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 Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.

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Dead Master

Dead Master

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MessageSujet: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeVen 25 Juil - 19:05

La nuit qui précédait son départ fut monumentale, je me devais d’apposer mon être sur son corps une dernière fois, montrer qui j’étais, ce que je valais et qu’importe ses tentatives, jamais elle ne trouvera mieux que moi.

Me plaisant dans ses gémissements, je baisais chaque parcelle de son corps, remontant le long de ses hanches dans de fins baisers pour apposer une marque à la hauteur de sa poitrine. Mes mains se perdirent sous ses mouvements, mes baisers plus chauds les uns que les autres enflammaient notre étreinte alors que dans des gémissements sans nom, je scellais mes lèvres aux siennes pour engouffrer ses cris de plaisirs, au fond de mon esprit.

La peur me rongeait, l’angoisse d’un avenir incertain titillait mes sens à les échauffer dans un étau cruel de doute. Durant l’acte, je le fis ressentir malgré moi, mes mouvements trop imposants, trop présents montraient que j’avais peur de perdre ce corps que je dominais. Que cet amour que nous entretenions, semblait si fragile quant au départ qui approchait. Je gémissais, je mouillais, je me tordais sous le plaisir, laissant mes yeux s’humidifier sous des larmes de mélancolie. J’aimais, mais je détestais me dire que je ne pourrai goûter à tel moment, avant longtemps.

C’est dans un dernier mouvement abrupt du bassin que je m’effondrais sur son corps, cherchant du réconfort au creux de son cou. Mes mains s’étaient retenues sur ses poignets, les compressant sans faille pour sentir son toucher. Ma respiration retrouvant un rythme régulier me permit de lever le regard vers ses billes bleutées, une peine non dissimulée, et je l’embrassais. Encore et toujours, plus intensément, plus violemment… Pour que nos corps se retrouvent une fois de plus.

La nuit qui s’ensuivit me laissait un goût amer lorsque mon épouse s’endormit, me laissant seule à mes songes. Incapable de trouver le sommeil, je me figeais à ses côtés, la regardant dormir pour mieux caresser ses courbes d’un geste léger. Elle était mienne, comment faire pour ne pas en douter ? Je n’en doutais pas… J’avais confiance. Belles paroles sans véritables fondements, j’avais peur pour nous, pour mon avenir.

Me levant du lit, je me perdis dans la salle de bains, mon visage humidifié par une baffe d’eau que je m’étais lancée avant de me poser devant le miroir. Le regard trouble, je rageais de mon état… si humain. Un cri étouffé et je sortis. Passant devant la chambre de ma fille, je restais un instant à caresser la porte avant d’y entre, retrouvant mon ange dormant paisiblement. D’ici peu… Akiha-Chan partira, comment réagiras-tu à cela, mon cœur ? Trop bien, pensais-je.

Soupirant en quittant ma fille à laquelle j’adressais un dernier baiser, c’est l’extérieur qui accueillit mon corps. Me défouler, m’époumoner pour faire le vide. Cela était tellement facile, mais qu’importe la course que j’entrepris, qu’importe la vitesse que j’usais pour atteindre un point à un autre, toutes mes pensées étaient tournées vers ma femme et son départ.

Cherchant du réconfort, ce fut dans l’Arène que j’entrais. Vide, tellement silencieux que cela m’apaisa le temps d’un instant. Ma robe de combat sur le corps, je portais instinctivement ma main à ma chevelure bouclée alors qu’un trône se matérialisait devant moi. Y prenant place, je m’y recroquevillais avant de fermer mes yeux. Je ne voulais pas qu’elle parte, je n’acceptais pas. Je le lui refuserai ! Vainement, j’avais déjà accepté…

« Mais je suis Dead Master-Sama ~ Tous se plient à mon vouloir ~ » Certes, mais je ne pouvais tenir en laisse Akiha-Chan comme toutes personnes m’étant proches. Elle était mon unique, celle qui avait eu la force d’imposer ses choix et sa loi dans ma vie. Seul son bonheur comptait, qu’importe la souffrance que j’en subirais.

Me relevant parmi une masse noire d’où des corps en sortaient, je me délectais dans les complaintes de ces âmes égarées, marchant sur celles-ci comme s’il s’agissait d’une simple route vers un chemin lumineux. L'heure me rattrapait, et je n’avais du temps à consacrer à ces êtres sans corps imbibés dans ma chair, non… Il fallait que je parte.

De retour dans les appartements, je ne m'étonnais pas d’entendre du bruit à l’étage. M’affairant à préparer le déjeuner, j’emballais le tout dans une boite afin que ma femme puisse manger celui-ci en route. Elle n’aurait le temps de le prendre si elle ne voulait rater son vol… Préparant tout de même une tasse de café, je montais à mon tour.

La rejoindre ? C’est ce que je fis avec sensualité, me glissant dans la douche à sa suite pour mieux exprimer mon amour dans des touchers intimes. Une heure, voilà ce que je passais sous l’eau avant d’en sortir, un faux sourire aux lèvres pour rejoindre ma fille -toujours endormie.

Réveillant Kaori-Chan dans une douce étreinte, je l’invitais à s’habiller afin qu’elle dise au revoir à sa chère mère. L’enfant n’était enclin à m’écouter, et moi, à supporter ses caprices. C’est donc avec autorité que je la fis se lever, s’habiller et se montrer présentable pour le moment fatidique.

De retour au rez-de-chaussée, je volais les lèvres de mon épouse une dernière fois avant de prendre ses bagages -nombreux soient-ils- pour les conduire dans la voiture se trouvant sur le parking.

Ne devant m’inquiéter des enfants d’Akiha-Chan -déjà en direction de l’aéroport avec le groupe d’idoles-, je déposais le tout dans le coffre alors que ma fille prit place sur le siège arrière, baillant sa fatigue.

M’asseyant à mon tour, je posais les mains sur le contact… Ne bougeant plus. Était-elle vraiment obligée de partir ? Tant de temps sans que nous puissions nous voir était atroce, inimaginable, comment… Allais-je faire ? Vivre sans elle, cela m’était devenu impensable. Soupirant, je restais toujours immobile, et ce jusqu’à ce que ce soit Akiha-Chan qui prenne les choses en main, me demandant si il n’était préférable que ce soit elle qui conduise.

Répondant par le silence, je changeais de places, la laissant pleinement prendre les commandes. Un regard vers la vitre où mon reflet se dessinait et je m’offusquais en voyant une larme tracer un sillon le long de ma joue. Un simple geste de la main, et je l’essuyais.

