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 Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~

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Dead Master

Dead Master

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Date d'inscription : 12/03/2012

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★ Surnom: Dead Master
★ Age : Plus que tout le monde, mais personne ne saura jamais combien précisément. Un petit indice, cela fait plus d'une dizaine d'année que je règne sur Undai Gakuen !
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MessageSujet: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeSam 29 Mar - 16:25

Inoue Ketsuki ~ Une femme des plus charmantes, certes bien plus âgée que mon épouse, mais en sachant qu’il s’agit d’autant plus de sa mère, cela me rendait toute chose ~ Il n’y avait rien à dire, avoir une telle femme dans les parages était agréable, bien que cet avis n’était guère partagé ~ Une mère prenant soin de sa fille enceinte pouvait être saoulant pour celle-ci n’est-ce pas ? S’entendre dire toutes les cinq minutes qu’il serait préférable qu’elle fasse plus attention, qu’elle mange un bout et qu’un trop gros effort serait néfaste pour l’enfant ne plaisait guère à mon épouse ~ Qu’en pensais-je personnellement ? Cela m’allait, moi-même je lui répétais cela à longueur de journée. Elle portait ma fille après tout, ma chère petite Kaori-Chan qui naîtra dans trois/quatre mois à peine !

C’est également pour cette raison que je n’ai guère limité mes efforts afin que la maison soit parfaite pour accueillir ce petit être, allant jusqu'à lui préparer sa chambre, quelques habits -remplissant la garde-robe- pour un nouveau né, me renseigner quant à l’éducation d’une telle créature miniature et même… Apprendre quelques recettes adéquates à un enfant en bas âge ~ Oui, j’attendais son arrivée avec impatience, je me sentais toute chose ~

J’en frisonne. Même les jumeaux avaient l’air d’être impatients, Kiseki nous parlait de temps en temps de ce qu’il pourrait faire avec sa cadette, ce qu’il lui apprendrait lorsqu’elle serait en âge de comprendre, poussant sa sœur à s’en réjouir également -chose qu’Hikari-Chan n’avait l’air de vouloir-, et ainsi de suite jusqu’à ce que je me plaise en compagnie du jeune homme lorsque le prénom de ma fille traversait ses lèvres. Ren-Chan quant à elle… Je ne savais si cette nouvelle la réjouissait vraiment, je la voyais plus indifférente qu’autre chose ~ Maaah, qu’importe, moi, je n’attendais que cela ~

Mais passons outre les ressentis d’autrui, parlons plutôt de cette charmante journée qui commençait à l’aurore pour ma personne. C’est après une nuit courte que je sortis de notre lit conjugal ~ Baisant les lèvres de mon épouse avant de rejoindre la salle d’eau, je me délectais sous une douche revigorante. Se trouver ici était étrange, moi qui avais prit l’habitude de vivre dans mes appartements, cet espace nouveau ne me laissait guère indifférente. Oui, j’avais beau tout avoir dans cet endroit… Dormir entre les murs d’Undai me manquait, je l’avouais. Ne serait-ce que pour le plaisir de se faire réveiller par des cris d’étudiants égorgés au détour d’un couloir ou encore, les arrivées inopportunes de ma chère Yume-Chan. Personne que je n’avais vu depuis un moment d’ailleurs… Me laisserais-je aller pour lui envoyer un message à six heures du matin ? Maaah ~

Sortant de l’eau en m’enroulant dans une serviette, je quittais la chambre sur la pointe des pieds, téléphone en main prête à composer un message. Qu’en était-il de ma nudité ? Ne pouvais-je faire ce que je voulais dans ma demeure ? Voilà ~ Tapant sur les touches de l’appareil, c’est sous une jolie formulation que j’écrivais un message à l’encontre de mon chef-d’œuvre tel que « Bonjour mon cœur ~ Te réveillerais-je ? ~ Cela fait longtemps que je n’ai eu le plaisir de te voir, comment te portes-tu ? Tu me manques terriblement ~ Je t’aime xxx » Envoyant le texte, je dématérialisais l’objet de mes mains en même temps que je rejoignis le rez-de-chaussée. M’arrêtant sur la dernière marche en écoutant le silence de cette maison endormie, j’étirais mes lèvres dans un large sourire avant de faire tomber ma serviette et sécher les dernières gouttes à coup de matérialisation ~ Voilà une chose de faite, un petit sous-vêtement et nous pourrions prendre notre petit-déjeuner. Agissant ainsi en laissant une douce dentelle recouvrir mon intimité, c’est seins nus que je rejoignis la cuisine où j’allumais la bouilloire afin de me servir un thé. Écrasant mes herbes avant de les faire infuser, je pris place sur le plan de travail, jambes croisées en attendant que l’infusion se fasse. Chose rapide, quelques minutes et me voilà tasse en main, le regard perdu dans le vide, buvant tranquillement le liquide si délicat qui coulait dans ma gorge ~ Un bon thé, quoi de mieux pour commencer une magnifique journée ? ~

- Ayame-Chan !

Ayant un sursaut de surprise en ne m’attendant certainement pas à voir la mère de mon épouse si tôt, je restais muette devant sa personne. Que faisait-elle là ? Il était bien trop tôt pour qu’une personne de son âge ne se lève maintenant. Entrouvrant mes lèvres, je fronçais les sourcils lorsqu’un fin rougissement se vit sur son visage et que son regard cherche inlassablement un point invisible. Que se passait-il… Maaah ~ Laissant un doux gloussement traverser mes lèvres en comprenant la raison de ses pommettes rougies, je cachais ma poitrine d’un mouvement de la main avant de descendre de mon pupitre tout en m’excusant de… cela ~

- Toutes mes excuses, je ne m’attendais guère à vous voir de si bon matin ~ Je… vais m’habiller ~

Bien que je m’excusais, je ne pouvais me départir de mon rire des plus amusés ~ Passant juste à côté d’elle, là où elle essayait de fixer son regard, je me plaisais dans ce moment de pure délectation pour ma personne ~ Après tout ce n’était pas tout les jours que nous nous faisions prendre nue, par la mère de son épouse ~ Riant encore dans la cage d’escaliers, je rejoignis ma chambre afin de me prendre un ensemble composé d’une chemise verte foncée -que je laissais en décolleté-, un slim d’un blanc épuré, agrémenté par une paire de talons ~ Rejoignant sans plus tarder le rez-de-chaussée, je retournais dans la cuisine où je me doutais qu’Inoue-Sama se trouvait toujours.

- Il n’est guère dérangeant de voir un corps si beau, je devrais être celle qui s’excuse d'être ainsi apparue, Ayame-Chan ~

Que des dires, j’en rougirais si je n’étais si euphorique ~ Préparant le thé pour cette charmante dame, je l’invitais à s’asseoir à la table alors que je sortis quelques viennoiseries afin que nous puissions déjeuner. Prenant place à ses côtés, nous conversâmes une bonne trentaine de minutes avant que mes obligations ne me rattrapent et que je veuille disposer de la présence de la femme me tenant compagnie.

- Je comptais prendre la matinée pour mes obligations envers l’académie, cela ne vous dérange guère que je vous quitte à présent, Inoue-Sama ? ~

La réponse ne se fit attendre, bien que j’aurais aimé entendre quelque chose d’autre que « Mais ne t’inquiètes donc pas, je t’accompagne ~ » Où ça ? A Undai ? Il en était hors de question. Laisser une humaine souiller le sol de mon académie était impensable, bien qu’il me soit déjà arrivé de recevoir le plus commun des humains, mais là… Non. La connaissant -après qu’elle soit restée un mois avec nous-, je savais parfaitement qu’elle ne se contenterait guère de rester assise dans un des sièges de mon bureau, non, Mère Ketsuki voudra sans doute visiter et ce, seule en prétextant qu’elle ne me dérangerait pas ainsi. Non, décidément, cela était intolérable. Arquant un sourire jaune, je laissais mon esprit trouver une excuse afin de me défaire de la compagnie de la femme… Vainement ~

- Je ne vais nul part, du moins, je reste ici, je travaillerai dans mon bureau ~

N’avais-je trouvé mieux ? Non, malheureusement. Haussant les épaules lorsqu’elle me suivit jusqu’à mon dit bureau, je ne pus que me faire à sa présence. Moi qui aurais pu me téléporter à Undai, me voilà dans de beaux draps lorsque deux yeux d’un noir profond me fixaient inlassablement. Allait-elle agir ainsi pendant que je travaillerai ? Sans doute. M’y résolvant, je pris place sur mon siège directorial et commençai à m’occuper des dossiers se trouvant ici… Le travail d’aujourd’hui, du moins les copies de ceux-ci. Lisant les feuilles en me concentrant sur ma tâche, c’est avec la plus grande joie que je ne me fis guère interrompre dans mon dur labeur. Et ce jusqu’à ce que mon téléphone sonne et que je doive lever les yeux de mes documents. Croisant le regard de la mère d’Akiha-Chan -restée silencieuse une bonne demi-heure-, je lui adressais un sourire avant de répondre.

- Dead Master, j’écoute.

Dead Master… Huhu ~ Passons au dessus du haussement de sourcils de la femme me faisons face et écoutons plutôt la voix suave à l’autre bout. « Dead Master-Sama ~ Ici Maria, je me suis prise quelques mois de congé, cela vous dérangerait-il que je revienne à Undai pendant ce temps ? ~ » La première question serait pourquoi, mais j’aurai encore le temps de la demander plus tard. Répondant oisivement que cela ne me dérangeait nullement, je lui demandais tout de même quand celle-ci désirait rejoindre les murs de l’Académie ~ D’ici trois mois me répondit-elle… En même temps que la naissance de Kaori-Chan ~ Lui dirais-je ? Maaah, cela sera une surprise pour elle, préférais-je ~ Raccrochant sous un dernier « Moi aussi ma chère ~ », je me laissais tomber contre mon dossard dans un long soupir.

- Des ennuis, Ayame-Chan ?

Relevant la tête en affichant un sourire suivi d’un « Non, non ~ » se voulant rassurant, je repris mon travail. Moins bien qu’avant, puisqu’à présent, Inoue-Sama me dérangeait en me faisant la conversation ~ Mais qu’importe, après tout, n’était-ce pas son dernier jour avec nous ? La laissant faire en lui répondant en monosyllabe, j’avançais tant bien que mal dans mes formulaires et autres documents administratifs concernant Undai ou d’autres industries dont j’étais l’actionnaire principale. Comme l’hôpital de Kyoto d’ailleurs, me demandant à ce qu’une certaine somme soit versée afin qu’il devienne également un centre hospitalier universitaire… Je n’étais guère contre l’idée, mais lorsque l’on me demande de verser une somme comprenant des zéros à l’infinie, je restais mitigée ~ Devrais-je en parler à Loren-Kun ? Je songerai à l’appeler ~

- Dame Ayame ? ~ Une personne demande à voir Hikari-Chan ~

Me redressant -pour la énième fois- alors qu’une de mes servantes arriva dans mon bureau -aurait-elle oublié de toquer ou ne l’ai-je pas entendue ?-, je fronçais les sourcils en me demandant qui pouvait venir jusqu’ici pour rendre visite à la fille d’Akiha-Chan… Demandant à Shizuma-Chan de la faire entre dans mon bureau, je croisais les jambes en attendant que ladite personne daigne se présenter. Après mûre réflexion, ce n’est guère sans grande surprise que je vis Mei Mashiro, tout sourire, toute blanche se présenter devant ma personne de son éloquence des plus distinguées ~

- Dead Master-Sama, je vous remercie de me laisser entre dans votre demeure ~

Quelle enfant flatteuse, je ne pouvais que lui sourire. Me levant de ma place pour venir la présenter à la mère d’Akiha-Chan, je laissais le timbre de ma voix mielleuse caresser l’ouïe des deux femmes me faisant face avec une certaine joie ~ « Mei-Chan, je te présente la mère d’Akiha-Chan, Inoue Ketsuki ~ Inoue-Sama, voici Mei Mashiro, une étudiante de mon académie ~ » Laissant les deux personnes se saluer l’une l’autre, je pouvais déjà comprendre ce qui valait le sourire d’Inoue-Sama et son empressement à converser avec la jeune femme vêtue de blanc. Tilter ainsi au nom des Mashiro, Akiha-Chan lui ressemblait beaucoup sur ce point ~

- Mashiro Mei-Chan donc ! Enchantée de faire ta connaissance, tu es la petite amie de Kiseki-Kun ? ~

Non, celle d’Hikari-Chan ~ Étirant mes lèvres en croisant le regard de la terminale, je n’interférais nullement dans leur conversation, bien trop amusée à écouter celle-ci. « Du tout, du tout… Je ne suis qu’une amie d’Hikari-Chan, Ojou-Sama ~ ». Une simple amie ? Quelle plaisanterie ~ « Une amie, mais c’est très bien aussi, ma petite-fille est très renfermée, je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse avoir une amie tel que toi, Mei-Chan ! » Telle que toi ? Telle qu’une Mashiro ~

- C’est une très bonne personne, fort timide mais vraiment gentille ~ Puis-je la voir, Dead Master-Sama ? ~

Haussant les épaules en lui répondant qu’elle n’était toujours pas levée, je lui proposais tout de même d’aller la réveiller. Mais celle-ci préféra attendre, allant jusqu’à ce que je finisse par lui proposer de rester dans mon bureau dans ce cas ~ Chose pour laquelle elle ne se fit guère prier pour mieux entamer une conversation des plus soutenues avec la mère d’Akiha-Chan qui avait l’air de se sentir toute chose devant la demoiselle ~ Maaah, ces Ketsuki, tous les mêmes ~

- Et comment se passent tes études à Undai ? ~

Quelle curiosité. « Très bien, Undai est un endroit… très apaisant ~ » Quelle mensonge, j’en riais silencieusement ~ « Je fais partie du conseil des étudiants depuis peu, en tant qu’élève de terminale, c’est un honneur ~ » Je n’en doutais même pas, d’ailleurs, n’ai-je pas eu vent que ce soit Akiha-Chan qui eut demandé à Yume-Chan à ce qu’elle fasse partie de ce dit conseil ? ~ « C’est également l’endroit dans lequel j’ai pu rencontrer Hikari-Chan, je ne peux qu’en être comblée ~ » Que c’est mou, gnangnan et si lesbien ~ Détournant le visage pour ne pas montrer mes sauts de moquerie qui se dessinaient un peu trop sur mon visage, je toussotais légèrement pour reprendre contenance avant qu’une nouvelle personne ne rejoigne ce bureau, déjà fort peuplé ~

Voilà une arrivée des plus fracassantes, mon amour.
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Akiha Ketsuki

Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeSam 29 Mar - 20:43

Le bruit du froissement des draps, une place vide dans un lit pouvant contenir quatre personnes, et un corps logé au creux d'un coussin. Le mien. Endolorie par une nuit épouvantable précédée d'une semaine tout aussi déplaisante, j'ouvris les yeux sur une nouvelle journée, guère décidée à me lever. Restant allongée déterminée à fixer le plafond de mon regard clair, je poussais un soupir las suivi d'une grimace montrant à quel point j'avais mal. Au dos. J'eus entendu des nombreuses fois que les femmes enceintes n’arrivaient à se positionner confortablement pour dormir, que ce soit à cause des précautions à prendre vis-à-vis de l'enfant ou encore, parce que ce dernier s'agitait dans tous les sens tandis que la mère ne désirait qu'une chose, trouver le sommeil. Et ce n'était guère compté sur Ayame pour m'apporter du réconfort dans ma peine, étant donné que ma chère épouse est devenue froide à mon égard après un malheureux accident survenu quelques semaines plus tôt. Je ne reviendrai guère sur cet événement m'ayant ouvert les yeux sur les dangers liés au fait de porter la progéniture d'une Eimin, autant aimée que détestée de tous, mais il faut savoir que à chaque fois que je sortais dans la rue, ma paranoïa me jouait des tours des plus contraignants. Parce que perdre l'enfant -pas né mais déjà tant chéri par Ayame- serait l'erreur qu'elle ne me pardonnerait pas. Et de cela, j'en étais certaine, il suffisait d'observer son comportement à mon égard, à présent.

- Kaori, mon bébé, dors, s'il te plaît ~

Passant une main aimante sur mon ventre où un petit être remuait de bon matin en mon sein, je lui proposais de se reposer après la nuit qu'elle me fit subir. Définitivement, j'étais de mauvaise humeur, peu enclin à faire mon devoir de mère envers mes trois autres chatons, régie par l'envie de rester dans ce grand lit froid, toute la journée ~ Idée qui me tenait délicieusement avant que je ne tourne la tête pour voir l'heure et la date affichée sur mon portable. Dix heures... Déjà ? Me redressant légèrement, je laissais mon ombre -sans qu'elle n'ait besoin de ma permission- prendre la parole dans mon esprit, usant de sa voix lugubre pour bien enfoncer le clou. « Inoue part aujourd'hui, quelle tristesse que sa fille fasse la grasse matinée pendant qu'elle prépare ses valises ~ » Et heureusement qu'elle partait. Certes, je ne devrais pas dire cela de ma propre mère, mais je dois l'avouer, l'avoir dans les parages depuis près de deux mois, à sans cesses me répéter que je ne peux faire ci ou ça, c'était... épuisant. Surtout maintenant qu'aucune caresse réconfortante d'Ayame ne venait soulager ma peine immense ~ Quelle femme, se rendait-elle compte de l'ampleur de son crime à ne pas m'offrir sa personne pour assouvir mes besoins sexuels ? ~ Sans doute pas, sinon, elle ne l'aurait pas fait. N'est-ce pas ? ~ J'en n'étais guère si certaine depuis quelques jours, et mon alter-ego me le répétait souvent, se plaisant dans mon mal-être. D'ailleurs, je me demandais -à moi même cela étant dit- pourquoi elle ne s'opposait à ma grossesse. La réponse était tout aussi évidente, même si je n'aimais lui accorder de la valeur. Kaori Faith Ketsuki-Eimin, ma fille, la fille de Dead Master, l'enfant qui scellera ma place aux cotés de la plus grande puissance mondiale, ainsi que m'appartiendra et donc, qui m'ouvrira des nouvelles portes dans la recherche biologique. Définitivement, je n'appréciais guère voir mon enfant comme un potentiel cobaye, contrairement à mon mauvais coté.

- Entendu mon chaton ~ Maman va te nourrir... alors ne t'énerves pas ainsi ~

Imposant à mon corps et mon esprit de se réveiller et se lever sous les coups -bien sentis- de Kaori, je n'eus d'autres choix que me résoudre à quitter ce lit -vide de la présence de ma femme- afin de mieux me préparer dans la salle de bains. C'est sans moindre surprise que je détectais du bruit à l'étage, causé par Kiseki aussi lève-tôt que ma personne. Oui, au passage, j'avais l'impression que mes sens s'aiguisaient plus l'échéance de la venue au monde de ma fille approchait. M'asseyant tant bien que mal dans la baignoire -un ventre rond n'aide en rien l'équilibre- je n'y restais pas plus d'un quart d'heure, ne prenant guère le temps de me relaxer, pressée par les obligations de la journée.

C'est ainsi qu'une demi-heure plus tard, je me retrouvais à l'étage supérieur pour saluer mes enfants dont une Hikari parfaitement réveillée en train de bouquiner et un Kiseki bruyant comme à son habitude. Mais ce n'était rien à coté de l'appréhension grandissante que j'avais à faire face à Ayame. « Heh, je parie qu'elle est déjà partie à Undai, elle te considère seulement comme une plante volumineuse à présent, ne l'oublie pas Akiha ~ » Vraiment appréciable, merci ~ Cela mit à part, j'espérais de tout cœur qu'elle était encore à la maison, au risque de fondre en larmes... Parlant de ma capacité à supporter le comportement de ma femme appuyant sa froideur envers ma personne, j'ai failli craquer dernièrement quand elle me sortit « Une réception aura lieu à la demeure Ketsuki, la semaine prochaine Akiha. » Premièrement étonnée de cela, je ne pus m'empêcher de la taquiner sur le sujet, plaisanteries auxquelles elle ne prit goût visiblement, après mon «  ... Quel élan de sociabilité Ayame ~ Et suis-je invitée ? ~ », sa réponse claque tel un coup de fouet -même cela, j'adorerais si cela viendrait de sa main ~- dans l'air devenu glacial sous son regard hautain « Cela sera organisé chez toi, Akiha. » Devrais-je avouer que j'eus poussé ne serait-ce qu'un peu pour la dérider ? En vain « Chez nous oui ~ Bien... Et qui y sera invité, si je puisse le savoir ? ~ » Après tout, la réception était donnée dans notre maison, et je n'avais eu vent de cela, ne savant même pas pour quelle raison elle aurait lieu. Et sans doute, je ne le saurai guère avant que tous les invités conviés se regroupent dans la demeure... « Tu le sauras bien assez tôt. » N'est-ce pas ? ~ Je n'ai guère insisté quand elle se détourna pour mieux vaguer à ses occupations. Préférant me changer les idées en allant broyer du noir devant un film ridicule, je n'ai plus soulevé le sujet, jusqu'à aujourd'hui.

- C'est terminé. Ta mère devrait me soutenir Kaori, je suis enceinte après tout. Tu es bien d'accord avec moi, mon chaton ? ~ Nous allons rétablir cela ~

« T'as l'air encore plus ridicule à parler à ton ventre qu'à moi, au moins, moi je te réponds, Akiha. » Mais Faith également, elle me répondait ~ Du moins, à sa manière. Roulant des yeux en passant outre les moqueries de mon ombre, je m'habillais dans des vêtements fraîchement achetés -et rachetés chaque mois plus le bébé grandissait- convenant parfaitement à ma taille. Devrais-je parler de cette crainte qui me prenait aux tripes en me questionnant si dans deux semaines j'aurai l'air aussi sexy que pour le moment ? ~ Alala... Oublions cela, et descendant au salon. Non pas pour prendre le thé avec ma mère, ni pour converser avec les servantes, mais bel et bien pour trouver Ayame. Mais comment pourrais-je l'aborder ? ~ C'est ma fille qui glissa subtilement une idée, quand mes muscles se contractèrent douloureusement. Bien évidemment ~ Je me sentais mal, n'est-ce pas ? ~ Il suffisait de constater cette pâleur sur mes joues et ma mine fatiguée ~ Parfait ~

Descendant donc les escaliers -étrangement lentement pour un membre de Undai enceinte ou non-, les traits tirés, ce fut le bruit provenant de la cuisine qui m'attira. Et après une bonne tasse de café, j'appris que mon épouse se trouvait dans son bureau avec Inoue et -à mon plus grand étonnement- Mei Mashiro. Il va de soi que rien ni personne ne se mettrait en travers de mon plan machiavélique à vérifier si ma femme tenait à ma santé ~ C'est pour cela -d'une démarche posée- je traversais le hall pour rentrer sans crier garde, dans le bureau d'Ayame, où -comme dit précédemment- deux autres personnes se trouvaient. Gratifiant ma mère d'un léger sourire, j'en fis de même avec la jeune fille en blanc avant de plonger mon regard clair dans des émeraudes profondes. M'approchant du siège occupé par la directrice de Undai, je ne passais guère par quatre chemins, m'asseyant sur ses genoux pour mieux déposer un chaste baiser sur ses lèvres, prendre sa main dans la mienne, et murmurer quelques mots las à son oreille -qu'il me tardait de mordiller d'ailleurs ~

- Ayame... Pourrais-je vous quémander de rester avec ma personne aujourd'hui... Je ne me sens pas très bien... mon amour... ~

Sensuelle à souhait en étant malade ? Si j'étais malade, je saurais le faire justement ~ Me reculant de quelques centimètres pour avoir ma dite épouse dans le champ de vision, c'est d'un regard suppliant que je voulus la convaincre. Laisser une femme enceinte seule quand elle se porte mal, n'était guère envisageable, n'est-ce pas ? ~ Et ce, même si on avait pas de cœur, espérais-je ~ Battant des cils, je détournais le regard en me relevant doucement -autant ne pas encombrer ma femme-, pour mieux m'exclamer tristement quant à la situation actuelle.

- Cela dit... je ne voudrais guère vous déranger, vous devez être bien trop occupée... Alala... Mei-Chan, tu es venue voir Hikari ? Je vais la prévenir de ta venue...

Un semblant de précipitation, une grimace due à une pseudo-contraction, un sourire d'excuse envers la jeune femme et ce fut ma mère qui bondit en se portant volontaire d'accompagner Mei à l'étage, et que je devrais plutôt m'asseoir au lieu d'en faire trop. Alala ~ C'est ainsi que je me retrouvais assise dans un siège, en face d'Ayame tandis que les deux autres femmes quittèrent la pièce sous une parole de Inoue qui me fit soulever un sourcil « Les femmes enceintes, toujours à en faire trop, au lieu de rester tranquilles ! » Laissant un bruit d'outrance traverser mes lèvres, je finis par abandonner toute forme d'objection au profit d'une lassitude sans nom.

