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 L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.

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Akiha Ketsuki

Akiha Ketsuki

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MessageSujet: L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.    L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMar 12 Juin - 17:51

Des pétales de neige ? Non des petites étoiles blanches qui scintillaient faisant penser à des flocons de neige. Une sensation de chaleur, de puissance, une matière douce sur le corps ne dévoilant que quelques parties de ce dernier alléchant tous ceux qui posaient le regard sur ma personne. Des talons allant à merveille avec la blancheur de ma robe de combat, et tout cela ne contrastant pas avec ma peau pâle, mes yeux multicolores, mes cheveux blonds, non. Tout cet accoutrement était en harmonie avec mon corps au niveau visuel que celui du confort. À une exception près... « Hahaha, j'adore cet endroit ! » Oui, cette horrible ombre à la voix lugubre qui se tenait dans mon dos, et être debout c'était un grand mot, elle flottait tel un spectre me faisant de l'ombre, montrant l'horreur de ses yeux rouges et de son sourire toujours ouverts sur des dents pointues et tranchants comme des rasoirs. Pourtant, je ne fis guère attention à cette apparence qui ne faisait qu’amocher mon rayonnement naturel. Non, je n'avais rien à faire qu'elle était là, tellement habituée à la voir, sentir, supporter, aimer, détester, admirer, et tout ce que vous voudrez pour donner un adjectif à vous même. Akiha, mon mauvais coté, était du genre à aimer se montrer de toute sa répugnance, même si j'évitais ses apparitions sous cette forme la plus part du temps, là, là je n'avais pas le choix que de la laisser faire. De plus, cela m'était égal, j'étais encore trop émoustillée par le traitement de faveur donné par Dead Master-Sama, alors qu'elle soit là ou pas, cela ne changera rien au fait que mon corps voulait plus de sexe à ce moment précis.

Mais comment ? Tout simplement. Après un saut dans l'espace, après avoir goûté encore une fois à la téléportation, chose qui m'intéressait grandement, nous arrivâmes, Dead Master-Sama, Akiha et moi, devant l'Arène. Là où, selon la reine de Undai, Yume et Kaïla se trouvaient. La suite ? Nous rentrâmes dedans pour découvrir... Une Arène complètement changée, nous donnant la vue sur un labyrinthe et non sur l'étendue aux croix que d'habitude. Faisant ma première apparition dedans depuis longtemps, je me surprenais un moment d'avoir un tel spectacle avant de comprendre que c'était le fruit du petit chaton de nom de Yume Kuroi. Un doux sourire sur mon visage, et je m'avançais dans cette ambiance devenue lourde sans oublier de regarder la femme qui m'a procuré des soins particuliers quelques secondes auparavant. Vêtue de sa robe de combat, Dead Master avait l'air encore plus glauque que d'habitude, et la puissance jaillissait d'elle tel un flot d'eau sortant d'une rivière. Magnifique.

- Maaah ~ Il faut que je trouve un surnom à ton ombre Akiha-Chan, cela serait dérangeant que vous ne sachez pas à qui je m’adresse quand je dirai votre prénom. Que penses-tu de « saleté » ? ~

Rien, rien ne s'écrit dans mon esprit quand elle sortit cette parole à l’encontre de mon ombre, seul ce même sourire qui se vit vite disparaître quand les sentiments négatifs de mon deuxième moi firent surface me submergeant complètement. Être si mauvais et le montrer sans moindre gêne, était ce juste possible ? On dirait bien que oui. J'ai vu Dead Master-Sama s'approcher de mon ombre toujours souriante même après cette pique et d'y déposer ses lèvres. Court que cela pouvait être, je sentis une révulsion monstre me parcourir, c'était si affreux, même moi je ne supportais pas cette Akiha au point de... voilà quoi. Je la suivis du regard quand elle s'engouffra dans le labyrinthe, suivie de mon mauvais coté qui se détacha de mon ombre pour « voler » à la rencontre de la directrice dans de grands éclats de rire. Un pas en avant tandis que la lune était déjà rouge, montrant bien que Dead Master avait des desseins assez meurtriers à l'encontre de ses deux étudiantes. Quand devrais-je... ?

-« Haha, Dead Master ! Akiha reste Akiha, nous ne faisons qu'un, peu importe à qui tu t'adresses, alors si tu me blesses, tu la blesses, Akiha reste Akiha, retiens. Hahaha »

Je fronçais les sourcils tandis que mon ombre s'enroula autour de la directrice pour lui sortir ces mots en échos morbide qu'il pouvait être, avant de sortir sa langue fourchue comme celle des serpents mais en beaucoup plus affreuses et poisseuse, pour lécher amplement la joue de la directrice avant de, d'éclater de rire et se dissiper pour réapparaître dans mon dos. J'étais dégoûtée, c'était juste moche à voir. En plus ses paroles n'étaient pas forcément justes, il était vrai qu'on aspirait à la même chose mais si quelqu'un détestait mon mauvais coté, ce n'est pas pour autant que le bon va le détester aussi... Enfin, en théorie. M'approchant de la directrice, mais cette fois aucun sourire sur mon visage, je me penchais respectueusement en guise d'excuses devant elle sous les rires abjectes de mon ombre. Soupirant doucement, tellement la situation ou plutôt la personne me désespérait, je ne pouvais pas digérer qu'elle puisse se comporter de la sorte devant la directrice de Undai.

-Veuillez m'excuser son comportement, Dead Master-Sama. Quant à toi Akiha, vas chercher, t'es écœurante.

Attrapant la main de la directrice, je l'attirais à moi pour déposer mes lèvres sous les siennes pour lui montrer de cette manière que j'étais désolée pour le comportement de l'autre. Parce que oui, j'étais la gentillesse incarnée, non cruche, du genre fatale, mais tout de même gentille, tandis que l'autre chose, n'avait aucun scrupule. D'ailleurs parlant du labyrinthe, je tirais Dead Master-Sama par la main me retenant de la prendre contre un de ces murs de matérialisation en pierre, jusqu'à ce que nous arrivions à faire un choix. Deux chemins, lequel prendre ? Bah comme je disais, Akiha la mauvaise se devait de me servir, et donc d'un claquement des doigts je l'invitais à prendre un chemin glauque tandis que la directrice et moi allions en emprunter l'autre. Seule réponse de l'intéressée ? Un rire sadique et des yeux qui disaient bien qu'elle allait sortir une remarque déplacée sur moi et la directrice, mais avant qu'elle n'ouvre son horrible sourire, je la gratifiais d'un sourire amusé avant de la submerger par des sentiments si positifs que c'en était trop terrifiant pour elle, passant par l'amour, l'amitié, la gentillesse, la générosité.

-« Tu vas me le payer Akiha ! »

Un sifflement de rage, avant qu'elle ne disparaisse de ma vue. Un rire amusé de ma personne avant que je ne me tourne vers la directrice et l'attrape par la taille. Enfin seules, je n'avais pas à redouter les dires et remarques bien recherchées de mon mauvais coté, m'emparant des lèvres de la femme devant moi, je me reculais d'elle avec toujours ce sourire amusé sur le visage, avant de la tirer derrière moi devant le couloir qui nous faisait face. Je levais les yeux une fois de plus sur la lune rouge qui surplombait cette construction.

- Hmm... Projetteriez-vous de vous battre Dead Master-Sama ? Ou juste donner une leçon à ces chatons ?

