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 Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!

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Kaïla Kurayami
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Kaïla Kurayami

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MessageSujet: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeDim 13 Mai - 19:52

J'étais là, assise sur cette croix, aucun mouvement de ma part, juste des cris tout autour. Il n'y avait rien sur mon visage qui pouvait ne serait-ce que faire penser à l'endroit où je me trouvais en ce moment. Ma tête ne disait rien, elle était inexpressive, enfin pas vraiment, car si on me connaissait on pouvait y discerner une once de frustration ou de concentration, au choix. Oui, j'étais assise sur une croix, ce qui ne veut pas nécessairement dire où j'étais. Je pouvais tant bien être dans un cimetière et les cris, cela pouvait être les pleures d'une veuve qui ne voulait pas qu'on enterre son défunt mari et de là, les vociférations des proches pour l'éloigner de la tombe. Voilà, je pouvais être là sur une tombe à regarder les funérailles d'un proche ou d'un inconnu. Mais comment dire... Ce serait trop morbide, vraiment trop déplacé et glauque pour ma part. C'est pourquoi, j'étais toujours assise sur ce semblant de mort mais non dans un cimetière remplis d’ossements enterrés, mais bien dans l'Arène de Undai Gakuen. Par contre, maintenant, dites moi ce qui était plus glauque... se retrouver à regarder une famille en deuil sans broncher ou alors, regarder des élèves se faire découper les uns les autres dans des hurlements bestiales sans même sourciller en voyant un bras passer à un millimètre de votre tête. À mon avis, parce que oui, ici il y a juste mon avis qui compte, à part celui d'un quelconque individu qui viendrait m'interpeller ; les deux cas étaient affreux dans leur genre. Mais je ne vais pas m'attarder sur ma vision de la mort ou d'un massacre, je n'aimais pas les cimetières parce que je trouvais que ça puait là-bas, ça puait les fleurs, les fleurs qu'on pouvait trouver dans un simple magasin. Alors ma réaction à chaque fois que je me retrouve dans la partie « fleurs » d'un supermarché ? C'est tout simplement « Oh ça pue le cimetière là ». Alors non, je n'aimais pas le sanctuaire des morts, ou plutôt de leurs os. Ce qui en convient après cette petite déclaration, c'est que oui, vous l'avez deviné, j'aimais beaucoup plus me retrouver dans une Arène remplie d'enragés qui s'attaquaient à coup de mitraillettes comme si c'était normal, oui ici ça ne puait pas les fleurs. L'odeur de l'Arène... On ne pouvait la sentir que là, et c'est cela que j'aimais. L'odeur de l'Arène c'était un mélange énorme de saveurs tel que la haine, la colère, la peur, le sang, l'amitié, la trahison et aussi la puissance... Ouais voilà ce que j'aimais ici, cette sensation d'être forte, invincible, tandis que dans un cimetière, tu n'étais rien, impuissant à la mort de ton proche. Mais ici, ici c'est toi qui choisissais si un autre mourra ou pas, si tu mourras ou pas. Magnifique sentiment.

Bien, ensuite point deux : pourquoi j'étais ici ? Trop drôle comme question, c'était évident pourtant ! J'étais dans l'Arène pour m'entraîner ainsi que pour m'amuser à taper accidentellement sur les Secondes... accidentellement enfin pas vraiment, mais je me devais de vérifier l'efficacité de mes attaques sur quelque chose non ? Eh bien voilà, j'avais des parfaits pantins d'entraînement. Mais maintenant vous allez me demander pourquoi dans l'Arène si je pouvais matérialiser en dehors de cette dernière, étais-je assez gentille pour y tester mes attaques au lieu de frapper les autres dans le monde réel où les blessures faisaient beaucoup plus mal et étaient beaucoup plus difficiles à soigner ? Bien sûr que non. Quelle blague. Si je me trouvais ici, c'était parce que quoi qu'on dise, il était plus simple de matérialiser sa robe et des objets à l'intérieur même du sanctuaire de la matérialisation. C'était le meilleur endroit pour voir l'étendue de ses capacités poussées au maximum sans une contrainte du savoir-faire. Voilà pourquoi je me trouvais assise sur cette croix en cet bel après-midi, à fixer un point invisible sans prendre en compte les étudiants qui m'entouraient.

L'Arène, c'était l'endroit rêvé pour une personne qui aimait se battre. À chaque coin, inexistant, on pouvait croiser quelqu'un pour l'affronter comme si c'était normal, logique même. Par contre, je n'étais pas d'humeur à me battre aujourd'hui, je n'étais vraiment pas apte à attaquer un quelconque élève sous prétexte qu'il m'a approché de trop près. Tout simplement parce que tout en me demandant si j'allais me faire engueuler pour m'être assise sur les croix si saints de cet endroit, j'arriverai un jour enfin à créer ce que je voulais créer et comme je le voulais. Oui, je passais presque tout mon temps libre à matérialiser, toujours vêtue de ma magnifique robe de combat à laquelle je commençais à m’habituer facilement à présent, un énorme gant en métal, des cornes d'un rouge aussi sang que mes yeux, mon œil enflammé quand je suis en colère, mes bottes montant jusqu'aux genoux et recouverts de plaques tranchantes de métal, et il ne fallait pas oublier, ma magnifique épée d'acier deux fois plus grande que moi, qui me valait le nom de Silver Sword. Oui, je l'aimais celle-là, elle était super utile en tant qu’arme d'attaque mais aussi en temps que bouclier défensif. J'arrivais même, après des semaines d'entraînement, à y insuffler de l'électricité. D'ailleurs, je n'ai toujours pas compris pourquoi c'était une chose qui m'allait. Je veux dire, il y avait des gens qui créaient naturellement du vent, des matières comme le bois, du métal ou encore des os pour combattre, et moi, moi c'était de l'électricité dans un métal. Pourquoi ? Je ne sais pas, faudra que je le demande à Yume d'ailleurs, elle serait plus apte à me le dire, ou alors à mon professeur de matérialisation. Oui bonne idée aussi. Mais aujourd'hui ce n'est pas à cela que je m’exerçais. Non, là j'étais en train d'essayer de créer de l'énergie pure dans mon gant en fer. Oui, je voulais faire cette fichue boule assez puissante pour ravager tout ce qui était sous son passage. Mais ce n'était pas une tache des plus faciles, non, cela demandait de la concentration, de l'énergie et surtout de la patience, chose que je n'avais pas vraiment au top. Alors après que ma pseudo-boule explose dans ma main par inadvertance et me détruise mon bras, j'en pouvais plus. J'attendais dans la douleur que ce dernier se reconstruise quand des bruits, autre que des cris de douleur ou de rage, ma parviennent aux oreilles, ce n'était autre que des exclamations de joie ou d'admiration. Je levais les yeux quand ma main fut reconstruite pour voir qu'au loin, se tenait le fameux mec dont Izaya était amouraché. Tiens tiens... Intéressant. Je me levais et me concentrais tout en créant une simple barre de fer dont je mis un peu de mon énergie, je pris un élan et je lançais l'objet vers ma cible du moment... Alors que dis-tu de cela ?

-Hibari-San c'est cela ? Izaya-Kun m'a beaucoup parlé de toi !

Je m'écriais au loin pour qu'il puisse m'entendre. Je n'avais rien contre lui, je me fichais bien de ce qu'il était, mais je n'appréciais pas qu'un de mes amis, oui je devais considérer le Pervers comme tel, voulait se suicider à cause d'un beau parleur. Je voulais voir pourquoi le truc rose voulait tant avoir de l'attention de cet homme, ouais, la curiosité est un mauvais défaut.
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeLun 14 Mai - 17:57

Dieu que j'étais magnifique avec un corps de rêve, des cheveux soyeux, un regard charmeur et un sourire merveilleusement attirant. Oui j'étais la perfection même. Comme il se devait de faire à un homme aussi magnifique que moi, donc que moi, j'étais sous la douche, me lavais et laissais l'eau couler sous mes abdomens bien formés. Je me suis levé tôt, on était samedi, j'aurai pu dormir encore un peu, mais comme je ne me trouvais pas dans ma chambre, mais celle d'une demoiselle trouvée hier soir dans les couloirs avec laquelle j'ai passé un moment agréable avant de lui dire qu'elle n'en vaut rien ? Je me devais de quitter cette pièce avant de me faire surprendre par Black Rock Shooter dont la chambre se trouvait quelques portes de là. Pourquoi Dieu se laissait souiller par ces choses minables et dégoûtantes ? Parce que Dieu aimait recevoir du plaisir et montrer à ces pitoyables créatures inférieures qu’elles ne me valaient pas et que, sans moi elles ne pouvaient vivre et que jamais elle ne connaîtrait un plaisir aussi immense que tel que je leur ai donné une fois. Parce que oui, je ne m'attachais pas, étant trop beau, trop bien et magnifiquement trop supérieur. Je préférais des petits coups d'un soir avec les filles assez jolies, même si elles ne surpasseraient jamais ma beauté, et que je lâchais le jour suivant. Pour aujourd'hui, c'était une jolie brune européenne venant de la France ou de la Suisse, je ne sais plus, ça m'est égal. Assez grande, bien formées pour mes mains délicates. Ce qu'elle m'a apporté au lit ? Rien de plus qu'un divertissement de seconde main, minable. Je ne m'attendais pas à mieux, mais elle pouvait mieux prendre soin de mes parties nobles. Le pire de ce que je trouvais dans tout ça, c'est qu'elle croyait qu'elle pourrait avoir plus de moi, que je la traiterais mieux qu'une pauvre traînée bonne à utiliser une fois. Elle se trompait, Dieu n'accordait pas sa bénédiction à ces mollusques. C'est pourquoi, après être sorti de la douche de sa chambre, je lui expliquais brièvement que c'était bien, mais pas assez pour que je lui accorde un regard plus, comment dire, intéressé. Je la laissais dans la chambre après un dernier baisé et des pleurs et je me rendis dans les dortoirs des garçons, fier et hautain comme toujours.

Je pris rapidement mes affaires et parti en direction du éternel conseil des étudiants. Je ne dirigeais pas mes gracieuses jambes vers ce lieu pour travailler, mais juste pour mettre un nom sur une liste que je gardais là bas de peur que Renzou fouille dans mes affaires. Oui, je me suis habitué de le voir tous les jours dans ma chambre, parfois quand il rentrait tard et complètement défoncé en me faisant des demandes et allusions étranges. Je lui ai mis quelques fois les barres sur les t, parfois je le regardais comme tous ces microbes et parfois je souriais juste à cette petite chose avec compassion. Je ne sais pas pourquoi, mais je le trouvais amusant, oui Dieu trouvait son « colocataire » amusant. J'arrivais rapidement dans le conseil, je sortis le carnet d'un tiroir personnel et j'y inscrivis un nom. Je refermais ce dernier en matérialisant un cadenas comme à mon habitude et sortis de la salle. J'étais le meilleur, j'étais Dieu. J'avais envie de me divertir aujourd'hui aussi, mais en allant à l'Arène pour voir ces pollueurs d'air occupés à s'entraîner pour un jour m'arriver à la cheville. Pitoyable.

J'arrivais rapidement devant l'arène. Je devais avouer que j'y allais rarement, je n'en avais pas besoin. Je traversais l'entrée invisible et sans plus d'étonnement, je vis ma robe de combat se matérialiser d'elle même que je le veuille ou non. Encore une chose que la directrice a mis au point et que je n'arrivais pas à briser. C'est pour ça que Dieu n'aimait pas l'arène. J'avais l'habitude d'être dérangé partout où j'allais, ici ne faisait pas l'exception.

-Oh mon Dieu, c'est Ishinose-Sama ! Ishinose-Sama, comment allez vous ?!

Un troupeau d'étudiants se forma autour de moi, tous avides de voir mon pouvoir de matérialisation, tous heureux de me voir ou jaloux de ma robe de combat constituée d'un chemise, d'un pantalon, d'un cache-oeil, sans oublier mes yeux et mes cheveux avec une mèche argentée, devenus plus sombre. J'étais magnifique, je le savais.

-Je vais bien. Ravis de vous voir.