Quelques dires se laissaient entendre quant au planning du voyage, auxquels je répondis pas des « Hum ~ » Désintéressé malgré la bonne volonté d’autrui. Arrivant aux abords de mon jet privé, je sortis en première de la voiture, ouvrant la portière à ma fille pour qu’elle fasse également ses adieux…

Dois-je dire que je n’ai lâché sa main quand elle s’apprêtait à rejoindre son fils ? Je n’en étais convaincue, je ne voulais que cela se passe ainsi, je ne voulais qu’elle me laisse seule alors qu’elle partait si loin.

Basculant son corps, je la rattrapais dans une étreinte amoureuse avant de capturer ses lèvres. La sentir, j’en avais besoin tous les jours. Sentant mes traits se crisper, je tentais de garder mes remords pour moi, mais comment faire alors que mes yeux se mirent à couler d’eux-mêmes ?

Un départ... déchirant.


Les jours qui s’en suivirent n’étaient joyeux. Errant telle une âme désolée dans l’Académie, je passais mes journées dans mon bureau, cherchant une occupation quelconque pour fuir mes pensées. Que ce soit avec la paperasse que je détestais tant, ou encore avec ma princesse qui semblait arpenter une nouvelle vie…
Qu’importe ce que je faisais, tout me ramenait à elle et à ce manque, qu’elle créa, suite à son départ.

Nous étions lundi, cela faisait déjà trois jours que je n’eus d’autres nouvelles d’Akiha-Chan, que la confirmation de son arrivée sur le sol américain. Décidée à la joindre au moins une fois par jour, je restais interdite devant son message… Le décalage horaire ne nous aidait guère, lorsque le jour se levait au Japon, la nuit tombait en Amérique. J’eus bien tenté de la joindre, mais mon temps-libre n’arrivait jamais au bon moment, et celui d’Akiha-Chan était si fin, que je n’avais d’autre choix que d’être patiente.

Afin de remettre un peu d’ordre dans ma mélancolie, c’est avec Kaïla-Chan que j’allais passer la journée. Tasse de thé en main en attendant celle-ci, étrangement enthousiaste à l’envie de venir me chercher, je l’attendais de pieds fermes dans mon bureau, tapotant mes ongles sur le bois lisse de mon bureau.

A quelle heure avions-nous rendez-vous ? Il y a une heure d’ici. Soupirant en ne la voyant arriver, je m’occupais parmi des dossiers, que je laissais de côté pour mieux me saisir d’un autre et ainsi de suite jusqu’à ce que la porte de mon bureau ne s’ouvre en fanfare. Déposant ma tasse en relevant le regard -aussi mauvais soit-il-, je dessinais tout de même un sourire sur mes lèvres, décidée à faire comprendre à cet enfant, que faire patienter Dead Master était… Prohibé.

- Kaïla-Chan daigne enfin se montrer. Sais-tu que me faire attendre me donne des envies meurtrières à ton égard ? ~

Me levant dans un gloussement dont j’avais le secret, je me déhanchais vers la femme de mon chef-d’œuvre afin de caresser son minois du bout des doigts ~ Déposant un fin baiser sur sa joue, je me dirigeais déjà vers la sortie. Nous sortions n’est-ce pas ? Où ? Maaah, elle sera la commanditaire de cette journée, je ne ferai que la suivre de près ~

- Kaïla-Chan sait-elle comment elle compte me divertir aujourd’hui ? ~

En allant chercher ma fille d’ici cinq heures à l’école, présume-je.
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeLun 28 Juil - 21:25

Un humain a une capacité de mémorisation incroyablement développée, paraît-il. Il y a des gens qui savent mémoriser des tonnes de formules après les avoir vues une seule fois, d'autres qui se rappellent des dernières répliques d'un film par cœur, rien qu'en l'ayant entendu pendant la séance au cinéma, d'autres personnes encore, savent utiliser leurs cerveaux de manière tellement spectaculaires qu'ils deviennent des génies hors pairs. Ouais, pour ce dernier point, la plupart des intellectuels connus à travers les temps, étaient autistes, donc cela ne comptait pas. Personnellement, je préfère avoir un cerveau dans la moyenne, avec un QI acceptable, plutôt qu'un dépassant la norme mais étant synonyme de bave constante coulant de ma bouche. Certes, j'exagère en disant cela, mais vous me comprenez. Soit ! Je ne suis pas là pour vous raconter la vie extraordinaire d'un autiste, mais la mienne ! Et pour tout dire, si je vous raconte tout cela, c'est parce que je viens d'avoir l'intense réflexion sur le sujet. Parce que ouais, pendant que je joue, je pense beaucoup également. Comme par exemple à mon cours d’ingénierie robotique en début de cet après-midi.

En rentrant à l'université, je ne m'attendais pas à avoir une telle tonne de travail à faire... Surtout pas à étudier des syllabus dont l'épaisseur était digne de la saga Harry Potter toute entière. Ouais, les sept livres, pour un seul dossier, sachant que des différents cours, j'en avais une bonne dizaine. Et je n'étais pas l'un de ces génies de l'intellect, j'étais normale moi ! Et c'est pour cela également que je pleurais devant les prochains examens -sérieux, ce pays me tuera avec leurs intellos à la con- que je me devais de réussir. Pourquoi tant de pression ? Ce n'était pas comme à Undai, où rater était synonyme de rester plus longtemps dans une classe, et donc, avoir plus de chances de crever. Bah, finalement, j'aurais peut-être préféré cela hein. Parce que la situation dans laquelle je me trouvais, n'était en rien charmante. Et ce n'était pas pour cause que je n'aimais pas ce que j'étudiais, au contraire, je pourrais passer ma vie à faire des fêtes sur le campus entourée de gens ne voulant me tuer à chaque respiration. C'est juste que si je rate, je porterais une honte à mon nom, et il ne va peu dire, que si cela arrivait, je me verrais éradiquée de la vie active pour retourner habiter dans le manoir, loin de la population. Ouais, pire qu'un film d'horreur. Et je vous emmerde quand vous dites que je suis en âge de faire ce que je veux. Ayez une mère comme la mienne, dépensez plus que ce que vous pourrez gagner en faisant un job à plein temps sans diplômes supérieurs et sans boulot, et on en reparle. Ouais, mes billets ne tombaient pas du ciel non plus hein !

