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 Sommes nous vraiment humaines ?

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Kaori Eimin
★ Modo ★

Kaori Eimin

Messages : 96
Date d'inscription : 11/07/2014

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MessageSujet: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeDim 28 Sep - 21:07


Casse-toi, ne me touche pas, je dors. Détail important à savoir sur ma personne, les trois premières minutes qui  précèdent mon réveil sont souvent les pires moments de ma vie. Faut le dire, qui n’aime pas dormir ? Personnellement, je l’inscrivais dans la catégorie « Passe-temps favori ». Il ne devait pas être plus de sept heures lorsqu’un corps froid est venu me sortir de mon dodo si précieux, par réflexe, j’ai voulu me dégager de l’emprise de cette chose détestable et ce, jusqu’à ce que le voix mielleuse de maman ne vienne attiser mon ouïe et qu’un large sourire naisse sur mes lèvres ~ Maaah, qu’elle perversion d’ainsi me caresser de si bon matin, Ayame-Chan ~

- Et dire qu’Akiha me traite de perverse à longueur de journée ~ Si mes réveils étaient moins sensuels, peut être que j’aurais pu être normale, maman ~

Ouvrant un œil en découvrant le minois de ma génitrice de près, je capturais son visage pour lui donner un bisou en signe de bonjour. Ouais, après le bisou, j’avoue que je l’ai emportée à ma suite sous les couvertures pour mieux me blottir contre son corps -entre ses seins- alors qu’elle, contrairement à Akiha, se laissa faire sans rechigner. On y croit hein ? Haha… Ouais bah moi je l’ai cru trois secondes jusqu’à ce que je me retrouve plaquée au sol, maman au dessus de moi, ses yeux de chat me pourfendant. Alala ~

- C’est bon, c’est bon, j’ai compris ~

Me levant du sol à la suite d’Ayame, je la suivais sans résister dans la salle de bains. Il était coutume chez les japonais de se laver ensemble paraissait-il, personnellement, c’était une pratique que j’aimais beaucoup. Oui, en temps normal, c’est entre amis/amies ou avec des enfants qu’on faisait ça et pas entre personnes « plus âgées » sauf lors des bains publiques. En parlant d’âge, j’ai appris récemment -avant hier- que ma chère génitrice était un fossile. Mais genre, sérieusement, c’est de la bouche de Kaïla que j’ai entendu ça ! Cent piges, vous imaginez ? Personnellement, je n’aurais jamais cru. Parait que la matérialisation conserve le corps, mais de là à voir une femme semblant avoir dans la vingtaine et puis s’entendre dire qu’elle a l’âge d’une mamie morte, faut y aller quand même. Mais bon, fermons cette parenthèse et concentrons-nous sur…

- Tu me laves le dos ? Je te fais un massage après s’tu veux ~

Ouais, tripoter le corps de mes mamans rentrait également dans la même catégorie que le dodo. C’était sacré. J’adorais, elles étaient si parfaites, si douces, si belles, si mes mamans quoi ! Ouais, elle était également les mamans des twins et de l’animal, mais quand même, dans le tas, je suis celle qui est le plus leur fille ! Comment ça je suis pas censée être au courant que ces trucs qui parlent et qui bougent c’étaient de prototypes pour une idée zarbi’ sortie de la tête d’un savant fou ? Allez dire ça à Kiwi, moi je fais qu’écouter… Et poser des questions ~

- Tu pars quelque part aujourd’hui ?

« A Tokyo, j’ai une réunion avec le conseil ~ Kaori-Chan aurait-elle déjà oublié ce détail ? » Ce n’était pas un détail, mais je l’avoue, ca m’était passé au-dessus de la tête. Déviant le regard alors que je me faisais laver, je cherchais quoi répondre à sa tirade. Sur le coup, j’ai hérité de son don de mettre les gens mal à l’aise par les paroles. Piquer les points sensibles d’autrui pour mieux leur faire comprendre que c’était des imbéciles, c’était également l’une de mes spécialités ~ Surtout avec maman Akiha ~

- Non, non, c’était juste pour meubler ton mutisme ~

Haha, prends ça fossile ! Chose que jamais je ne dirai à haute voix hein. Riant en lui répondant du tac au tac, je pris la peine de me retourner pour regarder la tête qu’elle tirait. Chose que je n’aurais dû faire, voir le visage froid de maman Ayame restait terrifiant, que je sois sa fille chérie ou non, elle foutait les boules quand même ! Haha… J’arrête de rire ? ~ « C’est bon, je plaisante… Et tu rentres quand ? » Ouais, autant calmer le jeu avant que je ne finisse noyée ou étranglée par le cordon de la douche. Ouais… Y a aussi le pommeau, mais ça, je veux même pas imaginer ce qu’elle pourrait faire avec !

- Demain soir normalement, vais-je te manquer ? ~

Elle marquait un point. Je n’aimais pas quand elle partait, le simple fait de la savoir loin de moi me dérangeait. Soupirant en me posant contre sa poitrine, dos le premier, je regardais le plafond tout en prenant une posture détendue. Me manquer, elle le savait. Je n’appréciais pas lorsqu’elle jouait sur mes sentiments à son égard, tous les jours je lui disais au moins une fois « Je t’aime », je lui faisais mille câlins, pleins de bisous et lorsque j’avais du temps libre, j’essayais de rester avec elle. La preuve ! C’est qui, qui est resté toute une journée avec elle dans son bureau pendant qu’elle travaillait ?! Moi ! Et non, ce n’était pas uniquement parce que j’étais en retenue… Un peu quand même… Alala.

- Hum… C’est logique non ? Et tu pars direct après ? Et Akiha elle part avec toi ? Vous n’allez pas me laisser seule ici quand même hein !

Parce que ça, je ne le supporterai pas. Je détestais être seule, c’était bien là l’une de mes plus grandes phobies. La solitude. Je devais être entourée, j’étais trop jeune pour être laissée à l’abandon comme ça ! Et puis… Et puis ca ne se faisait pas ! Là, je m’excite sur des spéculations, certes, mais on sait jamais. Me retournant vivement après mes paroles, j’avais empoigné ses épaules alors que mes pupilles verdâtres se mélangèrent aux siennes dans un échange visuel remplis d’émotions. Elle m’aimait, elle et maman Akiha, elles me préservaient du mal, elles étaient là pour moi, j’avais pas à m’inquiéter n’est-ce pas ?

- Maaah ~ Akiha-Chan reste à Undai pendant mon absence, ne t’inquiètes donc pas mon cœur ~

Vraiment ? Ca me soulageait d'entendre ça, faut dire ce qu’il en est. Relâchant la pression sous cette nouvelle, mettant de côté ma paranoïa par la même occasion, je restais face à Ayame, mon regard plongé sur son visage -encore. Sérieusement, regardez moi comment elle me sourit et… Elle pointe ! Stop… Non ~ « Ok, tant mieux ~ » Fut ma réponse avant que je me jette, complètement, contre la poitrine de maman pour mieux y frotter ma joue. Sérieusement, si doux, si volumineux ! Si j’étais cannibale, je suis sûre que ce mets serait des plus  savoureux. « Maaah ~ Tu me fais stresser pour rien, il faut te faire pardonner maintenant ~ » Et qu’entendais-je par se faire pardonner ? Plein de choses, premièrement…

- Sortons d’ici ~

Emprisonnant sa main dans la mienne, je nous sortis hors de l’eau sans plus attendre. Une serviette autour de la taille que je finis rapidement par abandonner lorsqu’elle nous sécha à coup de matérialisation, et me voilà, sur elle, dans mon lit, mon regard pétillant de malice, son corps nu, si jeune en dessous du mien. C’était comme avec maman Akiha, si elle n’avait été ma mère, si elle avait été plus jeune et moins dangereuse, j’aurais succombé à ses charmes. Si sexy, trop sexy sans doute ~ Déposant mes lèvres sur celles de ma mère, c’est avec un sourire coquin que je remontais le long de son cou pour mieux capturer son lobe et ainsi susurrer à son ouïe « C’est un pêché d’être si sexy lorsqu’on est maman ~ ». Oui, je fonctionnais comme ça, j’étais perverse et limite incestueuse, je tripotais mes mamans, et ce, sans moindre pudeur et…

- Ne serait-ce pas le contraire ? ~ C’est un pêché d’être aussi sexy lorsque l’on est ma fille ~

Et la situation bascula sans que je ne puisse dire mot. Je n’avais plus l’avantage, mes poignets s’étaient vus enfermés dans une poigne de fer mais délicate. Mille frissons me parcourraient le corps alors que le doux toucher de la directrice chauffait mon anatomie à m’y méprendre. C’était vilain, vicieux, mais tellement bon… Si je n’avais pas ce petit quelque chose, je me laisserais faire, que dis-je, je la forcerais à continuer.  Mais je n’allais jamais jusqu’au bout. « Maman… Arrête… Maman ~ » Parfois, je me demandais si ca l’excitait de me faire réagir ainsi, de me regarder me tortiller dans tous les sens sous ses caresses m’effleurant à peine le corps. Rouge -ça m’arrivait de l’être-, je la laissais me libérer pour mieux la pousser d’un geste brusque. Non mais ça ne va pas oh ! C’est quoi cet acte d'inceste là ! Ouais, ouais, c’est moi qui aie commencé, mais comme le dit Kaïla « Même si c’est ta faute, dis que c’est la faute de l’autre ! ». Regardez l’enfant parfait que je suis, j’écoute mes senpaï !

- Maaah ~ Quelle violence mon amour ~

Maaah ~ Si seulement tu savais ~ Après coup, j’ai ri, parce que même si la situation était pas forcément drôle, vaut mieux en rire qu’en pleurer. Et c’est un peu comme ça que j’ai fini ma matinée avec maman jusqu’à ce qu’elle s’en aille pour dire au revoir à maman Akiha et que de mon côté, après un gros bisou, un gros câlin, plein de  je t’aime, je m’apprêtais à mon tour pour la journée qui allait suivre. Lundi.

Qui dit lundi, dit jour de gloire avec maman Akiha ! Parce que oui, en tant que seconde, les première heures de cours, je les passais en sciences, et donc, avec ma maman numéro deux. C’était la numéro un, mais là, comme j’ai vu en premier Ayame, elle passe au deuxième plan chronologiquement… Capté ? Donc voilà. Uniforme sur le corps -certes agrémenté par des accessoires en tous genres comme mes bracelets roses, mon gilet rose, mes talons -bleus- pour que ça soit stylish avec ma veste, j’étais prête pour partir. Un détour pour prendre un pain chaud et croustillant et me voilà débouler dans ma classe de sciences.

- Hey Kaori ! Y a Niko qui veut te parler…

Niko ? C’est qui ? Perso, je ne connais aucune fille qui s’appelle comme ça… Logique quand on capte par la suite que la dénommée Niko, s’avère être un mec. Un point à retenir sur ma personne, ce n’est pas que je n’aimais pas les mecs, c’est juste que je les trouve inintéressants. Mais bon, par éthique, j’ai été à sa rencontre puisqu’il voulait me parler, c’est comme ça que je me retrouvais en dehors de la classe avec un drôle de gars -mignon selon les filles de la classe- à me demander comme un bourrin ;

- Hey, salut… T’sais, je te regarde depuis longtemps, t’es vraiment sympa et super jolie… Ca te dirait qu’on sorte ensemble ?