Non, je n'étais pas ravi, je voulais juste les voir se ridiculiser devant moi. Mais eux, eux... Eux, ils allaient se rendre ridicules, parce qu'ils voulaient me montrer leurs prouesses. Pitoyable. Je n'eus pas le temps de rire de ce que je voyais de mes perles bleus, je n'eus pas le temps parce qu'un imbécile essaya de m'attaquer, avec une barre en fer pour être précis, une arme faible que j'attrapais d'une main avant de la réduire en poussière, comme j'allai faire avec la personne qui a osé me défier, moi le Dieu. Mes fans étaient du même avis avec leurs cris indignés. Je me demandais juste pourquoi ils ne l'attaquaient pas, l'insultant juste. Bougez vous minables, j'ai pas envie de me salir les mains pour une larve.

-Hibari-San c'est cela ? Izaya-Kun m'a beaucoup parlé de toi !

La chose qui m'a attaqué, si je peux le dire comme ça, n'était autre qu'une fille de Première, je suis très perspicace, je vis son bracelet vert du premier coup. Cette fille avait l'air de me connaître, c'était normal, j'étais populaire, tout le monde se devait de m'aimer, me connaître et me vénérer. Je voyais que Renzou me servait à quelque chose, proclamant ma supériorité, même si je n’en avais pas besoin, j'étais si brillant. Je souriais à l’impertinente aux cheveux noirs pendant que les autres personnes ici présentes la huaient, je m'avançais vers elle d'un pas lent et calculé. Je m'arrêtais à quelques mètres d'elle, mon bracelet rouge feu brûlant prêt à être utilisé. Je pouvais entendre des chuchotements de toutes sortes, tel que « Oh Hibari-Sama s'est fait attaqué par Silver Sword... », « Mais elle est folle, même si elle est sous l'aile de Black Rock Shooter-Sama, elle ne fait pas le poids », « Ishinose-Sama va se battre ! Génial !! ». Je soupirais délicatement, je laissais échapper un léger rire cristallin de ma bouche attirante. Ainsi je me retrouvais devant une disciple de Kuroi. Pauvre chose minable, elle se croyait peut être puissante pour me défier, moi, la force même ? Elle allait s'en prendre plein la figure.

-Izaya dis-tu ? Et qui es tu pour oser me défier ainsi ? Tu dois pourtant savoir qui je suis, moi, Hibari Ishinose.

Je fis les présentations, je me fichais de qui elle était, ce qu'elle faisait ici aussi. Je ne pouvais pas lui faire passer ce genre d’impertinence, personne ne pouvait m'attaquer ainsi, même si nous étions à l'arène. Je lui envoyais un clin d’œil amusé avant de reprendre un visage neutre et bienveillant, mais aussi sévère.

-Imprudente, excuses-toi pour ce geste déplacé.

Je n'allais pas me battre contre un chien de Yume, j'étais trop bien pour ça. Je voulais juste qu'elle s'excuse, je ne pouvais pas laisser passer ça, avec autant de personnes autour qui ont vu la scène. La lune blanche montrait bien que je n'avais pas de mauvaises intentions. Pas pour le moment du moins.
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Naoko Oshima
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeMar 15 Mai - 11:53

Cela ne devait pas faire plus d’une semaine que je me retrouvais à Undai, mes jours se passaient dans une simplicité déconcertante. Afin d’avoir une rythme parfait dans mes cours et dans mes activités personnelles, je m’étais fait un planning décrivant ainsi mes activités de la journée. Celui-ci comprenait six jours de la semaine, je m’accordais toujours le dimanche pour une activité quelconque et non planifiée. Me levant le matin vers six heures, je me donnais une heure pour m’apprêter, prendre mon déjeuner. Passant une demi-heure pour réviser mes cours, j’allais suivre ceux-ci par la suite jusqu’à seize ou dix-huit heures selon ce que j’avais. Par la suite, je passais mes soirées ou la plus grande partie de mon temps libre dans l’arène, essayant de perfectionner de jour en jour cette chose nouvelle qu’on appelait la matérialisation.

Je n’étais pas forcément satisfaite de mon apprentissage, je le trouvais beaucoup trop lent pour le temps que j’y mettais. Cela faisait donc une semaine ou moins que j’étais dans cet institut et la seule chose que j’eus réussi à créer fut une peluche géante qui éclatait en moins de cinq minutes en des milliers de petites étoiles jaunâtres. Rien d’extraordinaire, je n’étais sans doute pas faite pour former des armes, seuls les jouets avaient l’air de convenir à ma personne. Cependant, j’eus essayé d’insuffler de la créativité à mes jouets pour faire de ceux-ci des armes, mais le résultat fut plus pitoyable qu’autre chose. Imaginez donc une poupée en porcelaine magnifique, avec un semblant de lance traversant son corps de haut en bas, ses bras remplacés par des petites mitraillettes de bas de gamme et sa tête déformée pour former un pseudo canon sans forme particulière. Oui, j’avais beau me dire parfaite, voilà un de mes points faibles que je me presserai de régler dans les plus brefs délais.

Soit, concentrons nous sur ma journée d’aujourd’hui. Nous étions samedi, ce qu’il voulait dire que je n’avais pas cours et assez de temps libre pour m’entraîner à la perfection de ma matérialisation. Me levant de bonne heure, je pus remarquer d’un air amusé, le corps d’une certaine personne enroulée dans ses couvertures ce matin, emmitouflée comme jamais, je n’avais même pas le plaisir de remarquer ne serait-ce qu’une parcelle de son corps, seul ce qu’il semblait être un bout de nez sortait d’entre les couvertures. Afin de ne pas faire trop de bruit et de ne pas réveiller la jeune femme endormie, je m’étais dépêchée de me débarbouiller rapidement avant de partie de la chambre, fraîchement habillée de mon uniforme. Me décidant d’aller à l’arène en ce jour pluvieux, je fis une halte à la cafétéria afin d’y prendre un petit déjeuner. Ce n’est qu’une demi-heure après avoir englouti un plat complet que j’étais enfin parée à rentrer dans le sanctuaire de la matérialisation.

Traversant le mur invisible, j’eus la chance une fois de plus à redécouvrir ma robe de combat. C’était déconcertant comment j’étais en admiration devant celle-ci, toujours aussi magnifique, si parfaite, si … si adéquate à ma personne. Que ce soit sa couleur rougeâtre se reportant à mes yeux, ou son style de Gotique Lolita, ou encore même mes ailes des plus étranges. Qu’importe l’artifice qui se dessinait sur moi, tout m’allait.  Jouant du crane qui se matérialisait en même temps que ma robe, je fis passer mes doigts dans les orbites de celui-ci pour le tenir parfaitement. Regardant un peu plus en profondeur ce qu’était celui-ci, j’eus un petit sourire avant de déposer mes lèvres sur le front de mon « jouet ».

- Que vais-je donc bien pouvoir faire aujourd’hui, Mamina ?

Tout en demandant cela à ma chère et tendre défunte dont je tenais le crâne dans les mains, je pivotais sur moi-même en fixant celui-ci tout en affichant un sourire chaleureux. C’est en remarquant un visage bien trop familier que je me glaçais sur place, fixant avec intensité une silhouette que je ne voulais pas forcément revoir. De plus, je pus voir que celui-ci n’était pas seul, non, une autre personne que je connaissais se trouvait devant lui, dans une robe de combat splendide, prête à combattre. Cependant, pouvez-vous m’expliquer comment cela se faisait-il que ma chère colocataire que j’avais quitté il y a deux heures d’ici se trouvait dans l’arène ? Oui, en deux heures vous pouvez faire beaucoup de choses et sans doute que celle-ci avait justement eut le temps de se lever, de se laver et même de manger pour finalement, se retrouver, comme moi, dans ce lieu de combat.

-Imprudente, excuses-toi pour ce geste déplacé.

Je ne pouvais nier ou entendre ce qu’il se passait devant moi, oui, c’était bien lui, c’était bien cet être que je considérais non pas tel un frère, mais bel est bien comme un étranger, qui par je ne sais quel miracle devait avoir une certaine place dans mon histoire. Regardant celui-ci sur toutes ses coutures, je me demandais pourquoi son apparence avait été si « transformée » par sa robe de combat, Iragi … Onii-Sama.

- Iragi … Onii-Sama ?

Tout en m’approchant de Kaïla pour me placer devant le jeune homme digne d’une apparence divine, je déviais mon regard pour encrer mes rubis dans les prunelles rougeâtres de Kaïla. Déposant ma main sur son gant gigantesque, j’eus un frison en sentant la puissance émaner de l’être qui n’avait pas l’air de bonne humeur. Déviant une fois de plus mon regard pour cette fois-ci fixer mon frère, je fronçais les sourcils avant de lui dire, sèchement sans doute un peu trop :

- Avez-vous donc oublié les politesses, Iragi-Onii-Sama ? Ne savez-vous donc pas qu’il est exécrable de s’adresser ainsi à une demoiselle. Présentez vos excuses à Kaïla-Onee-Sama.

Comment pouvais-je décrire ma relation avec mon frère, quel mot utiliser pour deux êtres comme nous ? Nous étions de descendances divines, la beauté, l’éducation, la gestuelle aussi bien que l’élocution touchait la perfection suite à notre éducation identique. Venant de famille noble, grandement placée dans l’estime du pays, face à nos propres choix pour un futur radieux, nous étions pareils. Il se prenait pour dieu, moi, je comptais régner sur ce monde. Nous n’étions pas fraternels, nous n’étions pas amis mais nous n’étions pas ennemis non plus. Nous partagions le même sang, et cela s’arrêtait là.
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Kaïla Kurayami
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Kaïla Kurayami

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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeJeu 17 Mai - 17:17

Je ne sais pas si j'ai piqué la curiosité du Terminale, ou alors qu'il a mal pris mon attaque de moustique et qu'il voulait se venger ou je ne sais ce qui pourrait passer dans la tête d'un « puissant », mais en tout cas, il me répondit et vint même à ma rencontre. Mon but de me faire remarqué fut atteint avec brio. Oui d'accord, je vais tout de même faire attention à mes gestes et paroles maintenant, de peur de me faire décapiter pour un rien... En plus comme on était dans l'Arène, il m'écraserait en un clin d’œil, alors bon... infirmerie une fois mais pas deux quoi. Et j'avais pas envie de me battre pour ma vie non plus, je suis venue ici pour m'entraîner à la base, et non pour... Pour faire ce que je faisais pour le moment, à savoir provoquer un grand méchant loup qui voulait... voulait quoi d'abord ? Me parler peut être ? Oui... Je rêve éveillée.

-Izaya dis-tu ? Et qui es tu pour oser me défier ainsi ? Tu dois pourtant savoir qui je suis, moi, Hibari Ishinose.

Heu... Oui d'accord, c'est bon. Je pouvais aisément deviner que mon geste l'a vraiment offensé. Oui, je sais aussi que je devais m'y attendre, on ne s'attaque pas aux gens sans conséquences non plus, surtout à des Terminales quoi, à la base on les évite tant qu'on est pas assez fort pour leur « parler ». Et là, à cause de ma curiosité pour découvrir le monsieur de mon petit Pervers, que je n'ai pas revu depuis un tragique incident qui nous a coûté un loooong séjour à l'infirmerie, j'allai me faire assaillir par cette aura de puissance. Magnifique... je me demandais parfois ce que j'avais de dérangé dans la tête pour courir à grands pas vers le danger. Un hobby naissant peut être ? Mais bon, Hibari-San eut même l’amabilité de se présenter... Je n'aimais pas du tout le ton qu'il a pris pour le dire, le genre de ton gentil mais en même temps méprisant. Eh il avait faux sur toute la ligne ! Je voulais pas mourir moi, je voulais juste savoir ce qu'il avait de si particulier pour attirer Izaya de la sorte. Et bizarrement, avec une belle grimace sur le visage montrant mon mécontentement quant au ton qu'il a utilisé pour me parler, je ne lui trouvais rien de particulier en fait. Oui, il était beau et grand, le genre de mec qui avait tout ce qu'il voulait. Oui si cet homme était mien, je ne m'en plaindrai pas. Mais non, non parce que Hibari-San, n'avait pas l'air d'être content de mon geste et je crois que, bizarrement, il était difficile de devenir ami avec lui... Ou plutôt, il fallait le respecter plus qu'il ne le faut, pour devenir ne serait ce qu'une de ses connaissances. Et non, je n'étais pas folle pour me mettre à genoux devant quelqu'un, donc bon... Non quoi.

-Imprudente, excuses-toi pour ce geste déplacé.

