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 Plus que des collègues, me disait-elle ~

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Dead Master

Dead Master

Messages : 637
Date d'inscription : 12/03/2012

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★ Surnom: Dead Master
★ Age : Plus que tout le monde, mais personne ne saura jamais combien précisément. Un petit indice, cela fait plus d'une dizaine d'année que je règne sur Undai Gakuen !
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MessageSujet: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMer 2 Oct - 18:27

Depuis peu, mes journées avaient changées radicalement, moi qui me réveillais toujours dans les bras de mon épouse, prenais mon déjeuner avec celle-ci, fleuretais tout le long de la journée avec sa personne entre deux dossiers pour finir dans un restaurant le soir, dîner aux chandelles, ensemble, à deux ~ Que le passé était beau comparé au présent. Non, ce n’était plus les petits baisers remplis de passion qui me sortaient de mon réveil, non, c’était les cris d’un certain jeune homme qui ne comprit pas encore qu’il devait prendre son déjeuner, non pas dans mes appartements, mais dans les restaurants de Undai. Et encore, si ce n’était que ça, même mon épouse se montrait distante avec mes personnes, préoccupée par son rôle de mère, je me sentais … mise de côté. Je le disais, et cela me peinait assez pour que j’aille me plaindre chez Yume-Chan. Chose que je fis ce matin d’ailleurs … Sa réaction ? « J’ai besoin de ta carte, donne la moi s’il te plait … Ayame. » En terme clair, j’ai parlé dans le vide depuis plus d’une heure … Joie, je me sens mieux. Je mens.

Soupirant en laissant ma carte à mon chef-d’œuvre, je m’en allais en direction de mon bureau. Ce matin ne fut pas glorieux non plus, entre les cris de Kiseki, les catastrophes habituelles de notre nouvel animal de compagnie et l’ignorance d’Hikari envers le monde, je ne pouvais me sentir « épanouie ». Tellement que je préférais encore rester enfermée entre mes dossiers plutôt que de retourner dans mes appartements. Arrivant rapidement à mon lieu de travail, je rentrais dans la pénombre de la pièce. Relaxée par le calme oppressant, je me glissais jusqu’à mon siège et fermais les yeux. Dieu, que cela m’avait manqué, tellement que je jouirai presque de tant de sérénité ~

M’accordant une bonne heure de repos, ce n’est qu’après coup que je me mis au travail. Oui, je travaillais, surtout en cette période de l’année, ou beaucoup de projets aussi bien nationaux qu’internationaux me tombaient dessus. Ah ? Aurais-je omis de vous dire que je travaillais également en dehors d’Undai ? Et bien voilà, vous le savez maintenant, bien que vous deviez vous douter que je tenais une place considérable dans les projets de la nation, surtout au niveau biologique, scientifique ~ Disons que je vendais mes recherches, non pas celles sur la matérialisation, mais les autres pouvant sans doute déclencher une guerre nucléaire avec une seule goutte des fioles que je vendais par millier ~ Mais passons, là n’était guère le sujet du jour.

Non, restons plutôt à mon état de lassitude et de semi-déprime devant ma nouvelle vie … de famille. Regrettais-je ? Un peu ~ Surtout ces moments complices que j’entretenais avec mon amante, le plaisir de pouvoir coucher à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit sans que celle-ci ne s’inquiète pour l’un de ses enfants, ou encore que l’un deux ne vienne nous déranger. Ren-Chan était encore domptable, il ne fallait que la poser auprès de Yume-Chan pour que nous ayons du calme, Kiseki quant à lui cela fût une toute autre histoire. Qu’Hikari soit présente ou non, cela ne changeait rien à son énergie débordante. M’énervait-il ? Autant que cela puisse l’être, au point que je ne fais que me répéter cette même et unique phrase en boucle « Quand vais-je céder à cette pulsion de le tuer ? ~ ». Je n‘ai toujours pas trouvé réponse à cette énigme ~

- Dead Master-Sama ? ~

Levant les yeux vers la personne qui venait de passer sa tête par ma porte, c’est avec étonnement que je vis une jeune demoiselle pénétrer les lieux.  Claquant des doigts pour ouvrir les rideaux de manière à ce que je puisse pleinement discerner son visage, c’est avec un rictus amusé que je la reconnus. Une ancienne élève, douée de surcroit et devenue professeur sous sa demande ~ Un petit grain de fille à mon goût dirais-je, une chevelure de feu, un regard de braise, un sourire charmeur et un déhanché pouvant rendre plus d’un fou ~ Me levant de mon siège pour venir prendre place sur le rebord de mon bureau, je laissais sa voix cristalline envahir la pièce alors que je restais tout sourire devant sa personne ~

- Je me permets de vous déranger ~ Vous m’excuserez cela, mais … J’ai quelques questions à vous poser, Dead Master-Sama ~ Puis-je me permettre de vous prendre votre temps si précieux ? ~

Ca y est, je fonds, mes hormones fulminent en moi alors que la chose se posa à mes côtés pour me mettre sous les yeux une documentation encore inconnue à ma personne. Feuilletant les pages se trouvant dans mes mains, je laissais ses douces paroles s’approprier mon être alors qu’elle m’expliqua les quelques modifications qu’elle désirait apporter à son cours de conception physique ~ Je n’étais pas contre, j’étais du genre laxiste sur ce sujet là, je laissais mes chers professeurs enseigner ce qu’ils voulaient à mes élèves à condition que les bases restent les mêmes. Et sur le coup ? Je ne voyais aucune incommodité à ses démarches, et encore moins à ses douces mains m’aidant à tourner ses pages, la chaleur émanant de son corps se coller au mien ~ Me sentais-je toute chose ? En imaginant que c’était Akiha-Chan là, à mes côtés, oui ~

- Dead Master-Sama ~ Savez-vous que depuis longtemps je rêvais d’être aussi proche de vous ? ~ Depuis le début, je vous ai toujours regardé de loin, vous avez toujours été mon modèle, l’étoile que j’essayais d’atteindre ~

Devais-je me sentir flattée de tout cela ? Il va de soit que je ne pouvais que l’être. Akiha-Chan m’avait également dit quelque chose plus ou moins identique, en parlant de celle-ci, où était-elle ? Je ne l’avais vu qu’en coup de vent ce matin, je n’avais eu droit qu’à un baiser … Nous n’avions même pas pris la peine de déjeuner ensemble. Ne montrant en rien ma solitude, je gloussais légèrement en portant ma main à mes lèvres alors que le regard aguicheur de la demoiselle se fit de plus en plus insistant ~

- Mi-Chan ~ Je ne peux être que flattée par tes paroles, mais … ~

Et je n’eus le temps de poursuivre qu’un doigt délicat se posa avec tendresse sur mes lèvres roses. Elargissant mon sourire en voyant son petit visage disant bien que je n’avais le droit de refuser ses avances, je la laissais parler, me plaisant presque à espérer que … Maaah ~ Quelle coïncidence cocasse. Dans combien de temps, Akiha-Chan me rendra-t-elle visite ? Dix ~ Neuf ~ Huit ~ Sept ~ Six ~ Huhu, je n’en peux plus ~

- Dead Master-Sama, je le sais ~ Mais ne pourrions-nous pas envisager d’être … plus que de simples collègues ? ~

Et il ne fallut que cela pour que la porte s’ouvre complètement et que mon sourire s’élargisse de plus en plus en croisant le regard de mon épouse. Décidément, je ne pouvais être que pleinement comblée par sa présence, et je comptais bien jouer sur la présence de Mi-Chan -Mitsuru Kirijo- pour faire comprendre à ma tendre bien-aimée que j’avais besoin d’attention. Oui, j’ai toujours été le centre de ses envies, pourquoi cela devait-il changer ? Enfants ou non, j’étais la plus importante ~
Regardant la demoiselle se pencher poliment devant mon amante, c’est sans demander son reste qu’elle laissa sa voix éclaircir les esprits sous un magnifique « Akiha-San, tu comprendras qu’une telle personne doit se faire partager, Dead Master-Sama est trop parfaite pour que tu te l’appropries à toi seule ~ ». Il va de soit que je devrais être accordée à toute personne me désirant, que mon corps devait se complaire dans des amours me venant de toutes personnes, que je devais être ouverte à leurs demandes également, mais non ~ Mon corps pouvait peut être se le permettre, mais mon cœur … Cela était une toute autre histoire ~

Gloussant en me dirigeant vers mon épouse, je me glissais dans son dos avec tendresse avant de laisser mes bras l’enfermer dans une étreinte en posant mes mains sur son ventre. L’expression de notre chère professeure de physique ? Un sourire large et une expression voulant tout dire ~ Mais revenons à  Akiha-Chan, mon épouse, la personne principale qui attirait toute mon attention. Laissant ma poitrine se serrer dans son dos, mes mains posées sur son ventre, un doux baiser dans son cou et je m’adressais à Ami-Chan ~

- Il est malencontreusement inconvenant que je me laisse aller à de telles pratiques ~ Je ne suis pas à partager, d’autant plus qu’Akiha-Chan est la seule partenaire parfaite que je ne puisse espérer … devrais-je souligner que celle-ci est irremplaçable ? ~ Tu me vois attristée, Mitsuru-Chan ~

Lui faisant un clin d’œil sous un petit rire de ma personne, elle se pencha devant nous, un regard hautain à Akiha pour finir sous un « Appelez-moi Dead Master-Sama, je ne compte pas abandonner ~ ». Dieu, quelle demoiselle amusante. La laissant partir sans demander mon reste, je me détachais du corps de mon amante en levant les épaules. La contournant pour venir poser mes lèvres sur les siennes, un doux sourire, un souffle chaud, je suis en manque ~ Allait-elle assouvir mes besoins ici ? Je le désirais, mais je ne crois pas que c’est pour cette raison qu’elle est présente ~

- Akiha-Chan est-elle venue pour m’inviter déjeuner avec elle en dehors d’Undai ? Cela fait longtemps que nous n’avions pris la peine d’être seules, à deux ~ Je connais un bon petit restaurant chic pas loin d’ici, des plats exquis et … ~ Possibilité de se détendre par la suite dans une petite suite se trouvant à deux pas de là ~ Cela tenterait-il à mon cœur de passer un moment de complicité en ma compagnie ? ~

Huhu ~ Cela faisait longtemps qu’elle ne m’avait guère invitée quelque part … Ca me manquait ~ Je le désirais.


Dernière édition par Dead Master le Jeu 3 Oct - 23:56, édité 2 fois
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Akiha Ketsuki

Akiha Ketsuki

Messages : 449
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Localisation : Dans ton coeur

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMer 2 Oct - 19:34

La journée commença mal, terriblement mal. Tellement que j'ai cru m’effondrer dans un coin de l'Académie, me terrant là où personne ne pourrait me retrouver. Et pourquoi donc j'étais déprimée à un stade où seul la réclusion me serait bénéfique ? Il y avait une seule et unique raison – à part la perte de mon épouse- qui pouvait me mettre dans un tel état du non-retour. « Sale morveux... Mais c'est aussi ta faute, je t'ai dit de ne pas céder à tout. » Si seulement j'avais écouté les dires mauvais de mon alter-ego attentive à tout ce qui me concernait, si seulement j’avais ouvert les yeux quand elle me sifflait de sa voix détestable à quel point je n'étais suffisamment ferme envers mes enfants. Si seulement... Mais avec des « si », on pourrait refaire le monde, ce qui n'était possible à cet instant précis.

Depuis deux semaines au moins, depuis que j'étais partie acheter quelques affaires à ma fille au point de prendre dans le panier tout sur quoi elle posait ses yeux, mon quotidien devient difficile. Avec un Kiseki qui demandait cent Yen par-ci par-là et ce quelques fois en une seule journée, et une Hikari posée derrière son frère qui me regardait lui donner de l'argent, le compte fut vite fait. Parce que malheureusement pour ma bonté naturelle et mon compte en banque rempli, à chaque fois que mon fils me demandait de l'argent pour manger -ou autre, surtout autre en fait- je ne pouvais lui refuser cela. Après tout, pourquoi le ferais-je sachant qu'il ne demandait pas beaucoup ? Et bien évidemment, il serait injuste que je n'en donne pas à ma fille à même titre. Ce qui me mena aujourd'hui, à une situation qui ne m'était encore jamais arrivée, un moment inédit dans ma vie que j'aurais préféré ne jamais croiser.

Ce matin, juste avant les cours de biologie, j'eus un petit creux, sachant que je n'aurais le temps d'une pause à midi, j'ai décidé de m'acheter un sandwich, un simple pain, juste avant le début des cours. Étant donné que je n'avais le temps de revenir jusqu'aux dortoirs pour avoir de la nourriture gratuite, ma destination se présenta sous forme d'une cafétéria remplie de chatons qui déjeunaient tranquillement avant le début des leçons. Attendant dans la file jusqu'à ce que vint mon tour pour commander, je sortis ma carte bleue, sourire aux lèvres avec mon assurance tranquille qui plaisait tant aux humains qui m'entouraient. Et puis ce fut la fin, quand ma carte « bipa » en signe du refus et qu'un message horrifiant put être lu sur la machine, je blêmis. « SOLDE INSUFFISANT ». Pardon ? « ... Les morveux, je vais les trancher ! » Mon... Mon argent... Nous étions le dix du mois, je n'aurais de rentrée avant le début du moins prochain, ce qui faisait... trois semaines avec un compte en banque vide jusqu'à la dernière goutte -sachant qu'un pain cela ne coûtait presque rien- je... Essayant de ne perdre guère mon sang-froid, un sourire posé aux lèvres, je finis par me retirer, tête haute vers l'extérieur, me perdant quelque part dans les couloirs du bâtiment principal. Comment ?! Comment j'ai pu perdre près de sept milles en moins d'une semaine ?! Kiseki. Je ne l'ai pas remarqué, je n'aurais jamais cru que ses petites demandes quotidiennes puissent mettre mon compte à sec en si peu de temps. Qu'allais-je faire à présent ? Sans argent j'étais comme... Je n'étais rien !

Paniquée, complètement paranoïaque, j'ai passé une bonne partie de la journée à arpenter les couloirs, à réfléchir à une alternative tandis que mes étudiants faisaient des contrôles improvisés, étant donné que j'étais trop perdue dans mes pensées déprimantes pour leur donner un cours de qualité. Anéantie au plus haut point, j'aurais pu me comparer à mon fils sous l'envie de pleurer qui me saisit la gorge quand je pensais à mon état de pauvreté du moment. Bon sang... Je... Et la nouvelle collection de chaussures qui allait sortir dans une semaine, édition limitée ! Ne pas l'avoir me tuerait. Il... J'avais à tout prix besoin d'argent, ne serait-ce que deux milles pour finir le mois. « Dead Master. » était la seule solution qui s'offrait au spectre que je représentais à cet instant donné. Lui demander une avance, voilà la solution. Et comme elle était ma femme friquée jusqu'à se noyer dans de l'argent, elle ne pouvait qu'accepter n'est-ce pas ? Oui ?! Peut-être, mais en même temps, j’avais terriblement honte de me présenter sous ses yeux perçants, et lui demander cela, sachant qu'elle quémanderait la raison de cela. Et je me voyais pas lui avouer que c'était à cause de ma générosité et que mes enfants ont réussi à me berner en me vidant le compte. Non, il était hors de question qu'elle le sache. « Tant pis pour les chaussures, et les chemises, et les sous-vêtem... » La ferme ! Pleurer. Et j'ai pleuré, m'enfermant dans mes appartements -si peu utilisés ces derniers temps- cachée de la vue de tous à ruminer les sombres pensées qui me chamboulaient. En plus de cela, je la voyais si peu ces derniers temps... étant donné que j'étais occupée avec les enfants, je ne savais accorder du temps à Ayame, et aller la voir pour de l'argent sans prendre même soin de prendre de ses nouvelles au moins une fois au cours de la journée, sachant que je l’entrapercevais seulement le soir, et encore, parfois pas... Non. Inconcevable. Je ne pouvais pas. Mais mon ombre insistait, parce qu'elle savait que je déprimerais pour le reste de l'année si je refusais de faire le premier pas vers mon amante. Alala... J'étais au pied du mur.

Prenant mon courage à deux mains, reprenant contenance avec toute la dignité dont la femme de Dead Master devait être munie, c'est avec un sourire platonique que je parcourais les couloirs, décidée à rester fidèle à moi-même, certaine de recevoir ce que je voulais. Ne prenant la peine de la chercher, c'est le premier lieu qui me tomba à l'esprit que je décidais de vérifier. Le bureau de la directrice, l'endroit le plus probable où elle se trouverait, je l'espérais. N'ayant guère envie de la chercher pendant le reste de l'après-midi, j'y allais de pied ferme, arrivant rapidement devant son bureau, je m'arrêtais sous une remarque venue tout droit du fond de mon esprit maléfique. « Tiens... C'est quoi cette proximité ? » Et sur ce, j'ouvris la porte à la volée, croisant le regard de ma femme jusqu'à ce que je le détourne de ses billes vertes et toise avec froideur une autre personne collée à la directrice impunément. Qu'était-ce que cela ? Devrais-je considérer la scène devant mes yeux comme étant un adultère ouvertement consentit par Ayame souriante dans son coin sous les politesses de la rousse à grosse poitrine -inconnue à ma personne- qui l'aguichait avec ferveur ? Non, je ne sautais sur des conclusions hâtives...

- Akiha-San, tu comprendras qu’une telle personne doit se faire partager, Dead Master-Sama est trop parfaite pour que tu te l’appropries à toi seule ~

Changement d'avis ~ « Autant s'en débarrasser au plus vite ~ » J'étais pour. Étrange que cela puisse l'être, pour le peu d'attention que j'apportais aux relations extra-conjugales, j'étais horrifiée de voir Ayame avec une autre femme, collées l'une à l'autre. Mais ce n'était rien à coté de ses paroles. Partager mon amante... Quelle idée inconvenante ~ Je pourrais presque en rire, si je n'étais pas aussi énervée, déboussolée. Deux chocs en un jour, c'en était trop. D'abord je découvre que je me retrouve sans un sou, et ensuite j'apprends que Ayame s'adonne à des jeux de séductions avec d'autres professeurs bien plus jeunes que moi-même. Serait-ce parce qu'elle ne me trouvait plus intéressante, serais-je devenue moins attirante à ses yeux depuis que nous avions des enfants ? Ne me considérerait-elle plus comme une femme libre à s'apprivoiser telle une conquête du premier choix, préférant voir quelque chose de nouveau et plus excitant dans le fait qu'elle pourrait s'envoyer en l'air avec sans autre forme de responsabilité ? Serait-ce...

- Il est malencontreusement inconvenant que je me laisse aller à de telles pratiques ~ Je ne suis pas à partager, d’autant plus qu’Akiha-Chan est la seule partenaire parfaite que je ne puisse espérer … devrais-je souligner que celle-ci est irremplaçable ? ~ Tu me vois attristée, Ami-Chan ~

Flattée. Pourtant je ne bronchais pas sous son étreinte douce, et ses attentions, trop focalisée sur la chose osant s'adresser à Ayame comme s'il s'agissait d'un être qu'elle était certaine d’atteindre. « C'est ça, elle te flatte, mais derrière elle baise avec ces incultes qui ne nous valent en rien. » Furieuse, mon ombre l'était, ne tombant dans le panneau. Nous connaissions Ayame, nous savions parfaitement bien quel était son caractère, comme il était facile d'être son amante pour se retrouver sans tête deux jours après, vu qu'une autre femme aurait pris possession de son lit. Ne pas bouger. Bouillant de l'intérieur, je ne montrais rien sur mon visage tandis que la jeunotte n'en démordit pas, montrant ouvertement son attirance envers Ayame. Stoïque quand la porte claqua derrière elle, seul le rire de mon amante résonna dans mes oreilles. Inconcevable. Tellement que je ne répondis même pas au baiser de ma femme, regard fixe sur un point invisible. Du calme Akiha, ne pas « paranoter » pour rien...

- Akiha-Chan est-elle venue pour m’inviter déjeuner avec elle en dehors d’Undai ? Cela fait longtemps que nous n’avions pris la peine d’être seules, à deux ~ Je connais un bon petit restaurant chic pas loin d’ici, des plats exquis et … ~ Possibilité de se détendre par la suite dans une petite suite se trouvant à deux pas de là ~ Cela tenterait-il à mon cœur de passer un moment de complicité en ma compagnie ? ~

Non. Je veux dire oui, mais non. « Essayerait-elle de détourner ton attention ? ~ Quelle femme... » Effectivement. Je n'acceptais pas, de plus, je n'avais d'argent pour l'inviter ou que ce soit ce mois-ci, et après la scène sur laquelle je viens de tomber, il me serait impossible de lui demander une avance. Tellement pas que je préférais refuser du tact au tact sa proposition, encore trop secouée par ce que j'ai vu pour y mettre vraiment des formes. Quoi que, j'ai tout de même gardé mon calme, prête à tout pour récupérer Ayame des griffes d'une autre. J'ai trop donné pour qu'elle m'abandonne pour une gamine sans talent voulant juste se complaire dans les bras de MA femme.

- Excusez-moi Ayame, mais ce ne sera guère possible, aujourd'hui.

Hors de question. Il était totalement inconcevable qu'une autre femme puisse être l'amante d'Ayame tandis que j'étais sa femme, et encore moins cette pimbêche aux gros seins sans moindre maintient. Non que je sois jalouse, je ne l'étais pas à la base, mais maintenant que nous avions des enfants, il était primordial qu'Ayame prenne ses responsabilités et ne s'envoie pas en l'air avec une jeunotte fraîchement promue qui se donnait des grands airs. De plus, je ne risquerais pas ma place aux cotés de mon épouse sous l'unique raison de n'avoir guère fait attention à ses pratiques extra familiales. « Jalouse ? Toi ? ~ Heh » Non, non, je ne pensais guère qu'Ayame aurait pu se laisser tomber dans les bras d'une garce disgracieuse comme celle-ci -oui, à croire que je devenais méchante avec la possessivité, mais j'avais entièrement le droit de l'être-, mais il va de soit que je devais m'assurer du fondement de notre relation. Et oui, à contrecœur, je l'avouais, la jeune femme qui m'eut si gentiment affirmé qu'Ayame ne pouvait qu'être à moi seule, elle était pas mal. Évidemment, par énervement, je ne le lui accordais guère, mais il suffisait d'écouter les pensées de mon ombre pour dire qu'effectivement, la jeune prof rentrait facilement dans le critère de « bonne salope en rut à baiser ». Le genre de femme que mon épouse aime explorer. « La preuve, hehehe » Silence ! Nous, c'était différent, si Dead Master-Sama s'est intéressée à nous, c'est parce que nous avions de l'intellect, un beau corps, mais aussi des ambitions, autres que passer dans le lit de la directrice de Undai rien que pour satisfaire notre ego. Non, je... Et puis, je n'ai pas à me justifier. Je me devais d'agir, agir de la meilleure des manières qu'il soit ~ Ayame était à nous ~ à moi ~ Il était temps de marquer -délimiter- mon territoire, une fois de plus ~  Cela faisait combien de temps que nous n'avions fait cela dans son bureau, à l'improviste ? Depuis la naissance de nos enfants adorés. Et rien que pour montrer à mon amante mes talents en la matière, je ne comptais m'arrêter sur ce que j'ai découvert, passant au dessus pour mieux lui prouver qu'elle ne saurait trouver mieux que celle à qui elle était mariée.

- Et puis, pourquoi aller ailleurs quand on est si bien ici ~

Contenu NC-16:

Fermant les yeux profitant de cet instant unique avec l'être diabolique à qui j'ai vendu mon âme toute entière, je finis par soupirer de bien-être, relevant mon regard pour me noyer dans celui de mon amante, désirable, envoûtante, incroyablement attirante.

- Je serai votre unique amante ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMer 2 Oct - 21:21

Mais en vue de son air, je pouvais sans doute encore attendre longtemps ~ Non pas que je n’apprécie guère qu’elle ne réponde pas à mes baisers, mais c’était tout comme et sur le coup, avec une pointe d’anxiété dans l’air, je la regardais se mouvoir, se détacher de ma personne peu à peu ~ Maaah, Ami-Chan avait-elle réveillé en Akiha-Chan ce sentiment de jalousie, sur quels principes me jugeait-elle bonne à se faire tromper ? J’avais envie de le découvrir, quitte à ce que tout ceci finisse sur une nouvelle dispute monstre et en vue de ses réactions, c’était parti pour ~

- Excusez-moi Ayame, mais ce ne sera guère possible, aujourd'hui.

Que disais-je encore ? De la jalousie, c’est cela oui ~ Gloussant à son encontre en la regardant fulminer de l’intérieur, c’est avec un sourire amusé que je m’adossais confortablement à mon bureau, allant jusqu’à croiser les bras en descendant mes yeux sur sa personne ~ C’était mignon à souhait, savoir que sa personne pouvait pester contre une autre tout simplement parce qu’elle eut été trop proche de ma personne me rendait tout chose ~ Quelle aurait été ma réaction dans le sens contraire ? Cela s’est déjà vu plus d’une fois, je tuerai quiconque oserait poser un doigt sur mon amante, d’autant plus depuis que celle-ci est devenue mon épouse ~ Marquant un sourire bien tracé, je voulus rentrer dans son jeu, allant jusqu’à la faire enrager d’autant plus tellement son minois colérique me rendait si « chose » ~ J’étais une sadique, légèrement masochiste également, mais je m’aimais telle que j’étais ~ Me complaire dans le malheur, je l’ai assez vécu pour savoir y vivre, ne vous inquiétez guère pour moi ~

Mais mes espérances de mauvais moments passèrent en même temps que son expression changea, quittant son aspect intouchable pour quelque chose de plus aguicheur ~ « Et puis, pourquoi aller ailleurs quand on est si bien ici ~ ». Intéressant, tellement que mon corps se mit en mode receveuse de plaisir avant que la chose n’arrive ~ J’étais prête pour ses assauts, pour combler ses désirs ainsi que les miens retenus enfermés depuis trop longtemps à mon goût ~ Nous avions connu le temps de coucher ensemble à n’importe quel moment de la journée, tellement de fois que je n’étais jamais rassasiée de son corps, passer de tout cela au néant était dérangeant pour la personne que j’étais, après tout, n’étais-je pas Dead Master-Sama ? ~ La femme à qui on ne refuse rien ? Parfois je me le demande ~Du moins jusqu’à ce que des moments comme ceux-ci viennent me faire oublier mes pensées sombres ~
Excitant ~

Relevant le visage quand elle s’approcha de ma personne, je dessinais sur mes lèvres si désireuses un doux sourire envieux ~ Je la veux, maintenant ~ Qu’importe le restaurant, les sorties, je n’avais besoin que d’elle. Laissant une once de déception traverser mes lèvres entrouvertes, je lui lançais un regard hautin quand elle se recula de ma personne sans m’avoir comblé d’un baiser langoureux que j’attendais avec impatience. Mais une fois de plus, tout changea quand à un bras de ma si magnifique personne, elle déboutonna légèrement sa chemise ~ Un strip-Tease ? Qu’elle fasse donc, je ne pourrai que me délecter de voir son corps se dénuder devant la femme que j’étais ~ Gloussant quand elle se rapprocha, un doux soupir de contentement s’arracha de ma gorge quand elle se colla contre mon corps, sentant ses tétons durcis sur ma poitrine, je me délectais de ce fin toucher agrémenté par de doux baisers papillons m’arrachant l’échine de haut en bas. C’était tellement agréable, mais mon impatience ne savait se contenter de cela, je voulais plus, je voulais qu’elle explore ce corps qu’elle a délaissé, qu’elle tâte chaque endroit dont elle devait à tout jamais se souvenir ~ Qu’elle comprenne ce qu’elle a perdu pendant son temps d’abstinence au détriment de ma personne. Etait-ce salaud de ma part de penser ainsi ? Non, mon égocentrisme ne sera jamais complètement effacé de mon corps ~ Et après tout, ne soupirais-je pas assez pour lui montrer que ces doux touchers me remplissaient d’un plaisir bouillant en mon bas-ventre ? ~

Que ses caresses soient plus prononcées, que si elle désire tant que je sois à elle uniquement, qu’elle me domine correctement, qu’elle m’arrache plus que des soupirs, que tout son corps se mette à ma servitude pour qu’elle soit digne de ma personne ~ Et c’est ce qu’elle fit, je n’en doutais guère, je savais pleinement qu’elle seule savait m’assouvir pleinement. Quand ses mains se dessinèrent sur mes cuisses, j’écartais par réflexe pour que son corps puisse venir se faufiler entre celles-ci. Portée contre le bois de mon bureau, je caressais sa chevelure avec envie quand elle descendit vers mon bas-ventre, ôtant mon sous-vêtement par la même occasion, baisant chaque parcelle de mon corps visible en même temps que sa langue descendit sur mon point sensible. Ce fut doux, excitant au début, rafraîchissant dirais-je ~ Un lécher m’émoustillant pour finir par me foudroyer de plaisir, ressentant le moindre de ses mouvements sous mon corps froid, sentant mon liquide divin couler contre sa personne, pliant le dos quand elle titilla l’intérieur de mon être de sa langue chaude, caressant mes lèvres avec douceur en électrisant la moindre parcelle de chair qu’elle trouvait sur son passage ~ Jamais je m’en lasserai, elle et sa manière si subtile de faire monter en moi cette excitation déjà bien présente ~ Elle était la seule à me connaître si bien pour réussir de la sorte à me faire chavirer à la première minute de ce jeu sexuel, elle était ma femme ~

Et je ne pouvais que m’en délecter, allant jusqu’à me amalgamer moi-même dans mes sens sur ses attouchements. Quand elle me déshabilla complètement, qu’elle ôta son pantalon et que mon dos se glissa sur la froideur du chêne, un frison de plaisir parcourut mon corps en même temps qu’elle vint diriger ma main vers son intimité, forçant celle-ci à la pénétrer alors qu’elle gémissait déjà entre mes lèvres ~ Perverse ~ Que j’aimais cela, qu’elle m’oblige de la sorte à lui donner également du plaisir, que je m’exécute avec plaisir sur cette demande et qu’elle-même meurt sous mes caresses. Je jouais littéralement avec son corps, alors qu’elle essayait vainement de garder le contrôle de cette danse, plus mes doigts rentrèrent en elle, plus je devenais maître de la situation à mon plus grand plaisir ~ Et cela ne s’arrangea guère quand sa voix embrumée résonna dans mon ouïe pour prononcer mon prénom, que je me retrouve au-dessus d’elle et que ses gestes disparates se perdent en même temps que mon visage se glissa près de son intimité que je fus forcée de lâché plutôt ~ Et c’est avec un malsain plaisir que je ne faisais qu’effleurer ses lèvres intimes de ma langue si savoureuse, caressant à un millimètre de sa chair l’air ambiant, je finis par combler ses supplications gestuelles en glissant mon muscle sur son jardin secret. Lentement pour qu’elle sente chaque endroit que ma langue touchait, pour qu’elle s’électrise sous cette sensation de chaleur inconnue et qu’elle jouisse, encore et encore ~ Sa voix autant que la mienne se perdaient dans mes gémissements incompréhensibles, bien que mon esprit restait clair à ses assauts, mon corps n’était guère du même avis, je pouvais sentir ma mouille dévaler mes cuisses, l’apogée s’approcher à grand pas alors qu’elle hurlait mon prénom entre deux lèchements avisés. « Ay... Ayame ! » Non, qu’elle arrête sinon moi-même je ne saurai tenir plus longtemps. Et je me arquais moi-même, laissant un gémissement rauque traverser mes lèvres en restant immobile deux secondes, le temps que je puisse retrouver possession de mes mouvements. Ses mains douces se détachant de mon intimité, caressant mes hanches en même temps que je me redressais pour qu’elle soit à ma portée et que nos lèvres se scellent ~ Encore, j’en voulais encore ~

- Je serai votre unique amante ~

Je n’en voulais d’autres ~ Affichant un sourire avide, je m’assis sur sa personne en califourchon. Retirant complètement son chemisier froissé, je posais la paume de mes mains sur son corps en la regardant de haut, un sourire pervers sur les lèvres ~ Elle serait mon unique amante, le temps de sa vie ~ Ou pour l’éternité ~ Me penchant pour venir saisir ses lèvres, je caressais sa langue de la mienne en mélangeant le goût de nos nectars entre nos lèvres. Ma main désireuse de retrouver son point chaud se glissait sous mon corps pour venir titiller son intimité avec désir ~ Qu’elle reste ainsi, soumise à mes caresses, que je puisse me délecter sous son visage se changeant sous l’extase que je lui apportais ~ C’est avec un gloussement corrompu que je la regardais, ne détachant mes yeux de son visage, ne lui accordant nul baiser, nul autre geste que ma main, que mes mains ~ Et je m’amusais de la sorte, encore et encore ~ Du moins jusqu’à ce que la porte ne s’ouvre et laisse entrer l’un de mes enfant dans sa plus grande beauté ~ Me retournant sans me détacher du corps d’Akiha-Chan, je lançais un regard mauvais à Yume-Chan qui venait de souiller les lieux alors que nous étions occupées, que j’étais occupée à torturer sous ma douceur, mon épouse. Pestant presque en me détachant de son corps, je me posais de manière à ce que je puisse faire face à l’intruse, bras et jambes croisées en montrant mon mécontentement ~ Non, mon aura noire n’était pas aussi palpable que l’ombre d’Akiha-Chan, je m’en approchais dangereusement cependant ~

- Ne me regarde pas comme ça Ayame, si tu ne voulais pas être dérangée, apprends à fermer ton bureau. Ce sont les documents que tu m’as demandé, concernant Kagoshima.