Parce que oui, je trouvais cela excessif d'aller jusqu'à ce que la magnificence de la directrice s'abatte sur ces enfants qui n'étaient pas dignes de cette faveur. Par contre, ce qui était de moi... Comptais-je vraiment me battre contre elles ? Je savais que mon mauvais coté n'attendait que cela, mais je n'étais toujours pas décidée sur le déroulement des choses, et tant que je ne le sois pas, je ne laisserai pas Akiha s'en prendre à ces chatons dont je projetais de les utiliser à mes fins personnels.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.    L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMar 12 Juin - 18:51

Avançant d’un pas lent vers les couloirs du labyrinthe, je me fis arrêter dans ma démarche par l’ombre d’Akiha qui vint s’enrouler autour de moi. Ne trouvant pas cela dérangeant d’avoir cette chose collée à mon corps, susurrant avidement « Haha, Dead Master ! Akiha reste Akiha, nous ne faisons qu'un, peu importe à qui tu t'adresses, alors si tu me blesses, tu la blesses, Akiha reste Akiha, retiens. Hahaha », je ne laissais qu’un fin sourire se dessiner sur mes lèvres alors que sa langue vint caresser ma joue avec pestilence. Faux, je ne pouvais me dire qu’elles ne faisaient qu’une. Il était juste invraisemblable que ces deux personnes sortent d’une même personnalité d’une personne, que ce soit physique ou mental, elles se différenciaient sur tous points. Voilà ce qu’était la schizophrénie de ma chère blonde, Maaah j’acceptais ses deux visages … N’était-ce pas donc cela la bonté d’une déesse ?

-Veuillez m'excuser son comportement, Dead Master-Sama. Quant à toi Akiha, vas chercher, t'es écœurante.

Laissant le corps svelte de mon accompagnatrice me barrer le chemin quand celle-ci se penchât respectueusement devant moi, je croisais les bras en laissant ma main taper mon front légèrement. Dieu, il ne fallait pas s’excuser pour autant, mais ce qui me plut dans ses dires furent qu’elle congédia l’ombre à la recherche des deux enfants de notre envie. Bien que sa présence n’était guère agaçante à mon être, je savais qu’avec elle dans les parages, je ne pourrai pleinement exploiter le corps de la scientifique. Pourquoi ? Allez savoir, serait-ce peut être la jalousie que je puisse jouir si facilement du corps d’Akiha tandis que son ombre ne me voit que tel un cobaye bon à disséquer pour finalement jeter maladroitement dans une poubelle ? Sans doute, et autant se demander comment je savais tout cela, n’est-ce pas ? Mon intelligence et telle que ma perspicacité m’ouvre des portes encore inconnues à beaucoup de gens, mes chers.

- Hmm... Projetteriez-vous de vous battre Dead Master-Sama ? Ou juste donner une leçon à ces chatons ?

Tout en me volant quelques baisers en me tirant à sa suite vers l’un des chemins qu’elle choisit d’emprunter elle me demanda sans détour si je comptais user de mon pouvoir pour détruire les deux enfants qui nous avaient sciés de leurs impertinences il y a de cela une bonne demi-heure. Je ne savais pas vraiment comment m’exprimer à ce sujet, je ne comptais les ramasser avidement, mais je devais admettre qu’un petit combat me plairait tout de même. Il n’y avait qu’à regarder la lune pour savoir ce que je ressentais, mais de là à dire que j’avais des envies meurtrières … Je laissais ce plaisir à ma chère Yume. Ou peut être à son cochon d’inde lui tenant compagnie à cet instant précis ? Allez donc savoir  ~

- Je ne sais pas encore, disons que je choisirai sur le moment même, si il sera intéressant que je me dégourdisse les jambes ou non ~

Laissant mon rire cristallin traverser l’arène tandis que l’écho l’amplifiait, sans doute jusqu’aux oreilles de mon chef-d’œuvre, je restais main dans la main avec Akiha tout en regardant les chemins se dessiner devant moi. Une idée intéressante, surtout que Yume savait que je n’étais pas une personne patiente, et c’est en arrivant devant un cul de sac que je laissais échapper un soupir. Affichant une petite moue mécontente en lâchant la main que j’avais dans le sillage, je levais celle-ci avant de … de ? De matérialiser dans ma paume des petits détonateurs en forme de cœur que je déposais avec amusement sur le mur me faisant face. Avant de déclencher ma bombe, je m’approchais d’Akiha, posa mes mains sur ses oreilles avant de dire un « BOUM ~ » suivit de l’explosion du mur à présent dans mon dos, sourire aux lèvres, je laissais mes pupilles verdâtres plonger dans les billes multicolores de l’enseignante tandis qu’un vent de poussière vint s’engouffrer dans l’arène. Tout en lâchant la tête d’Akiha, je matérialisais ma faux une fois de plus et d’un mouvement souple fit disparaître la poussière. Traversant à présent le trou que je venais de créer dans un rire relativement diabolique, j’attirais Akiha à ma suite sans plus de ménagement.

Marchant à présent à ses côtés en laissant mes talons claquer sur l’échiquier tout en bifurquant à chaque tournant, je laissais ma main se déposer sur le dos de la femme, sur ses hanches, descendant toujours plus bas jusqu’à son fessier sur lequel ma main restait interdite. Sa robe de combat était tout simplement sublime, que ce soit le tissu blanc en soie ou encore ses mille et un détails apportant grâce, admiration et délicatesse à sa robe de combat.

- Tu es magnifique Akiha-Chan.

Je ne m’étais guère retourné ou arrêté ou encore moins, levé le regard sur sa personne en la complimentant de la sorte. Non, je ne faisais qu’avancer, les yeux toujours rivés sur l’horizon alors qu’un fin sourire persistait sur mes lèvres. Ce n’est qu’environ une dizaine de minutes de marche que je m’arrêtais dans un soupir, matérialisant un siège que dis-je, un trône sur lequel je me laissais tomber au milieu de ce labyrinthe. Accentuant tout cela par une tasse de thé fumante que je vis se dessiner dans ma main, je l’attrapais entre mes doigts avant de boire son contenu. Levant mes pupilles vers la femme devant moi, je me redressais légèrement, l’invitant à elle aussi prendre place sur mon trône bien trop étroit pour nous deux, l’obligeant donc à s'asseoir sur moi si elle acceptait ma demande.

- Prenons notre temps, une petite pause ne fait de mal à personne n’est-ce pas ? De plus … Nous sommes si proche d’elles que ~

D’un mouvement de la main, je pointais l’endroit où se trouvait Yume. Pas plus de cinq mètres d’où nous étions, il ne valait donc pas la peine de se presser. L’odeur de ma tendre chérie venant me caresser les narines, je sentais déjà l’excitation monter en moi en imaginant son visage quand elle remarquera ma présence … Ah ~ Elle l’a déjà remarqué ~ Dieu, je suis diaboliquement parfaite ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.    L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMar 12 Juin - 22:27

- Je ne sais pas encore, disons que je choisirai sur le moment même, si il sera intéressant que je me dégourdisse les jambes ou non ~

Un petit sourire sur les lèvres, je laissais les mots de la directrice se heurter avec délicatesse à mon esprit. Si elle voulait se battre, ou plutôt s'amuser vu sa grandeur, c'était son choix, et comme je savais relativement bien que rien ne lui arriverait, je n'avais pas ce genre de soucis à me faire. Mais que dis-je ? Pourquoi devrait-il arriver quelque chose à cette magnifique femme pleine de puissance ? Mais pour que je puisse la soigner avec le plus grand soin voyons ~ Oui, l'avoir dans un lit à ma merci pour que je puisse jouir de son corps, mouiller sous ses baisers, et... Mon dieu, je suis émoustillée rien qu'en y pensant. Moi perverse ? Je n'ai jamais dit le contraire. Un sourire mystérieux sur mon visage, un petit rougissement avant de secouer la tête pour ne pas divaguer sous les formes généreuses de Dead Master-Sama, et nous voilà devant une impasse. Amusant.

Regardant avec intérêt ce que la directrice faisait, je laissais échapper un petit rire en moi même quand je sentis une injure au loin de ma chère deuxième personnalité, elle devait atterrir aussi devant un chemin où il n'y avait pas de suite, et devoir faire le chemin inverse pour retourner sur ses pas. Vraiment, c'était amusant, même si pour Akiha cela devait être juste « CHIANT ! ». Voilà ce que je pouvais entendre dans ma tête au moment où une explosion retentit. Mais je n'avais rien à y faire, j'étais complètement omnibulée par les yeux verts de la directrice tellement proche de moi que... que... Resserrant les jambes sans pour autant perdre contenance, un sourire posé sur mes lèvres, je me laissais entraîner par le trou formé par la directrice. Non, je ne divaguais pas, j'avais juste des besoins insolites.