- Je vais vous laisser travailler ~ J'espère vous voir au dîner, Ayame ~

Me relevant -définitivement impossible à rester inactive-, je me dirigeais vers la femme assise de l'autre coté du bureau, pour déposer un doux baiser sur ses lèvres, m'enivrant de sa fragrance unique. Je devais être terriblement en manque pour mouiller autant après ce simple geste anodin ~ Quoi que, embrasser Dead Master-Sama, n'est jamais banal ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeSam 29 Mar - 21:23

Me serais-je dite un jour que je trouverais une femme enceinte acceptable à baiser ? Sans doute pas, mais dans ce cas présent, il s’agissait de mon épouse. Et qu’importe ses rondeurs -dues à la grossesse, j’entends bien-, elle gardait toujours ce petit air sexy, attirant, envoûtant ~ Oui, je continuais à la dévorer des yeux bien que nos discussions se limitaient à un bonjour, au revoir, comment se porte Kaori-Chan ? Pourquoi tant de froideur à son égard alors qu’elle portait mon enfant ? Pour mille et une raisons, dont UNE justement, qui me laissait encore des traumatismes. Cela s’est produit il y a peu -quelques semaines d’ici-, c’est au plein milieu d’un déjeuner que mon épouse arriva à Undai, le ventre bien rond, le sourire aux lèvres comme-ci de rien était. Qu’importe mes remarques à son égard, elle n’en fit qu’à sa tête et vint quand même dans cet endroit que nous appelions Undai, qu’importe mes repoussements. Ce n’était guère pour le plaisir que j’agissais ainsi, savez-vous Ô comment j’aurais aimé la savoir à mes côtés tous les jours plutôt qu’enfermée dans sa demeure à Kyoto ou quelque part dans un parc avec un groupe d’obèses ? Terriblement, et pourtant, je m’étais sacrifiée pour sa sécurité, la sienne et celle de ma fille. Mais elle passa outre mes recommandations, et agit sans réfléchir. C’est ainsi que le drame arriva, qu’un accident fâcheux me paralysa, qu’une haine incommensurable naisse à l’égard d’Alice-Chan qui s’en est prise à ma fille, mon épouse. Par la suite, le temps passa, mais la blessure de mon esprit resta. Ma fille vivait toujours, la blessure subite par mon épouse disparut sans moindre difficulté, mais cette image… Cette chute et cette morsure me glacèrent encore, rien qu'à y penser. C’est ainsi que ma froideur à son égard grandit, si elle m’avait écouté, si… Tellement de si que j’aurais pu changer le passé si j’en avais la possibilité.
Aujourd’hui encore, lorsque mon regard se posait sur Akiha-Chan, je me demandais si il y avait quelque chose en-dessous de cette tignasse blonde. Le temps répare les blessures, mais pas les erreurs. Devrais-je être arrêté pour être aussi distante ? Sans doute, il n’était guère bon pour le moral de ma fille si celle qui la portait, était perturbée psychologiquement. Émotivement parlant, cela va de soi. Nous savions déjà qu’Akiha-Chan n’était en rien une personne ordinaire ~

Mais trêve de méchanceté, et acceptons plutôt ce corps qui prit place sur mes genoux pour mieux capturer mes lèvres. Quel amour, n’a-t-elle plus peur de se faire repousser ? Je ne parierai guère là-dessus. « Ayame... Pourrais-je vous quémander de rester avec ma personne aujourd'hui... Je ne me sens pas très bien... mon amour... ~ » Cela ne me plut guère. Soudainement inquiète de la santé de mon épouse, je regardais sa mine pâle avec inquiétude. Ne se nourrissait-elle pas assez ? Non, elle était une vraie benne à ordures en vue de tous les aliments qu’elle ingurgitait à longueur de journée… la fatigue, présumais-je ? Moi-même je dormais peu, également perturbée par les mouvements de Kaori-Chan. Il va de soit que si ma fille tape sa mère, sa mère bouge également, soupire, se tourne dans tout les sens et m’empêche ainsi de dormir. Mais qu’importe ma personne, je n’étais guère à plaindre en ce jour, inquiétons-nous plutôt pour notre chère aimée.

- Cela dit... je ne voudrais guère vous déranger, vous devez être bien trop occupée... Alala... Mei-Chan, tu es venue voir Hikari ? Je vais la prévenir de ta venue...

Quelle stupidité ! Si tu ne vas pas bien, il va de soi que je serai présente pour toi. Fronçant les sourcils en même temps que mon épouse se pencha en avant sous un visage serré par une douleur, je me relevais de ma place au même titre qu’Inoue-Sama, qui accourut vers sa fille. Alarmée ? Je l’étais, tout comme stressée… Tout de même soulagée de voir qu’Akiha-Chan tenait encore debout, mais regardez moi ce corps trop frêle pour une femme enceinte ! Décidément, je ne pouvais continuer mon jeu malsain dans son état, il était de mon devoir d’être là pour elle, j’étais sa femme. Résolue à cela, je laissais les deux femmes quitter mon bureau, me laissant seule avec une posture cherchant à ne pas déranger ma personne, qu’importe son malaise. Intolérable.

- Je vais vous laisser travailler ~ J'espère vous voir au dîner, Ayame ~

Avais-je à ce point été mauvaise à son égard pour qu’elle ait si peur de me déranger ? Je l’avouais, je n’avais été tendre avec mon épouse ces derniers tant. Fermant les yeux lorsque ses lèvres se posèrent contre les miennes, je retenais sa silhouette pour qu’elle ne s’en aille pas. La faisant légèrement basculer vers l’arrière, je la soulevais telle une mariée tout en prolongeant notre doux baiser. Depuis combien de temps, n’avais-je eu le plaisir d’ainsi savourer ses lèvres ? Trop à mon goût. Me détachant à contrecœur de ce toucher délicat, j’adressais un fin sourire à l’encontre de celle que je portais pour mieux nous avancer vers le salon. Il était inutile de rester ici, elle avait besoin de repos, et quitte à laisser Inoue-Sama avec Kiseki toute la journée, je me devais de m’occuper soigneusement de mon épouse.

- Je resterai avec toi aujourd’hui mon amour, repose-toi ~

Tant de gentillesse, en était-elle étonnée ? Qu’importe. La déposant dans le sofa, je m’y installais également, me glissant en-dessous de son corps afin qu’elle m’utilise comme appui, je déposais l’une de mes mains sur son ventre rond pour mieux caresser celui-ci avec amour… Kaori-Chan, j’ai hâte de te voir, le sais-tu ? ~

- Jamais nous n’aurions cru que porter un enfant était si dérangeant, mais cela ne vaut-il pas la peine Akiha-Chan ? ~

Si, car d’ici peu, elle donnera naissance à ma fille. Une nouvelle Eimin, le prolongement d’une lignée d’une pureté et d’une puissance inestimable. Déposant mes lèvres sur la chevelure blonde de mon épouse, le regard perdu dans le vide, mon esprit dévoilant de lui-même mes songes, je m’exprimais avec douceur à l’encontre de mon épouse. D’un ton mielleux comme elle l’aimait tant, de mes gestes doux et amoureux, comme cela lui avait tant manqué, présumais-je ~

- Désires-tu quelque chose mon amour ? Comment va ton dos ? ~

Un massage ? Si cela pouvait lui plaire, je n’étais guère contre ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeSam 29 Mar - 22:33

Jouer la comédie était un art des plus subtiles, surtout quand les critiqueurs d'une pièce étaient sévère quant à leur cotation. Cela dit, je ne feignais pas totalement un état avancé de fatigue et de douleur afin de contraindre Ayame à me prêter davantage de l'attention, de me porter plus d'amour que ces dernières semaines. Après tout, ne dit-on pas que pour la finesse d'un mensonge, il faut inclure ne serait-ce qu'un peu de vérité ? C'était le cas dans la situation présente, j'étais fatiguée, épuisée par une grossesse des plus éprouvantes, par des astreintes posées de pied ferme sur ma personne. Ne plus pouvoir se déplacer librement, peser dix fois son poids initial, devoir faire extrêmement attention à chaque pas de peur de glisser, tomber et ainsi perdre l'enfant que je portais, un bébé important aux yeux de tous ceux qui m'entouraient, au point que je cauchemarde sur l'insécurité du fœtus. Du moins, la dernière raison fut arrivée depuis que l'intercalation avec Alice se finit par un état de choc pour ma part, et une colère immense pour Ayame. Colère qui se répercutait sur ma personne, et donc, n'arrangeait en rien la dépression dans laquelle je me fondis chaque jour un peu plus. D'ailleurs, si je n'avais guère les jumeaux et ma mère pour me changer les idées, je ne saurais tenir le coup, guère épaulée par ma femme. C'est donc dans la perspective d'améliorer mon quotidien -espérais-je sincèrement- que j'établis le plan d'attaque en jouant justement sur ma grossesse. Définitivement, c'était une justification valable pour devenir capricieuse ~

D'autant plus en sachant que mon épouse prit cela en compte, me retenant dans ma tentative de fuite. Puisque finalement, je préférais m'effacer de sa vue que supporter son éternel regard rempli de reproches qui me donnaient qu'une envie, hurler et casser tout sur mon passage. Les hormones que dire de plus ~ Quoi qu'il en soit, je fus agréablement surprise sur la suite des événements ~ Dans tous les sens du terme, même ceux, pervers ~ Sentir Ayame si proche, si aimante, si omniprésente était exquis, tellement que je me retenais de gémir sous la caresse de sa langue ~ Gémissement qui fut masqué par un hoquet de stupeur quand elle me souleva sans moindre difficulté, telle une mariée, me faisant sourire malgré tout ~

- Je resterai avec toi aujourd’hui mon amour, repose-toi ~ 

Si j'étais un grand actionnaire qui venait de signer un contrat lui valant un salaire d'un million de Yen par semaine, je serais aussi heureuse que je l'étais à ce moment donné ~ Seulement entendre le son délicat de la voix de mon épouse caresser avec douceur mon ouïe me remplissait d'une joie incommensurable ~ « Ouais, ouais, elle te baverait dessus, tu en serais encore éblouie. » Des bêtises à l'état pur. Ignorant royalement la remarque désobligeante de la colocataire dans mon esprit, je me laissais guider par les gestes couverts de protectionnisme d'Ayame, jusqu'au salon où elle se permit de m'installer dans le sofa. Ne me départant plus d'un sourire rayonnant contrastant énormément avec la lassitude d'il y a quelques minutes, je me posais sans gêne contre celle qui était mienne. Exagérais-je en disant que savoir qu'Ayame Eimin m'aimait, me donnait des ailes ? ~ Alala, être enceinte rendait les réactions étranges et démesurées ~

- Jamais nous n’aurions cru que porter un enfant était si dérangeant, mais cela ne vaut-il pas la peine Akiha-Chan ? 

Pardon ? Souriant jaune à sa déclaration disant haut et fort qu'avoir une femme au ventre volumineux n'était guère une partie de plaisir pour sa part, je me fis tout de même duper par son sourire amoureux porté sur cette partie du corps me faisant défaut. Définitivement, Ayame demeurait indéchiffrable -dans une certaine mesure- par ses agissements contradictoires ou paroles n'allant avec la situation. Finissant par lui rendre son sourire, tout en me plaisant dans les douces caresses qu'elle me prodiguait -innocentes qu'elles puissent l'être-, je me lovais aux creux de ses bras, apaisée ~

- Désires-tu quelque chose mon amour ? Comment va ton dos ? ~ 

Ou presque ~ N'avais-je pas envie de quelque chose en particulier ? ~ Que pourrais-je demander à cette dame toute faite de noirceur, m'envoûtant à chaque battement de cils ? ~ Alala, j'avais une petite idée sur la question, et comme c'était si gentiment demandé, je ne me gênerais guère de lui soumettre ce dont j'avais le plus envie sur le moment ~ Non pas concernant mon dos -certes pouvant être en meilleur état- mais bel et bien relatif à... une autre partie de mon corps qui quémandait de l'attention en toute urgence ~ Pas Kaori non, étrange que cela puisse être, elle était calme, comme soulagée que je sois comblée ~ Du moins, dans peu je le serai, n'est-ce pas ? ~ Riant légèrement à mes propres pensées chargées en perversité me faisant mouiller ouvertement, je relevais la tête, la penchant sur le coté pour avoir Ayame en visuel. La gratifiant d'un doux sourire, je levais mes mains jusqu'à son visage pour mieux l'encadrer, l'obligeant à se pencher afin que je puisse capturer ses lèvres dans un doux baiser plein de sens ~ Me reculant de quelques millimètres, son souffle chatouillant mon visage, je lui répondis sans détour ~

- C'est vous que je désire ~ Montons, vous pourrez vous occuper pleinement de mon dos... dans la chambre ~

Laissant mes doigts glisser le long de son cou, je me plus à descendre ma main jusqu'à sa poitrine, buttant sur son téton, tandis que je mordillais sa lèvre inférieure premièrement, pour mieux me perdre dans des baisers papillons sur sa peau tendre, afin de mieux me relever, sa main dans la mienne. Lançant un regard suggestif à son encontre, je lui demandais de se lever en usant des gestes plutôt que de mots, sans jamais briser le contact visuel qui s'établit entre nous ~ Ne voulait-elle pas que j'aille mieux ? ~ De plus, si la mère va à merveille, l'enfant également, n'est-ce pas ? ~ « Dis juste que t'as envie de te faire sauter ~ Cela reviendra au même, Akiha ~ » Quelle importance comment je décrivais cela ? ~ Aucune ~ Entrelaçant ma main à celle de ma femme, je la traînais à ma suite à l'étage supérieur, devant notre chambre, et la plaquais contre la porte de cette dernière, déterminée à passer à l'acte, mes mains se faufilant déjà sous ses vêtements ~ Sur sa peau glaciale ~ J'en jouis ~

- Ne dit-on pas qu'une femme dans ma situation, a besoin d'attention particulière de son épouse pour se porter mieux ? ~

Déboutonnant son pantalon blanc d'un mouvement expert, je glissais ma main à l'intérieur, me heurtant à un sous-vêtement en dentelles ~ L'embrassant fugacement, je caressais son intimité avec lenteur. Approfondissant le baiser, j'en profitais pour pénétrer son antre avec précision, commençant des langoureux vas et viens ~ Alala, qu'il faisait chaud tout à coup ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeSam 29 Mar - 23:09

Masser lui proposais-je ? ~ Oui, mais sans doute pas les mêmes endroits que ceux auxquelles ma femme pensaient ~ Il va de soi qu’après ses baisers chauds, ses petits déhanchés et ses regards longs, je n’allais guère être contre cela. Après tout, si elle n’avait pas son quota d’ébats sexuels, moi non plus je ne l’avais pas. Inutile de prétendre que pendant notre froid, j’ai été voir ailleurs, cela n’est guère vrai. Je n’avais guère de temps à perdre avec je ne sais quelle x ou x femme, trouvée à la volée, non, j’allais être mère voyons. Quel enfant voudrait d’une mère qui tromperait son épouse pour coucher avec des larves inutiles ? Certainement pas ma chère Kaori-Chan, je me devais d’être exemplaire pour l’enfant qui allait naître et même, d’autant plus pour les sentiments que j’éprouvais pour ce corps chaud qui se frottait contre le mien avec envie ~

- C'est vous que je désire ~ Montons, vous pourrez vous occuper pleinement de mon dos... dans la chambre ~

Je n’en doutais guère mon amour ~ Ne te sentais-tu pas mal, il y a de cela un instant ? Que me vaut donc cet élan d’énergie ? Ma présence était-elle si revigorante pour ta personne, suis-je ta fontaine de jouvence, Akiha-Chan ? De jouissance, je n’en doute pas ~ Suivant mon épouse jusqu’à notre étage, nos mains liées dans une étreinte amoureuse, nos regards se croisant pour mieux nous fondre et ce fut devant la porte de notre chambre que nous nous arrêtâmes, empressées par… Tant de choses ~ « Ne dit-on pas qu'une femme dans ma situation, a besoin d'attention particulière de son épouse pour se porter mieux ? ~ » Tellement que j’en gémis lorsque mon pantalon se fit déboutonner et qu’une main fiévreuse vint caresser mon intimité sans moindre pudeur ~ Passant entre mes lèvres intimes pour mieux se faufiler dans mon antre humide, mes lèvres s’apposant contre celles de mon épouse, ma langue essayant de dominer une situation que je ne contrôlais guère ~ Les femmes enceintes… Si insatiable à ce niveau là après tout ~ Élargissant mes lèvres tout en sentant une certaine présence s’approcher de notre position, je passais ma main dans mon dos afin d’ouvrir la porte de notre chambre et ainsi nous cacher des regards trop curieux ~ Dois-je dire que je n’ai guère été assez rapide et que j’eus le temps de sourire à Inoue-Sama alors qu’Akiha-Chan avait sa main plongée dans mon sous-vêtement ? Qu’importe, j’avais tellement mieux à penser et faire ~

Me dégageant de l’emprise de mon épouse, je la couchais sur le lit avec sensualité ~ Me redressant afin de me dévêtir tout en soutenant son regard, c’est sous un déhanché taquin que je pris mon temps à dévoiler mon corps, ne gardant plus qu’un fin tissu pour mieux cacher cette partie de mon anatomie dite secrète ~ Avançant dans le lit à quatre pattes, sourire ravageur aux lèvres, je passais mon corps à moitié nu sur le corps de mon épouse tout en faisant attention de ne pas écraser le fœtus qu’elle portait en son sein ~ Délicate, je l’étais, bien qu’il m’arrivait d’avoir des envies bestiales… Comme aujourd’hui ~ Envie que je devrais contenir n’est-ce pas ? Persuadez-moi que c’est le cas ~

Dénudant mon épouse afin de dévoiler sa peau laiteuse, je ne manquais guère de la relooker sur toutes les coutures, trouvant un certain amusement dans ma perversion alors que je voyais son antre dégouliner plus mon corps s’éloignait du sien sans vraiment lui accorder un véritable toucher ~ Vilaine que je suis, me puniriez-vous pour cela ? Huhu ~ Maaah, arrêtons là de jouer avec les nerfs de cette femme enceinte avant qu’elle n’inonde mes draps de son nectar divin ~ Baisant sa poitrine, je descendis progressivement jusqu’à son ventre rond, posant des baisers papillons sur celui-ci avec amour, je continuais mon chemin jusqu’à son jardin secret que je gratifiais d’un mouvement de langue sec et direct sans crier garde ~ N’attendant guère longtemps la réaction que je voulus, je remontais pour mieux capturer les lèvres de mon épouse alors que ma main se faufilait entre ses lèvres chaudes et humides, excitée à son apogée ~ Ne cédant guère à ses demandes, explicitement comprises sous ses déhanchés, je ne lui apportais guère cette délivrance. Non, pas tout de suite, laissez moi d’abord explorer ce corps qui m’a tant manqué ~

Chose que je vis en baisant chaque parcelle de son corps, glissant ma main libre sur ses courbes avec envie alors que l’autre ne s’arrêtait guère de chauffer cet endroit si chaud, si dégoulinant de saveur exquise ~ « Retourne toi ~ » Un ordre qui claqua avec amour dans l’ambiance électrisante de notre chambre, une envie soudaine que je voulais mettre en exécution alors qu’une fois retournée, je me positionnais de manière à ce que je puisse lécher cette partie torride de son corps, que mes doigts pénètrent son antre pour mieux lui ordonner une cadence rapide, happant avec habilité sa peau intérieure, vibrant sous mon doigter ~

J’aime, j’adore, j’en veux encore ~ Passant un doigt trempé par son désir sur un autre orifice, j’attendais de voir les réactions de mon épouse avant de poursuivre ~ Cela me plaisait, me satisfaisait, me donnait envie d’aller plus loin, de pousser ce vice de manque jusqu’à explorer ces endroits que je n’avais tâté qu’une seule fois ~ Un doux baiser sur ses fesses et ma langue passa de long en large sur cette extrémité afin de l’humidifier encore plus qu’il ne l’était déjà -si cela était vraiment possible. « Puis-je ? ~ » Une question utile à détourner l’attention alors que je la pénétrais sans qu’elle n’eut le temps de répondre, synchronisant les mouvements afin de lui apporter le plus de plaisir possible ~

Passant entre ses jambes tout en gardant mes doigts en elle, je me plus à… Lui apporter l’attention, ultime, si je puisse dire cela ~ Maaah, Akiha-Chan, enrobe moi encore plus de tes gémissements ~ Une femme enceinte, tellement plus émotive, tellement plus… Magnifique ~ Elle était mienne.
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeDim 30 Mar - 20:42

La douceur de ses mains m'enveloppait, la chaleur du lieu m'étouffait, je ne savais plus où donner de la tête sous ses assauts subtilement coordonnés, seuls des gémissements arrivaient encore à sortir du fond de ma gorge asséchée. Je ne pouvais la voir malgré la clarté de la chambre, les yeux baissés sur le coussin, les poings s’agrippant aux draps immaculés du lit. Mais qu'importe ce détail des plus appréciables en cet instant, je la sentais. Sa langue chaude contrastant avec sa peau glaciale, son souffle tiède sur la partie sensible de mon corps, ses mains parcourant mes courbes sans relâches, ses doigts se faufilant en moi avec habilité. Cela m'a tellement manqué, tant que je m'étonnais moi-même de le constater quand mon esprit se fit embrouiller sous ses attouchements, après seulement quelques minutes ~ L'explosion d'envie submergeait tout mon être, à m'en faire perdre tout contrôle sur ce corps qui était mien, au profit de l'attente insupportablement délicate que je subissais de la part d'Ayame. Cette femme me rendait folle, vulnérable sous des caresses endiablées, et je ne faisais qu'en demander plus, toujours davantage de cette soumission trompeuse sous des désirs pervers ~ Tellement plus que je me arquais, courbais, tortillais, déhanchais sous la passion de nos ébats, que j'exprimais mon plaisir à haute voix sans retenue ~ Même quand je n'en pouvais plus, j'en voulais encore. Jusqu'à la fatigue, jusqu'à ce que mon corps tremblant, rompe sous le surplus de jouissance, jusqu'à ce que je m'effondre aux creux de ses bras, épuisée, comblée ~ Meurtrie par ses actions ~ Y penser uniquement, me faisait mouiller nonobstant mon cœur battant à mille à l'heure et ma respiration saccadée. Ayame, vous êtes un monstre ~ J'en frémis ~

- Votre autorité au lit me met dans tous mes états, Ayame ~ Je vais devoir vous punir pour cela ~

Gratifiant mon épouse d'un clin d’œil amusé, un rire léger traversant mes lèvres, je me plaçais espièglement au-dessus de sa personne prête à lui rendre la pareille ~ Du moins, jusqu'à ce que mon regard clair se détache de son corps parfait, magnifique -nôtre- pour que mon visage se déforme sous une nouvelle urgence. « Tu dois aller pisser, Akiha ? ~ » Non ! Je parlais de l'heure. Levant les yeux au ciel sous la remarque stupide de mon alter-ego, je signalais à ma chère et tendre femme que l'avion d'Inoue ne l'attendrait guère et en vue de l'heure, il serait convenable que nous descendions afin de lui dire au revoir. Du moins, j'aurais préféré la conduire, mais parler de cela à ce stade était prohibé. Définitivement, si je pouvais passer des moments aussi agréables en compagnie d'Ayame, alors je pouvais tout autant rester tranquille et accepter ses requêtes quant au fait qu'il serait préférable que je ne fasse rien de soi-disant dangereux pour l'enfant. D'ailleurs, tant de plaisir, ne pouvait qu'être bon n'est-ce pas ? ~ Alala.

Après un court passage dans la salle de bains où je me plaisais à ensevelir Ayame sous des milliers de baisers et caresses, nous sortîmes ensemble de notre chambre, mais au moment d'atteindre les escaliers, je ne la suivis guère. « Je vais voir ce que nos chatons font ~ Je vous rejoindrai par la suite ~ » Un dernier baiser doux -qui me fit mouiller attristant sans doute l'état de mon string- et je montais sous un déhanché appuyé. Qui disait qu'une femme enceinte ne savait être sexy ? ~ Cela ne me concernait guère en tout cas ~ « Si tu serais devenue un thon, je ne crois pas que toute la maison t'entendrait jouir ainsi, Akiha ~ » Alala... Passant au-dessus de ces paroles moqueuses, c'est la chambre d'Hikari qui attira mon attention premièrement, et c'est silencieusement que j'ouvris la porte, ne voulant -en aucun cas- déranger les deux jeunes filles à l'intérieur. Et j'eus raison d'être discrète en vue de la scène qui se heurta à mes yeux clairs. Refermant la porte aussitôt que ma fille se colla à la demoiselle Mashiro ~ Riant délicatement sous la beauté de cette relation saine, je toquais à la porte de l'autre de mes jumeaux pour découvrir derrière cette dernière, un Kiseki collé au mur.