Qu’elle apprenne plutôt à toquer, avant de pénétrer un lieu n’étant sien. Etais-je de mauvaise humeur ? Terriblement. Et ce au point que je matérialise ma faux en ne laissant qu’une expression de froideur se dessiner sur mon visage. Monstre. Il fallait que je la redresse. Ne bougeant guère quand elle se rapprocha, je suivais ses mouvements de mes billes vertes alors qu’elle déposa lesdits documents sur la chaise me faisant face et qu’elle s’adresse à présent à Akiha-Chan. Mais oui ~ Et pourquoi ne pas faire une « nude-party » tant que nous y sommes ?

- J’ai changé ton planning Akiha, je le mets avec les affaires d’Ayame, on se voit dans peu. Couvre toi si tu ne veux pas tomber malade.

Et elle partit. C’est tout ? C’est tout ?! Je suis … choquée ~ Soupirant en faisant disparaître mon arme, je me levais de ma table -ne ressemblant plus à un plan de travail d’ailleurs- pour venir voir ce qu’était les fameux documents qu’elle avait apporté à Akiha-Chan. Ah ? ~ Voilà une agréable surprise ~ Du moins pour ma personne, serait-ce sous la demande d’Akiha-Chan que Yume-Chan eut agi de la sorte, ou serait-ce plutôt sous ce matin où je suis venue me plaindre chez sa personne ? Huhu ~

- Ton nouveau planning donc ~ Nous aurons plus de temps ensemble à présent ~ En espérant que tu utilises ton nouveau temps libre pour ma personne et non pour nos chers enfants ~ En parlant de temps … Désirais-tu quelque chose, Akiha-Chan ? ~

Oui, elle ne serait rentrée dans mon bureau pour simplement coucher avec sa femme, en vue de l’air qu’elle abordait, ce n’était nullement ses intentions. « Nos enfants » Huhu, ou pas ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeJeu 3 Oct - 12:57

Exquis ~ Depuis quand je n'eus le plaisir de goûter à son corps glacial, se réchauffant sous mes caresses, sous ma propre chaleur émanant de nos êtres en plein ébats. Pas si longtemps que cela au juste, quelques jours peut-être, je ne saurais le dire avec précision, débordée par le travail et nos enfants, je n'avais guère le temps de m'occuper de mon épouse de la sorte. Sans oublier qu'elle non plus, n'était disponible à tout moment à mes envies. Du moins, c'est ce dont j'essayais de me persuader au gré de mon entière responsabilité de la pénurie du sexe que nous traversions ces derniers jours. Depuis leur naissance ~ Certes, dès que j'avais besoin de sa présence, elle daignait se présenter à ma personne, comme à cet instant précis, où son corps subjuguant le mien de toute sa grandeur, se posait sur moi, m'offrant son regard verdâtre, sublime. Froid. « Distant mais amusé, je dirai ~ » Qu'était-ce sentiment étrange qui grondait sous le désir au fond de mon être, je ne saurais le décrire précisément, mais au bout du tunnel, quelque part dans ses yeux, je constatais le plaisir glacial qu'elle prenait à me faire l'amour, une once de dédain battant son plein tandis que ses gloussements résonnèrent dans la pièce sous les caresses qu'elle m'offrait. Non que j'aie à me plaindre sur sa manière de me faire jouir, je n'avais de raison -folie- de chipoter sur les détails merveilleux de moments orgasmiques. Seulement la voir ainsi, à me caresser de l'intérieur sans prendre la peine de céder à mes demandes de rapprochement, était frustrant, terriblement... malsain de sa part. Je la sentais, je la savais me regarder avec insistante, ne ratant aucune miette de mon visage se déformant au gré de ses mouvements, au gré de ses envies, et même si je voulais résister par simple principe humain d'autosatisfaction, je n'arrivais qu'à tomber encore plus vite dans son jeu, montrant inconsciemment qu'elle me possédait, qu'elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait de moi et que je risquais encore d'apprécier ce moment de soumission suprême. Nous étions perdues -Akiha et moi- dans les limbes de sa puissance écrasante, et nous jouissions sans honte de cet instant unique telle une chienne sous la caresse de son maître. Le sexe était une « arme » à double tranchant ~ Je l'eus toujours pensé, je me rendais compte à quel point c'était vrai. À quelle vitesse nous pouvions passer du statut d'être digne, au simple amas de chair en chaleur gémissant, suppliant presque pour avoir plus.

Et je voulais plus, je le désirais dans la brume du désir. Mais Ayame ne fut du même avis, se détachant de mon corps frissonnant sous un plaisir à moitié assouvit, je laissais un lourd soupir désapprobateur traverser mes lèvres tandis que mon ombre sifflait dans ma tête son mécontentement quant à ma soumission instantanée. Il était vrai que je m'étais souvent dit que je ne pouvais être faible devant mon épouse, que je me devais d'être ce qu'elle désirait sans l'importuner. Mais il faut l'avouer, cela s'arrêtait à ça, étant trop humaine, je cédais aux sentiments encore plus que je ne le croyais. Autant aux négatifs que positifs, à vrai dire. Mais soit, revenons un peu à la froideur oppressante du lieu, changeant de tout au tout de l'atmosphère électrique d'il y a peu. Me refroidissant instantanément sous une pensée contraignante.

- Ne me regarde pas comme ça Ayame, si tu ne voulais pas être dérangée, apprends à fermer ton bureau. Ce sont les documents que tu m’as demandé, concernant Kagoshima.

Ébauchant un sourire amusé aux lèvres quand j'entendis la voix de Yume résonner dans le bureau avec froideur et désintérêt -digne d'elle-, je me redressais en position assise, juste à coté d'Ayame tellement contrariée qu'elle me donnait la chair de poule. Prenant soin de croiser les jambes et mettre mon bras devant ma poitrine afin de ne guère passer pour une exhibitionniste -même si cela ne me dérangeait en rien, j'adorais qu'on regarde mon corps- je fis un clin d’œil amusé à l'intruse ayant arrêté ma femme en plein exercice de ses fonctions ~ « Elle nous a évité une humiliation, je te signale. » Alala... Personnellement, si c'est pour ressentir le comble de jouissance de la sorte, je veux bien me laisser aller aux pratiques bien plus dégradantes. Mais la parole d'une nymphomane aurait sans doute du mal à percer dans les mœurs et principes de l'humanité.

- J’ai changé ton planning Akiha, je le mets avec les affaires d’Ayame, on se voit dans peu. Couvre toi si tu ne veux pas tomber malade.

Riant légèrement en agitant ma main en signe d'au revoir quand elle partit, je baissais mon regard clair sur les papiers apportés par notre Iceberg national. Ne prenant garde à me vêtir sous le bon conseil de la jeune femme pas impressionnée au monde -comme si elle me voyait dénudée tous les jours- je fronçais imperceptiblement les sourcils, me demandant de quel planning Yume parlait. Je n'ai jamais demandé de changement quelconque, me plaisant dans l'emploi du temps -chargé mais intéressant- que j'avais en tant que membre du personnel de Undai. Pourquoi changer quelque chose ? Serait-ce pour une quelconque raison administrative ? Sans doute oui, je ne voyais d'autres raisons à cela, dommage je devrais encore changer mes habitudes afin de me conformer aux nouvelles heures de travail. Mais en même temps, j'aimais innover ~ Coulant un regard songeur sur la feuille tenue par Ayame « Elle ne connaît pas le principe du privé ou quoi ? », je soupirais ne me préoccupant guère de mon mauvais coté, ne voulant qu'Ayame intervienne dans tout ce qui me concernait. Mais en même temps, c'était ma femme, et directrice de cet établissement de surcroît, je ne pouvais que plier sous son envie de tout diriger et de tout savoir.

- Ton nouveau planning donc ~ Nous aurons plus de temps ensemble à présent ~ En espérant que tu utilises ton nouveau temps libre pour ma personne et non pour nos chers enfants ~ En parlant de temps … Désirais-tu quelque chose, Akiha-Chan ? ~

Fronçant les sourcils contrariés de ses dires, je m'arrêtais sur chaque morceau de sa phrase. D'abord amusée par l'apparition de Yume dans toute sa splendeur, ensuite surprise du nouveau planning m'étant accordé, je finis par ressentir de la colère quand elle nous parla de nos enfants comme étant des nuisances à notre couple. Sans oublier la fin, qui ne passa pas, sous le fait que si j'étais là, ce n'était guère pour jouir sous ses mains, mais bien autre chose de moins glorieux. Fâchée, honteuse et mécontente, je me relevais du bureau, matérialisais des vêtements étrangement sobre -et oui quand on a des idées noires en tête, il va de soi que tout en est bouleversé- j'arrachais la feuille concernant mon emploi du temps des mains de mon amante, prenant la direction de la porte sans mot dire, je jetais un coup d’œil sur ladite feuille. Il était clairement visible que j'aurais des trous de pause bien plus important que d'habitude... à cause de l'arrivée d'un autre professeur... Quelle idée ~

Faisant volte-face pour me retrouver yeux dans les yeux avec Ayame, je grimaçais légèrement de contrariété et lui lançais un regard mauvais, emprunt de tout ce que j'aimerais lui rétorquer. D'ailleurs, je ne me gênerais en rien de lui dire ce que je pensais, et ce, sans préavis. Du moins, c'est ce que je m'apprêtais à faire sous les encouragements insistants de mon alter-ego maléfique, mais une évidence limpide s'installa dans mon esprit à même titre. Voilà d'où venait l'impression qu'Ayame était devenue bien plus froide qu'à la normale. Nos enfants étant les responsables, je ne pouvais qu'en rester déconcertée. Et outrée au plus haut point. Jugeant ma dite femme des yeux, je soupirais lourdement, hésitant à m'énerver en lui disant à quel point ses paroles étaient diffamatoires. Mais en même temps, comment ai-je pu oublier qu'elle était une femme capricieuse, désirant par dessus tout ma présence constante, me donnant tout en échange d'une obligation d'être à ses cotés au moindre de ses désirs. J'avais tout contre si peu, et même cela, je ne le respectais pas. Pourquoi ? Je dirais que c'est parce que j'oubliais les priorités liés à la directrice par le fait qu'elle cédait à tout ce que je désirais, tellement qu'à la fin, j'oubliais que nos enfants vivaient grâce à sa clémence et non un amour maternel, que j'étais sa femme qui jouissait de tout, parce qu'elle l'eut décrété. « Et alors ? Elle n'a aucun droit de dicter notre vie avec ses caprices enfantins, Akiha. » Sa haine du manque de liberté me heurta en plein cœur, mais en même temps, je ne voulais... Alala...

- Tout ceci me préoccupe tellement que j'en oublie le plus important...

M'approchant de ma femme sans moindre hésitation, ni sourire, juste un air peiné planant sur mes traits, je déposais mon front contre celui de mon amante, prenant sa main glaciale dans la mienne, fermant les yeux à ce contact rafraîchissant, et poursuivant mes paroles d'une voix effacée « Je vous l'accorde, mais m'occuper d'eux est un besoin, j'ai peur qu'ils leur arrive la même chose qu'à... » Stop. Il ne faut pas que je parle de lui, je me suis promis de ne plus aborder le sujet de mon défunt fils, ce souvenir qui me brisait le cœur et à cause duquel j'étais devenue insupportablement préventive envers mes jumeaux et ma fille cadette... fille qui lui ressemblait tant. Effaçant les images de la tête blanche de mon esprit, un sourire triste flotta sur mes lèvres quand je rouvris les yeux, me heurtant à celles -perçantes- de mon amante. Ayame... Rien ni personne ne pourra jamais la remplacer ~ Portant sa main à mes lèvres, j'y déposais un chaste baiser avant de m'exprimer, cette fois-ci plus joyeusement, avec plus d’espièglerie, ne préférant guère m'attarder sur les désastres de cette vie.

- Je mettrai ce temps libre à bon escient afin de jouir pleinement de votre charmante compagnie, Ayame ~ Cela dit, si je vous ai dérangé pendant votre « entretient », c'est parce que j'ai une demande à formuler... Seriez-vous gré de m'attribuer une avance sur mon salaire mensuel ?

Mal à l'aise, limite rouge de honte -oui, cela m'arrivait quand j'étais vraiment désemparée-, je l'ai dit d'une traite, détournant les yeux de sa silhouette, toussotant afin de reprendre contenance. Hors de question que je lui dise pourquoi, déjà que j'ai failli mourir sur place pour la demande d'avance, il était improbable à ma personne que je m'enfonce encore plus loin dans le malaise. Agacée par tout ceci, je finis tout de même par sourire comme si de rien était, m'appuyant contre son bureau les mains sur le rebord, accordant un instant d'attention à l'heure qu'il était. Il fallait que je passe à l'infirmerie... Alala... Cette idée était bien plus agréable que celle de quémander de l'argent à mon épouse dans son bureau directorial avant un début de dispute ravageuse... « Joli, Akiha, joli, heh ~ »
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeJeu 3 Oct - 15:49

Mon humeur était aussi tranchante que la lame de ma faux, restant impassible devant le comportement exécrable de mon épouse, je la regardais m’arracher la feuille des mains avant qu’elle ne s’en aille vers la sortie. Décidément, notre couple était devenu bancal depuis la naissance de ces enfants, à croire que finalement, jamais je n’aurais dû accepter qu’ils aient une once d’humanité en leur sain. Mais étaient-ils vraiment les responsables de tout cela ? Je n’étais pas assez immature pour dire que oui, sachant la peine enfuie que mon amante dû essuyer il y a quelques mois d’ici. Rei Yu. C’est depuis sa mort que des changements se marquèrent en Akiha-Chan, son aversion pour le monde était devenu certes plus sadique à mon plus grand plaisir, mais il n’en restait pas moins qu’avec les jumeaux ainsi que Ren, son instinct maternel n’avait fait que décupler à mon plus grand malheur. Une mère. Voilà ce qu’elle était devenue, non plus une femme ou mon épouse, mais une mère à ses enfants. Devrais-je lui dire ma vision sur la chose ? En vue de son départ annulé, je dirai que non. Préférant encore me taire plutôt que lancer des insanités à son égard. Dieu ciel, ma gentillesse n’a donc pas de limites ?

- Tout ceci me préoccupe tellement que j'en oublie le plus important...

Levant la tête en montrant ma supériorité, je la regardais s’approcher, yeux baissés. Comprenait-elle enfin que seule moi, pouvais primer sur le reste ? Que j’étais l’entité qu’elle devait le plus aimer, le plus chérir et le plus combler ? Nos enfants n’étaient que des décorations pour embellir sa vie, rien d’autre, des objets qu’une fois brisés, je devais essayer de rafistoler en sachant pleinement que je pourrais m’en débarrasser sous un claquement de doigts. Je devais également être aux aguets pour ces êtres, être présente en tant que « mère » soi-disant pour combler les attentes de mon épouse. Mais elle, me comblait-elle seulement ? De temps en temps, mais trop peu à mon goût. Restant toujours aussi impassible quand son front se posa contre le mien, je la laissais me murmurer ses dires avec une pointe de mélancolie dans la voix. « Je vous l'accorde, mais m'occuper d'eux est un besoin, j'ai peur qu'ils leur arrive la même chose qu'à... ». J’avais raison, et en l’entendant de la sorte, me poignait malgré moi le cœur. Ce n’était pas la mort de notre premier enfant qui me chagrinait, mais le mal que cela eut causé à mon épouse. Revoir son désintérêt du monde, sa déchéance à l’entente de tout cela. Disgracieux pour que je garde ce souvenir si triste, si humain. Baissant le regard en changeant de tout au tout mon expression, je la laissais se détacher de ma personne une fois que ses lèvres s’eurent posées sur ma main glaciale. Même ce geste me faisait plaisir, j’avais beau penser quoi que ce soit, Akiha-Chan était également la plus importante à mes yeux, celle qui primait sur le reste. Même sur Yume-Chan, dirais-je. Et pourquoi acceptais-je de penser ainsi ? Parce que je savais que contrairement à Akiha-Chan, Yume-Chan pouvait s’en sortir sans ma grandeur.

- Je mettrai ce temps libre à bon escient afin de jouir pleinement de votre charmante compagnie, Ayame ~ Cela dit, si je vous ai dérangé pendant votre « entretient », c'est parce que j'ai une demande à formuler... Seriez-vous gré de m'attribuer une avance sur mon salaire mensuel ?

Laissant également un sourire se dessiner sur mes lèvres, je levais le regard vers sa personne, enfonçant mes yeux dans son visage légèrement rougi par sa demande. Sa demande … qu’était-elle encore ? ~ « Une avance » voilà une chose étonnante, huhu ~ Akiha-Chan serait-elle à sec ce mois-ci ? C’était rare, tellement improbable que je me permis de la narguer de mon for intérieur en laissant échapper un « Refusé ~ » d’entre mes lèvres. La regardant avec une pointe de moquerie dans le regard, je croisais les jambes dans le sens inverses en usant de l’une de mes paumes comme ressort pour ma position. Alors, alors, que voyais-je à présent sur son si doux minois ? ~ Tellement de choses que je m’en exaltais pleinement, poussant le vice jusqu’à ébaucher une excuse quelconque ~

- Vois-tu Akiha-Chan, je ne peux me permettre cela, si j’accorde une avance à l’un de mes professeurs, il serait logique que je fasse de même pour les autres ~ D’autant plus, comment se fait-il que tu sois à sec au début du moins mon cœur ? ~ Ne jouis-tu pas d’assez d’argent en temps normal ? D’autant plus, je ne crois me souvenir que nos escapades ont pu te vider d’une quelconque manière ~

Après tout, n’étais-je pas celle qui payait nos voyages ? Du moins, ceux du mois passé, je ne lui ai guère demandé quoi que ce soit, me plaisant à lui offrir tout ce qu’elle désirait, allant même jusqu’à commander ces fameuses bottes coûtant une vraie fortune en signe de cadeau de ma part. Alors comment se faisait-il que sa personne soit si démunie à présent ? Allait-elle criser à mon égard si je ne rajoutais pas quelque chose ? Sans doute en vue de ses expressions. Ebauchant un sourire large, je me penchais vers le tiroir de mon bureau, sortant ma carte bancaire de celui-ci -celle d’un autre compte étant donné que Yume-Chan eut le plaisir de me prendre celle de mon compte courant-, je le tendis à l’encontre de mon amante, soulignant le fait que ;

- C’est ma carte privée, même Yume-Chan n’a le droit d’utiliser celle-là ~ Je te la donne, à condition que tu m’expliques ta pénurie, mon cœur ~

Vilaine et puissante, radine à souhait, je l’ai toujours été en ce qui concernait MES affaires personnelles. Ce compte était à mon nom, non pas à celui de l’Académie, mais bel est bien personnel. Combien y avait-il dessus ? Assez pour une vie de noblesse ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeJeu 3 Oct - 23:11

Nous étions au comble de la tension, la situation actuelle n'avait rien à envier aux couples heureux, mariés ayant des enfants et s'aimant. Je voulais dire par là, qu'en venant dans le bureau de ma chère et tendre amante, je ne m'attendais aucunement à une telle tournure des événements. Et croire que j'ai toqué à la porte -ai-je toqué ?- sourire aux lèvres dans le but de venir chercher du soutien chez l'être qui devait m'en apporter de son plein gré, mais qu'à la place d'un rare moment de tendresse amoureuse mes pupilles se sont heurtée à une vision pouvant déplaire à plus d'une femme mariée... Catastrophique, la suite le fut dans un sens, en omettant la partie baise qui ne pouvait qu'être de première qualité, le reste fût déplorable et peu commun dans notre relation depuis quelques semaines. Une dispute, de la moquerie blessante jouant sur les nerfs l'une de l'autre, tout ceci dans un but non-définit, en aucun cas valable pour le mal que cela provoque. Je ne comptais guère me froisser avec Ayame sur un sujet sans importance majeure dans notre vie telle que l'audace de la jeunotte d'enseignante qui fit la cour à mon amante, ni sur des propos plus personnels et vitales, comme nos enfants adorés. Mes enfants que j'aimais tant et que Ayame, au final... Qu'en était-il d'elle au juste ? En tout cas, il était certain que je passais avant ces derniers, et que je devais faire de même de mon coté, placer Dead Master, ma femme, sur le premier plan peu importe le reste. Je ne pouvais le faire, plus maintenant que les responsabilités autour de nous ont grandis au point critique.

- Refusé ~

Croisant les billes verdâtres d'Ayame, je ne bougeais plus, ne respirais plus, affichant seulement un visage moyennement surpris d'un tel refus direct venant de sa part sans même que je ne lui donne une quelconque explication sur le pourquoi de ma demande insolite. « Refusé ?! Pauvre enfoirée ! » Le sifflement de mon alter-ego outré et furieuse me donnait mal de tête, empêchant par la même occasion que j'éclate de rire d'incrédulité. Ainsi donc, visage fermé, ne sachant quoi répondre à son sourire prononcé et ce refus des plus tranchants, je restais ainsi, appuyée contre le bureau à la fixer de mes yeux clairs, n'allant même pas chercher une excuse à formuler, un moyen d'avoir cette avance. Non, j'étais... choquée.

- Vois-tu Akiha-Chan, je ne peux me permettre cela, si j’accorde une avance à l’un de mes professeurs, il serait logique que je fasse de même pour les autres ~ D’autant plus, comment se fait-il que tu sois à sec au début du moins mon cœur ? ~ Ne jouis-tu pas d’assez d’argent en temps normal ? D’autant plus, je ne crois me souvenir que nos escapades ont pu te vider d’une quelconque manière ~

Après l'état de choc, vient celui d'une frustration cachée sous une colère grandissante. Ses paroles acides comme le venin d'une vipère me brûlaient littéralement, embrasant mon être dans le mauvais sens, complètement. Nous... Je n'étais pas n'importe quel professeur, j'étais sa femme aux dernières nouvelles, aurait-elle décidé de me délaisser pour l'autre pétasse rousse qui remuait son cul devant ses yeux avec tant de ferveur ? Qu'elle le fasse seulement oui ! Sans ajouter qu'elle me traitait d'incompétente, comme quoi je ne saurais guère gérer mes dépenses, mon argent dûment gagné. De plus, il était de son devoir de céder à mes demandes anodines, car oui, à ce que j'ai pu constater ce n'était pas deux trois milles en moins sur son compte qui la tueraient. Et puis, je ne lui demandais pas qu'elle me donne de l'argent comme ça, ce n'était qu'une avance, quelques billets que je n'aurais pas le mois prochain. Furieuse, carrément fulminante de rage contenue, nous -mon ombre et moi- avions du mal à nous retenir de nous emporter. Du moins, l'être noir habitant dans mon esprit ne se gênait en rien d'exprimer son avis, tandis que ma langue me démangeait de le crier haut et fort de ma propre bouche. « Salope, je vais la buter ~ Si elle croit que nous allons lui baiser les pieds en la suppliant, autant qu'elle aille voir ses autres putes. »

- C’est ma carte privée, même Yume-Chan n’a le droit d’utiliser celle-là ~ Je te la donne, à condition que tu m’expliques ta pénurie, mon cœur ~

« Cette... Dead Master-Sama ~ Heh, bonne femme, je l'aime bien ~ » Déconcertée par le changement radical et soudain de la pensée de mon sombre coté maléfique, un « Oh ? » étonné traversa mes lèvres avant qu'un petit rire soulagé se fraya sur le même chemin. Du moins, j'étais rassurée que la directrice de Undai n'était pas qu'un monstre sans cœur de premier ordre envers son épouse ~ Mais d'un autre coté, elle voulait connaître les raisons pour lesquelles sa carte bancaire personnelle allait se vider sous mon utilisation. Me relevant de ma place avec -comme à mon habitude- des mouvements gracieusement sensuels, je soupirais délicatement et m'approchais d'elle sûre de mes intentions. Il était tout simplement hors de question que je lui dise la vérité, c'était... Trop. Alors en bonne personne voulant atteindre un objective glorieux -sur le coup il s'agissait de sa carte- je tendis ma main vers l'objet convoité avec envie, mais évidemment, ce n'était pas aussi facile que cela, et on dirait que mon amante attendait des véritables explications, ne voulant confier son argent aussi aisément. Constatant que je n'arriverais à rien par la manière douce, je finis par m'asseoir sur ses genoux, et caresser de ma main son bras jusqu'à sa paume tenant toujours la petite carte plastique.

- Vos enfants me coûtent cher, Ayame ~ Il est temps de leur ouvrir un compte afin qu'ils gèrent eux-mêmes l'argent que vous leur verserez chaque mois ~ Pour qu'ils deviennent autonomes, cela va de soi ~

Un clin d’œil amusé de ma part -en apparences, parce que ce que j'ai dit, je le croyais et espérais vraiment-, je l'embrassais avec tendresse avant de me saisir de la carte de crédit dans un petit « Merci ~ » digne de ma personne. Un sourire rayonnant peint sur le visage, je me relevais de ses genoux, apposais un doux et chaste baiser sur sa joue avant de tout simplement me diriger vers la sortie, la carte bleue mise au chaud dans la poche de mon pantalon. « Au moins, elle n'oublie pas l'honneur que nous lui offrons à ne pas vouloir la tuer à tout moment ~ » Alala... Cette idée ne m'eut passée par la tête depuis quelques mois déjà, si pas un an au moins, depuis que je ressentais envers Ayame plus qu'une simple idolâtrie chaperonnée par la soif de son savoir. Non, à présent tout était différent. Je l'aimais, certes, je ne perdais pas de vue sa nature de monstre cruel, mais il était évident que mon âme lui appartenait entièrement. Parfois, je luttais inutilement pour voir si je pourrais m'extirper de son emprise sans y laisser des plumes, le résultat prouvait que non. Mais au final, j'étais très bien comme ça.

Plongeant mes mains dans mes cheveux blonds, je refis à la va-vite la coiffure qui s'est défaite pendant nos ébats endiablés. Soupirant quand la chose fut faite, toujours debout près de la porte sans daigner sortir du bureau de la directrice, je finis par tourner sur moi-même, un sourire platonique aux lèvres, faisant un pas -un seul- vers l'antre de la pièce, puis pris la parole, d'une voix détachée, détendue. Un petit détail ayant traversé mon esprit -autre que le code de la carte dont je ne connaissais pas la combinaison. Il s'agissait d'une information qu'Ayame m'eut donnée ce matin, sans que j'y prenne attention plus que le temps de hocher la tête avant de partir travailler. Mais maintenant que nous étions là, j'avais envie de jouer sur le sujet abordé dans la matinée... Enfin abordé était un grand mot, ce ne fut qu'une parole qui resurgit au bon moment ~

- Il serait adorable de votre part de me donner le code de la carte ~ Mais avant cela, n'aviez-vous pas une réunion aujourd'hui ? A votre retour, pourrions-nous peut-être profiter d'une sortie rien qu'à deux, afin de détendre notre quotidien, qu'en pensez-vous Ayame ? ~

Je pense pouvoir affirmer qu'il serait bien que nous allions ne serait-ce qu'au restaurant, en dehors de Undai, des problèmes et des soucis, des craintes pour nos enfants et du stress du boulot. Ce serait un bon moyen pour qu'Ayame comprenne qu'elle était importante à mes yeux et que je ne la délaissais pas par plaisir, essayant de trouver du temps libre dès que je le pouvais afin de combler sa personne de ma présence. « C'est ça, c'est ça, heh ~ »
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeVen 4 Oct - 0:04

J’avais décrété que je n’écouterais plus son ombre, par étique pour son semblant de liberté, mais sur le coup, les paroles acérées de cette vipère sombre se heurtèrent à mon ouïe avec arrogance. Ne pouvais-je pas dire qu’entendre cela, prouvait la véritable pensée de mon épouse à mon égard ? Et bien sa petite salope n’était pas forcément contente de l’entendre penser ainsi de ma personne. Oui, il va de soit que je ne m’arrêtais guère sur ces dires disgracieux en vue de mon autosatisfaction personnelle remontant la barre assez haut grâce à mon égocentrisme, pour que les pensées entendues rentrent d’une oreille pour en sortir aussitôt de l’autre ~

Restant impassible sous les pensées que j’entendais, je regardais avec amusement les expressions qui se dessinèrent sur le visage de mon amante. Passant d’une froideur monstre à un sourire amusé, c’est sans vraiment y réagir que je restais bras tendu, carte en main à son encontre. Il va de soit que je ne lâcherai pas ce morceau de plastique tant que je n'aurais pas eu réponse à mes questions, mais rester ainsi, lui faisait croire que je la lui laisserai ~ Vainement ? Non, je me permettais de la lâcher d’ici peu … une fois que je saurai le pourquoi du comment, bien entendu ~ Et cela arriva assez tôt, sous ses mouvements aguicheurs faisant frémir mes sens, j’agrandissais mon sourire quand elle se colla à ma personne, allant jusqu’à prendre place sur mes genoux tout en me caressant avec tendresse ~ Non, ce n’était pas comme cela que tu m’auras Akiha-Chan ~ Du moins, pas dans un futur proche. Et elle le comprit, à mon plus grand bonheur ~

- Vos enfants me coûtent cher, Ayame ~ Il est temps de leur ouvrir un compte afin qu'ils gèrent eux-mêmes l'argent que vous leur verserez chaque mois ~ Pour qu'ils deviennent autonomes, cela va de soi ~

Mes enfants lui coûtaient trop chers me disait-elle ? ~ Huhu, je ne pouvais qu’en glousser d’hilarité. Depuis quand « ses enfants » étaient devenus uniquement « mes enfants » ? Non que cela soit gros venant de sa part, mais c’était tout comme ~ Ne me démontant pas de mon sourire semi amusé, semi contrarié, je la détaillais de mon regard perçant. Je pouvais pleinement comprendre de ses dires qu’elle n’avait pu freiner à donner son salaire pour nos créations, je savais également Ô combien Kiseki-Kun pouvait être dépensié quand il avait une envie soudaine ~ Mais tout son argent ? En si peu de temps ? Moi-même je ne dépensais autant. Mais que voulez-vous, elle avait donné une raison à sa pénurie, je ne pouvais donc plus que lâcher cette carte sous un « Merci ~ » de sa part. Soupirant en laissant filer mon compte bancaire entre ses mains, je haussais les épaules quand elle partit. C’était donc ainsi, un chaste baiser et l’argent en main, et la voilà déjà détaler ~ Minute papillon, elle s’est arrêtée ~

Et pourquoi donc ? Pour remettre ses cheveux ~ Sexy à en crever plus d’un ~ Mais ne l’étais-je pas également pour qu’elle reste en ma compagnie ? Ma nudité était-elle devenue si inexistante à ses yeux pour qu’elle ne m’accorde plus qu’un sourire ? Il était vrai qu’Akiha-Chan avait délaissé bien des choses depuis la naissance des jumeaux, que ce soit ses recherches ou ma personne. Dieu, qu’il était beau le temps ou je pouvais la prendre entre deux éprouvettes qu’elle façonnait pour donner du caractère à son statut de scientifique ~ Et à présent ? Ce serait pratiquement entre deux couches que je pourrais quémander présence à sa personne.

- Il serait adorable de votre part de me donner le code de la carte ~ Mais avant cela, n'aviez-vous pas une réunion aujourd'hui ? A votre retour, pourrions-nous peut-être profiter d'une sortie rien qu'à deux, afin de détendre notre quotidien, qu'en pensez-vous Ayame ? ~

C’était donc cela, son petit oubli ? ~ Mon code, huhu ~ Oui, oui, je sais, une carte sans code serait aussi utile qu’une ramassette sans poussières. Soupirant légèrement en me levant de ma place, j’allais à son encontre -toujours aussi nue- pour venir me coller à son corps. Elle eut également la gentillesse de me proposer un petit restaurant lorsque je reviendrai de Tokyo -oui, j’eus oublié ma réunion du jour, vilaine fille que j’étais-. Je ne pouvais qu’en être comblée ? Mais non, ce n’était pas suffisant pour l’être magnifique que j’étais ~ C’est pour cela, qu’après avoir enroulé mes bras autour de ses épaules, lui avoir volé un doux baiser rempli d’envie que je laissais ma voix détonner dans mon bureau éclairé.