- Tu es magnifique Akiha-Chan.

Et rien n'arrangea les choses quand elle me complimenta de la sorte, me touchant, étant si proche de moi que j'en pouvais plus. Non, je n'étais pas un animal quémandant du sexe à tout bout de champ, mais la petite partie de nos ébats non-finis d'il y a moins d'une heure, m'était restée comme une frustration, un acte non assouvit. Seule un sourire sur mes lèvres, j'avançais à pas soutenu aux cotés de cette femme. Mon dieu, j'en peux plus être ainsi dans son estime... Je vais défaillir si cela continue. M'arrêtant tout d'un coup en posant mes yeux sur Dead Master-Sama, je restais un moment interdite devant ce qu'elle faisait, se plaçant sur un siège pour boire une tasse de thé fraîchement matérialisée. Hmm... De la nourriture et des boissons, voilà une chose qui n'était pas donnée à tout le monde pour savoir la matérialiser ainsi, mais de la part de cette magnifique femme, rien ne pouvait plus m'étonner.

- Prenons notre temps, une petite pause ne fait de mal à personne n’est-ce pas ? De plus … Nous sommes si proche d’elles que ~

Voyant qu'elle m'invitait pour m'asseoir à ses cotés, je détournais tout de même les yeux pour suivre la courbe de son bras jusqu'à sa douce main qui était pointée en direction de deux tâches. Ah, c'était plus facile qu'il ne paraissait de les retrouver dans ce labyrinthe. Mais maintenant que cela était fait, on pouvait s'accorder un moment comme elle l'a si bien souligné. M'approchant doucement, trop doucement d'elle avec un sourire aguicheur sur le visage, je coinçais mon genou entre ses deux jambes me retrouvant presque à quatre pattes sur elle, faisant bien attention à la tasse qu'elle tenait dans sa main si gracieuse. Une de mes mains caressa sa jambe, remontant dangereusement sur sa cuisse, tandis que l'autre se délectait du contact doux avec le visage de cette femme maléfique, sans plus prendre conscience de l'endroit et situation dans laquelle nous nous trouvions. Après tout, les deux chatons pouvaient attendre un moment que je... j'assouvisse mes besoins, après je m'occuperai d'eux si besoin sera. Me mordant la lèvres d'une manière provocatrice, j'approchais mes lèvres doucement de celles de la directrice la chatouillant de mon souffle avant de...

De sentir une pression dans mon dos et me faire tirer en arrière dans un petit cri de surprise. Sentant une forme assez lourde avachie sur mes épaules, je fis une moue boudeuse avant de détourner mon regard sur un point invisible. Furieuse moi ? Non, juste déçue de son apparition. D'ailleurs, pour bien se faire entendre mon ombre toujours m'ayant dans une étreinte poisseuse, s'adressa à nous d'une voix trop amusée à mon goût.

-« Pourquoi s'égarer ainsi, si nos proies sont si près ? Gardes tes envies pour toi, Akiha. »

J'avais une horrible envie de lui rétorquer à la figure n'importe quelle insulte lui pouvant comprendre qu'elle n'avait pas à se mêler de ce qui ne la regardait pas, mais je devais avouer qu'elle c'était moi, et donc tout la regardait. Tout de même mécontente, je la chassais de mes épaules d'un geste ennuyé de la main, reprenant toute ma contenance et droiture. Sérieusement, interrompue dans de tels moments avec tant de brutalité. C'était laid. Mais peu importe, ce qui était fait, l'était, et d'un autre coté, Akiha me remettait sur le bon chemin, sur mon but premier, je ne pouvais que lui être redevable, en quelque sorte. Oui, c'est pourquoi je laissais échapper un petit rire quand je l'entendis me dire dans un murmure à l'oreille que seule moi je pouvais entendre que « si tu la veux, alors tue là pour moi, et tu l'auras ». Je fis un signe de la main qui disait bien que je n'avais que faire de ses paroles, j'hésitais un moment entre continuer mes actions envers Dead Master-Sama tout en essayant d'ignorer mon ombre, ou alors arrêter et poursuivre le but pour lequel nous sommes venues ici. La deuxième solution s’imposa presque d'elle même quand ma mauvaise personnalité se mit à imiter de drôles de bruits de femmes en chaleur pour partir d'un éclat de rire montre avant de pointer de sa main fantomatique l'endroit où se trouvaient les deux étudiantes.

-Tu es grossière.

C'est sortit d'une voix froide qui ne me ressemblait pas. Mais là, elle jouait tellement avec mes nerfs rien que en osant se moquer du plaisir que je pouvais accorder ou recevoir de la part de Dead Master-Sama, que je ne pus ne pas lui en vouloir ne serait ce qu'une seconde. Reprenant tout de même mon éternel sourire implacable et doux, je tendis ma main vers la directrice en ajoutant d'une voix charmeuse :

-Autant qu'on y aille Ayame-Sama...
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Dead Master

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MessageSujet: #09538E   L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMer 13 Juin - 0:13

S’approchant à pas de loup de mon être, mon sourire s’amplifia en sentant sa main me caresser la jambe. N’ayant que faire de notre position, je voulus cependant masquer nos corps des étudiants agrippés aux gradins nous regardant avidement en se demandant ce que nous faisions tandis que d’autres hurlaient déjà une scène pornographique qui n’allait pas tarder. Tandis que moi, moi je continuais à apprécier les douces caresses de cette femme, cherchant toujours plus, encore plus et toujours plus. Oui, je n’en avais que faire des dires des élèves ou encore de leurs cris, en me postant ainsi avec Akiha, je montrais ma possession, montrant bien à tous ces enfants que le premier qui oserait toucher ma propriété serait …

C’est en me coupant dans mes pensées que le corps de la scientifique recula de moi, emportée dans une étreinte diabolique. Que dis-je, monstrueuse. Oui, l’ombre était de retour, et aussi avide du corps de sa détentrice qu’elle pouvait l’être, elle venait de m’arracher à mon petit moment de plaisir. Sous sa voix lugubre pouvant maudire que par ses mots, elle dit à l’encontre de la jeune fille « Pourquoi s'égarer ainsi, si nos proies sont si près ? Gardes tes envies pour toi, Akiha. ». Garder ses envies pour soi ? Ne faudrait-il pas mieux que tu apprennes à connaître ta place et éviter de me déranger dans l’exploration du corps de ta maîtrise ? Oui, l’énervement montait en moi, Dieu que je ne supportais pas me faire interrompre, qu’importe la personne, je n’acceptais pas.

-Autant qu'on y aille Ayame-Sama...

Me tendant sa main alors qu’elle acceptait elle aussi avec rancune l’action de son ombre, je restais de marbre devant cette main tendue. Les bras et les jambes croisés à regarder ses fins doigts que je voulais en moi, je laissais un soupir m’échapper alors que mon visage montrait bien mon ennui du moment. Avant de prendre la main qu’on me tendait, je laissais mon regard percer l’ombre de mille et une foudres, la mort. La mort pour tous ceux qui s’opposent devant ma grandeur, mes envies, ma suprématie. Mais si je tuais cette chose macabre, qu’adviendrait-il d’Akiha ? Allait-elle mourir également ? Il fallait que je réfléchisse avant d’agir, oui … Tuer une personne qui me plaisait n’était pas dans mes dessins premiers, du moins pour le moment.