- Kiseki ? Que fais-tu donc mon chaton ? ~

Pris sur les faits, il s'exclama « Super rien du tout ! Et super toi ? » Moi ? ~ Je te contemple espionner ta sœur voyons ~ Ordonnant à mon fils de me suivre, je préférais qu'il se retrouve avec nous au salon, plutôt que de le laisser seul, au risque qu'il aille briser l'ambiance de la chambre d'à coté. Non que je veuille éviter des disputes inutiles, mais c'était tout comme ~ Je sentais entièrement son ressenti, sa colère et jalousie. Cela émanait de sa personne comme la perversité des courbes alléchantes de mon épouse ~ Et en sachant à quel point mes enfants étaient proches l'un de l'autre, il était judicieux que Kiseki ne voit guère sa sœur aimer une autre personne ainsi. Attrapant donc la main de l'homme de la maison, je le tirais à ma suite jusqu'en bas -où les valises de ma génitrice se trouvaient déjà-, le lâchant seulement dans le salon en lui défendant de remonter pour le moment. « Super maman, aller ! J'ai super rien à super faire ici... Je m'ennuie super trop ! » Soupirant sous les vociférations de la tête délavée, je le gratifiais d'un regard sévère avant de lui demander d'arrêter toute allégation sur le champ.

- Mon chéri, il est impoli d'espionner les autres. Maintenant, fais-moi plaisir et va jouer dehors, ta mère à besoin de calme ~

Ébouriffant gentiment la tignasse du garçon boudeur, je le congédiais avant de passer dans la cuisine, là où j'entendais la voix de ma mère et celle de ma femme. Souriante et radieuse, je m'approchais de la plus âgée des femmes -en apparences- et déposais un chaste baiser sur sa joue avant que je ne me tourne vers le frigo, affamée. Sauf que je n'avais plus droit aux salades préalablement préparées, que je stockais dans la cuisine, devant manger ce que les servantes me préparaient sous l'ordre explicite d'Ayame. Mais sur le moment, mon estomac réclamait tellement d'être nourri, que je n'avais le temps ni l'envie de faire ma difficile, m'installant à table après une caresse discrète accordée à ma femme ~

- Je vous accompagne à l'aéroport pour...

Et je me fis couper par la voix outrée de ma mère, sidérée par mon affirmation. Autant qu'elle dise directement qu'elle ne voulait plus me voir ~ Certes, ce n'était guère le cas, mais mon humeur était terriblement changeante ces derniers temps, et donc, de la joie, je pouvais passer à la colère en moins de trois secondes. Alala ~ « Non Akiha, tu restes à la maison. Ne t'en fais guère pour ma personne, Ayame-Chan m'accompagnera ~ D'ailleurs, je suis désolée de devoir vous quitter, mais tu connais ton père, il ne sait vivre seul trop longtemps. En tout cas, nous viendrons ensemble au Japon pour la naissance de notre petite-fille ~ » Pourquoi j'arrivais limite à entendre qu'il était temps qu'un tel événement advienne ? Abdiquant sous ses paroles, je remerciais une des jumelles qui déposa un plat complet devant ma personne, et me saisis des baguettes, pour mieux entamer le plat. Il était vrai que dans trois mois à peine, un petit être verra le jour, remplira l'espace de cette grande maison de sa présence ~ Je pense pouvoir dire que tous ici présents, attendaient ce moment avec impatience.

- J'en serais ravie, maman ~ Mon amour, je préférerais que Kiseki retourne à Undai en prévision de ce soir, il est fort agité aujourd'hui ~

Ce n'était qu'une manière de la prévenir de mes choix. La réception de ce soir, serait sans nul doute importante -pour le peux d'informations que j'eus réussi à avoir à ce sujet- et Kiseki était terriblement turbulent à tous les niveaux, une soirée du genre l'embêterait plus qu'autre chose. D'autant plus qu'il m'a demandé de pouvoir retourner dormir à Undai parce que ses dits « potes », lui manquaient. Je ne voulais savoir quelle fille désirait-il mettre dans son lit cette nuit, et... je m'arrêterai là concernant ce sujet ~ Pour ce qu’il était de sa jumelle, j'eus vent que les Mashiro seraient présents, et donc Mei également. Comme c'est parti à l'étage, je suis certaine qu'elle adorerait passer encore plus de temps en compagnie de sa petite amie ~ L'amour, c'était si beau, surtout quand ce sentiment était tellement pur ~ En y pensant, j'espérais que la nouvelle robe que j'ai acheté pour ladite réception, m'aille malgré la présence de Kaori en mon sein ~ Devrais-je avouer qu'elle m'allait à merveille étant donné que je l'eus déjà essayée ? ~ Alala... N'être guère au courant de tout ce qui était relatif à ce soir, me stressait ~
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeLun 31 Mar - 21:41

Retrouver ainsi un corps que l’on connaissait par cœur était toujours plaisant. Toucher chaque parcelle de ce corps était exquis. Faire vibrer ce même être de nos touchers… J’en étais folle, j’en raffolais. Et mon extase explosa lorsqu’un dernier cri de jouissance surgit dans notre chambre, que sous des baisers chauds, j’enfermais mon aimée dans un torrent d’amour sexuel, dont nous seules avions, le secret ~

C’est sur cette touche céleste qu’elle se blottit contre mon corps froid, qu’après une respiration haletante, je me délectais dans son sourire et ses dires… Des plus fervents ~ « Votre autorité au lit me met dans tous mes états, Ayame ~ Je vais devoir vous punir pour cela ~ ». Je n’attendais que cela, savourer ses doux touchers, gémir comme pas possible sous ses caresses et ses déhanchés synchronisés aux miens. Sourire espiègle aux lèvres, je la surplombais de mon regard profond alors qu’elle prit place sur mon corps, me dévoilant ainsi toute sa malice… Akiha-Chan ~ Si belle, si grandiose. Posant mes mains sur son ventre rond, je m’attendrissais sous cette délicate attention alors que nos regards s’entre-crochèrent pour délaisser la beauté du moment pour quelque chose… Nous ressemblant bien plus ~

Du moins c’est ce que je voulus jusqu’à ce que mon épouse remarque l’heure tardive qu’il était déjà, à mon plus grand regret. Soupirant en sortant du lit à sa suite, je la suivis sans plus de cérémonie dans la salle d’eau et là… Là ~ J’eus raison d’agir ainsi dirais-je, avoir ma poitrine compressée contre la paroi de la douche, ses mains baladeuses caressant mon antre… Etait toujours agréable ~ Des rires, des gémissements et nous voilà sèches et habillées allant en direction du rez-de-chaussée ~ « Je vais voir ce que nos chatons font ~ Je vous rejoindrai par la suite ~ » A première vue, mais Akiha-Chan avait d’autres projets en tête. Ne la retenant guère, me délectant sous un dernier baiser, je rejoins la cuisine sans plus tarder, endroit dans lequel je pensais retrouver Inoue-Sama ~

- Ayame-Chan ~

Bingo ~ Sourire aux lèvres, je me dirigeais vers le service de thé afin de me verser une tasse également. Prenant place devant le femme tout en gardant un œil attentif sur ses mimiques, je ne pus qu’éclater de rire lorsque son timbre de voix incertain, résonna dans ce lieu ~ « Je remarque que tu as passé un bon moment, un tel sourire en dit long sur… » Venait-elle de comprendre le sens de ses dires ? ~ Sans doute en vue de son rougissement et de mon sourire espiègle qui ne voulait se décoller de mes lèvres ~

- Maaah, Inoue-Sama, les talents de votre fille sont exceptionnels ~

Faisais-je exprès de rendre la situation d’autant plus gênante ? Cela va de soi, et ce fut sous des détournements de regards que nous finîmes cette conversation à peine entamée ~ Du moins jusqu’à ce que la mère de mon épouse essaye oisivement de dévier sur un autre sujet concernant Undai ~ Laissant ma moquerie de côté, je conversais en toute tranquillité jusqu’à ce que ma femme arrive à son tour, tout sourire, toute… Désireuse, appétissante, dieu, que je la désirais ~ « Je vous accompagne à l'aéroport pour... » Quelle idée ~ Cela ne me dérangeait pas, mais Inoue-Sama était décidée de passer ses dernières minutes en ma compagnie et non avec sa chère fille qu’elle ne reverra pas… « Non Akiha, tu restes à la maison. Ne t'en fais guère pour ma personne, Ayame-Chan m'accompagnera ~ D'ailleurs, je suis désolée de devoir vous quitter, mais tu connais ton père, il ne sait vivre seul trop longtemps. En tout cas, nous viendrons ensemble au Japon pour la naissance de notre petite-fille ~ » Avant deux à trois mois. Bien, voilà une nouvelle qui ne me surprenait guère, après tout, toute grand-mère désire rencontrer son petit-enfant ~ Nous pourrions prendre l’avion lorsque Kaori-Chan sera en âge pour nous-même rendre visite à cette chère Inoue-Sama non ? ~

- J'en serais ravie, maman ~ Mon amour, je préférerais que Kiseki retourne à Undai en prévision de ce soir, il est fort agité aujourd'hui ~

Relevant le regard sur mon épouse, je haussais les épaules quant à ses dires. Ne pas avoir Kiseki à la réception serait certes bien plus agréable, mais accepterait-il ce choix ? Si je le lui imposais, certainement ~ Me relevant de ma chaise en voyant l’heure tourner, je me dirigeais vers mon épouse pour venir capturer ses lèvres avant de l’informer que nous partions. Sortant de la cuisine pour appeler Kiseki, j’attendis qu’il soit à ma hauteur pour lui demander si il avait tout ce qu’il fallait pour rentrer à l’académie dès maintenant. Sa réponse ne tarda pas sous ses cris de joie et des « SUPER » en tout genre. Levant les yeux au ciel en m’en allant mettre les bagages d’Inoue-Sama dans la voiture, un dernier au revoir à l’encontre de mon épouse et me voilà déjà, assise dans la voiture d’Akiha-Chan, le moteur vrombissant ~ Se sentait-elle stressée de me voir utiliser sa voiture ? Huhu ~

- Je dépose Kiseki-Kun à Undai avant de vous conduire à l’aéroport si cela ne vous dérange pas, Inoue-Sama ~

« Mais non, cela ne me dérange pas du tout. J’aurais aimé visiter votre académie également, nous pourrions inclure cela pour la prochaine fois que je reviendrai à Kyoto, Akiha-Chan ! » Je n’y manquerai pas… Une journée entière sans matérialisation pour mes chers élèves, voilà quelque chose qui leur plaira ~ Gardant mon sourire tout en conduisant, il ne fallut guère longtemps pour que nous arrivions aux abords de l’école. « C’est si grand ! Akiha-Chan travaille-t-elle vraiment dans un tel endroit ? Et toi, Ayame-Chan ! La directrice d’un tel endroit ! Quel prestige ! » N’est-ce pas ? ~ « C’est super vrai ! Undai est super cool en plus, faut super que je le fasse super visiter super mamie ! Moi je vais super y aller maintenant, super bisous et super bon vol ! » Et il s’en alla sur cette dernière tirade ~ Quel enfant. Repartons donc, direction l’aéroport de Kyoto ~

Une heure passa, des dernières paroles furent prononcées et je retournais à la maison ~ Quelle femme, sa présence me manquera sans doute ~ Maaah, retrouvons donc la tranquillité de chez nous et… Parlais-je vraiment de tranquillité ? Les invités arriveront d’ici quelques heures, il était normal que la maison soit déjà aussi remplie. Entre les serveurs, les cuisiniers qui prirent possession de ma cuisine et ma femme introuvable, j’étais chamboulée ~ Vérifiant en même temps que tout soit parfait pour la réception, je rejoignis sans plus tarder l’étage à la recherche de mon épouse ~ Où se cachait-elle ainsi ? Trouvée ~

- Akiha-Chan me fuirait-elle ? ~

Passant dans son dos tout en baisant son cou, mes mains posées sur Kaori-Chan, je me délectais sous ce doux toucher avant de la regarder de haut en bas ~ Aurait-elle besoin d’aide pour se dévêtir ? Maaah ~ Je m’y plaisais déjà ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMar 1 Avr - 22:31

Il existait plusieurs choses que je chérissais par dessus tout ~ Des êtres à qui je tenais, dont je donnerais ma vie pour la leur, des situations auxquelles j'appréciais goûter, des objets que je concevrais précieusement telles des prunelles d'yeux. Ma voiture, ma magnifique Jaguar, en faisait partie. Si voir ma chère femme s'asseoir au volant de cette dite voiture de luxe ne m'effrayait guère, réaliser sa manière de conduire me fit blanchir instantanément. « Elle va la crasher ~ » Bon sang, je n'étais guère croyante, je ne priais pas des dieux quelconques, mais sur le moment, je levais les yeux au ciel sous une prière muette, espérant que le bolide -le mien oui- ne se retrouve pas dans un fossé, cabossé de tous les cotés, si pas détruit complètement. Définitivement, j'étais stressée quand le moteur démarra et qu'Ayame quitta l'allée, ses passagers à bord. Souriant jaune sous un dernier au revoir démontré par ma main qui se leva dans un geste souple, j'attendis que l'engin -silencieux- disparaisse de ma vue avant de détourner le regard vers la maison en verre.

- Alala... Ayame ne me stresserait pas ainsi en vue de mon état, n'est-ce pas ? ~ Tout ira bien ~

« Essayes-tu de t'en persuader, Akiha ? ~ » Silence, je dis juste ce qu'il en était... Alala ~ Rentrant dans la demeure sous ce dernier constat d'espérance, une main amiante posée sur le ventre, je retournais dans la cuisine où mon plat m'attendait toujours. Sceptique, je regardais les deux jumelles -servantes- qui s'affairaient sans relâche dans la pièce, pressée par un événement qui m'échappait sur le moment. « Dame Akiha, la réception aura lieu dans trois heures, nous avons de nombreux préparatifs à finaliser. Mais si vous désirez quoi que ce soit, demandez ~ » Répondant par un sourire aimable et une parole signalant bien que je ne les dérangerais guère, sachant m'occuper de moi-même si besoin était ~ Finissant le repas sur une note joyeuse, je quittais la cuisine en même temps qu'une des servantes, courait presque vers la porte d'entrée après que le bruit de la sonnette n'eut retenti à l'intérieur. Qui pourrait-cela être ? ~ Les invités n'arriveraient pas avant des heures, à la base. Certes, les convives non, mais le personnel pour les accueillir oui ~ C'est ainsi, étonnée de tant d'engagement de la part d'Ayame pour une fête, je pus découvrir des dizaines de serveurs, cuisiniers et décorateurs. Définitivement, ma femme n'a guère lésiné sur le portefeuille. Je me demandais sincèrement qui était -concrètement- invité chez nous, me rendant compte que ce ne serait guère n'importe qui. Devrais-je aider ces gens en leur donnant des directives ? ~ à croire que non, en vue des servantes qui organisaient tout d'une main de fer... Alala, on dirait que j'étais la seule non-initiée de la soirée ~ « Il y aura des grandes têtes, sans doute... » Oui, cela coulait de source, si je puisse le dire ainsi. Me résignant à laisser les rênes aux jumelles, je décidais à monter afin de me préparer, et par ce fait, regarder pour la centième fois si ma robe m'irait vraiment... Cette fameuse haute-couture que j'ai choisi -récemment- spécialement pour la réception de ce soir, une pièce noire, se composant d'un décolleté à en perdre la vue, un dessous légèrement voilé pour le confort de Kaori, autant que l'aspect visuel de mon ventre arrondi, aboutissant sur un dos dénudé avec une fin tissu sur les épaules aux motifs délicats ~ Une belle robe en soi ~

M'arrêtant au premier étage sans pour autant entrer dans la chambre, je lançais un regard interrogateur aux deux filles qui descendaient les marches pour se rendre au rez-de-chaussée. « Merci pour cette journée, Hikari ~ On se revoit ce soir ~ » Comme je l'eus dit plus tôt, si les Mashiro étaient invités -ce qui en ressortait de la bouche de la jeune Mei- c’est que les autres invités ne porteraient guère des noms moins prestigieux. Voilà de quoi me stresser plus que je ne l'étais déjà. Hochant de la tête en signe de salut à l'encontre de la Terminale, je fis un clin d’œil entendu à Hikari, enfant qui rougit furieusement avant de courir vers l'étage inférieur. Riant à cela, je ne pus m'empêcher de la trouver mignonne ~ Ma fille, adorable ~ C'est sous un dernier sourire plein de sens que je m'enfermais dans la chambre, laissant le boucan des préparatifs derrière ma personne, pour mieux me concentrer sur les tâches à venir. Se préparer ~

- La soirée s'annonce longue, Kaori-Chan ~ Mais ne t'inquiètes pas, maman va prendre soin de toi également ~

Caressant mon ventre d'un geste maternel, mon regard clair se porta directement sur le dressing, où ma robe attendait sagement de se faire enfiler, à coté de celle de mon épouse ~ Deux femmes sexy dans une maison remplie de richissimes personnes, rien que pour cela, je me plairai à assister au dit jubilé ~ Même si je ne connaissais guère le véritable but de ce dernier. « Un gala de charité peut-être ? Heh, donnez-nous des fonds pour qu'on puisse tuer plus de gens ~ » Exaspérée, je rétorquais à mon ombre maléfique qu'elle racontait n'importe quoi, avant d'ouvrir ledit dressing et d'en sortir le tissu à moitié transparent que je mettrai cette nuit ~ Mais avant toute chose... Les sous-vêtements ~ Un string noir en dentelles ? Ou transparent plutôt ? ~ Optant pour une matière légère de la même couleur que ma robe, je déposais le tout sur le lit avant de me placer devant le miroir et... essayer d'enlever les vêtements qui m'encombraient pour le moment. Action difficile à effectuer quant on avait un ventre ayant la taille d'un grand ballon de football.

- Akiha-Chan me fuirait-elle ? ~

Affichant un doux sourire en ressentant la présence de ma femme dans mon dos, je me plus dans ses touchers froids mais si agréables ~ Comment pourrais-je seulement penser à fuir ses caresses ? ~ Ce serait un sacrilège que mon corps -au même titre que mon esprit- n'accepterait jamais, trop consciencieux de mon bien-être... sexuel ~ Souriant d'autant plus à cette pensée, je fis un pas en arrière afin de me coller davantage contre Ayame, sa poitrine se dessinant avec douceur dans mon dos ~ J'en mouillais, littéralement ~ Heureusement que je n'ai pas encore changé de sous-vêtement ~ Laissant la directrice de Undai me dévêtir sans que je ne lui demande quoi que ce soit, je finis par me tourner afin de lui faire face. Plongeant mon regard clair dans ses yeux perçants, je frémis d'envie ~

- Vous fuir ? ~ Pourquoi ferais-je cela ? ~ Je préfère de loin chercher votre présence ~

Capturant ses lèvres dans un doux baiser premièrement, je l'approfondis sous une envie sauvage qui s'agrippait à mon être telle un besoin vital de survie ~ Passant une main dans le dos de celle qui était mienne en ce jour et pour toujours, je la saisis par la taille, l'emprisonnant dans l'étau de mes bras ~ Ne perdant guère l'air espiègle qui se peignit sur mes traits, je me glissais derrière elle avant de la pousser délicatement vers la salle de bains, pièce que je fermais derrière nous pour mieux me plaire dans la pureté de l'endroit ~ M'approchant tel un fauve de ladite maîtresse des lieux, je commençais à la dévêtir, tissu par tissu, caresse par caresse, jusqu'à ce que mes doigts se retrouvent dans son antre et que mon regard clair se perde sous ses courbes laiteuses, sur son corps nu ~ Tellement belle, tellement magnifique que j'en devenais folle de désir ~ Passion que je ne pus explorer totalement, quand quelqu'un vint toquer timidement à la porte de notre chambre -clairement entendu de là où nous étions- afin de nous prévenir maladroitement que « Akiha-Okasama... Ayame-Okasama... les invités arrivent... » Déjà ? Soulevant un sourcil étonnée, je ne m'arrêtais guère pour autant dans mes vas et viens langoureux, et ce jusqu'à ce que la nécessité de se presser n'advienne quand les bruits au rez-de-chaussée devinrent persistants.

- Alala... ~ Il serait indécent de faire attendre les invités qui doivent s'impatienter de savourer votre présence si demandée, mon amour ~

Un dernier baiser, et je l'invitais à me suivre dans la chambre, où nos robes de soirée n'attendaient qu'une chose, qu'était d'être enfilées sur des courbes alléchantes ~ Promis, je me retiendrai de lui enlever la sienne avant la fin de la réception ~ Du moins, j'essayerai ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMer 2 Avr - 13:35

Il était agréable de la retrouver ainsi, si scintillante si parfaite pour la personne que j’étais ~ Il était logique que celle que je devais aimer était la plus belle femme au monde n’est-ce pas ? Un Dieu ne se mélangeait pas avec les souillures de cette terre ~ Qu’en était-il de Yume-Chan dans ce cas ? Elle était ma fille, mon chef-d’œuvre, l’œuvre parfaite de ma vie. Un être qui primait sur tous les autres… Du moins jusqu’à l’arrivée d’Akiha-Chan. Parfois encore je me posais la question, si je devais choisir entre ces deux personnes, qui prendrais-je ? Je ne savais y répondre, elles étaient toutes deux, importantes à mes yeux. Jamais je ne pourrai trouver une fille comme Yume-Chan et Akiha-Chan… était mon grand amour. Ne m’a-t-il pas fallu cent ans pour le trouver d’ailleurs ? J’avais certes l’éternité devant moi, mais celui-ci, je voulais le passer aux côtés de mon épouse. Cette mortelle qui s’attachait à son humanité… Tiendrais-je encore longtemps ? La laisserais-je encore rester aussi fétiche ? Je n’avais le droit de décider de sa vie, si elle désirait vivre comme toutes personnes et finir par mourir, je n’aurai plus que mes yeux pour pleurer. Cela… me rendait triste.

- Vous fuir ? ~ Pourquoi ferais-je cela ? ~ Je préfère de loin chercher votre présence ~

Mais ma tristesse s’évapora bien rapidement lorsque mon regard croisa celui de mon aimée ~ Un sourire doux se dessina sur mes lèvres avant que celle-ci ne vienne se faire emprisonner par une bouche avide d’amour. Aimer… Depuis quand ai-je arrêté de douter de son amour ? Peu, mais assez pour que le simple son de sa voix vienne enrober mon être dans un étau chaud et agréable. Je l’aimais, cela était irrévocable ~ Elle, qui portait en son sein ma fille, notre avenir ~ Kaori-Chan… héritera de mon gène, cela était sûr et certain, je le sentais, je le voyais, cette petite femme verdâtre d’immortalité ~ J’en étais folle, même si je ne l’avais encore vue, je savais que ma fille serait la plus magnifique des enfants ~ J’en frémissais au même titre que les caresses qui m’étaient desservies ~ Se retrouver ainsi nue, sur un carrelage froid avec un cors chaud vous surplombant de sa perversité ne pouvait qu’être agréable ~ J’en mouille, littéralement ~ Je pouvais sentir ce nectar divin dévaler de mes cuisses alors que les doigts de ma chère Akiha-Chan titillaient mon bourgeon de plaisir ~ J’en gémissais à m’en casser la voix, suppliant sa personne de me délivrer de cette chaleur monstre et lorsque le moment arriva, mon corps s'arqua, comme surpris d’un geste que lui-même avec imploré ~ Je…

- Mon amour… Hmm ~

Ma voix se tordait au gré de ses assauts, mes mains s’étaient perdues sur ses hanches alors que mes lèvres se pincèrent lorsqu’elle ne m’embrassait pas. Mes yeux clos s’entrouvraient de temps à autre pour me rappeler que je ne rêvais pas, que toutes ces agréables sensations étaient réelles, que je vivais pleinement ce…

- Akiha-Okasama... Ayame-Okasama... les invités arrivent...