Et voilà après un petit clin d’œil amusé, il me dit ces quelques mots comme si de rien était. Alors là, je ne pouvais pas cerner cette personne, tout simplement parce que d'un coup il était mécontent, et un instant d'après il se montrait plaisant pour finir de... m’engueuler ? Me faire une remarque comme si j'étais son gosse. Alors ouais, je ne savais pas quoi faire à part... rire. J'allais lui répondre de ce pas avec un sourire amusé sur le visage, quant à sa position de suprématie qu'il montrait si bien, mais je n'eus le temps de faire un mouvement ou dire quelque chose qu'une mini chose arriva vers nous. Je tournais mon regard sur cette apparition sans omettre de garder un œil attentif sur Hibari-San. Je ne voulais pas que celui-ci me décapite quand j'étais ailleurs dans mes pensées non plus.

- Iragi … Onii-Sama ?

Le gosse qui nous rejoint n'était autre que ma colocataire de chambre. C'est la première fois que je la voyais dans sa robe de combat et je devais avouer que cette dernière lui allait très bien, en tout cas elle l'a rendait encore plus mignonne en apparence que l'uniforme sombre de Undai. Pour une petite description avant que je me demande quoi, elle était habillée d'une simple robe, assez voyante avec un bonnet bizarre sur la tête, et, pour couronner ce spectacle éblouissant et coloré, on pouvait voir dans son dos deux tiges... Parce que ouais, je sais pas comment tu veux appeler cela, c'était pas vraiment des ailes comme celles de Izaya ou encore les petits machins de chauve-souris de Dead Master. C'était plus des bâtons qui faisaient office d'ailes, et auxquels pendaient des cristaux de couleurs. C'était étrange, mais beau en même temps, et ce qui vint terminer le spectacle, c'était un crâne humain dans les petites mains frêles de Naoko... Une sorte de matérialisation qui apparaissait en même temps que sa robe, un peu comme ma main géante ? Qui sait... Mais je sais une chose, c'était glauque... Comme je disais que la robe reflète notre personnalité enfuie au fond de nous... Eh bien, ce gosse faisait vraiment peur, et cela, je le savais depuis bien longtemps d'ailleurs !

- Avez-vous donc oublié les politesses, Iragi-Onii-Sama ? Ne savez-vous donc pas qu’il est exécrable de s’adresser ainsi à une demoiselle. Présentez vos excuses à Kaïla-Onee-Sama.

Je remarquais de suite qu'elle a dû remarquer la scène d'avant ou alors entendu les paroles pour sortir ce genre de phrase... Mais qui appelait-elle Iragi ? Serait-ce Hibari-San ? On dirait bien, mais alors, mais... Mais Hibari c'est Hibari non ? Pourquoi... ? Encore un truc de gosse. Et une autre chose, elle avait l'air de bien le connaître en tout cas. Je fronçais les sourcils d'incompréhension avec tout cela, mais aussi... Je n'ai jamais demandé à un enfant de venir prendre ma défense. Comment vont me voir les gens ici présents ? Ladite Silver Sword de Première qui tape sur tout ce qui bouge pour le fun, se fait défendre par un enfant devant un Terminale connu de tous... Non, désolée mais cette étiquette ne me plaît pas. Je me raclais la gorge en vue de ce qui se passait. À croire que Hibari a complètement oublié ma présence, pourtant je venais de l'« attaquer » une minute de là.

- A ce que je vois tu t’es enfin décidée à sortir du lit aussi, Naoko-San. Assez morbide ta rob … et le… crane.

Je lui fis un petit sourire et sans plus lui porter d'attention, je pivotais vers Ishinose pour lui répondre à ses dires avant qu'ils ne se fassent interrompre par la nouvelle venue. Tout cela avec un sourire assez mystérieux et indéfinissable, je lui demandais... ou plutôt informais de certaines choses.

-Hibari-San, autant que je me présente moi-même, mon nom est Kaïla Kurayami, enchantée. Et comment dire... Je n'avais pas l'intention de t’offenser, je voulais juste savoir certaines choses...

Oui certaines choses que les oreilles d'un enfant ne pouvaient pas entendre en tout cas. C'est pourquoi, je ne continuais pas ma phrase toujours avec ce sourire planté sur le visage avant de soupirer lourdement, comme à mon habitude. En passant ma main dans les cheveux et retenant un juron à cause de ce qu'il y avait sur ma tête, je continuais mon petit spitch, résolue à ne pas m'excuser pour ce que je venais de faire.

-Je savais bien que tu saurais éviter mon... invitation à te parler, c'est pourquoi, je ne crois pas avoir fait quelque chose de... mal ? Par contre... Je croyais que ton nom, comme tu l'as si bien affirmé, était Hibari Ishinose... Alors, pourquoi Iragi-San ?

Oui, je dis la première partie de mon flot de mots avec un ton moqueur, assez narquois. Mais par contre, le reste de ce que je sortis m'intéressait vraiment, c'est pourquoi j'ai utilisé un ton assez interrogateur, sauf que allez savoir si c'était vraiment à l'encontre de Hibari-San ou de Naoko-San. Eh ouais, même dans le ton de ma voix, je changeais de comportement comme pour rire. Mais sérieux, cela tournait bizarre, cette situation.
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeSam 19 Mai - 13:23

J'étais magnifique avec une patiente qui n'avait pas de limites, j'étais prêt à attendre au moins une minutes que la gamine aux cheveux noirs me réponde, s'excuse et, gentil que j'étais, je la laisserais partir sans plus ajouter. Oui, Dieu que j'étais, je me devais d'être clément avec la race inférieure, parce qu'ils étaient rien, ne valaient rien et il était toujours bien de leur donner une chance. Rien que pour leur faire comprendre qu'ils pourraient devenir mes serviteurs s'ils le voulaient ou alors, s'ils étaient vraiment désespérant, alors ils finiraient comme oubliés sans que je ne leur porte un regard, oui mon regard divin tellement convoité par tous. Mais je n'eus pas le temps d'entendre ses supplices de lui pardonner, non. Une autre voix attira mon attention et là, je me figeais regardant une fillette comme si le monde, mon monde venait de s'arrêter dans un bruit inaudible. Moi, Dieu était choqué, tétanisé par cette apparition qui n'était pas n'importe qui.

- Iragi … Onii-Sama ? Avez-vous donc oublié les politesses, Iragi-Onii-Sama ? Ne savez-vous donc pas qu’il est exécrable de s’adresser ainsi à une demoiselle. Présentez vos excuses à Kaïla-Onee-Sama.

Je ne détachais pas mon regard envoûtant de la personne qui venait de dire ces quelques mots d'un ton hautain si similaire au mien, même si le mien était d'un tout autre calibre. Mes saphirs étaient écarquillés et si je n'étais pas si bien éduqué, si parfait et si beau, je m'aurais mis à buter sur mes mots, tellement ils me manquaient. Non, je n'étais pas ému de voir ma petite sœur devant moi, dans l'arène de Undai Gakuen. Au contraire, j'étais écœuré sous mes airs de calculateurs de renommée. Ma sœur... L'être venant de la même famille que moi, qui portait mon nom, mon vrai nom, se trouvait devant ma personne si supérieure à tout homme dans cet endroit. Je réalisais peu à peu ce que ça voulait dire, si elle était là, c'est que cette chienne de directrice a fait des siennes. J'étais persuadé qu'elle l'avait prévu, qu'elle a fait exprès d'envoyer une invitation à ma famille, à ma jeune sœur partie vivre en France, pour me mettre des bâtons dans les roues. C'était certainement dû à notre dernière entrevue, notre dernier combat qui lui a mis en tête cette idée, sale chauve-souris, qu'elle crève, un jour ma puissance divine s'abattra sur elle. Mais pour le moment, j'avais des choses à régler. Parce que qui dit sœur, dit secrets et aussi, divulgation de ces derniers. D'ailleurs, la protégée de Kuroi que j'ai oublié par le fait d'avoir ma sœur en tenue de combat devant moi, ne manqua pas de remarquer les incohérences quand aux paroles de Naoko. Oui, je savais comment elle s'appelait. Comment donc ne pas savoir qu'un être crée de la même chair, sur les mêmes enseignements et avec les mêmes idéaux, pouvait s'appeler.

-Hibari-San, autant que je me présente moi-même, mon nom est Kaïla Kurayami, enchantée. Et comment dire... Je n'avais pas l'intention de t’offenser, je voulais juste savoir certaines choses... Je savais bien que tu saurais éviter mon... invitation à te parler, c'est pourquoi, je ne crois pas avoir fait quelque chose de... mal ? Par contre... Je croyais que ton nom, comme tu l'as si bien affirmé, était Hibari Ishinose... Alors, pourquoi Iragi-San ?

Cette petite conne avec sa grande gueule venait de briser ma couverture devant les yeux et l'esprit très perspicace de ma cadette. Au lieu de s'excuser comme il se devait, elle dévia si bien le sujet qu'elle me mit dans une merde jusqu'au coup. Je lui prêtai enfin attention pour la détailler d'un regard glacial et si bien hautain, digne d'un être tel que moi. Sous mes airs du parfait contrôle de soi, mon cerveau si bien entraîné et rapide était en pleine marche, comment éviter de me faire si bien dit, cramer. Je plongeai mon regard insistant dans les yeux rouges de Naoko, je me rendais compte qu'elle n'avait rien de semblable à moi, en tout cas rien au niveau physique. Elle devait avoir... dix ans ? Onze ? Avec sa petite taille et ses cheveux blonds aux yeux rouges. Je la détaillais un instant, le seul être qui était digne d'avoir de l'attention de ma part, juste parce que c'était la seule personne qui pouvait être dangereuse pour ma suprématie, tout bonnement car elle avait le même sang en elle que moi, Dieu. Les proches d'un Dieu pouvaient être dangereux pour ce dernier, et la preuve se trouvait là devant ma magnificence. Mon futur à Undai était mis en épreuve. Mais génie que j'étais, je me devais de sortir de cette impasse avec brio. Je devais m'en prendre à cette Kurayami d'abord. Oui, elle ne pouvait pas sortir de là détenant mon vrai nom. Je me devais de détruire la vermine qui pouvait me compromettre, sans moindre pitié et je me devais d'être heureux de le faire, surtout s'il s'agissait d'un esclave de Black Rock Shooter. Que de mieux à faire pour enrager la zombie que de tuer son chien pour qu'il ne lui apporte pas le journal le matin. Parfait ! J'étais un génie, un Dieu, une divinité d'une intelligence supérieure, et j'avais un prétexte potable pour lui infliger mon châtiment.

-Je t'ai dit de t'excuser, Kurayami...san, et non de relever les dires de cet enfant ou encore, de peser les pour et les contres de tes agissements peu nobles. Tu ne me laisses pas le choix...

Je dis ça avec une pointe de tristesse jouée à la perfection, j'enlevais mon cache-oeil et je mis ma main devant moi bien en face du chien de Yume. Je serrais ma main, imaginant une cage de titane qui se forma dans l'arène sans attendre. Je pus voir le reflet de la lune virer au rouge sous mon coup hostile qui ne demandait que la mort. Je créais d'énormes barreaux avec un sol et un plafond de titane, piégeant ma jeune victime du jour, dans un bruit de métal. Pauvre vaux rien, elle allait payer pour s'être trouvé au mauvais moment, avec des mauvaises personnes sous un prétexte bénin, ça pourrait me faire rire. Quand le microbe fut piégé et que je fus sûr qu'elle ne pourrait pas s'échapper de sitôt de mon emprise de maître, je me tournais vers ma petite sœur. Je pouvais voir les étudiants quitter l'arène sous l'indice de la lune rouge tandis que je changeais son apparence en une grande sale au tapis rouge, avec des colonnes grecs tout autour et des chandelles aux murs invisibles. Un endroit digne d'un roi n'est-ce pas ? Pour couronner mes magnifiques créations, je construis un trône sur lequel je m'assis d'un geste gracieux, posant mon coude sur ce dernier et mettant ma tête sur une de mais mains délicates. Je n'affichais pas de sourire, ni de haine, j'étais neutre, presque ennuyé par la situation. Je me raclais la voix et dis à ma chère Naoko à quel point j'étais ravi de la voir ici, en gardant bien en tête d'aller toucher deux mots à la salope qui servait de directrice ici.