Me saisissant donc de cette main, je laissais enfin un sourire se peindre sur mes lèvres avant que je ne vienne me coller au corps de l’enseignante, entourant mes bras atour de ses épaules, je fermais les yeux avant d’emprisonner ses lèvres dans un baiser langoureux. Laissant mes mains se poser sur ses hanches, empoignant ses fesses comme si elles étaient miennes, j’entrouvris un œil en direction de l’ombre avant de lui adresser un petit sourire moqueur. Oui, je n’appréciais pas que l’on me brusque si avidement. Sachez que ma vengeance est telle que personne, êtres vivants ou objets n’en ressortent entiers. D’un mouvement de main en me détachant du corps de ma douce, je matérialisais un bocal en verre énorme dans lequel, d’un simple claquement de main, je fis aspirer l’ombre d’Akiha. Entourant mon objet de flux intense de matérialisation pour être sûre que la chose ne sorte sans que je le veuille et éviter par la même occasion, qu’Akiha la fasse disparaître à l’intérieur d’elle, je continuais à malaxer la matérialisation autour du bocal avant de réduire sa taille considérablement. Passant d’une taille humaine à une simple figurine, je souriais avec narcissisme en laissant mes yeux se poser sur la petite chose coincée dans le bocal se trouvant dans ma paume.

- Tu m’excuseras une fois de plus pour ceci, mais je n’apprécie guère qu’on m’interrompe. Je te demanderai donc à apprendre à ton ombre plus de politesses sinon ~

Secouant le bocal dans mes mains avec acharnement tout en laissant mon rire raisonner, j’avançais vers la destination où se trouvaient les deux personnes qui nous attendaient. Trouvant cela inutile de s’amuser à faire un petit parcours de labyrinthe pour les rejoindre, je claquais des doigts, ce qui fit disparaître les murs que ma Yume avait matérialisé. Croyez-vous vraiment qu’il m’était impossible de les abattre ? Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? N’était-ce donc pas amusant de jouer aux jeux des enfants pour leurs faire plaisir ? Je trouve aussi. Tout en fredonnant un petit air, je m’avançais avec joie de ma petite Yume. Étant à plus ou moins deux mètres de celle-ci, d’un clignement d’œil je me retrouvais dans son dos, enlaçant ses épaules avant de venir mordiller son lobe délicatement dans un « Hmm ~ Attrapée ~ » tout en riant délicatement dans son oreille. Me détachant de sa personne en me postant devant elle, assez près pour me dire proche, mais assez loin pour qu’elle ne puisse me toucher en tendant son bras, je levais les mains en ouvrant mes paumes tout en faisant attention de garder la fiole contenant le monstre de ma scientifique entre les doigts, je dis à l’encontre des deux enfants :

- Ara, Ara, j’espère que vous avez eu le temps de vous reposer ~ Maintenant il est temps de jouer ~

Matérialisant une faux en regardant de haut ma petite Yume, je finis par lui adresser un petit sourire tandis que je jouais de mon arme fraîchement matérialisée. Me mordillant ma lèvres légèrement en serrant les jambes, je me rappelais de l’excitation qui était montée en moi en voyant celle-ci se téléporter. Oui, ma Yume était la plus douée, la plus magnifique, la plus parfaite pour être mienne. Sentant la présence de la blonde dans mon dos, mon esprit l’ajouta à mes desseins automatiquement, Akiha était tout aussi parfaite et magnifique que ma Yume. Dieu, j’avais en ma possession deux êtres parfaits, n’étais-je donc pas la femme la plus heureuse au monde ?

- Honneur aux plus faibles ~

Laissant mes pupilles se déposer sur Kurayami, j’agrandissais mon sourire alors que mes pupilles dévoraient son être de haut en bas. Toujours l’ombre en main, j’attendais que le combat éclate pour dévoiler ma puissance à cet être qui eut osé me provoquer également ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.    L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMer 13 Juin - 9:26

Je pouvais voir le désaccord dans le regard et les gestes de la directrice. Mais rien, je ne pouvais faire rien d'autre qu'encore et toujours m'excuser du comportement inadéquat de mon deuxième moi. Ce n'est pas comme si, au fond, je ne partageais pas son avis, c'est pourquoi je ne pouvais blâmer la mauvaise Akiha plus qu'il ne m'était permis. Mais ce n'était pas forcément le cas de Dead Master-Sama qui sous une envie, et poussée de je ne sais quoi, vint à ma rencontre tel une aguicheuse ayant sa proie à portée de main. Je ne pouvais que me régaler du contact avide de ses lèvres tandis que elle... Elle se recula de moi pour créer un bocal, un moment perplexe à la vue de ce qu'elle faisait, ce n'est que trop tard que je compris que ce récipient était destiné à mon ombre, à ma deuxième personnalité. D'abord incrédule, je restais interdite un instant avant que je ne réalise ce qu'il se passait.

- Tu m’excuseras une fois de plus pour ceci, mais je n’apprécie guère qu’on m’interrompe. Je te demanderai donc à apprendre à ton ombre plus de politesses sinon ~

Je ne réagissais guère à ses mots fixant le bocal qui rétrécissait dans les mains de la directrice à une vitesse folle, ne sachant pas décrocher mon regard de ce spectacle que je ne trouvais pas si amusant que cela. J'essayais de communiquer avec mon ombre tandis que Dead Master-Sama s'éloignait déjà en direction de deux filles, faisant disparaître le labyrinthe improvisé par Yume d'un claquement de doigts, sans oublier de bien secouer la prison de ma deuxième moitié sombre. Comprenant rapidement que toute communication était impossible, j'essayais de la rappeler à moi, mais rien... Rien que le vide. Je sentis un malaise s'emparer de tout mon corps. Elle me manquait. Le seul fait de ne pas pouvoir la sentir dans mon dos ou à l'intérieur de moi me mettait dans tous mes états, je n'avais pas l'habitude de cela. J'étais seule... Peu importe combien je la détestais, combien je pouvais la haïr et mépriser, je la voulais à mes cotés, tout le temps, constamment, et là, là la directrice venait de me voler ce droit.

Frissonnant de mal-être, je pressais le pas pour ne pas me retrouver trop loin de ce petit bocal qui détenait... qui me détenait. Imaginez maintenant que je fasse du mal à un chaton, exprès ou non, je ne pourrais jamais le supporter, non, mon bon coté cruel qu'il pouvait être, ne voulait pas faire du mal à ces enfants, à ces êtres si faibles qu'il fallait protéger, auxquels je voulais que du bien. Non, cette sensation de solitude était insupportable peu importe la femme que j'étais. M'arrêtant quand je ne fus qu'à quelques mètres de la petite troupe, j'hésitais à avancer quand je voyais la directrice se téléporter pour montrer sa présence aux deux étudiantes tapies dans les ténèbres de l'Arène.

- Ara, Ara, j’espère que vous avez eu le temps de vous reposer ~ Maintenant il est temps de jouer ~- Honneur aux plus faibles ~

Je la vis matérialiser sa faux pour bien montrer aux enfants qu'il était temps d'arrêter de jouer à cache-cache pour passer aux choses sérieuses. Et là, poussée par un mécontentement et un malaise monstre, je m'approchais dans le dos de la directrice et l'enlaçais avidement à la recherche de cette chaleur morbide. Oui, elle était la seule personne capable de m'apporter la même chose que mon mauvais coté, une cruauté emprise de sentiments maléfiques que je ne faisais que apprécier chez mon coté sombre. Mes bras s'entourèrent d'eux même autour de la taille de la directrice avant de remonter pour sentir son corps sous mes caresses fiévreuses. J'approchais ma bouche de son oreille et je lui soufflais dedans, d'une manière assez suppliante sans l'être vraiment :

-Dead Master-Sama... Je... Veuillez libérer Akiha.