Pardon ? Ma stupeur résonna au même titre que mon désagrément de me faire interrompre en plein ébat. Me redressant légèrement, la main de mon épouse toujours en moi, je fronçais les sourcils vers la porte de notre salle de bains… Les invités ? Quelle heure était-il donc ? Il était bien trop tôt, quel imbécile venait à une réception avant l’heure ? Perdais-je ma bonne humeur après cela ? ~ Sans nul doute. Me dégageait de l’emprise de mon épouse sous une dernière tirade de sa part « Alala... ~ Il serait indécent de faire attendre les invités qui doivent s'impatienter de savourer votre présence si demandée, mon amour ~ » et nous voilà debout, moi d’un air boudeur sous une joie incompréhensible de mon épouse. S’amusait-elle autant de se faire ainsi déranger ? Quel passe-temps déplaisant. Baisant les lèvres de ma chère blonde, je passais devant elle afin de sortir ma robe de notre dressing. Ajustant les dernières touches de celle-ci, j’enfilais un unique sous-vêtement avant d’apposer le tissus fin sur mon corps ~ Une robe d’un vert foncé profond, similaire à ma chevelure accentuée par quelques détails qui ne laissaient personne indifférent, présumais-je ~ Ma robe longue se composait d’une particularité se dessinant sous une ouverte longue qui s’alignait de mon cou jusqu’à mon nombril, dévoilant avec aisance ma poitrine tandis qu’une partie de celle-ci se fit tout de même cacher sous le tissu fin ~ Mon dos se voyant également ouvert, se fit couper par deux tissus croisés qui remontaient pour s’enrouler à mon cou afin que la robe tienne parfaitement en place, un style comme un autre sur lequel je ne délaissais guère la beauté de mon corps en décidant d’avoir une fente au niveau de ma jambe remontant jusqu’à ma cuisse ~ Magnifique, je ne pouvais que l’être ~

Me regardant dans le miroir en me recoiffant légèrement, j’adressais un dernier baiser à ma femme avant de rejoindre l’extérieur ~ Les invités donc ~ M’arrêtant sur le pas de ma porte en voyant la fille d’Akiha-Chan, je fronçais imperceptiblement les sourcils en voyant sa tenue… si décontractée, si peu agréable pour une telle réception. Soupirant en posant ma main sur ses épaules, je la fis entrer dans notre chambre pour mieux lui ordonner de rester là le temps que j’aille chercher une robe pour sa personne. Sa réaction ? Seule une admiration sans nom devant nos robes, présumais-je ~ « Akiha-Okasama… Ayame-Okasama… vous êtes… radieuses… » Maaah ~ Je sais ~

Un dernier sourire et me voilà à l’étage supérieur pour mieux trouver de quoi vêtir ma fille dans sa garde-robe. Clair ou foncé ? Optons pour du sombre, cela mettra ses formes inexistantes en valeur ~ Choisissant un ensemble pour sa personne, il ne me fallut guère plus de deux minutes pour le lui apporter et la laisser entre les mains expertes de mon épouse pendant que moi… Moi ~

- Eimin-Sama ! Mais quelle beauté ! ~

Des invités donc ? Seulement un couple. Notre cher maire et son épouse, supposais-je ~ M’avançant vers eux, je les invitais à me suivre dans le salon étant donné que la réception ne se donnera pas avant une heure au moins. Pouvais-je connaître la raison de leur venue précipitée ? Serait-ce à cause de la présence non désirée d’un autre mâle les accompagnant. Prenant place dans mon divan tout en faisant attention à ne pas salir celui-ci, je demandais à mes servantes de nous servir quelque chose avant de prendre la parole ~

- Il est agréable de vous voir présent en ce jour, mais je présume que vous n’êtes pas venu si tôt pour rien, je vous écoute ~

Qu’importe leur place dans la législation de Kyoto, ma redevance est mondiale après tout ~ Être directe avec ce genre de personnes ne peut qu’être bénéfique si l’on ne veut pas se faire marcher dessus. Posant mon regard sur le jeune homme ne devant être plus vieux que les jumeaux d’Akiha, j’attendis que les lèvres du maire se desserrent et qu’il me plaise de son ton de voix gras.

- Eimin-Sama… Je vous présente mon fils, Shira-Kun. Il est rentré au Lycée en Mars mais vous comprenez que je veuille pour lui, un avenir radieux. Votre académie…

Autant couper court à cela directement avant que nous tombions sur un sujet fâcheux. « Je ne fais aucune sélection pour les entrées, ce n’est que la chance qui conduit des enfants de tous pays dans mon institut ~ Je ne peux vous accorder une place aussi aisément, comprenez-vous ? ~ » En vue de son air contrarié, je ne dirai guère oui. Soupirant en même temps que mes servantes nous apportèrent de quoi nous rafraîchir, je me penchais en avant pour me saisir de ma tasse alors que le maire, décidé à faire primer son vouloir attrapa mon poignet pour mieux me sonder de son regard.

- Je suis le maire de cette ville, je peux faire couler votre école !

« Je suis Ayame Eimin, je peux détruire votre vie d’un battement de cils. » Maaah ~ Ne serait-ce pas là mon épouse que je voyais ? Me levant de ma place pour venir à sa rencontre, je la regardais sous toutes les coutures pour mieux complimenter sa beauté aux yeux de tous ~ Hikari-Chan ? Acceptable, je l’avoue ~ « Tu es ravissante mon cœur, me permets-tu de me débarrasser de ces cèleras avant que tu nous rejoignes ? ~ » En disais-je trop ?

- Ne nous traitez pas ainsi ! Shira pourrait épouser votre fille ! Cela alliera nos deux noms et mon fils pourra rentrer dans notre académie Eimin-Sama !

Parlait-il de l’académie qu’il voulait faire couler, il y a de cela quelques secondes ? ~ Akiha-Chan, fais-moi plaisir, réduis en morceau ces espoirs vains ~ Il serait désagréable, d’avoir du sang dans mon salon alors que d’ici peu, une réception aura lieu ~
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Ren Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMer 2 Avr - 16:12

Que faisait-elle ici ? Pourquoi perdait-elle ainsi son temps ? Toujours assise à ce même pupitre, obligée d'écouter les délires d'une femme vieille comme le monde ? Pourquoi n'était-elle pas auprès de sa blonde mère ? Pourquoi ? Elle n'eut même pas le temps d'y réfléchir, un violent coup de bâton lui explosa le dos, lui coupant le souffle. Elle ne dit rien, encaissa le choc comme elle le pouvait et se contenta de fusiller du regard son enseignante rigide et furieuse qui s'évertuait à lui reprocher son inattention et sa stupidité. Cette vieille taupe, elle ne payait rien pour attendre ... C'était déjà la dixième fois qu'elle la battait de cette manière pour de futiles raisons. Qu'avait-elle fait cette fois ? Avait-elle respiré trop fort à son goût ? Avait-elle remué un peu trop sur sa chaise ? Qu'importe, cette salope la frappait simplement quand l'envie lui prenait et elle renchérit à nouveau d'un bon coup sur le crâne devant le regard furieux de son élève. Puis elle se mit à hurler horriblement, crachant gratuitement son venin sur la pauvre fillette qui gémissait encore de douleur. Ne pouvait-elle simplement pas la fermer ? Depuis combien de temps déjà son oncle avait oser la confier aux mains crochues de cette vieille folle ? Un mois ? Deux mois ? Non, bien plus. Du moins c'est ce qu'elle pensait ... Il fallait dire que le temps paraissait étrangement plus long en sa si "désirable" compagnie.

Elle se prit un nouveau coup et s'en fut de trop. La fillette se redressa, arracha la règle en bois des mains de son enseignante courroucée et l'éclata contre sa face ridée avec une violence inouïe. Elle n'avait plus besoin de ses enseignements et de ses coups. Elle en avait eu bien assez, elle était maintenant prête à se passer de cette éducation dénuée de sens et autoritaire. On l'avait transformé en une jeune fille de bonne famille et insufflé en elle le désir de révolte et de sang qui caractérisait les étudiants d'Undai Gakuen. Alors elle abattit de nouveau son arme contre le crâne de sa victime, sans aucune pitié comme on le lui avait appris et ne s'arrêta que lorsque celui ci se brisa sur le sol, traversant le visage de l'éducatrice. Puis, après avoir repris sa respiration, elle quitta la petite pièce, passant à côté de son oncle qui revenait tout juste de ce bar à putains dans lequel il passait sa vie, la laissant se faire battre toute la journée sans aucune pitié pour elle. Il semblait cette fois encore peu préoccupé par le sang qui tâchait sa robe violette et encore moins par les bleus qui parsemaient son frêle corps. Il se contenta de la suivre du regard et de blanchir devant la scène qui s'offrait à lui après qu'il eut ouvrit la porte du petit appartement dans lequel vivait l'autre sorcière. Voilà une bonne chose de faite. Elle avait longuement hésité mais elle avait trouvé la force de mettre fin à ce supplice et elle se sentait désormais libérée. On ne lui avait pas appris à culpabiliser, non. Elle ne ressentait donc aucune once de regret face à son geste. Au contraire, cette malade avait mérité sa mort et si cela posait un problème à son oncle, elle n'hésiterait pas à réitérer la même chose contre sa personne.

Elle rejoignit Undai Gakuen les pieds toujours nus et abîmés, sans jamais se retourner et se dirigea immédiatement vers le hall principal, pour s'adresser à l’accueil. Elle n'avait plus rien à faire, ici. Elle avait donc pris la décision de rejoindre sa blonde mère qui était encore dans leur maison de famille, bien loin de ce monde de fous. Elle fit demander un chauffeur, ignorant les remontrances de son oncle qui avait finit par la rejoindre, l'haleine chargée d'un alcool fort et sucré et rejoignit la voiture sur le pont, claquant la porte devant son visage alors qu'il tentait de la retenir. Une heure de route ? Rien que ça ? Elle avait bien assez le temps de se détendre et elle finit par s'assoupir sous le ronronnement du moteur. On la réveilla, une fois arrivée à destination et elle s'extirpa du véhicule, le dos cassé par la route et les coups de bâtons qu'elle avait reçu plusieurs fois dans la matinée. Puis elle hésita, une fois sous le perron. Allait-elle se faire sermonner ? Pouvait-elle ainsi débarquer ici sans prévenir ? Qui allait l’accueillir et de quelle façon ? Elle pria pour ne pas tomber sur sa sombre mère, doutant qu'elle apprécie sa brusque visite et appuya sur la sonnette, préférant prévenir avant de s'engager dans le hall d'un pas de velours.

-Il y a quelqu'un ?

Elle entendait des voix mais ne vit personne descendre pour l’accueillir. Alors elle suivit le son d'une voix grave et inconnue et s'arrêta devant celle qu'elle n'espérait pas voir, occupée à discuter avec un couple dont la tête ne lui revenait décidément pas. Elle se tendit et un unique mot s'échappa de ses lèvres avant qu'elle ne se taise, intimidée :

-Mère ...
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMer 2 Avr - 18:35

Sublime ~ Ayame l'était dans sa robe d'un vert sombre, s'alliant à merveille à son regard pourfendeur ~ Devrais-je avouer que si notre fille ne nous guettait guère derrière la porte et que nos invités étaient déjà présents, je la dévêtirais là et maintenant, sans moindre gêne, afin de la punir pour sa beauté ravageuse qui me faisait fondre -littéralement- d'un simple regard posé sur sa personne ? ~ Je l'ai dit ~ Perdue dans la contemplation de son corps parfait dont je jouissais à volonté, je finis par me ressaisir et d'enfiler également ma robe de soirée. Du moins, essayer d'exécuter cette tâche soi-disant simple, qui devenait compliquée tandis que mon attention était davantage portée aux gestes souples de mon épouse ~ Il va de soi que Kaori ne me facilitait guère les mouvements. Délaissant tout de même les perversités, je me résolus à enfiler le tissu noir qui était censé me mettre en valeur en cette soirée, tandis que ma femme finit les derniers ajustements sur son corps de rêve. « Même habillée en souillon, tu la trouverais belle, Akiha. » Vêtue d'une salopette à moitié pendante sur ses courbes, couvertes légèrement de souille avec une clé en main... Si virile ~ Alala ~ Souriant à moi-même sous cette pensée saugrenue, un dernier baiser accordé par mon épouse et voilà qu'Hikari fut autorisée à pénétrer dans ce lieu de vie, enfermant les pires vices de ce monde ~

-  Akiha-Okasama… Ayame-Okasama… vous êtes… radieuses…

Merci, mon chaton ~ Sourire doux aux lèvres à l'encontre de mon enfant, je lui fis signe de s'approcher au même moment où Ayame se volatilisa de la chambre. Regardant ma dite fille de haut en bas, je constatais qu'elle n'était toujours pas prête pour la réception qui allait suivre. Gratifiant Hikari d'un baiser chaste sur le front, je lui proposais de prendre place en attendant que je finisse de me préparer, pour ensuite, aller lui trouver quelque chose de plus convenable à mettre ~ Un dernier coup de peigne dans les cheveux, les ramenant en un chignon volatile, et Ayame refit irruption dans la pièce de son déhanché à en faire pâlir une nation entière ~ Avec des vêtements qu'elle me confia avant de s'en aller, accueillir ses convives.

- Une robe donc ~ Il est vrai que ce serait plus adéquat pour la soirée ~ Et pour les beaux yeux de Mei-Chan également ~

Riant légèrement sous le rougissement furieux qui se propagea sur le visage d'Hikari, je lui demandais de mettre la robe noire gentiment choisie par sa mère avant d'arranger sa coiffure disparate. Chose faite, je la fis tourner sur elle-même, admirant sa féminité mise en avant grâce à une seule pièce de tissu joliment agencé ~ Définitivement, il serait plaisant de la voir ainsi vêtue chaque jour, mais je savais depuis longtemps qu'il me serait impossible de troquer ses sweats contre des jupes de toutes les couleurs... Malheureusement. Quoi qu'il en soit, j'étais ravie de la voir habillée de la sorte, et c'est sur un dernier compliment de ma part à son égard « Ne sois pas aussi gênée Hikari, tu es magnifique ~ », que nous sortîmes de la chambre ~ La beauté d'une femme n'avait d'égal, disait-on ~

Ce furent des voix élevées, perceptiblement énervées venant du salon, qui me firent froncer les sourcils légèrement tandis que je descendais les escaliers, Hikari dans mon dos. Ne perdant guère mon sourire radieux quand je pénétrais dans le lieu où trois nouvelles personnes inconnues siégèrent en face de ma sublime épouse, je lui lançais tout de même un regard interrogateur, tandis qu'elle vint me submerger de son regard prédateur ~

- Tu es ravissante mon cœur, me permets-tu de me débarrasser de ces cèleras avant que tu nous rejoignes ? ~

« Mais ce qu'elle est en colère ~ Heh, amusant ~ » Je ne pense pas non ~ Pinçant les lèvres sous ses paroles dépourvues de politesse -cela dit Ayame restait tout de même ravageuse de magnificence-, je pris sa main dans la mienne pour lui signaler de manière inaudible de ne guère s'énerver ainsi, jetant un regard aimable aux trois invités. Préférant me concentrer sur autre chose que cette fente aérienne donnant la vue sur la peau exquise de mon épouse, peau que je voulus parcourir de mes doigts fins ~ Alala... Qui étaient-ils donc ? ~ Sans doute des gens assez important pour que le terme « cèleras » ne leur convienne pas ~ « Ne nous traitez pas ainsi ! Shira pourrait épouser votre fille ! Cela alliera nos deux noms et mon fils pourra rentrer dans notre académie Eimin-Sama ! » Cette fois-ci complètement étonnée de la tournure de la conversation, j'eus un moment d'absence avant de retomber sur terre, sous les vociférations emballées de l'homme dorénavant debout devant ma famille. Lançant un regard sous-entendu à Hikari, je jugeais sa personne ainsi que le jeune homme -fils du dit monsieur criard-, au point que ma fille dut se rendre compte que je réfléchissais à la proposition, en vue de son air et de ses mouvements négatifs de la tête. La rassurant d'un doux sourire maternel, c'est d'un pas gracieux -malgré ma grossesse limite imperceptible sous la robe- que je m'approchais de l'homme -ne l'ai-je pas déjà vu quelque part ?- et levais les mains dans un geste souple, lui proposant de se rasseoir, usant d'un ton de voix calme et posé ~

- Malheureusement nous ne pouvons accéder à votre demande, notre fille est promise à une autre personne ~ Cela dit, nous ne sommes guère là pour aborder des sujets fâcheux ~ Il serait plaisant de profiter de cette soirée de manière plus modérée ~

Savoir raisonner les gens était un art dans lequel j'excellais à mes temps perdus ~ Même si les expressions de la famille en face de nous, en disaient long sur leurs ressentis, passant par l'outrance à la gêne, le désarroi et la résiliation. « Et tout cela pour envoyer leur fils à l’abattoir ~ Heh » Définitivement, ils ne réalisaient guère ce qu'ils demandaient ~ Personnellement, si j'avais le choix, je n'enverrais aucunement un de mes chatons dans cette institution barbare. Et eux, qui avaient le choix de vie ou de mort sur leur enfant, plongeaient la tête la première dans le chaos. Heureusement que ma tendre femme ne cédait guère à ce jeu malsain de domination. Quoi que... en regardant de plus près, elle s'amusait grandement à montrer son statut vis-à-vis des personnes invitées dans notre maison. Alala... « Qui êtes-vous pour parler ainsi à la place d'Eimin-Sama ? » Je ne fais que parler pour ma fille voyons ~ Tournant mon regard clair vers la femme qui osa finalement prendre la parole, je lui fis mon plus charmant sourire avant de prendre la parole, toujours aussi calmement ~

- Akiha Ketsuki, l'épouse d'Ayame, ravie de faire votre connaissance ~ Cela... ~

Détournant imprévisiblement le regard de la femme à qui je parlais, je me mortifiais sur place, blanchissant à vue d’œil sous la vision de ma fille cadette -ne devant se trouver en ce lieu- postée au seuil du salon. Digne à moi-même, je ne montrais guère mon état perturbé, me déplaçant de manière à bloquer le champ de vision de nos convives, je fis jouer mes cordes vocales dans un empressement contrôlé. « Veuillez m'excuser ~ » avant de lancer un regard interloqué à Ayame et quitter la pièce sans attendre. Prenant Ren par les épaules, je la traînais hors de la vue du peuple, la tirant jusqu'au dernier étage -dans sa chambre- pour mieux la questionner dans la discrétion.

- Ren, mon chaton ! Que fais-tu là ? Où est Kei ? Et... Ton état !

M'exclamant sous la saleté et le sang maculant ma petite tête blanche, je me décomposais sous l'inquiétude. Ren ne devrait se trouver ici ce soir, Keitaro était censé s'en occuper en prévision de la réception. Mais quelque chose a dû mal tourner. Et tout ce sang ! Ne perdant guère une seconde de plus, je vérifiais si l'enfant était blessé, et c'est avec soulagement que je constatais que le sang sur sa personne n'était guère sien. Restant tout de même contrariée -autant qu'inquiète- je lui demandais d'aller se laver, tandis que je lui préparais d'autres vêtements -une robe pourpre-, plus convenable pour l'occasion. J'ai pris également le temps d'appeler Keitaro pour qu'il m'explique ce qu'il se passait au juste. Sa réponse ? « Elle a fugué... Maaah, je ne l'ai guère éduqué à la violence, Akiha ~ ». Mécontente d'entendre que si ma fille était violente, c'était à cause de l'éducation que nous lui donnions, Ayame et ma personne, je raccrochais au nez du frère de mon épouse sous une dernière menace de mon cru. Soupirant pour déstresser ne serait-ce qu'un minimum sous les coups de Kaori -décidément peu contente de ma nervosité-, je finis par me calmer, en attendant que Ren sorte de la salle de bains. Et quand ce fut le cas, je l'habillais rapidement pour mieux la réconforter dans une étreinte maternelle.

- Il t'est interdit de te promener seule dans la ville, Ren... Alala... Pour cette fois, ce n'est pas grave, c'est Keitaro qui a été méchant avec toi, n'est-ce pas ? Pauvre chaton... Bien ~ Une réception aura lieu ce soir, et il y aura des gens importants, ce qui veut dire, que tu devras être exemplaire. Allons voir ce que ta mère fait ~

Déposant un doux baiser sur la tignasse dorénavant propre de mon enfant, je pris sa main dans un étau chaleureux et la tirais à ma suite vers le rez-de-chaussée. Et au même moment que j'arrivais dans l'énorme hall d'entrée, les portes s'ouvrirent sur des limousines défilant devant la maison, et des personnes chiquement habillées pénétrant dans la demeure en petits groupes de deux à trois personnes. Rejoignant Ayame, je déposais mes lèvre sur sa joue en lui soufflant furtivement quelques paroles dans un murmure inaudible « Un problème avec votre frère, nous réglerons cela plus tard, mon amour ~ » Lâchant la main de Ren qui ne devait guère supporter de rester inactive ainsi, j'apportais toute mon attention rayonnante aux invités. Et plus exactement aux personnes que je connaissais – à savoir le groupe de cinq au complet et Mei, suivie par deux autres personnes, devant être ses parents. Alala, la soirée s'annonçait longue ~
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMer 2 Avr - 19:07

Devrais-je m’attendre à passer un soirée effroyable en vue de mes premiers invités ? Je préfère espérer que cela ne soit le cas ~ Et ce fut avec gré que j’acquiesçais aux paroles de mon épouse. « Malheureusement nous ne pouvons accéder à votre demande, notre fille est promise à une autre personne ~ Cela dit, nous ne sommes guère là pour aborder des sujets fâcheux ~ Il serait plaisant de profiter de cette soirée de manière plus modérée ~ » Promise à une autre personne ? Voilà une nouvelle qui m’étonna, je n’étais nullement au courant d’une telle transaction ~ Et puis-je savoir avec qui, Hikari-Chan était ? Aurais-je l’audace de croire que cet enfant s’était entiché de Mei Mashiro-Chan ? Si tel était le cas, il va de soit qu’elle remonterait considérablement dans mon estime ~ Posant mon regard sur Hikari-Chan, je m’approchais de sa personne pour redresser son col avant que la voix grasse d’une autre femme ne résonne dans le salon.

- Qui êtes-vous pour parler ainsi à la place d'Eimin-Sama ?

Quelle femme désagréable, le maire ne pouvait-il se trouver mieux qu’une vieille pimbêche ? Fronçant mes sourcils fins sous ses dires outrageants, j’étais déjà prête à prendre la parole lorsque mon épouse se présenta avec… tant de suavité que cela me faisait vibrer ~ « Akiha Ketsuki, l'épouse d'Ayame, ravie de faire votre connaissance ~ Cela... ~ » Quelle femme, j’en étais folle ~ Arquant un sourire moqueur à l’encontre de ladite femme qui ne savait où se mettre après sa tirade, je me détournais rapidement de mon euphorie lorsque je me fis appeler et que sous mes yeux, une autre personne se dessina. Ren-Chan ? Que faisait-elle ici ? Il n’était guère convenu qu’elle soit présente en ce jour, comment est-elle arrivée seulement ici ? « Veuillez m'excuser ~ » Fais donc, mais j’attends des explications également. Laissant les deux personnes s’en aller, je restais muette un court instant avant que l’homme dans mon dos ne se relance sur le sujet de l’inscription refusée de son enfant dans mon académie.

- Vous êtes une femme puissante Ayame-Sama, je…

« Eimin-Sama, je ne vous autorise nullement à m’appeler par mon prénom. Nous ne sommes nullement proches ~ » Un sourire aimable et je me détachais de la présence de ces personnes en emportant à ma suite la fille de mon épouse. M’en allant en direction de la cuisine où quelques chefs s’affairaient à dresser les hors-d’œuvres pour la soirée, je demandais à Hikari-Chan de prendre place afin que je puisse la questionner ~ Ma curiosité n’avait nullement de contenance, je voulais savoir et quoi de mieux que d'interroger la source même du problème pour trouver les réponses ~ Qui est donc, celle qui fait à ce point rougir Hikari-Chan ? ~

- De qui s’agit-il donc ? Celle à qui tu es promise, Hikari-Chan ~

Je ne pouvais que rire devant ce long rougissement et toute cette mise en stress qui enfermait mon enfant dans le mutisme ~ Mon enfant ? De temps en temps, je m’accordais de les considérer comme mes enfants puisqu’ils étaient ceux de mon épouse ~ Mais laissons ce détail de côté et écoutons plutôt ce que l’enfant a à nous dire ~

- … Je ne… Mei-Sama… S’est confessée devant moi… Je ne savais pas qu’Akiha-Okasama était au courant de cela… Je ne… lui suis pas promise, nous n’avons… guère parlé de cela… Je…

Il était vrai que mon épouse avait un don caché pour avoir des informations que moi-même, il m’arrivait de rater ~ Devrais-je lui demander ses sources la prochaine fois ? Je ferai cela, nous verrons si celle-ci nous répondra par contre ~ Adressant un sourire maternel à l’encontre de l’enfant me faisant face, je ne réagis guère vraiment à ses dires, préférant garder le silence sur mes pensées plutôt que de les exposer devant cette fille déjà fort perturbée par la déclaration de Mei-Chan. Relevant le visage en entendant du bruit survenir de l’entrée, c’est sous un dernier rire amusé que je me dirigeais vers le hall afin d’accueillir mes invités arrivants les uns après les autres ~

Me dirigeant vers mon épouse pour saluer nos hôtes, je m’arrêtais sur Ren-Chan se trouvant à ses côtés ~ Magnifique, Akiha-Chan avait du goût lorsqu’il le fallait ~ Prenant notre cadette dans mes bras, je déposais mes lèvres sur sa joue avant de lui demander plus ample information sur sa présence en ce lieu ~ « Un problème avec votre frère, nous réglerons cela plus tard, mon amour ~ » Quel genre de problèmes ? Izanagi-Kun ne devait-il pas s’occuper de cet enfant ? Je ne lui avais guère laissé l’éducation de Ren-Chan pour que celui-ci ne sache même pas la tenir en laisse. Quel homme, tous les mêmes. Décevants.

- Puis-je savoir ce que Ren-Chan fait ici ? Izanagi-Kun n’est-il censé s’occuper de ta personne en ce jour mon cœur ? ~

« Ayame-Sama ! Toujours aussi... bonne ~ » Maria-Chan, toujours aussi… Huhu ~ Saluant la femme qui s’approchait de nous d’un simple sourire, je la laissais me regarder sur toutes les coutures -si pas me dévorer des yeux- avant que son attention ne se porte sur l’enfant que je portais.

