Undai Gakuen RPG
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 Une arrivée discrète.

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Tomiji Akio

Tomiji Akio

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MessageSujet: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeMer 3 Avr - 20:03


Après plusieurs mois à me battre dans la rue, je reçus une lettre. Je connais des gens qui m’envoient ses choses, à moi ? Avec un regard à la fois perdu et curieux, j’ouvre la lettre. Joli cachet en tout cas. Undai Gakuen. Cette lettre est une invitation pour entrer dans une école. Une école ? Je ris. Comment une école pourrait-elle m’inviter alors que je n’y ai pas été depuis… piouf… je ne sais plus combien de temps. Bon d’accord, je sais lire, je sais écrire et je ne suis pas un idiot non plus… mais comment pourrait-on… ? C’est très étrange. Cette lettre n’explique pas grand-chose. Elle m'indique l’adresse de l’école.

Je n’ai rien d’autre à faire. Je n’ai rien à perdre. Je fais quoi ? Pour une fois, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas prendre une décision rapide, pourtant ça ne me pose aucun problème d’habitude.

- J’accepte.

Je l’ai dit, je le fais. Il ne me faut pas cinq minutes pour préparer ma valise, je n’ai pas vraiment grand-chose à mettre dedans. Et me voilà parti. Sans un regard en arrière. Une nouvelle vie s’ouvre à moi. Une vie meilleure… enfin, j’espère, je ne sais pas vraiment dans quelle école je m’engage, qui sait, ça sera peut-être une école de taré. Je ris. Mais non, ça n’existent pas les écoles de dingues.

Voilà des années que je ne suis pas allé à l’école. Je ne sais même plus comment faire pour rester le cul posé sur une chaise pendant des heures. Je ne sais plus comment m’adapter à un environnement scolaire. Comment faire ? Je suppose que ça reviendra tout seul, de toute façon je n’ai pas le choix, maintenant que j’ai accepté de reprendre mes études. Je ne sais pas dans quel genre d’établissement je suis tombé, mais j’ai remarqué à mon arrivée que certains étudiants me regardaient de travers. D’abord surpris, je me suis retenu pour éviter de me faire renvoyer le jour même de mon entrée.

A mon arrivée, on m’a directement envoyé chez la directrice. En chemin, j’ai demandé à plusieurs personnes où je pouvais la trouver. Les personnes que j’ai rencontrées mon soit fait une tête compatissante, soit en me soufflant un discret courage. Courage ? Pourquoi ? Je ne pense pas être tombé dans un asile de psychopathe, enfin, je n’espère pas. Une goutte de sueur perle sur mon front. Allez, j’ai vécu pire. Non ? Je n’ai plus rien à perdre de toute façon. Même la mort pourrait me rendre heureux… mais pas avant de m’être vengé. Pas avant d’avoir tué le fumier qui… enfin bref, je m’égare.

Mes pas me dirigeaient enfin vers LE bureau de la directrice. Plus j’approchais, plus j’avais comme une mauvaise impression. Simple pressentiment ou paranoïa ? Je passe ma main sur mon collier. Je le frôle. Avant, c’était mon frère qui me redonnait le sourire, maintenant qu’il n’est plus là, c’est une partie qu’il m'a laissé qui me le redonne. Bon, on verra bien, maintenant que j’y suis, je ne me défile pas ! Je frappe à la porte d’un coup sec, sûr de moi. N’entre pas avant d’avoir l’invitation, n’entre pas avant d’avoir l’invitation… je me souviens m’être fait engueuler en entrant dans la chambre de mes parents une fois, avant la naissance de mon frère. A l’époque je ne compris pas. Heureusement, j’ai compris maintenant, je les comprends, le sexe est tellement libérateur… tellement. Bon je m’égare encore une fois, ce n’est vraiment pas le moment d’avoir des envies de baisers.

J’entends un bruit. Je souris, d’un grand sourire qui montre mes gencives. Il faut sou-ri-re… ça m’aidera peut-être…. qui sait. En tout cas, ça me décontracte.


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Dead Master

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MessageSujet: Re: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeMer 3 Avr - 21:06

Cette journée commençait … terriblement mal. Mais quand je disais mal, c’était vraiment mal. La première chose que je fis, ou plutôt que j’entendis au réveil ? Un hurlement. Mais le hurlement tellement strident que même avec un oreiller sur les oreilles, vous l’entendez toujours. Dieu, j’allais égorger celui qui venait de me réveiller. Laissant ma mauvaise humeur envahir mon corps, je me dirigeais vers la provenance du bruit. Six heures du matin et déjà occupé à faire du grabuge. Laissant mon amante dans mon lit en quittant les lieux, il ne fallut un instant de plus pour que je déboule dans la chambre de « mon fils » et que je vienne attraper celui-ci par … par la main pour, dans un mouvement très maternel, solliciter son attention ;

- Sais-tu qu’il est dérangeant de se faire réveiller par l’alarme de ton train mon chéri ? ~ Dans ce cas … Huhu ~

Attrapant ladite machine infernale qui n’arrêtait pas de biper toutes les secondes, je la brisais d’un coup sec dans la paume de ma main. Accordant un sourire à mon enfant, je lui fis dos avant de partir aussi vite que j’étais arrivée dans sa chambre. Voilà pourquoi je ne voulais pas être mère, et certainement d’un enfant humain. Dans un premier soupir de la journée, je me refusais de retourner dans ma chambre, sachant qu’il serait impossible pour moi de me rendormir. Aller réveiller Akiha -qui je présume l’était déjà pour me plaire sous ses attentions particulière ?-. Non, je n’en avais pas envie maintenant. Descendant les marches en verre de mon escalier, ce fut la cuisine, mon lieu de recueil. Une tasse de café, un visage déprimé et allongé par la fatigue, j’allais faire un massacre aujourd’hui. Soupirant en soupirant dans le soupir, je finis ma tasse avant de m’accorder une douche rapide. Rien de bien compliqué, juste assez pour me remettre en forme, propre et parfaite. Huhu, j’étais toujours parfaite ~