- J’en serai ravie, mais j’ai bien mieux à te proposer, Akiha-Chan ne désirerait-elle pas plutôt m’accompagner à ma réunion ? Nous serons de retour d’ici demain soir ~ Cela nous ferait une petite escapade, qu’en penses-tu ? ~

« Les enfants » Oui, je savais qu’elle allait me poser cette question, c’est pour cela que je m’obligeais à trouver un solution valable pour qu’elle puisse les « abandonner » ne serait-ce qu’un jour et demi. Allant même jusqu’à ce que mon esprit tordu vienne émettre l’hypothèse de les endormir pour finalement les cacher quelque part dans mon laboratoire ~ Mais malencontreusement, à la conception, je n’ai guère inséré en eux un bouton « Off » ayant pu m’être plus utile que je n’aurais pensé. Mais revenons sur terre, il fallait que je trouve où caser ces trois monstres pendant mon temps privé avec leur mère. Ren-Chan ne serait nullement un problème, tant que Yume-Chan sera dans les parages, elle restera calme. Pour Hikari-Chan il en allait de même, le souci était bien entendu Kiseki-Kun. Cette pile électrique ne sachant se tenir en place. Ou le mettre ? Avec Yume-Chan ? Combien d’entre nous parierons qu’elle finira par l’attacher à une laisse pendant mon absence ? Huhu, quelle idée amusante ~ Mais je pouvais également compter sur Izanagi-Kun, quitte à ce qu’ils passent -tous les trois- du temps en dehors d’Undai avec leur « oncle ». Une idée qui me semblait être la plus judicieuse, j’avais un chalet non loin d’ici, Izanagi-Kun acceptera sans demander son reste de les prendre, n’est-ce pas ? ~

- Il va de soit que tes responsabilités envers Undai peuvent être mises de côté devant ma demande, il en est de même pour nos enfants ~ Mais je te connais assez bien pour que tu ne veuilles pas les laisser seuls ici, que penserais-tu donc de les confier à mon cher frère en dehors d’Undai lors de notre fugue ? ~ Ils ne seront nullement en danger dans le monde réel, Izanagi-Kun saura pleinement s’occuper d’eux, quitte à ce que je demande à Yume-Chan de les accompagner ~

Lui faisant un clin d’œil en lui montrant que oui, je réfléchissais également à tout, je me détachais de son corps pour aller chercher mes vêtements jonchant par-ci par-là mon bureau ~ Oui, ce n’était pas de la matérialisation, mais bel et bien une nouvelle robe ~ Le prix ? Je n’ai guère regardé en mettant ma carte dans l’appareil débitant mon compte. Enfilant celle-ci ainsi que mes sous-vêtements, je regardais l’heure … il fallait que je parte maintenant si je ne voulais pas arriver en retard. Un coup de téléportation et j’y serai en deux minutes, me laissant pleinement deux heures pour me préparer dans ma chambre d’hôtel. Notre chambre d’hôtel ? ~

- Je dois me rendre à Tokyo pour une réunion avec des cadres des relations publiques ~ En étant à la capitale, nous pourrions également voir si ma carte fonctionne toujours aussi bien, n’est-ce pas ? ~

Entre deux réunions oui, mais je n’y allais pas pour faire du shopping, mais bel et bien pour travailler. Pour résumer un peu la chose, je devais me rendre là-bas sous la demande d’une minorité d’Undai’ens ayant fini haut placé dans la hiérarchie japonaise. Supportant pleinement Undai, ceux-ci se réunissaient de temps à autre pour parler des améliorations pouvant être effectuées dans mon académie, allant de la restauration des matériels scolaires jusqu’à l’évaluation des pertes humaines que nous subissions, cherchant toujours de nouvelles idées pour masquer le massacre que régissait Undai. J’eus parlé de ma réunion ce matin à Akiha-Chan, voulant prendre la peine de lui expliquer la raison pour laquelle je ne saurais partager son lit ce soir, je me heurtais à un simple hochement de la tête de sa part qui m’eut terriblement déçu ~ Mais oublions le passé, regardons tous vers l’avenir ~

- L’année de ma naissance ~ Et pour ce qu’il en est des comptes, je ferai cela à Tokyo mon cœur ~

Alors, alors, accepte-t-elle de m’accompagner ? ~ Huhu ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeSam 5 Oct - 20:08

Il était intéressant de se dire que j’ai rarement perdu contenance devant cette femme puissante, ne me gênant en rien de lui demander de but en blanc ce que je voulais dans la mesure du possible, suivant le cour de mes idées au point de lui révéler les pires vices qui me régissaient à son égard. Quand étais-je devenue confiante à un tel stade avancé ? Quand j’ai arrêté d’enrouler mes paroles dans une suavité monstre accompagnée d’un déhanché sensuel rien que pour recevoir ce que je voulais ? Il y a de là un certain temps, suite à un déclic dont je ne saurais déterminer la provenance exacte. La confiance prudente qui me poussa à tester les limites de Dead Master-Sama, une manière de voir jusqu’où elle m’accorde son soi-disant amour, jusqu’où je peux défier son génie impunément. Aujourd’hui, j’avais ma réponse, au prix fort de la liberté. Si on me demandait si j’aurais voulu retourner dans le passé pour ne pas me retrouver ainsi enchaînée à la plus cruelle femme de ce monde, je crois que je démentirais sans moindre attente, disant ô combien j’aimais la vie à ses cotés. Ce qui était vrai. « Avec modération ~ » Je ne mentirais pas en disant que c’était la vie qu’il me fallait, jeune femme dans la trentaine effaçant toutes ses envies de modernité dans les cercles les plus intimes pour arriver à des niveaux élevés, se plaisant à des jeux d’intrigues à coté de sa détermination sur les recherches scientifiques. C’est ce que j’étais, que je suis toujours mais en moins voyant, moins persistant. Pourquoi avoir abandonné la conquête du monde, me marier et être enfermée dans un lieu tel qu’une école de petits chatons plus monstrueux les uns aux autres ? Pour Ayame, parce qu’elle m’a offert ce que personne ne saura jamais me donner, ni même m’en parler. Et il faut le dire, à coté de mes plaintes constantes sur le manque de liberté, cela valait le coup. J’avais des enfants –trois magnifiques chatons adorables à souhait dont deux étant des exploits dans le domaine scientifique-, j’avais un travail que j’appréciais énormément –le pouvoir me seyait tant-, et surtout par dessus tout, j’avais la connaissance pour atteindre mon rêve, celui de sauver les autres, de guérir des maladies incurables. « Je pensais que tu avais oublié ça ~ » Non… Même s’il était évident que je n’accordais plus autant d’attention à mes buts les plus chers, trop occupée à plaire à mon épouse ainsi qu’à me soucier de nos enfants. Mais il était là, patient, ce besoin pesant de m’ouvrir au monde avec des nouvelles découvertes. Si je partais en voyage à travers le monde –en Afrique- afin d’y sauver des vies, Ayame me laisserait-elle partir ? Je n’avais réponse à cette question, et ce n’était guère le moment de la poser ~

- J’en serai ravie, mais j’ai bien mieux à te proposer, Akiha-Chan ne désirerait-elle pas plutôt m’accompagner à ma réunion ? Nous serons de retour d’ici demain soir ~ Cela nous ferait une petite escapade, qu’en penses-tu ? ~

Songeuse, je ne répondis tout de suite, caressant son dos dénudé du bout des doigts, me plaisant à ce contact froid, sa peau fraîche tiraillait tous mes sens tandis que mes yeux descendirent sur sa nuque laiteuse. Belle, terriblement magnifique ~ Par contre, ce qui était de ses paroles, j'hésitais à accepter, non pas parce que j'étais du genre à refuser tout ce qu'elle demandait pour le simple fait de la contrarier, mais plutôt parce que malheureusement quitter Undai en cette période de notre vie, m'était impossible. Surtout si c'était pour assister à une réunion -dont je n'avais idée du contenu- pendant que mes enfants risqueraient de se faire tuer dans l'école. Je ne me pardonnerais jamais de les avoir délaissé pour me plaire dans les bras de mon épouse, tandis que Hikari, Ren ou Kiseki souffriraient le martyr, et que je ne saurais être là pour eux. « Tu exagères ~ Je veux aller à cette réunion ~ » Mon ombre était persuadée que mes pensées étaient aberrantes par leur paranoïa excessive, que ce n'était pas parce que nous nous absenterions un jour qu'à notre retour la vie que nous menions deviendrait un enfer. Devrais-je l'écouter ? Je ne savais guère répondre à cela, ni à Ayame d'ailleurs, la frayeur me submergeant tandis que les pires scénarios défilaient dans ma tête. Non... Je ne pouvais pas...

- Il va de soit que tes responsabilités envers Undai peuvent être mises de côté devant ma demande, il en est de même pour nos enfants ~ Mais je te connais assez bien pour que tu ne veuilles pas les laisser seuls ici, que penserais-tu donc de les confier à mon cher frère en dehors d’Undai lors de notre fugue ? ~ Ils ne seront nullement en danger dans le monde réel, Izanagi-Kun saura pleinement s’occuper d’eux, quitte à ce que je demande à Yume-Chan de les accompagner ~

Plaisantait-elle ? Non, on dirait qu'elle était sérieuse et désirait plus que tout ma présence à ses cotés, quitte à trouver des alternatives pour nos enfants, quitte à faire des pieds et des mains pour que je lâche le statut de mère-poule pour celui de femme et amante parfaite. Et croire que je le faisais si bien normalement ~ Soupirant en abdiquant sous ses mots pouvant rassurer le plus grand des paranoïaques, je suivis du regard son corps, et ses gestes quand elle s'habilla. Que pouvais-je répondre à cela ? Je n'avais aucune crainte quant à Keitaro -je ne comptais l'appeler autrement-, je savais qu'il tenait à ces enfants autant que ma propre personne... Enfin, peut-être pas tant que cela, mais assez pour que je lui fasse confiance sur le sujet. Oui, en bon oncle qu'il se proclamait être, il saura s'occuper de mes enfants, surtout s'ils iront en dehors de Undai, là où il saura les protéger de la violence brutale et cruelle de Undai. Étrangement, c'est surtout pour Hikari que je m'inquiétais, cette enfant était trop fragile pour se permettre de la délaisser. Quant à Ren ? Elle traînait avec Yume, chose dite, il en allait de soi qu'elle n'avait aucune peur en elle. Et Kiseki ? C'était un cas à part, tellement qu'il m'effrayait vraiment de temps en temps, parce que je le savais, je le constatais, derrière son sourire rayonnant, une tache sombre persistait. Il me faisait un peu penser à Akiha et moi, deux faces d'une même pièce... Terrifiant, sachant qu'il était seul dans son esprit -je l'espérais.

- Je dois me rendre à Tokyo pour une réunion avec des cadres des relations publiques ~ En étant à la capitale, nous pourrions également voir si ma carte fonctionne toujours aussi bien, n’est-ce pas ? ~ L’année de ma naissance ~ Et pour ce qu’il en est des comptes, je ferai cela à Tokyo mon cœur ~ 

La carte... Je l'eus presque oubliée sous le stress lié aux chatons devenus une partie importante de ma vie. Un sourire bien plus prononcé que ce que j'aurais voulu, j'entreposais la carte dans une de mes poches tandis que je sortis mon portable de l'autre, déterminée à régler tout dans l'heure, question de pouvoir passer du bon temps avec Ayame, même si j'étais certaine que je m’ennuierai plus que tout, ou angoisserai, tandis qu'elle parlerait de je ne sais quoi, avec je ne sais qui. Mais enfin, l'essentiel était d'être un peu plus avec elle, question qu'elle ne pense que je la délaisse et aille voir ailleurs, chose qui pourrait arriver, n'est-ce pas ? Il en était hors de question, surtout pas pour que je me retrouve en rivalité avec la jeunotte pimbêche rousse. Rien que d'y penser me révulsait. Composant un numéro, je fis un signe positif de la tête vers Ayame pour lui faire comprendre que j'acceptais de l'accompagner, et ce, volontiers. Après tout, cela pourrait nous faire du bien aussi, oui ~

- … Kei ~ J'ai quelque chose à te demander... Saurais-tu t'occuper de mes trois chatons, les emmener quelque part en dehors de Undai pour un jour ? ~ … Oui, jusqu'à demain... Merci ~ … Non ! … C'est tout, au revoir... Hmm.

Raccrochant sur une note ironique dans le ton de voix, je rangeais mon portable, mitigée. Pourquoi je quémandais une faveur à l'homme qui m'eut trahi, qui a massacré mes sentiments les plus purs -dans la mesure du possible où on omettait tous mes vices-,  et pour qui je nourrissais une aversion sans nom depuis que j'eus tout appris ? Cela se résumait à une chose, un acte de sa main qui m'eut rendu tellement heureuse, que je ne pouvais que lui en être redevable. Et qu'était-ce ? Mes enfants, bien évidemment. Après tout, c'est grâce à lui que j'avais une famille magnifique aujourd'hui, rien que pour cela, je me devais de -non pas lui pardonner- mais être plus indulgente à son égard... Du moins, mon bon coté en fut touché au point de vouloir oublier tout le mal qu'il a fait à ma personne, tandis que le mauvais, guettait toujours une erreur subtile de la part de ce manipulateur pour l'abattre d'un geste ferme, sec, sans pitié. J'en fus presque troublé sous les deux contrastes de mes pensées, mais rien que quelques secondes, avant de me tourner tout sourire vers Ayame, prête à prendre sa main « A la prendre tout court voulais-tu dire, heh ~ ». Riant à ma propre pensée des plus abjectes, je m'approchais à pas de loup vers mon amante et la pris par la taille.

- Merci Ayame ~ Je serai ravie de vous accompagner ~ J'ai hâte de découvrir ce que vous faites à vos réunions ~ Serait-il possible que nous passions du bon temps rien que toutes les deux dans la capitale ? Au risque de prolonger notre escapade, ne serait-ce que d'un jour ?

Bon sang que je prenais justement un risque pour mes enfants en avançant une telle proposition dérisoire. Non pas pour mes cours que je saurais rattraper facilement, ou encore quelques petits chatons convalescents dans mon infirmerie, mais bel et bien pour Hikari, Kiseki et Ren... Mais en même temps, si cela convaincrait Ayame que je ne voulais qu'une chose, et c'était elle, je voulais bien miser le tout pour le tout. « Tu exagères encore ~ » Silence. J'ai compris une évidence terrifiante en ce beau jour, il était de mon devoir de faire plus attention à ma femme, au risque de me voir remplacée comme pour rire. Situation que j'éviterai de provoquer par le simple fait que je n'aie une minute à accorder à l'être le plus puissant de Undai.  Attirant ma chère et tendre directrice contre ma silhouette, je m'étais préparée mentalement à la téléportation, sachant que c'était le moyen habituel qu'elle utilisait pour se déplacer. Et c'est ce qu'elle fit.

Atterrissant sur du cuir froid, j'eus besoin d'une seconde d'adaptation afin de comprendre que nous nous trouvions dans un véhicule, une limousine en vue de sa longueur. Levant le regard vers le chauffeur qui regardait dans le rétroviseur par-dessous sa casquette, j'eus un moment de stress, jusqu'à ce qu'il parle. « Dead Master-Sama, ravi de vous revoir. Nous partons directement. » Ceci dit d'une voix professionnelle, la voiture démarra. Détaillant le décor du dehors, je vis que nous étions arrivées devant un hôtel paressant chic. Tout de même surprise de la précision dont Ayame dut faire preuve pour nous téléporter exactement dans la limousine qui devait nous attendre exprès à cet effet, j'en restais muette de la coordination de cette femme, moi qui croyais qu'elle était du genre tête-en-l'air à ses temps perdus. Intéressée de la suite des événements, je me demandais où se déroulerait la réunion et avec qui pour qu'Ayame prenne la peine de se déplacer en limousine et ainsi de suite. Tirailler par une curiosité emprunte d'envie du savoir, je ne tardais guère à me coller à mon amante, l'air de rien, main posée sur sa cuisse à y administrer des caresses frivoles.

- Vous éveillez ma curiosité Ayame ~ Où allons-nous exactement ?

Sans doute à un siège d'une société remplie de personnes pointilleuses et ennuyantes à souhait, du moins, c'était l'évidence qui se peignait dans mon esprit que ce soit pour le mauvais ou le gentil coté. Devrais-je me préparer mentalement à sourire platoniquement en faisant genre que je m'intéresse à ce qui se dira ? Oui, rien que pour mon amante, pour faire bonne figure ~ Mais de ça aussi, j'avais l'habitude. Attendant avec impatience une réponse, je fus étonnée quand nous nous arrêtâmes soudainement devant... Qu'était- ce au juste ? Je ne saurais le dire, mais il y avait une petite foule cachant une sorte d'enseigne sur la grande rue principale. Curieuse, je dus me résoudre à sortir dans l'air pollué de Tokyo quand la portière s'ouvrit. « Manifestation écolo ? Heh ~ » Je ne pense pas, non. Ne disant rien, préférant observer toute cette pagaille, je me frayais le chemin derrière Ayame qui elle, l'eut tout tracé par des gardes du corps. D'où sortaient-ils ceux-là ? Complètement déboussolée, je levais les sourcils d'étonnement quand ma vue se heurta à une vitrine dont un mannequin y était entreposé. Un magasin de vêtements ? Mais alors, pourquoi un tel brouhaha tout autour ? Ne comprenant guère la situation, je suivis juste mon amante, désireuse qu'elle m'éclaire sur notre destination. Ne devrions-nous pas aller à une réunion à la base ?

- Vous n'êtes pas autorisée à rentrer. Reculez.

Relevant le regard d'abord surprise puis accablée de voir une armoire à glace, une main tendue devant moi limite pour me repousser du passage que je voulais emprunter -la porte du magasin pour être précise- j'en fus... Choquée ? Je ne saurais dire, mais certainement assez déboussolée pour ne savoir quoi répondre, fixant l'homme comme s'il sortait d'une planète m'étant encore inconnue, mais que je n'avais guère envie d'explorer.

- Alala...
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeSam 5 Oct - 20:58

Cela se voyait sur son visage, depuis le début, elle n’avait l’air d’avoir envie de venir en ma compagnie à cause de « ses enfants » bien évidemment. Prête à partir sans elle, c’est quand elle me quémanda de l’attendre, qu’une once d’étonnement se dessina sur mes traits ? Maaah, Akiha-Chan finirait-elle par m’accompagner finalement ? En vue de son mouvement de tête, je prendrai cela pour un oui, mais ne nous jetons pas sur des conclusions hâtives, attendons plutôt ~ Et mon attente de deux secondes déboucha sur ma tendre épouse appelant mon cher frère. Pourquoi donc ? La réponse était logique pourtant ~ « … Kei ~ J'ai quelque chose à te demander... Saurais-tu t'occuper de mes trois chatons, les emmener quelque part en dehors de Undai pour un jour ? ~ … Oui, jusqu'à demain... Merci ~ … Non ! … C'est tout, au revoir... Hmm. ». Puis-je savoir que nous valait la raison de ce « non » si catégorique ? Connaissant très bien mon cher Izanagi, je ne serais surprise qu’il ait nargué mon épouse par une de ses paroles futiles. Mais passons, ne devais-je pas moi-même appeler Yume-Chan pour qu’elle assiste Izanagi dans son rôle de père ? ~
Huhu, quelle plaisanterie de mauvais goût.

- Merci Ayame ~ Je serai ravie de vous accompagner ~ J'ai hâte de découvrir ce que vous faites à vos réunions ~ Serait-il possible que nous passions du bon temps rien que toutes les deux dans la capitale ? Au risque de prolonger notre escapade, ne serait-ce que d'un jour ?

Gloussant à son encontre quand son corps se posa contre le mien, je lui volais un dernier baiser avant de retracer ses paroles dans mon esprit ~ Je n’étais pas contre son idée, bien au contraire, je me sentais toute émoustillée par celle-ci ~ Moi qui avais décidée de ne pas lui demander trop, la savoir me dire qu’elle acceptait passer encore plus de temps en ma compagnie ne pouvait que me réjouir. Et ce au point que je me sente presque gênée par ses dires ~ Oui, oui, j’ai bien dit presque ~ Laissant mon rire cristallin traverser mes lèvres, je caressais son doux visage avant de déposer un baiser plus prononcé sur ses lèvres si aguicheuses, si attrayantes à ma personne ~ Il n’y avait rien à dire, le simple fait de la sentir à mes côtés me réchauffait le cœur, me purifiait l’âme. Elle était ~ Si magnifique ~ Fermant les yeux en posant mon front contre le sien, je me concentrais sur notre destination. Lorsque je me rendais à Tokyo, j’atterrissais toujours aux mêmes endroits, avec une proximité de trois millimètres d’écart dirais-je ~ Et cet endroit se dessina comme une limousine sous nos yeux, nous retrouvant devant l’hôtel de la capitale, c’est sourire aux lèvres que je levais les yeux vers le conducteur quand celui-ci me souhaita la bienvenue ~ Dieu, que j’étais parfaite, une telle précision, ne pouvait que convenir à ma personne, plaire à ma grandeur, enrichir le Dieu que j’étais ~ Croisant les jambes en m’enfonçant légèrement dans la siège alors que la voiture démarra, ce fut le corps d’Akiha-Chan qui attira toute mon attention quand celui-ci se colla contre le mien ~ Maaah, elle ne me ferait pas l’amour ici n’est-ce pas ? Bien que je désirais voir ses mains monter ne serait-ce qu’un peu plus haut, je risquerai de me sentir dérangée par le regard insistant du conducteur ~ Undai’en, cela va de soit ~

- Vous éveillez ma curiosité Ayame ~ Où allons-nous exactement ?

Je n’en doutais guère, autant que je ne voulais lui dire où nous allions nous rendre dans ce futur proche. J’avais certes rendez-vous avec des cadres, mais cela ne sera pas avant le début de la soirée, nous avions donc au moins trois petites heures à prester à la capitale pour mon tour habituel ~ Et ce tour se dessina comme étant un passage rapide chez un couturier pour chercher ma dernière commande, un passage à la villa que je possédais au centre du Tokyo afin de me préparer pleinement pour ce soir ~ Et la suite ? Un saut dans la limousine vers une salle de conférence à la Access Company ~ Je ne comptais en parler maintenant, vous le découvrirez bien assez tôt. Pour le présent, sortons de la voiture -oui, une fois de plus je n’avais répondu à la demande de mon épouse, l’ignorance est un vilain défaut plaisant chez ma personne-, quand le chauffeur ouvrit ma porte, je me dirigeais sans plus attendre vers une petite foule agglutinée devant un magasin. Passant à travers la foule en compagnie d’Akiha-Chan, je passais à côté des armoires à glace présentes alors que contrairement à ma personne, mon épouse n’eut cet honneur ~

- Vous n'êtes pas autorisée à rentrer. Reculez.

La laisser sur place et continuer seule ou venir l’aider ? Dur dilemme qui finit par se choisir avec logique dans ma petite tête de sadique ~ Affichant un large sourire en venant prendre la main d’Akiha-Chan, je laissais traverser un « Elle est mienne ~ » dans un murmure avant de poursuivre ma route. Elle est mienne… N’aurait-il pas été mieux de dire, elle est avec moi ? ~ Maaah, je n’ai jamais fait véritablement dans la finesse devant des inconnus de bas étage. Autant parler une langue qu’il comprenait, n’est-ce pas ? ~ Me faisant ouvrir la porte, je m’arrêtais sur le seuil, élargissant mes lèvres sur la rangé de serveuses me saluant en cœur dans un « Bienvenue, Eimin-Sama ~ ». Maaah, qu’il était agréable de se faire appeler de la sorte de temps en temps. C’est sans me défaire de mon sourire que j’avançais, me dirigeant vers le centre du magasin après être passée entre les serveuses.

- Maaah ~ Toujours aussi ponctuelle, Eimin-Sama ~ C’est un honneur de vous revoir, je vois que vous êtes en charmante compagnie, puis-je ? ~

Et ce « puis-je » se marqua quand l’homme prit la main de mon épouse pour y déposer un chaste baiser ~ Quel homme, et dire qu’il était aussi gay qu’un tournesol ~ Gloussant légèrement en me rapprochant des deux personnes, je pris la parole en déclarant d’un ton posé la position d’Akiha-Chan dans notre hiérarchie ~ « Voici mon épouse, Akiha ~ ». Des étoiles pleins les yeux, une bouche ronde pour ses pratiques obsolètes et il ria en sautillant pratiquement sur place tel un enfant devant un cadeau de Noël ~

- Vraiment ? ~ Quelle magnifique créature ! Je la troquerai bien contre mon copain du mois ~ Mais trêves de plaisanteries, votre robe, Eimin-Sama ~

Et il me la montra. Dévoilant dans son dos un mannequin portant ma future tenue de ce soir. Une robe classique au premier coup d’œil, mais une fois nos pupilles déposées dessus, il est impossible de s’en défaire. Engloutis par la couleur d’un rouge sang, les traits de coupes étaient parfaits, mariant sans doute mon corps à la perfection, allant jusqu’à ce que ce modèle unique soit agrémenté d’accessoires, spécialement conçues pour cette robe. Un petit gilet noir, des talons d’une couleur aussi profonde que celle de la robe et le plus intéressant sans doute, les bijoux ~ Je n’étais pas du genre à en porter, du moins rien d’autre à part ma bague de fiançailles, mais il allait de soit que lors des grandes occasions, je me rendais élégante ~ Laissant Akiha-Chan vaguer à ses occupations, je me laissais distraire par le styliste, me montrant les pierres qu’il mélangerait avec ma tenue. Penchant pour quelque chose de simple, ce fut la chaîne en or ornée de pierres rouges discrètes qui attira mon regard. Qu’était-ce comme pierre ? Des rubis, bien entendu ~

Ma laissant aller à ma complaisance, je jugeais ses collections également, le laissant me montrer ses dernières œuvres sous mon regard impassible. Je n’aimais rien, et il le comprit bien assez pour qu’il affiche une tête dépitée et qu’il finisse par me demander s’il ne serait pas plutôt préférable que j’essaye ma robe. Il était vrai qu’il serait bien mieux de le trancher maintenant que plus tard si le tissu créé par sa personne ne convenait sur mon corps divin ~ Me retournant vers Akiha-Chan, je lui adressais un doux sourire suivi d’un baiser envoyé par la main avant de partir vers la cabine. Hum ~ Tout m’allait, je n’avais pas de crainte véritablement fondée et cela se vit quand la robe se juxtaposa à la perfection sur ma personne. Sourire aux lèvres, je sortis des cabines pour venir montrer mon futur achat à Akiha-Chan ~

- Qu’en pensez-vous ? Suis-je toujours à vos goûts, Akiha-Sama ? ~

Il allait de soit que oui, après tout … j’étais parfaite ~ Et elle dans tout cela, craquait-elle pour une œuvre inestimable ? En parlant d’estimation, combien coûtait ma robe et ses accessoires ? Quelques années de salaire de ma chère amante ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeSam 5 Oct - 23:26

« Tue-le. » Drôle de conseil venant de mon ombre outrée de la disgrâce qui tomba sur nous. Après tout, je ne me suis jamais confrontée à un tel cas de figure, où je me retrouve refusée à l'entrée d'un magasin -de vêtements en plus-, je ne pouvais qu'en être confuse. Oui, déboussolée, au point de ne plus savoir comment réagir. Enfin, j'étais tout de même convaincue que la mort de cet homme ne nous apporterait rien, alors j'ai tout de suite écarté l'idée proposée par mon alter-ego démoniaque. Mais soit, plongeons nous plutôt sur la suite qui se passa relativement rapidement, de manière la plus logique dont je pouvais réfléchir, je me maudis de n'avoir guère emportée une paire de lunettes de soleil avec moi -mais en même temps, je ne m'attendais pas à me faire freiner à une quelconque entrée- afin d'user de mon pouvoir de matérialisation dans une petite manipulation cérébrale, ni vu ni connu. Heureusement pour mon statut de femme d'Ayame -où j'ai failli me faire humilier tout bêtement devant une belle foule- ma chère et tendre épouse vint à ma rescousse. J'aurais juré qu'elle a pris son temps avant de se décider à venir déclarer que j'étais... Sienne ? Impassible comme un cadavre inexpressif, je pénétrais à la suite de la directrice de Undai dans ladite boutique mystérieuse, et ce, un peu déconcertée, surtout quand mes yeux se heurtèrent à la vision de hôtesses, en lignes droites positionnées autour de la porte d'entrée comme pour accueillir une reine. Ne tiltant guère à cet accueil des plus étranges -à la base quand on pénètre dans un magasin c'est un vendeur lourd et collant qui vient accoster le client, et non une horde de femmes en uniformes-, j'essayais de mieux possible de ne montrer mon étonnement tinté d'un sentiment que je ne saurais encore décrire à ce stade. Une sorte de fierté puissante peut-être, ou un ressentis du privilège ? Alala... Même un maître des sentiments avait parfois du mal à mettre les mots sur ce qu'il ressentait ~

- Maaah ~ Toujours aussi ponctuelle, Eimin-Sama ~ C’est un honneur de vous revoir, je vois que vous êtes en charmante compagnie, puis-je ? ~

Tombant nez à nez avec un homme d'âge moyen, debout en plein milieu de sa boutique -je suppose-, je ne bronchais pas quand, il vint déposer ses lèvres sur ma main, tel un digne gentleman de l'époque passée. Riant légèrement -extrêmement discrètement d'ailleurs-, je fis un geste imperceptible de la tête en signe de salut, tandis qu'Ayame me présentait comme étant son épouse. Eimin-Sama... Quelle appellation rarement utilisée pour décrire la directrice de Undai. D'ailleurs, en y pensant, c'était la première fois que je me retrouvais dans une boutique spécialement disposée à une seule personne, en l’occurrence ici, pour notre sadique de femme. Étrange... Je me sentais terriblement bizarre entourée de lumières claires et de robes et autres modèles pour les soirées, tous soigneusement entreposés sur des mannequins. Cela sautait aux yeux, les crevant carrément, je ne me retrouvais pas dans un simple petit magasin du prêt-à-porter, ni même dans une boutique far de grandes coutures. Alors où ? Un petit styliste faisant des robes exceptionnelles sur le coté ? Mais pourquoi en faire tout un plat alors, jusqu'à bloquer l'accès aux autres gens du peuple ?

- Vraiment ? ~ Quelle magnifique créature ! Je la troquerai bien contre mon copain du mois ~ Mais trêves de plaisanteries, votre robe, Eimin-Sama ~

« Il en serait traumatisé, le petit gay, heh ~ » Focalisant mon attention sur l'homme, afin de mieux l'analyser -une fois de plus discrètement-, je le scindais de haut en bas de mes yeux clairs. Homosexuel à cent pour cent comme la plupart des stylistes masculins, un air enjoué et un peu gamin sur les lèvres, frivole à première vue, et ne sachant s'attacher à autre chose que son art, indulgent sur la critique de ses propres œuvres... Alala, j'étais presque certaine qu'il ne vivait que pour l'art de créer et innover les vêtements, et dès qu'une critique trop immense tomberait sur ses épaules, il se suiciderait sans attendre... Morbide ? Peut-être bien, mais c'était l'impression qu'il me donnait.

Mais soit, passons à plus important, car oui, il y avait matière à décrire. Au contraire d'Ayame, j'étais émerveillée de mettre les pieds dans une telle boutique, encore plus quand je la vis, cette robe d'un rouge bordeaux sanguinaire, posée avec grâce sur un mannequin, présentée aux yeux d'un vert perçant de mon amante. Sa robe, celle que le styliste lui eut créée. Bon sang, était-il nécessaire de s'habiller de la sorte pour une réunion ? Je n'en croyais guère mes yeux, et pourtant, la réalité se fracassa violemment sur ma tête, à moi qui ne voulais jamais assister aux réunions de mon amante, trouvant cela inutile et ennuyeux, me voilà à refaire mon jugement sur la question. De plus, je n'ai jamais eu vent de cette pratique venant de la directrice de Undai, je ne l'ai même jamais vu habillée dans des robes aussi chiques... Si, bien sûr que si, mais pas... Enfin. « Intéressant ~ Pendant qu'elle va l'essayer, regarde un peu ça ~ » étrange que cela puisse l'être, mon attention était portée sur tout dans le magasin, bien accentué par mon ombre avide de découverte. Parce que oui, Akiha dans une boutique incroyable de vêtements, cela voulait tout dire, j'étais aux anges.

Du moins, jusqu'à ce que je croise le chemin d'une magnifique robe longue de la couleur d'ambre profond, tellement que je me suis perdue dans la contemplation du dit tissu, levant inconsciemment la main pour venir toucher la matière délicate dans laquelle elle fut cousues. Sublime ~ Elle l'était, et le tissu, mon dieu je fondais littéralement en sentant sa douceur et la voyant couler entre mes mains tel de l'eau. J'en étais complètement entichée. Oui, d'une robe unique dans son genre, rien à voir avec les tissus grossièrement taillés de mes boutiques habituelles. Et voilà, j'ai trouvé tellement mieux que je dénigrais les magasins de haute couture qui n'étaient pas si de bas-étage que je le prétendais. Des étoiles dans les yeux, un sourire émerveillé et je me saisis du ticket par pur réflexe, et là... ce fut la fin. Blanchissant tel un linge passé à la machine à soixante degrés, mon sourire se figea dans une expression de choc. Cinquante mille... Le prix d'achat était exorbitant, je n'aurais jamais de moyens pour m'offrir ce genre de tissu de haute gamme, sauf si je faisais un prêt exprès pour... Et même... C'était trop. Clignant des yeux, je finis par me détourner de ladite robe pour tomber en plein mille sur un corset agrémente par un magnifique blazer féminin d'un noir, mais tellement noir et pur qu'on se sentait absorbé dedans. Magnifique ~ Je meurs, littéralement. Et j'ai peur de découvrir le prix de l'ensemble complet...