- C’est la dernière ? Ren-Chan c’est ça ? ~ Quel enfant adorable, quel âge as-tu ? ~

Maaah ~
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMer 2 Avr - 21:40

- Ren, mon chaton ! Que fais-tu là ? Où est Kei ? Et... Ton état !

Elle n'avait même pas vu sa blonde mère, trop occupée à scruter la sombre directrice. C'est donc avec soulagement qu'elle se laissait entraîner par elle jusque dans la vaste salle de bain. Aucune colère, juste de la curiosité et toujours la même affection envers elle ... Elle ne pouvait que soupirer d'aise devant une si belle et gente dame et peu lui importais que le sang séché ne souille ses habits. Le sang ... Pouvait-elle conter à sa mère ce qu'elle avait osé accomplir ? Elle pensait qu'elle se mettrait à la détester en sachant ses frêles mains souillées alors elle se tut et alla se laver du sang humain qui s'effritait sous ses mouvements, ne prêtant guère attention aux paroles étouffées de son oncle. Ce salopard pouvait bien dire ce qui lui chantait, il n'était plus question qu'elle retourne auprès de lui. Elle aurait préféré encore mourir. Elle scruta consciencieusement ses mains désormais propres et agita longuement ses doigts, plongée dans ses pensées. Elle avait tué et pourtant cela ne semblait pas la toucher plus plus que ça. Pourquoi ? Elle commençait à se trouver bizarre quand la voix de sa mère s'éleva à nouveau :

- Il t'est interdit de te promener seule dans la ville, Ren... Alala... Pour cette fois, ce n'est pas grave, c'est Keitaro qui a été méchant avec toi, n'est-ce pas ? Pauvre chaton... Bien ~ Une réception aura lieu ce soir, et il y aura des gens importants, ce qui veut dire, que tu devras être exemplaire. Allons voir ce que ta mère fait ~

Elle était sorti machinalement de la salle de bain, à peine essuyée et laissais sa mère l'habiller, toujours silencieuse. Se promener seule dans la ville ? Elle se souvenait pourtant que son oncle la délaissait souvent au détour d'une rue pour aller minauder avec des étudiantes perdues et sur-maquillées. Combien de fois avait-elle du rejoindre Undai Gakuen seule et affamée ? Méchant ? Ce n'était certainement pas le nom. Ce mec était le pire tuteur que la terre avait pu porté. Toujours froid et insultant. On voyait bien qu'il s'occupait de sa personne plus par obligation que par réelle envie. Combien Ayame l'avait-il payé d'ailleurs pour qu'il accepte ainsi un rôle qui ne lui allait décidément pas ? Sûrement beaucoup, à moins que celui ci ne lui soit redevable bien évidemment comme beaucoup de gens l'était, ici. Exemplaire ? Elle allait l'être, juste pour ne pas à avoir à repartir sans sa mère à l'Académie où elle allait retrouver tout ces gens détestables qui ne pensaient qu'à violenter et massacrer. Elle s'était prise suffisamment de coups lorsqu'on l'avait laissé seule pour apprendre à éviter tout ses étudiants et enseignants haineux. Elle esquissa un sourire et secoua la tête pour répondre à sa mère avant que celle ci ne s'éloigne, une fois au rez de chaussée.

- Puis-je savoir ce que Ren-Chan fait ici ? Izanagi-Kun n’est-il censé s’occuper de ta personne en ce jour mon cœur ? ~

Elle observa longuement sa sombre mère, ne sachant si elle devait lui conter ou non ses péripéties mais fut interrompu dans ses réflexions par une curieuse dame qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Que lui voulait-elle, cette chienne en chaleur ? Putain ... Elle n'avait vraiment pas la tête à discuter avec cette femme lubrique qui osait mater sa mère en toute impunité. Aussi, elle l'ignora copieusement, tournant son visage vers celui de la directrice. Elle s'accrocha à son cou, approchant timidement ses lèvres de son oreille sur laquelle elle s'attarda longuement avant de se décider à tout avouer. Akiha aurait sûrement été blessée de savoir toutes ces choses qui lui étaient arrivé mais elle savait Ayame plus détachée moins sensible alors elle la prenait en confidente, espérant qu'elle garde toute l'histoire pour elle.

-Je l'ai tué ...

Elle n'avait pas besoin de savoir qui puisqu'elle n'appartenait pas à son royaume et la façon dont elle s'y était prise n'était que trop peu intéressante pour faire l'objet de plus de détails. Non, tout ce qu'elle devait savoir, c'était qu'elle avait tué pour la toute première fois et qu'elle ne regrettait rien. Elle éloigna sa face blafarde de la sienne et tira sur le col de sa robe, dévoilant des meurtrissures que le sang avait dissimulé à sa blonde mère. On l'avait si bien cogné, pendant si longtemps ... Mais elle savait Ayame sans grande pitié et ce n'est pas ce qu'elle cherchait alors qu'elle dévoilait ses blessures. Non, elle lui faisait juste comprendre qu'il était hors de question que cela se reproduise, qu'importe qu'elle ai a tué tout les gens qui oseraient levé la main sur elle. Elle lâcha le tissu et ajouta avec une colère à peine dissimulée :

-Je ne veux plus jamais voir oncle Keitaro, jamais.

Elle daigna enfin donner de l'attention à leur interlocutrice, répondant le plus poliment possible, un sourire faux cloué aux lèvres. Akiha lui avait demandé d'être irréprochable, non ?
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMer 2 Avr - 22:33

Maaah ~ Quelle fille, il était rare de voir Maria-Chan se faire ignorer de la sorte ~ D’autant plus par une enfant des moins quelconques. Ren-Chan aurait-elle oublié qu’il était malpoli d’ainsi ignorer autrui ? Quel enseignement avait bien pu lui apporter Iza-Kun pour qu’elle se comporte ainsi ? Je la connaissais bien mieux élevée que cela. Fronçant les sourcils lorsqu’elle tira sur mon col afin de me rapprocher d’elle, je penchais légèrement mon visage en avant pour savoir ce que ma fille avait d’aussi important à me dire, pour ainsi agir. Elle qui était peu tactile avec ma personne, la savoir si proche me rendait toute chose ~ Oui, oui, elle n’a que douze ans ~

« Je l'ai tué ... » Plaît-il ? Qui donc ? Izanagi Eimin ? Elle l’avait tué ? Non… Cela était impossible n’est-ce pas ? Perdant ma bonne humeur à l’entente de cela, je dévisageais un court instant l’enfant sous mon incompréhension. Non, il était impossible que mon frère soit mort, pas par la main d’une enfant. Si jeune de surcroît ! Je ne comprenais pas, que s’était-il donc passé pour… Pour que de telles marques se retrouvent ainsi sur le corps de mon enfant ?! Je n’acceptais pas cela, j’étais bien la seule à pouvoir ainsi lever la main sur eux. Ren était ma propriété, qui a donc osé agir de la sorte sur son corps ? J’en étais révoltée. Posant mes doigts sur ses stigmates, je caressais ceux-ci d’un simple revers de la main pour me persuader qu'ils étaient vrais… Ma fille s’était faite battre par mon frère. Inacceptable.

-Je ne veux plus jamais voir oncle Keitaro, jamais.

Je ne lui laisserai guère revoir cette ordure, j’en faisais la promesse. Restant sur ma fin après les dires de ma fille, je la laissais répondre à Maria-Chan, étrangement interloquée par mon silence. Tirais-je à ce point une tête jusqu’au sol ? Rétablissons donc cela avant que toutes autres personnes ressentent mon désarroi. Toussotant silencieusement, je remettais mon masque de perfection sur le visage tout en déposant ma fille. M’agenouillant à sa hauteur tout en gardant une posture noble. Ma fille, ma chérie, mon futur chef-d’œuvre, je n’acceptais guère qu’on la blesse. J’avais bien trop de nouveaux desseins pour cet enfant pour la perdre aussi bêtement. Oui, Ren-Chan… deviendra un jour le jouet parfait de ma future fille ~

Caressant le visage de l’enfant, je l’invitais à me suivre dans un endroit plus calme, plus désert, à l’abri des regards. Akiha-Chan s’en sortait très bien sans nous, n’avait-elle pas Hikari-Chan également qui la suivait tel un chiot ? Maaah jusqu’à ce qu’elle croise le regard de Mei-Chan, présumais-je ~ Ouvrant la porte de mon bureau pour que Ren puisse s’y installer, je la suivis sans demi-mesure ~ Prenant place dans mon fauteuil directorial -ne me faisant toujours pas aux élans de couleurs et aux photographies de famille se trouvant dans le bureau- , je portais toute mon attention sur la gamine me faisant face.

- J’attends des explications, que s’est-il donc passé pour que tu te retrouves dans un tel état ? Parle moi Ren-Chan.

Je voulais tout savoir, Ren-Chan sera d’ici peu asservie à ma fille, un garde du corps impeccable, parfaitement dressée à obéir à chaque désir, ne pouvait se comporter de manière si désinvolte. Le simple fait de se faire taper était prohibé, quiconque ose lever la main sur cette fille doit mourir. Voilà la loi que je comptais instaurer, ce n’est que pour la sécurité de ma Kaori-Chan que j’allais dresser cet enfant… Oui, Kaori-Chan devait aussi avoir SA « Yume ».

- Ren-Chan est devenue assez disciplinée pour pouvoir intégrer le cursus d’Undai, tu commenceras les cours d’ici peu… Il me reste encore quelques formalités à remplir avant toute chose. Ren-Chan sait que tout étudiant dispose d’une chambre dans les dortoirs, je te laisse choisir si tu préfères partager celle-ci ou te retrouver seule et ainsi, être au même étage que Yume-Chan. Pour ce qui est de ton entraînement, je me chargerai de celui-ci à partir de maintenant. Tu dois devenir parfaite pour Kaori-Chan ~
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeMer 2 Avr - 22:57

- J’attends des explications, que s’est-il donc passé pour que tu te retrouves dans un tel état ? Parle moi Ren-Chan.

Elle ne s'était nullement attendu à cette réaction pour le moins "disproportionnée". Pourquoi donc la directrice semblait-elle à ce point affligée par ce qu'elle venait d'annoncer ? S'inquiétait-elle pour elle ? Éprouvait-elle donc elle aussi cette affection que lui montrait régulièrement Akiha ? Elle aurait espéré que c'était le cas mais elle sentait au plus profond d'elle qu'il y avait anguille sous roche et qu'Ayame ne la verrait jamais comme sa fille, malgré tout ce qu'elle pourrait faire. Ce n'était certes pas bien clair à ses yeux mais elle gardait dans un coin de son esprit l'idée qu'elle devait craindre cette femme et ne pas l'aimer comme elle pouvait aimer sa blonde mère. Elle devait se contenter de la servir, de rembourser sa dette envers elle sans jamais ne rien éprouver d'autre pour elle que de la reconnaissance et de l'admiration car l'aimer ne lui apporterait rien de plus que des peines et des douleurs. Elle le savait et pourtant elle resta stupéfaite lorsque son interlocutrice ré-ouvra la bouche, nullement patiente :

- Ren-Chan est devenue assez disciplinée pour pouvoir intégrer le cursus d’Undai, tu commenceras les cours d’ici peu… Il me reste encore quelques formalités à remplir avant toute chose. Ren-Chan sait que tout étudiant dispose d’une chambre dans les dortoirs, je te laisse choisir si tu préfères partager celle-ci ou te retrouver seule et ainsi, être au même étage que Yume-Chan. Pour ce qui est de ton entraînement, je me chargerai de celui-ci à partir de maintenant. Tu dois devenir parfaite pour Kaori-Chan ~


Commencer les cours ? S'entraîner avec elle ? Devenir parfaite pour Kaori ? Elle déglutit devant cette soudaine vague d'informations et baissa nerveusement le regard. Alors c'était ça son avenir ? Survivre au milieu de tout ces malades et surtout au côté de leur reine pour servir une pauvre gosse qui n'était même pas encore née ? La réponse était évidente. Elle n'avait pas le choix, c'était clair comme de l'eau de roche. N'était-elle pas entièrement redevable - après tout - à cette sombre créature qu'elle appelait "mère" ? Elle ne pouvait pas refuser, jamais alors elle acquiesça silencieusement avant de relever la tête vers son interlocutrice. Au moins, on lui laissait choisir sa chambre et elle allait pouvoir quasi-cohabiter avec YUme, sa chère Yume. Il fallait rester positif ... Positif ? Quelle horreur, elle allait devoir fréquenter des fous furieux avides de sang et de chair. Comment pouvait-elle rester positive ? Qu'importe, elle avait simplement le droit d'accepter et de se taire.

-La femme, c'est elle que j'ai tué. Oncle Keitaro, la connaissait. C'était chez elle que j'étudiais. Une humaine ...

Son discours était assez décousu. Elle était mal à l'aise à l'idée de conter sa mésaventure puisqu'elle avait honte de s'être laissé traîner aussi longtemps dans la boue par une moins que rien. Elle se sentait vulnérable, ainsi debout devant ces grands yeux verts perçants et froids et ne voulait pas qu'on la croit pleurnicharde et couarde. Alors elle tenta rapidement de changer de sujet, cachant son visage sous ses cheveux immaculés. Hélas, seuls quelques mots murmurés s'échappèrent de ses lèvres pâles avant que le silence ne retombe soudainement :

-Une chambre seule ...

Comment allait-elle pouvoir s'entraîner avec cette femme si elle n'était même pas en mesure d'aligner plus de quatre mots en sa présence ? Elle jura contre elle-même et se risqua à relever son regard vers le sien avant de le détourner de nouveau comme s'il eut été brûlé par les vertes pupilles. Qu'attendait-on d'elle, de toute manière ? Elle n'avait pas l'assurance nécessaire ni même la force pour protéger un enfant aussi royalement affilié, n'est-ce pas ? Ayame était plus apte à le faire, non ? Et qu'allait dire sa blonde mère si elle venait à échouer ? Elle n'osait imaginer la peine incommensurable qu'elle risquerait de lui causer. Et en y pensant petit à petit, elle se sentit oppressée par cette idée comme si on eut posé sur ses épaules frêles le poids du monde. C'était même limite rassurant maintenant de savoir qu'elle allait se faire entraîner par la directrice, alors qu'elle savait d'avance qu'elle allait en baver et souffrir comme jamais.

-Je m'en remets à vous ... Je ne décevrais pas mère.

Soudainement, la venue au monde de sa "sœur" devint inquiétante à ses yeux. Elle se surprit même à prier que la petite soit morte-née puis elle tut ses pensées de peur que sa sombre mère ne les devine, sorcière qu'elle était. Elle voulait rejoindre la future mère, se sentant quasi-obligée désormais à assister au moindre de ses gestes, à la moindre contraction comme pour s'assurer que la chose qu'elle portait reste à sa place.

-Puis-je la rejoindre ?
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeJeu 3 Avr - 0:30

On aurait pu dire que j’attendais trop de cet enfant, mais n’avais-je pas parfait Yume-Chan pour qu’elle soit exemplaire à mes vouloirs également ? Exemplaire, ce mot était large en sachant Ô comment Yume-Chan se comportait avec ma personne. A une époque, nous nous aimions, le simple fait de croiser nos regards nous remplissait d’une joie sans nom. Mais hélas, mon amour pour cette enfant se changea rapidement en une possessivité monstre, je la voulais pour moi seule, quiconque posait un regard amical sur MON enfant se voyait destitué de sa vie par mes mains. Oui, j’ai fait maintes erreurs dans l’éducation de mon chef-d’œuvre, mais n’était-ce pas sur le tas que j’eus appris également ? Ne me valait-elle pas sa vie d’amour et de souffrance ? Regardez là à présent, cet être parfait qui se pavane telle une créature céleste entre les murs d’Undai. Yume-Chan… était ma réussite. Je comptais en faire de même pour Ren-Chan, je me décidais de prendre sa vie en main, de faire d’elle l’être parfait pour la future Eimin qui allait naître d’ici quelques mois. Cette enfant se devait d’avoir une personne parfaite, un être cher qu’elle asservirait à son bon vouloir, une poupée articulée qui mourrait pour elle, si celle-ci le désirait. Oui… Ma Kaori devait être à mon image ~ Grandiose.

- La femme, c'est elle que j'ai tué. Oncle Keitaro, la connaissait. C'était chez elle que j'étudiais. Une humaine ...

Chez elle ? Comment ça ? Izanagi était censé être l’unique précepteur de Ren-Chan. C’est pour cette raison que je lui ai confié l’enfant, si c’était pour la remettre dans les mains d’une personne tierce, je m’en serais chargée moi-même. Cette nouvelle me déplaisait au plus haut point, moi qui accordais une certaine confiance à mon frère, me voilà prise au dépourvu. Et cela serait cette même humaine qui eut battu ainsi Ren-Chan ? Quel outrage. Se faire ainsi toucher et battre par si peu… Cela me dégoûtait. Mon humeur joyeuse s’effaça sous cette nouvelle ne faisant que renforcer l’idée de prendre en main la jeune cadette Ketsuki. A présent, elle évoluera dans le cadre Undai’en, elle vivra comme tout élève, elle s’entraînera jour pour jour à l’Arène que ce soit en ma compagnie ou avec Yume-Chan -lorsque je ne saurai appliquer ce rôle. « Je m'en remets à vous ... Je ne décevrais pas mère. » Je ne lui en donnerai guère la possibilité, quitte à ce qu’elle meure sur le champ de bataille si celle-ci était trop faible. Non, ne parlons pas de mort, cela serait dérangeant pour les desseins que j’eus déjà dessinés. Soupirant en me posant un peu plus confortablement sur mon siège, je relevais mon regard vers l’enfant, un coude posé sur l’accoudoir pour mieux encadrer mon visage entre mes doigts fins.

- Puis-je la rejoindre ?

Serait-il grossier de lui répondre négativement avec froideur et fermeté ? Maaah, je serai bien plus indulgente dans mes paroles. Adressant un sourire aimable à l’encontre de l’enfant, je me redressais sur mon pupitre pour mieux envoûter son être dans mes prunelles verdâtres ~ Laissant mon timbre de voix mielleux résonner dans ce bureau immense, je répondis à sa demande avec… Tellement de ce petit quelque chose qui pouvait en faire frémir plus d’un ~

- Nous n’avons guère fini cette discussion, tu rejoindras Akiha-Chan bien assez tôt ~

Je n’ai pas dit que j’allais être gentille dans mes dires non plus. Laissant un fin gloussement traverser mes lèvres, je me plaisais à décortiquer les expressions qui se dessinaient sur le visage de la fille me faisant face. Était-elle gênée à ce point, d’être en ma compagnie ? Supportera-t-elle seulement de s’entraîner avec moi en vue de son état ? Intimider les gens était une faculté innée chez moi, je ne pouvais guère m’en départir… Ce n’est guère pour autant que j’en étais désolée ~

- Il est désobligeant de te voir ainsi. Une simple humaine… Dieu, quelle disgrâce. Tu n’auras plus à t’en faire avec cette race inférieure à présent, tes enseignants seront tous des Undai’ens. En ce qui concerne Izanagi-Kun, nous en rediscuterons.

Il était inutile de continuer sur ce sujet pour le moment, bien que je ne voulais laisser l’enfant filer, je me devais d’être présente pour mes invités également. Soupirant pour la énième fois de la soirée, je surplombais l’enfant de mon regard avant de reprendre la parole.

- Ton affinité avec Yume-Chan me permet de te laisser à elle lorsque je n’aurai le temps pour toi, il sera également possible que ce soit elle qui prenne en charge ton entraînement. Je suppose que cela ne te dérange pas, n’est-ce pas ? ~

Elle qui l’aimait tant, je pouvais m’assurer que d’ici peu, un large sourire naîtra sur ses lèvres après cette nouvelle. Attrapant mon portable se trouvant sur mon bureau, je composais le numéro de mon ange afin de changer la mine serrée de Ren-Chan. Entendre la voix de son aimée ne pouvait que lui faire du bien n’est-ce pas ? ~

« Ayame ? Qu’est-ce qu’il y a ? »

« Maaah ~ Ne puis-je pas appeler mon amour sans raison ? ~ Ren-Chan ne t’a guère vue depuis longtemps, je te la passe ~ ». Tendant le téléphone à la gamine, je restais en retrait alors que de ma place, j’entendais aisément les dires de mon chef-d’œuvre ~

« - Ren ? Hallo ? »
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Ren Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeJeu 3 Avr - 17:27

- Ton affinité avec Yume-Chan me permet de te laisser à elle lorsque je n’aurai le temps pour toi, il sera également possible que ce soit elle qui prenne en charge ton entraînement. Je suppose que cela ne te dérange pas, n’est-ce pas ? ~

Si cela la dérangeait ? Non ! Évidemment que non ! Cette idée l'emplissait d'une joie intense, si belle qu'elle ne pu s'empêcher de sourire grandement à l'annonce de cette nouvelle. Elle n'aurait pu rêver mieux ! Yume, précepteur : C'était limite trop beau pour être vrai. En tout cas, voilà qu'elle était débarrassée de ce sombre crétin qui lui servait d'oncle et cela n'avait pas de prix. Encore sous le coup de l'émotion, la fillette ne comprit pas toute suite pourquoi s'agitait devant son nez un portable inconnu, ce n'est que quand elle l'accola à son oreille, curieuse qu'elle comprit ce qu'on lui voulait. La voix de sa "moitié" retentit dans le combiné, se faufilant jusqu'au creux de son oreille comme une douce caresse. Que devait-elle répondre ? Elle avait tant de choses à lui dire ! Que devenait-elle ? Où était-elle ? Quand allaient-elles pouvoir se revoir ? Tant de questions et pourtant seuls quelques petits mots glissèrent hors de ses lèvres, dans un sanglot étouffé :

-Tu me manques, Yume-chan ...


Trop heureuse ... Elle était trop heureuse d'entendre enfin une voix amicale après tout ces jours loin de sa famille à se faire battre pour un oui et un non. Elle voulait retourner auprès de ces personnes pour qui elle avait de la considération et de l'amour. Elle voulait rester aux côtés de sa mère, de ses frères et sœurs. Au lieu de ça, on la laissait à Undai Gakuen, à l'écart de tous, dans cette petite pièce sombre et fermée qu'était sa chambre, les rideaux toujours parfaitement tirés, la dissimulant aux yeux de ces fous. Elle retint plusieurs sanglots, ne sachant quoi dire de plus et resta immobile, le portable toujours en main. Puis son regard croisa celui de sa sombre mère et elle se souvint alors de la raison de cet appel. Elle ne pouvait pas ainsi se mettre à pleurnicher auprès de Yume. Elle n'en avait pas le droit, ni l'envie de l'ennuyer. Alors elle bloqua les larmes naissantes et demanda, intimidée :

-Tu voudras bien m'entraîner ? Pour Kaori.

Elle espérait qu'elle dise oui, toute suite, sans hésiter, qu'elles pourraient passer du temps ensemble et elle ajouta comme pour la convaincre, d'une voix effroyablement neutre :

-Tu sais je suis comme toi maintenant. Moi aussi je peux tuer.

Elle pouvait bien l'avouer si cela lui permettait de retrouver son "autre". De toute façon, elle ne pouvait rien lui cacher.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeJeu 3 Avr - 21:14

La maison se remplissait peu à peu de têtes m'étant inconnues comme de celles que je connaissais ne serait-ce que de vue. Souriant poliment à chaque nouvelle rencontre, je me plaisais ainsi à comparaître aux cotés de la personne la plus importante de l'assemblée. Être l'épouse légitime d'Ayame Eimin, pendant une réception donnée par cette dernière ne pouvait qu'être un prestige de haut niveau, n'est-ce pas ? ~ Tout semblait se porter dans ce sens, que ce soit les paroles aimables des gens comme des regards curieux -parfois jaloux- des autres ~ « Un nid de vipères, comme nous en avons l'habitude ~ » Certes, mais en ce jour, c'est nous qui étions au centre de tout cela ~ Sentant la présence de ma fille aînée dans le dos, je détachais un court instant mon regard de ma femme et de ma cadette afin de porter de l'attention à la jeune fille à la chevelure verdâtre. Voyant son désarroi devant trois personnes qui s'approchaient volontairement de nous, je l'encourageais à s'affirmer dans le cercle qui, bientôt, sera son mode de vie habituel. Après tout, les enfants Eimin étaient promus à un avenir des plus nobles ~

- Ayame-Sama ! Toujours aussi... bonne ~

Évidemment, à condition que les êtres tels que Maria disparaissent de la vue d'Ayame ~ Ne me départant guère de mon sourire amical, je fis un effort considérable pour ne pas tilter sous les paroles du seul membre féminin du groupe des cinq. Du moins, j'aurais sans doute fait plus afin de l'éloigner de mon épouse, si Ren ne se trouvait pas dans ses bras, tel un rempart entre la sexualité incarnée des femmes entichées, et les yeux pervers de celle qui était devenue ma femme il y a de cela quelque temps déjà ~ Délaissant tout de même ce spectacle pouvant me déplaire dans une certaine mesure, je me résignais à suivre Hikari quand elle me tira vers trois personnes se démarquant de la foule par leur blancheur naturelle. Mei Mashiro et ses parents ~

- Tu n'as guère de raison d’angoisser ainsi, Hikari ~ Mei-Chan ne te mordra pas ~

Rassurant mon enfant du mieux que je le pouvais, je passais ma main dans son dos afin de la pousser en avant, devant la famille Mashiro, tout sourire. La première chose qui me sauta aux yeux en les voyant, ce furent leurs cristaux de matérialisation. J'étais au courant du fait qu'un des parents de Mei devait être un ancien étudiant de Undai, mais je ne m'attendais guère que tous deux le soient. Je ne pouvais qu'être ravie de l'apprendre, les conversations de ce genre étaient bien plus aisées quand tout le monde partait sur les mêmes bases, sans secrets et non-dits.