Oui, j'étais complètement paranoïaque sur le sujet, et si... et si je ne supportais pas le mal que j'aurais pu faire à un étudiant, il me la fallait, il fallait que je récupère ma chère moitié qui était dans les mains si maléfiques mais magnifiques de la directrice. Je ne sais vraiment pour quelle raison, si c'est plus par envie d'elle ou par horreur de me sentir seule, mais je me collais complètement contre son corps, appréciant ce toucher avec des mains emprises d'une frénésie à la recherche de ne serait-ce qu'une parcelle de la peau de Ayame-Sama, tout cela avec délicatesse mais aussi une pointe de besoin. Oui, j'avais besoin de Akiha, j'avais besoin de toucher cette femme peu importe où on se trouvait et avec qui.
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MessageSujet: Re: L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.    L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMer 13 Juin - 12:48

Ne laissant guère le temps aux deux gamines se trouvant devant moi pour répondre à ma provocation, Akiha vint se coller à mon corps comme si j’étais une bouée de sauvetage en pleine mer. Levant un sourcil en sentant cette femme désorientée, je me demandais un court instant si cela était causé par le fait que j’avais emprisonné sa moitié dans un bocal avec lequel elle n’avait aucun accès de communication ou de rappel à l’ordre. C’était vrai que j’avais peut être « exagéré » dans ma punition envers cette chose immonde, cela devait se faire ressentir par ma tendre scientifique comme si je venais de sectionner son corps en deux, laissant une partie vivante mais incomplète. Qu’adviendra-t-il d’elle si j’enfermais à tout jamais son monstre ? Une expérience amusante que je me plairai à tester quand l’envie me viendrait.

-Dead Master-Sama... Je... Veuillez libérer Akiha.

Dans un murmure suppliant, elle me demanda cela, m’arrachant un sourire montrant ma dentition parfaite. Dieu, ses mains, son air si faible me faisait fondre, fondre au point que je ne voulais plus qu’une chose, la traîner sur le sol en l’écrasant sur celui-ci pour sauter sur elle tel un félin jouant avec une souris dite faible. Laissant un rire me traverser la gorge en ressortissant avec un son coupé, froid et peut être glauque, je posais ma main libre dans laquelle je tenais mon petit bocal sur la main de la scientifique avant de lui dire, aussi naturellement possible :

- Dame Akiha-Chan, je suis occupée pour le moment vois-tu ? ~

Me retournant pour venir encadrer son visage entre mes doigts ornés de griffes métalliques, j’adressais un petit sourire à son égard avant de matérialiser un trône sur lequel je poussais son corps avant de matérialiser des chaînes de manière à ce qu’il lui soit impossible de s’en dégager ou même tout simplement de bouger. D’un mouvement souple, je déposais ma tête sur la sienne, frottant celle-ci alors que ma main libre venait caresser sa joue. Arrêtant ce geste affectif, je lui montrais la fiole, réduisant considérablement le flux d’énergie qui entourait cet objet avant de le mettre autour de son cou avec une petite chaînette. En faisant cela, elle saura « communiquer » avec sa chose, espérant ainsi qu’elle retrouve un air normal. Non pas que les petits chiots maltraités me déplaisent, mais disons que je préférais avoir une femme et non pas un cabot ~

- Akiha-Chan va être une gentille fille et ne pas bouger pendant que je m’amuse avec Kaïla-Chan, n’est-ce pas ? Non pas que cela me dérange de te savoir libre, mais ne sait-on jamais quelle idée saugrenue te traverserait l’esprit, mon amour ~

Oui, il fallait être aveugle pour ne pas remarquer que mon enseignante avait l’air de s’intéresser au dindon tenant compagnie à ma Yume, et je ne cache nullement que je ne supporte pas ne pas être le centre d’attention. Je ne connaissais pas l’histoire de ces deux femmes, comment elles s’étaient rencontrées et où et je devais admettre que cela m’importait peu. Pour le moment, j’avais mieux à faire et en voyant la tête de ma chérie, je me devais d’agir en conséquence. Offrant à Yume le même sort qu'à Akiha, je matérialisais un deuxième trône sur lesquels je l’enchaînais également. D’un mouvement de pieds, je fis glisser celui-ci à côté de Ketsuki, me retrouvant donc avec mes deux amours dans mon dos, laissant une Kaïla toute seule devant moi. Me retournant pour venir m’agenouiller devant Yume, je déposais ma tête sur ses genoux tout en fermant les yeux avant de lui dire, de ma voix suave :

- Yume-Chan ne peut pas intervenir dans mon combat avec Kaïla-Chan et sachant que tu l’aimes tellement que tu risquerais de foncer la tête la première dans le mur, je me dois de te garder sur le droit chemin, Yume-Chan ~

Relevant la tête en disant cela, je déposais mes lèvres sur sa joues avant de reporter mon attention sur Akiha et de lui faire un clin d’œil, me retournant enfin vers Kurayami, je laissais un rire cristallin me traverser les lèvres alors que ma voix se mit à résonner dans cette salle faite de matérialisation pure, mon monde, notre monde à moi et Yume.

- Allons y à présent, Kaïla.
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MessageSujet: Re: L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.    L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMer 13 Juin - 19:13

Yume... Yume me réveilla comme je le lui ai demandé... Elle me réveilla de ce rêve horrible pour me plonger dans une réalité encore plus terrifiante. Parce que oui, ce lit, le lit de mon cauchemar n'était plus là pour me protéger de ses couvertures chaudes et blanches, non, il n'y avait rien qu'une étendue sombre surplombée de murs. Je ne compris rien, je ne sus quand je me suis retrouvée dans l'Arène encore trop sous le choc de voir le soleil de dehors taper sur ma peau, pour enfin, me retrouver à courir dans une Arène remplie d'étudiants. J'étais mal, j'étais perdue, je ne voulais pas et pourtant... Pourtant, je n'avais pas le choix que me laisser entraîner par cette main pressée dans les limbes de cet endroit morbide. Ce n'est qu'après quelques minutes d'une course effrénée que nous nous arrêtâmes, loin des autres, loin des regards qui pesaient sur moi. Ma robe de combat activée comme pour me rassurer ne faisait rien de plus que m’apeurer. Je ne me sentais vraiment pas bien. Je ne réalisais pas... J'entendais les mots de Yume que d'une oreille tandis que je m'effondrais au sol dans des spasmes répétitifs. Tuer... Tuer... Pourquoi vouloir me tuer Yume ? Que ai-je encore fait ? Je ne voulais pas mourir... Et puis eux... Je levais les yeux vers son regard bleuté, tout aussi froid que d'habitude, ou peut être pas. Je la scrutais des yeux, la bouche grande ouverte sans savoir quoi lui dire. Je ne voulais pas qu'elle me tue, pourquoi devrait-elle le faire ? Mais de quoi elle parlait ? Quand ? Comment ? Des questions se chamboulaient dans mon esprit torturé, je ne comprenais rien. Rien du tout, au point de paniquer sans savoir la raison de cette peur soudaine. Mais que se passait-il ici ?!

-Mais que... ? Pourquoi...?

C'est là que des murs apparurent, construits par Yume, oui par le grand flux d'énergie n'appartenant qu'à elle, je regardais ce spectacle sans broncher. Des couloirs dont je ne voyais pas la fin, je me demandais vaguement pourquoi cette chose s'est matérialisée sous les pensées de mon amie, qu'avait-elle derrière la tête. Et c'est la que je réalisais l'impensable. Je n'étais plus dans le lit et... et il y avait des gens... Des étudiants, des regards posés sur moi. Non, non, je ne voulais pas... Non, je ne voulais pas me faire regarder, je ne voulais pas leurs yeux sur moi, j'avais honte, j'avais peur, je voulais partir de là, courir loin, loin et retourner dans mon lit protégé, oui... Je voulus me relever mais mes pas ne me portèrent pas loin, un mètre peut être deux et je m’effondrais au sol en tremblant. Non, ne me regardez pas, je ne veux pas, laissez-moi tranquille, je... « Onee-Sama, je suis là... »

-NOOOOOON !