- Qu’en pensez-vous ? Suis-je toujours à vos goûts, Akiha-Sama ? ~

Par automatisme, je me détournais de ma trouvaille pour mieux contempler la créature devant mes yeux, éblouissant l'atmosphère de sa présence. Ne prenant pas soin de détailler ladite femme magnifique me faisant face -non pas parce que je ne le voulais pas, mais je ne le pouvais pas sous le surplus de beauté émanant de cette entité- je restais sans voix devant elle. « Prends-la. Non, ça risque de froisser la robe... Alala ~ » C'était mon « Alala », depuis quand Akiha se changeait en être muet ne sachant mettre les mots sur ce qu'elle voyait, ne sachant décrire la beauté d'une personne en utilisant son langage plein d'insanités. Depuis qu'une entité... Je mouille, je fonds sur place, je n'en peux plus... La perversité n'avait rien à voir avec l'état d'hébétude dans lequel je me trouvais, c'était juste que... Ayame était juste magnifique dans la robe qu'elle abordait, relevant ses formes parfaites, mettant en valeur sa silhouette avec finesse. Je dois avouer... Je ne l'ai jamais vu de la sorte, et j'en restais complètement charmée. Donc, cinq bonnes minutes -façon de parler- après une intense fixation sur mon épouse, j'émergeais finalement, un léger rire timide traversant ma gorge, je m'exprimais enfin, laissant ma voix résonner dans l'espace, un chouïa roque sous l’assèchement.

- Vous êtes sublime, Ayame ~ Divine au point que les mots ne puissent décrire votre beauté ~

Aguicheuse à souhait, tellement que je n'avais qu'une envie... Envie que je ne comptais montrer ouvertement dans un lieu tel que celui-ci. Reprenant contenance, je m'approchais de MA femme, un sourire troublé peint sur le visage, plongeant mon regard dans ses billes perçantes, je m'en détachais presque aussitôt pour le couler sur son corps tout entier, une mèche de ses cheveux entre mes doigts, yeux involontairement s'attardant sur son bijou -plutôt à son extrémité, tombant dans sa poitrine somptueuse-, rougissant légèrement, je détournais les yeux et embrassais ma dite amante. Bon sang, je jouis sur place, il faudrait que je me ventile pour ma survie. « Je suppose que ce gros lot à assez de fric pour s'offrir un tel chef-d’œuvre ~ Nous aussi, nous voulons un vêtement de cette boutique. » Et pas n'importe quel habit, celui à trois mètres et cinquante centimètres au nord-est de ma position actuelle, plus précisément ~ Mais ce n'était pas une simple envie capricieuse qui me régissait, il était normal que je doive m'assortir à mon épouse, parce que oui, à coté de cette merveilleuse personne, je ne ressemblais à rien, et il faut y aller pour que je trouve ma figure pâle à coté de quelqu'un. Tellement que mes yeux fuirent justement à trois mètres et cinquante centimètres au nord-est de ma position, avide... Non, envieuse. Mais comment formuler cela quand mon esprit était complètement enivré de l'image que représentait Ayame à mes yeux à cet instant ? ~ Dur, dur ~ « Gros lot ~ Aller demande. Et regarde ces talons parfaitement assortis. » Où ? Non, je voulais dire... Où ?!

- Gros lot... Ayame, ne trouvez-vous pas cet ensemble magnifique, avec ce corset qui remonte parfaitement la poitrine, et les arabesques fines parcourant avec douceur le tissu ? Puis-je l'essayer ?

Je dois le dire vraiment ? Que le « gros lot » est sorti à cause de mon ombre acharnée, mais de manière assez inaudible que moi-même je ne saurais dire ce que j'ai vraiment prononcé comme parole ? Mais peu importe, pour la suite, j'ai bien pesé mes mots pour vanter les mérites de cet habit -cet ensemble- qui coûtait... mon dieu... Mon regard vient de s'arrêter sur l'étiquette, me laissant dans l'état de semi-évanouissement... Serait-ce le sol qui tourne là ? Alala... Mais attendez, en quoi étaient faites ces arabesques en question ? La réponse vint avec un « filaments d'argent ». Était-ce seulement possible ? Bon, en digne scientifique, je savais très bien que oui, mais il n'en était pas moins que ce n'est pas tous les jours qu'on croise la route d'une telle merveille. Et les talons... Je n'en peux plus ~

- Je reviens tout de suite, mon amour ~ Vous êtes magnifique ~

Soufflant ces quelques mots à Ayame avant de lui mordiller sensuellement le lobe, je n'attendis guère plus longtemps pour me saisir de l'ensemble en question, et me diriger sans plus ajouter vers les cabines d'essayage. Seule à seule devant le miroir, soucieuse de voir si ce tissu de haute couture m'irait -même si je ne comptais l'acheter vu son prix-, je me déshabillais sans attendre, remplaçant le tout par le pantalon noir à s'en noyer dedans, le corset -la pièce maîtresse qui m'eut rendu verte d'envie- pour lequel je fis sortir mon ombre afin qu'elle m'aide en toute discrétion, le blazer fin de la même couleur sombre et profonde, et tout ceci agrémente par les hauts talons d'un confortable monstrueux -on dirait des pantoufles. J'étais... Et le pire, pour bien me déprimer, c'est que cela m'allait parfaitement, c'était ajusté comme si le tissu fut cousu spécialement pour ma personne. Horrible coïncidence me valant une bonne dépression. « Demande à la poule d'or ~ De plus tu as sa carte ~ »

- Qui te dit qu'il y a assez dessus ?

Répondant du tact au tact en chuchotant -autant que je ne paresse pas barge dans une boutique aussi prestigieuse-, j'abordais un doux sourire sur les lèvres, et sortis de la cabine afin de me présenter à ma chère et tendre femme. Alors ? ~ Étais-je à votre goût, Ayame ? Aucune idée, mais elle était au mien ~ Bon, je ferais peut-être une photographie avant de déposer le tout à sa place. Oui sans nulle doute. Déprimant. Tellement que l'idée d'user de la carte de ma chère femme m'effleura l'esprit sous des vifs encouragements de mon alter-ego impatiente et désireuse, sans moindre retenue ni gêne. Encore heureux que nous étions deux dans ce corps ~

- Alala... A se demander quels genres de personnes participent à vos réunions ~ En tout cas, il faudrait que j'y participe plus souvent, rien que pour pouvoir vous contempler, Ayame ~

« Gros lot ~ » Silence.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeDim 6 Oct - 0:25

Il n’y avait rien à dire sur ma robe, je la trouvais juste sublime, je n’étais pas du genre à m’enticher pour des vêtements, mais il allait de soit que sur certains cas, comme pour cette boutique, je ne pouvais résister à ces œuvres d’art. Ce jeune styliste a débuté à la sortie de ses cours, mélangeant les styles pour s’attitrer le sien, il ne faisait pas sa publicité, préférant garder des clients fidèles comme ma personne pour ses créations. Il va de soit que sa boutique se faisait souvent visiter, les œuvres exposées ici n’étaient jamais essayées par le petit peuple bien que cela lui était souvent quémandé, il se démarquait, et cela me plaisait. Sourire aux lèvres devant l’air béat de mon épouse, je la surplombais du regard alors que mon styliste sautillait sur place telle une demoiselle en chaleur ~ Maaah, que c’était plaisant de sentir tant de regards sur sa personne, une pointe de vénération en plus ? ~ J’étais parfaite ~

- Vous êtes sublime, Ayame ~ Divine au point que les mots ne puissent décrire votre beauté ~

Satisfaite de ses dires, je laissais un fin rire cristallin traverser mes lèvres alors que la sublime créature m’appartenant se rapprochait de ma personne pour me regarder sous toutes les coutures. J’étais à son goût, c’était la chose qui m’importait le plus ~ Souriant presque de joie à son encontre, je fermais les yeux en laissant le fragment léger de son parfum pénétrer mes narines avec envie ~ Elle aussi devait avoir une création de cette boutique, ne serait-ce que pour ce soir. Après tout, n’était-elle pas ma femme ? Cela aurait été grossier qu’elle s’habille telle une loque alors que je me pavanais avec une robe exorbitante. Non pas que je trouve son style dégradant, bien au contraire, elle avait également du goût. Disons juste que nous ne nous habillons pas aux mêmes endroits ~ C’était le moins que je puisse dire, après tout, ne m’amusais-je pas à me vêtir à mes temps perdus chez H&M pour finalement finir dans ce magasin où les robes coûtaient minimum cinquante mille ~

- Gros lot... Ayame, ne trouvez-vous pas cet ensemble magnifique, avec ce corset qui remonte parfaitement la poitrine, et les arabesques fines parcourant avec douceur le tissu ? Puis-je l'essayer ?

Et c’est comme pour justifier mes dires qu’elle repéra -sans doute depuis le début- un ensemble lui tapant à l’œil, regardant celui-ci en lui faisant un signe positif de la tête, sans prendre attention aux expressions du créateur, je butais sur ses premiers mots. Gros lot donc ? ~ Après tout, avec mon talent, ma vie et mon existence même, en cent ans, j’avais eu le temps d’économiser assez d’argent pour pouvoir m’offrir une robe comme celle-ci tous les trois mois ~ Bien que je saurais encore vivre aisément en m’en achetant une toutes les semaines, mais laissons ce détail et plongeons nous plutôt sur ma charmante Akiha-Chan ~ Dame qui se sauva d’ailleurs sur un « Je reviens tout de suite, mon amour ~ Vous êtes magnifique ~ ». Décidément, mon avis importait peu, mais qu’importe, j’avais mieux à faire que mettre des bâtons dans ses roues. Et ce mieux à faire se concrétisa sous une parole du styliste.

- Eimin-Sama, vous êtes ravissante. L’ensemble que votre épouse a emporté suit ses mensurations selon mon coup d’œil, comptez-vous ajouter celui-ci à votre liste ? Je me permettrai de vous montrer ceci également.

Me tendant une boite rectangulaire, je l’ouvris avec curiosité, me penchant sur un collier argenté identique aux décorations sur le bustier de mon épouse. Un bijou allant avec son ensemble, mais également possible de le porter à tout moment. Bien que je ne crois pas qu’Akiha-Chan se plairait à porter des diamants à tout va ~ « Qui te dit qu'il y a assez dessus ? » Finalement, je retire ce que j’ai dit, elle aimerait certainement ~ Faisant un mouvement de la tête à l’encontre de l’homme pour qu’il compte également le collier, je me retournais quand les pas de ma tendre aimée résonnèrent dans mon ouïe. Elargissant mon sourire en la voyant arriver, je pouvais presque rester tétanisée sous sa beauté.

- Alala... A se demander quels genres de personnes participent à vos réunions ~ En tout cas, il faudrait que j'y participe plus souvent, rien que pour pouvoir vous contempler, Ayame ~

Un bustier clair, sur lequel le tissu noir ressortait telle une décoration séductrice, alors que le design fait en filament d’argents -sachant que le styliste aimait les pierres précieuses-, je la détaillais de haut en bas sous mon regard forêt. Sublime, cela serait un crime de ne pas le lui prendre. La prendre tout court d’ailleurs ~ Posant mes mains sur son anatomie, je la fis tourner sur elle-même pour regarder son corps sous tous les angles. Cherchant même une once d’erreur dans les tailles pour retomber sur terre, vainement, cet ensemble était fait pour sa personne. Tout lui allait comme un gant, elle ne pouvait qu’être divine habillée ainsi ~ Ca y est je fonds, mes hormones fulmines d’envies une fois de plus ~

- Sublime ~ Ajoutez-la également ~

Et sur ce, je fis un petit clin d’œil à mon épouse avant de la pousser vers les cabines pour qu’elle se change. Faisant un signe de la tête à une des hôtesses pour qu’elle nous suive, je tirais le rideau derrière lequel j’allais m’enfermer avec mon épouse pour la déshabiller. Gardant mon regard de prédatrice sur son corps, je lui retirais son blazer avant de m’afférer à lui ôter son corset. Bien qu’elle n’en avait pas vraiment besoin étant donné que les coutures se trouvaient à l’avant ~ Dégageant le tissu de sa peau qui s’offrait sous mes yeux, je passais par delà le rideau les vêtements de ma femme ainsi que les miens tout en déposant de doux baisers papillons sur son corps, à chaque endroit que je dénudais ~ Jouant ainsi jusqu’à remonter jusqu’à ses lèvres, c’est avec un sourire prononcé que je vins lui arracher un dernier baiser langoureux avant de la délaisser, rhabillée de mes vêtements. Sortant de la cabine lèvres arquées avec une expression se mélangeant entre la moquerie et l’égocentrisme, je retournais à la caisse ~

Sachant Qu’Akiha-Chan arriverait sans doute dans peu, j’attendis qu’elle soit présente pour lui demander de payer avec MA carte fraîchement en sa possession depuis un peu moins d’une heure ~ La laissant faire alors que je saluais mon styliste tout en lui promettant de le rappeler d’ici peu pour commander ma future robe, j’attendis que le bip de la machine résonne avec retard, que j’impose ma signature pour que nous sortîmes du magasin sous la rangée d’hôtesses. Habits sous le bras, je les confiais au chauffeur avant de prendre place dans la limousine après avoir ouvert la portière pour mon épouse ~ Assise à ses côtés, seul un « A la lisière ~ » traversa mes lèvres. Qu’était-ce ? L’endroit où l’une de mes demeures se trouvait. A deux pas de Tokyo, mais assez loin pour que je ne me retrouve pas au centre du boucan vingt quatre heures sur vingt quatre. Sachant que le trajet ne durera longtemps, je posais juste ma tête sur l’épaule de mon amante avant que la voiture ne s’arrête une fois de plus, après un petit quart d’heure pour franchir des barrières. Traçant son chemin dans un allée entourée d’un petit bois, le paysage de ma petite demeure se dessinait au loin ~

- Nous y sommes ~ Suis-moi, mon cœur ~

Ayant cette maison composée uniquement d’un seul étage, le rez-de-chaussée se voyait être comme une sorte de plaine sur laquelle une piscine retraçant la maison a été construire. Soutenant la maison par des piliers immenses, je passais sur le chemin rejoignant le moyen d’accès à l’étage -à dire un ascenseur- avant de faire mes premiers pas dans cette maison que j’utilisais que très rarement. Vêtements et sacs sous le bras, je les déposais dans le salon -première pièce accessible- avant de soupirer.

- C’est ici que je viens quand j’ai des réunions, nous avons encore une petite heure avant de partir. Désires-tu manger un bout ? Boire quelque chose ? Prendre une douche ? Fais comme chez toi ~ Après tout, en tant que mariées, ne devrais-je pas dire, tout ce qui est mien, devient tien ? Huhu ~

Une belle parole amusée avant que je ne vienne prendre place dans le sofa encastré dans le sol et que je lise le briefing posé à côté. La réunion du jour donc, quelle gentillesse d’avoir fait venir mon courrier ici ~ En parlant de courrier, y avait-il quelque chose pour moi ? A première vue non, et je devais avouer que je n’avais nullement envie d’aller voir si la boite aux lettres à été levée ou non. Croisant les jambes en m’installant confortablement sur les coussins, je me laissais submerger par ma lecture alors qu’une unique phrase traversa mes lèvres à l’encontre d’Akiha-Chan.

- Le boitier grisâtre, dans le petit sac, il est pour toi ~

Ne levant mon regard en disant cela, c’est presque avec désespoir que je lisais les lignes nullement intéressantes.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeDim 6 Oct - 23:09

Cet ensemble était magnifique selon mes goûts -exquis faut le dire, il suffisait de regarder Ayame pour se rendre compte que je ne me contentais pas du peu-, j'aurais bien voulu me l'approprier, ne possédant guère une telle tenue dans ma garde-robe déjà bien remplie de marques, mais il allait de soi que dépenser tant d'argent m'était impossible, ce serait limite une aberration que je fasse un crédit pour cela... Mais en même temps, je vénérerais sans doute cet habit, le chérissant, les étoiles dans les yeux, sous tant de beauté et grâce insufflée dans un tissu. Évidemment, d'un autre coté, je pourrais tout autant le délaisser, et m'en matérialiser un comme celui-ci, gratuitement tant que la matérialisation parrainaient mon corps tout entier. Définitivement, cela me serait impossible, non à cause de la maîtrise du pouvoir octroyé par mon épouse sublime, mais parce que je n'aimais tout simplement pas, porter des vêtements non-matériels. Me présentant aux yeux de mon amante, j'attendais qu'elle me dise ce qu'elle en pensait, parce que oui, peut-être que j'étais sous le charme de ce vêtement, mais elle « Gros lot, heh ~ », habituée à voir cette sorte de tissu, ne l'apprécierait peut-être pas. Pourquoi ? Il y avait tant de raison, de détails à mépriser quand la chose à acheter coûtait une fortune, le salaire d'une petite vie modeste, mais une entière. Non, définitivement, il serait préférable que j'abandonne l'idée de le porter plus longtemps que le temps de l'essayage, question de n'être pas déçue par la suite. Il était primordial que je me contente de la beauté époustouflante d'Ayame ~

- Sublime ~ Ajoutez-la également ~

Pardon ? Écarquillant légèrement les yeux sous la surprise que je masquais aussitôt pour ne pas paraître étrange dans le cercle restreint de richesses, je restais sans voix tandis que l'aura de mon amante m'enveloppait sous sa proximité. Sexy, elle l'était à m'en faire jouir rien qu'avec son toucher, à me faire mouiller rien que par son regard d'un vert tellement... Il n'y avait pas de mots pour décrire ce que je ressentais à cet instant précis. Encore moins quand elle me poussa vers une cabine, tira le rideau, et entrepris de me et se déshabiller avec lenteur. Je l'avoue, peut-être pas haut et fort, mais il faut le dire, sous ses baisers et dires précédents, je fondais littéralement, vouant lui faire l'amour dans cette cabine si l'envie lui prenait, parce que la mienne débordait sous les soupirs tandis que les vêtements beaux à en réveiller un mort, se volatilisèrent dans la grande salle d'exposition d'à coté, prêts à être emballés et achetés. « Je t'ai dit que c'est une poule d'or ~ Heh, bon début. » Mon ombre... Cette entité dégoûtante n'ayant aucun scrupule, se fichant extrêmement profondément de se souiller pour avoir ce qu'elle désirait, elle voyait Ayame telle une ressource inépuisable pour nos envies, nos besoins les plus insolites. Mais personnellement j'avais quelques appréhensions quant à la richesse inestimable de mon aimée. Non que je ne savais pas que gouverner une école telle que Undai était lucratif, mais aller jusqu'à se pavaner insoucieusement dans un magasin dont les prix dépassaient les prix de voitures neuves pour une robe, là... je me posais des questions, d'autant plus qu'Ayame quitta la cabine au moment où je me laissais aller aux envies les plus insolites et charnelles. Déconcertée, je finis par soupirer de frustration et m'habillais, l'horrible boule de désir dans le bas-ventre. Monstre, cette femme était monstrueusement aguicheuse, j'en voulais plus ~

Mais l'envie de baiser avec cette sublime créature, se refroidit en même temps qu'Ayame quémanda que je sorte la carte pour payer nos achats, dont l'ensemble qu'elle m'offrait et sa magnifique robe la rendant torride. Terriblement bonne ~ Totalement stressée devant la petite machine indiquant un chiffre exorbitant, j'hésitais à sortir la carte pour la mettre dedans, afin de régler l'addition. Pourquoi une telle appréhension ? Parce que nous nous trouvions dans une boutique hors prix, et je doutais que la carte poussiéreuse de mon amante soit suffisante au payement, après tout, ce n'était pas elle qui eut dit ne l'avoir utilisée depuis longtemps ? Et la connaissant, elle aurait pu rien y mettre et l'oublier par la suite... Dur dilemme que de me décider à effectuer une tache pourtant si simple. « Au pire c'est elle qui se tapera la honte, heh ~ » Mais nous étions son épouse, j'aurais la honte de ma vie de rentrer dans une boutique de grande couture après un tel fiasco, et une telle volonté de croire en cet ensemble qui m'attirait tant. Croisant les billes vertes de mon amante, je déglutis et sortis la carte, la mettant dans le petit boîtier électronique et tapant le code appris plus tôt dans l'après-midi... Rien. Silence, l'attente... Longue. Une goutte de sueur dévala ma tempe tandis que je levais mes yeux sur le styliste, un sourire jaune sur les lèvres, je finis par soupirer de soulagement quand un « bip » trop bruyant à mon goût me fit sursauter imperceptiblement. Et ce fut fait, le payement passa, la carte d'Ayame regorgeait d'une somme astronomique dont je n'aurais jamais eu l'audace de croire. Un brin déboussolée, je suivis mon amante en dehors de la boutique, inspirant profondément afin d'évacuer le surplus d'angoisse m'ayant saisie. Et le pire dans tout cela, je ne pensais même pas à mes enfants, ici, avec la directrice de Undai, dans un endroit improbable... Bon Dieu ~

Rentrant dans la limousine, ne pouvant empêcher mon regard se poser avec une once de mépris sur le grade qui m'eut refoulé auparavant -sous l'insistance de mon alter-ego cela va de soi-, je finis par me détendre quand la tête d'Ayame se posa sur mon épaule. Calant ma joue contre sa chevelure soyeuse, je laissais un doux soupir traverser mes lèvres, trop d'émotions, j'en fus subjuguée de partout. Et ce n'était guère fini, quels genres de personnes assistaient à ces réunions pour qu'Ayame prenne le soin de s'acheter des vêtements hors prix ? Je ne le savais pas, mais je doutais qu'il s'agissait des petites têtes de société alimentaire qu'on croise un peu partout dans la ville. Mais une chose était sûre, je ne regrettais en rien d'être là, en sa présence ~ Comment pourrais-je d'ailleurs ? Je devrais davantage passer du temps en sa compagnie. « N'empêche qu'il ne faut pas tout lui donner d'un coup, elle risque de s'en lasser. » Se lasser de nous, de moi ? ~ Impossible. Peut-être... Quoi qu'il en soit, je notais l'avertissement de mon ombre profondément enfuie en mon âme, me donnant impunément des conseils stridents dans mon esprit. Détaillant le paysage, je me perdis diligemment dans la contemplation de la verdure environnante. C'était joli ici ~ Pas autant que le joyaux ténébreux rayonnant à coté de moi, mais assez pour attirer mon attention, et ce jusqu'à ce que la limousine s'arrête devant une sorte de... Qu'était-cette infrastructure ?

- Nous y sommes ~ Suis-moi, mon cœur ~

N'attendant guère qu'elle doive le répéter, je sortis de la limousine sans hésitation, découvrant pleinement le lieu où nous sommes arrivées. Nous étions sans doute à Tokyo, mais jamais je n'ai vu cette maison -terme difficilement utilisable d'ailleurs. Le bâtiment n'avait rien à envier aux infrastructures modernes et propres de Undai, on pourrait presque dire que les deux étaient fait sur le même principe de la fraîcheur, et ici, cela se marqua étrangement bien sous forme de piscine au rez-de-chaussée, recouvrant la surface de tout l'espace vivable du dessus. Suivant donc Ayame le long d'une allée de béton encadrée par l'eau claire de la piscine, je m'arrêtais devant l'ascenseur nous menant à l'étage. Incroyable ~ Certes, j'ai déjà eu l'occasion de voir des lieu d'habitation moderne, mais je trouvais ce genre de maison toujours aussi chic, contemporain, innovant au point que je veuille en avoir une dans le genre.

- C’est ici que je viens quand j’ai des réunions, nous avons encore une petite heure avant de partir. Désires-tu manger un bout ? Boire quelque chose ? Prendre une douche ? Fais comme chez toi ~ Après tout, en tant que mariées, ne devrais-je pas dire, tout ce qui est mien, devient tien ? Huhu ~

Riant légèrement à ses paroles, j'enregistrais cela quelque part au fond de mon esprit, prête à le brandir le moment venu. Non que je croie à cette règle liant deux personnes par les sentiments autant que matériellement, mais c'était toujours une close intéressante en cas de pénurie financière. Chose qui ne m'arrivera jamais, cela va de soi ~ « Des réunions ? On dirait plutôt un hôtel cinq étoiles pour y passer du bon temps, heh ~ » Je m'en fichais complètement, et si c'était le cas, j'étais d'autant plus ravie d'y être, curieuse de découvrir ce qu'étaient ces mystérieuses réunions que j'évitais aussi aisément. Mais en attendant, c'était la maison qui m'intéressait, un énorme open-space vitré. Charmant comme endroit, surtout pour la détente, j'ai toujours dit que Ayame avait du goût, je le lui accorde à mille pour cent à présent, sans moindre détour. Tournant sur moi-même afin de mieux visualiser l'endroit, je le trouvais bien entretenu, nickel, digne de la maniaquerie de mon amante en somme ~ Ravie de poser mes pieds dans cette maison design, je me plaisais à toucher à tout, que ce soit le plan de travail dans ladite cuisine, ou les draps soyeux du lits, en passant par les fauteuil du salon. Il fallait l'avouer, je n'étais pas du genre attirée par les grandes richesses, me plaisant dans les bras d'un vieux « Vieille, heh ~ » afin d'obtenir du fric contre une partie de jambes en l'air, du moins, j'étais plus disposée à le faire pour le savoir que pour l'argent, mais même avec ces principes, il va de soi que je ne pouvais dénigrer la richesse de mon amante, ma femme ~ Je ne pouvais qu'en être rassurée, si pas heureuse.

- Le boîtier grisâtre, dans le petit sac, il est pour toi ~

Jetant un coup d’œil à la femme dont je parlais un peu plus haut, je lui coulais un de mes regards scrutateurs, dont je ne reçu aucune réponse, ma femme étant plongée dans la lecture de quelque chose dont je ne connaissais guère le contenu. Ne prenant la peine de la déranger, je me dirigeais vers les sacs d'un pas nonchalant, curieuse de découvrir son dit cadeau. M'arrêtant devant l'ensemble qu'elle m'eut offert, j'en tressaillis de contentement, avant de prendre ledit sac que j'ouvris pour y découvrir, effectivement, un boîtier gris, que je pris entre mes mains, l'analysant sous toutes les coutures. « Ouvre. » Et j'ouvris sans demander mon reste, soulevant délicatement le couvercle, ma vision se heurta à un magnifique collier argenté qui me plut dès que j'ai posé les yeux dessus, et ma seule pensée fut qu'il irait parfaitement bien avec les vêtements de luxe acheté aujourd'hui.

- Oh Ayame... Il ne fallait pas ~

Émerveillée par l'objet scintillant dans mes mains, je le posais au creux de ma main, laissant la fine chaînette couler tout le long. Les bijoux, je n'en portais guère à gogo, préférant la simplicité, quelque chose de discret. Mais comme toute bonne femme qu'il se le doit, j'adorais en recevoir en cadeau, surtout si cela provenait d'une personne m'étant importante. Je ne pouvais qu'en être heureuse, tellement... à croire que cette journée ayant mal commencée, ne pourrait mieux se finir, j'étais aux anges ~ Carrément.

Tournant ma silhouette vers Ayame, toute sourire, je la rejoins sur le sofa, m'agenouillant sur ledit meuble et entourant sa nuque de mes bras. Déposant un doux baiser sur sa joue, je la remerciais à mi-voix, ne prêtant guère attention à son occupation, submergée par les cadeau qu'elle eut la gentillesse de m'offrir. Cette femme... à moi ~ Riant en chœur avec mon ombre à cette pensée, je caressais la joue de mon épouse avec tendresse et je fis résonner ma voix avec une once de joie dedans.

- M'aideriez-vous à le mettre Ayame ? ~

Toute contente, je le montrais ouvertement, tendant le collier en question à mon amante, je lui tournais le dos pour qu'elle puisse s'exécuter, matérialisant déjà un miroir sous mes yeux afin de pouvoir contempler le bijou au creux de mon cou. Alala... Pire qu'un enfant émerveillé. Non, je dirais plutôt une femme comblée ~ Totalement ~ Combien de temps nous restait-il avant la réunion ? Pas longtemps, mais ce qui était certain, c'était qu'après cela, j'aurais vraiment envie de partager un moment rien qu'à nous deux, pour retrouver cette fugacité insouciante dont nous faisions preuve avant que les responsabilités de nos vies d'adultes ne prennent le dessus sur la joie de vivre.

Claquant des doigts, je fis disparaître toute matérialisation que j'eus créée, me tournant vivement vers Ayame, les yeux brillants de bonheur, je ne me gênais nullement pour prendre place sur ses genoux, capturant son visage froid entre mes mains, je plongeais mes yeux clairs dans ses amandes verdâtres, me noyant avec une certaine satisfaction dedans. Apposant mes lèvres sur les siennes, je savourais ce doux contact, me collant davantage à sa personne, j'approfondis le baiser, glissant ma langue entre ses lèvres, cherchant timidement la sienne, nous plongeant dans une danse de douceur. Une manière de dire « merci », si je puisse le dire ainsi ~ Yeux mi-clos, je me détachais de son visage, soupirant de contentement. Rouvrant les yeux, c'est avec un sourire doux que je la gratifiais, une caresse le long de son visage, un autre baiser chaste, et je descendis de son corps. Sa main dans la mienne, je parcourais le dos de sa main douce de mes doigts fins, tête posée contre son épaule, yeux rivés sur ledit morceau de peau que je tenais.