-Naoko, quelle surprise de te voir ici. Nous aurons beaucoup de choses à nous dire, en privé. Mais d'abord tu me seras gré de m'excuser que je finisse le sale boulot. Tu dois bien savoir qu'il est désagréable de se retrouver devant des impertinents qui ne font pas... attention à notre statut.

Mon statut de Dieu. Alors je me devais de corriger ça en utilisant la force s'il le fallait. J'allais le faire comme ça, j'allais m'amuser à torturer l'être piégé dans la cage. Mais comment expliquer à Naoko que ici mon nom était Hibari Ishinose et que ça devait rester comme ça... C'était une autre question existentielle. Parce que non, je ne pouvais m'attaquer à ma sœur, je n'avais même pas ce genre de pensées en tête. Elle était une partie de mon éducation, je ne l'aimais pas, je trouvais qu'elle était un obstacle à mes dessins. Mais un obstacle en or que je ne pouvais pas approcher sous une envie soudaine d'être Dieu.

-Sache que parfois pour arriver à ce qu'on veut, on doit faire des sacrifices. La puissance ne se gagne pas facilement, tu le comprendras un jour. Appelle-moi Hibari et sois gentille, ne relèves pas mes paroles. Explique moi plutôt comment es-tu arrivée en ces lieux.

Je matérialisais un fauteuil de luxe en tissus rouge que je présentais à ma chère Naoko. Je lui dis d'y prendre place pour qu'elle ait le confort lui étant bien destiné et mérité. Je ne la quittais pas du regard, mais ma main gauche était placée en direction de la cage où une personne peu contente se trouvait. Et si je la trouais de partout avec mes chaînes. J'étais là pour ça après tout, la lune m'étant témoin. Oui... Non, d'un mouvement du doigt, j'envoyais des chaînes sorties de nulle part sur ma proie se trouvant dans la cage. Le métal vint s'enrouler autour des bras de ma victime comme des serpents, étirant ses membres au maximum. Oui, le démembrement. Pendant ce temps, je souriais à Naoko attendant qu'elle m'explique le pourquoi du comment de sa venue à Undai Gakuen.
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeSam 19 Mai - 14:53

-Hibari-San, autant que je me présente moi-même, mon nom est Kaïla Kurayami, enchantée. Et comment dire... Je n'avais pas l'intention de t’offenser, je voulais juste savoir certaines choses... Je savais bien que tu saurais éviter mon... invitation à te parler, c'est pourquoi, je ne crois pas avoir fait quelque chose de... mal ? Par contre... Je croyais que ton nom, comme tu l'as si bien affirmé, était Hibari Ishinose... Alors, pourquoi Iragi-San ?

Je ne compris que très rapidement ce qu’elle venait de dire, présentant devant moi l’être le plus détestable, je voyais mon frère porter le nom de cette chose qui eut meurtri mon corps pour le laisser pour mort dans les abîmes de la noirceurs des ténèbres, me volant la chose la plus précieuse, ce que j’aimais le plus, ce qu’on m’avait volé sans crier garde. Et là, je devais adhérer si simplement au fait que cet être si dégoûtant, que mon frère si divin use de l’identité de cette horreur ? Dépourvu de sens, je me renfermais sur moi-même, gardant un œil attentif sur ce qu’il se passait autour de moi. L’arène changea de décor, passant à un champ de ruine à un temple grec superposé de colonnes aux symboles décrivant la vie des Dieux. Le sol se changea pour laisser place à un long tapis rouge donnant sur un trône. Mon cher et tendre frère prit place dessus tandis que ma colocataire se voyait enfermée dans une cage de titane.

-Je t'ai dit de t'excuser, Kurayami...san, et non de relever les dires de cet enfant ou encore, de peser les pour et les contres de tes agissements peu nobles. Tu ne me laisses pas le choix...

J’étais non pas tétanisée par les mouvements brusques de mon frère, mais par la vision des choses se présentant à moi tel une claque en pleine figure. J’étais perdue, je ne comprenais plus les agissements ni les faits de qui que ce soit. Je ne faisais que regarder un spectacle morbide en serrant le crane de Mamina contre mon cœur. Fermant les yeux en sentant que je ne pouvais supporter plus cette vision, je les rouvris sous les paroles de mon tendre Iragi.

-Naoko, quelle surprise de te voir ici. Nous aurons beaucoup de choses à nous dire, en privé. Mais d'abord tu me seras gré de m'excuser que je finisse le sale boulot. Tu dois bien savoir qu'il est désagréable de se retrouver devant des impertinents qui ne font pas... attention à notre statut. Sache que parfois pour arriver à ce qu'on veut, on doit faire des sacrifices. La puissance ne se gagne pas facilement, tu le comprendras un jour. Appelle-moi Hibari et sois gentille, ne relèves pas mes paroles. Explique moi plutôt comment es-tu arrivée en ces lieux.

Créant un siège pour moi à ses côtés, il m’invita à y prendre place mais je ne bougeais pas, mes jambes ni ma tête ne m’ordonnaient d’y m’asseoir et regarder ma compagne de chambre se faire écarteler par mon frère. Prise par une peur incompréhensible, je secouais de la tête en laissant quelques larmes se déverser de mes joues tout en continuant de faire « non » de la tête. Me renfermant sur mon petit corps frêle, le crâne toujours entre les mains, je baissais les yeux avant de les relever et de plonger mon regard mouillé dans celui de mon frère.

- Onii-Sama … Naoko ne comprend pas …

Prise d’un chagrin inconsolable de voir l’être qui lui était égal se voir relier au rang de banni me tuait de toute part, c’était inconcevable, Hibari, comment oserais-je appeler mon frère par ce nom si détestable ? Était-ce une moquerie mal placée à mon égard ? D’une envie ou plutôt d’une raison incompréhensible, mon corps bougeait de lui-même pour venir à la rencontre de mon frère. Laissant mes pas me mener devant son trône, je me frottais légèrement les bras avant de prendre celui qui se faisait appeler Hibari dans mes bras. Posant ma petite tête sur son épaule, je serrais mes bras autour de se cou tout en prenant place sur ses genoux.

- Onii-Sama ne devrait pas faire de mal à Kaïla-Onee-Sama. Naoko ne veut pas que vous lui faites du mal … Naoko ne veut pas voir son amie se faire tuer. Naoko ne veut pas perdre une fois de plus Mamina …

Ma tête enfuie dans son cou, je ne remarquais que très tardivement la venue d’une nouvelle personne dans l’arène. Les yeux clos, j’essayais de me réconforter au près de celui qui se prenait pour Dieu.
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeSam 19 Mai - 18:43

a manière trop sûre de moi n'avait pas l'air de plaire au Terminale. Pourquoi disais-je cela ? Parce qu'il m'ignora complètement, se concentrant sur Naoko-San, qui par déduction était sa sœur, enfin de ce que je pus comprendre, maintenant voir si c'était le cas ou une erreur sur la personne, c'était une autre histoire. En tout cas, je croyais que c'était sa façon de dire qu'il n'avait rien à faire de moi. Mais le plus étrange dans tout cela, ce qu'il ne réagissait pas, complètement absorbé par l'apparition de la petite fille. Il était vrai que moi-même, je me demandais quoi dans cette situation. Mais je pouvais déduire avec facilité que Naoko savait parfaitement à qui elle parlait, et donc maintenant pourquoi elle l'appelait Iragi ? Et encore une chose, le nom de Naoko c'était Oshima, rien à voir avec Ishinose en tout cas, je me demandais c'était quoi l'enroule. Peut être qu'en fin de compte ils n'étaient pas frère et soeur mais des cousins ou un truc du genre... Qui sait. D'un coup, l'homme aux cheveux bleutés sortie de sa torpeur et pris un air désolé pour dire quelques mots assez... directs.

-Je t'ai dit de t'excuser, Kurayami...san, et non de relever les dires de cet enfant ou encore, de peser les pour et les contres de tes agissements peu nobles. Tu ne me laisses pas le choix...

Sans que je ne puisse réaliser quoi que ce soit, je le vis tendre sa main en face de moi, et je me raidis d'un coup, ayant un très mauvais pressentiment. Et mon intuition s’avéra juste, parce que sans que je ne puisse dire quoi que ce soit pour lui faire comprendre qu'il pouvait toujours courir s'il me trouvait si impolie que cela. Et ce qui me piqua aussi dans ses paroles, ce fut qu'il me donnait des ordres indirects qu'ils pouvaient être, alors pour seule réponse il s'est pris un beau regard noir et un sourire moqueur de ma part. Mais mon sourire se changea rapidement en surprise et puis en un sentiment de malaise. Parce que dès que je clignais des yeux, je me retrouvais, oui toujours dans l'Arène, mais entourée de barreaux. Je pus sentir le sol sous mes pieds trembler et quand j'y portais mon regard, je vis que je ne trouvais plus sur une surface en échiquier mais plutôt sur une matière froide et glaciale d'une couleur blanchâtre. Je relevais mes yeux rouges sur l'homme qui m'a piégé dans une cage. Je ris en me sentant comme un rat ou un animal pris dans un sac. Si il croyait qu'une cage m’empêchera de sortir, il pouvait se mettre un doigt dans l’œil. Non mais sérieusement. Je serrais mon poing en y concentrant mon énergie, et je l'abattais sur les barreaux d'un diamètre assez important. Et ce qui arriva me surpris... Ouais, au lieu de détruire ma prison d'un coup sec, c'est mon poing qui se fissura sous le choc. Et ouais, j'avais mal sa mère, je poussais un juron en refermant le métal abîmé. Et quand je voulais aviser une autre attaque, je me vis entourée de chaînes de la même matière que les barreaux. Ici, encore rien de grave... Mais mes yeux se tournèrent vers un éclat rouge nous surplombant. Et là, je compris que ce ne sera pas une promenade de santé et que les intentions de Ishinose n'étaient pas forcement amicales. Bah ouais, je l'ai sentis sur mon corps une fraction de seconde plus tard. Ses fichues chaînes de plus d'être indestructibles, étaient en train de me compresser comme une sardine dans une conserve pour gentiment me faire écarteler par la suite. Imaginez maintenant un corps suspendu dans les airs dans une cage en train de hurler à la mort sans pouvoir bouger parce que des chaînes étaient autour d'elle, tendues comme pas possible.

Je pestais avec rage contre ce qui m'arrivait, ne voyant plus que ce visage au loin qui était en train... Non mais c'est quoi ce bordel, l'Arène à complètement changé, devenant un genre de salle de réception et au milieu de se beau spectacle, se trouvait un Hibari avec la Naoko sur les genoux. Non mais ils prenaient le thé ou quoi ?! Tandis que moi... Et là, mes jurons s'arrêtèrent et même mes cris ne raisonnèrent plus. Tout simplement parce que j'étais choquée de la vie là, mon bras vint se détacher de mon corps dans un bruit de déchirement et d'os qui brisés. La partie gauche de mon corps retomba sur le sol laissant le bras toujours suspendu dans les airs, les chaînes remplies de sang... mon sang ! Et pour couronner le tout, d'autres chaînes vinrent s'enrouler autour de mon coup, mes jambes et ma taille. Vous voulez savoir ce qui allait se passer par la suite ? Moi non... Je savais ue si je restais emprisonnée encore longtemps dans cette position, j'allais me faire déchirer dans d'affreuses souffrances, de partout. Ouais, dans des éclats de sang... Si il me met en morceau, combien de temps je resterai à l'infirmerie pour me faire recoller ? Haha... Paniquée et folle d'impuissance, je commençais à me débattre avec colère ne faisant qu’aggraver la douleur. Putain, comment je me suis faite piéger comme pas possible. Merde de Terminale trop fort avec des idées à la con en tête. Je n'avais plus le choix... Je me concentrais sur l'environ, sur l'Arène en elle-même, toute place mais ailleurs que cette fichue cage. Je devais avouer que avec un bras, ou ce qu'il en restait, en miette et une douleur qui suivait tout le corps, il n'était pas facile de réfléchir. Je pris une inspiration et fermai les yeux. Il était temps de mettre en pratique mes connaissances. Je me sentis comme propulsée et flotter dans un espace inconnu et étrange pour retomber lourdement sur un sol froid. Je me mis du mieux que je pus en position assise, ou à quatre pattes c'est vous qui voyez, prise de nausées abominables. Je pouvais sentir des gouttelettes de transpiration couler le long de mon front et mon regard rouge empli d'une haine et souffrance indescriptible. J'avais la rage, j'avais mal, et j'allais gerber... Parce que ouais, faire une téléportation c'est du beau, surtout dans une situation sans échappatoire, mais quand on ne l'a fait que deux ou trois fois dans sa vie, en connaissance de risques, et en compagnie d'une autre personne... C'était vraiment autre chose ici, et cela n'avait rien de plaisant. De un, je me suis vidée d'une énergie qui n'était pas mienne, en puisant dans la mienne aussi. De deux, je crois que j'eus de la chance de me trouver dans l'Arène, parce que si c'était ailleurs, je crois que je serais coincée entre deux mondes parallèles... Ou ce qui resterait de moi. De trois, mon corps me faisait souffrir comme pas permis. Et de quatre... de quatre...