Mais bon, toute cette plainte, fut prononcée pour qu'une chose en ressorte. Il était impérativement temps que je devienne une autiste, ou que je me mette à étudier intensivement même si les examens ne seront là avant un mois. Vu l'énormité de la matière, je n'avais pas le choix. Enfin... J'y penserais après que j'aurai fini cette partie. Et la suivante. Et celle d'après pour l'entraînement.

Et... finalement, c'est deux heures plus tard que je décrochais mon regard de braises de l'écran, engourdie par le manque de mouvements. Et pourquoi je me bouge enfin, malgré que je sois à la moitié de mon jeu ? Non pas pour pisser, bande de connards. Non... Meeerde ! J'ai complètement zappé une chose importante ! Mais genre assez pour que je me lève, me ramasse en voulant me foutre sous la douche, pour en prendre une en troisième vitesse, et mieux retourner dans la chambre pour enfiler le premier vêtement qui me tomba sous la main, prendre mon sac de cours, et... vouloir limite sauter par la fenêtre pour que cela aille plus vite. Ouais, j'étais en retard, une fois de plus, et sans doute pas la dernière. Non, pas pour voir Kaori, si c'était la tête blonde avec qui j'aurais eu rendez-vous, ne croyez pas que je risquerais de me briser la nuque dans un tournant pour ses beaux yeux. Non... Je devais voir... Un de ces dits autistes, super intelligents qui ont bouffés tous les cerveaux du monde, sans que personne ne capte comment ils ont fait. Ouais, Ayame, alias le démon incarné dans un corps de femme trop perverse pour être naturelle. Non, je ne dis rien par là... Ha... ha.

Mais vous vous demandez sans doute pourquoi j'allais voir la directrice de Undai, de mon plein gré. Eh bien... C'est une longue histoire qui débuta, il y a moins d'une semaine de là, quand Akiha -sa femme- se barra en Amérique pour un truc... J'ai pas vraiment saisi. En tout cas, Ayame se retrouvait seule avec Kaori. Jusque là, rien d'alarmant, sauf quand on se rend compte que la fameuse personne démoniaque était toute déprimée à cause de cette... séparation ? Non mais sérieusement, on dirait qu'Akiha venait de crever renversée par une vache. Franchement, ce n’était pas beau à voir. Vous allez me dire que je n'avais à m'en intéresser, que leurs histoires ne me concernaient pas, et ainsi de suite. Ouais, sauf que j'étais en couple avec ladite fille d'Ayame, et que cette dernière se voyait limite peinée de voir sa « mère » dans un état de... presque légume à moitié pourri. Quoi qu'il en soit, je lui ai promis -à Yume hein- que j'allais m'occuper du cas de la dirlo' en ce jour. Comment ? Hahaha... J'en savais rien, je ferai au feeling. J'avais tout ? Ouais.

Arrivant à Undai en m'y téléportant, j'atterris dans la chambre de Yume. Bah... Je préférais me savoir en sécurité dans un endroit fermé, plutôt que débarquer de nulle part au milieu d'une cour où quelqu'un se battrait et me tailladerait par mégarde. Ouais, faut penser à tout dans la vie. Courant donc à travers les couloirs, pour débaucher dans le parc que je traversais en courant -j'avais déjà une bonne heure de retard, avec un peu de chance elle ne me grillera pas comme un toast parce que je sors avec Yume, mais sinon, je ne donne cher de ma peau- j'arrivais dans le bâtiment principal en moins de deux minutes. Ne portant de l'attention aux étudiants -bande de victimes haha- je toquais à la porte derrière laquelle mon futur bourreau se trouvait. Ouais, j'étais sérieusement suicidaire. Et je le réalisais -encore et encore- dès que je croisais le regard d'Ayame. Hum... Quelqu'un m'explique comment elle fait pour vous glacer le sang avec un seul clignement de cils ? Je crois que c'est parce qu'elle sourit tout en lançant des foudres avec ses yeux meurtriers. La merde fois deux. Je pense que si je lui dis que je la compare à une autiste, je ne sortirai de ce bureau vivante... Autant éviter et...

- Kaïla-Chan daigne enfin se montrer. Sais-tu que me faire attendre me donne des envies meurtrières à ton égard ? ~ 

Et... Seul un rire nerveux traversa mes lèvres, tandis que je me maudissais intérieurement. Sérieux, j'aurais dû éviter de venir, si c'était de toute manière pour mourir dans d'atroces souffrances. Comment ça je dis cela tout le temps quand je la vois, mais je suis toujours en vie ?! Bande de cons, tenez vous devant Dead Master, et on verra. Avec elle, on n'est jamais sûr. Faisant un pas de recul malgré moi quand elle se leva pour mieux s'approcher, seule une goutte de sueur dévala ma tempe tandis qu'elle me salua... à sa manière. Non pas en me roulant une pelle, même si ce n’était pas loin ouais... Lâchant un soupir monstre quand elle passa à coté de moi sans séparer mes bras du reste du corps, je tournais sur moi-même, pour river mes yeux sur son dos.

- Kaïla-Chan sait-elle comment elle compte me divertir aujourd’hui ? ~

Hum... Serait-il nécessaire que je m'excuse pour mon retard ? Pas besoin, elle a déjà oublié ce détail ! Ha...ha... Ouais, j'essayais de m'en persuader pour mieux me détendre. Après tout, c'est une journée entière -bon, pas tant que cela mais quand même- que je devrai passer en sa compagnie, autant que cela se passe bien. Mais qu'allons-nous faire ? J'avais déjà un plan improvisé. Ouais, celui que j'ai ébauché entre les dortoirs et ce bureau macabre.

- T'sais... J'ai quelques idées. Mais avant, je dois me taper une heure de cours, donc... tu m'accompagnes.

Aurais-je dû lui dire cela sous forme de question ? Peut-être que ce serait préférable ouais. Mais bon, maintenant que je l'ai dit, c'était trop tard. Tellement que je fis fonctionner mon cerveau à mille à l'heure pour trouver une échappatoire à cette demande transformée en ordre sans que je ne le veuille. Et qu'est-ce que je fis pour me sortir de là ? La première chose qui me passa par l'esprit. A savoir, j'ai attrapé le bras d'Ayame et nous téléportait sans plus attendre, dans un endroit qu'elle ne connaissait sans doute pas -du moins maintenant oui- qui se résumait à mon petit appartement à Tokyo. Ouais sérieusement, nous venions de changer de ville en moins de deux secondes chrono. Attendez, arrêt sur l'image. Je venais de téléporter Dead Master, LA Dead Master et rien de bizarre ne s'est passé... Trop étrange, mais tant mieux. Haussant les épaules en l'informant du lieu où nous nous trouvions, j'entrepris d'ouvrir les rideaux -que je fermais à chaque fois au cas où des yeux indiscrets regarderaient par là au moment où je pars ou que je viens. Bah ouais, tu regardes une pièce vide, et d'un coup t'a une meuf qui apparaît comme par magie, c'est louche.