Une fois la fatigue disparue de mon visage, il était temps de plier bagage et s’en aller vers de nouvelles contrées ~ Des contrées ? Mon laboratoire bien entendu. Une petite expérience pour se réveiller, quoi de mieux ~ Passant donc par le passage menant directement vers mon lieu d’expérience depuis ma demeure, je longeais les murs tapissés par les tuyaux de matérialisation. M’arrêtant à la dénommée morgue pour me trouver un jouet, je le ramenais avec ma personne sur ma table métallique. Qu’était-ce donc le cas d’aujourd’hui ? Huhu, un décapité ~ Magnifique. Cause du décès ? Yomi Tsuchimiya, d’autant mieux ~ Et que faire avec cette chose morte sur ma table ? Essayer de lui redonner vie comme une savante folle voulant créer un nouveau Frankenstein ? ~ Non, cela n’est pas dans mes idéaux de rendre une chose sans tête vivante et même si je devais lui en trouver une, ce serait la structure entière de son cerveau que je devrais remettre en ordre, et cela, prendrait des mois. Non, je ne voulais qu’une petite occupation jusque huit heures, il me restait donc une heure, une heure avec un cadavre sans idées … Faux, j’avais tellement d’idées que je ne savais que faire avec ~

- Devrais-je extraire les organes de monsieur inconnu ? ~ Huhu, que dis-je, de mademoiselle inconnue plutôt ~

Attrapant l’un de mes scalpels se trouvant sur ma gauche, je commençais. Découper, découper, se plaire à voir le sang transpercer dès que  la lame taille une nouvelle partie du corps ~ Dieu, j’allais jouir en voyant cela. Gloussant en me disant que cette pensée saugrenue sortait plus souvent d'Akiha que de ma personne, je me dégageais un instant du corps en ayant l’un de ses premiers organes en main. Plaçant celui-ci dans une bassine quelconque, je continuais mon extraction jusqu’à ce que le corps soit vide et que … et que je recommence à m’ennuyer. Dieu, n’était-ce donc pas assez pour me remettre de bonne humeur ? Non, pas du tout. L’heure, quelle heure est-il ? Huit heures trois … Non, je n’avais pas envie de remonter chez moi, et encore moins travailler sur ma paperasse. Que faire ? Méditer devant ce corps fut sans doute la seule solution que je trouvais pour remplir mon temps-libre. Café en main, je buvais les tasses les unes après les autres en restant fixe, devant la personne décapitée me faisant face. Hum … Je m’ennuie ~

Me décidant enfin, vers neuf heures, de quitter cet endroit en laissant le corps aux scientifiques qui affluaient dans les sous-sols -pour dire vrai, je n’ai fait que le refiler au premier que je trouvais, histoire que mon laboratoire soit en ordre quand je reviendrai pour … Huhu ~- soit. Passant par un nouveau passage cette fois-ci, différent de celui m’amenant à mes appartements, ce fut celui en direction de mon bureau que je pris. Montant les marches pas à pas alors que le sol de mon bureau s’ouvrit, je me dirigeais d’un pas lent -tasse en main- vers mon siège. Dieu, le calme.

Faux ~ Du bruit. Me retournant vers ma porte en me demandant quel crétin venait me déranger à cette heure-ci, je me levais -et ce pour la première fois- pour venir ouvrir la porte de moi-même. Empoignant donc la clenche, je la tirais avant de me retrouver nez à nez avec … un jeune homme craquant ~ De plus, ahuri ~ Une victime parfaite pour aujourd’hui ? Non, il sentait le nouveau, sa matérialisation n’avait même pas encore engorgé tout son corps. Pauvre petite chose, se retrouver ici dès son premier jour, à se demander qui l’avais conseillé de venir ici, ou encore pire, pour quelle raison saugrenue, cette chose était venue frapper à ma porte. Aller, je serai gentille aujourd’hui ~

- Huhu ~

Un simple gloussement avant d’ouvrir ma porte convenablement pour qu’il y rentre, lui faisant un signe de la main pour qu’il vienne dans mon antre sacrée. Un nouveau gloussement en fermant la porte, tasse toujours en main et je le suivis jusqu'à mon bureau, le laissant se poser sur un siège faisant face à ce bois noble tandis que je pris place dessus, l'utilisant comme appui pour mon magnifique postérieur. Détaillant rapidement la personne du regard, je cherchais son visage dans les enveloppes envoyées … Qui était-il déjà ? ~

- Tomiji Akio ~ Bienvenu à Undai mon cher, je me présente, Dead Master, la directrice de Undai Gakuen ~ En quoi puis-je t’être utile mon beau ? ~

Autant connaître la raison de sa visite avant que je ne m’en prenne à sa pauvre petite personne ~ Non ? Bon, bon, bon, n’ai-je pas dit plus haut que je serai gentille alors que mon humeur est déplorable ? ~ Je mens, je ne serai pas gentille, huhu ~
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Tomiji Akio

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MessageSujet: Re: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeJeu 4 Avr - 18:38


La porte s’ouvrit, laissant place à une jeune femme, je me raidis un instant. Serait-ce la directrice ? Je n’en ai aucune idée, mais je suppose puisque c’est elle qui a ouvert. Son gloussement me fit lever un sourcil. Elle ouvrit plus grand la porte en me faisant signe de la main pour que j’entre, ce que je fis sans hésiter. Je me dirige droit vers son bureau. Je l’entends fermer la porte et me suivre. Je m’assois ou non ? Bon tant pis, je me mets bien, de toute façon si je n’y ai pas droit, elle me le dira sûrement. Elle s’installe sur son bureau en bois. Elle me détaille quelques secondes puis chercha dans un fouillis de papier, une enveloppe.

- Tomiji Akio ~ Bienvenu à Undai mon cher, je me présente, Dead Master, la directrice de Undai Gakuen ~ En quoi puis-je t’être utile mon beau ? ~

Bon d’accord, c’est vrai que je ne me suis pas présenté directement. Même si c’est censé être la directrice, il est normal qu’elle ne connaisse pas tous les nouveaux. J’ai encore une impression bizarre. Je ne sais pas c’est quoi, mais… ce n’est pas rassurant. J’aurais été un innocent petit agneau entrant dans une cage à lion que ça aurait été pareil. Enfin, c’est une métaphore bien sûr, je ne ressemble en rien à un « gentil », « petit », « agneau », mais face à elle, c’est l’effet que ça me fait. Je gigote sur la chaise. Décidément, il faudra que je m’habitue à me tenir tranquille sur une chaise. Je déteste vraiment rester inactif.

Pourquoi est-ce que je suis là encore ? Je réponds à la question de la directrice sans vraiment réfléchir à ce que je dis.

- Je suis nouveau. Je suis arrivé à l’entrée de l’académie et une fille m’a dit, je cite « dépêche-toi d’aller chez la directrice ». Sur le coup, je me suis dit que de toute façon je ne savais pas où aller donc me voici. Ici. Devant vous.