« Non ». Bah quoi, je n’allais pas lui dire « Oui » si je ne voulais pas sortir avec quand même. Réaction du gars ? Je crois qu’il est choqué puisqu’il ne bouge pas d’un poil… Si je souffle dessus, il tombe ? Haha… Hum. Et maintenant, je fais quoi ? Bon bah, je me casse hein… Haha… « Pour qui tu te prends ?! T’es qu’un thon de toute manière ! »… Ca, c’est fait.
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Aelys Cyr

Aelys Cyr

Messages : 25
Date d'inscription : 25/08/2014

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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeMer 8 Oct - 23:22

« Cher journal,

Je ne suis pas dupe. Mais elle m'a eue. Je n'aime pas ressentir ça à son égard. Alors, j'essaye d'en faire abstraction. Mais ça marche pas. Et si... L'amitié m'était permise ? Alors, je vais tenter le coup. Et si... Je me rate ? Alors, j'aurai la preuve que je n'ai rien à faire dans ce monde. Espoir ? Conneries. Je crois.
 »

Se lever. Aller en cours. J'y allais, même si je ne voulais pas. Alors pourquoi ? Parce qu'on s'intéressait à mon cursus. Yume Kuroi par exemple. Je ne l'aimais pas. Et je ne voulais pas passer des heures avec elle dans le conseil. Je détestais la regarder dans les blancs des yeux. Je haïssais sa violence. Alors, pour ne plus me confronter à elle, j'ai décidé de faire tout pour. Se suicider était une solution. Mais je ne pouvais pas. Plus. Parce qu'il y avait Kaori. Cette fille. Cette pimbêche dont le comportement m'énervait. Elle. Mon amie. J'ai dit que l'amitié c'était stupide. Je le pense maintenant aussi. Je veux juste... Voir. Si ça m'était permis. Si je pouvais sourire à une personne sans qu'elle ne me rejette. Je n'attendais rien de cette fille. Juste... Sa présence. De temps en temps. Rarement de préférence. J'avais une amie.

J'avais un numéro dans le portable que j'ai volé. J'avais quelques unes de ses affaires dans la chambre m'étant attribuée. Ça, c'était parce qu'elle passait souvent. Trop. Très. Vraiment trop. Alors parfois, je la chassais. Et elle partait. Parfois. Je ne sais pas comment la considérer en fait. Je m'en fous. Elle était là. J'étais là. Nous étions là. Kaori et moi étions amies. Étrange.

Rien ne nous liait. Je détestais sa joie de vivre. Son humeur souriante et insouciante. Elle était si puérile. Si enfantine. Si... heureuse. Je haïssais ça. Mais je ne disais rien. Je la supportais. Je haïssais l'apprécier. Et pourtant... J'étais soulagée de la savoir dans la chambre m'étant attribuée, quand j'allais mal. J'étais un peu. Très peu. Contente de lui parler. De faire mes devoirs avec elle. De regarder des films. Les films ! Une découverte incroyable. Ça. J'aimais. Mauvaise pensée. Il ne faut pas adorer des choses, sinon, ils me sont retirés. Mais je ne pouvais m'empêcher de regarder l'écran, de m'étonner sous les personnages qui bougeaient. Comme ça. Dans l'écran même. J'ai déjà vu ça dans les vitrines et chez les gens. Mais je n’en voyais aucun intérêt dans ce qu'on appelle la télévision. Jusqu'à ce que Kaori me montre. Elle.

Elle et sa manie de m'obliger à suivre les cours. Comme maintenant. Je ne voulais pas y aller. Je voulais qu'on me foute la paix. Alors, j'ai fait en sorte d'éteindre mon réveil. Mais ma conscience me rattrapa. Alors, six heures pile, je me levais. Mis l'uniforme horrible de cette institution où je suivais les cours. Et partis dans le restaurant des dortoirs. C'était le seul endroit où la nourriture était gratuite. Alors, je m'approvisionnais pour la journée. Pour la pause de midi. Pour seize heures. Le temps que je revienne aux dortoirs pour prendre un repas du soir que j'entamerai dans ma chambre. Alors, quand mon sac sentait la nourriture, je quittais le dortoir. Trop rempli pour sept heures du matin. Puis. Puis, j'allais dans le parc pour manger. Sur un banc isolé. Je détestais manger avec autrui. Seule. Il n'y avait que ça de vrai. La solitude. La contemplation du vide. Ainsi que se remplir l'estomac en paix.

Et quand le rituel du matin était terminé, je rasais les murs en direction de la salle de classe. Sciences. Je n'aimais pas ce cours. Je ne comprenais rien, même quand Kaori m'expliquait. Je n'aimais pas plus le mec à coté duquel j'étais assise pendant ces heures de formules incompréhensibles. Un prince, que m'a dit Kaori. Ils se ressemblaient tous les deux d'ailleurs. Autant hautin l'un que l'autre. Mais je m'en fichais, tant qu'il me foutait la paix. Lui. Pas elle.

- ...Super jolie… Ca te dirait qu’on sorte ensemble ? 

La foule. Dispersée par la prof qui arriva. La mère de Kaori. Je ne l'aimais pas du tout. Mon intuition me disait que c'était une mauvaise personne. Un peu comme moi, sauf que moi, je ne souriais pas gentiment aux autres avant de les traiter méchamment. Je préférais la sincérité. Mais je m'en fous d'elle pour l'instant. Parce que... Et si... Ce mec. Il était dans notre classe, un imbécile. Il voulait sortir avec Kaori. Et si... Elle acceptait ? Alors, elle n'aurait plus rien à faire de moi. Et si... son copain deviendrait le centre de son monde ? Alors... Je n'aurais plus d'amies. Jalousie ? Peur. Bullshit. « Non »  Refus. Sec et net. Soulagement honteux de ma part. En refusant, elle me prêterait toujours de l'attention. C'était bien. Je me détestais de ressentir de la joie sous la mine dégoûtée du mec. Sa douleur... Ne me concernait pas. C'est tout.

- Pour qui tu te prends ?! T’es qu’un thon de toute manière !

L'agresser. Il l'a fait. Et si, effrayée, elle finirait par lui dire oui ? Alors, je devais mettre un terme à ça, avant qu'une telle chose n'arrive. Alors, poussée par une résolution en béton, je m'avançais d'un pas discret. Décidée. Je l'étais. Je ne voulais pas qu'elle devienne sa petite amie. Je voulais qu'elle reste mon amie. Alors, courageuse, je me plaçais entre eux deux. Et je fusillais le gars de mon plus mauvais regard noir. Puis. Je parlais. M'exclamais à voix basse.

- Fous lui la paix, connard.

Puis, j'attrapais la main de Kaori et la tirais à ma suite. Dans la classe. Loin de ce danger potentiel. Je détestais prendre la défense d'autrui. Chacun pour soi, c'était la règle de survie. Alors pourquoi ? Parce que c'était justement pour moi. Je haïssais penser comme ça. Sans mot, j'obligeais la blonde à s'asseoir sur la chaise lui étant dédiée. Avant de la surplomber froidement et... Et rien du tout. Gênée d'avoir agi ainsi ? Peut-être. Je m'en fiche. C'était... nécessaire.

- L'écoute pas. T'es pas un thon. C'est tout.

Maintenant... Elle savait que j'ai entendu leur conversation. Et donc, que j'écoutais. Une gaffe. Peu importe. Et si elle le prendrait mal ? Alors, autant que je parte. Vite. Alors, je me détournais et allais à ma place, juste derrière son banc. Puis, feintant l'indifférence, je sortis mon livre de sciences que j'ouvris. Pour lire ? Non. Pour détourner mon attention de ce cœur battant la chamade. Pourquoi... j'accordais tant d'importance à une pimbêche de cet ordre ? Conneries !
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Kaori Eimin
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Kaori Eimin

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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeMer 8 Oct - 23:42

… CA C’EST FAIT. Voilà. Tout est dit ! C’est bon, je peux aller me suicider maintenant ! Non mais c’est quoi ce petit machin là ?! C’est possible d’être plus impoli ?! Dieu, l’humain me déçoit. Et n’allez pas me dire que je raisonne comme Ayame hein, je ne suis pas sa fille pour rien non plus ! Et donc… Bah pour résumer mon état, j’étais carrément choquée… Parce que faut le dire, c’est pas tous les jours qu’on te traite de poisson.

Non mais sérieusement, il s’est regardé avec son bouton au milieu du crane celui-là ?! Genre quoi, c’est l’ustensile magique pour activer son cerveau ? En même temps, vu comment il ressort, je ne serais pas étonnée qu’il soit en mode OFF.

Et sinon, qu’ai-je fait ? Bah pas vraiment grand-chose puisque Madame chevaleresque est venue sur son beau cheval blanc pour venir intimider le gars à sa manière… « Fous lui la paix, connard. » Vraiment ? Aelys qui prend ma défense ? Ouais, il est vrai que notre relation est devenue… plus intense, plus forte, plus prenante, mais jamais je n’aurais cru qu’elle vienne ainsi défendre mon ego.

Ca y est, je tombe amoureuse ! Oui, oui, demande moi ma main et j’acquiescerai telle une attardée ! Non mais avec plus de sérieux… J’ai apprécié son geste, au point que penaude, je ne sache que dire ou même que faire. Ai-je rougi ? Je n’en doute même pas ! Une tomate plus une asociale ça donne quoi ? Une patate ! Hahaha ~

Oui, la beauté de l’humain me fait délirer.

Vraiment, Aelys était… Spéciale, et rien que pour cela, je ne pouvais m’empêcher de lui sourire, la surplombant de mon regard, ma chaise tournée vers elle en la fixant intensément. Mon héroïne ~

- L'écoute pas. T'es pas un thon. C'est tout.

Et regardez-la me remonter le moral ! Elle était si… mignonne, à croquer, à baiser, à violer, à aimer. Oui, ma notion de l’amour est sans nul doute perturbée par mon gène Eimin, mais qu’importe, mon cœur battait pour elle, mes yeux s’illuminaient devant son minois des plus attrayants… Je fondais de passion devant sa personne !

- Sors avec moi ~

Venais-je de dire ça tout haut ? Je le crains. Penser trop fort avait ses conséquences, et c’est donc un peu gênée, que je tentais de rattraper mes paroles sous un changement radical de sujet. Douée ? Pas du tout. WHAT THE FOX SAYS, DING DING DING ~ Non, chanter ne m’aide pas à reprendre contenance.

- Je veux dire, merci pour…

Un bref mouvement de la tête en direction dudit traiteur de thon, et je dessinais un large sourire sur mes traits.

- Je m’attendais pas à ce que tu… tu vois ? J’aime ça, ne te méprends pas ! Promis, pour te remercier je t’invite au ciné ce soir ~ Ca te dit un rencard ? Rien que toutes les deux autour d’un bon verre et un film sur grand écran ? ~

Mon romantisme ? Il vient d’Ayame également, oui, oui, la grande Directrice a un cœur, et celui-ci bat même assez pour que je la voie parfois revenir avec des bouquets de fleurs à l’attention d’Akiha-Chan ~ Si ça c’est pas un exemple d’amour, dites moi ce que c’est !