Un hurlement sortit de ma gorge tel un cri d'horreur, mon corps tremblant recroquevillé sur moi-même en boule, mes mains cachant mon visage en larmes, je ne bougeais plus, j'entendis un rire. Oui, ils riaient, ils riaient tous de moi, ils savaient ce qu'il m'est arrivé, et ils riaient à pleine gorge, je n'en pouvais plus, je me bouchais les oreilles de mes mains, mais les rires raisonnaient dans ma tête malgré cela. J'en pouvais plus. Ils se moquaient de moi sans retenue, j'étais si honteuse, si déshonorée, je ne voulais que mourir, qu'on me laisse. Yume ! Yume je ne veux pas rester ici, pourquoi tu m'as amené dans ce lieu ?!

Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi, je ne sais pas ce qui s'est passé par la suite, mais je me retrouvais assise près de Black Rock Shooter, un regard vide fixant un point invisible essayant de me fermer au monde extérieur sans défaillir. Mes tremblements ont cessés depuis un moment, et puis rien, le néant, plongée dans un calme fou. La lune, la lune était rouge, je levais mon regard et la fixais sans plus broncher. Pourquoi était-elle rouge ? Yume voulait ma mort ? Je lui lançais un regard apeuré pour vérifier, non elle n'avait pas l'air de vouloir me voir saigner, je me détendis. Mais alors, pourquoi la lune était-elle rouge ? Je me tendis de nouveau, cherchant un potentiel ennemi. Rien. Je fermais les yeux ressentant de nouveau cette vague de honte et d'horreur me submerger, tout en essayant de me contrôler, je serrais les poings à m'en faire mal. Penser à autre chose, penser à autre chose. Oui, j'étais encore dans mon lit, tranquille... Alors je devais me calmer.

- Ara, Ara, j’espère que vous avez eu le temps de vous reposer ~ Maintenant il est temps de jouer ~- Honneur aux plus faibles ~

Non. Je n'étais pas dans mon lit, et c'est cette voix qui me sortit de ma torpeur, une vague d'effroi me submergea. Il faisait si froid, il faisait vraiment glacial dans cet endroit. Je me relevais doucement, et tremblante je ne pouvais décrocher mon regard de cette apparence monstrueuse, cette femme... Elle me regardait, non, arrêtes ! Ne me fixe pas ainsi avec ce regard hautain avec ces yeux... Ces yeux... Je déglutis difficilement, que me voulait-elle ? Et là, la lune rouge me parvint à l'esprit. Mais pas que la lune, ses paroles me poignardèrent de part en part quand j'ai compris leur sens.

- Akiha-Chan va être une gentille fille et ne pas bouger pendant que je m’amuse avec Kaïla-Chan, n’est-ce pas ? Non pas que cela me dérange de te savoir libre, mais ne sait-on jamais quelle idée saugrenue te traverserait l’esprit, mon amour ~ Yume-Chan ne peut pas intervenir dans mon combat avec Kaïla-Chan et sachant que tu l’aimes tellement que tu risquerais de foncer la tête la première dans le mur, je me dois de te garder sur le droit chemin, Yume-Chan ~

Combat contre moi ? Quel combat ? Mais c'était quoi ce bordel ? Je pouvais voir autant Akiha que Yume, toutes les deux attachées à des sièges, des trônes pour être plus précise, je pouvais deviner de là où j'étais que les chaînes qui les retenaient étaient assez indestructibles pour que rien ni personne ne puisse empêcher la directrice de me mettre en charpie. Je ne savais pas pourquoi avoir enchaîné Akiha, était ce peut être pour rendre le combat plus équitable... équitable ? Il n'y avait rien de plus déséquilibré que ce combat. C'en serait presque risible, absurde de voir une Première qui n'a plus remis ses pieds dans l'Arène depuis un bon mois, contre Dead Master, la créatrice de la matérialisation. Je devrais peut être me sentir honorée de ce « privilège », mais bizarrement je n'avais qu'une envie, c'est de fuir cet endroit, loin, le plus loin possible dans un endroit où elle ne m'atteindrait pas.

- Allons y à présent, Kaïla.

Son rire me glaça le sang, j'eus un mouvement de recul, même vêtue de ma robe de combat que je savais, ne disparaîtrait pas tant que je serais dans l'Arène, ne me réconforta pas dans mon malheur. La lune rouge, était ce dût à ce combat, un combat m’opposant moi à Dead Master ? On dirait bien, même si je trouvais cela complètement tordu, au point que je ne bougeais plus fixant cette femme qui m’écrasait juste avec son aura. Et là, une idée saugrenue me passa par la tête. Et si j'abandonnais tout simplement ? Je lançais un regard à Yume, détachant enfin mes yeux de cette apparence maléfique. Alors, si je fuis là, qu'adviendrait-il de mon amie ? Je ne pouvais pas. Un rire nerveux traversa mes lèvres sans que je ne bouge d'un poil, serrant enfin mon poing en le levant et le pointant sur mon adversaire, je vis ma lame se matérialiser dedans. Bien, battons nous dans ce cas et voyons jusqu'où je teindrais le coup. Moi suicidaire ? Rien qu'à mes temps perdus.

Ma Silver Sword en main, je m'élançais sur la directrice sans plus attendre, lui insufflant de l'électricité en même temps. Attaquer de front ? Stupide. Mais je n'avais pas d'autres choix, oui, je devais... je devais l'abattre peu importe les moyens ! Un bruit métallique, premier choc avec sa faux, un mouvement de recul sous la force de frappe, je m'abaissais et envoyais un coup de pied en plein dedans, un saut, une épée qui traverse l'air pour se planter dans le sol. Raté. Un autre coup, une mesure de force entre nous deux, mon gant dans lequel apparaissent des fils d'argent tranchants comme des rasoirs, ma main battue en direction de la directrice faisant défiler ces mêmes fils presque invisibles à l’œil humain devant moi, autour de moi telle une protection coupant dans tout ce qui s'approchait. Un combat sans volonté me vouant à l'échec ? Non... Non, je n'étais pas faible, non, je n'étais pas nulle, j'étais forte, j'étais puissante pour mon niveau, c'était elle le monstre au pouvoir exagéré, oui... Non, je n'étais pas faible !

-Je sais que je suis faible, c'est pour cela que je suis là bordel !

Oui, après tout, j'ai intégré cette Académie pour découvrir de nouvelles choses, le monde, et puis la matérialisation qui m'est apparue. Je voulais la maîtriser, je voulais devenir plus forte, je voulais apprendre ce savoir que je trouvais juste magnifique. Et j'ai rencontré le problème, ce n'était pas la matérialisation en elle même qui était effrayante et dangereuse, non, c'était la créatrice de cette dernière qui m'avait dans son collimateur. Des mouvements devenus plus calculés de ma part après ce petit dégourdissement. Cela ne lui faisait rien, elle jouait avec moi, je le sentais, cela me mettait dans tous mes états. Furieuse, j'étais furieuse de cette impuissance. Un autre choc entre nos deux lames, j'augmentais la puissance de l'électricité dedans à son maximum, je tournais mon épée de son coté denté, je coinçais sa lame dans les piques et je tournais encore une fois l'épée dans un angle étrange, un bruit sourd, une arme qui casse.

-Tu...Vous... êtes comme eux ! Dead Master ou pas, vous ne sortez pas du lot.

Ma colère et ma peur qui augmentent et je fond l'air d'une onde électrique tandis que je ne vois plus aucun obstacle entre ma lame et mon adversaire. Mes mouvements deviennent plus brutaux, plus obstinés à atteindre cette personne. Ma rage augmente en entendant les gens, ma fureur se décuple sous son regard narquois, ma rage n'a plus de limites. Je ne supporte plus ressentir cette faiblesse dans mon corps. Oui, toute ma vie j'étais faible me débattant de cette prison pour devenir quelqu'un pour pouvoir vivre de moi-même, alors là, là il était temps de ne plus regarder les autres et de se lancer. Parce que oui, elle était comme eux... Jouissant avec sa force contre ceux qui n'avaient pas cette chance, décidant de la vie et de la mort sans en être autorisée. Oui comme eux tous, tous ! Ces enfoirés tous les mêmes, ils devaient tous mourir, il fallait tous les éradiquer ! Ces gens qui ne se croyaient plus parce qu'ils avaient une once de puissance en eux. Je les haïssais, j'allais tous les massacrer, oui du sang... Du sang ! Et je commencerai par cette femme là ! Cette... Celle qui m'a vu... Elle... Avec l'autre...