Je lui souris. Comment expliquer le pourquoi de ma présence… en une phrase, sans respirer. D’ailleurs, ce n’était pas très convaincant. Surtout que je ne réponds en rien à sa question, enfin si, le pourquoi de ma présence… mais ce n’était pas vraiment important.

- Et puis de toute façon, je voulais vous rencontrer pour vous poser une question, si je puis me permettre.


Oui je suis poli et alors ? Je ne sais pas à qui j’ai à faire. La métaphore du lion et de l’agneau me repasse en mémoire. Je le chasse bien vite. Oui, là je risque plus que me ramasser des coups, c’est certain. Enfin, passons à la question qui me turlupine.

- Pourquoi moi ? Vous êtes au courant que je suis en déscolarisation depuis près de 5 ans. Je ne sais même plus à quoi ressemble une classe. Je m’interroge sur le pourquoi « moi », j’ai reçu une invitation pour une école. Enfin, si c’est bien une école, rassurer moi.

Je pense que je vais y aller mollo avec je dis directement tout haut ce que je pense. Je vais tourner ma langue une fois dans ma bouche avant de parler. Une fois, c’est déjà bien, de toute façon, jamais je n’arriverai à la tournée sept fois, je suis trop direct et trop curieux.



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MessageSujet: Re: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeJeu 4 Avr - 19:26

Posée contre mon bureau, je laissais mes yeux forêts couler sur le jeune homme, cette petite chose si insignifiante qui allait peut être mourir en ce beau jour de rentrée ~ Rentrée ? Uniquement pour sa personne oui. Il est vrai que dans les écoles dites normales, il y a très peu de transfert durant le courant de l’année, préférant placer les rentrées scolaires au début d’une saison où d’un mois précis. En ce qu’il concernait Undai, je n’aurai qu’une chose à dire : croyez-vous que l’école serait assez peuplée si il n’y avait qu’une seule rentrée ? Non ~ Tout simplement parce qu’une partie des étudiants rentrant dans ce magnifique institut n’en ressortent jamais ~ Vivants, c’est sûr, morts, dans la baie de Kyoto sans doute ~ Passons cette parenthèse, décrivons, décrivons ~ Grand, blond, des yeux d’or, une corpulence attrayante, des expressions fausses ~ Dieu, pourquoi n’aimais-je pas les hommes ? Par caprice je répondrai, ne voulant révéler l’un de mes secrets les mieux enfuis ~

- Je suis nouveau. Je suis arrivé à l’entrée de l’académie et une fille m’a dit, je cite « dépêche-toi d’aller chez la directrice ». Sur le coup, je me suis dit que de toute façon je ne savais pas où aller donc me voici. Ici. Devant vous.

Nouveau donc ? Dieu, je ne m’en serais même pas doutée un instant ~ Plus sérieusement, si il n’avait été nouveau, jamais il n’aurait osé franchir cette porte. Huhu, pauvre petite chose, c’est décidé, je l’appellerai « mon petit agneau égaré » à présent ~ De plus, cette petite chose avait été conduite volontairement ici ? A croire que sa tête ne dut guère plaire à la personne à qui il s’était adressé ~ Ou était-ce une offrande que l’on me faisait pour calmer mes nerfs ? Il est vrai que offrir un sacrifice à un démon apaisait ce dernier, croyant qu’une fois cet acte fait, ledit démon n’irait les attaquer … Pauvres imbéciles ~ J’étais certes un démon, mais jamais je ne suis rassasiée.

- Et puis de toute façon, je voulais vous rencontrer pour vous poser une question, si je puis me permettre.

Levant un sourcil sous la surprise que cet enfant osa encore formuler plus qu’une phrase, je finis ma tasse en décortiquant ses mots. Me poser une question me disait-il ? Qu’était-ce ? Voulait-il me déclarer sa flamme ? Oui, j’étais magnifique et ce, au point même de plaire à n’importe quel mortel, mais tout de même ~ Pauvre petit agneau égaré, si seulement tu savais devant qui tu te trouvais, tu serais sans doute passé par ma baie vitrée pour t’enfuir, quitte à te ramasser un verre dans l’œil ~ Oui, oui, j’étais gentille.

- Pourquoi moi ? Vous êtes au courant que je suis en déscolarisation depuis près de 5 ans. Je ne sais même plus à quoi ressemble une classe. Je m’interroge sur le pourquoi « moi », j’ai reçu une invitation pour une école. Enfin, si c’est bien une école, rassurez moi.

Gloussant légèrement en déposant ma tasse vide sur mon bureau, je laissais le silence prendre place dans ce lieu dit oppressent pour les invités non désirés. Dites moi, pourquoi les humains étaient-ils si imbus de leurs personnes pour croire qu’ils avaient été choisis comme des élus pour une ère nouvelle ? A croire que ces primates n’eurent guère assez de temps pour évoluer ~ Rivant mes pupilles dans ceux du jeune homme en affichant un sourire plus que ravissant, je laissais un fin rire traverser mes lèvres avant de faire vibrer mes cordes vocales dans une réponse dite de mon ton mielleux à souhait ;

- Tu n’as guère été choisi par ma personne ~ Seul le hasard à fait de toi un membre de Undai mon cher. Que tu sois scolarisé ou non, cela m’importe peu tant que tu acceptes mon invitation. Pour ce qui est de ton cas, nous pouvons tous deux dire que cette académie est bien mieux que l’endroit … dans lequel tu logeais avant ~

Me détournant de sa personne pour me diriger vers un plateau roulant se trouvant non loin, je me préparais une tasse de thé, tout en faisant une deuxième pour le jeune homme présent à mes côtés. Lui adressant la tasse, j’attendis qu’il la prenne pour retourner à ma place et savourer ce nouveau nectar fondant sur mes lèvres rougies de chaleur.