- Et puis, on pourrait continuer… la soirée ensemble également ~

Perverse ? JE SUIS VIERGE ! Oui, moi aussi je me dis que je ne le resterai pas longtemps… Qu’importe, LET’S BITE US LIFE ! ~
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Akiha Ketsuki

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★ Surnom: Hyouri Shi
★ Age : 26 ans
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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeVen 10 Oct - 23:09

Son souffle chaud parcourut ma nuque sous une légèreté frivole ~ Sa main se posa délicatement autour de mon poignet entravé par une cordelette de soie, tandis que mon corps vibrait sous son regard envoûtant, sous ses sourires profonds, sous ses lèvres avides ~ L'instant d'un moment, je me crus mourir sous un cri perçant, avant que je ne m'effondre d'épuisement sous un rire délicat. Le sien ~ Celui d'une femme exceptionnelle qui changea ma vie de tout au tout ~ Abordant un doux sourire à mon tour, je me laissais glisser dans ses bras, me laissais toucher par ses mains m'ayant procuré tant de plaisir ~

- Vous n'êtes encore partie, et vous me manquez déjà, Ayame ~

« Ce n'est qu'un jour, Akiha. Arrête avant qu'elle ne pense que nous sommes dépendantes de sa personne. » Ne l'étions-nous guère ? Je l'aurais cru ~ Alala. Un dernier soupir étouffé par un baiser tendre et je fermais les yeux, emportée par un sommeil réparateur.

Le réveil fut d'autant moins agréable que la pensée de mon épouse partant pour Tokyo se fit ressentir allégrement dans tout l'appartement. Ouvrant les yeux dans la pénombre de l'aube, je me collais à un corps glacial que je brûlais de mes envies coquines ~ Un baiser, un deuxième, et il m'a fallu une heure avant que je ne m'extirpe des draps chiffonnés recourant notre lit conjugal ~ Et où allais-je avec tant de précipitation ? Dans le bâtiment principal, afin de préparer mes cours, cela va de soi ~ N'étais-je une enseignante consciencieuse et inquiète de l'intelligence de ses étudiants ? ~ Si ~ Tellement que c'est en demandant à Ayame de réveiller notre fille cadette, que je m'évaporais des appartements aussitôt, prête pour une longue journée de travail.

« Heh ~ Crois-tu qu'elle va baiser sa chère Maria ? ~ » Aucunement ~ Et même si elle l'aurait fait, j'avais bien plus à lui offrir qu'une petite avocate de pacotille ~ Alala ~ Serait-ce le manque de caféine qui rendit mes pensées à ce point vilaines ? ~ Il suffisait de constater qui occupait mon esprit à plein temps pour se rendre compte qu'il fallait peu pour me mettre de mauvaise humeur. Ne prêtant davantage d'attention à mon alter-ego détestable, je poursuivis mon chemin vers la salle des professeurs. Pièce que j'arpentais tout sourire avant de prendre une tasse de café et m'installer à mon bureau, feuilletant déjà le programme que je comptais exposer aux Secondes des deux premières heures de mon emploi du temps.

La reconstruction des membres en pratique. Étant donné que le professeur de matérialisation n'arrivait à ancrer l'évidence même de l'importance à savoir se régénérer dans un endroit hostile, j'eus décidé de prendre les choses en mains, et apprendre à mes chatons comment faire, et également, pourquoi il était important de connaître chaque fibre de son organisme pour y arriver ~ Et pour cela, il n'y avait guère plus pratique que de les amener directement à l'Arène, où je pourrais illustrer aisément ce dont je parlerai ~ Définitivement, c'était une idée parfaite ~ Tellement que ce n'est qu'après une réflexion plus intense -et les sarcasmes de mon ombre- que je me rendis compte d'un détail important. Mes chatons n'étaient que des Secondes, cela voulait également dire, que certains n'eurent jamais l'occasion de se rendre au sanctuaire de Yume. Par conséquent, des accidents pouvaient arriver à tout moment sous l'inexpérience de ces enfants. Alala ~ Raison de plus de les y amener, n'est-ce pas ? ~

Commençant par Kaori, cela va de soi ~ Nous n'étions guère aveugles, Ayame et ma personne. Et c'est depuis plus d'une semaine que nous nous sommes dites que notre fille ne faisait aucun pas afin de se rendre au seul endroit où la matérialisation lui était accessible. Premièrement, je m'en étais réjouie, pensant qu'ainsi mon rayon de soleil éviterait tout contact avec le danger. Mais après quelques temps, je soupçonnais de la crainte à l'égard de ce qui l'attendait derrière le mur invisible de cette infrastructure. Certes, j'exagérais peut-être en prétendant m'inquiéter quant à cela, mais je restais tout de même mitigée du comportement qu'abordait Kaori à ce sujet. N'était-ce guère elle qui désirait tant se rendre dans ce lieu ? ~ Effectivement. Bien ~ Ce serait l'occasion dans à peine... cinq minutes.

N'ayant vu le temps passer, je me surpris d'être en retard. Ramassant rapidement mes affaires, je sortis de la salle des professeurs, parcourant les couloirs parmi des centaines d'étudiants pressés de rejoindre leurs classes. Ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard que j'arrivais à la hauteur de ma classe, étonnée de voir que certains étudiants n'y étaient encore rentrés. Fronçant les sourcils en remarquant Kaori discuter avec un jeune homme étant sur ma liste des présences, je voulus les empresser à rejoindre leurs places respectives avant que les mots dudit garçon ne m'arrêtent dans mon déhanché tellement bien calculé.

- Pour qui tu te prends ?! T’es qu’un thon de toute manière ! 

Alala... Quel langage répréhensible. Contrariée d'entendre mon enfant se faire insulter, je m'approchais d'un pas ferme du petit groupe tandis que mon ombre me déconseillait intérieurement le favoritisme. Mais en tant que bonne mère, il était de mon devoir de protéger mes enfants, quitte à détruire le mental dudit Niko-San qui me semblait fort énervé. Et il n'était guère le seul. Et cela, je l'eus réalisé sous d'autres paroles impolies, d'une fille faisant également partie des membres de ma classe de sciences. Alala... « Fous lui la paix, connard. » Définitivement, cette journée s'annonçait difficile. Devrais-je avouer que j'hésitais à présent d’entraîner mes étudiants dans l'Arène, de peur qu'ils essayent de s’entre-tuer entre eux ? Évidemment, mon ombre lugubre, n'attendait que cela.

Chassant tout idée de massacre d'un revers de la main, j'invitais les étudiants à s'installer à leurs places sous un doux « Asseyez-vous à présent ~ » qui -apparemment- n'arriva aux oreilles de la jeune Eimin assise au premier rang, tournée vers ladite sauveuse du jour. Fille aux mauvaises notes à laquelle il serait agréable d'ajouter un compartiment dit sociabilité. Fronçant les sourcils sous les derniers raclements des chaises, je commençais littéralement à m'impatienter. Définitivement... j'étais contre le fait de réprimander mon enfant devant ses camarades de classe, mais en tant qu'enseignante, je n'avais guère le choix afin de maintenir l'ordre.

- Je m’attendais pas à ce que tu… tu vois ? J’aime ça, ne te méprends pas ! Promis, pour te remercier je t’invite au ciné ce soir ~ Ca te dit un rencard ? Rien que toutes les deux autour d’un bon verre et un film sur grand écran ? ~ Et puis, on pourrait continuer… la soirée ensemble également ~ 

Surtout si ledit enfant draguait sa camarade de classe sous mes yeux. Alala. Déposant ma mallette sur le bureau d'un geste sec, je rivais mes yeux clairs sur la tête blonde avant de m'exprimer, suffisamment haut pour arrêter la conversation -déplaisante- ayant lieu devant ma personne, ainsi que sermonner Kaori sévèrement.

- Kaori Eimin-San ~ Je te prierai de ne guère exposer tes plans dragues douteux à mon cours ~ A présent, je te demanderai de t'asseoir convenablement et écouter ~

Serais-je allée trop loin sous le ricanement de certains étudiants ? Je ne pense guère que j'aurais agi autrement avec un autre chaton. Cela dit... « Tu devrais la coller directement. » Et baisser ainsi sa note comportementale ? Il en était hors de question. Lançant un regard vaste sur mes chatons, je leur imposais le silence avant de reprendre d'un ton chantant, leur expliquant les modalités du cours d'aujourd'hui.

- Bien ~ Comme vous vous en rappelez sans nul doute, nous avions déjà abordé théoriquement la reconstruction des membres ~ Aujourd'hui, nous verrons les arcanes de ce savoir en pratique ~ Il va de soi qu'en tant que Secondes, vous ne savez matérialiser en dehors de l'Arène, c'est pourquoi, nous allons nous y rendre ~

N'était-ce une bonne idée ? Définitivement oui, même si l'avis général de la classe était partagé. Entre les étudiants enthousiastes, et ceux, ayant l'air d'avoir vu un fantôme, le cours s'annonçait enrichissant. Mais ce n'est guère les ressentis de mes étudiants qui m'intéressait, seulement celui de ma fille sur laquelle je posais brièvement mon regard avant de reprendre la parole, essayant de convaincre les élèves sceptiques du bienfait de l'expérience que j'allais leur faire vivre ~ Guère sexuellement parlant cela dit ~

- Pour ceux qui y ont déjà mis les pieds, je vous demanderai de vous tenir correctement sous peine de sanctions. Tandis que pour ceux qui n'ont jamais vus à quoi l'Arène ressemble de l'intérieur, ce sera l'occasion ~

Et sur ce, j'invitais mes chatons à se lever afin de rejoindre le rez-de-chaussée. Faisant en sorte qu'ils restent groupés, j'attendis que le dernier étudiant sorte de la classe afin de refermer derrière ma personne, et suivre le groupe. Saurais-je gérer une vingtaine de jeune Undai'en sautant à gauche et à droite dans l'Arène ? Cela va de soi, quitte à les traumatiser avec une certaine ombre ~ Repérant ma fille parmi les autres, j'arrivais à sa hauteur, et l'interpellais entre deux pas posés.

- Il serait temps que tu découvres ta robe de combat, n'est-ce pas ? ~

Il va de soi que si elle était effrayée, je serai là afin de la rassurer. Et je le lui fis comprendre en posant ma main sur son épaule, tandis que nous arrivâmes devant le bâtiment en question.
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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeSam 11 Oct - 20:55

Draguer était un art que je ne maîtrisais pas encore, du haut de mes seize ans dont trois ans de vie. Qu’importe que je sois une Eimin, que mes mères sont du genre à avoir quiconque à genoux devant elles, qu’elles soient magnifiques, charismatiques… Moi, moi j’apprenais à l’être. Voilà tout. Non, je n’essayais pas de me justifier, juste de décrire quelque chose dans quoi je n’étais forcément douée ~ Alala, qu’il est difficile de vous parler ~

Mais laissons mes pensées pour un autre jour car la réalité me rattrape bien trop vite. Non pas sous l’intervention d’un crétin ou que sais-je, mais par celle de ma Akiha qui tapa son sac contre son bureau afin de me rappeler à l’ordre… Si seulement, elle s’était contentée de la gestuelle… « Si seulement ». Hélas.

- Kaori Eimin-San ~ Je te prierai de ne guère exposer tes plans dragues douteux à mon cours ~ A présent, je te demanderai de t'asseoir convenablement et écouter ~

Et quoi de mieux que les rires d’autrui pour rendre ma position d’autant plus gênante. Souriant jaune en me rabattant sur ma chaise, j’enfouissais mon visage entre mes épaules pour ne pas laisser les autres voir les rougeurs se peignant sur mes joues. Sérieusement… Quelle amabilité Akiha.

Boudais-je ? Plus que quiconque ouais ! Je venais de me faire descendre en plein plan drague par ma mère devant ma classe. Quoi de plus amusant n’est-ce pas ? Dieu, qu’on la foudroie.