- Quel plaisir de vous rencontrer enfin, Mashiro-Sama ~

Par usage de politesse nippone, je fis un geste de la tête respectueux en signe de salut envers cette ancienne famille prestigieuse -me disant qu'Ayame n'a guère invité n'importe qui ce soir-, irradiant la convivialité, sans être intimidée par ces gens tellement... « Des elfes... Ouais. » Je souris imperceptiblement à la remarque de mon alter-ego, totalement désintéressé par les grandes personnalités défilant parmi nous. « Appelez-moi Akari et mon mari Nin’Roku, Akiha-San ~ Mei nous a beaucoup parlé de vous ~ » Akari-San et Nin’Roku-San donc ~ Invitant ce petit groupe à prendre place dans le jardin, sur des sièges et sofas confortables spécialement installés pour l'occasion, des serveurs venant directement nous apporter des en-cas, c'est avec une certaine appréhension que j'attendais de percer les opinions des parents de Mei quant à la relation que leur fille entretenait avec la mienne. Il serait d'ailleurs désagréable d'utiliser mon pouvoir pour en savoir plus, surtout si j'étais confrontée à des Undai'ens ~

- Nous avons pour l'habitude de rester entre nous pour la pureté de notre lignée ~ Pourtant, la relation entre votre fille et la nôtre, ne nous déplaît guère ~ De plus, s'opposer à l'amour est un crime, autant que nos filles respectives profitent de leur jeunesse ~

« Des snobs. » fut la pensée interdite de mon ombre, lassée de se confronter à des personnes creuses. Pourtant, je ne voyais pas les choses de la même manière, ne serait-ce qu'à cause de cette bienveillance translucide s'échappant des Mashiro. Et il était difficile de tromper mon intuition, que je sois perturbée ou non ~ Définitivement, j'étais fière d'Hikari, qui est tombée sur une personne suffisamment humaine avec des parents tout aussi compréhensifs ~ D'ailleurs, l'idée d'un mariage arrangé me traversa fugacement l'esprit, pensée que je n'exprimerais guère à haute voix en cette belle journée remplie de tâches à réaliser ~ Consentant aux paroles de la mère Mashiro, je dus -malgré moi- quitter ce petit monde fort agréable quand ma fille s'en alla avec Mei -à l'étage supposais-je- et qu'un agent de sécurité vint me demander d'un ton inquiet « L'accès à l'étage fut interdit, selon les directives d'Eimin-Sama. Pourtant l'un des invités y est allé, désirez-vous qu'on le fasse seulement descendre ou qu'on le congédie ? » Alala ~ Pourquoi tant de rigueur ? ~ Hochant négativement de la tête, je proposais au vigile de retourner à son poste tandis que j'allais m'occuper du dit importun. Suggestion qui déplut à l'homme-armoire quand il pointa ma grossesse en prétendant qu'il est dangereux pour une femme enceinte de se mesurer à des inconnus. Je ne serais guère étonnée d'apprendre que mon épouse soit derrière ce genre de réflexion. Si seulement cet homme imposant savait que je pouvais le mettre à terre d'un mouvement de la main, enceinte ou pas ~ Restant ferme sur ma décision, je passais à travers les invités, les saluant poliment avant d'emprunter les escaliers, et guider mes pas vers la source de chaleur provenant de... ma chambre ? Les sourcils froncés, interloquée, je fis irruption dans ce dit lieu et découvrit, planté au milieu de tout un certain homme que je connaissais assez bien pour que mes traits s'illuminent d'eux-mêmes.

-Loren-San ? Mais que fais-tu ici ?

Loren, le membre de cinq avec lequel je m'entendais le mieux, pouvais-je dire ~ Amusée sous l'air stupide du dit homme, je le fusillais tout de même de mon regard clair, cherchant une explication raisonnable à sa présence dans cet endroit. « Haha, Akiha-San ! Je visitais un peu ! Haha... Tu m'as eu sur les faits, je me rends ! » Riant en chœur avec Loren, je finis par lui faire la visite complète de la maison. Du moins, de l'étage supérieur, parce que monsieur s'est déjà permis de visiter tout le premier étage. Profitant de sa compagnie des plus reposantes par rapport à ce qui se passait en bas, nous finîmes tout de même par descendre pour que je puisse rencontrer sa femme -dénommée Nina- qui eut donné naissance à un fils il y a de cela quelques mois à peine. Charmée par son style décontracté malgré les personnes de la haute société se promenant librement dans la maison, je le suivis sans me poser plus de question, accrochant pourtant mon ouïe aux paroles de quelques groupes se demandant où se trouvait Ayame. Par réflexe, je cherchais Maria du regard, avant d'arrêter la paranoïa en l’apercevant en train de parler avec des gens que -je dois l'avouer- je ne connaissais guère. Comme les trois quart des invités, dira-t-on ~

- Kaito, drague pas ma femme ! Quoi que, tant que j'ai Akiha-San, tu peux t'occuper de la mienne, haha !

Parole crue qui se fit rapidement interrompre par une main sauvage venant s'abattre sur le crâne de Loren. Et à qui appartenait-elle ? À sa femme, bien évidemment ~ « C'est donc vous l'épouse d'Ayame-Sama ? Enchantée, Nina Marken. Désolé pour cet imbécile sans manières. » Gratifiant la jeune femme d'un sourire aimable, je lui répondis qu'il n'y avait aucun souci, et que la compagnie de son cher époux était des plus agréables. À quoi elle me répondit que cela l'étonnerait, d'ailleurs ~ C'est ainsi que je passais une certaine partie de l'heure à converser avec des gens en tout genre, avant de tomber sur un petit groupe particulièrement soudé qui m'assaillit de toutes parts, dont faisaient partie le maire et sa femme, ainsi qu'un certain baron et deux autres femmes dont les visages ne me disaient -malheureusement- rien. Mon ignorance me valut tout mon self-control, sur le moment.

- ... Mariée à Eimin-Sama ? Ketsuki-Sama donc ~ Vous venez d'une famille noble ? Je n'ai jamais entendu ce nom... ~

Changeant radicalement d'humeur sous les chuchotements désagréables des autres personnes du groupe, je me contentais de sourire gentiment à la personne qui prit la parole osant pointer du doigt les liens familiaux dont je ne me préoccupais guère auparavant. Jusqu'à maintenant, jusqu'au moment où je me dise qu’effectivement, à coté de toute cette noblesse, mon statut de chercheuse ne devait pas valoir grand-chose aux yeux d'Ayame. Me voilà donc affligée, faux sourire sur les traits, voix posée pour répondre -le plus calmement possible- aux dit invités de prestige de mon épouse.

- Non, je ne fais guère partie d'une famille connue, la modestie n'est pas une chose déplaisante pour tous ~

Ayame n'avait que faire de mon nom de famille, n'est-ce pas ? Définitivement, j'essayais de m'en persuader, de plus en plus difficilement plus les paroles exacerbes m'attaquèrent vivement. « Oui... ~ Il serait honteux pour Eimin-Sama de s'afficher avec un roturier ~ » Je ne saurais dire ce qui m'a retenu de laisser libre court à l'imagination de mon ombre maléfique pour faire taire ces voix devenues omniprésentes dans mon esprit. Peut-être la bienséance ~ Sans nul doute ~ La main resserrée sur mon verre -d'eau pour être précise- je sentais le dit verre en cristal vibrer sous ma colère contenue. Mais ce ne fut guère compter sur ces gens pour se rendre compte de ma patience limitée. Ne dit-on pas qu'une femme enceinte était bien plus émotive ? J'en faisais justement l'expérience, à mon plus grand désarroi. Tandis que les paroles détestables ne s'arrêtèrent guère là devant mon mutisme soutenu. Des paroles ne m'étant pas directement destinées dans la conversation, mais qui me visaient malgré le langage utilisé par ces nobles.

- Ah ! Souvenez-vous de cette femme roturière qui s'est mariée avec mon cousin, rien que pour son argent ? Elle lui a fait un bâtard juste après le mariage pour qu'il ne puisse plus la quitter. Le pauvre, il s'est fait avoir et maintenant il regrette. Après, Eimin-Sama n'est sans doute pas aussi naïve ~

Pardon ? « Massacrons-les. » Oui... Ma main tremblait imperceptiblement, tandis que l'envie de sang me montait au cerveau telle une drogue insurmontable. J'ai failli perdre contrôle sur le moment, ne détachant plus mon regard clair de ces gens qui continuaient de profaner des insultes voilées sur ma personne, ayant seulement la lucidité d'esprit de ne rien matérialiser devant toute cette assemblée. Malgré toute la volonté du monde dont je pouvais faire preuve, une brèche apparut sur le verre se trouvant dans ma main, et avant que le cristal n'éclate sous la tension de tout mon corps, une main se posant sur mon épaule me sortit de cet état second dans lequel je me fondais. Cela suivit d'une voix douce caressant mon oreille, paisiblement.

- Akiha-San, tu devrais t'asseoir, il est préférable pour l'enfant que tu n'en fasses pas trop...

Détournant le regard du visage moqueur du baron, je plongeais mes yeux dans ceux de la femme m'ayant arrêté dans mes envies meurtrières. Suivant Nina à l'étage sans rechigner, je relâchais toute pression et apparences dès que nous avions passées la porte de ma chambre. Émotive que je puisse l'être dans mon état, je me mis -littéralement- à pleurer dans les bras rassurants de la femme de Loren. Je ne pourrais dire ce qui m'a pris, mais après quelques longues négociations, avec ma personne ne voulant déranger Ayame en lui gâchant la soirée pour si peu, et Nina insistant de vouloir l'appeler pour mon bien-être, je finis tout de même par céder sous ses arguments persuasifs. La laissant donc quitter la chambre sous un dernier dire réconfortant de sa part, je me fondis dans la pénombre de la pièce, les larmes aux yeux. « Bande de raclures, je les retrouverai et les éliminerai, une par une ~ Arrête de chialer, Akiha. Je nous vengerai ~ » Je ne désirais guère un bain de sang. Oui, j'étais bien trop gentille pour supporter le poids du nom des Eimin qui pesait sur mes épaules par ce lien de mariage, contre-nature selon les aristocrates du Japon. Cela faisait bien longtemps qu'on ne m'a pas dégradé pour ce que j'étais. Il fallait le dire, le moment fut mal choisi... Ne devais-je pas vivre le bonheur à présent, après tant d'épreuves, en attendant notre fille ? Je m'en lamentais.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeJeu 3 Avr - 22:20

« Tu me manques, Yume-chan ... » Quel gagatisme. Je n’étais guère du genre à être fleur-bleu ou aimer la romance d’un amour pur sans consommation sexuelle, personnellement je primais les rapprochements corporels de deux corps s’aimant plutôt qu’autre chose ~ Oui, j’aimais Akiha-Chan, cela était indéniable, mais croyez-vous vraiment que je serai toujours avec elle si elle n’avait pas sa nymphomanie ? La réponse était aussi limpide que de l’eau de roche.

- Tu voudras bien m'entraîner ? Pour Kaori.

« Pour Kaori ? » La réponse de Yume-Chan était attendue, entendre se dire ainsi que l’on veut se faire battre pour le bien-être d’une personne que l’on ne connaissait pas encore, restait étrange ~ Moi-même je m’en rendais compte alors que j’eus décidé de cela il y a quelque instant d’ici. Mais qu’importe, Yume-Chan ne refuserait nullement d’entraîner la petite Ren-Chan, elle qui était si attachée à son aînée ~ Ren-Chan serait-elle une meilleure femme que Kaïla-Chan ? Maaah, cela reste à voir, nous n’y sommes pas encore et je ne crois pas que Yume-Chan pousserait sa pédophilie jusqu’à s’attaquer à des enfants en si bas âge. Pour qui me prenais-je pour parler ainsi ? Dead Master-Sama, bien sûr ~

- Tu sais je suis comme toi maintenant. Moi aussi je peux tuer.

Maaah, il n’était guère important de donner ce genre d'information ma chérie, ce n’était pas en disant cela que Yume-Chan se verra plus… Que comptais-je dire ? Rien d’important. Du moins, je m’arrêtais dans mes pensées en voyant débarquer Yume-Chan de nul part, jaillissant de je ne sais où, vêtue d’une tenue bien trop décontractée pour que je me dise qu’elle se trouvait à Undai. Me redressant sur ma chaise lorsque mon regard croisa les billes bleutées de ma chère fille, j’arquais un sourire aimable alors qu’elle prit la parole pour mieux m’arrêter en pleine lancée ~ Quelle femme.

- Pourquoi ?

Tellement expressive ~ Et que me valait ce pourquoi ? Que voulait-elle donc savoir ? Pourquoi je me retrouvais dans une robe aussi sexy ? Pourquoi mon bureau était aussi coloré ? Pourquoi je la regardais avec tant d’envie peut être ? Huhu ~ « Quoi donc mon cœur ? ~ » Poussais-je le vice en agissant de la sorte ? Maaah ~ J’étais d’une humeur terrible, je ne pouvais me retenir d’être euphorique et je ne m’excuserai pas pour ma bonne humeur non plus ~ « Elle n’a que douze ans Ayame ! Pourquoi… A-t-elle dû… » Tuer. Je ne connaissais pas les détails de cette histoire, la réponse en elle-même restait floue à dire vrai. M’enfermant dans mon mutisme, seul une succession de regards électrisants s’échangea entre ma personne et celle de mon enfant. Yume-Chan, ne sois pas aussi brusque voyons ~

Laissant Yume-Chan bercer la cadette Ketsuki d’un regard doux, je m’étonnais de voir celle-ci la prendre dans ses bras pour mieux lui susurrer à l’oreille ces quelques mots qui ne purent que se faire entendre par mon ouïe finie. « Je te prends avec moi, ça te va ? » Ne serait-ce pas plutôt à moi qu’elle devait poser la question ? ~ J’étais sa tutrice, j’avais le droit de décision sur les actions de Ren-Chan et… Et je ne dis plus rien lorsqu’une paire de lèvres douces se posa sur ma joue et qu’après ce doux contact un rire moqueur traversa les lèvres de mon ange avant que celle-ci ne se volatilise avec Ren-Chan… Maaah ~ Rougirais-je ? Huhu ~

- Maaah, ne t’ai-je pas dit d’arrêter de me prendre par les sentiments, Yume-Chan ? ~

Des paroles que je m’adressais plus à moi-même qu’autre chose ~ Me retrouvant seule dans mon bureau insonorisé, j’en oubliais la réception qui avait lieu dans la demeure. Me reposant un court instant sur mon siège directorial, je me permis une petite pause en fermant les yeux et me délectant de la sérénité de ce lieu ~ Agréable, si calme, si parfait pour la déesse que j’étais ~ Croisant mes jambes en remontant légèrement mes épaules, j’arquais lestement mon dos afin de détendre mes muscles avant de relâcher la pression de cette journée sous un long soupir se voulant détendu ~

- Dead Master-Sama ?

Levant un sourcil lorsqu’une tête brune passa le seuil de mon bureau, je me redressais sur mon siège tout en laissant entrer la femme de Loren. Cela faisait longtemps que je n’avais eu la chance de la recevoir de la sorte, ainsi dans un bureau ressemblant à celui d’Undai ~ Oui, si tout était vieux style, nous aurions pu refaire l’échange directrice/élève, mais les temps changent et les goûts d’autrui également ~ « Il serait préférable que vous alliez voir Akiha-San… » Et pourquoi donc ? Ma femme était-elle en manque de ma personne ? Toujours lorsque je n’étais pas à ses côtés ~

- Maaah ~ Akiha-Chan peut bien m’attendre encore un peu, j’arriverai dans quelques minutes, Nina-Chan ~

Serait-ce moi ou la dénommée Nina n’avait l’air d’accepter ma réponse. Fronçant les sourcils lorsque ladite personne s’avança vers mon bureau pour taper ses poings sur le verre de celui-ci, seule une expression contrariée se dessina sur mon visage alors que la voix de la femme se tordit sous un empressement à peine dissimulé. Était-ce à ce point important ? Akiha-Chan n’allait-elle pas bien ? Que se passait-il donc ?! Inquiète à mon maximum, je m’étais même relevée de ma place alors que Nina décida enfin de m’accorder les informations nécessaires à ce que je comprenne la situation ;

- Sérieusement, inviter de telles personnes était une belle connerie Dead Master-Sama. Ces putains de bourges ont humiliés votre femme en la traitant de souillure sans moindre retenue, comment croyez-vous qu’Akiha-Chan se sent à présent ?! Vous… Je m’excuse pour mon langage, mais allez la voir, je vous en supplie Dead Master-Sama.

« Qui ? » Un ordre qui tapa dans l’air sans moindre tenue. Les noms arrivèrent les uns après les autres alors que sur la dernière dénomination de Nina, je me téléportais auprès de mon épouse. Femme que je trouvais assise sur notre lit, la mine rougie par les pleurs présumais-je. Ces êtres infirmes allaient payer pour cela, je n’acceptais guère que l’on traite ainsi ma femme… Ma Akiha-Chan. Prenant place à côté de mon amour, j’encadrais son corps dans une étreinte chaleureuse avant de me saisir de sa main et d’y déposer mes lèvres en signe d’amour. La faisant se lever, c’est sans un mot que je rejoignis le rez-de-chaussée sous les acclamations des invités. Dévoilant enfin ma personne, ce n’est guère tout sourire que je répondis à leur présence. Attendant que les applaudissements cessent, je ne tardais guère à exprimer le fond de ma pensée devant les invités, usant d’une voix impériale pour ramasser ces pauvres souillures qui osaient salir mon air.

- Je crus entendre que certains d’entre vous ne considéraient guère la place de mon épouse comme due ~ Je me permettrais de m’adresser à ces personnes en disant ceci ~

« En tant qu’épouse de ma personne, Ayame Eimin, Akiha Ketsuki Eimin se voit recevoir les mêmes privilèges que ceux, accordés à ma personne. Quiconque osera profaner plus amples insultes à l’égard de mon épouse se verra écarté de mon cercle intellectuel ~ Il n’est guère utile que je fasse éloge de ma puissance, n’est-ce pas ? ~ Je vous souhaite à tous une agréable soirée, que cela ne se reproduise plus je vous prie, nous sommes entre gens bien élevés, me tromperais-je ? Avions-nous des porcs en ce lieu ? ~ » Lançant un regard à l’encontre du maire et de son épouse, je me détournais rapidement de ces déchets pour mieux baiser les lèvres de mon épouse ~ Je n’avais nul besoin de me retenir, si mes protagonistes ne voulaient rester, la porte était toujours grande ouverte pour qu’ils emportent avec eux leurs paroles ingrates. Soupirant en tirant avec ma personne mon épouse dans un coin tranquille, j’adressais à celle-ci un doux sourire avant de venir réconforter son minois déconfit. Même triste, elle était magnifique ~

- Qu’importe les dires d’autrui, la valeur de ta personne est inestimable à mes côtés mon amour. N’oublie jamais que je t’aime plus que tout, Akiha-Chan ~

Déposant mes lèvres dans le cou de mon aimée, j’esquissais un doux sourire contre celui-ci alors que la douce fragrance de son parfum enrobait mes sens ~ Dieu, que je voudrais rester ainsi à tout jamais, emprisonnant son corps dans un étau amoureux, respirer cet amour sans détour, rougir à tout jamais devant ce sourire des plus radieux ~

- Dead Master-Sama ? ~

Me retournant pour voir l’importun qui osait me déranger, je m’étonnais en voyant un jeune homme à peine plus âgé que les jumeaux Ketsuki. Arquant un sourcil sous mon étonnement, j’attendis que l’homme se présente pour que je comprenne avec plus de perspicacité sa présence en ces lieux. Je ne me souvenais guère d’avoir invité un enfant à cette réception, qui était-il ? Accompagnait-il ses parents ? ~

- Toutes mes excuses de vous interrompre, je me présente, Shuu Higashiyama. Le fils de maître Higashiyama Mutsuhito. Mon père présente ses sincères excuses de ne pas pouvoir assister à cette réception, afin de nous faire pardonner, nous vous invitons à rejoindre la demeure Higashiyama dans les jours qui suivent, Dead Master-Sama ~ Il va de soit que votre épouse est également la bienvenue… Mais laissons les festivités pour plus tard, je vous prie. Mon père n’étant présent, pourrais-je m’entretenir avec vous concernant…

Undai Gakuen ~ Évidemment. Arquant un sourire aimable à l’encontre du jeune homme, je m’excusais auprès de ma femme. Lui demandant au moins mille fois si cela ne la dérangeait pas que je m’entretienne avec cet enfant, ce n’est qu’après son accord que je m’en allais vers mon bureau une fois de plus. Passant à côté du maire, je ne pus me retenir de laisser transparaître quelques informations importantes, que je savais, mettraient l’homme hors de lui d’ici peu ~

- Il va de soit que suite à la demande de votre père, vous pouvez intégrer Undai Gakuen, Shuu-San ~ Suivez-moi ~

Maaah, quel regard meurtrier sentais-je là, dans mon dos ? ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeVen 4 Avr - 17:17

Émotive, je l'étais à l'exagération. Je m'étonnais moi-même de mon incapacité à faire face à la situation précédente, allant jusqu'à me réconforter dans les bras d'une parfaite inconnue. Définitivement, les hormones ne jouaient guère en ma faveur en cette belle soirée, n'étant plus si agréable que je l'aurais cru. Soupirant pour évacuer le stress quand Nina-San quitta la pièce, je posais machinalement la main sur mon ventre, séchant tant bien que mal les larmes sillonnant mes joues du revers de l'autre main. « Heureusement que ton maquillage est waterproof ~ Retournons-y, Akiha. » Mon alter-ego impartiale, ne craignait guère la confrontation entre la noblesse japonaise et notre personne, impitoyable qu'elle puisse l'être, elle se chargerait de mémoriser les noms et visages de toute personne m'ayant fait souffrir, pour mieux leur griller la cervelle dans les jours à venir. Pourtant, je n'étais guère disposée à agir ainsi, sans moindre considération pour ces êtres qui nous eurent dégradés. Non pas à cause de ma gentillesse d'âme mais... Pour la sécurité et le bien-être de mon futur enfant. Je ne pouvais me permettre de vivre dans le stress dans mon état après tout ~ Et puis, passer au-dessus de cela, était possible également. Certes, si dans les jours, semaines ou mois à venir, je me retrouve à nouveau en compagnie de telles personnes, je... Alala quelle faiblesse ~ J'en rirais si les larmes ne me montaient pas ainsi aux yeux ~ Rire de son propre malheur, j'étais bien la seule à le faire avec tant de désinvolture. Reniflant bruyamment dans la pénombre apaisante de la chambre, je me fondis dans les bruits lointains dus à la présence des invités.

Et ce jusqu'à ce que l'aura de ma femme ne m'enveloppe soudainement, sans que je ne m'y attende vraiment. Me lovant dans ses bras réconfortants, je cachais mon visage au creux de son cou, n'ayant envie qu'elle me voit dans cet état, le jour d'une réception organisée par ses soins. Ayame... Ayame Eimin, Dead Master-Sama, étais-je véritablement digne d'avoir le statut de son épouse ? En ce jour, j'hésitais. Au fond, ceux qui me traînèrent dans la boue, visaient juste. Qui étais-je pour prétendre avoir l'amour de cette femme intemporelle, pour moi toute seule ? J'avais tant l'habitude de me confronter à cela à Undai, avec toutes les professeures qui lui tournaient autour, mais je ne m'attendais guère que cela dépasse de loin de simples femmes entichées de mon épouse. Il va de soi qu'avant, je ne connaissais guère le prestige dont Ayame jouissait, et maintenant que je l'avais sous les yeux, j'hésitais de ma place... Une roturière portant un enfant bâtard dont le sang n'était pur, disaient-ils. J'en pleurerais si l'amour de l'hôte noble de la soirée, n'était tellement omniprésent autour de ma personne.

Mais je n'eus guère le temps de me morfondre dans ses bras, qu'elle m'intima de me relever et la suivre, au rez-de-chaussée, sans dire mot. N'ayant d'autre choix que de maintenir sa main dans la mienne, je masquais toute trace de chagrin sur mes traits, y plaquant un masque de neutralité parfaite. Je n'avais guère envie de me retrouver ainsi exposée aux yeux de toutes ces personnes acclamant Ayame. Il était rare que je me sente mal à l'aise, au point que j'en sois gênée ~ « N'oublies pas, nous pouvons les écraser d'un simple regard, Akiha ~ » C'était bien le cas, malgré cela, je ne me résolvais guère à me plaire à être épiée de la sorte par toute l'assemblée.