- Espèce d'enfoiré ! Tu vas me le payer... haha.

Ouais, de quatre j'avais une envie de meurtre soudaine et une montée d'adrénaline qui me brouillait les yeux d'un voile rougeâtre. J'avais un sourire fou sur le visage, prêt à l'attaque... Sauf que, en me relevant, un choc me prit de partout et un flot de sang sortit d'entre mes lèvres. Magnifique, en plus j'étais dans un sale état. Je voyais déjà ces yeux d'un bleu maudit se poser sur moi. J'étais morte. Un an à l'infirmerie c'est bon ?
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeSam 19 Mai - 19:39

Ce matin au réveil, je m’étais hissée hors de mon lit sans vraiment me rendre compte qu’une chose lourde et emmitouflée dans mes couvertures était présente. Ce n’est qu’en sentant quelque chose de trop mou pour être un simple coussin que je passais ma tête en dessous de mes draps pour me retrouver nez à nez avec une certaine personne. Surprise par rencontrer quelqu’un dans mon lit sans me souvenir de la veille, je plaçais une main sur ma bouche pour ne pas hurler, oui, je dis bien hurler de stupeur. Mon esprit se chargea du reste pour me rappeler à l’ordre, me rappelant de ce qu’il s’était passé hier et la raison de la présence de cette fille dans mes draps avec mon pyjama.

Me hissant donc en dehors de mon lit à pas de loup vers la salle de bain, je pris une douche rapide avant de m’habiller et de partir. Oui, partir sans demander mon reste, espérant que je ne l'aie pas réveillé sur mon départ, ma jeune élève enroulée tel un sandwich dans mes couvertures. Vêtue de l’uniforme de Undai, oui, ca m’arrivait parfois de le porter, mes pas me menèrent vers la cafétéria de l’école. Prenant mon petit déjeuner à emporter, je pressais le pas vers le conseil des étudiants pour aller dévorer mes achats. Arrivant dans la salle, je pris place derrière mon bureau et commençais ma journée de travail. Ce n’est qu’une bonne heure après avoir commencé mes paperasses que je levais la tête, cherchant des yeux je ne sais quoi. Me demandant par la même occasion ce que pouvais bien faire les autres membres du conseil. Cela faisait un bon moment que je n’avais pas croisé Kiyo depuis notre dernière fois, pour ce qui était de Aria, n’en parlons pas, le simple fait de la voir me regarder de son sourire d’idole pas nette me donnait froid dans le dos, et pour ce qui était de l’autre abrutis de services, allez savoir où il traînait encore. Sans doute entre les jambes d’une demoiselle, quoi qu’il en soit, moins je le vois, mieux je me porte.

Retournant donc à mes papiers, je feuilletais les dossiers des élèves tout en soupirant lourdement. Continuant ainsi jusqu’à compléter les taches qui m’étaient dues de la journée, je finissais juste avant midi. Me décidant de prendre congé de mon travail, je retournais pour la deuxième fois de la journée à la cafétéria mais cette fois-ci, pour y manger. Sachant qu’elle serait vide lors de ma visite express mission chercher de la bouffe, je pris mon temps pour savourer le plat du jour jusqu’à ce qu’un troupeau, oui, toutes des vaches, n’affluent dans ce lieu si sacré. N’appréciant guère le bruit que faisaient ces animaux, je ne demandais pas mon reste et sorti de ce boucan monstre.

Traînant les pas jusque l’arène, je m’arrêtais avant de passer le mur invisible de celle-ci sous l’appellation de certains élèves. Ceux-ci non loin de moi arrivèrent à ma hauteur avant de me faire part des informations qu’ils détenaient. Sur ce qu’il se passait à l’intérieur de mon sanctuaire, c’est en entendant le nom de ma jeune élève et celui de l’autre déchet que je fis volte-face au mur invisible avant de traverser celui-ci d’un pas rapide. Ma robe se matérialisant en brûlant mon uniforme tandis que ma flamme bleu se matérialisait, je restais immobile en vue du spectacle se dévoilant sous mes yeux. Ma magnifique arène venait de prendre une apparence proche à celle d’un club d’échangistes sur le thème de la Grèce antique. Des colonnes, des Dieux, des figures nues et pour donner du charme à tout cela ? Le chien sur son trône avec une chose sur les jambes et ma chère Kurayami dans une cage telle une prostituée vendue au premier gouda de passage.

Voyant rouge face à la scène devant moi, j’écarquillais encore plus les yeux en voyant le corps de Kaïla disparaître de la cage pour se propulser ne serait-ce que trois centimètres en dehors de celle-ci. Plus conne qu’elle, tu crèves. J’étais déjà prête à l’engueuler comme pas possible mais je me figeais une fois de plus en voyant un flot de sang couler de sa bouche après sa plainte. Aussi débile que l’autre sur son trône à jouer les papas poules, c’était juste invraisemblable. De un, qu’elle arrive à reproduire cette technique dont elle avait appris la connaissance un jour avant et qu’elle soit toujours en vie, chanceuse de ne pas s’être faite broyée entre les deux mondes. Ne contenant sans doute déjà plus mon énervement devant une telle situation, d’un pas rapide, sans doute invisible à l’œil nu, je me retrouvais devant le grand et majestueux Hibari. D’un regard méprisant, j’attrapais la poupée se trouvant sur ses genoux par ses cheveux blonds pour l’envoyer trois mètres plus loin sous ses cris de douleur, sans y prêter plus attention je reportais mon regard bleuté sur l’homme en face de moi. D’un mouvement de la main, j’attrapais son visage pour enfoncer celui-ci dans son trône sans plus de ménagement, compressant sa peau sous ma puissance, je serrais les dents avant de me reculer rapidement pour me retrouver à côté de mon élève dans un piteux état.

- Toujours là où il faut pas hein …

Attrapant mon élève par le visage, je déposais mes lèvres sur les siennes en fermant les yeux. D’un mouvement doux et lent, je rapprochais également mon corps de la jeune femme. Nous voyant à présent entourées par un mur de matérialisation invisible en signe de protection contre une quelconque attaque d’Hibari, une explosion de puissance jaillit de nos deux corps avant que je ne romps ce contact dont je m’enivrais sur chaque touché. Posant ma main sur l’épaule sans bras de mon élève, je lâchais un juron avant de re-matérialiser moi-même son bras. Une fois cela fait, je détaillais rapidement son corps de mes yeux emplis de colère, remarquant que dans son intelligence des plus subtiles, elle n’avait pas si bien réussi que ça sa téléportation. Posant ma main sur divers endroits sur son ventre, j’essayais tant bien que mal de créer en elle ce dont elle avait égaré entre deux mondes. Je lui avais insufflé assez de puissance pour qu’elle reste en vie sous la reconstruction, imaginez qu’il vous manque un organe et qu’une autre personne s’amusait à vous le recréer, ce n’était pas sans douleur. Après trois minutes plus ou moins, j’arrêtais mes premiers soins, me disant que le reste allait se refaire seul avec la puissance que je lui avais accordée, reportant mon attention sur l’homme qui me toisait de son regard azur, je lâchais pour la je ne sais quantième fois une insulte à son égard. Grinçant des dents en me levant, je détruisis le bouclier d’avant, avant de matérialiser une épée dans mes mains.

- Espèce de crétin fini ! T’en as pas marre de faire chier ton monde oui !
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeSam 19 Mai - 21:34

-Ma chère petite sœur que je n'ai pas vu depuis des années, se mit à pleurer sous mon air ennuyé. J'étais si beau et parfait, mais une chose que je ne pouvais comprendre, c'était bien Naoko. Je ne me suis jamais intéressée à elle, j'étais trop occupé pour devenir le Dieu de ce monde de minables, mais je savais bien qu'elle avait les mêmes desseins que moi. Évident, je ne lui donnais pas autant de mérite qu'à moi-même, moi le grand Hibari. Mais je la considérais en tant que membre de ma famille de nobles, c'est pourquoi, je me devais de tenir mon rôle de grand frère à la perfection et d'accepter ses sentiments et ses peines sans n’émettre ne serait-ce qu'un refus. Je préférais l'avoir en tant qu'amie que ennemie, cela allait de soi.

-Onii-Sama … Naoko ne comprend pas …


De ma beauté naturelle, je fus surpris de la voir se rapprocher de moi pour venir enrouler ses petits bras de noble, autour de mon cou. Après ce moment d'égarement suite à ce geste des moins communs, je repris un visage qui montrait de la tendresse, en caressant les cheveux blonds de la fillette. Je me devais d'être parfait sur tous les points que ce soit au niveau familial ou public. Là, j'étais dans les deux situations, j'avais Naoko sur les genoux ne comprenant pas vraiment pourquoi se geste si tactile de sa personne si hautaine, mais aussi je me trouvais dans une arène, en plein combat avec des mollusques sur les gradins. Je devais garder mon image parfaitement en place. C'est pourquoi, je me laissais faire à ce contact, je rassurais ma sœur doucement et je gardais un œil sur ma proie du jour. J'étais polyvalent, digne d'un Dieu. J'étais Dieu.

- Onii-Sama ne devrait pas faire de mal à Kaïla-Onee-Sama. Naoko ne veut pas que vous lui faites du mal … Naoko ne veut pas voir son amie se faire tuer. Naoko ne veut pas perdre une fois de plus Mamina …

Ce qui attira mon attention si fine et perspicace, ce fut qu'elle connaissait déjà l’impertinente qu'elle considérait comme amie. Chère sœur, tu choisis très mal tes connaissances, c'était déplorable. J'aurais pu tant bien lui dire de ne pas s'en faire, que j'allais libérer cette chose et la laisser partir, mais ne serait ce pas indigne d'une punition divine. Si, je ne pouvais laisser ce microbe de bas étage sortir d'ici sans avoir perdu le souvenir de mes mots, qu'elle oublie qui j'étais vraiment par le moyen de douleur. Voilà quelle sera sa punition, la punition donnée par la main d'un être suprême. Oui, la chienne de Kuroi devrait se sentir honorée de ma présence en ces lieux pour la corriger. Il allait de soi que je ne répondrais pas positivement à sa demande, quitte à lui briser le semblant de vision qu'elle avait sur moi. Dans les pires des cas, je lui achèterais quelque chose pour me faire pardonner. Non que Dieu doive se faire excuser par qui que ce soit, mais j'étais grandiose et sans pitié, comme il se devait. Par ma grande perspicacité, je compris que tardivement pourquoi cet enfant se trouvait sur mes genoux. C'est à l'entente d'un nom que mon sang se figea sur place. Mamina... Comment je connaissais ce nom ? Tout bonnement, car c'était la sœur de mon meilleur ami, la sœur de Hibari, du vrai minable Hibari. Mais ce qui était le plus grave dans cette histoire, c'est que Naoko était amie avec cette Ishinose de bas étage et que cette fille est morte devant les yeux délicats et purs de ma sœur. Indigne, ordure qui m'a aidé en quelque sorte à avoir la paix. Car la petite blonde après cet tragique événement, est partie vivre loin en France et je ne l'ai plus revu depuis, jusqu'à aujourd'hui. Je n'eus pourtant pas le temps d'expliquer à cet être faible, tout ce qu'elle devait savoir sur moi aujourd'hui. Tout bonnement, car une autre personne bien connu de moi, l'éloigna d'un geste brutal de ma chaleur, mon aura de Dieu. Ma tête tapa contre le trône que j'ai matérialisé avant que la pression ne disparaisse.