- Bien ~ Comme vous vous en rappelez sans nul doute, nous avions déjà abordé théoriquement la reconstruction des membres ~ Aujourd'hui, nous verrons les arcanes de ce savoir en pratique ~ Il va de soi qu'en tant que Secondes, vous ne savez matérialiser en dehors de l'Arène, c'est pourquoi, nous allons nous y rendre ~

WHAT ?! Non, parce qu’à part BLABLABLA et Arène, j’ai rien compris d’autre. Mais cela fut assez pour que je me mette à paniquer, ouvertement. L’arène ? L’ARENE ! Elle voulait que nous nous y rendions pour son cours, chose que je n’étais décidée à faire ! HORS DE QUESTION ! JE REFUSAIS ! Et ce au point de lever la main pour contredire ma génitrice pour mieux me faire snober par la suite de ses dires…

- Pour ceux qui y ont déjà mis les pieds, je vous demanderai de vous tenir correctement sous peine de sanctions. Tandis que pour ceux qui n'ont jamais vus à quoi l'Arène ressemble de l'intérieur, ce sera l'occasion ~

Non… J’étais en plein cauchemar. Vous-vous demandez sans doute pourquoi je n’ai jamais franchi le cap, pourquoi je stressais autant, moi fille de Dead Master. Et bien sachez que… vous ne savez pas tout, et que mes sueurs froides étaient explicables !

Cela remonte à quelques… jours, semaines, je ne sais plus. Mais j’avais décidé de passer à travers le mur d’invisibilité afin de découvrir ma véritable apparence. En ce jour –nuit-, l’arène était déserte… A ma plus grande chance. Quant à la suite, sachez juste que j’ai hurlé ~

Soupirant lourdement, je me laissais traîner par la main masculine de Shuu qui semblait bien plus enjoué que le reste de la classe à se rendre dans ledit sanctuaire de Yume-Chan. Lui souriant jaune devant son intrigue quant à ma réaction, je tentais de fuir ses questions en le laissant prendre de l’avance. Ai-je bien fait ? Non.

- Il serait temps que tu découvres ta robe de combat, n'est-ce pas ? ~

Et cela se comprit quand cette voix chanteuse me berça l’ouïe et que ma mère me rattrape dans ma démarche nonchalante. Toussotant légèrement en déviant le regard, je glissais mes doigts contre se paume afin de lui prendre la main. Parle maintenant Kaori, parle avant qu’elle ne croie que t’es une poule mouillée et que l’arène te fait peur. Parle avant que les autres ne croient que tu fais de la lèche à ta propre maman ! PARLE JE TE DIS !

- PARLE !

… Je n’osais même pas voir le visage d’Akiha-Chan après ça. La lâchant précipitamment, je passais parmi les autres pour trouver Aelys et… Et la tirer dans un coin pour mieux la secouer et lui dire à voix basse -en hurlant- «  Je peux pas ! Je peux pas rentrer là-dedans, pas comme ça, pas avec eux ! » Non, je ne suis pas dingue.

Mais… Mais merde. Et tellement merde qu’en moins de trois secondes je me suis faite pousser dans la cage aux ours par un petit con qui trouva cela amusant de dissiper notre groupe de sciences en fonçant le premier vers le sol de combat. BANDE DE CONS !

Et maintenant ? Et maintenant j’avais devant moi un décor sans fond, un ciel lourd surplombé par une lune blanchâtre et un damier sous les pieds. Mes pieds… Ces talons de rochers, cette ombre difforme.

Et ma nudité.

Me tournant vers Akiha-Chan, je plissais légèrement mes lèvres avant de m’enfuir en courant. Il était inutile que je reste ici, que mon regard sang ne la pourfende que je me ridiculise davantage sous les rires des autres, les moqueries de chacun et mon envie de sadisme.

- Tu veux me pomper nudiste ? HAHAHA ~

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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeMar 14 Oct - 21:52

Serait-ce un mensonge si je disais que je ne craignais guère de favoriser ma fille dans l'antre de tous les combats ? La protégeant contre des coups pouvant partir d'un mauvais maintien d'arme au détriment des autres chatons sous ma responsabilité ? Il va de soi que je me suis posée la question ~ Si deux étudiants seraient en danger de mort -dont Kaori-, il serait de mon devoir de mère de protéger ma fille avant les autres, dans les pires des cas. Après, il était tout autant vrai que j'eus réservé l'Arène -pour ma classe de sciences- pour les deux heures que durerait mon cours, afin d'éviter les complications liées à des entraînements de Terminales ou autres chatons ~

- PARLE ! 

Sursautant sous le cri de mon rayon de soleil, je n'eus le temps de réaliser ce qu'il se passait, qu'elle fut déjà loin, partie s'intégrer dans le groupe constitué par ses camarades de classe. Fronçant les sourcils sous l'incompréhension, je finis par la perdre de vue, tandis que mon esprit cherchait vainement une explication à son comportement. « Heh, à croire que ton gosse est fou, Akiha ~ » Aucunement. Agacée par les remarques abjectes de mon alter-ego, je me frayais un chemin parmi la foule, afin de rentrer à mon tour dans l'Arène, et ainsi, superviser la suite du déroulement de cette heure. Chose difficile à accomplir dans le calme, étant donné qu'il n'a fallu plus de trois secondes, pour que le brouhaha éclate, suivi d'éclats de voix et bien évidement, de disputes. Alala... Ces enfants ~

« Heh, digne de la fille d'Ayame... Tellement crue ~ » Excuse-moi ? Et c'est sur ce, que je posais mes yeux clairs sur le chaton à moitié affalé par terre. Premièrement interdite, j'entrouvris légèrement les lèvres en signe de surprise quand je compris que ce n'était autre que ma fille qui se trouvait dans une position délicate. Et c'était le moins qu'on puisse dire. Levant par automatisme ma main vers Kaori qui s'enfuit avant que je ne trouve les mots pour la réconforter, les idées se bousculaient impitoyablement dans ma tête sous les rires de mon ombre, libérée des chaînes de mon esprit.

Kaori. Non qu'elle soit la cause de mon désarroi, mais c'était tout comme. Du moins, il s'agissait de sa robe de combat, ou devrais-je plutôt dire, le manque de ladite tenue. Alala... Je m'attendais à plus ou moins tout, mais certainement guère qu'elle soit à moitié nue en rentrant dans l'Arène. « Tu veux me pomper nudiste ? HAHAHA ~ »  Définitivement, me voilà embarrassée ~ Tellement que c'est d'un claquement de doigts que j'ordonnais à mon sombre coté de faire taire le garçon imprudent, avant de me diriger à pas rapide vers ma fille, toujours en train de fuir. Au point que je doive matérialiser un mur devant elle, enchaînant sur trois autres afin de l'enfermer dans une sorte de boite, protégeant ainsi ma fille -ou sa nudité- des regards inquisiteurs de ses camarades.

- Mettez-vous en cercle autour de Niko-San ~ Il sera l'exemple parfait pour ce cours.

Cela dit, je formais une brèche dans ledit mur avant de m'y engouffrer, faisant directement face à Kaori. M'approchant d'elle, un doux sourire aux lèvres, je ne me fis guère prier et l'enfermais dans une douce étreinte, se voulant réconfortante. Déposant tendrement un baiser sur sa chevelure de blé, c'est d'une voix relativement calme et posée, que je pris la parole.

- Ne te laisse guère perturber par ces remarques, mon rayon de soleil... Nous trouverons une solution pour te couvrir davantage. Cela dit, si ta robe de combat a pris cette forme-ci, ce qu'il y a une raison, n'est-ce pas ? ~

L'espérais-je. Et il va peu dire, que je serai la première personne à aller voir Ayame pour qu'elle remédie à ce genre de situation. Définitivement, savoir que ma fille se promenait totalement dévêtue dans un lieu tel que l'Arène ou même ailleurs -quand elle pourra matérialiser en dehors- me donnait froid dans le dos. Suffisamment pour que je prenne des prérogatives avant que tout Undai ne parle de Kaori Eimin comme la bête de foire numéro un. Alala... Quelle journée. En attendant, il y avait une vingtaine de chatons que je pouvais entendre, s'impatientant en dehors de notre cocon de protection. Bien. Matérialisant une sorte de cape allant avec les jambes rocheuses de mon enfant, je la lui mis d'un geste doux.

- Cela fera l'affaire pour aujourd'hui ~

Un dernier baiser chaste que je lui accordais furtivement, et je détruisis lesdits murs, me heurtant à une vision apocalyptique. Certes, gérable mais... dérangeante. À savoir... « Heh... Bande de petits vauriens, je vais tous vous trancher si vous n'arrêtez pas de brayer ! » Définitivement, une migraine pointait son nez à l'horizon, et ce n'était guère les cris paniqués de mes chatons qui allaient arranger la situation. Soupirant délicatement tandis qu'une fille s'est mise à hurler un « Sensei ! Cyr est morte ! » Et pour cause ? Elle a voulu réduire Niko en miettes, mais s'est effondrée avant, sans raison apparente. Du moins, c'est la version des faits que vint me donner un... chat géant ? Que des cas, comme l'aurait si bien dite mon ombre lugubre, occupée à terroriser ledit Niko-San, à qui il manquait un bras.

- Bien... Du calme, je vous... SILENCE !

Perdais-je patience ? Certainement oui. Usant de mon pouvoir de manière à ce que tous les chatons se calment instantanément, je finis par tirer ma fille au niveau de mon alter-ego. Endroit où je soignais le bras du garçon l'ayant insulté pour mieux le tendre. Pour quelle raison ? Afin de le couper dès que mes chers élèves se mettent en cercle autour de ma personne ~ Mais avant cela...

- Higashiyama-San, voudrais-tu emmener Cyr-San à l'infirmerie ? ~ Quant aux autres, le manque de respect et de discipline à mon cours, est punissable. L'ombre que vous voyez ici, vous illustrera cela pendant mes explications ~

En tranchant le bras du garçon sous son emprise ? Cela va de soi ~ Combien de temps lui faudra-t-il pour comprendre -entre ses hurlements- comment reconstruire son bras ? Alala... Je n'ai guère prévu que le cours se déroule de telle manière.
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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeMar 14 Oct - 22:33

Vermine, crottin, débris, abrutit, émasculé ouais ! Ce gars était un porc, une crasse que je voulais voir disparaître, ce genre d’insecte qu’on regarde avec sadisme avant de l’écraser ! Sauf qu’à cet instant, c’était moi le FUCKING insecte et j’étais celle qui souffrait sous les rires des autres. J’étais… J’étais la fille de Dead Master ! Kaori Eimin et ce crétin des îles perdues se permettait de se foutre de moi ! Je ne le supportais pas, je ne l’acceptais pas ! Mais je n’étais en mesure de riposter… Pas dans ma tenue, pas sous son regard.

Le visage baissé, je tentais de m’échapper de cette maudite Arène qui mettait mon cœur et mon corps à nu. Mais même ça, on ne m’a pas laissé faire ! Je peux savoir pourquoi, pourquoi tout s’acharnait contre moi aujourd’hui ? Non mais FUCK quoi ! Y a autre chose à faire que me pomper l’air -et je vous interdis d’utiliser le mot « pomper » en ma compagnie dès aujourd’hui-, genre, va sauver une vache de la noyade, un chien de la famine, une araignée de la vie ! VOILA.

Mais qu’importe mes voilà, en moins de trois secondes un mur se dressa devant moi, je bifurquais à gauche pour qu’un autre se dessine, reculant, c’est contre un autre encore et ainsi de suite… Prise au piège ? Je l’étais. Paniquant, je tapais la pierre… vainement. WHAT ?!

- Ma… Maman ? Maman !

M’entendait-elle ? Que se passait-il à l’extérieur, allait-elle bien ? Seule. Paniquant de plus en plus, je sursautais comme une malade lorsqu’une silhouette apparue de nul part sous un éclat de lumière. Plissant les yeux, je restais tétanisée dans les bras de celle qui m’enlaçait… Akiha.