- J'utilise cet endroit pour me téléporter. Bon... J'espère que t'as pas trop faim, parce que là, faut vraiment qu'on y aille si je ne veux pas être en retard.

L'invitant à sortir de mon deux-pièces, je fermais à clé derrière moi, avant de la suivre dans la cage d'escalier, jusqu'au parking sous-terrain où ma moto était parquée. Heu... Ouais... Si elle voulait, j'avais le casque de Kaori -coloré certes- et... Merde... Je n’ai pas pensé à cela... Genre elle... Non mais vous imaginez Ayame sur ma moto, dans mon dos ? Moi je viens juste de le faire, et le résultat ne me plaisait pas du tout. Bon, du calme Kaïla, ce n'est pas comme si elle oserait me tripoter pendant que je roule à deux cent à l'heure. Enfin, j'espère, pour notre survie commune, et celle de mon destrier surtout ! D'accord, allons y, ce n’est pas très loin.

- Heu... Le campus n'est pas loin. Et aller écouter une jolie meuf pendant une heure, cela ne devrait pas trop te déranger hein ? Ha... ha. Hum.

Ouais, mon dit cours, comme il était théorique et touchait un vaste rayon de connaissance pas seulement mécanique, il était dispensé par une femme -rare que cela soit pour mes cours- pas trop vieille, dans la trentaine si je ne m'abuse, et assez... propre sur elle, comme le dirait un de mes amis de l'unif. Ouais, je n'ai le choix que d'être sociable à présent -plus ou moins- étant donné que ce n'était pas Undai. Montant sur l'engin mécanique, j'attendis qu'Ayame en fasse de même pour démarrer, direction le campus. Plus vite on y sera, plus vite je me sentirai mieux. Enfin, si elle ne me fait pas des merdes sur place.

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Dead Master

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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeLun 28 Juil - 22:34

« T'sais... J'ai quelques idées. Mais avant, je dois me taper une heure de cours, donc... tu m'accompagnes. » Quelle autorité, j’en frémirais presque si je n’avais été prise au dépourvue lorsqu’elle nous téléporta dans un endroit inconnu. Restant interdite devant la pièce qui se dessinait devant moi, je ne cachais pas ma curiosité quant à cet endroit. Un design tellement simple, tellement blanc que j’aurais presque cru, qu’elle nous avait amené dans une chambre d’asile. Kaïla-Chan aurait-elle à ce point des penchants pour les endroits peuplés de personnes dites folles ? ~ Maaah, je n’en douterai guère un instant.

Mais mon amusement se tut rapidement en revenant à la réalité lorsque celle-ci me signala qu’il s’agissait de son appartement, à savoir celui qu’elle utilisait… « J'utilise cet endroit pour me téléporter. Bon... J'espère que t'as pas trop faim, parce que là, faut vraiment qu'on y aille si je ne veux pas être en retard. » A se téléporter donc ~ Quelle précaution, et croire que j’eus cru un instant qu’à sa sortie d’Undai, elle sera la première que je devrais tuer pour avoir exhibé ses pouvoirs. Je l’aurais applaudi si elle ne m’avait demandé de sortir de son appartement, car elle avait ce fameux cours à suivre.

J’avais été moi-même étudiante universitaire. Non pas à Tokyo, j’avais celle de Kyoto pour mes besoins, à savoir des cours consacrés à la médecine et autres sujets faisant bander plus d’un scientifique. Ne vous étonnez pas que toutes mes pensées soient perverses, j’étais terriblement en manque et sentir la présence d’une femme aussi désirable que Kaïla dans mon dos, me rendait toute chose. Après tout, je n’avais pas couché avec pour rien, si elle avait figuré dans ma liste des maîtresses, c’est qu’elle valait la peine ~ Dieu, que je me souvenais encore de ses touchers chauds et bestiaux, incertains et tellement omniprésents ~ J’en mouillais.

Tremblant d’envie, je m’arrêtais devant sa monture ~ Non, elle n’avait guère de gode attaché à ses sous-vêtements -je suppose. Mais bel et bien une moto semblant neuve tellement que la carrosserie brillait. Montant à l’arrière de sa personne sous une tirade de sa part « Heu... Le campus n'est pas loin. Et aller écouter une jolie meuf pendant une heure, cela ne devrait pas trop te déranger hein ? Ha... ha. Hum. » Je me collais à son dos pour mieux glousser sous ses paroles. Une jolie meuf donc ? ~ Avait-elle à ce point envie de me mettre avec quelqu’un d’autre pendant l’absence d’Akiha-Chan ? Si elle le désirait tant, elle n’avait qu’à écarter, je ne me ferai un plaisir certain d’aller titiller son intimité de ma langue ~ Dieu, il fallait que j’arrête là avant de gémir sous mon casque, fraîchement matérialisé.

Déjà que ma tenue n’était adaptée au voyage, il serait préférable que je m’abstienne de tout attouchement envers sa personne ~ Quoi donc ? Le vent qui caresse vos cuisses alors que vous êtes en robe courte, à plus de cent kilomètres heures ne vous excite pas ? Petits joueurs ~

Posant mes mains sur ses cuisses, je me retenais d’aller plus vers le centre de gravité de sa personne, ne voulant créer un accident inutilement. C’est donc d’un accord commun avec mon envie de survie que je restais là, marquant ma présence que par mes mains délicatement posées alors que le virage vers le campus nous conduise rapidement à destination.

En moins de dix minutes, je descendis de son destrier pour mieux déposer mon casque sur la selle. Me dégourdissant légèrement les jambes, je me tournais vers Kaïla-Chan, sourire aux lèvres en défaisant les plis invisibles de ma tenue. Décidément, venir habillée de la sorte dans une université n’était commun. Vous connaissez mes goûts vestimentaires, une magnifique robe composée d’un bustier dévoilant ma poitrine et le bas se finissant en voile m’allait si bien que je n’étais décidée de changer de style ~

M’approchant de Kaïla-Chan, je déposais ma main dans son dos afin de l’interpeller, mon corps voulant déjà se coller à la créature que j’avais sous les yeux. Mon regard rieur, mon sourire charmeur et…

- Kaïla-San ! Comment ça va ?