- Undai, une école me disais-tu ? Aurais-je oublié de prévenir que cette « école » n’était autre qu’une secte de fous furieux cherchant des cobayes pour leurs sacrifices du vendredi ? ~

Serait-ce une petite pensée que j’accordais à ma chère nièce en disant cela ? Sans doute, à croire que sa personne a réussi à polluer ma grandeur ainsi que mon esprit plus que ce que je ne l'aurais cru. Détachant mes lèvres de la tasse, je la déposais sur ma gauche avant de croiser les jambes devant le jeune garçon, un fin sourire aux lèvres en regardant les expressions se former sur son visage, je repris parole, préférant clarifier les choses avant qu’il n’appelle la police ou que dis-je, l’armée en vue de mes dires dérisoires. Cette école était certes spéciale, mais pouvais-je l’appeler secte ? Sans doute ~ Quoi que ? Oui et non alors ~ Ou encore mieux, peut être ~

- Il n’est guère utile de prendre un air si sérieux, je ne faisais que plaisanter mon cher. Undai est une école, certes différente des autres, mais tout de même ~ Disons que nous offrons dans cet institut un petit plus à nos étudiants. A eux de voir, jusqu’où ils sont capables d’aller ~

Me rapprochant de sa silhouette en me détachant de mon bureau, je me penchais vers sa personne pour venir toucher le bijou scintillant à son oreille. Laissant celui-ci rentrer en résonance avec mon cristal vert, je souris d’un air réjouit. Une fine étincelle de couleur bleue, un petit halo de lumière bleuté, rien de bien gros pour décrire que la matérialisation avait enfin atteint son but premier. Remplir le corps de son possesseur. Sentait-il une différence ? Loin de là, cet enfant voyait-il seulement sa boucle scintiller ? Je ne saurai le dire ~

- Tu as eu la chance de recevoir ceci en même temps que ton uniforme n’est-ce pas ? ~ Sais-tu que ce bijou à une valeur inestimable en dehors de ces murs ? Ne songe pas à le vendre non plus, il te sera bien plus bénéfique si tu le portes. De plus, je ne me retiendrai pas de te décapiter si j’apprends que celui-ci n’est plus entre tes mains mon cher Tomiji-Kun ~
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Tomiji Akio

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MessageSujet: Re: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeVen 5 Avr - 19:45


Une fois que j’eu enfin terminé de parler, je vis la directrice poser sa tasse sur son bureau. Pendant quelques instants, elle ne parla pas. Me fixant comme si j’étais venu… de je ne sais pas trop où. Elle finit néanmoins par me sourire. Serait-ce un mauvais signe ou alors un gentil sourire ? Elle n’est pas facile à déchiffrer. Elle ouvrit la bouche et me répondit ;

- Tu n’as guère été choisi par ma personne ~ Seul le hasard a fait de toi un membre de Undai mon cher. Que tu sois scolarisé ou non, cela m’importe peu tant que tu acceptes mon invitation. Pour ce qui est de ton cas, nous pouvons tous deux dire que cette académie est bien mieux que l’endroit … dans lequel tu logeais avant ~

Donc ma présence ici est dû au simple hasard. Un coup de chance ou de malchance, c’est encore à voir. Il est vrai qu’être ici et pouvoir être logé, nourri et autre changent pas mal de choses en différence avec mon ancienne vie… mon ancien « chez moi », avec ce sang sur le parquet qui ne partait pas… je l’avais caché avec une sorte de tapis miteux… mais je savais que cette tâche était là… que mon frère avait… disparu là. Je soupire et mon visage reflète pendant un court instant mes tourments. Fixant toujours la directrice, celle-ci se lève pour se diriger vers un plateau. Je l’observe en silence. Elle se sert une tasse d’un nectar que je ne reconnais pas de là où je suis. Elle en prépare une deuxième qu’elle me tend. Je la prends sans hésiter regardant immédiatement ce qui s’y trouvait. Du thé. J’en hume le parfum, il sent bon. Je trempe mes lèvres, ce serait bête de me brûler la langue pendant une conversation. Elle recommence à parler, je lève ma tête de ma tasse pour replonger mon regard dans le sien ;

- Undai, une école me disais-tu ? Aurais-je oublié de prévenir que cette « école » n’était autre qu’une secte de fous furieux cherchant des cobayes pour leurs sacrifices du vendredi ? ~

Pardon ? J’ai un rire nerveux. C’est une blague c’est ça. Très drôle elle m’a eu. Après un instant à m’empêcher de rire, mon regard recroise le sien. Est-elle vraiment sérieuse ? Je hausse un sourcil. Elle est sérieuse. J’en lâche presque ma tasse. Je bois une gorgée, essayant de remettre de l’ordre dans mes pensées bousculé avec seulement une… petite phrase. Je dois partir d’ici. Non, je reste, j’ai dit que j’acceptais, je ne reviens pas sur ma parole ou en tout cas, j’attends d’être vraiment sûr de ce qu’elle m’a annoncé. Je suis pétrifié, un regard ébahit collé à la figure. Non, je n’y crois toujours pas.

- Il n’est guère utile de prendre un air si sérieux, je ne faisais que plaisanter mon cher. Undai est une école, certes différente des autres, mais tout de même ~ Disons que nous offrons dans cet institut un petit plus à nos étudiants. A eux de voir, jusqu’où ils sont capables d’aller ~

Haha, elle plaisantait, j’en étais sûr ! S’il n’y a qu’une petite différence, ça va, je n’ai aucun souci à me faire. J’ai eu un moment de panique sur le coup. Mes traits s’adoucissent. On a un plus dans cette école ? J’aime l’idée. Une école pas comme les autres, qui donnent un petit quelque chose en plus. Par contre, les derniers mots de sa phrase sont… étranges ; « jusqu’où ils sont capables d’aller »… ils doivent faire quoi les étudiants ici ? Apprendre à voler, apprendre à plonger d’une hauteur imbattable, à prendre tous les trucs et astuces pour gagner de l’argent facilement ? C’est fou… mais je n’ai pas l’impression que c’est quelque chose de…facile à accomplir. La directrice se rapproche de moi, me faisant sortir de mon imagination débordante. Elle approche sa main de mon visage et vient toucher ma boucle d’oreille. Tiens, je l’avais complètement oubliée. Cette boucle d’oreille m’a été donnée en même temps que mon uniforme quand je suis arrivé.

[flash-back]
- Bracelet ou boucle d’oreille, jeune homme ?
- Heu, pourquoi ?
- Bracelet ou boucle d’oreille, ne posez pas de question, répondez seulement !
- Bon et bien boucle d’oreille alors…
- Très bien, penchez-vous
- Pardon ?
- Pen-chez-vous

Je ne comprends pas, mais vu le regard de cette personne j’ai intérêt à respecter sa demande… je me penche et sans prévenir elle me troue l’oreille. Putin, elle est folle !

- Voilà, vous pouvez y aller
- Je dois allez où, je dois passer par un endroit particulier, remplir des papiers ?
- Aucune idée, allez voir la directrice !

Je me retourne et pars. Comment ça aucune idée, elle me perce l'oreille, mais elle ne sait pas si je dois signer un papier. Ils ont gardé mon sac. Bon et bien, je n’ai plus qu’à aller dire bonjour à la directrice.