M’apaisant au contact de sa peau, je lui rendis son étreinte en posant mon visage contre sa poitrine, les traits tirés alors qu’elle tenta de me remonter le moral. Était-ce possible ? Avec elle, tout était possible. Elle était ce genre de Superwoman qu’on croie voir uniquement dans les films, ouais, celle qui te sauve pour finalement te violer… Non, non, ma santé mentale n’a pas pris un choc sous le manque d’air de sa cage de pierre.

- Ne te laisse guère perturber par ces remarques, mon rayon de soleil... Nous trouverons une solution pour te couvrir davantage. Cela dit, si ta robe de combat a pris cette forme-ci, ce qu'il y a une raison, n'est-ce pas ? ~

Une raison… Celle que j’étais une nudiste ? Haha. Joie. Non, sérieusement, si il y avait une raison quant à cela, je voulais bien la connaître ouais ! Il est vrai que je me baladais souvent nue… Mais genre, chez moi ! Pas en pleine rue ou quoi ! Non mais… Que pouvais-je en tirer de cela ? Que mon corps était magnifique, que ma pudeur ne pouvait me rendre que plus forte, que sans vêtements, j’étais bien plus rapide ? Je… n’étais pas encore prête à trouver des qualités quant à ma tenue.

Le regard baissé, je tentais de dessiner un fin sourire sur mes lèvres lorsqu’une cape me tomba sur les épaules et que les dires d’Akiha-Chan réchauffèrent mon cœur. « Cela fera l'affaire pour aujourd'hui ~ » Ne serait-ce qu’un peu. Prenant une longue inspiration, c’est vers l’extérieur que nous retournions. Les murs tombant tels du cartons, je restais impressionnée quant à sa maîtrise de la matérialisation…

Pour dire vrai, je ne l’ai jamais vraiment vue créer quoi que ce soit. Se battre oui, mais là encore, elle jouait plus sur le mental ou avec son miroir et non… des objets, des armes. Pendant un instant, je crus que si elle faisait toujours la même chose, c’est parce qu’elle était nulle, mais après coup, en collant à cela le fait qu’elle était la femme de la directrice, je me suis dit que c’était impossible et que donc… Bah si elle matérialisait pas plus, c’est qu’elle en avait pas besoin.

- Sensei ! Cyr est morte !

… QUOI ?! Écarquillant les yeux en voyant Aelys au sol, j’accourus vers elle pour mieux… ne rien faire en la voyant soupirer. Attends, t’as déjà vu un mort qui soupire toi ?! Soupirant à mon tour -de soulagement-, je laissais maman s’exciter sur mes crétins de camarades pendant que moi… Moi je regardais tout ça, tout en regardant A-Chan… Sérieux, c’est quoi le problème aujourd’hui ?!

- Higashiyama-San, voudrais-tu emmener Cyr-San à l'infirmerie ? ~ Quant aux autres, le manque de respect et de discipline à mon cours, est punissable. L'ombre que vous voyez ici, vous illustrera cela pendant mes explications ~

Shuu ? Mais… Moi aussi je peux ! Je veux dire, je veux. Mais même avant que je puisse émettre cette idée, notre cher prince était déjà partit pour soigner MA dulcinée. Râlant silencieusement dans mon coin, je me concentrais sur… La main d’Akiha. Main qui bougeait dans tous les sens sous ses explications alors que les ¾ de la classe étaient, soit livide devant le corps mutilé de l’autre con, soit amusés… Ouais, ceux qui rient sont les sadiques, vous posez pas la question. Moi je fais partie du groupe des psychopathes, ceux qui disent rien et regardent ~

- Hum. Concentre toi à la place de mater Akiha.

WHAT ?! Sursautant en sentant quelqu’un susurrer dans mon oreille dans mon dos, je me tournais vivement pour y trouver Yume… Non mais fais plus de bruit ! Tu n’es pas un rat à ce que je sache ! Reprenant mon souffle en levant les yeux au ciel, je tirais une grimace avant de lui demander faiblement « Ma perversité ne regarde que moi et moi, va travailler à la place de te rincer l’œil. » Clair, franc et… « Si tu t’habillais plus, je regarderais ailleurs ~ » Ca… Ca c’était petit, vilain, vicieux ! Espèce de !!! Grognant sans moindre retenue, je me collais au dos de ma mère pour cacher ce qui restait de visible.

- Haha ~ T’as pas envie de les faire suer un peu Akiha ? Si tu es en train de leur apprendre à reconstruire leur corps, il faut d’abord qu’ils apprennent à supporter la douleur d’un membre perdu, non ? ~

FUCKING sadique WESH ! Alala… Que quelqu’un vienne la tuer, merci, au revoir.

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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeSam 18 Oct - 0:02

Évidemment, au début, j'appréhendais fortement de devoir utiliser la force afin de maintenir un semblant d'ordre parmi les chatons de ma classe. Pourtant, la suite du cours que je dispensais avec passion, se déroula plus calmement que je ne l'aurais cru. Bien sûr, mis à part les hurlements du garçon choisit par mes soins en tant que cobaye de l'expérience d'aujourd'hui. Et c'est ainsi, sous des dizaines de regards médusés, que je me plaisais à expliquer et exposer l'importance et l'art de la matérialisation sur un corps humain. J'en jouissais ~ Voir ces chatons obnubilés par mes gestes et mes paroles, sentir leurs attentions tournée vers ma personne, j'en mouillais ~ Tellement que je ne pouvais que sourire fièrement sous l'assiduité de mon propre enfant, absorbée par le cours. Du moins, c'est ce que j'ai cru jusqu'à ce qu'une autre personne ne vienne dissiper l'atmosphère studieuse que je me suis efforcée à créer.

- Hum. Concentre toi à la place de mater Akiha.

Vraiment ? Définitivement, il fallait être aussi discipliné que ma personne pour faire abstraction des paroles de Yume. Femme que je n'ai vue depuis quelques temps déjà. Personne qui venait d'engager une conversation étrange avec Kaori. Devrais-je lui expliquer que mon enfant ne me matait pas, mais suivait mon cours, et qu'il y avait une différence certaine entre ces deux actions ? Je pourrais le faire, si la réponse de ma fille n'avait été aussi... significative. Et cela, je le réalisais quand son chuchotement parvint à mon ouïe aiguisée par le pouvoir coulant dans mes veines « Ma perversité ne regarde que moi et moi, va travailler à la place de te rincer l’œil. » Ainsi donc, il n'y avait guère que ma fille qui passait son temps à couler son regard sur mon corps. Mes mains maqueraient-elles à Yume ? ~ « Heh, ou alors sa chose n'arrive à nous surpasser ? ~ » Devrais-je entendre par cela que Kurayami n'était un bon parti pour notre chère Présidente du Conseil des étudiants ? ~ Alala... Mais n'a-t-elle suffisamment plu à Ayame pour qu'elle aille jusqu'à l'engager en tant que secrétaire personnelle ? Certes, les goûts et les couleurs ne se discutaient guère, mais sur le coup, je ne pouvais m'empêcher de mépriser ladite héritière des Kurayami. Quoi qu'il en soit, j'étais prête à rétablir l'ordre des choses quitte à attoucher cette jeune femme sous mes yeux ~ Femme à laquelle j'envoyais mon plus beau sourire tandis que ma fille en profita pour se coller à mon dos, impunément.

Par automatisme, je cherchais sa main pour l'enserrer, la rassurant ainsi par ma présence. Par réalisation, je la lâchais, me rappelant que je n'étais guère sa mère en cet instant, mais son enseignante. Professeur qui se devait d'être impartial avec ses élèves, et non, commencer à les cajoler comme je l'ai fait depuis que nos pieds se posèrent dans l'Arène. Mais comment pouvais-je rester de marbre avec un enfant tel que Kaori ? ~ Alala... Définitivement, je n'ai guère prévu une relation aussi compliquée entre la tête blonde et ma personne, quand j'ai décidé -exigé- à l'avoir dans ma classe.

- Haha ~ T’as pas envie de les faire suer un peu Akiha ? Si tu es en train de leur apprendre à reconstruire leur corps, il faut d’abord qu’ils apprennent à supporter la douleur d’un membre perdu, non ? ~ 

Définitivement... Cette journée sera épuisante du début jusqu'à la fin. Et ce, je le compris sous le sourire carnassier de celle que j'ai voulu redessiner avec mes mains, il y a de cela à peine quelques secondes. Fronçant délicatement les sourcils sous l'agitation des étudiants, provoquée par la déclaration de la fameuse Black Rock Shooter, je levais la main en signe de silence -si pas de calme- avant de relâcher l'étudiant sous mon emprise et m'approcher à pas de fauve de sa personne, au moment où mon ombre se plaisait à tourner autour de Kaori, la charriant impitoyablement sur son apparence. Oui, je la laissais faire, le temps que ses camarades ne croient que je favorise ma fille car justement, c'était mon enfant, ou alors, car elle portait le nom des Eimin.

- Tu n'as guère tort ~ Mais mon cours ne consiste pas à blesser, mais à réparer ~ Il va de soi que je comprends ton point de vue, mais ce n'est guère mon travail qu'est d'infliger la souffrance à mes chatons ~

Argumentant allégrement auprès de mon acolyte de la journée, je levais ma main avec lenteur avant de me saisir d'une de ses mèches sombres que je me plaisais -douteusement- à enrouler autour de mes doigts ~ Tandis que mon regard clair se noyait dans ses billes azurées, que ma respiration devint plus lente, comme-ci j'attendais quelque chose. Une chose brûlante, cela va de soi ~ Une chose dont je voulus prendre possession en approchant mes lèvres dangereusement de la peau laiteuse de Yume ~ Une chose qui... prit fin. Revenant à la réalité sous l’impatience générale des chatons, je me détournais de ma proie sans moindre cérémonie, agacée et excitée à la fois ~

- Bien... Kaori, approche, je te prie ~

Chassant mon ombre loin de sa silhouette à moitié nue -mais couverte par mes soins tout de même- je demandais à ma fille de venir à ma hauteur, avant de faire à nouveau face aux autres étudiants, imposant également que mon ombre se tienne à distance pour ne guère faire de ravages inutiles. Attrapant la main de mon bébé sous les ricanements de mon alter-ego -qui savait ce que j'allais faire à présent- je me penchais pour souffler quelques paroles à son oreille :

- Ne t'inquiète guère Kaori, tu n'auras mal. Voyons si tu as suivi ce que j'ai dit tout à l'heure ~

Et sur ce, je me reculais, sa main toujours au bout de la mienne, je m'adressais au reste du groupe. « Un part un, vous essayerez de reconstruire votre bras ~ Nous commencerons par Eimin-San ~ » Etait-ce une idée monstrueuse ? Aucunement. Certes, j'aurais pu utiliser Yume pour ce fait, étant donné qu'elle fut celle qui émit la proposition du carnage. Mais, n'avais-je mieux à faire que la découper ? Si, tellement mieux que je lui lançais un clin d’œil amusé, avant de me tourner vers Kaori. Stressait-elle ? Qui ne serait apeuré par le fait de perdre un bras dans les secondes à venir.

- Focalise-toi sur la reconstruction, et seulement sur cela. A trois ~ Un, deux...