Je me levais de mon trône d'un geste lent et gracieux avec un sourire sur le visage. Je m'approchais de ma sœur sans rien dire et je le relevais d'un mouvement sec. Oui devant ma petite sœur, je ne devais de me contrôler et ne pas tomber dans la bestialité comme l'animal qui venait de m'agresser. Quand elle fut debout et quand je croisais ses yeux d'un rouge intense, je lui lançais un sourire charmeur avant de lui dire de ne pas bouger. Je créais une pièce avec quatre murs et je l'enfermais dedans, je pris soin que la pièce soit en titane. Je ne voulais pas qu'une de mes attaques soudaines viennent taper sur une Oshima. Parfait que j'étais, je me tournais vers une Yume enragée. Je lui envoyais une horde de clous, rien que pour rire, qui s'écrasèrent sur une barrière invisible, comme je pouvais m'en douter, le chien avait un cerveau, petit qu'il pouvait être. Alors j'attendis.

- Espèce de crétin fini ! T’en as pas marre de faire chier ton monde oui !

J’éclatais de rire à ses paroles. Donc comme ça, elle était venue à la rescousse de son disciple, que c'était mignon. Je la vis avec une épée à la main prête à m'attaquer. J'essuyais d'un mouvement délicat la petite larme qui perlait sur le bout de mon œil, due au fou rire que me prit. Je m'avançais doucement vers la nouvelle arrivante et larguais de haut le spectacle qui se présentait à moi. L'autre chose était dans un état pitoyable. Je ne sais pas comment elle est sortie de sa cage vu qu'elle était intacte, mais ça ne m'intéressait pas. J'étais chauffé pour un combat contre une personne moindre mais meilleure que les autres microbes de ce lieu, pathétique, amusant. Ma voix raisonna entre les chandelles comme une parole tombée des cieux.

- Kuroi-san, toujours aussi enragée. Quelle beauté de l'acte, tu viens sauver ton chien ? Que c'est mignon. Je te croyais plus réfléchie, mais non, tu t'entoures toujours des pires.

J'éclatais de mon rire cristallin. Je fis un clin d’œil à Yume avant de m'entourer de chaînes et d'un marteau en titane. Voulait-elle un combat pour avoir agressé son animal de compagnie, alors elle l'aura. Je ne manquerai pas de m'attaquer à la minable gisant derrière le corps de zombie de Black Rock Shooter. Pour accompagner ce que je venais de constater de mon esprit vif, je dirigeai mon attaque sur la chose du nom de... quel nom avait-elle déjà... Peu importe. Je lançais mes chaînes en piques sur l'autre impertinente à une vitesse folle. Moi-même, je me précipitais sur une Yume abattant mon marteau sur elle. Oui, j'ai trouvé une parfaite manière de déstabiliser l'enragée. Il ne me fallait que m'attaquer à sa chose pour bien l'avoir elle aussi. J'étais brillant, j'étais Dieu, j'allais lui faire payer sa venue quand j'étais occupée.

-Depuis quand interromps-tu un combat Kuroi ?
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeDim 20 Mai - 14:39

Mais ce n'étaient pas les yeux bleus d'un certain Ishinose qui vinrent à ma rencontre. Non, c'était les yeux azur de mon cher professeur qui se posèrent sur moi, des yeux emplis d'une colère non-contenue. Je me demandais ce qu'elle faisait là d'ailleurs. Attendez, à la base j'étais là avec l'autre Terminale qui s'amusait à m'écarteler de tous les cotés prenant plaisir de voir mon sang gicler dans tous les sens, et Naoko qui n'avait rien à faire dans cet endroit, à ce moment précis. D'ailleurs, folle que j'étais, je me demandais si elle allait bien, parce que quoi qu'il en soit, un enfant qui voit un spectacle pareil devrait être choqué à vie quoi. Mais il n'y avait pas de place pour une Black Roc Shooter sortie de je ne sais où en tout cas, parce que dans mon cerveau, il n'y avait que moi découpée en morceau et devant ma carcasse se tenait un homme avec un sourire sur le visage. Voilà comment je voyais les choses de mes yeux brouillés.

- Toujours là où il faut pas hein …

Je ne sais pas si je devais rire ou pleurer, mais je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu'un geste nouveau mais connu, m'assaillit de plein fouet. Ce qui se passa par la suite ? Eh bien, j'eus le temps de me sentir mieux avec une énergie qui remontait en flèche pour finalement être parcourue par une magnifique douleur encore plus intense que celle qui me tenait tout le temps depuis ma sortie de la cage. Parce que Yume en colère qu'elle pouvait être en vue de ses jurons par-ci par-là, a décidé de se la jouer infirmière improvisée en m'accordant les premiers soins. Je vis mon bras reprendre forme sous une grimace dégoûtée et de douleur. Non mais vous imaginez perdre un bras et ensuite le voir se reconstruire sous vos yeux grâce à la puissance d'une autre personne en plus, et tout cela sans anesthésiant. Eh bien, je vous dis que mes nausées étaient encore plus prononcées maintenant, même si en serrant les dents, je ne me permettais pas d'émettre quoi que ce soit comme son. Pourquoi ? Parce que bon, valait mieux se la fermer en vue de l'humeur atroce de la femme qui me soignait. Ouais, se taire et se laisser faire pour reprendre mieux des forces, pour une fois j'allais pas m'en plaindre hein. Et pour bien faire les choses, après mon bras que je n'eus pas le temps de tester, une autre douleur m'assaillit au niveau du ventre. Je lançais un regard angoissé à Yume qui était complètement absorbée par sa tâche. Ouais. Je serre les dents et je me la ferme, l'aura meurtrière de la gardienne de l'Arène était incontestablement trop effrayante pour que j'ose bouger ne serait ce qu'un petit doigt. Quand elle eut fini de m'aider, elle reporta son attention sur Hibari, le mec dont j'ai complètement oublié l'existence.

- Espèce de crétin fini ! T’en as pas marre de faire chier ton monde oui !

Oui, comme je disais qu'elle a dû passer une mauvaise journée. Parce que ouais, ce matin quand je me suis réveillée là où il en fallait pas, j'étais seule et donc, je me disais bien que depuis le temps elle a dû ramasser quelques imbéciles ou passer du temps à remplir la paperasse. Et quand madame voulait venir passer du temps dans son petit sanctuaire, eh bien d'autres imbéciles s'y trouvaient pour se taper dessus. Oui ce n'était pas interdit, mais bon, il faut toujours trouver un rapport aux choses. Je bougeais enfin de ma position, je vérifiais le fonctionnement de mon bras gauche et ensuite j'estimais la douleur de tout le reste et mes possibilités à bouger. Ouais, l'Arène était un endroit impassiblement fou, parce que, j'avoue que c'était en partie grâce aux soins de Yume, je pouvais de nouveau me mouvoir. Que ce soit mon bras ou mes jambes, tout était en marche, même mon énergie était revenue assez haut pour que je puisse...

- Kuroi-san, toujours aussi enragée. Quelle beauté de l'acte, tu viens sauver ton chien ? Que c'est mignon. Je te croyais plus réfléchie, mais non, tu t'entoures toujours des pires. Depuis quand interromps-tu un combat Kuroi ?

Pour que je puisse massacrer l'enfoiré qui venait de me mettre dans cet état. Ouais j'avoue que j'y étais pour quelque chose aussi, j'aurais pas dû utiliser cette technique de téléportation sans vraiment la maîtriser ou encore, sans le feu vert de mon institutrice, mais que voulez vous, dans des situation sans issue, il fallait tenter de tout. C'était cela ou je me retrouvais en morceaux... Le choix se fait vite. Même si Yume n'était pas arrivée, il n'y aurait pas de différence en quelque sorte. Quoi qu'il en soit, je n'eus pas vraiment le temps de me relever qu'une attaque directe me prit de court. Avec une surprise peinte, cette dernière disparu, remplacée par une expression de haine prononcée. Alors comme cela on s'attaquait aux convalescents maintenant. Et après tout... Mais c'est quoi ce bordel ? Attends, comment vont me voir les gens maintenant.... Ouais bon, sûrement comme ils me voyaient déjà, vu que je me mesurais à quelqu'un de trop fort pour moi, mais de là à partir en courant de là, non. Déjà que je me sentais humiliée par le seul fait de cette intervention de sauvetage ou alors, plus pour m'avoir fait piéger comme pour rire par l'autre là. Alors, je devais au moins me bouger un peu pour remonter dans ma propre estime. Eh bien j'ai bougé pour éviter ses projectiles, mais lente que j'étais, ou étonnée au choix, ce fichu métal vint me traverser le bras et donc arracher une petite partie. Magnifique, en plus le même que je venais de me faire reconstruire. Titubant un moment pour reprendre l'équilibre, je voyais le combat entre les deux Terminales à son apogée, sans vraiment prendre en compte ma présente, si ce n'est pour m'envoyer des projectiles à la va vite. Voilà comment se faire sous-estimer en beauté, rien que parce qu'un adversaire de niveau supérieur se présentait à quelqu'un. Mais le truc c'est que les faibles savaient profiter de ce genre de situation... pour fuir ou pour agir. Je choisis l'option deux.

- Enfoiré...

Voyant que le Terminale aux cheveux bleus se mit en tête de m'achever, je matérialisais ma chère épée d'argent et je m’élançais sur lui avec une haine incommensurable. Avec toute la force de mes bras, j'abattais mon épée chargée d’électricité sur sa personne, mais ses chaînes eurent le plaisir de le protéger. Et par malheur, je ne sais pas de quelle matière elles étaient faites, mais c'est mon épée qui se fissura et non ses armes qu'il utilisait en tant que bouclier. Voyant que cela ne servait à rien de continuer ainsi, je battis en retraite, en lançant une vague d'énergie grâce à ma lame, et réfléchis à ce que je pourrais faire. Il était en Terminale, je n'avais aucune chance n'est-ce pas ? Si il voulait, il pouvait même m'envoyer ses chandelles dans ce décor et cela aurait pu être assez puissant pour mettre feu à ma robe de combat. Alors des attaques normales ne servaient à rien en quelque sorte, de ma part. Je n'avais pas vraiment le temps de réfléchir, alors je commençais à faire ce que je venais d'imaginer il y a peu, oui, une nouvelle matérialisation autre que mon épée d'argent. Oui, l'idée était encore fraîche dans ma tête, et je n'eus pas le plaisir de la tester, parce que c'était assez compliqué. Je ne vais pas vous expliquer le principe de cette attaque, tant que je ne l'aurais pas réussi. À bonne distance du combat, je me concentrais sur une forme particulière à la quelle je voulais donner vie, partant du principe de ce que Yume m'a enseigné, du petit pour former quelque chose de grand. Devant moi commençais à se construire une structure métallique, qui prenait forme peu à peu dont j'insufflais presque toute mon énergie à force de la grossir. Sans oublier le petit plus que je réservais en son centre. Mais c'est quand j'étais à la moitié de mon arme, parce que ouais, c'était du fort et en plus j'étais que en Première donc construire un truc rapidement ce n’était pas évident, qu'une autre contre-attaque arriva sur moi. Poussant un juron, je matérialisais dans ma main ma boule d'énergie qui se propagea dans toute ma main que j'envoyais dans la direction du jeune homme... Enfin, je crois vu que je l'ai fait à la va vite en abattant ma main devant moi. Soit... Tout cela pour constater que j'ai balayé l'attaque de mon adversaire mais aussi que j'étais presque vidée et que mon autre arme n’était qu'à la moitié de sa réalisation. C'est certainement pour cela qu'elle se désintégra sous mes yeux. Alors maintenant imaginez moi lever mes yeux dépitée sur une place un peu détruite par une onde de choque à l'aveuglette, ne sachant pas trop quoi faire.

-Ouais, et merde... Yume-San ?

Je soupirais de mécontentement, en cherchant Yume des yeux. Je crois que j'ai fait plus de dégâts à la con qu'autre chose. Je me demande si j'ai touché au moins ce Hibari ou pas. Magnifique. Je ne pourrais plus retenter de faire ma super attaque qui tue de sa race pendant un bon moment, ni d'ailleurs aucune autre... Oh quel hasard, des flèches d'énergie qui arrivent sur moi ? Ou autre chose ? Vas y évite ou crève... Ouais génial, faut que je me défende en évitant et essayer de reprendre de l'énergie... Ouais, je vais essayer de faire cela, en puisant dans celle fraîchement offerte de Yume. Merde.
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeDim 20 Mai - 15:10

- Kuroi-San, toujours aussi enragée. Quelle beauté de l'acte, tu viens sauver ton chien ? Que c'est mignon. Je te croyais plus réfléchie, mais non, tu t'entoures toujours des pires. Depuis quand interromps-tu un combat Kuroi ?