[fin flash-back]


Quand elle touche ma boucle d’oreille, je remarque sa bague verte. Une étrange lumière scintille. Vraiment bizarre. Enfin, c’est sûrement le reflet de la lumière.

- Tu as eu la chance de recevoir ceci en même temps que ton uniforme n’est-ce pas ? ~ Sais-tu que ce bijou à une valeur inestimable en dehors de ces murs ?

Une valeur inestimable ?! Super !

- Ne songe pas à le vendre non plus, il te sera bien plus bénéfique si tu le portes. De plus, je ne me retiendrai pas de te décapiter si j’apprends que celui-ci n’est plus entre tes mains mon cher Tomiji-Kun ~

Bon et bien j’oublie directement la valeur inestimable, sinon je ne vais pas endormir. Au moins, maintenant je sais que si je me fais renvoyer, j’ai toujours un petit avantage. Une image de moi plongeant dans une piscine de billet me vient à l’esprit. Je la chasse en entendant la fin de sa phrase. Un air lugubre est passé dans son regard. J’en suis sûr. Il est vite parti, mais il était bien là. Me décapiter. D’accord, je retiens, surtout, ne pas vendre cette boucle d’oreille. Je lui souris d'un air angélique qui voudrait dire "non, je n'y ai même pas songé"

- Qu’a-t-elle de spécial, cette boucle d’oreille ?

Tiens pourquoi a-t-elle une valeur inestimable, c’est un simple bijou non ?

- Est-elle faite dans une matière encore plus cher que l’or, le diamant ou autres ? A première vue, elle n’a rien de bien spécial.

Je ne suis pas le seul dans cette école. Je réfléchis un instant… tout le monde à un bijou comme celui-ci. Je regarde la bague plus attentivement. Ça m’a l’air d’être une bague, une bague tout à fait normal. Quelque chose m’échappe, mais quoi ?

- Je suppose que les autres ont tous un des bijoux proposés à l’entrée alors ? Votre bague est du même style ?

Je pose énormément de questions, je viens de m'en rendre compte. J'espère que je ne vais pas l'agacer. J'ai l'impression qu'elle pourrait me jeter par la fenêtre.


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MessageSujet: Re: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeSam 6 Avr - 20:30

Un, deux, trois, je m’en vais au bois, quatre, cinq, six, cueillir des cerises ~ Et sinon, n’avait-il rien d’autre à faire que prendre cet air bête en me regardant de ses yeux de merlan frit ? Sans doute pas ~ L’aurais-je choqué en lui disant que je le décapiterai s’il vend son bijou de matérialisation ? Sans doute, mais cette chose avait une valeur telle que la savoir entre les mains d’une autre personne qu’un Undai’ens me révulsait. Il va de soi que cela était déjà arrivé dans le passé, mais imaginez les conséquences de cet acte ?! Le pauvre élève l’ayant vendu à un bijoutier, qui l’aurait vendu à un couple de jeunes mariés qui auront fini par se faire cambrioler et pour finir, ledit bijou se retrouvait entre les mains d’un officier de l’ordre quelconque. A votre avis, sur toutes les personnes citées, combien sont-elles encore en vie ? Peu. Et pourquoi cela ? Parce que j’ai tendrement demandé à Yume-Chan de retrouver ce dit bijou, trouvant l’étudiant, elle le massacra, trouvant le bijoutier, elle le massacra, trouvant le couple, elle le massacra, trouvant le voleur, elle le massacra, trouvant le policier ? Oui, oui, elle le massacra aussi. Cela n’était pas dérangeant pour moi -si, mais soit- mais n’était-ce pas de l'ordre moral que je devais inculquer à ce garçon pour signaler que vendre cette pierre aurait des conséquences mondiales si cela se distribue de main à main ? Et ne serait-ce que penser au fait que la pierre tombe entre les mains d’un scientifique. Dieu, j’allais faire une syncope.

- Qu’a-t-elle de spécial, cette boucle d’oreille ?

Rien hormis qu’en t’en séparant, tu détruirais la race humaine en me mettant en colère ? Sinon, rien de spécial. Ah ? Devrais-je lui dire que sans celle-ci il ne saurait être un bon petit psychopathe tueur ? Ou alors je m’abstiendrai en lui faisant croire qu’il deviendrait un super-héros en activant ce bijou ? Quel genre d’imbécile avais-je devant moi, un nouvel Izaya dans le style débile profond ou plutôt un grand Hibari en mode Dieu qui ne vaut guère mieux qu’un ramassis de crottins de juments ? Une réponse, une réponse ? Non ? Maaah, je le qualifierai donc moi-même dans ce cas … Huhu, un petit chiot, oui, voilà, Tomiji-Kun, désormais tu es un chien ~

Et sinon, plus sérieusement, je retourne sur ma pensée que si le bijou tombait entre les mains d’un scientifique, que se passerait-il. La première chose que ton bon chercheur ferrait, serait de comprendre le pouvoir que renferme cette pierre, la seconde chose -si il trouve la réponse à la question une- serait de l’ouvrir pour essayer de recopier l’algorithme entrelacé de mon gène noble. Et par la suite, si par x et x raisons et miracles celui-ci adviendrait à créer un doublon de ma pierre ? La fin du monde ~ Pour moi ? Non, moi je me porterai très bien quand j’aurais arraché son cœur à mains nues ~ Huhu ~

- Est-elle faite dans une matière encore plus chère que l’or, le diamant ou autre ? A première vue, elle n’a rien de bien spécial.

Il est vrai que budgétairement, ce simple bijou pouvait valoir une somme inestimable en vue de ce qu’elle offrait comme capacité à son possesseur. Prenons l’exemple d’un enfant pauvre, se nourrissant dans les poubelles. Un beau jour, celui-ci rencontre deux femmes magnifiques qui lui proposent de venir avec elles à Undai en lui tendant une lettre, l’enfant accepte. Il reçoit sa boucle d’oreille. S’entraînant d’arrache-pied chaque jour pour que ses parents adoptifs soient fiers de lui, il n’arrête jamais, préférant montrer sa valeur à celles qui l’ont sauvé, plutôt que de se familiariser avec les élèves de sa classe. Grandissant ainsi, matérialisant de mieux en mieux, il arrive au bout de ses années à Undai. Réussissant son examen final, il est enfin libre, le monde extérieur est à lui. Doté de son pouvoir, il monte sa société, engage du personnel, devient une puissance mondiale économique, l’argent coule à flot. En gardant cet exemple en tête, nous pouvons tous dire que cet enfant pauvre est devenu plus que riche grâce à la matérialisation, et que, cette même matérialisation n’est accordée qu’aux personnes portant ce bijou. Alors maintenant mes chéris, dites moi, à combien estimez-vous une pierre de matérialisation ? ~

- Je suppose que les autres ont tous un des bijoux proposés à l’entrée alors ? Votre collier est du même style ?