Il va de soi que je jouerai de mon pouvoir afin qu'elle ne ressente guère de douleur. Après, pour la vision d'un membre amputé, je ne pourrais rien y faire. Et comme le dirait mon ombre lugubre « Heh, de toute façon tôt ou tard tu te ferais charcuter, autant que ce soit par Akiha, pour ta première fois ~ » Quelle prévenante abomination, n'est-ce pas ? Pourquoi le faisais-je ? Moi qui protégeais mes enfants de tout danger et horreur ? Parce que si ce n'était ma personne qui s'occuperait de le faire, ce serait Yume. Et je ne désirais guère laisser ma fille à ses mains expertes en meurtres et tortures ~ Ni à celles d'Ayame qui finirait sans nul doute par affliger tout sortes d'entraînements inhumains à notre fille pour l'endurcir, comme elle l'eut fait jadis avec la dénommée Black Rock Shooter. Définitivement, j'étais la mieux placée pour m'en occuper.
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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeSam 18 Oct - 0:36

A croire que j’étais la seule à vouloir la mort de Yume, parce que si vous regardez la tête des autres cons de ma classe, ils étaient plus médusés par la présence de la présidente que par ses dires. Non mais OH ! Tu n’as pas entendu qu’elle vient de proposer de nous entre-tuer ? Non ? T’as sauté ça hein ! Saleté de sauteur ouais !
J’en peux plus de ce monde d’incultes.

- Tu n'as guère tort ~ Mais mon cours ne consiste pas à blesser, mais à réparer ~ Il va de soi que je comprends ton point de vue, mais ce n'est guère mon travail qu'est d'infliger la souffrance à mes chatons ~

THE WOMAN ! Voilà. C’est ça que j’attendais, un être censé dans ce monde de brutes écervelés ! Après tout, j’aurais dû m’y attendre, ma mère était la meilleure, la femme du monde, celle qui guiderait les malchanceux de la cervelle vers l’exode de l’intelligence ! Non, Ayame elle, elle les amène à la tombe, voilà tout.

- Bien... Kaori, approche, je te prie ~

…Ce n’est pas comme ci j’avais eu le choix puisque tu me tires la main, chère Akiha-Chan ~ Mais plus sérieusement… Pourquoi ? ~ Pourquoi me veux-tu aussi proche de toi, pourquoi désires-tu que je fasse face devant les autres et pourquoi… Tu me regardes avec tant de désolation ?

- Ne t'inquiète guère Kaori, tu n'auras mal. Voyons si tu as suivi ce que j'ai dit tout à l'heure ~

WHAT ?! Écarquillant les yeux, je n’ai pas capté ce qu’elle me voulait. Mais genre tellement pas, que je riais nerveusement alors qu’elle ne me lâchait plus d’une semelle. « Un part un, vous essayerez de reconstruire votre bras ~ Nous commencerons par Eimin-San ~ » Mais ça va pas ?! Mais non ! T’es censé être l’intelligence, la raison de cette terre, et non un morceau de sadisme ne vivant que pour trancher autrui ! Tu ne peux pas me faire ça ! Pas à MOI ! Tellement pas, que j’essayais de la raisonner ;

- Maman… Hum ~ Akiha-Chan, voyons ~

« Focalise-toi sur la reconstruction, et seulement sur cela. A trois ~ Un, deux... » NON ! Et trop tard, en moins de cinq millisecondes, j’avais plus de bras. Ouais, il m’en restait un, mais justement ! JE N’EN AVAIS PLUS QU’UN SEUL BANDE DE CONS ! Et quoi, je hurle, je pleure, je panique ? Je suis déjà au stade final là ! Je suis en pleine transe alors que je me vide de mon sang !

- Heh, de toute façon tôt ou tard tu te ferais charcuter, autant que ce soit par Akiha, pour ta première fois ~

Ma première fois, je la désire pour cela, mais pas celle-ci ! Les lèvres entrouvertes, mon corps se vidant de mon fluide de vie et je restais inerte. De la douleur ? J’en ressentais, terriblement. J’avais tellement mal que je hurlais intérieurement ! Mais pas assez pour que je crie ouvertement non plus… A croire que le sadisme de Kaïla était utile… Mais quand même, j’avais à faire ! Oui, tellement à faire qu’en moins de trois secondes je me concentrais pour reconstruire ce qui me faisait souffrir. Un, deux, trois et un magnifique bras de pierres prit place de celui, fraîchement amputé.

Ah… A la base, je voulais me montrer faible devant les gens de ma classe pour être une victime parfaite et éviter pas mal de soucis, mais sur le coup, c’est raté non ? Il faut… Il faut que je crie !

- Ah… AH !

Oui, c’est mieux. Non ? Pas du tout crédible ? J’y mets toutes mes forces pourtant ! Tellement que livide, je décidais d’agir plus… « Maladroitement ». Et ce en détruisant ma matérialisation « en mode, je suis incapable de soutenir ce que je fais » ! Ca doit le faire pour se montrer nul non ? Et hop, un bout de pierre qui tape le sol et mon sang qui gicle sur mes camarades ~ Owiii je suis la meilleure ! Je simule un tomber dans les pommes également ? ~

« RrrrRrr »

Non. Me tournant sur moi-même en sentant une présence désagréable dans mon dos, un creux se forma dans ma poitrine alors qu’une nouvelle atmosphère venait de se poser dans l’arène… Glauque. Putain que c’est glauque tout ça ! Déglutissant difficilement, c’est vers Akiha que je me dirigeais… Avant de m’effondre comme un sac sur le sol. Simuler ? Même pas, je suis… OUT.
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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeJeu 23 Oct - 20:50

La concentration et l'expérience d'un étudiant déterminent l'efficacité de sa matérialisation. C'était une vérité indéniable, celle que tous croyaient et donc suivaient. De là, en découle une théorie farfelue mais tangible qui fait progresser les chatons au stade supérieur de leur développement physique. À savoir, exceller dans la matérialisation équivaut à s'entraîner d'arrache-pied, jour pour jour, jusqu'à atteindre l’apogée du pouvoir. Cela dit, ce n'était guère le seul facteur qui amenait à un étudiant la première place dans les rangs des plus forts. Non, l'habilité, l'endurance, l'intelligence était une chose, mais il fallait également avoir du talent pour atteindre le grade le plus haut, celui de l'intouchable. Mais le talent, par quoi est-il décrit, d'où vient-il ? Du sang ? Des gènes ? De tout cela réunit ? Telle était la question.

Et c'est ainsi que j'assistais à la preuve unique en son genre, de ce que j'avançais au fond de mon esprit, chamboulée par l'excitation de mon alter-ego, agité par la vue du sang de ma progéniture. Ledit sang, tellement précieux et mystérieux à la fois. Du moins, à moitié, cela va de soi ~ Combien de chance une Seconde novice, débutant dans la reconstruction des membres, avait-elle pour réussir du premier coup à rematérialiser son bras ? Un peu. Et quelles étaient ces mêmes chances pour que ce dernier soit fonctionnel ? Bien moins. À ce stade, malgré la confiance que j'avais en mon enfant, j'étais certaine qu'elle ne saurait recréer un membre parfait -identique à celui que je lui ai tranché. Et mes estimations et hypothèses se dessinaient peu à peu devant l'air tétanisé de mon rayon de soleil qui ne bougeait pas d'un poil, obnubilée par le sang jaillissant par sa plaie béante. Mon pauvre chaton devrais-je... « Non ~ Qu'elle souffre un peu, cette mauviette ~ Heh ~ »

Fronçant les sourcils sous les rires lugubres de mon ombre, je ne lâchais plus Kaori du regard, attendant avec inquiétude qu'elle réagisse avant de se vider complètement de son liquide vital. Le doute m'aillant submergé, je voulus l'aider à procéder à la reconstruction de son bras, action que je me refusais de réaliser sous les regards des autres chatons sous mon aile savante, ainsi que celui de Yume. Chose que je peinais à retenir, cela va de soi. Tellement que je calculais mentalement les secondes s'écoulant lentement, attendant d'atteindre le point critique où je n'aurais d'autre choix que d'intervenir. Mais ladite intervention n'eut jamais lieu, à mon plus grand soulagement, étant donné que sous les mines ébahies de tous -inclue la mienne- un bras poussa littéralement de la plaie, remplaçant le trou par une monture en pierres ressemblant trait pour trait à celles de la robe de combat de Kaori. Alala... Ce n'est guère ce que j'imaginais, mais tout de même...

Impressionnée, je l'étais, et ce jusqu'à ce que ma fille s'exclame de douleur et que son bras ne tombe à terre, disparaissant par la même occasion. Pâlissant après cet instant de trouble causé par sa réussite inopiné, je voulus venir à la rescousse de la petite blonde, estimant qu'elle a fait suffisamment pour aujourd'hui. Mais à l'instant même où je m'en approchais afin de refermer sa plaie, un bruit sourd -presque inaudible- vint perturber ma concentration, tandis que je posais mes yeux clairs sur le sol. Sol difforme...

- Que se... Kaori ?!

Questionnement dont je ne sus formuler pleinement avant que Kaori ne s’écroule au sol. La rattrapant de justesse, je l'enserrais dans mes bras tout en analysant son corps. Dont la plaie d'où s'échappait une quantité de sang monstrueuse, recouvrant ma tenue de combat immaculée d'un rouge vif. « Heh ~ Aurait-elle perdu trop de sang ? Heh ~ Mauviette ~ » Silence. Inquiète au possible, je m'appliquais à reconstruire le bras de mon enfant avant de me relever, ce même corps dans les bras, empressée de quitter les lieux pour l'amener à l'infirmerie. Mais... je ne pouvais laisser mes étudiants seuls dans ce lieu. Tellement peu que c'est sur Yume que je jetais mon dévolu, lançant entre deux pas fermes :

- Occupe-toi d'eux, je te prie... Je reviendrai dès que je peux...

Et sur ce, je traversais l'Arène sans me poser plus de questions, tenant fermement mais délicatement ma fille dans mes bras, j'avançais rapidement vers le bâtiment principal, tout en gardant un œil vigilant sur les constantes de cette dernière. « Elle est en vie, elle s'est juste évanouie. Pas besoin d'en faire tout un plat, Akiha. » Vraiment ? Évidemment que non. Définitivement, mon ombre n'avait aucun instinct maternel. Mon esprit valsant entre l'inquiétude et la colère, je pénétrais dans l'infirmerie sans attendre, déposant doucement mon bébé dans un des lits disponibles tout en demandant aux infirmières de ne guère se préoccuper de ma venue en ce lieu. Tirant les rideaux, je m'assis au chevet de mon enfant et posais ma main sur son front, concentrant ainsi mon pouvoir afin de déterminer si ses constantes étaient bonnes. « Elle n'est pas en danger de mort Akiha. » Certes. Mais si elle l'était ? Par ma faute, elle fut blessée. Et cela, jamais je ne pourrai me le pardonner. Les traits déformés par la tristesse, je déposais un tendre baiser sur la joue de la convalescente avant d'enserrer sa main pâle entre les miennes.

- Je suis tellement désolée, mon rayon de soleil... Maman fera en sorte que tu ne sois plus jamais blessée de la sorte...

Bon sang... Et si Ayame était au courant de ce qui venait de se passer ? « Heh, elle lui trancherait l'autre bras ~ » Je doutais fort de ce constat. Ayame... Détestait la faiblesse de ses enfants. Mais elle aimait Kaori par dessus tout, ce qui fausse le jugement de mon ombre également. Non définitivement, cette histoire ne parviendra guère aux oreilles de mon épouse. Pour le bien de nous tous, cela va de soi.
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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeJeu 23 Oct - 20:59

C était à la fois étrange et agréable. Quelque chose en moi venait de se briser pour mieux se faire combler par je ne sais quoi… Le genre de constat stressant qu’on se fait soi-même après avoir risqué la mort dirais-je. Non, je n’étais pas habituée à cela, juste que cette sensation me faisait rappeler celle déjà vécue par tant d’autres, sur le sol Undai’en.