- Cela m'a manqué, de nous retrouver toutes les deux ainsi, seules ~ Puis-je connaître le thème sur lequel portera votre réunion ? ~ En vue de votre tenue, il faudra sans doute beaucoup de self-control pour que les participants ne soient submergés par votre beauté et se concentrent sur ledit sujet ~

Souriant à moi-même, je relevais enfin mon regard sur la directrice de Undai, abîmée dans la contemplation de ses traits. Elle était belle, puissante, à en réveiller la plus coriace des libidos. C'était incroyable comme il y avait des moments où je me disais privilégiée d'être si bien tombée. Dans ces instants là, je me comblais dans sa seule présence. « Ca te passera, ne t'en fais pas ~ Oublie pas qu'elle est un monstre, pire que nous ~ » Peut-être bien... Peut-être que je baissais de trop ma garde, mais en même temps, qu'elle me traite comme elle le souhaite, tant qu'elle reste ma femme, mon unique amante dont je jouissais de son savoir, de son pouvoir, de son amour ~

- Mais avant toute chose, voudriez-vous m'accompagner sous la douche ? ~ Où avez-vous une autre idée en tête ? ~
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Dead Master

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★ Surnom: Dead Master
★ Age : Plus que tout le monde, mais personne ne saura jamais combien précisément. Un petit indice, cela fait plus d'une dizaine d'année que je règne sur Undai Gakuen !
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeLun 7 Oct - 0:13

Clarification numéro une. Institution du matériel biologique étendu au premier sous-sol. Demande d’extraction, renouvellement vers l’usine biomécanique de Kyoto. Demande du jour, création d’une nouvelle infrastructure aux abords d’Undai Gakuen, tenue par Dead Master. Demande d’activation pour salle expérimentale, centre de conception, matériaux utiles à la fabrication. Création première de toutes bases, conception économique pour l’académie. En tant que membres des cinq, nous désirons…

Et ce fut reparti pour une réunion durant laquelle je m’ennuierai. Il n’y avait qu’à regarder le briefing, pouvais-je seulement éviter celle-ci et passer du bon temps en compagnie de mon épouse ? Il va de soit que non, et cela se marqua quand il fut noté sur la feuille me servant d’en-tête que la deuxième partie concernait Kagoshima. Il n’y avait guère plus d’inscription à ce sujet là, mes chers collègues avaient-ils agis volontairement pour être sûrs que j’assisterai à leur lancée de paroles sur comment mieux dépenser mon argent ? Sans doute, après tout, ils n’étaient pas dignes d’être des sponsors à Undai pour rien ~

Croisant les jambes en continuant ma lecture, je passais de la liste du briefing à quelque chose de bien plus intéressant quand mes mains se posèrent sur le magasin de nourriture de la supérette se trouvant à deux pattés de maison d’ici ~ Mon Dieu, quelle chance nous avons là ! Trois bouteilles de lait au prix de deux, une chance inestimable, il fallait que j’accoure pour en acheter ~

Et plus sérieusement ? Je délaissais bien vite mon magazine quand une certaine personne attira toute mon attention quand sa douce voix résonna jusqu’à mon ouïe dans un « Oh Ayame... Il ne fallait pas ~ ». Évidemment qu’il le lui fallait, il ne suffisait qu’à regarder son air enjoué pour le comprendre ~ Je me plaisais à faire des cadeaux de la sorte à mon épouse, après tout n’était-il pas normal de chérir l’être que l’on aimait ? Tellement que je ne reculais devant rien pour ~ Il ne fallait qu’à se souvenir de ses dernières bottes que je lui offris il y a un peu plus d’une semaine d’ici ~ Comment en étais-je arrivée à cela ? Il fallait remonter un peu plus en arrière pour, où ma charmante épouse se trouvait sur le net dans le lit à la recherche de nouvelles trouvailles. Tombant sur une paire de bottes splendides, elle craqua pour mais ne les achetait guère pour une raison à laquelle j’eus la réponse un peu plus tôt dans la journée ~ Voilà donc le genre de présent que je faisais, souvent par surprise quand elle s’y attendait le moins ~
C’est bien plus amusant ainsi ~

- M'aideriez-vous à le mettre Ayame ? ~

La laissant se retourner en me saisissant de son bijou, c’est également avec un sourire prononcé sur mes lèvres que je lui attachais le joyau autour du cou ~ Faisant attention à ne prendre ses cheveux dans la fermeture, je laissais mes doigts fins parcourir sa nuque pour mettre l’objet précieux en place alors que ma tendre épouse, après s’être regardée me remercia de la meilleure des manières qu’elle aurait pu utiliser. Se posant sur mes genoux en faisant disparaître mon magazine de réclame alléchante, elle leva mon visage en m’adressa un doux baiser. Tellement humide, délicat et amoureux que je fondais sur place ~ Je me liquéfiais complètement quand elle était ainsi, bien que j’aimais les moments de pures confusions torrides, les instants comme ceux-ci étaient également plaisants. Gardant sa posture en posant mes mains sur ses hanches, je me détachais malgré moi de ses lèvres quand ses poumons vinrent lui réclamer de l’oxygène suite à se contact venant de m’humidifier le bas du corps ~

- Cela m'a manqué, de nous retrouver toutes les deux ainsi, seules ~ Puis-je connaître le thème sur lequel portera votre réunion ? ~ En vue de votre tenue, il faudra sans doute beaucoup de self-control pour que les participants ne soient submergés par votre beauté et se concentrent sur ledit sujet ~

Gloussant sous ses dires, je déposais mes lèvres sur sa chevelure blonde en laissant sa personne jouer de ma main comme bon lui semblait. J’aimais également ces instants uniques que nous pouvions partager à deux, nous ne sortions que très rarement de Undai pour plus que quelques heures, nous ne découchions que très peu de mon institut, c’est pour cela qu’une fois dehors, nous devions pleinement profiter de ces instants. Fermant les yeux en me laissant bercer à la douceur de l’endroit, j’inspirais de quiétude alors que la voix suave de mon épouse vint se rencontrer avec ma personne pour me demander « Mais avant toute chose, voudriez-vous m'accompagner sous la douche ? ~ Où avez-vous une autre idée en tête ? ~ ». Comment aurais-je pu seulement demander cela ? Lui adressant un sourire enjoué, je me redressais du fauteuil en venant la tirer à ma suite vers la salle de bains ouverte ~ Passant par les parois vitrées pour rejoindre l’endroit aussi ouvert que le reste de la maison, j’ouvris la douche avant de me poster devant mon amante et lui dire avec sensualité ces quelques mots me faisant moi-même chavirer ~

- J’ai tellement de choses en tête te mettant en scène que je me permettrai d’en exécuter quelques unes d’entre-elles ~

Et je le fis ~ La déshabillant avec délicatesse, je l’amenais à ma suite sous l’eau et la collais contre l’une des cloisons en verre en laissant l’eau chaude dévaler sur nos corps. Lui arrachant des baisers plus chauds les uns que les autres, je me délectais de son corps sans fin. Caressant chaque partie, mordillant tout ce qui se dressait devant ma personne, cherchant encore plus d’humidité pour mieux combler ses désirs exposés, allant jusqu’à en jouir moi-même encore et encore ~ Une douche de dix minutes ? Avec nous toujours bien plus longtemps ~ Et ce tellement que lorsque je ressortis -propre, maquillée, séchée et comblée d’avoir assouvie les besoins de mon épouse- je me détachais de celle-ci après un dernier baiser pour aller me préparer dans ma chambre. Me baladant nue dans ma demeure, j’attrapais la protection contenant ma robe avant de déposer le tout sur le lit. Me tournant vers Akiha-Chan se trouvant non loin, je lui proposais de me rejoindre pour que l’on s’habille à cet endroit ~ Il faisait bien plus chaud dans la chambre pour se vêtir et puis, je n’avais nullement besoin de raison pour vouloir me vêtir ici, n’est-ce pas ? ~ Je faisais ce qui me plaisait, après tout, n’étais-je pas Dead Master ? ~

- Je n’ai pas prévu d’acheter de nouveaux sous-vêtements pour ta personne, nous le ferons ce soir si tu le désires ~ En attendant, il doit y en avoir ici quelque part …

Ouvrant la porte de ma garde-robe se dévoilant comme étant la porte vers une nouvelle pièce -le dressing-, j’allais dans celle-ci pour chercher de quoi couvrir mon amante correctement. Survolant les tiroirs présents autour de ma personne, je tombais après quelques secondes sur celui des attributs pleinement féminins ~ Akiha-Chan avait une poitrine légèrement plus volumineuse que la mienne, bien que … Jetant un coup d’œil à celle-ci, c’est avec un sourire pervers que je sortis un petit string d’un rouge rappelant celui de ma robe. Un soutient ? Inutile quand on porte un corset, n’est-ce pas ? ~ Matérialisant sur mon corps un ensemble d’un noir profond, je tendis les tissus à Akiha-Chan tout en lui volant un baiser au passage ~

- Ferme la bouche mon cœur, tu risques de te décrocher la mâchoire ~

Vilaine ~ Huhu ~ Non mais en vue de son regard devant les vêtements présents ici, je ne pouvais pas me retenir. Était-il si étrange d’avoir tant ? En sachant qu’ils venaient tous des magasins comme celui de la tantôt peut être ~ Après tout, cela faisant un peu moins de dix ans que j’avais cette demeure et que je me réunissais avec mes chers financiers ~ « Pour revenir sur la réunion, tu le découvriras bien toi-même mon cœur ~ J’aime juste être magnifique devant des personnes que je rencontre tous les trois mois, après tout quelles seraient leurs têtes s’ils me voyaient accoutrée tel un sac ? ~ Undai est une chose, mais la vie en dehors de l’Académie est tout aussi importante ~ ». Lui faisant un clin d’œil en commençant à me vêtir, j’enfilais ma robe ainsi que mes talons avec aisance alors que je vins au secoure de mon épouse pour son corser des plus magnifiques.

- Il n’y a rien à dire, ce vêtement est magnifique ~ Il faudra que nous y retournions un jour, sais-tu que toutes ces créations sont uniques, des pièces rares inestimables ? ~ Akiha-Chan sait que je ne me plais pas dans la luxure de tels habits, cependant je dois avouer avoir eu un faible pour ces créations ~

Souriant en serrant le dernier clapet, je lui fis un petit clin d’œil avant d’enfiler ma petite veste. Avais-je tout ? Mon téléphone, le briefing sur la table de la cuisine … Nous pourrons donc partir une fois qu’Akiha-Chan sera prête ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMer 9 Oct - 23:29

J'eus la réponse à ma question sur l'instant, amusée de tant d'entrain venant de ma chère femme, de cet être que je reconsidérais et redécouvrais tous les jours. À croire qu'elle seule, de sa présente, saurait combler la soif de connaissances régissant mon être depuis des années, et tout cela, parce qu'elle était un mystère vivant, une personne grandiose cachant des secrets de ce monde dont je n'aurais jamais osé rêver, ni les imaginer. Quoi qu'il en soit, la suite de notre petite escapade dans sa maison vitrée, celle-là, je savais la prévoir, l'imager et mieux en jouir, sous une douche magnifiquement dessinée, sous une eau chaude recouvrant nos corps par des longues traînées humides, je n'en pouvais plus, et je le montrais pleinement sous des gémissements provoqués par les caresses de mon amante. Prenant pleinement plaisir sous tant d'attentions, je me laissais aller à ce moment de détente n'étant censé se placer dans l'immédiat. Mais en même temps, avec nous, c'était toujours ainsi, les besoins sexuels qui nous régissaient étaient indomptables, et c'était bien ainsi. Sur ce constat des plus plaisants, j'enroulais mes jambes autour de la taille de mon aimée, cambrant mon corps tout entier sous les envies passagères de mon esprit, cachant mon visage au creux de son cou, la laisser pleinement entendre toute la jouissance qu'elle me faisait vivre à cet instant précis. Nous étions faites pour faire ces choses là sans cesse ~

Sortant de la douche, je pris la peine de suivre les directives de la femme m'ayant comblée, occupée et pressée qu'elle pouvait l'être, je ne pouvais qu'être heureuse de la savoir m'accorder son temps si précieux à tout va. « Et nous qui ne trouvons guère tant de temps à lui consacrer ~ Vilaine ~ » Je l'étais, je réalisais sans arrêt à quel point j'étais aveuglée par mes désirs personnels, par des idées préconçues et tout ceci aux dépends de mon épouse, celle à qui je devais rendre la pareille, que je devais chérir ~ Etat d'esprit omniprésent devant son dressing rempli de vêtements de luxe. Magnifique ~

- Je n’ai pas prévu d’acheter de nouveaux sous-vêtements pour ta personne, nous le ferons ce soir si tu le désires ~ En attendant, il doit y en avoir ici quelque part …

Je le désire, je désire tant de chose sur l'instant, et ils ne se résument pas à trouver des sous-vêtements, mais bel et bien à essayer toutes ces robes magnifiques pendues dans des protections sur la surface d'un mur entier. Des coupes parfaites, à en faire pâlir la plus noble des femmes. Je ne pouvais que fondre sous tant de beauté, sous tant de tissus de qualité inestimable, introuvable. Et c'est ce que je fis, je restais littéralement tétanisée d'émerveillement devant sa garde-robe géante, tellement qu'elle s'en rendit compte et n'hésita nullement de me le faire comprendre « Ferme la bouche mon cœur, tu risques de te décrocher la mâchoire ~ » Gênée ? Je pourrais l'être effectivement, si je me préoccupais de montrer un visage ferme et faux à mon épouse, ne lui donnant aucune satisfaction de me voir sous le charme de son existence. Mais tel n'était le cas, et c'est avec un rire amusé que je me saisis du sous-vêtement rouge qu'elle me tendit « Perverse ~ » évidemment, et ce n'était guère pour nous déplaire, au contraire ~

Enfilant le tissu fin qu'elle me donna, je m'approchais -sans gêne en vue de ma nudité- vers les robes et autres accessoires de la pièce, faisant défiler les coutures sous ma main avisée, presque en vénération devant tout cela. Étais-je une folle de vêtements ? Seulement ceux de grands couturiers et -à présent- aussi ceux venus de boutiques où je n'avais les moyens de mettre les pieds dedans. Si, nous les avions, ces moyens, étant donné que nous étions mariées à une femme richissime et possédions sa carte bleue ~ Devrais-je confirmer que mes principes m'empêchait de jouir pleinement de l'argent n'étant mien ? Je l'utiliserai le moins possible, seulement quand il y aura urgence ~

- Pour revenir sur la réunion, tu le découvriras bien toi-même mon cœur ~ J’aime juste être magnifique devant des personnes que je rencontre tous les trois mois, après tout quelles seraient leurs têtes s’ils me voyaient accoutrée tel un sac ? ~ Undai est une chose, mais la vie en dehors de l’Académie est tout aussi importante ~ 

Me détachant de la contemplation de ses -nos- robes de soirées, je fis face à mon amante, vêtue de son magnifique habit se résumant à une robe extrêmement sexy qui fit battre mon cœur à la chamade en un clignement de cils. Sublime ~ Je fondais littéralement devant sa beauté extravagante et provocatrice ~ J'eus déjà l'occasion de voir des femmes joliment vêtus à des grandes réceptions, mais souvent c'était moi qui y détonnait par le simple fait d'avoir un physique attrayant, et même, je passais la plus part du temps à regarder les corps des autres, à les admirer, à m'y intéresser ne prenant guère attention de mes charmes, utilisant mes atouts seulement pour arriver à mes fins. Mais là, je me retrouvais devant une déesse, à coté de laquelle, je faisais pâle figure, tellement que je ne pouvais que la convoiter, et ce de tout mon être ~ Je notais aussitôt dans les priorités de ma vie, d'assister à toutes les réunions de mon épouse, ne serait-ce que pour la voir accoutrée de la sorte, mais aussi, de découvrir à quel point les gens tombaient sous son charme, non pas des étudiants pré-pubères, mais bel et bien des hommes et femmes de la haute société. « Jalousie, quand tu nous tiens ~ » Je ne l'étais guère, tellement que je ne fis pas attention au rire moqueur de mon ombre, imaginant mille et un visages se décomposant devant la beauté de mon amante pour mieux passer à l'action, l'accostant, la draguant et finissant dans son lit, sous le thème d'une réunion professionnelle, cela va de soi ~

- Il n’y a rien à dire, ce vêtement est magnifique ~ Il faudra que nous y retournions un jour, sais-tu que toutes ces créations sont uniques, des pièces rares inestimables ? ~ Akiha-Chan sait que je ne me plais pas dans la luxure de tels habits, cependant je dois avouer avoir eu un faible pour ces créations ~

Laissant ma chère femme m'aider, préférant ne pas faire sortir mon ombre à la langue pendue au grand jour, je me plaisais à son toucher jusqu'à ce qu'elle finisse, s'occupant de ses propres affaires avant l'heure fatidique de la réunion -dont je ne connaissais toujours pas le contenu, malheureusement. Prenant le mal en patiente comme il se devait de ma personne, j'ajustais les derniers détails de mon magnifique ensemble fraîchement acquis, mettant les talons s'y rapportant, le pantalon d'un noir profond à en faire ternir les ténèbres, et le blazer parfaitement ajusté à ma taille, mettant en valeur le corset en fils d'argent. Mon dieu, je mettrai ce vêtement dans une vitrine à notre retour à Undai, je ferai tout mon possible pour ne pas salir un tissu d'une telle qualité -et prix. De bonne humeur rien qu'en portant une telle tenue, je fis un rapide tour dans la salle de bains pour apporter un semblant de forme à ma chevelure de blé. Il va de soi que les vêtements donnaient énormément dans la beauté d'une femme, mais les cheveux aussi. À quoi bon s'habiller telle une reine et avoir les cheveux en bataille ? Aucun charme en soit ~ « Chignon flou, mèches volantes, c'est ce qui te va le mieux ~ » Me fiant à l'avis de mon alter-ego sans rechigné, je me fis vite-fait les cheveux avant de sortir de la salle de bains, prête et parfaite ~ Alala... Que je me sentais bien, belle ~ Arrivant vers Ayame, je passais une main dans son dos, calant ma paume sur ses fesses alléchantes.

- Nous pouvions y aller, Ayame ~ De ce que j'ai vu jusqu'à présent, j'ose espérer que vous me prendrez plus souvent avec vous à vos fameuses réunions ~

Aurais-je fait exprès d'utiliser le mot « prendre »? Bien évidemment, sinon ce ne serait pas aussi plaisant ~ « Rien que pour avoir des nouveaux chef-d’œuvres vestimentaires ~ » Non, bien sûr que non, c'était aussi pour profiter d'un moment unique avec mon épouse, seules loin des taches quotidiennes de Undai. J'ai toujours eu le don pour trouver les mots qui allaient comme un gant à toutes les circonstances ~ Détachant ma main pour mieux la poser au creux de ses reins, je suivis avec un certain calme, les mouvements de son déhanché. Sublime créature qu'elle était ~ Non, définitivement, je ne saurais jamais me tenir en place avec une femme fatale de son calibre. Riant à cette pensée, je mordillais son oreille en ronronnant d'envie.

- J'ai une envie irrésistible de vous enlever cette dite création unique, afin de mieux explorer votre corps, bien plus alléchant ~

Et rien ne s'arrangea à mes pulsions quand nous pénétrâmes dans la limousine, devant nous mener à ladite réunion. Combien de temps me faudra-t-il pour la déshabiller, prenant en compte la délicatesse de sa robe et sachant qu'elle devra la remettre ? De plus, en estimation, combien de temps aurais-je pour lui faire convenablement l'amour ? Trop peu à mon goût... Mais si... « N'oublie pas que tu partages tes pensées avec moi, j'en ai marre que tu passes ton temps à fantasmer sur elle. » Serait-ce une manière de me remettre à l'ordre, façon ombre boudeuse ? Je ne pouvais qu'en rire d'amusement, et c'est ce que je fis, avant de soupirer délicatement, prendre la main de mon amante dans la mienne, ne lui avouant en rien le fond de ma pensée qui se résumait, à cet instant précis, à « y aurait-il assez de place ici pour la prendre contre la portière ? ~ » Je n'étais pas perverse, juste désireuse ~ Mais passons avant que je ne me mette à gémir toute seule dans mon coin sous mes idées pleines de chaleur.

- Vous n'avez l'air de vous réjouir de devoir y assister. L'importance du travail administratif vous ennuierait-elle à ce point ? ~

Disant cela d'un ton taquin, j'eus le malheur de croiser ses billes vertes, dans lesquelles je me fondis profondément, me contentant de lui sourire avec une once de perversité, plutôt que de lui sauter dessus, surtout que la limousine venait de s'arrêter au moment précis où je m'approchais de mon amante pour lui voler un baiser langoureux, plein de sens, tandis que ma main eut le temps de se glisser sur sa cuisse, prête à une longue exploration passionnelle. Riant légèrement quand la portière s'ouvrit, je fis un clin d’œil à Ayame et sortis de la limousine. « Access Company » était l'énorme lettrage affiché sur un building vitré de grande taille. « Ca sent les finances à plein nez » Effectivement. Mais il y avait pire, cela sentait tout autant le Japon, dans le sens, bien plus profond que la bourse, si je puisse le dire ainsi.

- Access Company donc ~ Un fournisseur de choix à ce que je peux constater. Vous faites toujours les choses en grand, et je ne peux qu'avouer que cela me plaît, A-ya-me ~

J'arrête. Ou pas ~ Je ne le pouvais pas, c'était tellement grand, elle était tellement sexy, que j'avais l'impression que les gens s'arrêtaient pour mieux la contempler, elle et sa robe d'un rouge sang, profond, dénudant ce qu'il fallait là où il le fallait, pour lui apporter encore plus de valeur. Je fonds... « Ressaisis-toi, tu l'auras toute la nuit rien que pour nous. » Soupirant sous l'ennui feinte de mon ombre, c'est avec un sourire platonique que je m'engouffrais dans la bâtisse, prête à faire face à ces fameuses personnes pour lesquelles ma femme se rendait plus que magnifique ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeJeu 10 Oct - 21:48

Elle était parfaite, magnifique, digne de ma grandeur, de ma beauté. Je ne pouvais qu’être toute chose quand elle se trouvait à mes côtés, que ce soit avec ses expressions plus amusantes les unes que les autres ou le simple fait, qu’elle était là. Avec moi. Parfois encore, je m’arrêtais sur ces pensées, me disant qu’il y a un an d’ici, jamais je n’aurais pensé finir ainsi, mariée avec trois enfants. Non, décidément, cette image trop humaine n’allait pas à Dead Master, j’étais bien trop ténébreuse et mystérieuse pour qu’on puisse croire que j’ai une famille. Et pourtant, la pièce principale de ce puzzle était là, à me dévorer des yeux. Je souriais. De joie, d’amour, de perversité ~
Et cela ne s’arrangea guère quand sa douce voix pénétrait mon ouïe dans un son suave pouvant m’exciter que sur ces quelques mots prononcés à l’encontre de ma personne. « Nous pouvions y aller, Ayame ~ De ce que j'ai vu jusqu'à présent, j'ose espérer que vous me prendrez plus souvent avec vous à vos fameuses réunions ~ » Je n’attendais que cela, qu’elle m’accompagne encore et encore ~ Bien que j’eus vite compris que ce n’était pas que pour être uniquement en ma compagnie, mais également pour pouvoir s’acheter des merveilles comme celles peuplant ma garde-robe ~ Akiha-Chan a toujours eu cette perspicacité de tirer le meilleur des personnes, non pas pour qu’elles soient plus fortes, mais plutôt pour que la blonde puisse jouir pleinement de ses nouvelles acquisitions ~ Je n’étais pas contre, je l’aimais comme elle était après tout, elle et son ombre ~

- J'ai une envie irrésistible de vous enlever cette dite création unique, afin de mieux explorer votre corps, bien plus alléchant ~

Je mouille ~ Terriblement que j’ai presque peur de salir mon vêtement par ses dires trop aguicheurs pour le peu de temps que nous avions. Soupirant de frustration sur ce constat, je la suivais jusqu’à la limousine nous attendant déjà depuis un bon moment. Pénétrant à l’intérieur de ce véhicule -étant mien-, je pris place en croisant les jambes, recevant par la même occasion mon amante sur ma droite. Décidément, assise elle était tout autant magnifique ~ Dieu, que j’aurais aimé être un temps soit peu plus grande pour pouvoir regarder le spectacle flamboyant de son décolleté ~ Oui, nous n’avons jamais décrit cela auparavant, Akiha-Chan me dépassait de quelques centimètres malgré ce que l’on aurait pu croire. Il va de soit que je condensais ma taille inférieure par de haut talon me permettant de toujours l’embrasser de haut ~ Mais assise … Je n’avais guère le plaisir de le faire, levant légèrement la tête pour me saisir de ses lèvres. D’ailleurs, continuons sur la physionomie, en dehors de la taille, les hanches de mon épouse était légèrement plus grandes que les miennes, d’un chouïa étant donné que nous faisions la même taille ~ La poitrine ? Identique, nous avions les mêmes obus célestes ~ Oui, nos corps étaient parfaits, et si le sien continuait à m’aguicher de la sorte, je ne tiendrai plus longtemps avant de lui arracher ce corset remontant sa poitrine.
J’ai chaud ~

- Vous n'avez l'air de vous réjouir de devoir y assister. L'importance du travail administratif vous ennuierait-elle à ce point ? ~

Dieu ciel, cette boule au ventre m’électrisait quand ses lèvres caressèrent les miennes, que sa langue si désireuse se mélangeait à la mienne et que sa main, mais oui, remonte donc plus mon cœur ~ Bientôt tu le toucheras, bientôt tu le sentiras, mon excitation, celle que tu me procures en te frottant de la sorte contre mon corps, quand ta poitrine s’écrase contre mon bras et que je … Hum ~ Puis-je gémir ? Malheureusement non puisque nous arrivions malgré moi trop vite, trop tôt comparé à ce que je voulais encore faire. Soupirant en me faisant ouvrir la portière à mon tour, c’est en lançant un regard désespéré au portier que je quittais le véhicule. Me retrouvant donc à présent devant une nouvelle infrastructure, des bureaux boursiers plus précisément. Access Company, le gérant était un ancien Undai’en, mathématicien de génie, il finit par reprendre la société de son défunt père à l’aube de ses trente ans ~ Si mes souvenirs sont bons, il a quitté Undai quand Yume-Chan se trouvait en seconde, ou peut être avant ? Maaah, je n’ai guère beaucoup de souvenirs à son sujet de cet époque, mais passons, et …

- Access Company donc ~ Un fournisseur de choix à ce que je peux constater. Vous faites toujours les choses en grand, et je ne peux qu'avouer que cela me plaît, A-ya-me ~

Allons y avant que je la viole sur le trottoir ~ Frémissant en prenant sa main en lui lançant un regard voulant tout dire, je me dirigeais vers les ascenseurs sans prendre la peine de signaler ma présence à l’accueil. Donc, donc, donc, l’endroit. Autant penser à celui-ci plutôt que de continuer à fantasmer sur mon épouse ne faisant que me provoquer pour mieux me laisser sans voix en se détachant de mon corps pour ne laisser qu’une désagréable impression de non-achèvement sur le passage ~ Dieu, je m’égare encore. Revenons à nos moutons ~ Cette compagnie financière était l’un des plus gros leader boursier au Japon, ayant une réputation familiale de plus d’une centaine d’années, elle a toujours été l’un des plus grands spectres de l’économie japonaise ~ Ayant à présent à sa tête une équipe jeune et dynamique au service public, mais également privé -uniquement pour Undai- elle se démarque des autres pour les fondations qu’elle a un peu partout dans le pays ~ Le jeune homme à sa tête, petit enveloppé au grand sourire s’est vite proposé pour que nous formions un jumelage, lui devenant l’un des sponsors d’Undai grâce à ses fonds tandis que de mon côté, je lui octrois toujours la possibilité de revenir à Undai ~ Que ce soit en tant que professeur ou mathématicien pour mes recherches. Je n’ai jamais été contre, voilà ce qui marqua notre alliance sous un « Undai restera toujours ma véritable maison, Dead Master-Sama ».

Voilà quelque chose de touchant, mais maintenant que les portes s’ouvrent, il est temps que nous pressions un peu le pas ~ Ou pas. Et ce ou pas se marqua devant le groupe de cinq se trouvant devant nous, tous, têtes penchées à mon égard avant qu’un des cinq ne viennent rire sous un « Haha, j’avais raison de placer des cameras à l’entrée de ton immeuble, mon gros ~ ». L’humeur était au rendez-vous ? Maaah, je ne saurai les changer ~ Souriant de pleines dents, je serrais les mains tendues dans ma direction sous les bonjours de mes chers collègues ~ Décidément, voilà des manières de me saluer, ou était donc ma bise ? Maaah, ma chère amie le fit sans plus tarde, refusant presque de me serrer la main pour venir imposer ses lèvres sur ma joue dans un « Toujours aussi sexy, encore une nouvelle hors de prix je suppose ~ Le rouge vous va très bien, Dead Master-Sama ~ ». Maaah, je fais arrêt sur image avant que les ondes négatives dans mon dos ne me transpercent pour de vrai ~ Me retournant donc vers Akiha-Chan en lui tendant une main pour qu’elle me rejoigne, je laissais ma voix mielleuse caresser l’atmosphère de sa douce mélodie ~

- Akiha-Chan, je te présente Maria Quartz, gestionnaire dans le service fédéral japonais ~ Principalement Avocate de son état si je ne me trompe pas, pour ce qu’il en est du groupe de mâles plus excités les uns que les autres devant ta personne, il y a Charles Rozen, secteur banquier, Loren Marken, secteur politique et ressources humaines, Shin Rangi, secteur médical, travaillant également dans l’import-export et finalement Kaito Kureo, président d’Access Company, actuellement dans le secteur boursier, l’un des plus grands aux Japon ~

Retiendrait-elle tous les prénoms ? Non ? Pas de soucis, ils ont chacun un numéro également ~ Gloussant en faisant passer ma femme devant ma personne, je la présentais également à l’assemblée, montrant avec égocentrisme la bague qu’elle portait au doigt tout en laissant ma voix roucouler sur « Je vous présente mon épouse, Akiha … » et je n’eus le temps de finir que « Ketsuki ~ » sortis presque en cœur de la bouche des personnes nous faisant face. Maaah, les rumeurs vont vite entre eux cinq, dès qu’un est au courant, les autres le savent dans la minute malgré moi. Soupirant en faisant un petit clin d’œil à mon épouse, je la laissais se faire complimenter et questionner par les cinq alors que nous nous dirigeâmes vers la salle que nous comptions utiliser. Prenant place en son bout sur le siège présidentiel, je ne pouvais que glousser sous les fractions de paroles que j’écoutais ~ « Akiha-Chan donc ? Intéressant de se dire qu’une femme a réussi à séduire Dead Master-Sama de la sorte, non pas pour vous vexer, mais je n’aurais jamais cru à cette rumeur ! C’est plaisant de vous rencontrer, toutes me félicitations pour votre mariage ~ ». « Et dire que Kaito a également demandé la directrice en mariage en quittant Undai, on t’avait bien dit que sans une paire de seins, tu n’irais pas loin ! Haha ! ». « Bon, les hommes, on laisse la demoiselle tranquille ~ Elle est à moi pour ce soir, allez vous trouver une autre occupation et … Alors, raconte moi tout, Akiha-Chan ~ ». Non, définitivement, ils étaient bien surexcités aujourd’hui. Me raclant la gorge en imposant le silence, tout changea de A à Z après ce geste de ma part. Revenant au sérieux, la réunion débuta et l’ennui également pour ma personne. Mais bon, plus vite nous aurons fini, plus vite je pourrai dévêtir ma femme ~

- Bien. Sous l’avis général, nous décidons de vous présenter un nouveau concept, Dead Master-Sama. Une infrastructure, dépendante qui deviendra votre unique fournisseur, en nous consultant, après évaluation des fonds débordants, s’est facilement faisable. D’autant plus, sur le plan financier, nous pourrons avoir encore plus de bénéfices si nous ne venions pas à commander le matériel. Nous le créerons nous-mêmes, un centre pour vos recherches concevant tous produits désirés par votre personne. Des économies monstre et une abondance sans limite sera à votre portée, de nouveaux laboratoires, centre de recherches, des sections purement scolaires en son sein, …

Et blablabla, je m’en dors.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeLun 14 Oct - 22:28

Il était incontestable que l'endroit où nous mîmes les pieds ne convenait guère au premier venu, sorti d'une rue adjacente dans des habits de fortune. L'espace était énorme, grand à perte de vue, moderne et bien entretenu, un véritable hall de grandes entreprises, dignes d'une société de recherches scientifiques de grande renommée. Mais passons l'extase de se retrouver dans un lieu imposant, ce n'était pas comme si je n'avais pas l'habitude de progresser dans l'univers de beaux bâtiments montrant les richesses de leurs dirigeants. Ce qui importait le plus à cet instant précis, c'est de savoir où Ayame nous amenait, sur quoi porterait le sujet de la réunion et surtout -par dessus tout- avec qui elle allait s'entretenir, qui étaient ces personnes mystérieuses pour qui elle s'habillait si bien « Je sens comme un vent de jalousie ~ » Ce n'était pas définitivement vrai, je ne me sentais pas d'humeur à mépriser autrui ou le juger rien que parce que ma femme faisait des efforts -des merveilles oui- vestimentaires. C'était normal de bien s’habiller pour des réunions importantes, n'est-ce pas ? Effectivement, le seul souci serait plutôt de savoir de quoi il en retournait, encore plus que Ayame n'avait guère eu le plaisir de m'informer sur la question. Mais en même temps, Ayame répondait rarement aux questions, tellement que je ne m'offusquais même plus quand elle ignorait mes demandes ou me répondait par des tournures de phrases ne m'avançant à rien. Encore heureux que j'étais patiente, du moins, cela dépendait pour quelles genres de choses ~ Parce que là, dans l'ascenseur, je n'avais qu'une envie -à part prendre mon amante ici et maintenant-, et c'était de découvrir qui se cachait derrière le bâtiment de Access Company.
Et je fus servie ~

- Haha, j’avais raison de placer des cameras à l’entrée de ton immeuble, mon gros ~

Traversant la porte ouverte de l'ascenseur derrière ma femme, je me figeais à ses cotés quand elle s'arrêta à l'entrée de ce dernier. Examinant les personnes penchées devant Ayame, je fis un mouvement de la tête en signe de salut aux personnes présentes, ne sachant comment réagir au juste. Telle dans une réception -où nous étions des invitées spéciales- les cinq personnes devant nous, impeccablement présentées, balançaient entre un sérieux professionnel et une familiarité certaine avec mon épouse. J'en restais interloquée, si non intriguée, tellement que je fixais tour à tour chaque membre de la fameuse réunion, m'arrêtant un instant soit peu sur la seule femme du groupe -et ce, bien évidement pour l’attirance d'Ayame envers la gente féminine.

- Akiha-Chan, je te présente Maria Quartz, gestionnaire dans le service fédéral japonais ~ Principalement Avocate de son état si je ne me trompe pas, pour ce qu’il en est du groupe de mâles plus excités les uns que les autres devant ta personne, il y a Charles Rozen, secteur banquier, Loren Marken, secteur politique et ressources humaines, Shin Rangi, secteur médical, travaillant également dans l’import-export et finalement Kaito Kureo, président d’Access Company, actuellement dans le secteur boursier, l’un des plus grands aux Japon ~ 

Affichant un sourire platonique et poli sur le visage, je fis un pas en avant pour saluer tour à tour chaque personne ici présente, comme il se devait à ma personne. Ainsi donc, je me retrouvais devant des grosses têtes de la société japonaises qui connaissaient inéluctablement bien Dead Master, tellement que je pourrais en être verte de jalousie. « Nous sommes sa femme, non ? ~ » Certes, mais ce constat de mon ombre, qu'il soit juste et gratifiant, ne me contentait pas entièrement. Moi qui avant de devenir celle que j'étais, je n'aspirais qu'à être un professeur dans l'Académie Undai, qui ne se démarquais en rien dans la grande société japonaise au point de faire ami-ami avec la directrice et créatrice de matérialisation. Définitivement, si je découvrais ces cinq personnes avec un autre statut que la femme de Dead Master-Sama, je suis certaine que je me lamenterais dans mon coin pour le restant de ma vie. Alala, à coté de ces gens, je faisais pâle figure avec mes recherches scientifiques ne touchant guère l'entité majestueuse qu'était Ayame. Après tout, si je ne serais revenue à Undai pour y travailler, je ne pourrais côtoyer mon épouse, et peut-être, je ne l'aurais jamais revu, tandis que ces gens là, ils la voyaient, quatre fois par an. Ca y est, j'ai besoin de constituer de nouveaux projets qui me feront briller dans la société.