« Proposé à l’entrée » ? Que voulait-ce donc dire ? Serait-ce possible qu’un petit malin s’amuse à balancer des bijoux de matérialisation à tout va ? Impossible. Tout Undai reçoit son bijou en même temps que son uniforme lorsqu’il renvoie l’invitation d’acceptation … Sauf si ce petit garnement serait venu sans y répondre formellement ? Soit, là n’était pas la question. Déposant mes pupilles sur mon collier se trouvant attaché autour de mon cou, je déposais mes doigts sur mon cristal. Dans le même genre ? Oui, en quelque sorte ~ En créant la matérialisation, ce bijou fut le premier de sa série, le cristal mère accordant le pouvoir aux pierres distribuées aux étudiants, pour plus de détails, revenez un autre jour ~

- En quelque sorte ~ On peut dire que celui-ci est la base de tous les autres ~

Affichant un petit sourire en gardant ladite pierre en main, je me décidais enfin de rejoindre mon siège me paraissant bien plus confortable que ce bureau froid. Gardant ma tasse à proximité, je pris place sur mon trône tournant -connu sous le nom de siège de PDG-. Croisant les jambes en ne détachant toujours pas mes pupilles de celles du garçon, je levais la main en faisant un signe oisif à son encontre en dénommant son cristal. Que me demandait-il déjà ? Son utilité, sa valeur et peut être même, la raison pour laquelle il était si précieux, non pas que pour moi, mais pour tous ceux qui surent leur utilité ? ~ Oui, oui, c’était ça ~ Dans ce cas, parlons matérialisation, matérialisation ~

- Je t’ai prévenu que cette école était différente des autres, et cette différence se base sur cette pierre accrochée à ton oreille. Grâce à celle-ci, il te sera possible d’acquérir un grand pouvoir appelé matérialisation ~ Une puissance provenant des capacités d’autrui créée par mes soins permettant de …

Combien parient qu’il allait me prendre pour une folle ? Oui, le genre de grande dame qui parait déjà perturbée au premier regard et après quelques mots échangés, on oublie nos préjudices pour que finalement, après la cinquième minute on se demande devant quelle psychopathe nous étions. Avez-vous déjà ressenti cela ? Non, oui ? Moi, tellement souvent que je ne saurai tous les énumérer. Fermant les yeux en soupirant délicatement, je me levais -à croire que je ne sais rester en place- de mon siège pour venir montrer à ce dit jeune homme ce qu’était donc cette fameuse matérialisation. Ne finissant ma phrase que par un « … se matérialiser. », je laissais ma robe de combat s’activer dans un halo verdâtre de puissance. Mes vêtements précédents disparurent, une robe sombre naquit sur me corps, enlacé par des accessoires représentés tels des nœuds blancs se rapportant à l’habit même ainsi qu’à mes talons. Des cornes dites de scarabée se trouvèrent sur ma tête alors que mon dos dénudé, se laissait agrémenter par des ailes sombres des suceurs de sang. Du revers de la main, ce fut ma faux qui apparu à présent, cette lame magnifiquement sombre, montrant mon statut de Dieu de la mort, un sourire amusé, mes yeux verts pétillants de malice et je me retrouvais nez à nez avec ce beau jeune homme. Élargissant mes lèvres, il était temps de donner mots à mes actions ~

- Te montrer à quoi servira ton bijou est toujours plus attrayant que te donner un cours, n’est-ce pas ? Si la question te traverse l’esprit, non, je ne suis pas fanatique des Cosplay, très cher ~ En portant cette tenue, nous dévoilons par la même occasion ce que nous représentons, sous cette forme, il te sera demandé de combattre en cas de nécessité. Le but d’Undai est de voir jusqu’où tu seras prêt à aller pour réussir à survive, nous ne sommes pas dans un camp d’entraînement où mes chers petits soldats dorment en cage, nous offrons le luxe, des loisirs, une vie. En échange, nous demandons de la discipline, du pouvoir et de la maîtrise. En réunissant ces trois éléments, peut être deviendras-tu autre chose qu’un cabot meurtri par la perte de son cher frère ~

Serait-ce de la méchanceté ? Loin de là, je ne faisais que lui montrer la vérité sans détour. La matérialisation était un pouvoir dangereux, si il voulait réussir, seuls les entraînements pourront le faire supporter le poids de cette puissance. Le corps évolue en même temps que le pouvoir, plus la jauge de matérialisation se remplit, plus le corps devient endurant. En parlant de jauge, nous utilisions cela pour décrire un réservoir de pouvoir dans le corps de tout Undai’en. En comptant qu’en tant que seconde, la jauge ne dépasse pas les 35%, on peut dire que chaque matérialisation dans l’arène lui prendrait aisément 5% à 10% (selon les détails et caractéristiques ajoutés, une arme trop parfaite pour un débutant lui videra sa jauge et celui-ci se retrouvera immobilisé) par objet, arme, artifice, créés. En tant que première, la jauge augmente à 65%, restant toujours sur le même principe de dépenses de pouvoir. En tant que terminale, le monde s’ouvre à vous à 85% ~ Un membre de l’élite de Undai égal à la force d’un professeur, jauge pouvant grimper jusque 100% de son utilisation ~ Et comment cette jauge se recharge ? Du sommeil, comme tout être humain banal en somme. Il va de soi que je ne faisais pas partie de ces descriptions, pour ma part, j’étais unique, et mon indice en tant qu’unique fait de moi, une immortelle ~ Diabolique, n’est-ce pas ? Huhu ~

- Alors mon beau, toujours partant pour « accepter » cette invitation ? ~

S’il refuse ? Je le tue ~



HRP: J'en ai profité pour te faire savoir quelque point utile dans les descriptions de la pensée de Deady, ce n'est qu'à titre informatif pour ta personne, toi là, derrière ton écran !
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Tomiji Akio

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MessageSujet: Re: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeMar 9 Avr - 18:23


Je pose trop de question. Mais c’est nécessaire. Quand je serai sorti d’ici, je sais que j’en poserai plus, et que je vais devoir me débrouiller comme une âme lâché dans la nature sauvage.