-Je hais... je vous hais tous !

Une poussée de haine me prit de court, je balayais l'air de ma lame laissant échapper encore une onde de puissance à distance, je me reculais dématérialisant ma lame, fermant les yeux une fraction de seconde pour les rouvrir avec une rage lisible que ce soit sur mon visage ou dans la flamme rouge qui s'affolait d'elle-même. Oui, je la haïssais, je les haïssais tous ! Serrant les dents et les poings, je chargeais mon gant d'énergie pure. Oui, c'était risqué, je risquais vraiment de me vider de toute énergie, d'ailleurs déjà là, je la sentais baisser à petit feu... Que dis-je, à grands pas. Tant pis, mon bras en arrière, je m'élançais de nouveau sur cette femme, mes fils autour de moi, mon bras plongea le premier et j'explosais tout ce qui se trouvait devant moi. Je m'arrêtais laissant la poussière s'abattre. J'étais à bout de souffle. Toussant légèrement ma haine se dissipait peu à peu. Non, elle était toujours présente, seule mon énergie ne voulait plus se ravitailler. Alors... Wolf Défl... Non, je n'aurais jamais le temps de construire entièrement mon Wo-Kun avant de me faire pulvériser, et l'énergie qui me restait ne suffirait pas... Je fronçais les sourcils, tombant à genoux. Bon sang c'était trop dur... c'était affreux... Je n'avais aucune chance. Je sentais des larmes affluer mon visage. J'allais mourir ici sous le caprice de cette personne se croyant au dessus de tout ? J'allais finir ainsi, j'avais pourtant encore tant de choses à voir et la seule chose qui se passait là... C'était la vie qui ne voulait plus de moi, me tuant à petit feu... Alors peut être... Si elle ne voulait pas de moi, autant que je meurs ici... Je serrais les dents et les poings tapant ses derniers sur le sol dans un cri de rage.

-Non... Non... Pas si facilement...

D'une dernière poussée de puissance, je me relevais difficilement ravalant mes larmes. Mon visage ne reflétait rien, aucune émotion, aucun sentiment, froid, fermé, neutre, vide. Je regardais devant moi une seconde avant de, avec les dernières forces qui me restaient, ré-matérialiser ma Silver Sword. Je la laissais pourtant pointée vers le sol et ne bougeai plus. Reprenant mon souffle de ma dernière crise qui ne dura que quelques minutes, je me laissais bercer par cette aura de combat qui emplissait la place. Si je devais mourir, ce sera avec fierté. Si je devais souffrir, ce sera comme toujours en silence. Si je devais prouver ma valeur, petite qu'elle pouvait être, j'allais le faire, si cela pouvait aider Yume d'une quelconque façon, je me devais de rester debout devant cette femme... Oui... Voilà. Je levais ma lame d'un coup sec, horizontale à mes yeux dont un flambant de détermination dansait. Peut être que la défier était une mauvaise idée, peut être que venir dans cette école était une erreur. Mais je l'assumais, oui, entièrement. J'avais peur, j'étais terrifiée des regards et de la puissance de Dead Master, mais je ne pouvais pas flancher quitte à voir mon sang se déverser ainsi que mes larmes. Alors chère vie, regardes moi enfoirée, je ne te laisserai pas me réduire en poussière dans la honte, non, je resterai plongée dans la haine même quand tu disparaîtras. Un sourire psychopathe se peignit sur mon visage, oui, viens !
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MessageSujet: Re: L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.    L'Arène, un monde où tout est permis... Aucune règle à part une... Celle d'essayer de survivre.  Icon_minitimeMer 13 Juin - 22:58

Serait-ce dans un élan de puissance qu’elle osa pointer son arme dans ma direction ou devrais-je tout simplement appeler ça de la folie ? En vue de son regard, l’option deux était sans doute la plus adéquate à ce qu’il se passait. Entendant les maugrées d’une Yume n’acceptant de pouvoir la défendre ou encore, protester pour que je ne tue pas sa poupée, je restais sourde à ses dires tandis que les cris d’une Kurayami emprise de folie me venaient aux oreilles.

-Je sais que je suis faible, c'est pour cela que je suis là bordel !

Et ce fut sous ces paroles qu’elle se lança à corps perdu dans ma direction ne faisant que rire en évitant la moindre des ses attaques sans prendre la peine de contre-attaquer, je me défendais de ma faux ou évitais ses coups d’un simplement mouvement de corps, aussi souple que gracieux qu’il puisse être. Sa lame cherchant à me fendre, ses coups remplis de puissance, l’électricité insufflé dans ses attaques, comptait-elle me griller comme une saucisse au barbecue ? Amusant, oui, cela était plaisant de voir un tel microbe essayer de me battre alors qu’elle n’arrivait même pas à ne serait-ce qu’une fois toucher mon corps si parfait, faire couler mon sang que je me demandais si il était encore rouge, ayant perdu toute humanité que ce soit mentalement ou physiquement, je m’étais élevée de ma puissance au rang de Dieu, que dis-je, bien au-dessus de celui-ci ! J’étais la reine de cet univers, personne, personne ne peut me battre. Agrandissant mon sourire alors que mes yeux suivirent au ralenti les mouvements effrénés d’une élève perdant contenance, je ne pouvais retenir des petits bruits de surprise ou d’excitation quand elle montra une force ou une attaque que je pourrais décrire comme intéressante.

À quand remontait mon plus grand combat, le plus intéressant de toute ma vie ? Quand était-ce, s’est-il seulement passé un tel moment dans ma vie ? Oui, ce fut le cas et ce fut ma tendre Yume qui m’accorda celui-ci. Cela remontait à plus d’un an ou peut être deux, me faisant défier par cette enfant qui, d’un mouvement brusque avait déboulé dans mon bureau en hurlant « COMBAT ! COMBAT ! ». Je ne pouvais refuser une telle invitation. La suivant jusque dans l’arène, excitée et heureuse d’avoir un bon divertissement pour la journée, nous entamâmes le combat rapidement, les minutes passèrent, j’évitais sans problème, lançant des petites attaques mais rien de plus et puis, pour je ne sais quelle raison, quoi que si, donc, je reformule. Après avoir nargué ma réussite en lui disant avidement que ce n’était pas ainsi qu’elle arrivera à me battre ou ne serait-ce que me toucher, que Yume dévoila son mode insane en plein combat, emprise de folie et de puissance monstrueuse. Je dois vous avouer que sur le coup, ayant peut être la deuxième ou troisième fois affronté ce mode de perturbation, j’avais légèrement souffert. Ayant risqué de perdre la tête au moins une fois pour éviter ma mort de justesse, je dus user d’une puissance monstre pour canaliser sa rage et conclure le combat. Oui, bien que ma matérialisation était illimitée, j’avais comme tout étudiant une jauge de matérialisation, une fois celle-ci entièrement usée (bien que ce soit rare), je devais attendre une bonne dizaine de minutes avant que celle-ci remonte et pour retrouver le plein de cette puissance, une autre dizaine de minutes était nécessaire. En vingt minutes, combien de fois pouvez-vous mourir à votre avis ?

-Tu...Vous... êtes comme eux ! Dead Master ou pas, vous ne sortez pas du lot.