 - Ketsuki ~

Mais en même temps ~ « Ne te repose pas sur tes lauriers ~ » Et c'était mon mauvais coté qui me disait cela, osant réprimander mon malsain plaisir à me sentir importante, tandis qu'elle-même, jubilait dans son coin. Alala, on ne me refait pas ~ Levant les sourcils quand tous prononcèrent mon nom, je fus étonnée de tout cela, surtout qu'Ayame n'avait l'air d'avoir parlé de ma personne avant aujourd'hui. À croire qu'elle se faisait espionner de partout... Mais d'un autre coté, quand une femme telle qu'elle, se lie à une autre personne par le biais du mariage, il va de soi que beaucoup de gens s'y intéresseraient. Devrais-je faire attention à mes actions dès maintenant devant eux ? Me comporter de manière égocentrique et hautaine ? ~ Cela m'irait si bien ~ Mais non, j'avais mieux à faire, et ce « mieux » se concrétisa quand nous entamâmes la marche vers -je supposais- une salle de réunion spécialement désaffectée pour contenir un être tel que Ayame. Et ce, sur des multiples questions des cinq personnes, presque curieux si pas envieux de savoir le pourquoi du comment de ma relation avec leur supérieure. Ces Japonais ~

- Bon, les hommes, on laisse la demoiselle tranquille ~ Elle est à moi pour ce soir, allez vous trouver une autre occupation et … Alors, raconte moi tout, Akiha-Chan ~

Riant de bon cœur sous tant d'intérêt porté à mon égard, je souris d'amusement envers la femme, avant de tout simplement être prise de court par sa dernière demande. Que pourrais-je lui dire ? Qu'Ayame n'était qu'une nymphomane sachant combler mes désirs les plus noirs et pervers ? Qu'elle m'a donné une vie incroyable, ainsi que des enfants ? Que j'adorais quand ses doigts me prenaient à n'importe quelle heure n'importe où ? Que j'adorais quand elle me léchait là, à cet endroit si sensible qui me faisait frémir de plaisir ? Que j'aimais... « Tu t'égares là... Assis ~ » Et je m'assis quand ma chère et tendre amante marqua son impatience quant au commencement de la réunion. Et, à ma plus grande surprise, l'atmosphère se transforma sous un seul de ses gestes, devenant plus professionnelle. Alala, parfois -souvent dernièrement- j'oubliais à quel point elle était autoritaire ~ J'en frissonnais d'envie.

- Bien. Sous l’avis général, nous décidons de vous présenter un nouveau concept, Dead Master-Sama. Une infrastructure, dépendante qui deviendra votre unique fournisseur, en nous consultant, après évaluation des fonds débordants, s’est facilement faisable. D’autant plus, sur le plan financier, nous pourrons avoir encore plus de bénéfices si nous ne venions pas à commander le matériel. Nous le créerons nous-mêmes, un centre pour vos recherches concevant tous produits désirés par votre personne. Des économies monstres et une abondance sans limite seront à votre portée, de nouveaux laboratoires, centre de recherches, des sections purement scolaires en son sein, …

Et cela commença, et j'ai vite compris l'entendue de la conversation. Tellement que je m'en passionnais carrément, prêtant toute mon attention aux paroles de cinq personnes, pesant le pour et le contre sur divers sujets concernant Undai. Undai... évidemment, c'était tellement clair à présent, il allait de soi qu'Ayame ne puisait pas son argent de nulle part et avait des solides racines dans les finances japonaises pour pouvoir s'offrir un institut de cette envergure. Ce qui n'était pas rien en soit, d'ailleurs j'en eu une petite démonstration un peu plus tôt dans la journée, sous l'image d'un certain nombre de robes coûtant des fortunes. Mais passons, plus important était le fait de voir que tout ceci fonctionnait grâce aux nombreuses démarches faites par ces cinq personnes. Alala, comme j'aurais voulu faire partie de leur groupe... Mais soit, après tout n'avais-je pas gagné mieux qu'une simple « amitié professionnelle » avec Ayame Eimin ? Si ~

- Évidemment, pour la construction, il faudra investir une certaine somme, mais à long terme, selon les probabilités imparables de nos recherches, cela vous rapportera gros Dead Master-Sama.

Et cela se poursuivit ainsi, sous mes hochements de tête devant les fichiers tournant sur les tablettes, quelques autres informations, statistiques et ainsi de suite, poussant mon épouse à accepter le projet en cours. Tellement bien que je ne pouvais que dire oui à tout ce qui se disait dans la salle. Après tout, cette idée était judicieuse, bien trouvée, surtout pour les scientifiques faisant des recherches à Undai. Cela ne pouvait qu'être un paradis pour une personne de mon envergure, sans oublier que ce serait une chance inestimable pour les futurs scientifiques du pays, se présentant sous forme de jeunes chatons avides du savoir. Oui, une idée époustouflante, si on omet le prix astronomique que cela engendrerait... Des dépenses...

- Certes... Mais certaines matières premières doivent tout de même être importées d'autres pays, et donc, sur le schéma du import/export, cela revient au point du départ, sans oublier le fait qu'il faut payer le personnel devant s'occuper de la production de produits... Ne pensez-vous pas qu'il serait judicieux de focaliser le capital sur ces points là, diminuant celui du coût de la construction ?

Silence... On dirait que oui, j'ai parlé à haute voix, réfléchissant au meilleur investissement de fonds d'Ayame -les miens par lien du mariage- dans l'idée apposée par les membres de la réunion. Relevant le regard de la tablette où les données défilaient à mesure que les paroles fusaient, j'eus un moment de solitude quand les cinq personnes m'étant encore étrangères se regardèrent puis, tournèrent les yeux vers Ayame, comme pour confirmer de la validité de mon avis dans la réunion. Tournant à mon tour le regard vers mon épouse, je roulais des yeux avant de reprendre la conversation, ne voyant aucune réaction de sa part. D'ailleurs, les autres firent de même. Après tout, si notre chère convive ne réagit pas, ce qu'elle est d'accord, n'est-ce pas ? « Ou alors, elle se fait chier, j'opterai pour ça ~ » Qu'importe au final. Poursuivons ~ Et nous poursuivîmes encore et encore, débattant jusqu'à ce que nous conclûmes un compromis favorable à Undai selon l'avis général. Tellement qu'il était temps d'arrêter de parler et demander à Ayame ce qu'elle en pensait, vu qu'elle restait étrangement silencieuse depuis tout à l'heure. D'ailleurs, cela m'étonnait que personne n'ose vraiment lui poser la question. Genre quoi ? Ils parlent, elle hoche de la tête, signe et c'est terminé ? Personnellement, je voulais un avis de sa part, après tout, n'était-il pas évident que mon épouse épaule mes initiatives ? Bien sûr que oui ~ Et cela se marqua quand je tournais mon siège légèrement vers sa personne, me raclais la gorge pour m'exprimer bien haut et fort sur un :

- Qu'en pensez-vous Ayame ? Cela vous convient-il ? ~

Peut-être que je n'aurais pas dû la regarder avec tant d'insistance... Surtout au niveau de son décolleté plongeant. Alala, ça y est, mon sang bout dans mes veines, je mouillerai presque. Même ennuyée elle avait un éclat monstrueusement attirant, tellement que je ne pouvais que couler un regard plein de sens sur sa silhouette. Du moins, c'était la chose que j'aurais voulu faire si au moins elle prêtait ne serait-ce qu'un peu d'attention à mes paroles. Un soupir. Pas le mien, mais de l'un des membres qui finit par envoyer un fichier à l'appellation de « Kagoshima Centre » sur les tablettes de tous les membres afin qu'ils puissent suivre. Tout ceci avant de tendre un papier vers mon épouse pour qu'elle signe le projet de la discussion avant de passer à la suite, feuille que j’interceptais avant de la signer de ma propre main, et ce sans consulter mon épouse qui -à mon plus grand regret- ne réagissait pas.

- Bien ~ Ceci fait, nous pouvons poursuivre ~

Était-ce tellement étrange de voir ma personne décider avec tant de spontanéité et insouciance à la place de mon épouse ? On dirait que oui, je me plaisais d'ailleurs à déchiffrer les expressions des cinq personnes ici présentes. « Le pouvoir nous sied à merveille ~ ». N'est-ce pas ? Les avantages d'être la femme de Dead Master-Sama dira-t-on ~ Devrais-je le préciser pour qu'il n'y est pas de malentendu ? Avec plaisir ~

- Il va de soit que ma parole vaut autant que celle de mon épouse ~ Mais passons, qu’en est-il de Kagoshima ? Serait-ce en rapport avec l’enlèvement de Yume ?

Une pointe de sérieux, et nous nous relancions dans notre professionnalisme. Nous étions si belles, ainsi sérieuses ~
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMer 16 Oct - 12:19

Je m’endormais littéralement. Le sujet de discussion n’était pas du tout plaisant pour ma personne, les entendre parler d’une nouvelle infrastructure ou je ne sais quoi ne m’enchantait guère. Moi qui avais cru que le sujet de la réunion allait être ne serait-ce qu’un peu plus intéressant que les fois précédentes, je me mettais le doigt dans l’œil. Ecoutant un mot sur deux, je me positionnais de manière à être confortablement installée, gardant toujours cette posture directoriale tout de même, je peinais contre mon être pour ne pas me vautrer complètement et m’endormir. Mais sérieusement, qui serait amusé de savoir où son argent était le mieux investi ? Tellement de gens, je sais ~ Mais ce n’était pas mon cas ~

Laissant mes pensées submerger mon être, je me détachais peu à peu du monde réel, préférant vaguer à mes questionnements quelconques plutôt que d’écouter ce que les six personnes devant moi racontaient ~ Oui, il va de soit que mon regard s’attardait longuement sur mon épouse, assise à quelque mètre de ma personne sans que je ne puisse la toucher, malheureusement ~ Dieu que j’aurais aimé la prendre, ici, sur cette table, devant ou non ces dirigeants ~ Huhu, pourrais-je seulement fantasmer toute seule en m’imaginant lui écarter les jambes pour loger mon visage entre ses cuisses afin de caresser de ma langue avide son intimité ~ Je pouvais déjà entendre ses gémissements d’où j’étais, me demandant plus et encore plus ~ Allant jusqu’à bouger elle-même pour venir se saisir de ma main en me suppliant de sa voix gémissante de la pénétrer ~ Ca y est, je mouille ~

Frémissant sur place, je fermais les yeux un quart de seconde en laissant un fin sourire suggestif se dessiner sur mes lèvres suite à mes pensées. Non, il fallait que j’arrête de la dévorer des yeux, surtout devant ce petit peuple qui comprit rapidement mes pensées ~ Surtout notre cher clown qui me fit un clin d’œil quand je déviais le regard vers sa personne ~ Maaah, que de perversité ~ Mais passons à autre chose, non pas à la discussion, mais plutôt à ce que faisait les chers membres de ma famille à cette heure-ci ~ Yume-Chan serait-elle en compagnie d’Izanagi-Kun ? J’en doute, je me l’imagine bien plus entre les jambes de sa chienne ~ Ca y est, je suis en chaleur, je ne pense plus qu’à ça ~ Allons, allons, revenons un peu sur terre et … Kiseki-Kun allait-il bien ? Combien de personnes a-t-il tué depuis notre départ ? Oui, mon fils était une brute avec un visage d’ange, le portrait craché de ses mères, dirait-on ~ Et Hikari-Chan ? Beaucoup plus douce, plus noble, préférant pleinement se remplir le cerveau dans un livre plutôt qu’à battre un inconnu parce qu’il lui aurait touché les fesses ~ Huhu, que mes pensées étaient tournées dans un sens propre et unique ~ Le sexe. Mais arrêtons-nous en là, j’avais un troisième enfant également, ma chère et tendre Ren-Chan ~ Cachée dans une boite ou en train de gober des limaces ? ~ Dur choix, je me demandais quel était le bon. Et quoi de mieux que d’envoyer un message à mon frère pour confirmer mes pensées ? ~
Et c’est ce que je fis.

Matérialisant mon téléphone discrètement, je composais mon message demandant un compte rendu sur le bien-être de mes enfants. La réponse ne tarda pas à ma plus grande surprise sous un « Ayame-Chan ~ Tu es si bonne avec tes chéris ~ Ils vont tous bien, Kiseki-Kun a fait l’effort de manger des légumes au souper, Hikari-Chan se trouve dans le salon, plongée dans une encyclopédie et je suis avec Ren-Chan, je lui apprends de nouveaux mots ~ Amuse-toi bien ma chérie, remet mon bonjour à ta chère épouse ~ Bisous ~ ». Bisous donc, petit vicieux ~ Gloussant toute seule dans un blanc de la conversation, je relevais le regard vers les six personnes me fixant intensément. Me voulait-on quelque chose ? ~

- Qu'en pensez-vous Ayame ? Cela vous convient-il ? ~

Tellement de choses n’ayant aucun rapport avec ce de quoi vous parliez ~ Il va de soit que j’éviterai de répondre de la sorte, préférant pleinement me contenter de lui envoyer un large sourire lui faisant comprendre que non, je n’écoutais pas, et qu’il était inutile de jouer à l’enseignante essayant de griller un élève n’écoutant pas quand elle donnait cours ~ Me redressant quand une feuille arriva dans ma direction, je tendis la main pour la saisir, mais contrairement à ce que je crus, je ne l’eus guère étant donné qu’Akiha-Chan s’en saisit pour y apposer son sceau … Maaah ~ Je n’allais pas lui arracher la tête pour si peu, inutile de la dévisager de la sorte, nous étions épouses après tout … sa signature comptait à présent autant que la mienne dans les documents portant mon nom … Dieu ciel.

- Bien ~ Ceci fait, nous pouvons poursuivre ~

Cela signifierait-il que je puisse continuer à dormir ? ~ Que le monde serait beau si la réponse avait été un oui. Mais ce ne fut pas le cas, un nouveau dossier tomba sous mes yeux, bien plus intéressant à ma personne, ne serait-ce qu’assez pour que je me redresse complètement et me jette pratiquement dessus quand la voix de ma douce amante résonna une fois de plus dans mon ouïe sous un « Il va de soit que ma parole vaut autant que celle de mon épouse ~ Mais passons, qu’en est-il de Kagoshima ? Serait-ce en rapport avec l’enlèvement de Yume ? » De sa part. L’enlèvement, Kagoshima, des mots assez poignants pour faire disparaître ma joie du moment et ma lassitude.

- C’est exact. J’écoute.

Et cela sortit avec tellement de froideur que le jeune Loren-Kun bafouilla sur ses mots en présentant ce que j’avais déjà sous les yeux. Lisant presque mot pour mot ce qui était écrit sur les slides que je tenais avant que je ne l’interrompe pour lui demander des détails plus concrets que ce que j’avais sous les yeux.

- Nous avons déterminés que ce sont effectivement des anciens Undai’ens, un groupe de jeunes scientifiques. Nous n’avons cependant pas de noms … Du moins, si, mais les fichiers de l’état sont inexistants, un hacker professionnel a piraté le système du gouvernement pour faire disparaître les présumés coupables.

« Des noms. » furent mes dires avant qu’une liste n’apparaisse sous mes yeux. Laissant l’homme continuer en regardant les profils des présumés coupables, c’est avec un certain dédain que je me questionnais sur leur identité. Je n’ai jamais été proche des élèves, du moins jamais de la sorte … Devrais-je demander à Yume-Chan si elle en connaît parmi ceux présents devant mes yeux ? Miri-Chan pourrait également m’être utile, n’était-ce pas elle qui s’occupait des dossiers avant que Yume-Chan ne devienne la nouvelle présidente ? ~

- Yume a toujours été visée pour vous atteindre, Dead Master-Sama. Elle n’a été qu’un pantin pour vous attraper, mais ils ont sous-estimés vos capacités … les notes à propos de Ren se trouvent également dans le folder. Nous n’arrivons toujours pas à expliquer tout ce qu’il concerne sa personne, pour elle aussi, tout a été effacé. Elle n’a jamais existé avant que vous ne lui donniez votre nom, Akiha-San.

Des poupées vides donc. Après tout, je ne pouvais qu’être heureuse que ces personnes soient difficiles à trouver. Comment aurais-je pu supporter que mon chef-d’œuvre se soit faite prendre par des moins que rien ? Mais arrêtons l’autosatisfaction masochiste, et concentrons-nous sur …

- On sort après ? J’ai des informateurs qui sont sur le sujet, d’ici demain matin j’aurai plus d’informations. Autant arrêter là avant que vous nous tuez tous avec votre aura écrasante Dead Master ~ Haha ~ Alors, Karaoké ou resto ? Moi tant qu’il y a des belles donzelles, je dis non à rien !

… Puis-je le tuer ? ~ Soupirant en me relevant, je fermais ma tablette sous ses dires. Il avait raison, il était inutile de s’attarder sur le sujet alors que tout le monde avait l’air plus qu’épuisé. Me dirigeant vers mon épouse, je lui volais un doux baiser avant de l’aider à se redresser en lui tendant une main accompagnée d’un de mes sourires charmeurs. Magnifique, je me sens plus et ~ Je me tais, je sors d’ici et je fais disparaître mes envies coquines, tout de suite, arrêtons-nous. Et je me retenais. Tant bien que mal de lui sauter dessus. Rejoignant les sous-sols du bâtiment ou les voitures de mes cinq collègues étaient « garées », nous arrivâmes rapidement dans l’endroit alors que des voitures se matérialisaient les unes à côté des autres sous mon regard. Faisant de même en nous matérialisant un coupé sportif, je lançais un regard au président d’Access Company quand celui-ci me confirma que non, il n’y avait aucune caméra à ce niveau-ci du bâtiment. Sécurité, sécurité ~

Et nous démarrâmes. Du moins eux, moi, je n’en pouvais plus. Et une fois que mon amante se posa sur le siège passager, je ne pus m’empêcher de l’y rejoindre pour venir poser mon corps sur ses genoux en remontant légèrement ma robe pour que je puisse pleinement écarter. Dieu, j’avais envie d’elle, de ses lèvres, de ses touchers ~ Qu’elle me soulage de mes pulsions bestiales, que je gémisse dans sa bouche après avoir tant attendu ~ Hum ~ « Prends-moi Akiha ~ » Fut ma demande d’une voix dominatrice ~ Il ne faut pas croire, je n’étais pas la dominée, j’aimais juste être égoïste ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMer 16 Oct - 21:45

Et ce furent les mots magiques pour qu'Ayame prête entièrement l'attention aux débats dont nous discutâmes depuis plus d'une bonne heure. Ceci dit, je ne pouvais lui en tenir rigueur d'un tel changement d'intérêt soudain, il était normal qu'elle s'intéresse à son enfant, au pourquoi du comment de cet enlèvement macabre, aux raisons qui ont poussés les gens à commettre un tel crime. Je pouvais la comprendre, parce que j'étais moi-même mère, de trois enfants de surcroît, trois petits êtres pour lesquels je tuerais s'ils leur arrivaient quelque chose, que je comptais protéger quitte à y laisser la vie. Si avant je ne ressentais pas ce besoin de protéger autrui, que je ne comprenais guère le lien qui liait Yume à Ayame, me voilà bien plus cultivée à ce jour, au point que je ne puisse que prendre avec le même sérieux que mon épouse, les paroles qui se feraient prononcer à la suite de l’annonce de Kagoshima.

- Nous avons déterminés que ce sont effectivement des anciens Undai’ens, un groupe de jeunes scientifiques. Nous n’avons cependant pas de noms … Du moins, si, mais les fichiers de l’état sont inexistants, un hacker professionnel a piraté le système du gouvernement pour faire disparaître les présumés coupables. 

Des jeunes scientifiques... Des gens qui ont voulu voler le savoir de Dead Master-Sama, s'approprier la matérialisation pour des buts obscurs « ça ne te rappelle rien ? ~ » Ma propre quête du pouvoir et de la connaissance se lisait dans le même livre que celle de ces personnes introuvables qui eurent à faire avec la colère de mon épouse. Mais dans mon cas, ce fut différent, je n'aurais jamais eu l'audace de poignarder Ayame dans le dos, jouissant du pouvoir qu'elle m'a offert -par hasard mais cela revient au même- pour mieux l'utiliser contre elle. C'était inconcevable, autant que la charmer et en faire d'elle un être lié par l'amour, quand on y regardait de plus près. Mais en même temps, je n'ai toujours rien fait d'aussi gros avec le nouveau pouvoir que j'avais, comparé à ces gens là, prêts à risquer leurs vies pour un semblant de gloire. Chose qu'ils ont réussi, il ne fallait qu'à regarder la cadette de notre famille. Ren. Pauvre petit chaton aux pouvoirs extraordinaires. Je parierais que si elle savait les utiliser convenablement, elle serait sans nul doute plus forte que la moyenne des chatons d'Undai et ce, de Terminale. Au moins pour elle, je n'avais du souci à me faire de ce coté là, elle survivrait facilement dans le monde de brutes qu'était cette école depuis la déchéance de Yume. Mais mes deux autres enfants, c'était tout autre chose, eux, je me devais de les protéger. D'ailleurs, j'espérais qu'ils allaient bien aux cotés de Kei. Keitaro... Comment faisait-il pour survivre à Undai étant donné qu'il était un Seconde, frère de Dead Master ? Cet homme était perfide, avait ses manières de procéder à rester tout le temps dans l'ombre. Effrayant...

- On sort après ? J’ai des informateurs qui sont sur le sujet, d’ici demain matin j’aurai plus d’informations. Autant arrêter là avant que vous nous tuez tous avec votre aura écrasante Dead Master ~ Haha ~ Alors, Karaoké ou resto ? Moi tant qu’il y a des belles donzelles, je dis non à rien !

Et puis... Pardon ? Redressant la tête avec un étonnement visible peint sur le visage, je fus déconcertée par les paroles de l'homme au caractère plaisantin. Moi qui étais en plein débat avec ma propre conscience, voilà un changement de conversation brusque, tellement que je tournais les yeux vers Ayame pour voir sa réaction. Serait-elle énervée de tant de légèreté du membre de la réunion ou plutôt... « Non, elle va l'embrasser de joie de pouvoir quitter ce lieu ~ » Bon, peut-être qu'elle ne l'a pas embrassée, mais elle s'est levée, accordant grâce à l'idée du dit homme, et ainsi, tous firent de même, rangeant leurs affaires pour mieux se dégourdir les jambes par une marche -courte en vue des ascenseurs- vers les sous-sols, les parkings.

Profitant de la proximité de mon amante, je laissais un souffle soulagé traverser mes lèvres tandis que mes yeux s'attardèrent volontairement sur son déhanché. La robe qu'elle portait lui allait vraiment bien, tellement que je ne me lassais guère de la regarder sous toutes les coutures, surtout celles de ses formes généreuses. Reprenant mes esprits, en me demandant sérieusement ce qu'on allait faire maintenant, ne croyant guère à un petit saut au karaoké, je me plantais dans un sous-sol vide... du moins, jusqu'à ce que des voitures matérialisées apparaissent ici-là pour chaque membre, comme si en user pour matérialiser plusieurs véhicules était une chose naturelle, presque obligatoire. Personnellement, j'aurais préféré m'asseoir dans un engin purement solide fait de métal, et non le fruit de l'imagination pouvant disparaître à la seule envie de son créateur. Mais le choix ne me fut guère donné quand Ayame fit de même, créant par un simple battement de cils, une voiture luxueuse dans laquelle je me plairais à m'asseoir. Franchement, ces réunions n'étaient pas de tout repos ~ Un restaurant donc ? « Cela ne s'est pas si mal passé, nous avions fait de grandes choses aujourd’hui, il faudra juste revoir nos objectifs, ne penses-tu pas Akiha ? » Oui, je le pensais sincèrement, et je n'avais guère besoin d'une voix morbide dans ma tête pour enfoncer le clou davantage. Soupirant de lassitude, je n'eus le temps de mettre la ceinture de sécurité qu'un corps glacial se posa sur mes genoux, sa peau blafarde me donnant envie et son regard, brillant mais tellement chaud à m'en donner des frissons. Et je frissonnais à son unique phrase... ordre.

- Prends-moi Akiha ~

Ces quelques mots résonnèrent dans mon esprit telle une litanie, je ne pouvais me les sortir de la tête tandis que mes yeux se rivèrent durement à ceux de mon amante, qu'une boule de chaleur n'éclate dans mon bas ventre et qu'une sensation d'humidité ne vienne caresser mon intimité. Le pouvoir des mots était une arme efficace, surtout quand on savait les utiliser, et Ayame le faisait extrêmement bien. « Elle nous prend pour une de ses putes ou quoi ? Qu'elle aille dans un bordel si... » Silence, j'en ai marre de t'entendre jacasser. Je gémirais presque sous tant d'intensité, tandis que toute pensée rationnelle s'en alla de mon esprit en même temps que ma main vint attraper mon amante par la nuque pour mieux l'attirer à mes lèvres. L'embrasser, diffuser la chaleur de mon corps dans le sien, froid, ses lèvres, je n'en pouvais plus ~ Gémissant dans sa bouche tandis que nos langues dansaient dans un ballet de saveur, mes mains parcouraient avec fureur le doux tissu de la robe rouge qui -rien qu'à y penser- me faisait mouiller de désir. Il ne m'a fallut guère d'une seconde de plus pour que ma main se glisse entre ses cuisses, que je chatouille du bout de mes doigts son intimité déjà prête à plus. Plus, elle en voulait, je ne pouvais que céder à sa demande, et cela même sous les protestations de mon sombre coté. Déposant des baisers doux dans son cou, je descendais toujours plus, jusqu'à m'attarder sur la naissance de sa poitrine. Glissant mes doigts en elle, je l'enserrais par la taille de mon autre main libre, prenant ainsi un meilleur équilibre pour les va et vient langoureux que je lui procurais de mon toucher, m'émerveillant de la facilité avec laquelle j'explorais son corps de l'intérieur. Elle mouillait tant. Tant que cela me rendait d'autant plus fiévreuse. Tellement que je la laissais se déhancher sur mes genoux avec un malsain plaisir, ne prenant en compte le fait que nous devrions être en route vers... vers où encore ? Vers la jouissance bien évidemment ~

- Ayame... Pas comme cela... ~

Ne prenant plus de temps qu'il faut pour le dire, j'abaissais le siège passager au maximum avant de pousser mon épouse des hanches afin qu'elle se retrouve en dessous de ma personne, étalée sur le siège, mes doigts toujours en son antre. « Sexy ~ » Terriblement, tellement que je ne pouvais que me perdre dans la contemplation de son être, à moitié débraillé par mes assauts. Je rêverai presque d'avoir un lit et non un siège pour lui faire toute sorte de choses que j'avais à l'esprit en la regardant. Mais cela aussi, c'était un art dans lequel j'excellais ~ Me penchant sur son corps, je l'embrassais avec passion, forçant le passage de ses lèvres en même temps que je sortis mes doigts de son intimité. Jetant un regard embrasé sur sa personne, un sourire espiègle flottant sur le visage, je pris sa main dans la mienne et portais son indexe à ma bouche, mordant délicatement ce dernier avec sensualité, perversité. Délaissant ce jeu trépignant, je descendis peu à peu jusqu'à me retrouver à son entre-jambe, écartant ses cuisses sans plus de ménagement, je ne pouvais que ricaner d'amusement, avant de plonger ma langue au contact de sa peau humidifiée par son plaisir. Parfois doux, parfois vif, le mouvement de ma langue était incandescent et précis, une fois à titiller son bourgeon gonflé de plaisir, une autre fois à lécher avidement ses lèvres intimes, je me plaisais à ce petit jeu purement sexuel. « On sera en retard... Peu importe où il faut qu'on aille. » Nous le serons ~ Prenant mon amante d'un coup sec de mes doigts fins, je remontais à sa hauteur, mordillant son cou avec envie, chatouillant sa peau tendre avec tendresse. Je me plaisais bien ainsi, à lui arracher des soupirs de contentement à tout va.

- Quelle perversité mon amour ~

Murmurant ces quelques mots à son oreille, je léchais son lobe avec lenteur, prenant tout mon temps tandis que ma main libre se posa sur son téton durcit, le pinçant soudainement entre mon pouce et mon indexe, m'amusant à le torturer jusqu'à ce que je vienne le « soigner » de ma langue chaude et douce, mes va et vient devinrent plus rapides, plus soutenus. Deux doigts, trois doigts, c'était fou comment Ayame mouillait tant ~ L'excitation à son comble, je n'ai pus résister à m'asseoir à califourchon sur sa personne, la surplombant de haut de mon regard clair et brouillé. Brillant de passion, un sourire doux l'accompagnant. Un dernier baiser, et je parcourais avec douceur son corps, touchant du bout des doigts son visage, ses lèvres pulpeuses, son cou tendre, sa poitrine voluptueuse, son téton durci, son ventre que je sentais à travers le tissu, jusqu'à glisser dans son antre chaud. Les deux mains à l’œuvre, je les bougeais l'une après l'autre dans un mouvement de frottement pour finalement en ressortir une, dont les doigts étaient remplis de son liquide divin, léchant du bout de la langue cette substance unique, je vaguais à ma perversité. « Veux-tu que je te prenne ? ~ Hehe ~ » Non, je sais le faire seule, merci ~ Collant mon corps à celui de mon amante, je me déhanchais avec envie, l'embrassant langoureusement dans un dernier mouvement de mes doigts à l'intérieur de son être.

- Nous devrions y aller, Ayame... Ils risquent de remarquer votre absence ~
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeVen 18 Oct - 20:12

Je la désirais, monstrueusement, mon corps s’enflammait au simple contact de sa main sur mes hanches, son regard légèrement surpris me faisait déjà chavirer dans les limbes d’un plaisir que je lui quémandais. Je voulais qu’elle me touche, me caresse, m’embrasse de ses doigts si désireux, de sa langue si tendre, de ses baisers me faisant oublier tout le reste. J’étais devenue esclave de ces pratiques, de cet unique partenaire que je préservais sous le rôle d’épouse. Akiha a toujours été une source de questionnements à mon égard, que ce soit pour sa double personnalité ou le simple fait qu’elle me faisait tant d’effet justement. Je ne pourrai pas encore expliquer le comment du pourquoi mon corps était si attiré par sa personne, pourquoi moi, celle qui avait tout se pliait à quémander un toucher que je pouvais prendre, qu’elle soit d’accord ou non. La réponse était simple, je l’aimais. Mais était-ce tout ? C’en était fou. Dire que j’aurais dû attendre cent ans pour tomber sur l’unique personne qui me conviendrait, que j’aurais bravé le monde, rencontré une multitude de gens, eu des relations à tout va, caressé un nombre de corps inimaginable, jouir sous les caresses d’autant de femmes pour finalement … tomber sur la seule, la seule qui me faisait tant de bien, qui me faisait me sentir vivre.

Je m’arquais légèrement vers l’avant quand ses lèvres se saisirent des miennes, approfondissant ce baiser tant désiré pour mieux me délecter sous son toucher céleste. J’en jouissais, littéralement, j’étais déjà si humide d’envie que cela en était affolant. Quand sa main se posa sur mon intimité, je tremblais de passion. Elle n’attendit pas plus longtemps pour combler mon attente, me pénétrant avec douceur pour mieux me caresser de l’intérieur, baiser mon corps de ses lèvres amoureuses pour mieux me faire vibrer d’allégresse. Dieu que j’aimais quand elle faisait cela ainsi, avec cette lenteur si parfaitement calculée pour finalement accélérer le geste afin que ma voix gémissante se perdre dans l’espace clos nous servant de lieu pour nos ébats amoureux ~

- Ayame... Pas comme cela... ~

Et je me laissais aller, à ses envies de me soumettre sous le poids de son corps, de me retrouver soumise devant cette déesse me faisant jouir sans cesse. Mon corps tomba sur le dossier avec légèreté alors que celui-ci s’abaissa de manière à ce que je puisse être couchée, les jambes écartées recevant le corps de mon amante, je me mordillais la lèvre quand son regard se perdit sur ma tenue devenue débraillée, ma robe ne ressemblait plus à rien, remontée de toute part, tirée pour qu’Akiha-Chan puisse embraser chaque parcelle de mon corps dévêtu et mon sous-vêtement, l’unique, vola sans plus attendre en même temps que ses lèvres descendirent à leurs tours vers mon jardin secret qu’elle connaissait si bien ~ Je n’en pouvais plus, sa langue trop avide, trop douce, trop bonne me faisait perdre la tête, j’en oubliais l’endroit, ne laissant plus que la passion de l’instant parler à ma place. Je pouvais sentir mon corps se tordre sous ses gestes, se arquer de plaisir sous ses caresses, j’en devenais folle, littéralement. Et cela ne s’arrangea pas quand elle me pénétra en remontant vers mon visage, me saisissant d’un coup pour mieux laisser échapper un gémissement rauque ~ « Quelle perversité mon amour ~ ». Je n’en avais que faire, qu’elle me baise ~

Et elle le fit si bien que je n’en puis plus après un petit quart d’heure, que tout mon être se figea en même temps que mes muscles se contractèrent, je crus même avoir chaud un court instant alors que je me laissais vaguer à l’orgasme que je venais de recevoir ~ Dieu, que c’était bon, parfait, je l’aime ~ Huhu ~

- Nous devrions y aller, Ayame... Ils risquent de remarquer votre absence ~

Je n’en avais que faire, qu’ils attendent seulement. N’étais-je pas occupée à cet instant ~ Si et je ne répondis guère à mon épouse suite à sa remarque, préférant fermer les yeux en fermant mes jambes pour que le flux se déversant de mon corps arrête de couler de la sorte. Dieu, j’allais inonder la voiture si cela continuait … Aller ~ Et sur ce, je me redressais, sourire aux lèvres en venant chercher les lèvres de mon épouse pour lui accorder un doux baiser amoureux. Simple, mais en disant long sur ce que je ressentais à son égard, dirais-je ~
Lui faisant un petit clin d’œil en me reculant d’elle, je sortis de la voiture, remis ma robe correctement avant de prendre la place du conducteur. Il fallait que nous partions disait-elle ? Maaah ~ Et où allons-nous ? Je ne le savais encore, mais je ne tardais pas à le découvrir, quand mon cellulaire sonna. Décrochant en main libre, je répondis à mon interlocuteur quand celui-ci m’annonça qu’il avait envoyé les coordonnées de l’adresse par mail.