Je me sentais aussi vivante que morte, aussi seule que constamment épiée. Qui était là ? Qui ronronnait de la sorte, qui me regardait… D’aussi près et pourtant, je ne savais discerner sa forme… Qu’était-ce, que me voulait-ce ? Des questions qui se ternirent en même temps que ma vision lorsque ma tête rebondit sur une poitrine chaude.

A… Oui, ça ne pouvait qu’être elle. Me blottissant contre son corps qui me portait, je n’entendais que des brides de paroles émanant du monde extérieur. Me rattrapant tant bien que mal à ce que je pouvais, c’est interdite que je compris que je n’avais droit à un quelconque mouvement. Mon corps entier… Ne voulait m’écouter.

La chaleur me quittait à mon plus grand malheur, ce n’est plus un sentiment de sûreté qui enlaçait mon corps mais des draps froids à l’odeur d’hôpital. Fronçant les sourcils, j’inspirais. L’air lui même avait un mauvais goût ici… L’infirmerie présumais-je.

- Je suis tellement désolée, mon rayon de soleil... Mama fera en sorte que tu ne sois plus jamais blessée de la sorte...

Plus personne ne me fera du mal ? A part toi hein ? Haha… Si j’en avais la force, j’en aurais ri aux éclats, à la place seul un sourire benêt avait pris place sur mes lèvres. Sérieusement… Akiha, qu’as-tu donc en tête pour ainsi blesser ta progéniture, ta plus grande réussite, ton unique fille ? Les parents, je vous jure.

Me redressant faiblement, je tirais les coussins pour m’en faire un dossier. Ouais, c’est ce que je comptais faire, mais finalement, j’ai juste levé un peu la main pour mieux lâcher un soupir monstre. Vaut mieux ça qu’un pet ! Haha, PRIVATE JOKE.

- … Aide moi, veux-tu ?

J’avoue que c’était plus un ordre qu’une supplique, mais bon, tant que c’est fait, je n’allais pas rechigner hein. Levant légèrement mon corps, c’est la tête contre le mur de l’infirmerie que je me posais, les yeux fermés, les traits tirés, je parlais. Je pensais à voix haute plutôt.

- J’n’aurais jamais cru que ma première fois avec toi soit… A ce point « mortelle ». Sérieusement, faut être quand même vachement sadique pour démembrer son gosse non ? Alala ~ Je me demande la tête de maman quand je lui dirai que ma chère maman chérie m’a fait morfler devant mes camarades. Haha, je suis sûre qu’elle va rire ~ Et puis sérieusement, t’aurais pu trouver quelqu’un d’autre non ? Je veux dire, c’est pas parce que je suis ta fille que tu dois montrer aux autres que tu es également impartiale avec moi hein, c’est le raisonnement des animaux ça. Non que je te traite d’animal, quoi que… T’es une vraie lionne quand tu t’y mets ~ Mais plus sérieusement… Tu me passes de l’eau ? Et je veux des câlins aussi ! Et sois sûre que tu vas devoir te faire pardonner pendant la semaine ! Genre, tous les jours avec moi ! Tu viendras me conduire à ma classe et tu viendras même me chercher pour changer de local ! Voilà ! Et si t’es pas contente, t’as qu’à te plaindre à mon bras que je sens… même plus.

Ouais, je mentais un peu, j’extrapolais mes ressentis, mais c’était pour bien lui faire comprendre que ce qu’elle m’a fait, c’était de la connerie monumentale hein !

- Et puis souris un peu… Parce que si tu continues à faire cette tête là, je serai obligée de te violer pour te faire retrouver des couleurs !

N’était-ce pas moi, qui rougissais à cet instant précis ? Maaah ~

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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeJeu 23 Oct - 21:50

Définitivement, je ne m'attendais guère que l'heure de cours se déroule de la sorte. Premièrement, je n'avais aucune intention de blesser l'un des mes chatons, et certainement guère Kaori. Pourtant, d'un accident en survint un autre, d'une idée, en germa une plus drastique, finissant par anéantir toute logique dans ce qui était censé être un cours constructif. Au fond, j'espérais que Yume puisse prendre en charge la vingtaine d'étudiants qui furent restés dans l'Arène, sans les tuer ou blesser à grande échelle, cela va de soi. Alala... Et le pire dans tout cela, c'était que ma fille, mon bébé, ma cadette, se retrouvait évanouie à l'infirmerie. Par ma faute. Par mon erreur de jugement. C'était définitivement, incontestablement, impardonnable. Tellement, que je n'arrivais à me résoudre à écouter mon sombre coté qui s'efforçait à me persuader que ce geste ignoble de ma part, était une chose à faire, une leçon à donner à cet enfant surprotégé, mon enfant, en l'occurrence. Grimaçant sous la énième tirade dérangeante lancée de plein fouet dans mon esprit, j'en perdis tout intérêt quand Kaori se mit à bouger. Réagissant au quart du tour, je me levais, prête à lui apporter tout le soutien dont elle aurait besoin. Et de l'aide, elle ne se gêne guère à en demander, à la plus grande haine de mon autre moitié.

- … Aide moi, veux-tu ?

« Sale gosse inutile. » Voyons. Ne prêtant guère crédit à la colère muant ce qui me servait de colocataire, j'installais les coussins dans le dos de ma fille, avant de la poser délicatement sur ces derniers, prête à entendre ses ressentis vis-à-vis de ce qu'elle venait de vivre. Et à dire, elle en avait suffisamment pour que je me sente d'autant plus mal à l'aise d'avoir agi de la sorte. Blesser sa propre fille... Quelle idée détestable.

- J’n’aurais jamais cru que ma première fois avec toi soit… A ce point « mortelle ». Sérieusement, faut être quand même vachement sadique pour démembrer son gosse non ? Alala ~ Je me demande la tête de maman quand je lui dirai que ma chère maman chérie m’a fait morfler devant mes camarades. Haha, je suis sûre qu’elle va rire ~ Et puis sérieusement, t’aurais pu trouver quelqu’un d’autre non ? Je veux dire, c’est pas parce que je suis ta fille que tu dois montrer aux autres que tu es également impartiale avec moi hein, c’est le raisonnement des animaux ça. Non que je te traite d’animal, quoi que… T’es une vraie lionne quand tu t’y mets ~ Mais plus sérieusement… Tu me passes de l’eau ? Et je veux des câlins aussi ! Et sois sûre que tu vas devoir te faire pardonner pendant la semaine ! Genre, tous les jours avec moi ! Tu viendras me conduire à ma classe et tu viendras même me chercher pour changer de local ! Voilà ! Et si t’es pas contente, t’as qu’à te plaindre à mon bras que je sens… même plus.

Rétractant ma main qui voulut se poser sur sa joue fragile, je détournais le regard, rare que cela puisse l'être que je me sente honteuse de mes actes. Kaori avait tout à fait raison. Je n'aurais dû la prendre comme exemple devant toute une classe, je n'aurais jamais dû l'exposer devant les regards d'autrui, et encore moins montrer ses faiblesses. Elle était la fille d'Ayame, de Dead Master-Sama, directrice de cette Académie. Combien de personnes voudront se frotter à mon enfant après avoir entendu qu'elle valait -justement- pas plus qu'une Seconde débutante ? J'en avais froid dans le dos. Tellement que mon visage se décomposa davantage sous ses paroles. Ayame... allait me tuer pour cela. Au sens figuré, cela va de soi, mais tout de même. Quoi qu'il en soit, j'étais prête à céder aux demandes de Kaori sur le fait de venir la chercher et l'escorter, non pas seulement car elle le demandait, mais également pour sa sécurité. Et... Son bras ? Ne le sentait-elle guère ?

- Et puis souris un peu… Parce que si tu continues à faire cette tête là, je serai obligée de te violer pour te faire retrouver des couleurs ! 

Écarquillant les yeux sous l'horrible information qu'elle venait de me dévoiler, je blanchis littéralement, ne sachant sur quelle bribe de parole m'arrêter. « Sur le fait qu'elle veuille essayer de te violer, heh ~ » Définitivement, mon ombre n'avait aucun sens des priorités. Inquiète au possible, j'attrapais le bras de Kaori -doucement cela dit- et l'examinais avec précaution. Tout était connecté. Tout avait l'air de fonctionner... Même l'engourdissement aurait dû s'estomper depuis la sortie de l'Arène... Quant à la douleur ? Était-ce cela, le problème ?

- Donne-moi une seconde, mon cœur...

Me relevant avec ardeur, j'allais chercher un verre d'eau ainsi qu'un cachet d'antidouleurs. Les objets de ma convoitise dans les mains, je revins tout aussi vite que j'étais partie, m'asseyant auprès de ma fille tout en lui demandant de se saisir de ce que je lui tendais « Prends cela, tu auras moins mal... ». Attendant qu'elle s'exécute, je cherchais une manière de formuler ce que j'avais à lui dire quant à ses reproches précédentes. Mais que pouvais-je dire en ma faveur ? Rien. Définitivement... J'ai agi impulsivement. Cela ne me ressemblait guère. « N'importe quoi. Arrête de te prendre la tête avec ce gosse, elle a rien. » Et heureusement ! Finissant par briser ledit silence par un soupir délicat, je m'assis à coté de Kaori, la prenant dans mes bras, espérant qu'elle ne me rejette pas, comme l'auraient fait sa grande sœur.

- Je suis désolée... Vraiment, je n'ai pas d'excuses pour ce que j'ai fait... Il va de soi que j’obtempérai à ta demande de te conduire en cours, jusqu'à ce que tu ne m'en veuilles plus... Mais...

Du moins, quand je ne serais prise par le travail, mais cela restait un détail n'ayant aucune importance, ni sa place en ce lieu, dans cette conversation. Laissant un fin sourire se peindre sur mes lèvres ravagées par l'inquiétude, je me tournais vers Kaori afin de lui faire face, avant de prendre son visage entre mes deux mains. Agrandissant davantage mon dit sourire, je finis par terminer ma phrase d'un ton plus... suave ~

- Mais, je devrai te décevoir sur un point ~ Tes compétences criminelles ne sont suffisantes pour que tu espères me violer aussi facilement ~

Gratifiant l'enfant d'un clin d’œil amusé, je me permis de déposer un doux baiser sur ses lèvres avant de la relâcher de mon emprise, gardant seulement le contact visuel avec sa personne. Définitivement, il serait préférable qu'elle se repose davantage, étant donné l'expérience qu'elle venait de vivre pour la première -et j'espère dernière- fois de sa longue vie.

-Alala... Par contre, tu peux rester à l'infirmerie le temps d'aller mieux, je te ferai un mot. D'accord ? ~
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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeJeu 23 Oct - 22:41

Plus j’y pensais, plus je me disais que je pouvais tirer des avantages de ce qu’il s’était passé dans l’Arène. Maintenant, à ses yeux j’étais une chose fragile à protéger, un être qu’elle devait toujours garder à ses côtés… Et ça me plaisait. Mais genre, vachement, énormément, aussi gros qu’un tas de sentiments se mélangeant pour former THE FELLING extrême.