Je ne vendrai pas cette boucle d’oreille, je l’ai bien compris au regard menaçant de la directrice. Non pas pour le fait que j’y risque ma vie, mais tout simplement que si ce bijou est d’une importance vitale, autant la garder et la surveiller, pour ma survie, elle me sera utile. Et j’ai comme une envie de le garder pour moi. Un peu du genre gollum dans le seigneur des anneaux et son « précieux ».
Je me sens empli d’énergie, une envie irrésistible de me battre. Pourtant, je n’ai pas été énervé, et je ne me sens pas… enfin si je me sens en danger, mais pas un danger menaçant sur le moment même.

J’apporte la tasse de thé à mes lèvres, la terminant d’une traite. Je dépose la tasse sur le bureau.
La directrice se lève pour s’installer sur sa chaise, telle une reine sur un trône. C’est bien l’impression qu’elle donne.

- Je t’ai prévenu que cette école était différente des autres, et cette différence se base sur cette pierre accrochée à ton oreille. Grâce à celle-ci, il te sera possible d’acquérir un grand pouvoir appelé matérialisation ~ Une puissance provenant des capacités d’autrui créée par mes soins permettant de …


Je m’en souviens, oui. De la matérialisation ? Dois-je y croire ? J’ai lu des choses sur la magie dans les livres, mais ce ne sont que des mythes, il me semble en tous cas. Je la crois. Je passe ma main sur ma boucle d’oreille. De la matérialisation. Intéressant. Je n’hésite plus, j’ai hâte d’en apprendre plus maintenant, étant de nature curieuse, j’adore apprendre de nouvelle chose et qui plus est une chose comme celle-ci. Elle est donc à l’origine de la puissance des bijoux de matérialisations. Elle doit être réellement forte, même si je n’en doutais pas à présent, j’en suis convaincu.

La directrice se lève et s’approche de moi. Et là, je me suis pétrifié quelques secondes. Voilà que la directrice a subit une sorte de transformation l’affublant d’un costume. Un halo verdâtre l’entourait et ses vêtements disparaissaient. Une robe sombre remplaçait les anciens vêtements, des nœuds apparaissaient sur sa robe. Mais après le costume, voilà que des membres lui poussaient ; des cornes sur la tête de je ne sais quels insectes, sur son dos poussaient des ailes sombres. Et pour terminer, une faux se matérialisa devant moi. Un dieu de la mort. Je deviens fou ? M’a-t-on assommé. Je veux bien la matérialisation, le déguisement, les cornes et les ailes passent encore, mais… une faux, un dieu de la mort ? Elle m’en veut que j’en sais si peu sur son monde qu’elle veut me trucider. J’eu un rire nerveux mais je me détendis. Maintenant que j’y suis, autant en savoir plus.

- Te montrer à quoi servira ton bijou est toujours plus attrayant que te donner un cours, n’est-ce pas ? Si la question te traverse l’esprit, non, je ne suis pas fanatique des Cosplay, très cher ~ En portant cette tenue, nous dévoilons par la même occasion ce que nous représentons, sous cette forme, il te sera demandé de combattre en cas de nécessité. Le but d’Undai est de voir jusqu’où tu seras prêt à aller pour réussir à survive, nous ne sommes pas dans un camp d’entraînement où mes chers petits soldats dorment en cage, nous offrons le luxe, des loisirs, une vie. En échange, nous demandons de la discipline, du pouvoir et de la maîtrise. En réunissant ces trois éléments, peut être deviendras-tu autre chose qu’un cabot meurtri par la perte de son cher frère ~

C’est vrai qu’on est plus enclin à croire ce que l’on voit de ses propres yeux plutôt de croire à l’aveugle quelque chose dont on n’a pas la preuve de l’existence. Je ne peux plus nier une folie. Une fane de cosplay, non ce n’est vraiment pas ça, surtout avec un halo vert qui l’entoure et lui fait disparaitre ses vêtements. J’aurais pu néanmoins le penser. Combattre. Le mot s’insinue dans mon esprit. J’aime l’idée. Cela me plait, je souris. La survie, ça c’est un bon objectif dans la vie, un but qui est à ma portée. Se battre pour avoir le luxe et tous ce qui va avec. Pourquoi ai-je hésité ! Un échange, ça je n’avais pas prévu ; discipline, pouvoir et maîtrise. Oh, donc c’est tout à fait faisable. Enfin, pour la discipline, j’essaierai de me plier un maximum aux règles.

- Alors mon beau, toujours partant pour « accepter » cette invitation ? ~

Cela me permettra donc de devenir plus fort, de ne plus penser à toutes ses choses qui sont arrivées dans mon passé, et en plus pouvoir m’entrainer pour pouvoir déchiqueter ce malade que j’appelais père. J’aime, j’aime beaucoup. Un mince sourire apparait sur mon visage, s’élargissant de secondes en secondes. J’ai hâte de commencer et de faire mes preuves.

- Bien sûr que j’accepte.

En plus d’apprendre à matérialisé, je vais m’instruire, je vais m’entraîner et je vais me battre. Je commence à apprécier l’école. Mais enfin, je me doute que les autres élèves sont tous déjà habitué avec la matérialisation et j’en passe, je vais devoir rattraper et m’habituer très vite.

- Ou pourrais-je commencer à m’entraîner ?

Je suppose qu’il y a un ou plusieurs lieux prévus à cet effet. Et puis, avec qui dois-je m’entraîner. Qui va me permettre de savoir comment matérialiser. Je veux savoir ce que je suis et serai capable de faire.

- Est-ce que je dois m’entraîner avec quelqu’un ou seulement pour les bases de la matérialisation ?



[HRP : Merci pour les informations, elles m’ont été utiles.
J’ai une petite demande à faire, si possible pourrais-tu me glisser l’information dans le rp que je dois allez à l’arène (un rp m’attend avec un professeur, mais j’attends d’en savoir plus ici et d’avoir un fil conducteur). Cette information ne ferme bien sûr pas notre rp (mais ça permettra de commencer l’autre) Merci :) ]
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MessageSujet: Re: Une arrivée discrète.    Une arrivée discrète.  Icon_minitimeMer 10 Avr - 0:03

Cela se voyait, cela se sentait, cela se palpait au point même que je pouvais toucher son enthousiasme du bout des doigts. Son visage souriant, cette flamme dans les yeux, il allait commencer, me montrer ce qu’il valait et sans doute, des spectacles bien plus amusant que je pouvais voir avec les élèves défaitistes se disant que Undai n’était qu’une école de tarés voulant découper des gens en rondelles. Ce n’est pas faux, nous étions une école de tarés, mais nous l’assumions et ce, pleinement ~

- Bien sûr que j’accepte.