Je serrais les dents en essayant de ne pas lui arracher la tête face à ses dires, mise en postion de défense, j’attendais ses attaques avec impatience. Prenant cependant garde à jeter un œil sur mon élève, je vis que celle-ci après s’être relevée se voyait une fois de plus en position de faiblesse, recevant les chaînes d’Hibari de pleins fouet dans le bras que je m’étais amusé à reconstituer. Secouant la tête en me disant que je ne devais pas m’occuper de Kaïla, lors d’un combat, c’était chacun pour soi et je savais très bien que si je me concentrais sur elle uniquement, j’allais perdre face au terminale. Jurant une fois de plus, je matérialisais dans mes mains une épée avant de foncer droit sur Hibari, essayant de le toucher en vain, sa protection de titanes ne voulait se faire abattre sous mes coups.

- Le jour où t’arrêteras de te foutre dans la merde je serai peut être assez clémente pour te foutre la paix.

Ce n’était que des paroles sans le moindre sens, la seule chose que je voulais à cet instant c’était péter la gueule à ce connard de première place. Pourquoi ? Parce que j’étais du genre conservatrice et que je ne supportais pas qu’on s’attaque à ce qui m’appartenait. Oui, je le disais clairement, Kaïla était mienne. Autant que j’appartenais à Dead Master et à celle-ci. Pour moi cela en découlait de sens, si Hibari tuait Kurayami maintenant, je ne pourrai avoir l’avenir que je souhaitais et pour ce fait, je devais protéger la clé de mes désirs.

Tout en jouant de mon jeu de jambes sur le sol de l’arène, je me glissais derrière Hibari tandis que Kaïla contre-attaquait de front. De son épée d’acier elle essaya d’assommer un coup direct au jeune homme, mais rien y faire, ce con était toujours entouré de ses chaînes, la meilleure défense et la meilleure attaque pour lui. L’arme de Kurayami se détruisit au contact du titane, ne m’étonnant guère de cela, je n’y prêtais pas plus attention. Cherchant une faille quelconque dans sa protection, je continuais a taper de mon épée. Mais il allait de soi que notre cher Hibari n’allait pas se laisser faire sans rien dire, sentant nos lames s’entrechoquer, je grimaçais sous le bruit strident résonnant dans l’arène. D’un mouvement rapide, j’arrivais à passer entre ses chaînes pour attraper son visage, croyant que j’avais l’ouverture parfaite pour lui assommer un coup décisif je me fis … je me fis pulvériser. Comme un insecte se ramassant de l’anti-moustique en pleine face. Et je dois vous dire pourquoi je me suis retrouvée comme ça ? Tout simplement parce que ce qu’il me servait d’élève venait de m’envoyer une attaque monstrueuse en plein visage. Dans ma grande intelligence, j’avais cependant continué à tenir Hibari, l’avais placé devant moi pour m’en servir comme bouclier. Mais ce ne fut sans doute pas assez puisque mon corps se vit propulser de l’autre côté de l’arène en atterrissant lourdement contre les parois de celle-ci.

Me relevant tant bien que mal en crachant du sang, je regardais les dégâts causé par cette attaque de grande envergure, l’abri dans lequel Hibari avait caché la poupée était complètement détruit, je ne voyais pas non plus le corps de l’enfant dans les décombres, avait-elle été aspirée par la puissance de l’attaque de l’élève de première ? Allez savoir. Cherchant également des yeux Hibari, je fus surprise de ne pas trouver celui-ci, était-il mort ? Vraiment ? Si c’était le cas, je seras prête à me mettre à pleurer de joie au milieu des spectateurs. Mais ce n’était pas le cas, il ne mourrait pas si facilement autant que moi, qui me relevais déjà matérialisant les parties de mon corps manquantes. Pointant du doigt Kurayami en affichant une expression mauvaise, je ne pus m’empêcher de crier à son encontre :

- Kaïlaaaaa !

Approchant d’un air mauvais de son petit corps frêle semblant dépourvu de puissance, je m’arrêtais dans mon avancée en remarquant quelque chose de très, trop mauvais se produire sans doute. Deux solutions s’offraient devant moi, la vie ou la mort. D’un pas rapide j’accourais vers Kaïla que j’attrapais par une jambe pour la balancer dans les gradins avant de me ramasser en plein fouet, me transperçant de partout des piques reliées à ce qu’il semblait être des tiges métalliques. Crachant du sang sans ménagement, la douleur se dessinait sur mon visage tandis que l’ombre de mon ennemi se rapprochait de moi.
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeDim 20 Mai - 18:48

Le combat faisait rage. Je me plaisais à me défendre contre Kuroi et aussi écraser l'autre microbe de première. C'était jouissif de voir l'impuissance devant ma force si divine et si magnifiquement sublime. Je n'avais rien à dire, ces moins que rien me donnaient du divertissement, c'en était amusant. Mais je gardais bien en esprit mon but premier qui était d'éradiquer le chien de Black Rock Shooter de cette planète qui était mienne. Je riais, je me moquais littéralement de cette situation, j'étais entouré de mon espace créé par mes soins, j'avais les yeux de mes esclaves rivés sur moi, j'étais bien parti pour gagner ce combat avec toute la beauté dans mes actes et mouvements.

- Le jour où t’arrêteras de te foutre dans la merde je serai peut être assez clémente pour te foutre la paix.

Je n'étais pas motivé par de la rage comme Yume, j'étais davantage en train d'accomplir mon but qu'était de ne rien sortir de cet endroit qui pourrait me compromettre. Mais au fil des coups, d'insultes et de diversions, l'excitation du combat pris une place importante dans mon esprit vif. Je balançais mon corps magnifique et proportionnel entre les attaques de deux furies, jouant de mes chaînes pour ne pas me faire toucher par des attaques minables mais aussi pour envoyer des coups précis à mes adversaires du jour. Je me plaisais grandement à laisser tomber mon marteau sur l'épée de Black Rock Shooter avec toute la force digne d'une divinité que j'étais. Cela dura un bon moment, je m'amusais même à lancer des regards à l'autre chose qui a battu en arrière, réalisant enfin que rien ni personne ne pouvait me battre. Tandis que j'envoyais un coup direct dans le corps du zombie, je dirigeais mes chaînes remplies de piques en titanes sur la faiblarde en arrière-plan. Je dois avouer que dans ma précipitation, je ne vus pas l'enragée arriver, se faufiler comme un serpent entre mes défenses pour m'attraper par la gorge. Je n'aimais pas vraiment qu'elle arrive à m'approcher, mais je devais avouer qu'elle a bien joué son coup, même si ça faisait mal à mon égo brillant. Je m'étais tellement concentré à la déconcentrer que je suis tombé dans mon propre piège. Un sourire amusé vint se peindre sur mon visage, quand je sentis l'attaque de Yume arriver à pleine vitesse. J'allais m'en prendre plein la tronche, magnifique qu'elle pouvait être, mais j'allais aussi asséner un bon coup à Yume, mes chaînes étant d'accord avec ma pensée divine voulaient déjà la trouer, mais rien n'arriva. Rien qu'une autre attaque venue d'un endroit dont je m'en doutais le moins. Une attaque assez puissante que je vis foncer sur moi, mon corps toujours emprisonné comme bouclier entre les mains de la zombie. Je n'eus pas vraiment le temps de réagir pour échapper au coup porté, même mon bouclier si puissant à la base, se fit détruire en poussières. Avec un esprit vif et mon intelligence naturellement acquise, je créais une couche de titane sur tout mon corps et je me dégageais de l'emprise qui me retenait avec la force physique de mon corps. Je n'eus pas le temps d'éviter l'attaque et je me vis propulser et arracher les membres pour arriver sur la terre ferme recouverte d'un tapis rouge.

Je restais couché sur le sol pestant contre cette chose qui osait abîmer le corps parfait qui m'était destiné, je le reconstruisais sans plus attendre et me relevais prêt à en finir avec cette comédie et passer au vrai combat. Mais mes yeux bleus brillant de malice se tournèrent vers un endroit précis de l'arène, là où Naoko était enfermée. D'un mouvement brusque, je sautais et atterri avec grâce devant les décombres des murs que j'eus construit pour protéger l'Oshima. Je soulevais les décombres et sorti le petit corps frêle dont du sang coulait de sa tête. Je savais pertinemment que c'étaient des blessures superficielles. Mais si je n'étais pas assez ingénieux pour construire ce mur, peut être que cette fillette serait atterrie dans l'infirmerie à l'heure qu'il est, ou pire elle serait pulvérisée et donc morte pour du vrai. Je serrai mon poing en voyant les petites amandes rouges s'ouvrir pour me regarder, j'affichais un visage digne d'une colère venue des enfers. Je ne permettrai pas qu'un mollusque de bas niveau ose toucher à un membre de ma famille aussi insignifiant qu'il puisse être et, de plus, je ne pardonnerai à cette chose de m'avoir blessé, moi le Dieu, moi le grand Hibari. Impardonnable. Je pris ma sœur dans mes bras, je matérialisais un mur tel un miroir sur mon chemin pour avoir une sortie dite invisible et j'amenais Naoko vers la sortie de ce lieu trop dangereux pour sa faiblesse. Je la poussais à travers l'entrée invisible de l'arène lui disant de ne pas y revenir. Je retournais sur mes pas avec une rage sans nom. J'allais donner une punition divine à ce mollusque, j'allais le pulvériser, cette chose n'allait pas sortir d'ici vivante, elle allait disparaître de la main de Dieu dans le néant. Oui, voilà.

J'étais si furieux, si en colère, j'avais envie de tuer, de massacrer, de faire disparaître mes ennemis de la surface de cette terre. Que ces minables ne frôlent plus jamais la même terre que moi, qu'ils ne polluent pas mon air ! J'allais tous les lyncher, tous. Tous. Autant mes deux minables adversaires que les autres. Personne ne survivrait. Personne. Mon œil où dansait le dragon se mit à saigner tellement la petite bestiole dedans était en frénésie de tuer. Une prunelle bleue magnifique pour montrer ma grâce et ma bienveillance tandis que l'autre rouge comme le sang avec un dragon noir comme la mort pour montrer que Dieu était fou de rage, qu'il allait donner une bonne leçon aux êtres inférieurs. Je voyais la chose se dessiner devant moi, une chose aux airs intacts. Ça me mettait encore plus dans un état pas possible à gérer, je matérialisais des piques, sorte de massues fines dont j'ajoutais des petits moteurs de puissances pour les envoyer sur mon adversaire. Oui une vingtaines de piques du genre, trop rapide, inévitables. Tuer oui, pour tuer. Mais je ne touchais pas ma cible qui alla valser dans les gradins, la chienne de directrice se mit encore une fois sur mon chemin. J'affichais un visage froid mais remplis de haine, j'étais magnifique, même dans un état second. Je vis cet animal troué de partout par mes matérialisations. Mieux. Oui, j'aurai le gros poisson d'abord, oui c'était parfait. Je m'approchais de la souffrante, sur mon passage les chandeliers se mire à brûler d'un feu bleu plus puissant, plus meurtrier. De mon visage, les yeux de curieux ne pourraient que voir de la haine, un regard sombre comme la nuit qui pourtant brillait. Accompagnés d'un sourire cruel, meurtrier.

-Impardonnable... Vous allez tous crever, minables que vous êtes.

Ma voix toujours si posée et contrôlée, échappait ces menaces comme une sentence, comme une évidence même. Je m'approchais du visage en douleur de Yume et sorti une des piques qui ne l'avait pas traversée. Mais avant de la sortir, je la tournais dans son corps, je pouvais sentir les piques à l'intérieur se heurter à de la chair pour sortir mon engin de torture d'un geste sec, avant de l'envoyer au loin plein de sang d'une couleur donnant sur du mauve. Je l'attrapais par la gorge et l'envoyais suivre le bitume du tapis rouge. D'un geste souple de la main, je créais un cercle de feu autour de nos deux corps, j'étais prêt. Je récupérai mon marteau que j'agrandis le rendant au moins cinq fois plus grand que moi. J'y ajoutais deux canons prêts à l'emploi et tout ce matériel, je le pointais sur le corps troué de mon adversaire.