Les lèvres tirées dans un sourire se voulant amusé, je la regardais se décomposer, pour mieux s’en aller sous un « Donne-moi une seconde, mon cœur... ». Mon cœur, j’aimais les surnoms qu’elle me donnait, j’aimais l’impression qu’elle me faisait d’être spéciale, unique à ses côtés. Je n’étais pas comme tous les autres étudiants, j’étais sa fille, son trésor. Et à tout jamais, je compte le rester. Les autres ? Je n’en avais que faire, autant les jumeaux que Ren n’étaient que des décorations dérangeantes mais dont je n’avais le droit, de me débarrasser.

Lorsqu’elle revint, ce fut médicaments et verre d’eau à la main. Me saisissant de ce qu’elle me tendit de mon bras valide, je ne tardais guère à mâchouiller les pilules, rinçant par la suite ma bouche grâce à l’eau de la poudre rosée qui s’était coincée entre mes dents.

Une fois cela, fait, le visage toujours tiré de ma mère, ce fut un étreinte que je reçus. Câlin auquel j’apportais toute mon attention, avoir son corps qui s’écrasait sur le mien n’était donné toutes les secondes hein ! Et j’aimais, Dieu que je l’aimais ! « Je suis désolée... Vraiment, je n'ai pas d'excuses pour ce que j'ai fait... Il va de soi que j’obtempérai à ta demande de te conduire en cours, jusqu'à ce que tu ne m'en veuilles plus... Mais... » Mais… Mais quoi ?

- Mais, je devrai te décevoir sur un point ~ Tes compétences criminelles ne sont suffisantes pour que tu espères me violer aussi facilement ~

Des dires que je mis entre parenthèse pour profiter de ce délicat baiser qu’elle me tendit. A chaque fois, mon cœur ratait un battement, mes joues s’empourpraient alors que les lèvres légèrement entrouvertes, seul un sourire radieux s’y peignait. Sérieux… Elle me rendait toute chose. Était-ce ça, ressentir du désir pour quelqu’un ? Oui, j’avais déjà compris depuis quelque temps que ce que je ressentais pour Akiha-Chan n’était normal. Mais ce n’était guère pour autant que je n’acceptais ses ressentis. Je l’aimais, je la désirais, et la moindre de ses tentations était un moyen pour moi d’aller plus loin. Comme le disait Kaïla « Prends ce qui t’es à portée sans te poser de questions, sinon tu regretteras plus tard ! ».

-Alala... Par contre, tu peux rester à l'infirmerie le temps d'aller mieux, je te ferai un mot. D'accord ? ~

Et ce qui était à ma portée, c’était elle. C’est sans crier garder –j’allais pas non plus lui dire, eh oh ! Je vais te prendre maintenant !- que je me mis en position de force et que je la tirais vers ma personne pour mieux l’enjamber et me retrouver au-dessus d’elle. Mon épaule me tirait, mais rien de bien grave comparé à mes plans de dernières minutes.

Mes bras immobilisant les siens, je me rapprochais de son visage, mes hanches se compressant en bas de son ventre, je m’y installais.

- Je crois que tu as tort, regarde toi ~ Sous l’effet de surprise, puisque tu ne t’attendais pas à ce que je réagisse comme ça, tu es tétanisée. Ce qui, si je l’aurais voulu, m’aurait permis de glisser ma main contre ton entre-jambe où je découvrirais, sans nul doute, un endroit chaud et humide par l’excitation d’avoir un corps aussi beau que le mien, sur le tien ~ Me tromperais-je, Akiha-Chan ? ~

Usais-je explicitement de la manière de parler de ma mère directrice, pour ainsi la soumettre ? Je n’hésitais pas.

Délicatement, je caressais ses lèvres des miennes. Un moment de recul, et je me perdis dans un baiser se voulant aimant, chaud et… Trop pour que mon corps ne réagisse pas à cela. Me reculant, le visage chauffé par la proximité, je sentais mon corps trembler sous mon inexpérience.

- Reste avec moi, je ne veux pas que tu partes…

C’était trop insistant, trop faible, trop charmeur pour que cela me ressemble et pourtant, je me sentais fiévreuse ainsi sur elle. La main qui soutenait mon poids risquait de rompre à tout moment, c’est pour cela que je tentais directement de découvrir ce que je voulais tant, embrasser. Passant une main sous son chemisier… Le jeu était terminé ~

- Mhmm ~

Je n’étais qu’une seconde, elle une enseignante. Qui plus est, avec un écart d’âge de plus de trente ans. Alala, j’aurais aimé naître femme, et non fille.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Sommes nous vraiment humaines ?   Sommes nous vraiment humaines ? Icon_minitimeJeu 23 Oct - 23:31

Un mot que j'apporterai explicitement à Yume pour qu'elle l'encode, et ainsi, pour que ma fille n'ait de problème à ce niveau. N'était-ce la moindre des choses à faire pour le confort de celle que j'eus blessée ? Définitivement, oui. Tellement que j'attendis -par principe- sa réponse, imaginant ce qui pourrait lui faire plaisir le temps qu'elle reste dans ce lieu blanc, pendant que je donnerai cours. Du moins, je me résolus à abandonner la suite de la leçon avec les Secondes de sa classe, en vue de l'heure, mais il va de soi que j'avais des responsabilités envers mes autres classes, et que par ce fait, il était de mon devoir de laisser Kaori ici. Devrais-je demander à Yume de lui tenir compagnie ? Non, elle a suffisamment fait pour que je lui sois redevable. Kaïla alors ? Cette solution ne m'enchantait guère, mais c'était la seule qui tenait la route. Quant à demander à Shuu de s'occuper de ma fille, n'était envisageable étant donné qu'il avait cours. Bien... Kurayami dans ce cas, et...

Et plongée dans mes pensées, je ne l'ai guère vue venir. Je ne m'attendais guère à ce que la suite des événements se déroule de la sorte, à ce que prise au dépourvu, je voie une facette de mon enfant, dont jamais je n'aurais osé prétendre l'existence. À cet instant précis, étalée sur le lit avec les mains chaudes de Kaori enserrant les miennes, je ne voyais guère cet enfant joyeux et souriant, mais le reflet d'un être puissant, dont les yeux étaient reconnaissables parmi des milliers, si pas des milliards. À ce moment, j'ai vu à quel point Kaori Eimin tenait de sa mère, Ayame. Et ce constat, me laissa... sans voix.

- Je crois que tu as tort, regarde toi ~ Sous l’effet de surprise, puisque tu ne t’attendais pas à ce que je réagisse comme ça, tu es tétanisée. Ce qui, si je l’aurais voulu, m’aurait permis de glisser ma main contre ton entre-jambe où je découvrirais, sans nul doute, un endroit chaud et humide par l’excitation d’avoir un corps aussi beau que le mien, sur le tien ~ Me tromperais-je, Akiha-Chan ? ~

« Heh, cela commence ~ » De quoi ? Quelle était cette impression malsaine qui s'installait en mon sein sous l'influence de mon alter-ego ? Quel était le message qu'elle essayait de me faire passer par son rire moqueur que seule ma personne, pouvait entendre ? Je le savais, je l'ai su dès la première insinuation de ma deuxième moitié, mais je me voilais la face depuis, prétendant que ce n'était qu'un complexe qui se résoudrait avec le temps. Et je le pensais, même maintenant, sous ce corps que j'ai mis au monde, sous cette fille -si belle, si mienne- que je chérissais et désirais protéger par-dessus tout. Kaori, mon bébé, mais que fais-tu ? Pourquoi éveilles-tu en ma personne, cette pointe de désir de la manière qu'Ayame utiliserait pour me séduire ? Je ne saurais le dire. Faux. Tellement faux que je pourrais être outrée de ma propre niaiserie. Mais au lieu de cela, aucun signe de colère ou de peur n'apparut sur mes traits, laissant un visage serein aux yeux de Kaori.

Et ce, jusqu'à ce que ses lèvres se posent sur les miennes. Premièrement comme d'habitude, chastement, pour mieux s'approfondir, devenir intime, tellement... incorrect envers nos liens de sang, ceux qui constituaient notre famille. « Repousse-la pour voir ? Heh ~ » Revenue à la réalité, j'hésitais un court -infime- instant à agir selon les conseils de mon alter-ego, mais ce n'était que momentané. Non. Si je la repoussais maintenant, elle se sentirait trahie, rejetée. Ce qui n'était guère le cas. Je l'aimais, plus que tout. Mais pas comme elle, elle l'aurait voulu. Devrais-je la laisser poursuivre ? Il va de soi que ce n'était envisageable. Il était temps d'y mettre fin.

- Reste avec moi, je ne veux pas que tu partes…

Inexpressive, je la fixais avec insistance, sans aucune haine, sans aucun dégoût, juste... comme toujours. Et malgré toutes les pensées qui se chamboulaient dans mon esprit, je ne désirais qu'elle connaisse mes ressentis vis-à-vis de cela. C'est pour cela, que je notais seulement ce que elle, elle ressentait. Sa gestuelle, sa voix, son regard... tout cela, me déchirait le cœur. Parce que je le savais. Mais jamais, je n'aurais cru qu'elle se risquerait à traverser la limite. Pourtant... Effrayée par sa propre initiative, elle était là, au dessus de ma personne, tremblante d'incertitude. Était-ce seulement des doutes ou autre chose ? J'avais l'impression qu'elle ne doutait guère de ses choix. Digne d'être la fille d'Ayame, n'est-ce pas ? Oui. Et cela, je l'ai pleinement réalisé quand sa main se faufila sous mon chemisier. Douce main que j'arrêtais avant que cela n'aille plus loin.

Me délivrant sans peine de son emprise -délicatement sans que cela ne soit brusque- je me saisis de son poignet que j'éloignais de ma peau tout en me redressant, obligeant Kaori à finir dans mes bras à califourchon sur mes genoux. Cachant mon visage dans sa chevelure pour qu'elle ne voie la trace de tristesse s'y étant installée, je déposais un baiser doux sur son crane avant de me lever. Posant mes mains sur les épaules de celle qui m'eut dévoilé ses ressentis, je lui intimais de se coucher, un sourire doux aux lèvres. Rien. Rien de cela n'était raisonnable, Kaori. Mais nous surpasserons cela, ensemble. En famille.

- Alala... Définitivement, je t'ai sous-estimé, je ferai plus attention la prochaine fois ~

De quoi parlais-je ? De ses aptitudes criminelles, cela va de soi ~ « Nier l'évidence n'est pas digne d'un scientifique Akiha. Cela n'arrangera pas les choses. » Si. Du moins, je l'espérais. Me redressant sans pour autant montrer mon état troublé, je gratifiais l'enfant d'un dernier sourire avant de me détourner sous un dernier « Je dois retourner travailler ~ Je demanderai à Kaïla de passer te voir ~ Je repasserai encore plus tard. Repose-toi Kaori ~ » Et sur ce, calme au possible, je me retrouvais de l'autre coté du rideau. Avant de sortir de l'infirmerie d'un pas pressé. Et c'est quand je fus certaine que ma fille ne pourrait me voir, dans le bureau d'Ayame, que je m'affalais sur la chaise directoriale, le cœur battant la chamade. Pourquoi Kaori... Le complexe d'Œdipe en serait la cause ? Il est vrai qu'elle a évolué plus vite qu'un enfant normal ? Serait-ce la cause de son développement qui mélangea les deux parties de sa vie, en formant ainsi une attirance pour sa mère ? « Tu cherches trop loin Akiha, et tu le sais. » Non. Non, il fallait que j'arrête. Que j'aille la voir pour mettre les choses au clair, lui dire que j'étais sa mère, et elle, ma fille, et que cela était une vérité absolue. Mais avant... Prenant mon portable, j'envoyais un message à Ayame.

« Ce soir à votre retour, nous devons parler. Cela concerne Kaori. »



END
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