- Je crus entendre que certains d’entre vous ne considéraient guère la place de mon épouse comme due ~ Je me permettrais de m’adresser à ces personnes en disant ceci ~ 

Surprise que ma chère femme aborde le sujet aussi librement, je n'affichais rien de cela, rivant mon regard clair sur sa silhouette sublime. Si je n'étais pas si triste, je mouillerais sous la froideur majestueuse qu'elle dégageait. Finalement, j'en mouille ~ Frémissant imperceptiblement sous le silence qui suivit les mots douceâtres d'Ayame, je ne pus qu'être spectatrice de la suite des événements. «  En tant qu’épouse de ma personne, Ayame Eimin, Akiha Ketsuki Eimin se voit recevoir les mêmes privilèges que ceux, accordés à ma personne. Quiconque osera profaner plus amples insultes à l’égard de mon épouse se verra écarté de mon cercle intellectuel ~ Il n’est guère utile que je fasse éloge de ma puissance, n’est-ce pas ? ~ Je vous souhaite à tous une agréable soirée, que cela ne se reproduise plus je vous prie, nous sommes entre gens bien élevés, me tromperais-je ? Aurions-nous des porcs en ce lieu ? ~ » Devrais-je avouer que je restais muette devant les dires d'Ayame ? Alala... Personnellement, il m'était difficile de savoir si j'étais contente qu'elle me défende devant tout ce monde richissime, ou si j'étais contrariée qu'elle doive se déranger pour si peu. Du moins, ces sentiments se virent évincés au même moment que les lèvres de la femme terriblement sexy, se posèrent sur les miens, me faisant oublier tout ce qui nous entourait. Affichant un doux sourire à son encontre, je me laissais entraîner par sa personne, dans un coin moins encombré par les invités voulant à tout prix converser avec ma femme. Créature qui allait s'attirer des ennemis en agissant avec tant de légèreté, quand nous y réfléchissons davantage. Mais en même temps, Dead Master-Sama, ne craignait rien ni personne, n'est-ce pas ? ~ Évidemment, je me suis mariée avec un monstre d'amour et de haine en un seul être ~

- Qu’importe les dires d’autrui, la valeur de ta personne est inestimable à mes côtés mon amour. N’oublie jamais que je t’aime plus que tout, Akiha-Chan ~ 

Rougissant délicatement -rare que cela puisse m'arriver- à sa déclaration des plus amoureuses, je fus séduite par sa proximité envoûtante. Tellement qu'une de mes mains baladeuse vint se poser à la naissance de sa poitrine, et que du bout des doigts, je parcoure sa peau laiteuse, le long de la feinte dévoilant ce qui -au final- était mien ~ Magnifique, elle l'était ~ Au point que je me demande ce qui me retenait à la déshabiller de ce vêtement ne cachant pas grand-chose de ses courbes alléchantes ~ Peut-être le fait de ne vouloir passer pour une catin, en plus d'une roturière ~ Définitivement, je fus affectée par ces mauvaises langues ~ Pour un court terme, cela dit ~ Après tout, rien que par ma présence en ce lieu, je me plaçais bien au-dessus de ces êtres... vaniteux et superficiels ~

- Toutes mes excuses de vous interrompre, je me présente, Shuu Higashiyama. Le fils de maître Higashiyama Mutsuhito. Mon père présente ses sincères excuses de ne pas pouvoir assister à cette réception, afin de nous faire pardonner, nous vous invitons à rejoindre la demeure Higashiyama dans les jours qui suivent, Dead Master-Sama ~ Il va de soit que votre épouse est également la bienvenue… Mais laissons les festivités pour plus tard, je vous prie. Mon père n’étant présent, pourrais-je m’entretenir avec vous concernant… 

Cessant de caresser les courbes de mon épouse, je relevais le regard sur un jeune homme, décidé à faire valoir sa présence auprès de la directrice de Undai. Intrigué de voir un enfant pas plus âgé que nos jumeaux se présenter respectueusement devant nous, je faillis me décrocher la mâchoire quand il dévoila son nom. Higashiyama... N'était-ce pas l'empereur actuel du Japon qui portait ce nom ? Même si je ne connaissais guère le nom du maire de Kyoto, il fallait être inculte pour ne pas réagir à celui de la royauté japonaise. Combien de fois je dus faire des exposés sur cette noble famille dans ma jeunesse ? Tellement que j'eus un moment d'absence, vaguant entre le visage d'Ayame et celui du prochain empereur de ce pays. Alala... Me voilà déconcertée ~ Puis-je avoir un autographe ? Non, une photographie ? D'accord, je calme ma joie -invisible bien évidemment- en me contentant d'une invitation directe dans le palais royal. Encore incrédule qu'un membre de la famille royale frôle le sol de mon salon, je faillis bredouiller des paroles incompréhensibles à l'égard de ma femme qui ne perdit guère son sang-froid, allant jusqu'à me demander la permission de m'abandonner tandis qu'elle allait s'entretenir avec le prince du Japon. Alala, bon sang ! Comme-ci j'avais le droit de la retenir ! Ayame, on ne refuse pas ainsi un entretien avec une telle personne ! Étais-je la seule à saisir ? On dirait que oui, vu que le jeune homme attendait également que je me prononce... Vraiment ~ Finissant par rire du comportement de ma femme qui voulut -à l'excès- s'assurer que tout irait bien pour ma personne avant de partir, je l'embrassais délicatement avant de la pousser vers son bureau. Un dernier clin d’œil au jeune homme -amusé ?- et je me retrouvais à nouveau seule, au milieu de la noblesse.

« Ils ne valent rien, tu vas pas plier devant ces ordures. » Non, cela va de soi, mais ce n'est guère le sifflement brutal dans mon esprit qui m'aidera dans cette tache saugrenue qu'était de paraître posée et aimable ~ Plaquant un sourire indéchiffrable sur mon visage, je me fondis dans la foule, sûre de moi-même. En tant qu'épouse d'Ayame... Non, en tant qu'Akiha Ketsuki, je me devais de me montrer dans toute ma splendeur ~ N'étais-je pas le maître des sentiments qui pouvait mettre mal à l'aise tous ceux qui me déplairaient ? ~ Si ~

- Akiha-Chan ~ Et dire que j'aurais pu finir à ta place. Il n'y a plus aucun doute sur l'amour qu'Ayame te porte à présent, c'est dommage ~

Me retournant vers la provenance de la voix qui m'interpella, je soulevais un sourcil sceptique en voyant Maria Quartz, s'approchant de ma personne, avec son déhanché suivit par de nombreux regards indiscrets. Il fallait l'avouer, dans sa robe rouge, moulante dévoilant ses formes avantageuses, elle était un spécimen agréable à reluquer ~ Et si elle ne tournait pas autour d'Ayame tel un prédateur en chaleur, je me serais plu à la dévorer du regard ~ A la place de cela, je rivais mes yeux clairs dans les siens, miroitants, avant de prendre la parole, posément, mais avec ce petit quelque chose de défensif ~

- Maria-San ~ Ne soyez donc pas si affligée ~ Aux yeux d'Ayame, vous resterez sans nul doute... un collaborateur de choix ~

Fixer les limites aux gens avant qu'ils ne les dépassent, prétendant ne pas s'être fait prévenir ~ Voilà qui fut fait pour le membre féminin du groupe des cinq ~ Souriant ironiquement à sa personne, je m'attendais à ce qu'elle perde ses manières pour rester dans le thème de la soirée -à savoir m'attaquer de tout part. Du moins, je guettais un nombre considérable de réaction venant de cette femme, mais pas celle-ci « Haha ~ Seulement une collaboratrice. » Souriant jaune sous la déprime qui s'empara de la jeune femme, je fis un pas en arrière avant de... rire nerveusement en lui proposant d'aller lui chercher un verre, question de me débarrasser de sa présence... des plus étranges ~ Non que je fuie la dénommée Maria, mais ne pas savoir sur quel pied danser en sa compagnie, était déstabilisant ~ Me dirigeant vers le bar, subtilement exposé aux tous, je demandais un verre de scotch pour l'avocate, la cherchant déjà des yeux parmi la foule. Voyant Loren me demander de loin si Maria... Alala, je ne savais exactement décrypter ses gestes de strangulations et... qu'était-ce donc ? Un éléphant ? ~ Riant sous l'incompréhension du message qu'il essayait bêtement de me faire passer, je me dirigeais vers la femme déprimée... Et là, ce fut le drame.

Je ne l'ai guère vu arriver. Occupée à zieuter autant sur Maria que Loren, la femme qui me percuta passa inaperçue à mes yeux jusqu'à ce qu'elle rentre en collision avec mon corps. Perdant l'équilibre -Undai'en ou pas, enceinte garder une posture droite n'était chose aisée-, le verre glissa de ma main tandis que le sol se rapprochait de fraction de seconde en fraction de seconde. Déstabilisée, mes réflexes ne furent pas assez rapides pour que je me rattrape d'une manière ou d'une autre, d'autant plus quand une parole murmurée me fit perdre pied. « Fais attention, roturière ~ » Grimaçant sous la douleur de la chute, je fronçais des sourcils avant de fusiller le dos de la femme du maire -qui s'éloignait- avec haine. « Pauvre salope, celle-là, je vais la réduire en cendres ! » Pitoyable, s'attaquer à une femme enceinte, de manière aussi fourbe, cela l'était.

- Ça va aller, Akiha-San ?!

Relevant le regard vers Loren qui accourut vers ma personne -devant être le seul à avoir assisté à la scène- en repoussant les gens qui voulaient m'aider également, je lui souris en disant que tout allait bien, après tout, ce n'était guère une petite chute qui allait me faire du mal ~ J'ai eu tort de penser cela. Et je le réalisais quand je voulus me relever, n'y arrivant guère à cause d'une douleur vive se propageant dans tout mon corps. « Ça ira ~ » ai-je dit pour me persuader toute seule, avant qu'une vive contraction ne me fasse lâcher un gémissement de douleur. Faith ma chérie, ce n'était guère le moment choisi pour... naître ~ Écarquillant les yeux, stupéfaite de sentir tout mon corps se relâcher, et une flaque d'eau apparaître sous ma personne, tâchant ma robe au passage, j'eus besoin d'une seconde de flottement avant qu'une contraction -plus violente- ne vienne me remettre les pieds sur terre, et que j'envoie un sourire désolé à Loren, avant de lui dire, trop calmement à mon goût :

- Je pense que finalement... Pourrais-tu appeler Ayame ? ~ Je crois que l'hôpital serait en option ~ Alala... ~

Quelle journée incroyable ~ Je parie que j'étais aussi pâle que le minois de Loren quand il réalisa ce que je venais de lui dire. Et qu'était donc l'urgence ? « A-AYAME ! » Notre fille... Un instant encore, et je me décomposais sur place. Il était hors de question qu'elle naisse ! Kaori, non, non... C'était trop tôt... Je paniquais brusquement sous les contractions incessibles prévoyant la venue prématurée au monde, de mon bébé. Ayame !
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Dead Master

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★ Age : Plus que tout le monde, mais personne ne saura jamais combien précisément. Un petit indice, cela fait plus d'une dizaine d'année que je règne sur Undai Gakuen !
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeVen 4 Avr - 18:43

Shuu Higashiyama ~ je n’avais guère eu le plaisir de rencontrer sa personne, bien que son père était un ami de longue date -ancien Undai’en qu’il puisse être- je retrouvais ses traits sur ceux de son fils. L’aîné si mes souvenirs étaient bons, le futur empereur de ce beau pays du soleil levant ~ Ouvrant la porte au jeune homme, rare sont les fois que je me montre aussi galante avec un homme, je le suivais tout en l’invitant à s’asseoir sur l’un des sièges faisant face à mon bureau. Prenant mes aises en même temps que l’une de mes servantes entra dans mon bureau pour nous proposer un rafraîchissement, je laissais ma voix mielleuse bercer son ouïe en lui quémandant du thé ~

- Bien, mon cher Shuu-Kun ~ Comment se porte ton père ? Cela fait bien longtemps que je n’eus le plaisir de le voir ~

Tellement d’années, au moins une dizaine si mes souvenirs sont exacts ~ Mutsuhito était l’un de ces enfants prodiges que je gardais jalousement dans la liste des meilleurs potentiels Undai’en, que ce soit pour sa place auprès de la société japonaise ou encore ses prouesses avec la matérialisation ~ Son éducation lui avait promue un avantage quant aux pratiques qu’exerçaient tous étudiants dans mon académie, entraîné depuis son plus jeune âge à l’art du combat, ses ressources physiques s’alignèrent à merveille avec son utilisation du pouvoir ~ Je me rappelais encore de son passage en rang, où fièrement il brandit les enseignes de sa famille pour clamer de sa voix virile « Qu’importe ma place de cadet de la famille royale, je prendrai le trône de mon père en sortant d’ici ! » Ce qu’il fit après avoir gagné sans difficulté lors de son dernier combat ~ J’avais été moi-même juge de cela, la douce sensation de sentir encore sa boucle d’oreille rouge changer de couleur sur mes lèvres me rendait toute chose ~ Tant de puissance, tant de choses qui m’aidaient par la suite pour faire monter ma notoriété ~ Il se sentait redevable envers ma personne, je ne pouvais qu’être en accord avec ses ressentis ~

- Cela fait bien longtemps que je n’ai pu avoir une audience avec Maître  Higashiyama ~ Mais je suppose qu’il se porte bien, comme à son habitude. Nous aurons tous deux la chance de le revoir lors de la réception privée tenue à la demeure Higashiyama, Dead Master-Sama ~

Maaah ~ J’y assisterai sans nul doute. Arquant un sourire ravageur sur mes lèvres, je croisais mes jambes pour mieux me redresser sur mon siège et ainsi encadrer mon visage par mes mains délicates. Ne perdant de vue l’homme, je répondis à sa tirade sans moindre estime quant à son statut de prince ~ Lui était l’aîné, sa place était irrévocable, mettrait-il autant de cœur que son père à devenir le meilleur et être diplômé d’Undai ? Maaah, nous verrons cela ~

- Undai est un institut particulier, Mutsuhito-Kun t’en a-t-il déjà informé ? ~ Ce n’est guère un cursus normal que tu suivras entre les murs de mon académie, ta place en tant que prince se verra révoquée pour ton bien-être ~ Tu deviendras un étudiant comme tous les autres, un être qui devra affronter la mort sans que personne ne vienne te sauver ~ Tu devras faire tes preuves pour réussir, mon cher Shuu-Kun ~

Je ne voyais aucune déception sur les traits de l’enfant, seul un regard résolu répondit premièrement à mes dires ~ Cela se suivit rapidement par ses paroles qui restaient calmes et douces ~ Quel enfant bien élevé, qu’aurais-je donné pour que Kiseki lui ressemble ? ~ Ne serait-ce que pour sa posture, ses yeux cramoisis virevoltant sans peur devant l’être puissant que j’étais ~

- Le pouvoir, père m’en parlait lorsque j’étais enfant… Lui-même disait qu’un jour je devrais également faire mes preuves à Undai. Je suis prêt pour cela, Dead Master-Sama… Je porte le nom des Higashiyama sur mes épaules. Quand… Puis-je me permettre de vous demander quand je pourrai intégrer l’académie ?

Bien qu’il était princier, il restait un enfant ~ Et cela se remarqua dans sa précipitation à vouloir rentrer dans la cour des grands ~ Gloussant légèrement, je me levais de ma place pour aller chercher dans l’une de mes armoires un kit complet contenant ce que tout Undai’en recevait un jour où l’autre lorsqu’une lettre lui était adressée ~ Sortant ledit coffret, je le déposais sous les yeux du jeune homme avant de l’ouvrir et d’en sortir une petite boite en velours dans laquelle se trouvait un cristal de matérialisation.

- Dès que tu le désires, Shuu-Kun ~ Ta place à Undai est irrévocable, bienvenu dans mon institut mon cher ~

Demandant au jeune homme de pencher la tête légèrement afin que je puisse poser la boucle à son oreille, c’est sans retenue que je perforais sa peau tendre pour venir y accrocher le bijou ~ Me rassurais-je en voyant que le garçon n’eut réagi lorsque je lui ai percé l’oreille ? C’était un homme après tout ~

- Ceci est un bijou de matérialisation, cela te permettra dans l’académie de combattre, mon chéri ~ Mutsuhito-Kun t’a-t-il parlé de la matérialisation ? ~

M’arrêtant dans mes gestes sous le rire de l’enfant, je levais un sourcil déconcerté alors que celui-ci s’excusa tout en justifiant ses gloussements amusés. « Toutes mes excuses, Dead Master-Sama… Je n’ai pas l’habitude d’entendre quelqu’un parler de maître Higashiyama avec tant de familiarité ~ » Cela va de soit, à ce que j'ai entendu, même sa femme l’appelait « Empereur » Huhu ~ Riant en chœur avec l’enfant, je déposais une main aimante sur sa chevelure d’un noir profond avant de lever son menton et de figer mon regard dans ses billes rouges ~

- Maaah ~ Ton père et moi-même sommes des amis de longue date, lorsque tu montreras ta valeur à ses yeux, peut-être que lui aussi te permettra plus de familiarité, Shuu-Kun ~

« J’espère, Dead Master-Sama… » Quel enfant attendrissant, je voudrais le croquer. Agrandissant mon sourire, je laissais les futilités pour plus tard pour mieux me lancer sur le sujet d’Undai. Reprenant  notre conversation là où nous nous sommes arrêtés, je me permis d’expliquer les fondements de l’académie à l’enfant me faisant face. Lui expliquant autant les règles d’Undai que celles de l’Arène et les dangers que celle-ci représentait ~ Me serais-je égarée un peu longtemps sur Yume-Chan ? Maaah ~ Qu’importe, poursuivons, encore et encore jusqu’à ce que mon compagnon de soirée soit rassasié d’informations ~

- Croyez-vous qu’il serait préférable que je prenne une chambre commune pour mon intégration à…

« A-AYAME ! » Levant la tête sous les cris acclamant mon prénom, je restais muette devant tant de familiarité. Qui osait donc s’adresser ainsi à ma personne devant tant de gens ? Me levant de ma place, je me dirigeais vers la porte de mon bureau avant que celle-ci ne s’ouvre dans un brouhaha monstre. Mais voyons Loren-Kun, où sont passées tes bonnes manières ?! « Akiha ! » Quoi Akiha ? Prise de panique, j’adressais un regard inquiet au jeune garçon qui s’était également levé sous l’agitation que faisaient mes invités. Étonnée d’entendre tant de bruit provenir du salon, c’est d’un pas rapide que je me dirigeais vers celui-ci alors que Loren me dépassa dans mon élancée pour mieux hurler à ma femme de pousser… Pousser ? Pourquoi donc ?

- Mais t’es con ou quoi ?! Elle ne doit pas pousser ! POUSSE PAS AKIHA !

Mais quelqu’un veut-il bien me dire ce qu’… Akiha ! Écarquillant les yeux en voyant mon épouse au sol, je ne retranchais nullement sur les besoins pour foncer vers celle-ci et m’agenouiller à sa hauteur… mouillée. Qu’est-ce donc ? Maaah… Akiha-Chan ne se serait pas faite dessus n’est-ce pas ? Non… Non. Une fraction de seconde plus tard et je compris ce qu’il se passait. Maintenant ? Mais non ! Cela était bien trop tôt ! Emprisonnée dans un désarroi sans nom, j’arrivais tout de même à me relever en portant ma femme pour mieux hurler qu’il fallait que je la conduise à l’hôpital. Dois-je dire que mes plans se sont faits couper court sous les cris de ma femme et de celle de Loren qui jura en disant que je n’étais en état de conduire ? ~ J’étais Dead Master-Sama, je…

- La voiture, vite !

Courant en portant ma femme vers ma voiture, je déposais le paquet mouillé sur le siège arrière avant de prendre place à ses côtés également… Tout va bien se passer, oui, un accouchement, rien que ça ~ Kaori-Chan, je vais voir Kaori-Chan et… non ! Elle… Combien de mois ? Deux ? Non, bien plus ! Calme-toi Ayame ! Inspirant profondément en prenant la main de mon épouse dans la mienne pour baiser celle-ci, j’essayais de la rassurer tant bien que mal, une main posée sur son ventre… Mon amour, tout va bien se passer n’est-ce pas ? ~

- Encore heureux que je suis là, lorsque j’ai dû accoucher, j’ai été obligée de prendre le volant sous l’incapacité de Loren ~ Allez, ca fait combien de mois ? ~ Ne vous inquiétez pas !

… « Cinq, six mois tout au plus ~ » Pourquoi ce silence après que j’eus répondu à Nina-Chan ? « Merde, c’est la merde ça ! » Finalement, j’aurais préféré qu’elle se taise. Blanchissant à vue d’œil, je gardais mon regard concentré sur la route afin de limiter ma panique. Inutilement, je suais presque de peur ~ Arrivant rapidement à l’hôpital, c’est les urgences qui s’ouvrirent devant nous sans plus tarder. Sortant de la voiture -limite lorsqu’elle roulait encore-, j’appelais de l’aide pour que l’on sorte ma femme de la voiture et que… Que quelqu’un s’en occupe bon sang ! « Appelez Yukariko-Chan ! » Oui, elle serait parfaite pour, elle devait être présente ! Suivant le brancard de mon épouse, je dus malheureusement m’arrêter avant la salle d’accouchement sous les mains avenantes d’une infirmière. « Madame ! Vous ne pouvez pas aller plus loin ! La salle d’opération n’est pas ouverte au public ! » Pauvre conne, tu crois que je suis n’importe qui ?!

- Ayame Eimin ! Je détiens cet hôpital, laissez-moi passer !

Était-ce suffisant pour que la femme me lâche ? Non. Hurlant à mon encontre qu’elle devait vérifier avant de me laisser passer, je sortis tant bien que mal ma carte de ma robe -matérialisation discrète- mais celle-ci, têtue qu’elle puisse l'être voulait d’abord la scanner avant toute chose. Ma réaction ? ~ Je n’ai pu me retenir d’éclater le minois de la demoiselle sur le sol avant de lui hurler quelque insulte de mon cru ~ Nina-Chan, ne blanchis pas ainsi voyons ~

- Yume-Chan ! Il faut que tu appelles Yume-Chan !

Lançant mon portable à la femme, je la laissais dans les couloirs d’attentes pour rejoindre la pièce dans laquelle mon épouse se trouvait. Déboulant dans la salle d’opération, je pris place à ses côtés à la volée en encadrant sa main dans la mienne.

- Tout va bien se passer mon cœur, respire doucement, ne t’inquiètes pas ~

Rassurons-nous, nous allons être mamans ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeVen 4 Avr - 20:00

Impossible, c'était juste... Non, je rêvais éveillée, toute cette journée n'était qu'un cauchemar des plus cruels, rien de plus. Dans deux minutes à peines, quand j'ouvrirais les yeux en inspirant profondément, je serais couchée dans notre lit conjugal, au calme, sans toutes ces personnes hurlant dans mes oreilles sous une panique étrange qui ne m’atteignait qu'à moitié. Et croire que j'ai cru à cette possibilité pendant un court instant ~ Le temps d'ouvrir les yeux et me heurter à la réalité, à moitié assise sur le sol froid du salon, à souffrir le martyr. Se faire arracher un bras ou une jambe était une chose, surtout quand on savait rematérialiser ses membres ~ Mais devoir accoucher sans pouvoir agir sur son corps afin de réduire la douleur, de peur que cela interfère le processus de la mise au monde d'un bébé, était une autre affaire ~ Bien plus douloureuse, à ce que je pouvais sentir rien qu'avec les contractions ~ Si l'enfant désirerait sortir de mon corps à terme, je blanchirais pour cette raison là ~ Mais réaliser que ma fille n'avait atteint la date minimale pour naître, me faisait bien plus peur que quelques douleurs abdominales... et vaginales dans les minutes -heures- à venir ~ Et tous ces gens qui me regardent désemparés... Ma robe ! « Je ne pense pas que c'est le plus important, Akiha. Prépare-toi à perdre ce gosse, sois rationnelle. » Mais LA FERME ! Je n'avais guère besoin d'une intruse dans mon cerveau pour meubler l'atmosphère déjà bien intense ainsi ! Grinçant des dents sous l'inactivité du peuple ne voyant l'urgence de mon état. Et Ayame ?! Que faisait-elle au juste pendant que sa femme accouchait prématurément sur le tapis du salon ?!