Et c’est en voulant attaquer le petit chiot dépravé devant moi que ma faux se cassa, suivit par les chocs, je me heurtais avec invisibilité à ce qu’il semblait être des fils tranchants. L’un d’eux se hissant dans une fissure, finit le travail et je vis le tranchant de ma faux atterrir sur le sol dans un clignement des plus horribles. Laissant mes yeux descendre sur mon arme cassée, je fronçais les sourcils alors que d’un mouvement brusque, je dus complètement me contorsionner pour ne pas me faire prendre la tête par la petite louve. Amusant, oui, très amusant, d’où lui venait une telle puissance alors qu’elle n’était qu’en Première ? Yume aurait-elle ? Laissant mes yeux se détourner de ma protagoniste pour se poser sur ma tendre enfant, je me demandais vaguement si elle n’avait pas osé offrir de mon pouvoir, de notre pouvoir à cette gamine. Impossible, Yume n’aurait jamais fait cela, n’est-ce pas ? Yume … Non, c’était à nous … Yume !

- Je hais... je vous hais tous ! Non... Non... Pas si facilement...

Emprise d’une colère monstre, mes yeux tombèrent sur mes paumes ouvertes alors que je laissais tomber le bâton de ma faux sur le sol dans un bruit métallique, ouvrant la bouche dans un sourire diabolique, j’écarquillais les yeux en affichant un brin de folie, que dis-je, une expression follement monstrueuse sur le visage en riant diaboliquement. Ma Yume n’aurait pas osé faire cela, Yume était plus intelligente que ça pour ne pas faire telle erreur, le pouvoir que je lui avais offert n’était pas là pour se faire partager, non, il était là pour qu’elle m’obéisse, pour qu'elle soit puissante pour accomplir mes desseins, Yume … Non, cela serait inimaginable, pourquoi aurait-elle fait ça ?! Et c’est là qu’une scène monstrueuse se dessina dans mon esprit, affichant un air terrifié en reculant tout en regardant cette chose me pointer son arme dessus après avoir fondu en larmes telle une larve devant moi. Notre pouvoir, notre connexion, l’avait-elle partagé avec ce déchet ?! Dans un rire monstre, en me recroquevillant sur moi-même je tremblais légèrement avant de … d’exprimer ma puissance, dans un mouvement brusque, mon corps se souleva, faisant sortir des chaînes de mon dos, de mes manches par dessus ma jupe pour venir s’enlacer autour d’une Kaïla s’enfermant dans mon emprise petit à petit. Ligotée jusqu’à tomber pour se faire traîner par ma main avide jusqu’où j’étais, je posais mon talon sur son corps sans plus de ménagement tout en la regardant de haut.

- Kaïla … Comment as-tu osé profaner notre lien … Je te …

En refermant mon point, les chaînes autour de son corps se resserrèrent, laissant des jets de sang mauve traverser son corps de part en part alors que je continuais à broyer son corps sans montrer ne serait-ce qu’une once de sentiment sur le visage. Je la haïssais, non, cela aurait été trop beau pourtant c’était la vérité, je détestais cet être qui avait de la valeur aux yeux de ce qui m’appartenait. Yume et elle, des amies, ou plus, c’était disgracieux et Akiha, pourquoi ma Akiha la regardait avec tant d’envies?! Haine, jalousie, mécontentement, honte, peur, disgrâce étaient les sentiments qui se battirent la suprématie dans mon cœur à son égard. Oui, elle devait mourir, elle n’était pas digne de tout cela, elle n’était plus digne de vivre oui, elle devait …

- DAME !

En me retournant en entendant ce cri d’effroi d’un expression de surprise, je regardais ma Yume me fixer des ses yeux bordés de larmes. Ouvrant la bouche tandis que ce spectacle me rendait aussi confuse que dégoûtée de voir ma tendre chérie se soucier tant de la vie de cet insecte que je fronçais les sourcils dans une expression de colère alors que mon visage se mit à pâlir de plus en plus en voyant, ou plutôt entendant les chaînes se mettre à grincer. Faisant un pas de recul en voyant cela, je vis les chaînes se faire briser par la présidente du conseil alors que celle-ci avançait dans ma direction, essuyant ses larmes sur le passage ne laissant plus qu’une expression froide sur le visage. Une peur monstre me prit, non, ce n’était pas de la peur mais plutôt de la révulsion. Oui, je ne pouvais accepter qu’elle se libère si facilement sous un sentiment de … que ? Tombant sur les fesses tandis que mon talon se bloqua dans un creux du sol, je laissais échapper un petit cri de surprise suivit d’un de douleur et c’est en ouvrant mes pupilles verdâtres sur l’enfant que je me figeais d’étonnement.

D’un mouvement brusque qui me cala la gorge de tous dires, je vis Yume me tendre sa main gantée bleutée tandis qu’un fin sourire se dessinait sur ses lèvres avec une expression de tristesse encrée dans ses traits. Lui envoyant des chaînes qu’elle dématérialisa d’un toucher dans un vaisseau de lumières bleutées, aussi bien que cela pouvait être magnifique, m’agaçait au plus haut point de voir mon pouvoir si « vulnérable » devant la détermination de mon chef d’œuvre. « C’est Fini » m’avait-elle dit alors que je me saisissais de cette main chaleureuse, que je sentais cette enfant me prendre dans une étreinte et que le monde s'arrêta de tourner alors que nous étions l’une dans les bras de l’autre. Depuis quand ne m’avait-elle pas montré tant d’affection, depuis quand ne m’avait-elle pas pris d’elle-même dans ses bras ? Depuis combien de temps ne m’étais-je pas sentie si sereine ? « Libère là … Ne la tue pas, elle n’a rien fait de mal, Kaïla compte pour moi ». Oui Kurayami compte pour Yume, je me dois d’être gentille avec son amie, accepter celle-ci, les border toutes les deux d’amour. « Akiha … je l’aime pas, mais si toi oui, je ne dirai rien, continue de sourire Ayame, ne fais plus de mal, c’est moi qui dois tacher mes mains de sang pour toi. Je suis désolée Ayame ». Oui, Yume était désolée, Yume acceptait que je sorte avec Akiha, Yume était une gentille fille. Yume me prenait pour une imbécile.

Et c’est d’un mouvement bref de ma part que je matérialisais un poignard que je lui plantais en plein cœur. Me reculant en portant mon couteau à mes lèvres, je léchais avidement le sang bleuté de ma Yume se trouvant dessus avant de lui dire, sans plus de ménagement que non, je n’étais pas assez naïve pour ne pas voir clair dans son jeu. Piètre comédienne que tu faisais là, Yume. Piètre à un point tel que … Oui, cela était décevant. Dans un soupir de lassitude, je laissais son corps tomber sur le sol alors que je ne portais déjà plus attention à elle et son chien. « Pardonner est un atout qui n’est pas offert à tout le monde ». Je ne pardonne pas, j’exécute dans tous les sens du terme.

- Mes enfants m’ont peu divertie finalement, me voilà triste de ne pas pouvoir continuer plus longtemps ce petit jeu.

M’approchant du trône sur lequel reposait ma scientifique, j’abordais un petit sourire délicat avant de me saisir du bocal et d’enfin libérer son ombre, dématérialisant par la même occasion les chaînes qui bloquaient la femme. L’aidant à se relever, je gardais sa main dans une étreinte alors que les acclamations des étudiants de Undai retentissaient dans l’arène, criant pour que Yume se relève ou proclament mon nom avec entrain et fierté. Mes esclaves, ils l’étaient tous. Me dirigeant vers la sortie alors que la lune reprenait une couleur blanchâtre à chaque fois que le bruit de mes talons retentissait sur le sol, je lâchais un dernier soupir avant de dire :

- Nous n’avons plus rien à faire ici ~

Oui, le combat était fini. Qu’allait-il advenir de Yume et Kaïla ? Yume restera toujours dans mon cœur, Yume est mienne, Yume m’aime et je l’aime, qu’y a-t-il à savoir de plus ? Rien. Kaïla ? Ne dit-on pas que la haine s’estompe au fil du temps ? Je n’y croyais pas mais l’espoir fait vivre.

END
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