Ah. Me tournant vers l'importun de service, je le fusillais du regard avant de lui faire mon plus beau sourire. Qui était donc ce jeune étalon ? Un ami de Kaïla-Chan en vue de sa familiarité ~ Arquant un fin sourire, je me tournais dans sa direction alors qu’il s’avança vers ma personne pour me saluer à son tour.

- T’es une amie de Kaïla-San ? Enchanté de faire ta connaissance, je m’appelle Milo.

Milo donc. Une amie, je ne me décrierai guère comme telle mais assez proche de Kaïla-Chan pour la sauter sans préavis, oui ~ Me penchant à l’égard du jeune homme, je me présentais également. « Ayame ~ » Inutile d’en dire plus, je ne me mélangeais guère avec la race inférieure ~

Suivant le jeune homme lorsqu’il nous annonça qu’il était préférable de se dépêcher pour ne pas rater le cours, c’est dans l’immense campus que nous nous engouffrions. Suivant le peuple sans me préoccuper du rester, je restais étonnamment « sage » à l’égard de Kaïla-Chan alors que nous entrions dans un amphithéâtre où quelques étudiants se trouvaient déjà assis.

N’ayant nullement de matière sur moi, c’est sans demander l’avis de Kaïla-Chan que je me dirigeais vers l’enseignante -effectivement attirante à mon égard. Dessinant le plus beau de mes sourires, je l’interpellais en laissant ma main glisser sur la sienne avant de lui demander, d’une voix suave ;

- Sensei ? ~ Je suis nouvelle ici, seriez-vous gré de me prêter un manuel, je vous prie ~

Après tout, comment me refuser quoi que ce soit, à moi, Dead Master-Sama ~ Et comme il se le devait, c’est suite à un accord que je reçus le livre du cours, accompagné d’un sourire en disant long sur les pensées de ladite enseignante ~ Dieu, aucune femme me résiste et dire que la mienne, est intouchable pour ma personne. Je me pendrais si je ne tenais tant à la vie.

Allant m’asseoir sur les gradins, c’est aux côtés de Kaïla-Chan que je trouvais ma place alors que ma rencontre du jour, m’interpella sous un « Comment t’as fait ça ? Le dernier nouveau qui est arrivé s’est fait remballer comme une merde ! T’aurais dû voir ça Kaïla-San, il se pissait limite dessus devant la prof ! » Maaah, c’est parce qu’il était un « il » et non, une « elle » ~ Ou plutôt, parce que tout le monde n’avait mon charme naturel ~

- Bien ! Nous commençons le cours avec la mécanique de mouvements. Certains ingénieurs ont expérimentés des systèmes biomécaniques sur des personnes à mobilité réduite afin de leur rendre l’usage de certains membres amputés. Un alliage métallique a été conçu par notre établissement, mais nous lançons un concours à toutes classes mélangées pour inventer une nouvelle structure alliant le passage des nerfs de mouvement ainsi qu’une structure légère et amovible pour nos patients. Le thème de ce cours consistera à ce que vous réfléchissiez sur ce sujet, mettez vous par deux et nous parlerons de vos idées d’ici dix minutes ! Allez y.

Voilà quelque chose que je trouvais passionnant. Non pas des hommes robotiques, mais le concept en soi. Dans mes recherches scientifiques, j’ai déjà été amenée à concevoir ce genre de chose pour des patients. Non pas en leur implantant des bouts de métaux dans le corps, mais en créant un alliage pouvant supporter les nerfs de mouvements et les muscles pour que le cerveau soit connecté et sensibilisé par le nouvel implant. Ce travail n’était certes facile, et cela remontait à quelques années déjà… Serais-je gré d’aider Kaïla-Chan dans son travail universitaire ? Huhu ~

- Ceux qui réussiront cela auront un avantage sur les examens. Vingt points se verront attribués à l’étudiant en question. N’oubliez pas, ici, nous attendons à ce que tous nos élèves aient au moins septante pour cent !

Si on prend en compte que ses examens sont sur cent… Vingt points ne sont pas à gâcher ~ Me tournant vers Kaïla-Chan, c’est tout sourire que j’exposais mon idée sur la question… Du moins, il va de soi que nous faisons une paire ensemble, n’est-ce pas ? ~

- Maaah, je doute que tu me laisseras aller avec un étudiant tierce, n’est-ce pas ? ~ As-tu des idées avant que je n’expose les miennes, Kaïla-Chan ? ~

Allais-je lui sortir une épine du pied ? Huhu ~
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeJeu 31 Juil - 17:14

C'était une impression, ou cette femme ne savait se tenir convenablement ? Non mais, expliquez-moi, je vous prie, pourquoi au lieu de -au pire des cas- enrouler ses bras autour de ma taille, elle posait ses mains sur mes cuisses ?! Non mais, on ne lui a jamais appris à se tenir sur une moto sans déranger ledit conducteur de cette dernière ? Râlant silencieusement, tout en appréhendant tout mouvement illicite de sa part, je tournais l'accélérateur afin d'arriver en un temps record sur le campus. Ouais, franchement je préférais me faire flasher et payer des amendes extravagantes -quitte à perdre le permis que je n'avais pas- plutôt que de me faire tripoter par elle !

Et c'est avec soulagement que je me parquais enfin sur le parking de l'université, sautant limite de la selle, j'enlevais le casque et pris une grande inspiration. Sérieusement, une minute de plus et j'aurais implosé de l'intérieur à cause d'une crise de nerfs ! Attachant ma moto sans plus de cérémonie, ne daignant me tourner vers le monstre de perversité ne se trouvant dans mon champ de vision, je me demandais si finalement, l'amener ici était vraiment une bonne idée. Non mais, que pourrait-elle faire enfermée pendant une heure dans un amphithéâtre ? A part glousser devant de jolies filles, je ne savais pas trop. Mais avant d'arriver dans une salle pour écouter un prof déballer sa matière, il fallait passer -survivre- aux attouchements de cette malade ! Sentant sa main dans mon dos, je me crispais, imaginant déjà ce qu'elle allait faire. Ouais, c'est du vécu ! Je l'ai capté suffisamment de fois avec l'autre blondasse à se lécher n'importe où ! J'étais certaine que cela les exciterait encore de baiser en public carrément !

- Kaïla-San ! Comment ça va ? 