N'a-t-on guère dit qu'il fallait mettre une femme dans les conditions d'accouchement qui se devaient d'être paisibles ? Pourquoi alors -bon sang- ils me hurlaient tous dessus, ce n'est pas en s'époumonant autour de ma personne que j'allais garder mon calme ! Allons ~ Il était trop tard pour faire marche-arrière, maintenant que les contractions étaient régulières et que je n'avais d'autre choix que de... qui me cire donc de pousser ? C'était trop tôt pour cela, n'est-ce pas ? ~ Je ne savais guère répondre à cette question, bouleversée par la tournure des événements. Et tout ce cirque devant la noblesse nippone. « Mais t’es con ou quoi ?! Elle ne doit pas pousser ! POUSSE PAS AKIHA ! » Définitivement, je me fiche royalement de cette fichue assemblée ! Qu'on m'amène à l'hôpital avant que je ne me mette à hurler au plein milieu de cette maudite maison ! Gardant tant bien que mal un semblant de calme -contrairement à autrui-, je me contentais d'inspirer et expirer impassiblement. Action simple devenue impossible quand je croisais le regard d'Ayame, presque en retrait ne sachant que faire de... cela. Mais agir bon dieu ! Et c'est quoi ce mouvement de recul avant qu'elle ne me prenne enfin dans ses bras, et se mette à hurler dans mes oreilles ? Définitivement, j'aurais préféré qu'on me laisse tranquillement sur ce sol, cela m'éviterait de fusiller mon épouse avec tant de colère ~

Enfin dans la voiture, le bruit et l'agitation se turent, mais rien ne s'arrangea quand je me tordis de douleur avec une Ayame assise à mes cotés sur les sièges arrières, à essayer de me réconforter. Mon amour, arrête de pousser sur mon ventre sinon je te broie la main sans hésitation ~ De toute manière, elle pouvait se la matérialiser si besoin y était ~ Contrairement à ma personne qui attendait avec impatience qu'on me donne les soins nécessaires dans un lieu stérile. D'ailleurs, il était facile de me demander de ne pas pousser, quand tout mon corps désirait le contraire. Me retenant tout de même, suant à grosses gouttes -joie ~- sur le moment, je ne portais guère beaucoup d'intérêt à ma stature, ne souhaitant qu'une chose, qu'on arrête cette maudite auto... Les virages n'apportant aucun confort à ma situation catastrophique.

-... Cinq, six mois tout au plus ~ 

Cinq mois... Presque six, dirais-je pour me réconforter. Blanche comme un linge, j'essayais -stupidement- de me persuader que si j'arrivais à ne pas pousser, l'enfant se rétablirait en mon sein et ne sortirait pas. « Ouais, si ça ne sort pas, c'est encore pire. » Non, tu le penses vraiment ? ~ Regardant le paysage -Ayame-, je n'arrivais à aligner deux mots sans que ces derniers ne veuillent sortir en des cris de possédée, chose qui s'arrangea dans un mutisme macabre quand Nina déclara que nous étions vraiment, mais vraiment mal. Du moins, la survie de Kaori l'était. Il est où cet hôpital enfin ?! Alala... Juste devant nous ~ Par contre, je ne saurais dire ce que je préférais au final, la banquette arrière de la voiture, où les infirmiers qui me traînaient sur un brancard tel un sac de patates ~

- L'enfant n'a pas plus de six mois, j'ai perdu mes eaux il y a un quart d'heure de là, et je veux une péridurale ~

Autant donner toutes les informations à ces gentilles personnes qui désiraient tant m'aider ~ « Il est trop tard, nous vous amenons directement au bloc, restez calme, tout se passera bien, madame. » Bien ~ Je retire ce que je viens de dire, je vais tous les trancher ~ Devrais-je retirer ma bague avant de me mettre à matérialiser tout et n'importe quoi sous la douleur, le stress et ainsi de suite ? ~ Alala... Définitivement, j'aurais préféré retourner à Undai, en plein cœur d'un combat sanglant plutôt que de me vider de je ne sais quoi -de mon enfant- à cet instant précis ~ Quoi qu'il en soit, je ne prévoyais guère tant de complications pour la naissance de Faith... Est-ce le moment où je peux exprimer librement ma souffrance ? ~ Parce que sur le coup, je n'en pouvais plus de serrer les dents sous des suffocations en disant long sur mes ressentis ~

- Akiha-Chan, nous allons faire tout notre possible, essaye de respirer profondément. À mon signal, pousse.

Veut-elle que je pousse ? Non ? Pourquoi me fait-on me contenir ainsi ?! Respirant tant bien que mal -plutôt mal d'ailleurs-, je laissais le monde m'installer sur ladite table d'accouchement, avec une Yukariko parlant dans le vent ~ « Où est ma femme ? » Devenais-je autoritaire soudainement ? ~ Alala, je ne me connaissais guère ce coté là ~ N'entendant pas la réponse qu'on me donna, je maudissais ma dite épouse, incapable d'être là quand il le faut, tandis que les médecins s'affairaient déjà sur le bon déroulement de la naissance de ce petit prématuré. Prématurée... j'espérais juste qu’elle ne soit mort-née... Non ! Il ne faut pas que je pense ainsi, cela n'arrivera guère. Je portais une Eimin en mon sein, et ce n'est pas une petite chute qui me ferait perdre ma fille !

- Tout va bien se passer mon cœur, respire doucement, ne t’inquiètes pas ~ 

Et là voilà arriver de nulle part ~ Attrapant sa main comme-ci je m'accrochais à une bouée de sauvetage, je lui ri ironiquement à la figure. « Je res-PIRE ! TU CROIS QUE C’EST SI SIMPLE ?! » M'aurais-je un peu emportée sur le moment ? ~ Alala, qu'elle se mette à ma place, on en reparlera ~ Détournant le regard des billes verdâtres de ma femme, je le rivais au plafond, ayant limite envie de tourner de l’œil. C'est quand que je peux enfin pousser pour extirper cette chose de mon antre ?! « Akiha, pousse ! » Merci, vraiment ~ Ai-je demandé de pousser il y a de cela une seconde ? Je retire donc cela ~ Je ne m'attendais guère à ce qu'un simple geste de pression me déchire de l'intérieur avec tant de... désagrément. Définitivement, c'était le moment idéal pour hurler. Et c'est ce que je fis, entre deux poussées, agrippant le rebord du lit d'une main de fer, tandis que l'autre poigne maltraitait la délicate main d'Ayame dans un étau destructeur. Définitivement, l'envie d'arracher cet être vivant de ma personne, me passa délibérément par l'esprit. Était-ce la faute de mon alter-ego qui se mélangeait à ma bonne conscience sous la peine endurée ? « Heh, ça irait bien plus vite si je m'en occupais ~ Le résultat sera de toute manière le même ~ » Sans nul doute c'était sa faute. « Ne pousse pas, avant que je ne le dise, Akiha. »

- MAIS PUTAIN, FERME-LA A LA FIN, J'AI PAS BESOIN DE TON AVIS !

Opinion de mon ombre dont je n'avais guère besoin d'entendre, je précise ~ Laissant un râle macabre traverser mes lèvres, je tournais la tête vers Ayame, dévisageant son visage pâle... Du moins, bien plus pâle que d'habitude. Qu'avait-elle encore ?! Si elle voulait tant partir pour ne pas assister à la naissance de sa propre fille qu'elle le fasse seulement ! Non mais, elle ne m'aidait guère à se comporter avec tant de... crainte ?

- C'est quoi cette tête ? JE TE SIGNALE QUE C'EST MOI QUI SOUFFRE LA, AYAME !
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeVen 4 Avr - 20:16

Décidément, cela n’allait pas du tout ~ Il était rare de me voir aussi pâle, moi qui avais déjà un teint cadavérique, devenais-je transparente sous les cris de mon épouse ? Sans doute, j’aurais tellement donné pour me retrouver à Undai à cette heure-ci, entourée de corps que j’aurais fraîchement tranché ou encore, quelque part avec une femme somptueuse ~ Mon épouse aurait été le premier choix, mais la voir suante avec les traits déformés par l’accouchement la rendait tout sauf sexy. Oui, pour la première fois, je voyais Akiha-Chan laide ~ Maaah, arrêtons-nous en là avant qu’elle ne lise dans notre esprit et…

- Je res-PIRE ! TU CROIS QUE C’EST SI SIMPLE ?!

Je ne… savais qu’en penser. C’était bien la première fois qu’elle me hurlait dessus pour une telle futilité. D’ailleurs, il n’était guère dans ses habitudes de me parler de la sorte, moi qui priais tant pour qu’elle me tutoie, je me ravisais sur ce choix en voyant la manière si déplorable qu’elle utilisait pour s’adresser à ma personne. Tirais-je la tête à présent ? Certainement, bien que je devais comprendre que son état n’était pas favorable et donc lui pardonner… Mais je m’excusais -à moi-même- en disant que ce n’était guère une raison pour ainsi s’adresser à Dead Master-Sama ! Dieu, ce n’est qu’un accouchement, ce n’est pas comme-ci on la vidait de son sang non plus ! Et puis même, ne disait-elle pas à longueur de journée « Ne me stressez pas, Ayame ! » Car soi-disant, cela n’était guère bon pour l’enfant ? Et là, ne venait-elle pas en contradiction avec ses propres dires ! Schizophrène j’accepte, bipolaire, un peu moins. « Ne pousse pas, avant que je ne le dise, Akiha. » Écoute donc Yukariko à la place de hurler comme un…

- MAIS PUTAIN, FERME-LA A LA FIN, J'AI PAS BESOIN DE TON AVIS !

Pardon ? Choquée par les dires de mon épouse, je restais en retrait alors que Yukariko-Chan blanchissait autant que ma personne… Maaah, quelle vulgarité, ne devrais-tu pas… te relaxer mon amour ? Riais-je jaune ? Sans nul doute ~ Les traits tirés comme-ci je ne venais de voir un mort, je ne savais que dire ou même que faire devant tant de… prosaïsme ~

- C'est quoi cette tête ? JE TE SIGNALE QUE C'EST MOI QUI SOUFFRE LA, AYAME !

Et encore moins lorsque la colère d’Akiha-Chan se tourna vers ma personne. Lâchant sa main en levant mes mains en signe de défense -chose que je ne faisais jamais- je restais sans voix devant ses dires agressifs. Dieu, mais qu’on la calme ! N’est-il donc possible de lui donner un sédatif ou encore, qu’on lui cloue la bouche ? Arrêtons-nous en là. Soufflons un bon coup et essayons d’être la seule à avoir encore les pieds sur terre. « Oui mon cœur, tu souffres, je t’entends ~ » Aurais-je dû me retenir de dire cela ? Huhu ~ Détournant le regard pour voir comment avançait « la sortie de ma fille », même énervée, j’essayais d’être ne serait-ce qu’un peu aimable avec la possédée qui accouchait.

- Ne t’inquiètes pas mon amour, calme toi, tout va très bien se passer…

Oui, Kaori va naître sans difficulté, d’ici demain nous serons à la maison avec notre bout de chou, nous la bercerons avec amour, oui… Kaori-Chan va très bien. Laissant ma femme pousser -sous des cris de porc qu’on égorgeait-, je ne pouvais que tenir la main de mon épouse -si on appelait encore mon membre broyé de main- pour montrer ma présence ~ J’étais là pour elles, Akiha-Chan et ma future fille.

- Pousse mon cœur, tu peux le faire ~
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeVen 4 Avr - 21:11

Jamais, plus jamais je ne tomberais enceinte, plus jamais je ne veux revivre ce que je vivais en cet instant précis, sous la souffrance d'une action banale, mais qui comptait tant pour la venue au monde de ma fille. Du moins pour le moment, je considérais cet être -petit soit-il- comme une chose infâme me procurant plus de mal que de bien, mais cela, je ne le crierai pas tout haut, j'avais déjà assez à faire en me contentant de raisonner Ayame dans sa manière si disgracieuse de se comporter. Il était vrai que je pouvais garder mon calme en toute situation, mais réaliser que ma propre femme ne réagissait guère à ma douleur, me mettait hors de moi ~ Après, avec un certain recul, il allait de soi que je pourrais dire que j'étais la seule à ne pas savoir comment agir en ce lieu. Alala... Et moi qui ai attendu ce jour avec tant d'impatience, j'aurais tout de même préféré attendre encore ces trois mois avant de me jeter à l'eau ~ Comprends-tu cela, Kaori ? À croire que pas tout à fait, vu qu'elle m'arrachait les entrailles de l'intérieur.

- Oui mon cœur, tu souffres, je t’entends ~

Et pourquoi elle me lâche la main ? C'est bien ce que je croyais, elle n'avait guère envie de me soutenir dans cette tâche ingrate, se contentant de regarder pour mieux prendre le résultat de tant de souffrance pour acquis, sans moindre effort donné à ce fait. Ayame Eimin, je demande le divorce ! Quoi que, des parents séparés, ne sont guère favorables au développement d'un enfant... Dévisageant ma chère et tendre épouse, avec tout le mépris du monde, je voulus lui cracher toute ma colère à la figure avant que les contractions ne m'obligent à pousser encore et encore, au point que j'en oublie la présence de ma dite femme. « Ne t’inquiètes pas mon amour, calme toi, tout va très bien se passer… » Mais oui et demain les girafes pousseront sur les arbres ! Non, définitivement, je ne saurais dire pourquoi cet exemple m'est venu en tête sous les hurlements que je continuais à pousser avec peine. Cette femme, de son âge dépassé, n'a jamais accouché, et donc ne pouvait comprendre ce que je ressentais ! Et pourtant, elle osait encore prétendre que c'était une partie de plaisir. Alala... J'étais complètement énervée, et elle ne m'aidait guère à me relaxer ~ Mais après tout, à quoi pouvais-je m'attendre de la part de Dead Master-Sama ? Quelle ironie, n'est-ce pas ? ~ Ne disait-elle pas m'aimer, il y a de là quelques heures ? J'en rirais si la situation me le permettait.

- Pousse mon cœur, tu peux le faire ~

Je vais la tuer ~ Quoi que, je n'y arriverai pas. Je vais la dépouiller de tout ce qu'elle a dans ce cas ~ Ah non, cela est déjà fait en quelque sorte depuis que nous sommes mariées ~ Soit ~ Devrais-je lui signaler que JE POUSSAIS sans qu'elle ne doive me le demander ?! Définitivement, personne ne pouvait comprendre ma douleur, ni celle que j'aimais, ni la femme médecin qui me servait -en l'occurrence- également de gynécologue. « JE T'EMMERDE AYAME ! JE N'AI PAS BESOIN DE TON CONSCENTEMENT POUR LE FAIRE ! » Hurlant à son encontre, je poussais. Tout simplement, en hurlant à chaque centimètre que l'être en mon sein descendait pour mieux se libérer. Ne pouvait-elle guère passer plus vite ? Moi qui voulais la garder plus longtemps en moi, voilà que je veux m'en débarrasser à présent. Le paradoxe du moment était effroyable, tellement que j'en oubliais presque la douleur. Toutes mes excuses, c'était faux, je la ressentais d'autant plus ~ C'était donc ainsi, mon propre futur enfant se liguait contre mon être à cause de mes mauvaises pensées. Bien... Très bien... Mais bon sang ! Ne pouvaient-ils pas m'ouvrir si cet enfant ne voulait guère passer par le chemin normal ?! Non... Aller... Silence.

- Heh ! Comme c'est amusant ~ Heh. Se faire massacrer de l'intérieur pour... ça ! Heh ~ Enfoirée de pensée de vouloir un môme sortit de soi-même, heh ~

Riant lugubrement, un large sourire sadique se peignit sur mon visage, tandis que mes cris cessèrent l'espace d'une seconde pour quelque chose de plus profond. Mon alter-ego, mon ombre maléfique qui prenait ma place quand j'étais dépassée, se plaisait dans cette douleur, tout en haïssant l'enfant qui me la procurait. Je... VA-T-EN ! Si je n'avais pas un minimum de self-control, je ne serais sans doute plus sur cette table d'opération, mais dans une posture bien plus sanglante, à... Je ne voulais même pas y penser... « Je vois la tête, encore un peu Akiha ! » La tête... Kaori... Mon enfant arrivait. Il fallait que je me concentre ne serait-ce que pour elle, c'était mon rôle de mère que de l'aider à voir le jour. Les traits tirés par la douleur, plus aucun signe d’euphorie ne s'affichait sur mon visage, laissant place à la force de l'espoir. Attirant la main de ma femme à mon visage, j'apposais la froideur de cette dernière contre mon front, et fermais les yeux. Prise par l'émotion de cette nouvelle, je me mis à sangloter entre deux poussées enflammant mon corps de l'intérieur dans d'affreuses souffrances.

- Ayame... Mon amour...

Un gémissement plaintif traversa mes lèvres tandis que sous un dernier effort, je fus libéré dans un « Je l'ai, votre fille est... » La respiration hachée, tout le corps en sueur, je rouvris les yeux, la douleur s'étant amoindrie instantanément, tandis que la suite du processus ne fut qu'une formalité entre les mains des aides-soignants et... Kaori... ? Ne devrait-elle pas... Pourquoi ne l'entendais-je pas... ? Pourtant, j'entendais distinctement les médecins et... ressentais leur panique soudaine... Kaori ?! Le corps sans force, le cœur battant à en rompre, j'essayais de me redresser pour voir par-dessus tous ces gens pourquoi mon enfant ne manifestait aucun cri.

- Ayame ! Je ne l'entends pas ! Kaori !

Mon enfant ! Non... C'était impossible qu'elle... Non, pas ma fille, pas notre fille ! Jamais je ne me pardonnerai s'il lui arrivait quelque chose... « Je t'ai prévenu, Akiha. » Me redressant paniquée, les larmes aux yeux, je n'avais que faire de la douleur, seule Faith comptait... Embrouillée par l'incompréhension, je cherchais à... Je n'arrivais même pas à penser rationnellement !

-Non... Non, NON !  
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MessageSujet: Re: Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~    Réception Ketsuki - Ma fille, ma vie ~  Icon_minitimeVen 4 Avr - 21:49

Nous pouvons le faire, nous mettrons au monde notre fille ensemble. Aussi difficile qu’était cette impasse avec une épouse hors d’elle, je savais qu’à la fin de ce périple, nous retrouverons notre quotidien… Pas vraiment, nous aurons une personne en plus dans notre famille ~ Ma fille, ma petite Kaori-Chan qui allait d’ici peu naître. Oui, je n’avais que faire de dires de mon épouse, la joie que j’éprouverai d’ici peu annihilera les cris de putois de mon épouse ~

« JE T'EMMERDE AYAME ! JE N'AI PAS BESOIN DE TON CONSCENTEMENT POUR LE FAIRE ! » Que disais-je encore ? Oui, que j’étais choquée. Je t’emmerde donc ? ~ Et bien, c’est une première. Même Yume-Chan ne s’était montrée aussi aigrie devant ma personne. Entrouvrant les lèvres sous le choc de ses dires, je me terrais peu à peu dans une colère noire. Je ne devais pas agir ainsi, mon aura meurtrière nuirait à l’efficacité des médecins n’est-ce pas ? ~ Oui, disons-nous cela pour ne pas venir décapiter la chose qui nous hurlait dessus à cet instant. Comment croyait-elle que je ressentais les choses ? Ce n’était pas simple pour moi non plus ! L’entendre ainsi hurler ne me faisait pas plaisir, que croyait-elle à la fin ? Et qu’elle la ferme, ca me fait chier ! Maaah ~ Je perds mes moyens ~ Prenons un instant pour nous remettre les pieds sur terre ~ Inspirons, expirons ~

- Heh ! Comme c'est amusant ~ Heh. Se faire massacrer de l'intérieur pour... ça ! Heh ~ Enfoirée de pensée de vouloir un môme sortit de soi-même, heh ~

Il ne manquait plus qu’elle. Roulant des yeux en comprenant aisément que ma femme venait de se faire voler la place par son ombre -quoi, c’est un jeu d’accoucher, c’est ça ?!-, je restais muette devant l’ironie de la chose infâme. En parlant de celle-ci, cela m’étonnait qu’elle ait laissé l’enfant naître en son sein, moi qui étais persuadée qu’elle traiterait ma fille de parasite, je restais sans voix devant « sa gentillesse ». Et plus sérieusement, arrête de parler sinon… Oui mon cœur ! POUSSE ! Vas y ! Me trouvez-vous lunatique ? Je n'ai guère de compte à vous rendre. Me relevant de ma place, je me saisis de la main de mon épouse alors que celle-ci retrouva peu à peu son côté bienveillant. Adressant un sourire peiné à celle qui souffrait sous mes yeux, je la laissais diriger mes mouvements, aussi rassurants qu’ils puissent être pour elle. « Je vois la tête, encore un peu Akiha ! » Nous y sommes presque ! Encore un peu, encore un peu ! « Ayame... Mon amour... ».

- Je suis là Akiha-Chan, vas y ~

Je me voulais présente, j’essayais tant bien que mal de laisser transparaître tout l’amour que j’éprouvais pour elle dans ce moment dit difficile. Sourire aux lèvres, ma main posée sur son front en sueur, je détournais instantanément le regard lorsqu’une pointe de panique me saisit en mon sein. Que se passait-il ? Je ne savais pas… Un mauvais pressentiment me submergea en même temps que la mine de Yukariko-Chan se décomposa à vue d’œil. « Je l'ai, votre fille est... » Est quoi ?! Laide ?!

- Ayame ! Je ne l'entends pas ! Kaori !

Et bien moi non plus, si tu arrêtais de hurler comme une possédée peut être que nous l’entendrions ! Vacillant entre la panique et l’énervement, je me détachais de ma femme lorsque deux infirmières essayèrent de l’arrêter alors qu’Akiha tentait vainement de se redresser sous ses cris de négations. Accourant vers Yuka-Chan qui tenait ma fille dans ses bras, je me heurtais à une fatalité à laquelle je ne m’étais préparée. Des complications… Non, de la vie elle en avait, un peu, faiblement, je la sentais, cette flamme verdâtre oscillait encore en elle ! Ma fille, non, elle ne pouvait pas… Pas ainsi, pas encore… Je ne l’avais même pas encore tenue une seule fois, ELLE !

« Ayame ! » Et le temps s’arrêta, me propulsant dans une cage inter-temporelle. Ce n’était pas la première fois que j’eus vécu cela, non mais dans mon état, je ne le ressentais pas avec autant de bien que lors du passage en rang de Yukariko-Chan. Ayant le souffle coupé le temps d’une seconde, je repris contenance alors que la femme s’affairait déjà sur une table d’opération pour le nourrisson à peine plus grand qu’une bouteille de soda. Ne me demandez pas où j’ai trouvé cet exemple, j’avais bien mieux à faire que vous décrire ce que mon esprit détraqué inventait !

- Yuka-Chan… Kaori-Chan… Elle… ?

« Non, mais j’ai besoin de vous, Dead Master-Sama ! » Besoin de moi, on avait besoin de moi. Je m’approchais bien trop lentement à mon goût de ma fille, lorsque mon regard se posa complètement sur sa mine frêle, un tremblement de panique saisit mon corps alors que je pouvais sentir une tristesse sans nom essayer de franchir la limite de mes yeux. J’avais autre chose à faire que de pleurer ! Je n’avais pas le temps pour cela ! « Il faut… les protéger, tous ses organes Dead Master-Sama, nous avons une chance, il faut agir vite, je ne saurai retenir le temps indéfiniment ! » Protéger, ses organes ? Comment pouvais-je faire cela ? Les envelopper dans de la matérialisation bien entendu. Mais elle était si petite, quelles était ses chances de survie après cela ?! La matérialisation n’était faite pour un être si fragile, certainement pas la mienne d’ailleurs ! Je la détruirais de l’intérieur, je… « Vous n’avez d’autre choix sinon… » Je ne veux pas l’entendre ! Ma fille ne mourra pas !

M’activant -enfin-, je passais ma main sur le buste de ma fille, ma paume aussi grande que son torse. Plissant des yeux, j’essayais tant bien que mal de capter ne serait-ce qu’un battement de cœur, aussi minime soit-il, cela me donnera du courage pour la suite. Je t’en supplie Kaori-Chan, ne me fais pas ça, maman t’attend avec trop d’impatience pour que tu l’abandonnes comme ça… Là, voilà mon cœur, continue comme ça ~ Je le sentais, je l’entendais, délicat soit-il. Mon cristal se matérialisa autour de mon cou au même instant que mes pupilles vertes lancèrent un éclat plus lumineux, plus hypnotisant. Enroulant les organes de ma fille dans une couche de matérialisation, je vérifiais par la même occasion la formation de ceux-ci… Je ne pourrai accélérer le processus de moi-même… Non, mais je pouvais toucher sur cette branche génétique qui émanait mon être à cet enfant… Cette lueur verdâtre, je la caressais de la mienne, imposante…

Mon visage s’était abaissé de lui-même pour venir déposer un doux baiser sur le front de l’enfant en même temps que celui-ci rayonna d’une enveloppe blanchâtre qui disparut en une fraction de seconde. Seule une trace restait au niveau de sa poitrine, ce qu’un jour, nous qualifierons de tâche de naissance.

Kaori-Chan, bienvenue parmi nous ~

Le temps reprit son cours au même moment que je retournais à ma place. L’affolement des médecins était toujours à son comble, celui de mon épouse, ses cris, ses débattements et mon sourire en disant long sur la suite des événements. Un premier pleure retentit, suivi rapidement d’un deuxième. Une prématurée qui montra dès le début… Qu’elle avait sa place parmi nous.

HAPPY END ~
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