-On arrête de jouer. Meurs.
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeDim 20 Mai - 21:44

Ce qui se passa ensuite... Eh bien, ma chère sauveuse a mal pris mon intervention dans le combat dira-t-on. Pourquoi donc ? Parce que, j'ai malencontreusement attaqué la bonne cible, sauf que je n’ai pas fait attention à vérifier si Yume ne se trouvait pas dans les parages. Et le résultat ? J'ai fait la bourde de ma vie, ouais de ma vie de pas douée du tout. Compréhensible ? Non... Eh bien je vais vous dire ce qui s'est passé pour qu'on arrive à une Yume furieuse contre moi et moi... moi sans broncher à la regarder arriver vers moi. Après ma belle petite, grande attaque, enfin, la plus forte que j'ai pour le moment, je vis les dégâts que j'ai causés. En somme j'ai un peu détruit l'Arène, mais ce qui était pire. C'est que j'ai carrément blessé Black Rock Shooter. On pourrait presque croire que j'étais super puissante pour lui arracher quelques membres et que c'était presque impossible voir invraisemblable. Oui, on pourrait le voir ainsi, si on ne savait pas qu'elle était en plein combat et que moi, je n'étais pas censée l'attaquer mais me trouver dans son camp. C'est ce qui était prévu ouais. Mais maintenant vous allez voir une autre chose arriver. C'est que j'ai pris au dépourvu autant Yume que Hibari... Oui, vous imaginez, une petite Première qui s'amuse à massacrer deux Terminales faisant partie du conseil des étudiants. Oui, je pourrai presque être fière, si ce n'était pas un accident. Mais là, je sentais déjà le courroux s'abattre sur mon pauvre petit être.

- Kaïlaaaaa !

Comme je le disais, après s'être remis rapidement de ses blessures, Yume était bien furieuse et prête à me passer le savon de ma vie. Je reculais d'un pas quand son être s'approchait de moi, menaçant de m'arracher la tête pour ma connerie du siècle. Mais elle ne m'arracha pas un membre, non. À la place elle me fit valser à l'autre bout de l'Arène, dans les gradins plus précisément. Je me réceptionnais assez facilement sur un élève auquel j'envoyais mon poing avant de vouloir redescendre dans l'endroit. Mais, debout en fixant le lieu du combat aux airs d'un château, je me stoppais net. Je regardais mon mentor troué de partout, devinant si je ne me trouvais pas ici, je serais à sa place. Je pâlis en voyant que l'endroit où Naoko devait se trouvait était inexistant. Ne me dites pas que je lui ai fait du mal avec mon attaque involontairement ?! Mais ce qui m'obligea à m'asseoir et ne pas bouger presque en tremblant, c'était le feu qui se déclencha en dessous des gradins laissant apercevoir un Hibari carrément changé. Je pouvais voir ses gestes... terriblement puissants, et dangereux à l'encontre de Black Rock Shooter. Une aura meurtrière se dégageait de l'Arène, surplombée par une lune plus rouge que de coutume.

-Yume-San...

Un combat entre deux Terminales d'élite. Je pense que cela risque de mal se finir. D'ailleurs, plus le spectacle de sang et souffrance se déroulait sous mes yeux, plus d'étudiants s'attroupaient pour voir ce combat. J'étais dégoûtée par ces curieux qui ne comprenaient rien à la vie voulant juste voir le massacre. Et moi, moi je m'en faisais pour Yume, même si je la savais puissante. Parce que ouais, l'autre égocentrique l'était aussi, et bizarrement, son aura était encore plus glauque qu'avant. Un combat de deux monstres... assoiffés de sang.

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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeDim 20 Mai - 22:18

-Impardonnable... Vous allez tous crever, minables que vous êtes.

Ce n’était pas son visage exprimant la colère qui m’inquiétait, mais bel et bien l’aura meurtrière se dégageant de son être. Essayant de regarder l’étendue de mes blessures, je comptais mentalement les trous que j’avais dans le corps. Une bonne dizaines, mes bras étaient tenus par des petites piques mais bien douloureuses, mes jambes avaient elles aussi été immobilisées par ces chaînes redoutables, mon ventre … mon ventre je pouvais sentir le métal froid plongé jusqu’au plus profond de mes entrailles, sachant qu’il avait traversé complètement mon corps. C’est en voyant Hibari trop près de moi et ses flammes apparaître que je grimaçais de plus belle. La main sur ce qui me tuait les entrailles, il tournait cette chose en moi me faisant hurler de douleur en même temps. Je ne pouvais retenir mes cris, je ne pouvais m’empêcher de montrer ma douleur bien que cela me tuait encore plus que la douleur en elle-même, de me montrer fiable devant ce Dieu. C’est quant il me ôta enfin cette chose que mon souffle se coupa, tombant sur mes genoux, les yeux écarquillés, je posais ma main sur mon ventre, ou plutôt sur le trou béant. Ne voyant guère les agissements de mon ennemi, je ne sus exactement quand il partit pour chercher son marteau et encore moi, quand il était revenu vers moi pour me pointer deux canons sur la face.

-On arrête de jouer. Meurs.

Flash Back On

- Yume-chan doit devenir puissante, Yume-Chan sera aussi forte que Dead Master si elle continue à s’entraîner.

Je levais mes pupilles bleutées vers la directrice qui me disait cela, contente d’entendre un tel compliment, je m’étais empressée de lui sourire en lui disant oui de la tête. Oui, un jour j’allais être aussi forte qu’Ayame, un jour j’allais pouvoir l’aider, un jour je lui serai moi aussi utile. C’était ce que je pensais à l’époque, c’était comme ça que je me voyais auprès de Dead Master. Comme une aide pour cette femme qui m’avait sauvé de mon enfer, cette lumière qui était apparue dans ma vie.

- Yume-Chan ? Tu me montres ce que tu sais faire ?

Nous étions dans l’arène quand cette discussion était survenue. Vêtue de ma robe de combat que j’étais fière de porter, je répondis positivement à l’invitation de la directrice. Créant dans mes mains une arme relativement grande, je pris mon temps pour dessiner des détails sur mon canon. Prenant mon temps également pour la poser sur mon bras, j’accourus vers Ayame une fois ma tache finie, présentant mon œuvre à la directrice. Prenant elle aussi son temps à regarder sur toutes les coupes mon arme, elle m’ébouriffa les cheveux avant de me gratifier d’un sourire et d’une douce parole.

- Yume est une perfectionniste, elle aime donner du style à ses armes n’est-ce pas ? Mais Yume ne doit pas oublier, que prendre du temps pour rendre quelque chose de joli n’est pas possible dans un vrai combat, Yume-Chan souviens-toi que la beauté de ton arme ne fait pas sa puissance …

Flash Back Off


Je ne savais pas pourquoi ce moment là était passé dans ma tête, je n’étais pas en mesure de songer à ses conneries, non, j’allais sans doute perdre la vie à cet instant précis, et la seule chose à laquelle je pensais était les paroles de la directrice sur la beauté d’une arme. La beauté d’une arme … levant mes yeux bleutés sur Hibari, je laissais mes yeux parcourir son bras pour finalement se fixer sur son marteau. Magnifique œuvre d’art sans doute forgée dans le plus solide des titanes, le plus bien dessiné, ne montrant aucune faille à l’œil nu, si beau et si parfait qu’on ne pouvait que s’extasier devant cette chose, si belle mais si faible. Dans un hurlement sans doute peu humain, je me levais tout en posant ma main sur son arme, tout en écrasant l’acier de ma force physique je pouvais sentir le métal se tordre sous mes doigts tandis que j’avançais droit vers la mort. Créant dans ma main libre un canon, mon canon, mon super canon, je le rivais droit sur le visage si parfait du terminale. Affichant un petit sourire, je ne pus m’empêcher de lui dire ces quelques mots, ces quelques mots qui allaient choisir le court de nos vies.

- Tire et je t’emporte avec moi dans la mort, Hibari.
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein!   Je ne fais que vérifier ta limite de l'égocentrisme. Je ne fais que cela hein! Icon_minitimeDim 20 Mai - 23:04

Dieu ne pouvait mourir, c'était l'essence même de l'existence du monde. Dieu était surpuissant peu importe dans quelle situation se trouvait-il. Qui était ce Dieu ? C'était moi, alors je savais que quoi qu'il arrive, rien ne m'arriverait, parce que je ne pouvais pas mourir, parce que j'étais là et je me devais de rester ici pour diriger ses minables de ma main divine. J'étais là pour rendre ce monde meilleur en abattant ceux qui n'étaient pas assez bien pour me servir. J'avais devant moi un de ses mollusques à éradiquer de MA planète. J'allais le faire, mais je prendrai un plaisir beaucoup plus grand que si je balayais un simple étudiant ou humain. Parce que devant moi, devant ma personne si époustouflante, j'avais mon opposée, horrible et morbide. Yume Kuroi, l'être qui me donnerait le laisser-passer pour tuer la directrice de cette école, celle qui a osé défier ma puissance divine. Le diable. Oui, j'avais devant moi le serviteur, le bras droit du diable et si il mourrait, Dead Master se trouverait abandonnée de sa plus grande protection, oui la mort de Kuroi serait une réussite dans mes desseins les plus intimement gardés au fond de moi.

Oui et là Dieu était fâché, vraiment en colère. Il voulait la mort de cette femme sombre mais aussi de celle des êtres, microbes se trouvant dans la salle à épier les gestes divins. Si ils voulaient voir ma puissance, ils la verraient mais en crevant avec. J'étais si parfait, en si bonne position de domination qu'il ne me faudrait pas plus de trois secondes pour rayer cette personne qui était toujours sur mon chemin à me surveiller de loin, pour pourvoir m'attaquer aux autres, avoir un champ libre et faire disparaître les ordures de ce monde. À la fin, quand mon chemin serait parsemé de cadavres de ces choses, je me hisserai jusqu'au sommet pour abattre mon châtiment sur le dernier être diabolique qu'était Dead Master. Là. Là, je serai incontestablement un Dieu suprême. Le Dieu des dieux, l'être le plus parfait, le plus mieux. Oui, je n'aurai plus à me cacher derrière une apparence empruntée d'un minable, d'un de mes jouets. Non, je reprendrai les reines en tant que Iragi Oshima, héritier direct de la plus grande famille dans le Japon qui avait la main mise sur la matérialisation. Oui voilà. Avec des chiens à mes pieds.

- Tire et je t’emporte avec moi dans la mort, Hibari.

Yume me dit ces mots avec sa froideur habituelle. Mon visage était furieux quand mon marteau se vit pointé vers le sol et son légendaire canon pointé sur mon visage, venait caresser mes cheveux soyeux, chargé de puissance pour m'arracher la tête. Je ne dis rien à ses paroles, je gardais mon self-control et plantais mes saphirs dans sa flemme bleue. Une excitation et une folie incontrôlable me prirent de court. Mourir ? Dieu ne pouvait mourir ! Dieu était parfait !

-On verra qui mourra ici Yume !

J'écarquillais mes yeux en hurlant ces mots, j'affichais un sourire jusqu'aux oreilles. Un sourire fou de puissance. D'un mouvement précis et fort, je repoussais mon assaillante la déséquilibrant. Je pointais mon arme sur la sienne et tirai. Mais Kuroi fit de même et nos deux attaques, aussi prêt l'un de l'autre se heurtèrent l'une à l'autre créant une explosion digne d'une bombe nucléaire. Je sentis mon corps parfait se déchirer à certains endroits et tomber sur le sol au loin, de l'autre coté de l'arène. Je me vidais de mon énergie sous le tas de poussière qui retomba au sol après cette poussée de puissance de nos deux canons. J'étais sur le sol, tête tournée vers le plafond inexistant de ce lieu, la lune tournant au blanc. Je n'affichais aucune expression faciale, aucun bruit, je pouvais entendre des cris de stupeur au loin. Je crus apercevoir le bras de Yume joncher le sol pas loin de moi, de mon corps meurtri. Oui, j'étais Dieu... Dieu devait avoir mal parfois. Dieu était puissant. Dieu ne mourra jamais. Dieu était trop fier. Dieu c'est Moi.

FIN ^^
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