Sauvée... Me dégageant du toucher d'Ayame, je saluais le mec qui vint à notre rencontre. Milo Tekashi, un ami que j'eus rencontré dans un des cours que nous avions en commun. D'ailleurs, c'était vraiment le premier qui osa m'adresser la parole après avoir appris mon nom de famille. C'était aussi grâce à lui que j'avais avec qui boire après les cours, étant donné que je me sois intégrée dans son cercle d'amis. Quoi qu'il en soit, c'était un mec sympa, mais j'aurais préféré qu'il évite de s'adresser directement à la femme m'accompagnant... Ouais, Dead Master qui parle normalement avec un type, c'était impossible, je craignais qu'elle essaye de le cramer avec son regard.

- T’es une amie de Kaïla-San ? Enchanté de faire ta connaissance, je m’appelle Milo.

Sur le coup, je priais pour qu'elle ne se présente pas, quitte à donner une fausse identité à ce mec. Non que je ne veuille qu'on me voie en compagnie d'Ayame Eimin, mais c'était tout comme. Et pourquoi ? Mais vous ne suivez vraiment pas hein ! Non mais, vous imaginez qu'un tel nom débarque sur un campus comme ça sans prévenir personne, et se fasse passer pour une étudiante ? Normalement, si quelqu'un savait qu'elle serait là aujourd'hui, le doyen en personne se déplacerait pour la saluer, suivi de son groupe d'intellectuels qui passeraient leurs vies à faire des courbettes devant « Ayame ~ » Oui, c'est bien cela ! Hum... Ouf en fait ! On dirait qu'elle a lu dans mes pensées ! Parce que bon, c'est moi qui me ramasserais tout sur la tronche, si les autorités universitaires décideraient de prétendre qu'il était de mon devoir de les avertir de la venue d'une personnalité importante dans leur infrastructure.

Heureusement, tout se passa pour le mieux avec Milo, et c'est relativement dans le calme que nous arrivâmes tous ensemble, dans l’amphithéâtre, là où nos places habituelles nous attendaient déjà. Ouais, même s'il n'y avait rien de marqué sur le banc, c'était ma place quand j'avais ce cours, point. Me dirigeant déjà vers les gradins, je faillis perdre pieds quand je remarquais qu'Ayame ne me suivait pas et... Non... Je plaisantais quand je lui ai dit qu'elle pouvait draguer la prof ! Non mais qu'est-ce qu'elle foutait là ? Bah là, elle tapait causette avec ladite enseignante. Franchement, je ne m'en sortirais vivante de cette journée... Ou alors, il faudra m'enfermer dans un asile, parce que j'aurais pété les plombs. Ha... ha. Le cœur battant la chamade, assise auprès de mon pote, je ne quittais la dirlo' de Undai du regard, la fusillant en espérant qu'elle comprenne le message. Bah, je ne sais pas si elle a capté, mais quelques minutes plus tard -après un stress intensif de ma part- elle vint dans ma direction, un cours en main. Sérieusement ? Je crois qu'il serait préférable que j'aille m'allonger un instant...

- Comment t’as fait ça ? Le dernier nouveau qui est arrivé s’est fait remballer comme une merde ! T’aurais dû voir ça Kaïla-San, il se pissait limite dessus devant la prof !

Ah bon ? Non mais non ! Fusillant le concerné qui venait dire de manière détournée que j'ai séché au moins une fois les cours, je finis par soupirer lourdement tandis que le cours commençait. Début du blabla qui ne m'intéressa nullement, et ce, jusqu'à ce que je capte ce que la prof disait, ne se trouvait dans le syllabus. Pourquoi ? Parce que... J’n’ai pas tout suivi, mais paraît qu'on allait faire un projet de je ne sais quoi. Franchement, j'aurais dû rester au lit ce matin, parce que là, je ne captais rien du tout, mon cerveau était en mode Off.

- ... pour inventer une nouvelle structure alliant le passage des nerfs de mouvement ainsi qu’une structure légère et amovible pour nos patients. Le thème de ce cours consistera à ce que vous réfléchissiez sur ce sujet, mettez vous par deux et nous parlerons de vos idées d’ici dix minutes ! Allez y.

Hein ?! De quoi parlait-elle ? Non que je ne capte pas, je n'étais pas depuis des mois dans cette université pour rien, mais... Mais à quoi cela servait-il au juste ? Bah peut-être à s'amuser un peu au lieu de rester inerte devant des textes sans fins. Voilà qui était intéressant, cela me donnait l'occasion de jouer tranquillement à mes jeux tandis que d'autres blaireaux s’efforceraient à chercher des solutions à l'équation posée. Ouais, finalement, cela ne me dérangeait pas du tout d'être là, au contraire, je pourrais discuter tranquillement avec Ayame, sans que la prof ne me fasse de remarque, vu que le but, c'était de parler. Haha.

- Ceux qui réussiront cela auront un avantage sur les examens. Vingt points se verront attribués à l’étudiant en question. N’oubliez pas, ici, nous attendons à ce que tous nos élèves aient au moins septante pour cent ! 

Vingt... Vingt points ?! Attendez, vous êtes sûrs que j'ai bien compris ce qu'elle venait de dire là ?! C'était énorme comme cote pour dix minutes de blabla avec son partenaire ! Ca y est, je viens de changer d'avis, je vais m'y mettre avec assiduité, pour ces vingt points ! Il était juste génial ce concours, même s'il fallait pas être divin pour comprendre que ce n'était pas gagné, connaissant les capacités de certains étudiants dans cette classe -école en soi-, j'étais loin du compte. Et je le compris en remarquant un groupe -deux personnes- devant moi, déjà à fond dans des hypothèses que je n'avais même pas songé à émettre. D'ailleurs, plus je les écoutais parler, plus je me disais qu'ils parlaient chinois, sans être raciste hein. Hum... Adieu mes vingt points...

- Maaah, je doute que tu me laisseras aller avec un étudiant tierce, n’est-ce pas ? ~ As-tu des idées avant que je n’expose les miennes, Kaïla-Chan ? ~ 

... Pardon ? Bordel. J'étais tellement obnubilée par mon problème de trouver comment gagner, que j'eus complètement oublié la clé de la réussite. L'autiste ! D'accord, je m'abstiendrais de le crier tout haut... haha... ha. Non mais j'avais une génie assise juste à coté de moi et je pleurais en me disant que si je faisais équipe avec Milo -moins doué que moi en soi- nous allions nous planter inutilement. Mais là ! Là, j'avais le jackpot ! Personne surdouée qui me proposait de faire équipe avec elle. Encore un peu et je croirais que c'était le meilleur jour de ma vie, vu le déroulement des événements. Lui indiquant d'un simple geste que je ne la laisserais à aucun autre étudiant de cette maudite salle, je me mis à réfléchir intensément à des idées pouvant coller avec le sujet imposé.