Gloussant légèrement à sa décision que je savais, positive d’avance, je laissais mon regard couler sur ce mâle. Quand allait-il mourir selon vous ? Si ce n’était pas un élève qui l’attraperait, ce sera un membre du conseil, si ce n’est pas eux, peut être un professeur ? Ou encore mieux, un scientifique, Akiha-Chan peut être ? Maaah, si Akiha-Chan le tue, je serai là pour manger son âme, si je mange son âme, serais-je donc considérée comme la meurtrière ? Au pire des cas, Yume-Chan peut toujours être accusée à ma place si je lui ordonne d’en prendre la responsabilité, et bien même Kaïla-Chan s’ajouterait à cette histoire grâce à son sens indescriptible de se mettre dans l’embarras, donc, devais-je en conclure que si cet enfant meurt, toute l’académie en serait tenue pour responsable ? Une logique d’insomniaque, et bien même, souhaitons lui la vie ~

- Où pourrais-je commencer à m’entraîner ?

Serait-ce de l’envie imminente de goûter lui aussi au pouvoir que je pouvais entendre dans l’excitation de sa voix ? Était-il donc si pressé de faire ses premiers pas dans l’arène ? Maaah ~ Cela ne pouvait être qu’excitant pour ma personne, et dire que des centaines d’autres n’osent guère se rendre dans l’arène, de la peur occasionnée par l’inconnu alors que lui, s’y jetterait la tête la première. Brave jeune homme, celui-ci remontait dans mon estime ~ Souriant en entendant la suite de ses dires, j’arquais mes lèvres tendrement quand il me demanda « Est-ce que je dois m’entraîner avec quelqu’un ou seulement pour les bases de la matérialisation ? ». En premier lieu je dirai que oui, se former pour la première fois avec quelqu’un est toujours pratique pour apprendre les bases, surtout si cette personne connaît déjà le fonctionnement de Undai. Mais en même temps, il n’est pas rare que des nouveaux y aillent seuls, cherchant à comprendre d’eux-mêmes comment faire. Mais cela s’avère difficile, en tant que nouveau, il était toujours préférable de commencer par matérialiser une petite balle, continuant ainsi tous les jours, accordant à celle-ci des motifs, une grosseur, un poids différent de jours en jours. Finalement, la balle bleue que vous aurez en main s’avérera être un missile télécommandé, mais bien même, en passant par chacune de ses étapes, on assimile comment faire, comme créer. « Penser pour créer », disais-je ? Oui, tel était le principe, l’esprit humain avec cette faculté que nous appelions imagination, plus celle-ci était débordante, plus il était possible d’être au maximum de ses capacités dans la matérialisation. Un enfant était un atout considérable, mais avoir une personne trop jeune n’était pas que bénéfique, ces choses petites et casse-pieds avaient également des défauts. La concentration, leur esprit était certes rempli d’images, mais si celles-ci se mélangeaient, croyez-vous qu’il arriverait à faire le canard qu’il comptait faire au début ? Non. Voilà pourquoi, discipline, pouvoir et maîtrise sont des mots clés ~

- L’arène est le seul endroit où les secondes savent matérialiser quoi que ce soit mon cher ~ Quand tu rentreras dans l’arène, ta robe de combat se créera directement sur ta personne, tu ne la choisis pas, elle s’impose à ta personne comme étant ton reflet ~ Par après …

Me reculant légèrement de mon bureau, j’ouvris un tiroir dans lequel je cherchais un objet quelconque, ouvrant par la suite une armoire, je trouvais l’objet de mes convoitises. Sortant de l’endroit un livre relativement fin, je déposais celui-ci devant le jeune homme en lui attirant l’attention dessus. Qu’était-ce, que faisais-je à lui tendre un livre ? Ceci étaient les règles de l’arène, si il voulait avancer vite, bien et dire, parfaitement, il devait s’y plier. Un élément si motivé comme celui-ci serait dommage s’il venait à mourir bêtement, autant le prévenir de quelque danger ~ Mais avant ça, répondons, répondons ~

- Tu n’es guère obligé de t’entraîner avec quelqu’un en particulier. Il n’est pas rare de voir deux nouveaux faire leurs débuts ensemble, il en va de même pour une personne seule ne sachant à qui demander de l’aide ~ Mais si tu le désires, les professeurs ainsi que d’autres personnes peuvent t’être d’un grand secours. Commencer doucement, mais parfaitement est un point que l’on oublie souvent en se masquant sous un « ce n’est pas grave si tu ne réussis pas maintenant, demain tu y arriveras ». Faux ~ Tu réussis, c’est bien, tu rates, tu meurs ~ Autant garder cela en tête, il n’y a rien de mieux pour réussir que quand sa vie est en danger, n’est-ce pas ? ~

Un stimulus pour lui tendre une perche si jamais celui-ci s’avère moins fiable que mes soupçons ? Pas vraiment, disons juste que je motivais ce petit être à être le meilleur, rien de plus. Pour ce qui était de savoir quelle personne allait l’aider, je ne comptais lui donner de noms, du moins, je ne voyais personne pouvant l’accepter dès maintenant … Yume-Chan ne serait sans doute pas libre à cette heure-ci, et demander à Yomi-Chan de l’aider ? Autant le décapiter moi-même avant que je ne reçoive sa tête, vendredi prochain ~ Alors qui ?

- Le mieux que je puisse te conseiller, serait de te rendre à l’arène immédiatement, je suppose que tu trouveras une personne là bas ~ Va y mon beau, cours, vole et vis ~

Tournant mon siège en lui adressant un dernier sourire, je partis, décomposant mon corps grâce à la matérialisation, je me retrouvais projetée dans un nouveau endroit, mes appartements cette fois-ci. Était-ce étrange de voir cela pour l’enfant ? Sans doute, je ne doutais même pas qu’il se demanderait comment et où j’étais passée. La téléportation, un don m’étant unique que je ne partageais nullement avec les élèves ~ Cela serait fâcheux sinon, imaginez le nombre d’avantage de pouvoir téléporter son corps derrière son ennemi pour le prendre par surprise ~ Huhu, laissez cela au Dieu de la mort, faux en main pour vous trancher ~

END

HRP: Je le ferme ici :3 Comme ça dés que tu sors de mon bureau, tu peux aller dans l'arène et donc, faire cela sur la même journée. Cela sera également facile pour commencer ton nouveau rp puisque tu pourras reprendre les paroles de la directrice en pensée ^^ Sur ce, bonne continuation ~
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Une arrivée discrète.

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