- Nous arrivons dans un instant ~

Et je démarrai en raccrochant, laissant mon téléphone m’indiquer le lieu de notre destination. Arrivant rapidement sur la route principale, je zigzaguais entre les voitures sans vraiment faire attention à ma vitesse. Après tout, je n’allais pas me prendre de PV non plus, il faut être « flashable » pour cela et je ne crois pas que mon numéro de plaques aiguillerait qui que ce soit sur mon identité ~ Et si je me faisais arrêter ? Ne parlons pas de malheur, concentrons-nous sur la route plutôt et … Non, j’ai bien mieux ~ Glissant une main sur la cuisse de mon épouse, c’est avec un plaisir malsain que je déboutonnais son pantalon pour mieux venir glisser une main vers son intimité … humide ~

- Je ne suis pas la seule perverse ici ~ Faudrait-il que je lèche Akiha-Chan pour nettoyer tout cela ? Huhu ~

Lui lançant un petit regard moqueur, je poursuivis ma route tout en caresser son entrejambe avec envie. La route ne serait pas longue, d’ici peu, je pourrai pleinement m’occuper de ce qu’il y avait en bas ~ Et cela se marqua quand je vis l’enseigne de l’endroit où on nous attendait, me garant rapidement au premier endroit que je trouvais, je reculais son siège et me plaçai devant elle de manière à ce que je puisse descendre vers l’endroit d’où tant de flux divin sortait ~ Je n’attendis guère une seconde de plus pour remonter ses hanches et déposer mes premiers baisers sur son bouton rougi de plaisir, caressant avec une lenteur exagérée, je me plaisais à la faire frémir avant que je n’y aille plus vite, de manières bien plus prononcée, allant même jusqu’à matérialiser un jouet avec lequel je la pénétrais ~ Hum, céleste ~

Et ce jeu continua jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus, que nous soyons assez en retard pour qu’une fois rentrées dans ce qu’il semblait être un restaurant familiale, des regards noirs se braquent sur nous. Souriant jaune en levant la main en signe de salut, je pris place sur l’un des coussins posé sur le tatami, me retrouvant devant l’assemblée avec mon épouse à mes côtés, je regardais autour de moi … Allons-nous sérieusement manger ici ? Était-ce une blague ~

- Ne faite pas cette tête Dead Master-Sama, c’est un endroit super bon, et bon, on voulait montrer à votre épouse qu’on était pas des Aliens arrivant à vous supporter ~ On est humains aussi, Haha ~

J’en doute fortement. Soupirant en n’ayant guère le choix, je pris le verre qu’on venait de me servir, portant à mes lèvres ce qu’il y avait dedans … Essayaient-ils de me saouler ? Maaah ~ Bande de vauriens ~ « Des grillades ! Viande ou poisson ? ». De la viande bien entendu, après tout, n’ai-je pas la chair tendre et jeune ? Lançant un regard à Akiha-Chan suite à me pensée, je lui adressais un regard amusé alors que la table se préparait devant nous. D’ici peu, ce furent des plaques chauffantes qui remplacèrent le centre de la table basse, la viande et les légumes cuisaient déjà alors que Loren-Kun s’affairait à utiliser la rizière … Dieu ciel, je ne m’attendais pas à autant d’habilité de sa part ~ « C’est parce que t’es devenu papa que tu t’es mis à la cuisine ? Haha ! ». Et la réponse arriva tout aussi vite ~ En y pensant, il était vrai qu’il était devenu père depuis peu … un garçon je crois, quel était déjà son nom d’ailleurs ? ~

- Bah faut bien faire à manger quand la femme est un tyran hein ! En y pensant, toi aussi tu as des enfants Akiha-San ? J’en ai entendu parler, mais j’avoue que j’y ai pas vraiment cru. T’as des photos ?

Pas cru ? Comment cela ? La viande crue est bonne pourtant ~
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMar 22 Oct - 20:07

C'était bon, tellement bon de la sentir si près de moi, de humer son odeur délicieuse, de goûter à ses lèvres désirables, de lui faire l'amour telle une diablesse enflammée, ou encore -surtout- de l'entendre gémir sous mes gestes habiles. Jamais, au grand jamais je -nous avec mon ombre- ne me lasserai de soumettre Ayame, la grande Dead Master, sous mes caresses avides, sous mes envies torrides. Elle était mienne, tout ce qui lui appartenait était à moi aussi, je ne pouvais que m'en réjouir, et espérer, œuvrer à ne jamais tomber dans l'estime de ma femme. Mon épouse ~ J'en étais follement amoureuse, il fallait le dire, j'en devenais folle rien qu'à l'idée de perdre ce que j'ai laborieusement gagné, sa confiance, son amour, son être tout entier ~ J'en jouissais, j'en gémissais, je fondais littéralement devant sa personne majestueuse, trop importante, trop puissante pour être supportée par le monde, à elle seule, elle faisait un univers unique, grandiose, que je tenais aux creux de mes mains, telle un bijou précieux que je pouvais perdre à tout instant. Mais il y avait aussi cette certitude, unique vérité qui me liait à mon amante, et si je me tenais à cela, j'avais une place assurée aux creux de ses bras jusqu'à... ma mort ? Je ne saurais le dire, pas pour l'instant. « Tant qu'on la baise convenablement ~ » Facile à dire, et même si j'étais une nymphomane accomplie, personne ne dit qu'avec le temps et l'âge, je risquerais de me faner, la jeunesse et vivacité disparues sous le poids de l'âge, tandis qu'Ayame, resterait à tout jamais jeune, magnifique à en tuer plus d'un rien qu'avec son charme naturel. Mais ne devrais-je pas penser à autre chose, ne devrais-je pas savourer le baiser qu'elle m'accordait avec toute la douceur du monde ? Si ~ Et c'est ce que je fis, gémissant presque sous tout le débordement « dégoulinant de guimauve » d'amour que je ressentais. Et que cela plaise à mon alter-ego sadique ou non, l'amour d'Ayame était le plus beau cadeau qui me fut offert, et pour rien au monde je ne l'échangerais. Peut-être dans un futur lointain, quand nos enfants seront grands, je repenserai à mes envies de liberté, peut-être qu'Ayame elle-même se lassera du besoin constant de m'avoir à ses cotés le plus possible. Peut-être... Mais en même temps, je n'avais à me plaindre, je poursuivais mes rêves, dans un rêve plaisant ~

- Nous arrivons dans un instant ~

Un léger soupir de contentement traversa mes lèvres tandis que la voiture démarra sous ma demande précédente. Où allions-nous ? Manger un bout sans doute ~ Satisfaite de notre petit jeu de jambes en l'air, je ne pouvais que frémir tandis que la main glaciale de mon amante se faufila sous le tissu doux du pantalon qu'elle m'eut offert. Ne m'attendant pas à ce changement de situation soudain, je posais des yeux mi- surpris, mi dans le flou, sur sa personne souriante. Magnifique, elle l'était, et sa main caressant mon intimité me rendait folle de désir. Encore et toujours, inlassablement. Et ce ne fut guère compté sur ses paroles pour calmer l’ardeur de mes hormones dans mon corps en fusion rien qu'après son toucher anodin. Que dis-je ? C'était à en devenir folle, à en mouiller par litres et gémir douloureusement dans une attente sans fin.

- Je ne suis pas la seule perverse ici ~ Faudrait-il que je lèche Akiha-Chan pour nettoyer tout cela ? Huhu ~

L'explosion. Ayame me chauffait au point que je ne puisse plus tenir. Mordillant ma lèvre inférieure en essayant de rester stoïque sous ses doigts ne voulant me pénétrer malgré mes suppliques inaudibles, je finis par agripper l'accoudoir de la portière de mon coté pour ne pas céder à la vague bestiale du désir qui me submergeait. Sur l'instant, je n'avais que faire que nous nous arrêtions ou soyons en retard, tant qu'elle assouvisse mes besoins premiers de sexe, j'avais envie, je n'en pouvais plus, qu'elle entre en moi ses doigts, qu'elle me caresse de l'intérieur, je ne pouvais plus supporter cette tension dans mon être. « C'est bon, on dirait que tu vas jouir sous peu, arrête de te déhancher de la sorte ». Mon ombre était furieuse du désir brûlant mon corps impitoyablement, surtout qu'elle ne pouvait rien y faire, seulement -comme moi- espérer au fond que je me fasse prendre une bonne fois pour toutes, au lieu de me... Définitivement, je ne savais tenir en place, me tortillant sur le siège passager, un léger rougissement aux joues, je me retenais tandis bien que mal de guider sa main dans mon antre tandis qu'elle conduisait. Et j'en fus libéré quand elle s'arrêta enfin, donnant libre cours à ses envies, à mes désirs.

Corps sous tension, je me arquais, je frissonnais et poussais des petits râles de plaisir à chacune de ses caresses, gémissant presque sous tant de délivrance, mouillant comme pas permis sous sa langue chaude et douce s'affairant sur mon intimité. C'était bon. Tellement bon que je n'avais que faire des passants dans la rue, ni de mes gémissements se transformant en cris de jouissance. Les yeux embrumés par le plaisir, je les fermais pour savourer pleinement ce qu'elle me faisait, relâchant toute la pression de mon corps pour mieux me tendre sans le plaisir devenait insupportable, une main plongée dans ses cheveux soyeux, tandis que l'autre, les ongles enfoncées dans le siège, je me perdis dans le bourdonnement du plaisir intense. Intense, j'en étais toute chose, toute humide, toute gémissante à me déhancher sous ses mouvements, sous le jouet qu'elle introduit avec facilité dans mon intimité humide de plaisir. L'oxygène me manquait tandis que l'apogée m'enserra le corps, la respiration saccadée, le corps tremblant d'un orgasme proche, un dernier cri de jouissance résonnant dans l'habitacle et je retombais sur le siège, le cœur battant la chamade et un sourire bienheureux sur les lèvres.

Reprenant mes esprits après quelques bonnes minutes, mon corps calmé de ces ébats des plus torrides, je me redressais, enserrant mon amante dans une étreinte pleine de douceur et des baisers de remerciement. Je l'eus attendu, ce moment de jouissance, je n'en étais pas déçue, tellement que j'en demanderai encore et toujours plus, mais il va de soi que nous étions déjà en retard, très en retard d'ailleurs. Souriant à son encontre, je sortis de la voiture après une rapide toilette remettant mes habits comme mon visage dans un ordre homogène, ne pouvant dévoiler ce que nous faisons quelques minutes plus tôt, ni les raisons de notre retard. Même si -à condition que les cinq connaissent les manies d'Ayame- il sera évident pourquoi nous étions tellement en retard ~ Riant légèrement rien qu'à y penser, je me saisis de la main de ma femme et pénétrais à sa suite un... « Resto grillades... Hehehehehe ! Ce n’est pas sérieux ? » On dirait que si, voyant les cinq attablés, attendant que nous arrivions. M'asseyant donc à la suite de mon épouse à leur table basse, un coussin sous les genoux, je restais perplexe sous le lieu, je crois que je l'étais autant que Ayame, sur le coup.

- Ne faite pas cette tête Dead Master-Sama, c’est un endroit super bon, et bon, on voulait montrer à votre épouse qu’on était pas des Aliens arrivant à vous supporter ~ On est humains aussi, Haha ~

Amusant ~ Tellement que je me joignis au rire général en assurant que non, je ne les prenais pas pour des êtres sortis d'une autre planète -d'ailleurs en tant que scientifique je ne pourrais y croire- et que de toute façon, en bons Undai'ens gradés, il était normal de se comprendre entre nous, et surtout si nous respections tous notre chère directrice. M’accommodant rapidement à l'ambiance et au lieu, je laissais ma main posée sur la cuisse de mon amante tandis que la conversation battait son plein, en attendant que les grillades arrivent. Qui l'aurait cru. Nous habillées dans des vêtements hors prix dans un restaurant familial et fort convivial où tout être du commun pouvait se faire un repas de roi pour un prix acceptable... Et moi qui m'efforçais à conduire Ayame dans des endroits normaux tel que celui-ci, je ne m'aurais jamais attendu à ce qu'elle y aille d'une autre initiative, en vue de ses réserves quant aux lieux dits trop accessibles à tous. Définitivement, ma femme a changé depuis notre première rencontre ~ Indéniable.

- Bah faut bien faire à manger quand la femme est un tyran hein ! En y pensant, toi aussi tu as des enfants Akiha-San ? J’en ai entendu parler, mais j’avoue que j’y ai pas vraiment cru. T’as des photos ?

Plaisants ~ Ces personnes étaient adorables avec leurs manières si détendues de s'adresser à Ayame, et donc à ma personne aussi. Prenant plaisir à ce genre de rencontre moins diplomatique, je suivais les conversations avec entrain, usant de tout mon charme naturel dans ce genre de situation. Après tout, je me devais d'être parfaite à l'image de ma femme, n'est-ce pas ? ~ Chose dont je n'avais du mal à m'en apparier ~ Et puis, comment je pouvais dédaigner un sujet qui concernait mes enfants, mes petits chatons adorés que j'aimais par dessus tout ? Je ne le pouvais ~ Souriant à l'encontre de l'homme soi-disant terrorisé par sa femme, je sortis une photo où j'ai réussi à saisir mes trois enfants sur le fond de Undai. Laissant les gens examiner ladite photographie, j'y ajoutais quelques informations comme quoi à leurs âges et ainsi de suite, chose dont ils étaient déjà au courant, à ma plus garde surprise.

- Donc, vous connaissez déjà Ren ~ Et pour les deux autres, la fille aux cheveux verts c'est Hikari et le garçon se nomme Kiseki ~ Évidemment, les deux derniers sont bel et bien d'Ayame et de ma personne.

Et sur ce la conversation se poursuivit sur une parenthèse assez longue sur les physiques des jumeaux qui ressemblaient indubitablement à leurs mères, avec surtout Hikari qui avait les traits bien prononcés de Dead Master-Sama. Je ne pouvais que me réjouir sous l'incrédulité du savoir scientifique qui fut mit dedans pour qu'ils naissent, n’accordant nullement de crédits à l'intervention de Keitaro dans l'histoire. D'ailleurs... Décrochant un instant de la conversation et aussi d'une grillade que je mis sur le feu, je plongeais ma main sous la table pour composer un message en toute discrétion à l'encontre du dit oncle de mes enfants pour lui demander comment cela se passait-il. Et au grand soulagement d'avoir une réponse rapide, je constatais que tout allait bien, selon les mots employés de mon dit ex-fiancé. Contente de ne devoir m'en faire pour les trois petits chatons et pouvoir profiter pleinement de notre séjour à Tokyo, je relevais le regard sur... Où est donc passé mon morceau de viande ? Fronçant imperceptiblement les sourcils, je finis par ignorer ce fait et d'en faire cuir un autre, replongeant dans la conversation, caressant la main de mon amante dans des mouvements suggestifs ~

- Dead Master-Sama, je ne vous voyais pas en mère à vrai dire. Vos enfants ne peuvent qu'être une bonne portée, haha.

Cela voulait dire quoi au juste ? « Que si tes gosses sont des monstres, c'est normal, Akiha ~ » Ils ne l'étaient pas. Du moins... Non, mes chatons étaient parfaits, à l'image d'une humanité pleine de bonté. Soupirant sous la désinvolture de la conversation, je tendis mes baguettes vers le plateau chauffant où... Plus là. Était-il seulement possible qu'à chaque fois que je détourne les yeux ma grillade s'envole je ne sais où ? Incrédule, j'hésitais un court instant à en prendre une autre, ne m'appartenant guère, mais je me résolus à ne pas le faire et en placer une nouvelle sur le grill, cette fois-ci résolue à la surveiller.

- Akiha-San ~ Raconte-nous donc comment tu as réussi à attraper Dead Master-Sama dans le filet du mariage ~ à notre époque, il était presque impossible de rencontrer la mystérieuse directrice en personne.

Riant doucement à tant de convivialité, je lançais un regard amusé à mon épouse avant de baisser les yeux sur le plateau de viande. Ah, elle était là, mais pas encore bien cuite. Affichant mon plus beau sourire, j'enjolivais mes mots dans une suavité digne de ma personne, plaisante, ne laissant paraître aucune souffrance liée au long chemin que je dus parcourir avant que cela paraisse aussi idyllique que cela avait l'air d'être en cet instant amical. « Sors leur que tu as essayé de la tuer et qu'elle a trouvé cela tellement bien pour son caractère de masochiste qu'elle ne pouvait qu'accepter ta main ~ » Ou pas ~ Et cela se marqua quand je pris la parole, n'ayant guère envie de tacher ma réputation envers ces personnes qui devaient sans doute être mes aînés dans la hiérarchie de Undai.

- Cela n'a pas changé quand je fus étudiante à Undai ~ Et pour ce qui est du mariage, c'est une longue histoire, je dirais plutôt que c'est Ayame qui a jeté son dévolu sur ma personne, et je ne pouvais qu'en être honorée ~

En gros c'était cela. En très gros ~ Imperturbable, je laissais mes baguettes plonger sur... le vide. Incrédule, exaspérée et un peu énervée sur le coup, je perdis même mon sourire le temps d'un instant, avant de remettre de la viande sur le grill, rivant mes yeux dessus comme s'il s'agissait d'un trésor précieux. Du moins, jusqu'à ce que je doive répondre à d'autres questions qui suivirent mes affirmations floues. Sourire aux lèvres, je zieutais de temps en temps sur ma viande, jusqu'à ce que, à un moment donné, je plonge mes baguettes sur le bout fumant en même temps que... Vide. Encore ? Qui, qui mange donc ma viande ?!
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Dead Master

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★ Age : Plus que tout le monde, mais personne ne saura jamais combien précisément. Un petit indice, cela fait plus d'une dizaine d'année que je règne sur Undai Gakuen !
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMar 22 Oct - 21:14

Je n’appréciais guère le lieu, manger dans un restaurant familial m’était tellement étranger que j’avais du mal à y trouver ma place. Il va de soit que ce n’était pas la première fois que j’y mettais les pieds, lorsque Yume-Chan était enfant, elle adorait ce genre d’espace dans son jeune temps ~ Non pas pour la nourriture peu cher que l’on pouvait trouver ici, mais plutôt pour l’ambiance détendue, si lointaine de celle d’Undai ~ Je me rappelais encore son petit minois du haut de ces trois pommes s’émerveiller devant les plaques de grillades comme celles se trouvant devant nous … Dieu ciel, quelle nostalgie ~ Mais revenons un peu sur terre, et regardons plutôt ce qu’il y avait autour de nous ~ Entre les enfants brayant contre leurs parents pour avoir plus de nourriture ou les jeunes couples sans retenues croyant vainement qu’on ne faisait pas attention à eux, il y avait de tout ici. Tellement que cela aurait pu me donner le tournis suite au brouhaha que l’on pouvait entendre, venant de la table nous faisant dos où des collègues fêtèrent sans doute la fin de leur journée ~ Maaah, les humains sont si laids quand ils sont heureux, devrais-je les faire déchanter en matérialisant un cadavre devant eux ? ~ Que dis-je, je n’utiliserai guère la matérialisation devant tant de monde, autant en tuer un directement ~ Huhu, quelle idée ~

- Donc, vous connaissez déjà Ren ~ Et pour les deux autres, la fille aux cheveux verts c'est Hikari et le garçon se nomme Kiseki ~ Évidemment, les deux derniers sont bel et bien d'Ayame et de ma personne.

Déviant mon regard vers la photo présentée, je levais délicatement l’un de mes sourcils suite à ce petit bout de papier. Sérieusement ? ~ Je n’avais jamais vu cette prise, aussi bonne qu’elle était, je me devais de l’encadrer dans nos appartements, n’est-ce pas ? ~ Non pas pour le plaisir de mes yeux, mais ne serait-ce que pour faire plaisir à mon épouse qui elle-même avait l’air de s’émerveiller devant l’image représentant nos créations ~ Ren-Chan toujours aussi mignonne, Hikari-Chan légèrement boudeuse comme à son habitude et Kiseki-Kun, digne de lui-même, sourire aux lèvres ~ « Dead Master-Sama, je ne vous voyais pas en mère à vrai dire. Vos enfants ne peuvent qu'être une bonne portée, haha. ». Je vais le tuer ~ Lançant un regard noir à mon cher collège me faisant face, je laissais un fin sourire jaune se dessiner sur mes lèvres suite à ses dires. Que voulait-il dire par cela ? Que jamais celui-ci aurait pu m’imaginer éduquer qui que ce soit ? Imbécile, n’avais-je pas fait moi-même son éducation en lui offrant une place à Undai ? ~ Si, et mon rôle de directrice ou de mère revenait plus ou moins au même. Il va de soit que l’éducation que j’eus donné à Yume-Chan ne sera jamais la même que j’accorderai aux enfants d’Akiha-Chan, mais cela s’en rapprocherait assez pour qu’ils se soumettent à ma volonté. Détournant le regard alors que la discussion battait son plein sans ma personne, je m’attelais à manger ce qui s’offrait à moi. A dire ? Les morceaux de viandes alléchants que je saisissais dès que ceux-ci furent cuits ~ Appartenaient-ils à quelqu’un d’autre ? Maaah, il y en avait tant ~ Et puis, si je ne les mangeais pas directement ceux-ci risqueraient de griller, me comprenez-vous ? ~ Huhu ~

- Akiha-San ~ Raconte-nous donc comment tu as réussi à attraper Dead Master-Sama dans le filet du mariage ~ à notre époque, il était presque impossible de rencontrer la mystérieuse directrice en personne.

Maaah, parlerait-on encore de moi ? ~ « Cela n'a pas changé quand je fus étudiante à Undai ~ Et pour ce qui est du mariage, c'est une longue histoire, je dirais plutôt que c'est Ayame qui a jeté son dévolu sur ma personne, et je ne pouvais qu'en être honorée ~ ». Jeter mon dévolu donc ~ Ce n’était pas faux, dès le début sa personne m’avait intéressée, dès le début j’eus été jalouse qu’une telle personne me soit prise de la sorte par un homme quelconque, qu’elle s’est entichée de celui-ci jusqu’à se fiancer avec. Devrais-je dire qu’à présent je n’en avais que faire en sachant que cette dite personne s’avérait être mon frère aîné ? ~ Elle avait bon goût, voilà un point que je m’accordais à dresser fièrement. Mais passons, le dire de la sorte est un peu … gênant ~ A croire que j’étais la seule à l’aimer ~ Oui, je me rappelais encore de cette période où j’eus attendu avec tant de patience son amour, Dieu ciel, je ne me savais pas faire preuve d’autant de bonté ~ Mais Akiha-Chan est une personne à part, après tout ~

- Tellement longue que je ne vous raconterai guère Ô combien de fois nous voulûmes nous entre-tuer ~ Mais le résultat est ici, je suis tombée sous le charme d’une humaine des plus … Hum ~

Et ce « Hum~ » se marqua quand je me saisis de ses lèvres sous les rires de nos cinq convives. Me détachant de ses lèvres si délicates, je retournais à mon plateau entier alors que celui d’Akiha-Chan avait l’air d’être piteusement vide. Aurais-je mangé toute sa viande ? Pauvre chose affamée ~ Prenant entre mes baguettes un morceau cuit se trouvant sur la plaque, je me tournais de manière à pouvoir avoir Akiha-Chan en ligne de mire, un sourire amusé, un petit « Akiha-Chan accepterait-elle d’ouvrir la bouche ? ~ » Et je lui accordais enfin un peu de nourriture ~ Quelle gentillesse ~ Et la suite se passa également ainsi, mangeant dans le rire, oubliant presque l’endroit où nous étions, les bouteilles de Sake et de vins se vidant ~

- Moi j’l’ai toujours dit ! C’est parce qu’elle doit avoir un truc spécial qu’elle a été choisie, sérieusement, c’est quoi ?

Serait-ce possible que notre cher Loren soit déjà saoule, en vue de sa manière si délicate de s’adresser à l’assemblée, je dirai que oui. Soupirant en tapotant sur sa petite tête brune, je fermais la paroi coulissante nous séparant du reste du restaurant et me tournais légèrement vers Akiha-Chan pour lui faire un clin d’œil et de ~ Huhu, je suis vilaine et donc, de matérialiser un deuxième corps dans lequel j’enfournais son ombre -avec douceur et sans douleur certes, mais tout de même-. « Deux pour le prix d’une dirais-je ~ ». Gloussant en murmurant cela, je me plaçais de manière à me trouver entre mon épouse et l’ombre, régnant royalement de mon regard sur ces deux personnes étant miennes ~

- N’est-ce pas magnifique d’avoir deux épouses de la sorte ? ~ Une si douce que je ne peux que l’aimer, et une autre qui me torture avec tellement de plaisir que je ne peux qu’en jouir ~

Et ça rit encore ~ Croyaient-ils que je plaisantais ? Maaah, laissons leur donc croire ce qu’ils veulent, moi … Hum ~ Ca fait longtemps que je n’ai guère eu le plaisir de recevoir les caresses barbares de l’ombre ~ Ca y est, j’ai envie d’elle ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeSam 26 Oct - 21:52

La conversation battait son plein sous les rires et demandes curieuses de nos convives, je ne pouvais que me plaire sous tant d'attention portée à ma personne, même si -définitivement- j'aurais préféré jouir des histoires d'autrui, essayant de découvrir de long en large comment ils ont réussi à se hisser à une place d'honneur telle que celle où ils allaient dans un restaurant familial en compagnie de notre chère directrice de Undai. Jalouse ? Je ne l'étais point, je n'avais à l'être d'une manière ou d'une autre, seulement intriguée, dirais-je ~ Poursuivant donc ainsi, en me demandant franchement pourquoi je n'ai toujours rien avalé de la soirée, et surtout à cause de qui je me retrouvais dans un tel cas de figure, je laissais un fin soupir traverser mes lèvres en croisant les billes attirantes de mon épouse. Envoûtante, elle l'était au point que je puisse oublier tout ce qui m'entourait afin de concentrer tout mon esprit sur sa seule personne dont j'avais envie d'entendre les gémissements de plaisir « ou ceux de la soumission dans les suppliques, heh » ~ Il fallait le lui accorder, mon alter-ego diabolique divergeait souvent -si pas tout le temps- de mon avis, mais à la fin cela se résumait à la même chose, nous voulions Ayame dans notre lit, maintenant ~

- Tellement longue que je ne vous raconterai guère Ô combien de fois nous voulûmes nous entre-tuer ~ Mais le résultat est ici, je suis tombée sous le charme d’une humaine des plus … Hum ~

Et encore plus après son doux baiser dont la chaleur effleurait avec délice mon bas-ventre, contracté sous des pulsions soudaines que je ne me permettrai guère de montrer devant l'assemblée nous faisant face, il ne maquerait plus que cela ~ Riant jaune en accompagnant les autres qui n'avait l'air de prendre la remarque de « s'entre-tuer » d'Ayame au sérieux, je ne montrais rien de mon trouble quand à cette vérité. Le parcours qui nous mena à cette table fut des plus sanglant, je ne pense pas que les cinq apprécieraient d'en connaître les ficelles obscures de cet amour incroyablement diabolique. Ne perdant guère contenance, je fusillais mon épouse de mon regard clair, désapprobatrice en comprenant que ce fut elle qui me volait la nourriture depuis tout à l'heure pour mieux se plaire à me nourrir par la suite. Acceptant la bouchée qu'elle me tendait sous les rires des autres, je plissais légèrement les yeux sous l'amusement. Car oui, la situation était des plus... changeantes ~

- Moi j’l’ai toujours dit ! C’est parce qu’elle doit avoir un truc spécial qu’elle a été choisie, sérieusement, c’est quoi ? 

Ne répondant rien à cela, moi-même ne sachant pas vraiment pourquoi Ayame m'eut choisi exactement moi et non une autre personne, je pourrais lui sortir une explication scientifique à en faire dormir les plus courageux, chose que je ne comptais faire, ne voulant gâcher la soirée. Souriant aimablement à la place, je sirotais doucement un verre de saké posé sous mes yeux. Je n'étais pas une adepte de l'alcool fort -contrairement à notre ami Loren dirait-on- mais j'appréciais la chaleur diffuse et brûlante dans la gorge de temps en temps. « On a le droit de nous amuser, heh ~ » Pour ne pas dire qu'à la fin de la soirée, tous saoules jusqu'à en tomber par terre, nous resterions la seule sobre pour mieux disséquer ces gens étranges ou mieux les interroger... Mon alter-ego exagérait parfois ~ « Deux pour le prix d’une dirais-je ~ » Lâchant presque le verre sous le hoquet de tiraillement qui me prit de court, je lançais un regard scrutateur à Ayame tandis qu'elle fit apparaître un corps pour mon ombre maléfique. Me reprenant avant de dire ou faire quelque chose d'inapproprié en voulant menacer cette chose me ressemblant comme deux gouttes d'eau, je finis par me détendre sous les rires des autres. Voyez-vous cela ~

- N’est-ce pas magnifique d’avoir deux épouses de la sorte ? ~ Une si douce que je ne peux que l’aimer, et une autre qui me torture avec tellement de plaisir que je ne peux qu’en jouir ~

Il va de soi que tous ne pouvaient procurer à Ayame deux faces tellement distinctes de personnalité, dans un seul et unique corps. Souriant doucement à ses dires, je ne me gênais guère à prendre de mes baguettes la viande se trouvant sur son plateau, en tant que petite vengeance de tout à l'heure, et ce, accompagné d'une rasade de saké ou de vin. Mélanger les alcools n'était pas une bonne chose à faire, paraît-il... Mais j'étais résistante, et je ne comptais boire vraiment ~ Alala... Et ceci se concrétisa quand mon ombre s'empara du visage de mon -notre- amante sans retenue, lui imposant sa poigne pour mieux venir l'embrasser avec fugue dans un rire moqueur disant bien qu'elle ne se gênerait guère à donner son avis sur tout ce qui se déroulait autour de nous. Quelle plaie. Autant se confondre dans les verres pour ne pas l'écraser d'un coup, par ce fait risquant de déplaire à mon épouse qui matérialisa mon ombre dans un but précis sans doute.

« - Parle toujours Ayame ~ Tu m'appartiens, cela s'arrête à ça, heh. Et pour tout vous dire, il suffit d'être un bon partenaire sexuel pour qu'elle tombe sous le charme. »

Si c'était aussi facile... Boudant sous ses paroles dénudées de moindre tact, et ceci sous les rires et plaisanteries des autres comme quoi, je cite « ça doit être beau dans la chambre à coucher haha ! » et ainsi de suite, je vidais mon verre d'une traite, m'en resservant un autre. Et de l'autre coté, mon ombre fit de même ne décollant plus son sourire sournois de ses lèvres. Et croire qu'elle était moi, quelle ignominie. Contrariée, je poursuivis de manger jusqu'à ce que je sois repue, me rabattant sur les verres, sentant l'alcool peu à peu embrumer mes esprits. Que dis-je, j'allais parfaitement bien ~ Tellement que sous l'influence d'une force invisible, je perdis patience et pris mon épouse par les épaules, l'entourant de mes bras, le menton posé sur son épaule à défier mon alter-ego moqueuse.

- Quel résumé pitoyable ! Tu n'as jamais apprécié Ayame à sa juste valeur.

Réponse de l'intéressée ? La voilà « Oh si, sa valeur je l'ai bien vu, regarde ça ! » Furieuse sans raison, je détournais le regard indignée. Pourquoi donc ? Parce que personnellement je parlais du coté sentimental qui me liait à mon épouse tandis que mon ombre, plutôt de celui qui pouvait être représenté sous tout ce qui était matériel, allant de son argent à son corps tout entier. Nerveuse dans un sens, je finis par coller la bouche contre l'oreille de mon amante pour lui souffler un « Ne l'écoutez pas, mon amour ~ » avant que la voix d'une femme n'interrompe notre joute verbale dans une simple question qui -d'une manière mystique- mit d'accord nos deux entités distinctes mais liées par un lien ne pouvant être rompu.

- Si vous êtes deux avec Ayame-Sama, nous pourrions être trois ? ~

Tournant vivement la tête vers Maria-San, complètement synchronisée avec mon mauvais coté, je me détachais de mon épouse et jugeais ladite femme du regard, avant de répondre, en même temps que mon alter-ego, par un « Non, elle est à moi » catégorique. Et ceci se termina comment ? Par une guerre visuelle entre moi et moi avant que je lâche prise sous l’indignation qui me submergea tandis que la main de la femme aux yeux rouges -moi deux- se pose avidement sur la cuisse d'Ayame dans un mouvement suggestif.

- Ca m'intéresse, comment aviez-vous encore fait pour avoir des enfants de cet âge ?

Me tournant vers l'homme de la santé publique, à ma droite tenant la photographie de mes enfants, je lui répondis par l'ébauche d'un sourire mystérieux avant de m'approcher de sa personne, des verres qui je ne savais remplir et qu'il me fit le plaisir de le faire à ma place, je promenais un regard amusé sur sa personne avant de partir dans une explication scientifique mais farfelue qui se termina sur un sujet n'ayant rien à voir, du genre -précisément- que les plaisirs entre deux femmes peuvent être bien plus intenses que ceux entre une femme et un homme, mais étant avide de tout ce qui était bon, je ne dédaignais ni l'un, ni l'autre. Riant sous cette conversation des moins pudiques, nous trinquâmes pour le sexe éternel avant que je ne lance un regard contrarié à mon ombre, complètement accrochée à mon épouse à lui souffler des paroles abjectes aux oreilles, avant de mieux la tripoter avec une pointe de malice possessive dont elle savait faire preuve, sa main collée aux fesses de mon épouse.