- Hum... Par logique... Le mieux serait d'utiliser un alliage d'au moins deux métaux... Genre le titane pour la résistance et la biocompatibilité ... Et... des fibres de carbone, parce que c'est un bon conducteur électrique et il est flexible ?

Peu certaine de ce que j'avançais, je zieutais sur Ayame, attendant qu'elle m'arrête si je fonçais droit dans le mur. Il fallait le dire, je n'ai jamais touché à une telle machine, j’en ai déjà vu dans la salle d'exposition et ainsi de suite, mais aller jusqu'à en créer une... Franchement, ils nous prennent pour des cerveaux de génie dans cette école ou quoi ? Les seules informations que je tenais sur une telle structure se résumaient à des connaissances de base, dans le sens, je savais ce qu'il fallait pour construire une prothèse bionique, mais c'était tout. Franchement, pourquoi Ayame voulait que j'expose mes idées, si elle savait parfaitement bien comment cela marchait ? Comment le sais-je ? Bah, regardez son air de madame-super-intelligente-qui-sait-tout-de-tout. Me sentais-je stupide à balbutier des bribes de réponses à coté de ce monstre ? Carrément ouais. Haussant les épaules en me disant que le temps passait à une vitesse vertigineuse, je gribouillais un genre de bras mécanique sur une feuille, avant de poursuivre, hypothétiquement.

- Question matériaux, y a encore d'autres je crois, faut juste savoir dans quelles quantités les utiliser... Mais par contre comment faire pour pouvoir contrôler tout cela par la pensée... Cela, je ne sais pas trop à part qu'il faut utiliser des électrodes ?

Ouais, des câbles et ainsi de suite. Mais je crois que ce n’est pas tout également, vu qu'il était nécessaire d'ajouter une puce... Il faut avouer que ce n'était pas un sujet facile à aborder, et il y avait une centaine -si pas million- de facteurs à prendre en compte avant de lancer des idées à gauche et à droite. Mais personnellement, je n'avais l'étoffe d'un scientifique... Ouais, mon futur métier consistait justement à savoir construire ce genre de machine ainsi que de les inventer, mais... Je n'ai jamais été douée en biologie. Haha... Hum. Même la matérialisation était plus simple à piger... Quoi que, là, je ne savais même pas pourquoi j'avais des pouvoirs de créer ce que je voulais par la pensée, et ce, en portant simplement un bijou... Découragée, en me disant que nous arriverons à rien, si je restais la seule à inventer des théories, c'est en désespoir de cause que je relevais la tête de ma feuille.

- Je crois que c'est mort... Sauf si tu as une idée de malade, sortie tout droit de ton super cerveau de scientifique folle ? Haha... Je plaisante. Hum.

Quoi ? J'essayais seulement de détendre l'atmosphère. Ouais, c'est raté. Mais... M'était-il permis de prendre une vraie scientifique comme partenaire pour ce projet ? Elle n'était même pas inscrite à ce cours, ni dans l'unfi en soi, alors... même si son idée serait la révolution de l'année, cela ne m'accorderait pas les vingt points. Finalement, servait-il à quelque chose de se creuser la tête ? D'accord, une chose à la fois. D'abord on trouve une solution à ce que la prof demande, ensuite, on regardera si elle sera validée.
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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeJeu 31 Juil - 18:05

Le sujet en soi était plus que divertissant, moi qui m’attendais à écouter une femme -aussi sexy soit-elle- blablater pendant une heure sur un théorème que j’aurais pu lire dans un livre quelconque, je me retrouvais au cœur d’un projet en valant sans doute la peine en vue des expressions de ma coéquipière.

C’était sans doute la première fois depuis une bonne dizaine d’années que je n’étais amenée à travailler avec autrui sur un projet, certes, il m’arrivait de donner des expériences à Akiha-Chan et les finir avec elle, mais là c’était différent. Ici, nous avions besoins d’être en symbiose cérébrale pour réussir, à mettre nos idées autant que nos connaissances en avant.

Tout le monde sait que j’aurais pu réaliser ce projet seule, mais Kaïla-Chan révélait des compétences que jamais je n’aurais cru voir naître en elle ~ Et dire qu’à une époque, je me demandais si elle connaissait ses tables de multiplications, voilà une surprise… Époustouflante ~

Tellement que dès le début de ses dires, mon regard se perdait -discrètement- sur les courbes de la demoiselle, assise à son bureau, surplombant l’audience de son regard ~ Quelle enseignante, mais regardez moi ce corps si alléchant ~ Si elle décroise ses jambes ne serait-ce qu’un peu plus… Hum ~

- Hum... Par logique... Le mieux serait d'utiliser un alliage d'au moins deux métaux... Genre le titane pour la résistance et la biocompatibilité ... Et... des fibres de carbone, parce que c'est un bon conducteur électrique et il est flexible ?

Le titane était le matériel par excellence lorsque l’on désirait de la résistance, c'était l’un des choix les plus judicieux qu’elle aurait pu faire. Ce métal présentait beaucoup de points forts pour la construction d’un bras bionique telle qu’une haute résistance à la corrosion à condition qu’une couche passive de dioxyde de titane soit apposée, en plus de cela, son poids était moindre, sa biocompatibilité a déjà été prouvée mainte fois et son élasticité était un facteur probant à son utilisation.

Tant de choses vraies que je lui répondis d’un hochement de la tête alors que je croisais le regard de notre juge un peu plus loin ~ Un fin sourire, rapidement rendu et un échange en disant long sur nos pensées ~ La dévorais-je de mes yeux ? Sans nul doute, et en vue de ma discrétion, Kaïla-Chan n’en savait sans doute rien ~

Où étaient donc passées mes aversions quant à coucher avec une simple humaine ? Aussi loin que celles de ma fidélité ~

- Question matériaux, y a encore d'autres je crois, faut juste savoir dans quelles quantités les utiliser... Mais par contre comment faire pour pouvoir contrôler tout cela par la pensée... Cela, je ne sais pas trop à part qu'il faut utiliser des électrodes ?

C’est sans doute ici que je rentrais en action. Kaïla-Chan avait la matière basique de la réalisation, alliant des matériaux à son bon fonctionnement. La couche de silicone n’était qu’esthétique, mais ce qu’elle eut oublié de m’énoncer, était les moteurs que l’on utiliserait à la réalisation. Une simple couche de titane ne suffirait pas, qu’importe l’alliage de carbone que l’on dessinait avec, un bras était un circuit de nerfs, passant par des muscles que nous devront recréer à partir d’une toile de fils électriques.