« - Bois femme, tu passeras à la casserole plus tard, hehehe ~ »

Il fallait l'avouer, l'ambiance était chaude entre les verres d'alcool et les esprits s’échauffant dans des conversations de plus en plus insolites. Riant à la vue de mon ombre aussi autoritaire envers une Ayame... une Ayame, je ne pouvais déterminer ce qui me rendait aussi joyeuse, peut-être le fait qu'au fond de mon être, je ressentais ce qu'éprouvait mon ombre, dans sa fâcheuse tendance à vouloir dominer quitte à être dominée. Attrapant la main de mon épouse, je la portais à mes lèvres devant me contenter de cela vu que ses lèvres étaient déjà prises. Par qui ? Qui sait, pas par mon bon moi en tout cas. Détournant mon attention de mon épouse pour reprendre la précieuse photo que je cachais avec empressement, un sourire aguicheur flottant sur mon visage, je détaillais la seule femme des cinq avec un regard critique. Il était vrai qu'elle était pas mal du tout, belles courbes, femme racée, elle devrait plaire à mon épouse. L'a-t-elle déjà sautée ? Allons le découvrir ~ Prenant ladite Maria pour cible, je ne me départis pas de mon air charmeur en m'asseyant à ses cotés -ne sachant pas moi-même comment je suis arrivée à cette place, vu que tous tournaient un peu partout dans l'espace nous étant réservé-, je ne me gênais guère à l'aborder. Quel pouvait bien être son pouvoir ? ~ Et pendant ce temps que faisait mon autre moitié ? Je laisse mon épouse la retenir de découper le petit gros en morceaux ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeDim 27 Oct - 20:50

Je ne pouvais que me plaire à cet instant, quand j’y réfléchissais d’un peu plus près, qu’importe quand, comment ou pourquoi je me retrouvais avec les deux entités qui formaient mon épouse, je ne pouvais qu’être heureuse. Ou amusée, cela revenait au même à cet instant précis. Mais revenons donc à cette situation où je me retrouvais tiraillée entre deux femmes identiques mais si différentes devant une petite assemblée hilare de cette découverte concernant Akiha-Chan ~ Il était vrai que jamais, je n’étais rentrée dans les détails lorsque l’on me posait des questions sur mon épouse, jamais je n’ai pris le plaisir de dire qu’elle n’était rien d’autre qu’une schizophrène complètement folle me faisant chavirer entre les plaisirs doux et sadiques ~ Après tout, ma vie privée n’était que très rarement mise à nu devant qui que ce soit, seul dans les moments dérangeants de mon existence je dus me confronte à donner plus d’explications sur les gens m’entourant.

« - Parle toujours Ayame ~ Tu m'appartiens, cela s'arrête à ça, heh. Et pour tout vous dire, il suffit d'être un bon partenaire sexuel pour qu'elle tombe sous le charme. »

Maaah, mais quelle dominatrice jouait-elle là ? ~ Devrais-je lui rappeler Ô combien je pouvais lui faire payer de tels propos en la soumettant tel un simple animal en laisse ? ~ Oui, il va de soit qu’encore maintenant, j’avais du mal à me dire que l’ombre était également Akiha-Chan, ma tendre amante soumise et non ce tyran tortionnaire aux pratiques sadomasochistes des plus appréciateurs par ma personne ~ Et dire que j’aurais pu rougir quand elle déclara à l’assemblée que j’étais sienne aussi simplement que cela, et que seul son mignon petit cul m’avait fait chavirer. Chose qui n’était pas vraie, mais pas fausse non plus, si Akiha-Chan n’avait été un partenaire sexuel idéal à mes envies, depuis longtemps je me serai détachée de sa personne ~ Entre nymphomanes, nous nous comprenions n’est-ce pas ? ~

- Quel résumé pitoyable ! Tu n'as jamais apprécié Ayame à sa juste valeur.

Gloussant entre ces deux femmes, je me reculais légèrement, espérant vainement de sortir des crocs de ces enragées, prêtes à me découper en deux pour chacune avoir une partie de mon être. Dieu ciel, que des compliments que je recevais en ce jour, et devant le groupe des cinq, je ne pouvais que sourire jaune quand le petit jeu de paroles éclata rapidement en quelque chose de plus sérieux. « Oh si, sa valeur je l'ai bien vu, regarde ça ! ». Etais-je obligée de me faire attoucher de la sorte pour justifier ses dires ? ~ Cela ne me dérangeait certes pas, mais voyons, nous n’étions pas seules ma chère chose détestable ~ Huhu, décidément, cette soirée est bien amusante ~

Et cela se confirma d’autant plus quand le corps chaud de ma douce amante se colla contre mon dos, me faisant frissonner de son souffle chaud caressant ma peau dévêtue pour venir ronronner dans mon ouïe, Ô combien notre relation ne tournait pas qu’autour de nos pratiques, qu’en dessous de tout cela, il y avait également la chose la plus importante « Ne l'écoutez pas, mon amour ~ » notre amour, bien entendu ~ Chose dont je ne doutais plus, au point d’accepter qu’elle se rapproche de mes collègues en me laissant entre les mains de son ombre. Du moins, cela sera pour plus tard, avant cela, il eut autre chose ~ Aussi « comique », dirais-je ~

- Si vous êtes deux avec Ayame-Sama, nous pourrions être trois ? ~

Cela ne me dérangeait pas, quand commençons-nous ? ~ « Non, elle est à moi » Jamais donc … Huhu ~ Maria-Chan a toujours été une personne appréciée par ma personne, il va de soit que jamais je n’ai pris la peine … Ah ~ On oublie ce que je comptais dire, j’eus déjà le plaisir de la découvrir de long en large, mais jamais il n’a été question d’amour entre nous. Du moins de mon côté, et je ne me souviens guère d’avoir reçu une déclaration de sa part. Il va de soit qu’on met de côté les fleurs qu’elle m’envoyait, nos rencontres nocturnes, sa manière si désinvolte de m’envoyer des messages en soulignant un dernier « Je pense à vous, vous me manquez Dead Master-Sama ~ ». Devrais-je me retenir d’en parler à mon épouse ? Je le ferai et cela sans hésitation ~ Il y a des choses du passé n’ayant besoin d’être dévoilées, n’est-ce pas ? ~

« - Bois femme, tu passeras à la casserole plus tard, hehehe ~ »

Boire, je ne faisais plus que cela, même les grillades ne chauffèrent plus, préférant continuer la soirée au vin et au Saké. Me faisant servir des verres les uns après les autres, je me laissais aller à ce moment d’égarement, allant jusqu’à me demander si Akiha-Chan ne voulait pas justement me saouler ~ Et je ne tardais pas de formuler pleinement ma question sous un « Akiha voudrait-elle me voir saoule pour mieux me grimper dessus ? ~ » D’un ton enjoué de ma part qui se fit vite répondre du tac au tac par quelque chose de moins subtile comme quoi elle n’avait pas besoin de cela pour me soumettre, que si elle voulait me prendre maintenant, je n’avais qu’à lui obéir et la suivre dans un endroit plus intime. Bien que l’idée de le faire devant l’assemblée ne la dérangeait sans doute pas ~ Quelle perversité ~

- On peut parler de schizophrénie dans ce cas. Depuis combien de temps développe-t-elle ce dédoublement de personnalité ?

Et ce furent les mots de trop ~ Pauvre homme. Et cela se marqua quand l’ombre lui envoya un regard assez furieux pour qu’il comprenne qu’il venait de mettre les pieds dans le plat ~ Huhu, pauvre de lui, survivrait-il à l’aura menaçante de ma chère ombre ? Sans doute pas si je ne calmais pas les jeux tout de suite. Tirant le visage de l’être maléfique, je venais apposer sur ses lèvres un doux baiser pour mieux la distraire, pour mieux ~ Hum, si elle continuait à me toucher de la sorte, je ne tiendrai plus longtemps non plus et c’est ce qu’elle voulait, méchante femme qu’elle pouvait être ~

- Oï … Hum. J’en ai ramené cette fois-ci, tu veux qu’on s’éclipse Dead Master ?

Me détachant des lèvres de mon épouse -la méchante-, je regardais Loren d’un air interrogatif suite à ses paroles. De quoi parlait-il ? De putes ? Non merci, j’ai assez avec les miennes ~ Huhu, plaisanterie de mauvais goût. Me montrant un petit sachet sous son air quémandeur d’explications, je ne pus que laisser échapper un petit « Oh » d’entre mes lèvres en comprenant ce qu’il essayait vainement de me dire sans le hurler assez fort pour que les autres ne nous entendent guère. Me faisant un signe de la tête pour le suivre, je me levais sans plus attendre, tirant l’ombre avec ma personne en laissant mon regard couler un dernier instant sur Akiha-Chan, plongée dans une discussion n’ayant ni queue ni tête avec Maria-Chan et le reste du groupe. Nous éclipsant aussi invisiblement que permis, nous sortîmes de la bâtisse pour nous trouver un coin tranquille. Me posant contre le corps chaud de l’ombre se trouvant dans mon dos, j’enroulais ses bras autour de ma taille pour qu’elle me tienne chaud alors que Loren-Kun allumait déjà son pétard, prenant sa première bouffée suivie de la deuxième pour finalement me le tendre ~ Je n’étais pas friande des drogues du genre, mais ne serait-ce que de temps en temps, une fois tous les dix ans, ce n’était pas grave n’est-ce pas ? ~

- Tu en veux aussi mon cœur ? ~

« C’est de la bonne, tout droit venue de nos amis les nordiques ~ Vas y, tire aussi … heu … Akiha-San aussi je suppose ? ». Huhu, je sens déjà ma tête tourner ~ Non, non, non, aussi étrange que cela puisse l’être, la matérialisation n’empêchait pas nos personnes à rester sobres avec de telles drogues, encore vis-à-vis de l’alcool, nous avons une meilleure résistance qu’autrui, mais à ce sujet là, c’était autre chose ~ Devrais-je prendre le temps de me pencher sur le comment du pourquoi un jour ? Je ne crois pas qu’en temps normal, Akiha-Chan apprécierait que je fume de l’herbe dans mon bureau ~ Huhu ~

- Alors toi t’es « la méchante » du couple c’est ça ? C’t’un truc de malade, et quoi, c’est ménage à trois alors ? Haha !
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMar 29 Oct - 22:21

Maria-San, avocate de surcroît, femme politique connue des grands journaux pour les scandales et diverses montées en popularité. Personnage important sachant ce qu'elle veut du monde, gentille mais ferme, aucune obsession au premier abord, non-identifié si célibataire ou non, ancienne amante de ma femme, joli corps assis à coté du mien à me sourire et rire en ma compagnie. Dans mon état second d'ébriété, ce furent les seules informations que j'eus réussi à tirer de la seule femme faisant partie du groupe des cinq. Non que je m'intéresse à elle plus qu'aux autres, mais le seul fait que mon épouse pose son regard sur cette jolie femme m'obligeait de lui porter de l'attention, plus qu'aux autres. Riant, buvant, plaisantant, la conversation battait son plein entre les verres s'entrechoquant, déversant l'alcool qu'ils contenaient entre deux bourrades amicales. Si on me disait ce matin que j'allais finir ainsi, entre une femme que je jalousais inconsciemment et trois hommes plus attirants les uns aux autres, à moitié saoule -si pas totalement-, je ne l'aurais pas cru, je rirais même au visage de celui qui me le dirait. Mais là, maintenant que les faits étaient véridiques, je profitais avec plaisir de cet instant d'égarement avec des gens qui -au final- n'étaient pas tellement extraordinaires que je l'imaginais au tout début de cette « réunion » des plus professionnelles.

- Oï … Hum. J’en ai ramené cette fois-ci, tu veux qu’on s’éclipse Dead Master ?

Éclipser ? Je veux bien m'éclipser avec mon épouse ~ Mais ceci ne me fut guère accordé, et ce fut mon ombre qui profita pleinement de la compagnie de notre Ayame. Bouder ? Je le fis, pendant quelques secondes, le temps de voir trois personnes -dont une étant moi- partir en dehors de la place nous étant réservée, encore une minute de perplexité quand je me retrouvais seule avec les quatre autres, une demi-seconde de réflexion à essayer de joindre maladroitement les pensées de mon alter-ego, et me voilà finalement avachie sur le petit gros à lui demander ô comment il a osé demander Dead Master-Sama en mariage. Et tout cela arrosé par de l'alcool. Alala que ces corps humains me donnaient chaud ~ Si je vérifiais le moelleux de la poitrine de Maria, m'en tiendra-t-elle rigueur ? Je suis certaine que ce ne sera guère le cas de monsieur santé publique qui zieutait avidement sur nos poitrines ~ Amusant, il faudrait que Ayame soit là pour s'amuser aussi... où est-elle ?

- Encore un verre Akiha-Chan ? Quelle jolie bague ! C'est Ayame-Sama qui te l'a offert ? Aaaah... Comme j'aurais voulu...

Hm. Encore un verre, oui ~ Sourire benêt aux lèvres, je me lançais dans une explication farfelue, détaillant comment s'est déroulée la demande en mariage de la fameuse Dead Master-Sama, sous les regards incrédules des quatre. Quelle douce main... à qui était-elle ? ~ Et puis même... Je vois trouble ~

***

- Tu en veux aussi mon cœur ? ~ 

Pauvre être fort utile à mes desseins, à croire qu'elle ne comprendra jamais que si je veux, je prends, pas besoin de me demander ce dont j'avais envie. Mais laissons lui cet instant de pur suffisance, je lui apprendrai les bonnes manières à notre retour à Undai. Undai, mon univers, l'endroit qui m'appartenait de plein droit qu'il soit l'égal -chose dont je m'en tape- ou non. Et cette femme que je tenais au chaud dans le corps qu'elle m'eut créé. Se rendait-elle seulement compte de ma gratitude quant à cette enveloppe charnelle qui me laissait l'insulter à ma guise, la posséder sans que l'autre moitié de ma personne ne vienne faire chier son monde avec ses suppliques de faible chose gentille. Pitoyable... il était étrange de se trouver tellement misérable, tellement bonne et généreuse avec des êtres qui ne méritaient que le statut de corps exploitables pour mon propre confort. Ayame en faisait grandement partie, ouais je n'accorderai jamais raison à ma deuxième moitié, avouant ô combien son aura diabolique m'attirait, ô combien je tremblais d'excitation quand sa noirceur m'oppressait, et surtout, ô combien j'aimais dominer ces ténèbres prouvant que j'étais pire, bien plus vicieuse que la femme scientifique qui m'éblouissait de son savoir. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, seule sa connaissance me rendait toute chose ~ Quoi qu'il en soit, je n'avais à me répéter pour vos petites gueules de débiles pourris, sachez juste que j'avais le pouvoir et j'en jouissais pleinement. Et Ayame était ma chose, emprisonnée par l'amour que lui portait mon autre moi, voilà que je trouvais Akiha utile pour une fois ~ Ne serait-ce que pour sa subtilité inconsciente de plaire à Dead Master avec son minois de perverse nymphomane entichée d'une entité bien trop noire pour qu'elle puisse le supporter. Mais, n'avait-elle pas de l'entraînement avec mon être, la partie sombre de son âme qui refermait tous ses vices, ses envies meurtrières à tout instant ? ~ Nous étions uniques dans notre genre ~  Ayame savait choisir les meilleurs ~ Et qu'elle en choisisse une autre, je la tuerai ~ Qui au juste ? Va savoir, heh ~

-  C’est de la bonne, tout droit venue de nos amis les nordiques ~ Vas y, tire aussi … heu … Akiha-San aussi je suppose ?

Ouais, donne-moi cette merde de gamins pisseux qui fument derrière les bâtiments des cours pour se sentir mieux au lieu de se suicider tout bêtement ~ Je suis certaine que mon autre moi appréciera, elle qui déteste tout ce qui détruisait la santé, la vie. Personnellement, je n'en avais que faire de ces stupidités, seul le savoir m'intéressait, et je l'avais, là, dans mes mains, en train de fumer de l'herbe telle une ado sortie du couvant. Et cela prétendait avoir cent ans ? Amusant, heh ~ Tellement que rien que pour cela, je m'approprierai l'immortalité, rien que pour pouvoir à tout jamais me moquer de sa personne, jusqu'à la jeter quand elle ne me servirait plus à rien ~ « Tu... Silence... » Oui, tais-toi Akiha, reste avec les petits collègues stupides de notre chère directrice ~ Ayame était à moi, et tu n'as pas le droit d'intervenir avec litres d’alcools que tu as ingurgité. Promis que je te laisserai te noyer dans ta gerbe ~ Et voilà si elle boit, je fume ~

- Alors toi t’es « la méchante » du couple c’est ça ? C’t’un truc de malade, et quoi, c’est ménage à trois alors ? Haha !

Riant moqueusement aux paroles du cancre dénommé Loren, je pris une taffe, bataillant contre l'envie de brûler la chevelure de ma chose avec le mégot. Fumée... Fort ~ Tellement que je sentis une bouffée d’hilarité me submerger pour mieux se dissiper une seconde plus tard. Ouais, j'étais suprême, je n'étais guère contrainte par le corps humain -corps qui ne devait qu'être cobaye-, vu que j'étais faite toute de matérialisation ~ Me plaisant ainsi, je ne répondis pas tout de suite aux demandes m'étant destinées, préférant faire languir les incultes plutôt que les instruire, heh. Mais bon, donnant lui du crédit, ne serait-ce que pour mieux pouvoir le disséquer par la suite. Une autre bouffée et je ronronnais dans le cou d'Ayame, finissant par mordre à peines dents dans sa chair tendre. Ouais, mouille, gémis sous la violence que je t'offre de ton statut de masochiste, je me plairai à te soumettre à l'état d'esclave total ~

« - C'est bien mieux que ça ~ Je veux bien te montrer comment on joue dans la chambre à coucher de Dead Master, heh ~ »

Détachant mon corps matériel de celui diabolique de ma dite femme -heh-, j'affichais un grand sourire espiègle en m'approchant à pas de loup de l'homme de la situation. Devrais-je, ne devrais-je pas ? ~ Je n'avais aucune contrainte, ce que Akiha a signé ne me concernait pas quand je n'étais dans son corps après tout. Satisfaite de cette conclusion, je poussais l'homme contre le mur, ma main sur son torse avant de... je voulais lui arracher le cœur, la pulsion meurtrière qui me prit de court enveloppa mon être dans toute sa beauté. Alala, ça m'arrivait parfois de vouloir tuer pour tuer. Comme là ~ Mais à la place, j'éclatais de rire bruyamment avant de faire dos à Loren, vissant mes yeux aux billes d'Ayame.

« - Définitivement, je préfère ta personne pour assouvir mes besoins ~ M'en voudrais-tu si je tuais malencontreusement cet homme à cause d'une pulsion, heh ? ~ Autant éviter ~ Viens là. »

Ordonnant qu'elle s'approche, je l'attrapais par la taille pour mieux la plaquer contre un mur crasseux de l'arrière-boutique. Excitant, comme je me plairais à la prendre là, à voir son corps se couvrir de la saleté sous ses gémissements de plaisir, à baiser son être suppliant pour que je lui accorde plus, jusqu'à ce qu'on se retrouve à trois à baiser dans cet espace putride ~ Donnerais-je ma femme en pâture à l'homme ici présent ? Une bite c'est toujours marrant ~ Pressant le corps de mon amante contre ledit mur, je parcourais sa robe d'une main ferme et avide, lui roulant une pelle sans moindre gêne, mélangeant nos salives dans une danse de suprématie.

- Ouah, ça devient chaud là, haha !

Et quoi, tu bandes petit homme ? Viens là que je vérifie et te la tranche ~ Me détachant d'Ayame, je lui lançais un regard hautain et moqueur avant de la tirer contre mon corps si gentiment offert à Akiha -à moi. Ouais, faut pas croire, si je jouissais d'une enveloppe humaine, c'était parce qu'Ayame était une sale vicieuse, tout le monde le savait, et je ne comptais lui remercier pour ça ~ Prenant le joint de la main de Dead Master, je savourais la drogue traversant mon système sanguin avec délice, bien ~ Tellement que je me demandais si Akiha imitait vraiment Ayame dans le restaurant ou si c'était un délire qui me prit à cause de ce que je consommais. Laissant le mégot se consumer au sol, mon regard toujours rivé dans celui en amande de ma femme, je ne me départis guère du sourire sournois qui ornait mes lèvres.

«- Fumer de l'herbe, je ne m'y attendais pas venant d'une centenaire, heh ~ »

La question de Loren ? On parle de quoi, de la vie des éléphants ? ~ Finalement, il me plaît ce bonhomme, heh ~ Riant comme une possédée, je ne lâchais plus la directrice de Undai d'une semelle, collée à elle, me prêtant aux envies diverses comme lécher son oreille, lui souffler des cochonneries à l'oreille, lui dire ô combien et comment j'allais la prendre dans un lieu plus décent, et surtout, la prévenant que si nous ne rentrons pas à l'intérieur du restaurant, cela risquerait de tourner en orgie ici ~ Sanglant ~ Mais ce n'était rien à coté de ce qui se passait à l'intérieur sous des mimiques débiles de mon autre moi imitant Ayame dans tous ses états. Riant quand elle fit la tête d'une Dead Master sortant d'une crise de nerfs sur un « Maaah ~ Akiha-Chan veut-elle quelque chose ? ~ » Perso ? Seulement la baiser ~ Mais soit, trouvant cela amusant, encore plus en remarquant que nous avions une certaine habilité à imiter les mimiques de notre épouse, je riais ouvertement à la figure de cette dernière, ne se doutant pas ce qui se passait à l'intérieur. Dedans...

***

Je... suis bien ~ Tout tourbillonne, nous rions fort, Akiha surveille mon épouse pour qu'elle ne s'envole pas avec un inconnu je ne sais où et moi, je me lâchais, délaissant le stress lié à être la femme parfaite pour Ayame, et une mère digne pour mes enfants. Et ceci de la meilleure manière qu'il soit, en m'amusant, que ce soit par le fait de répondre aux questions de mes convives quitte à imiter les réactions de mon épouse, ou encore à démontrer ô combien il était difficile de devenir sienne. Bien évidemment, je ne m'étais gênée en rien de critiquer de long en large les raisons pour lesquelles Maria-San n'a jamais réussi à avoir plus que quelques nuits dans le lit de mon épouse, passant par le temps de baise jusqu'à la manière de caresser un corps. Après tout, je savais tout sur tout sur la question, n'est-ce pas ? ~ Et à la question du petit gros « tu dis donc que Dead Master-Sama est jalouse ? Que serait-il advenu si elle rencontrait une de tes conquêtes à toi ? » La réponse ? « Aucune idée, mais elle n'a pas tué son frère, donc... » Blabla, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on matérialise une bouteille et une planche à jeu. Y jouant à cœur joie, je riais d'amusement sous les gages stupides comme « faire la vache, boire une bouteille de vin,... » qui tombaient sur les joueurs. Et quand je me suis retrouvée avec le « monter sur la table et faire un strip-tease » je... il faut que quelqu'un m'aide à monter sur la table dans ce cas ! Oups, des verres qui tombent et cette voix détestable à souhait qui me rabâche les oreilles... l'esprit en fait.

« - Descends... Elle ne sera pas ravie de te voir sur une table, heh ~ »

Ayame... Pourquoi ? Elle pourrait venir avec moi dessus non ? Non... D'accord, je descends, que je haïsse mon ombre ou non, je suivais de temps en temps ses conseils. Par contre, descendre en état d'ivresse, avec des gens pas mieux que moi pour m'aider, ce n'était chose donnée. Attends, je viens de tomber sur qui là ? Je ne sais plus comment il s'appelait... Bon, redressons nous ~ « 'tends, Akiha-Chan, je vais... attention la chaussure... haha ! » Quoi ? Quelle importance ~ Bon, sourire, assise, et... pourquoi j'ai la chaussure de Maria-San dans les mains ?! Et c'est quoi cette voix dégoûtante qui ose rire aux cotés de mon épouse ?

« - Heh, tu ne veux pas savoir, Ayame ~ Je crois que tes cinq sont complètement torchés, heh ~»
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MessageSujet: Re: Plus que des collègues, me disait-elle ~    Plus que des collègues, me disait-elle ~  Icon_minitimeMar 29 Oct - 23:15

Dieu, je me sentais tellement vivante qu’un court instant, j’ai cru que j’étais redevenue humaine ~ Huhu ~ Pardon ? Je ne l’ai jamais été ? Ah bon ? J’ai cru pourtant ~ Mais passons, et regardons ô combien c’était bon ~ Qui donc ? Moi, j’étais bonne, terriblement bonne que cette ombre de malheur ne savait s’empêcher d’essayer de me monter dessus tel un animal en chaleur ~ Vas y mord moi si ca te défoule de m’enfourner tes mignons petits doigts dans mon mignon petit minou ne demandant que cela ~ Dieu ciel, serais-je déjà « shootée ? ~ ». Je ne tenais pas la drogue après tout, pourquoi être si étonné que cela ~ Huhu, je plane ~ Non pas encore assez puisque j’eus senti la douleur de la morsure d’Akiha dans ma chair, j’ai même osé lui envoyer un regard mauvais alors que la plaie disparaissait déjà ~ Finalement, je ne sais plus si je l’ai regardé ou non, je souriais, voilà déjà quelque chose de bien n’est-ce pas ? ~ Allez, allez ~ Que disait Loren déjà ? ~

« - C'est bien mieux que ça ~ Je veux bien te montrer comment on joue dans la chambre à coucher de Dead Master, heh ~ »

Voilà des choses qui me rendent toute chose en trois secondes pour me faire retomber sur terre et détruire tous effets nocifs à l’humain en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je m’explique, quand Akiha a émis ces dires, j’ai ris premièrement, me demandant ce qu’il se passait encore dans sa tête. Quand elle s’est approchée de Loren pour le plaquer contre un mur, j’ai moins ris. Quand elle a plaqué sa main sur son torse, j’ai complètement déchanté. Quand elle s’est mise à rire, j’ai senti ma main tenir ma faux ~ Quand elle s’est reculée, j’ai fait disparaître celle-ci ~ Et finalement … j’ai ris. Telle une imbécile devant une scène ne lui plaisant pas ~ Que ce soit sa manière si subtile de me …

« - Définitivement, je préfère ta personne pour assouvir mes besoins ~ M'en voudrais-tu si je tuais malencontreusement cet homme à cause d'une pulsion, heh ? ~ Autant éviter ~ Viens là. »

Finalement je retire tout ce que j’ai dis, j’étais complètement folle amoureuse de cette femme, de ce monstre qui sautait quiconque pour mieux se raviser en sachant qu’il n’y avait meilleur que moi, que j’étais la seule qu’elle devait regarder, qu’elle ~ Hmmm ~ Oui, encore, prends moi si tu le désires, ici où là-bas, je n’en ai que faire, mais d’abord, le joint ~ Et je le pris des mains de mon amante alors que mon corps se fit propulser contre le sien et que j’eus le temps que d’une taffe pour que je me retrouve à gémir sur un mur miteux sous des caresses perverses de l’ombre remontant ma robe ~ Ma robe, j’allais la salir ~ Dieu ciel, j’ai faillit la brûler aussi ~ Maaah, je n’en ai que faire là, prends moi ~

- Ouah, ça devient chaud là, haha !

Tue le. Me détachant des lèvres de l’ombre quand ces paroles arrivèrent à mon ouïe, je dévisageais Loren de nous interrompre pendant un moment de jouissance tel que celui-ci. Ne pouvait-il pas tout simplement partir ? Rentrer avec les autres et … Qu’importe, mais qu’il calme un peu ce qu’il se passe avec ses hormones de mâle en chaleur. Soupirant en reprenant le fin filet d’herbes alors que Loren s’était déjà roulé son deuxième, je me laissais bercer dans les bras du monstre qui se trouvait dans mon dos. Acceptant autant ses doux attouchements pervers que ses paroles grossières. Qu’ai-je entendu en dernier ? Qu’elle voulait m’attacher jambes écartées et qu’elle n’accéderait à mes demandes que si je la suppliais ? ~ Qu’elle fasse donc, je la ligoterai la première pour mieux glisser mes doigts dans ses mignons petits trous ~ Huhu, quelles pensées avais-je donc là ? ~

«- Fumer de l'herbe, je ne m'y attendais pas venant d'une centenaire, heh ~ »

Une dernière tafe et le voilà à présent au sol. Pauvre chose, je me devais de l’écraser. Posant mon pied sur le mégot, je soupirais d’aisance alors que je me permis d’enrouler mes bras autour d’Akiha tandis que Loren sortit sa feinte sur l’éléphant ou je ne sais quel autre animal centenaire. Me faisais-je traiter de proboscidien ? Akiha sans doute en vue de son hilarité. Boudant légèrement en ne laissant paraître nullement un quelconque sourire, je détournais le regard avant de … glousser malgré moi. Je ne savais être de mauvaise humeur après m’être faite un joint, c’était tellement impossible que je … Rien, Huhu ~ Ce qu’il venait de se passer ? J’ai complètement perdu le fil de mes idées, au point de venir demander à l’ombre pourquoi elle riait et ainsi de suite. La réponse arriva rapidement quand elle laissa sa voix si différente mais si semblable à celle d’Akiha-Chan résonner dans mon ouïe ~

« - Heh, tu ne veux pas savoir, Ayame ~ Je crois que tes cinq sont complètement torchés, heh ~»

Ah bon ? ~ Il fallait donc voir cela. Et c’est ce que je fis, du moins, plus où moins droitement. Ou justement, maladroitement ? ~ Non, j’avais une image voyons ! Et je la tins. Marchant comme si de rien n’était dans le restaurant, je ne laissais rien paraître … Du moins jusqu’à ce qu’une personne me lance un sourire et que j’éclate de rire devant lui ~ Non, non, je vais bien et qu’elle arrête de me peloter les fesses quand je marche aussi, comment garder mon sérieux et … Ouvrant la porte donnant sur notre morceau du restaurant, je retrouvais hasardeusement mon épouse -la gentille- affalée sur Maria-Chan qui riait telle une baleine sous Akiha-Chan … Serait-ce une chaussure que je voyais là ? ~

- PARTOUZE ! YEAH !

Et il sauta dans le tas. J’ai juste eu le temps d’écarter Maria-Chan et Akiha-Chan d’un mouvement de la main pour que notre cher Loren s’éclate, face la première, sur le sol en tatami nous servant de siège précédemment. Soupirant en finissant par rire à l’air idiot de l’assemblée, j’avançais à quatre pattes vers mon amante se trouvant au loin, bravant les corps saoules jusqu’à sa personne pour venir lui voler un baiser. Ce n’était pas sur son sein que ma main se trouvait, sur lequel était-ce dans ce cas ? Maaah ~ Je n’en ai que faire, bisoutons d’abord ~ Et je le fis tellement bien qu’un gémissement traversa les lèvres de mon amante … Non ? Qui était-ce donc ? Huhu, je viens de trouver à qui appartenait ce sein que je pelotais malencontreusement depuis la tantôt ~ Dieu ciel, quel bruit me rappelant tant de souvenirs ~

- Maaah, quelle idée de se trouver ici Maria-Chan ~ Ne vois-tu donc pas que je suis déjà occupée ? ~

Et ce furent les seules paroles que je lui adressais avant de retourner à mon occupation -en terme clair, embrasser mon épouse- tandis que l’ombre … Maaah, qu’elle s’amuse à finir les bouteilles si elle le désire ~ « KARAOKE ! » Ha ~ Qu’ils chantent si ils veulent, moi je « Veux-tu que je … Hmmm ~ » je suis déjà occupée de mon côté ~Murmurant ces quelques mots à son oreille, je venais mordiller son lobe alors que … plus rien ~ Et cela se concrétisa quand je me fis saisir en arrière et qu’on me donna un verre et qu’on me dise de jouer à ce qu’il semblait être … qu’était-ce donc ? Tournant la petite aiguille -je suppose que c’est ce que j’étais censée faire ?- j’attendis que celle-ci tombe sur un énoncé pour que je doive le faire… « Vide une bouteille de Vodka seule en une minute ». Qui avait donc inventé ce jeu débile ? ~ Amusant ~ Me saisissant de la première bouteille translucide qui me tomba sous la main, je la vidais sans plus de ménagement sous les applaudissements et les criardes de mes convives ~ Une minute ? Elle fut vidée en moins de temps que cela et … Dieu ciel, je me purifie de l’intérieur ~

- Maintenant … C’est à MARIA-SAMA !

Cria monsieur ressources humaines ~ Shin-Kun ~ Je ne le savais pas si criard, ne tiendrait-il pas l’alcool lui aussi ? Huhu, bouffon ~ Et Maria-Chan s’exécuta et elle tomba maladroitement sur la plus grosse des perversités de ce jeu … espérais-je ~ « Suce, lèche la personne de ton choix ». Quiconque touche à mon épouse se voit mourir, le savait-il ? ~ Huhu, même dans mon état, je gardais mes principes en l’air ~ Qui avait donc les jambes en l’air ? L’ombre ? Maaah, du tout, je me trouvais déjà entre ses jambes à cet instant et Akiha-Chan ? A ma droite, évidemment ~
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