Quant à la zone cérébrale, maaah ~ Mon esprit était obnubilé par une autre paire… d’yeux, évidemment, même si son décolleté était autant plaisant que le bleu de ses pupilles ~

- Je crois que c'est mort... Sauf si tu as une idée de malade, sortie tout droit de ton super cerveau de scientifique folle ? Haha... Je plaisante. Hum.

Folle donc. Voilà ce dont je retenus de sa dernière tirade. Enfonçant mon regard dans le sien, c’est d’un soupir certain que je lui répondis avant de m’avancer sur des propos qu’elle ne risquerait de comprendre. Passant mes mains en dessous de mon bureau afin de matérialiser ma tablette, je me rassis correctement devant celle-ci pour mieux y dessiner les plans de mes idées « follement scientifiques ».

- Je suis étonnée de voir qu’il y a autre chose dans ta tête qu’un pois vert, Kaïla-Chan ~

Un fin clin d’œil orné par un sourire moqueur, et je laissais mes mains dessiner une maquette en plusieurs morceaux. Maquette qui malheureusement, ne put se finir lorsque l’enseignante -la femme sexy- vint à notre hauteur pour nous demander si nous avions fini. En avions-nous l’air ? Certes, je paraissais intelligente, mais pas au point de sortir un concept entier en trois minutes.

- Vous avez l’air de vous en sortir, je corse le jeu ~ Trente points si vous présentez maintenant votre travail ~

Finalement, ce n’était guère de l’appréciation qu’elle avait à mon égard, mais plutôt de la mesquinerie. Voilà ce qui m’apprendra d’avoir des idées d’adultère. Gloussant légèrement en déposant une main devant mes lèvres, je regardais de haut en bas la femme nous faisant face avant de me lever à mon tour. N’était-ce pas un jeu plaisant que nous avions là ? Un peu d’improvisation et je réussirai sans nul doute ~

J’étais puissante, intelligente et tellement sexy que rien ne pouvait m’être refusé Même trente points dont je n’avais l’utilité ~ Mais laissons une chance à Kaïla-Chan de réussir son année… Du moins, pour ce cours ~

- Vous êtes ? ~

« Ayame… ~ » Inutile d’en dire plus. Tirant mon ancienne étudiante à ma suite devant l’amphithéâtre, j’attrapais à la volée son dessin afin de le reproduire sur ma tablette. Un tracé fait en une minute chrono alors que j’arrivais déjà devant une centaine d’yeux pointés dans notre direction. Ne faisant attention à la foule, je finissais mon œuvre avant de me tourner vers Kaïla-Chan…

Pauvre enfant. Tout le monde connaissait sa réaction devant une surpopulation, la laisserais-je bégayer seule ? J’étais certes sadique, mais ma manie de vouloir montrer qu’il était impossible de m’avoir à n’importe quel jeu prit le dessus sur tout autre désir. Sourire aux lèvres, je me penchais légèrement en signe de salut avant de faire vibrer mes cordes vocales… d’un ton mielleux, cela va de soi ~

- Bien ~ Qu’est-ce donc une prothèse bionique ? Non pas un appareil qui remplacera un membre amputé, mais bel et bien une nouvelle partie qu’un patient devra apprivoiser pour qu’il ne fasse plus qu’un avec son corps ~ Pour cela, plusieurs nécessités sont mises en avant, que ce soit son alliage, sa mobilité, sa structure, sa phase transitoire pour que le cerveau puisse contrôler le membre métallique comme une étanchéité de son corps.

Une petite introduction ne laissant indifférents quelques élèves, tandis que d’autres avaient l’air de me prendre pour un clown. Dieu, que je détestais cela. Envoyant un regard noir au petit groupe de boutonneux, je poursuivis, cette fois-ci, activant le projecteur de ma tablette en l’agrandissant à son maximum pour pouvoir décrire notre projet… de l’intérieur ~

Un bras bionique apparut en même temps que d’un mouvement de la main sur la tablette, je fis se dé-consolider celui-ci, alliant des champs de vision à la suite de mes dires.

- Premièrement, nous devons regarder le cœur de cette structure. Afin de faciliter la mobilité et les mouvements du bras, une dizaine de moteurs seront créés à chaque point d’articulation. Les prothèses d’aujourd’hui ne permettent que quatre mouvements, nous avons pour but de doubler. Ce n’est guère un robot de combat que nous créons, mais bel et bien un membre artificiel à l’usage humain.

Montrant chaque moteur et ses emplacements, je me permis de décrire chaque partie de ceux-ci tout en ajoutant des morceaux à l’image afin de rendre mon projet plus solide. Oui, notre ~

- Deuxièmement, vient la transmission de mouvement. Nous savons tous ici que la bionique utilise la pulsation des nerfs envoyée depuis notre cerveau pour communiquer avec le reste de notre corps. Le lobe frontal dictera les mouvements, et grâce à une puce implantée dans la colonne vertébrale -apposée dans la nuque-, nous relierons aussi aisément les deux hémisphères cérébrales que la moelle épinière à notre bras bionique.

Cela coulait tellement de source que je me demandais pourquoi certains avaient la bouche bée. Me tournant vers Kaïla-Chan à présent, je lui adressais un doux sourire alors que mes yeux brûlaient de réussite avant de lui dire, d’un ton assez bas pour qu’autrui ne puisse entendre ;

- Le titane, les fibres de carbone et le silicone ~ A ton tour mon cœur, sois fière d’être une diplômée d’Undai et montre à ces imbéciles la véritable intelligence ~

La poussais-je à la réussite ou lui montrais-je que si elle se plantait, je la décapiterai devant l’assemblée ? A elle… de comprendre ce que mes yeux se tuent à lui dire.
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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeSam 2 Aoû - 12:47

Au moins, j'ai réussi à attirer son attention, même si finalement, je préférerais qu'elle ne me fixe pas avec tant d'intensité. Et qu'elle ne matérialise pas au plein milieu d'une salle remplie d'étudiants non plus ! Non mais c'était son règlement de ne pas montrer les pouvoirs au grand jour, et c'était la première imprudente à faire apparaître une tablette de nulle part. Non mais... Bon, après, elle a été suffisamment discrète dans sa manœuvre. Soit ! La question n'était pas là, mais sur ce fameux bras que nous devions construire de A à Z en moins de dix minutes à peine. Franchement, qui arriverait à sortir un tel projet en si peu de temps ? Peut-être le groupe d'intellos assis devant nous qui s'y donnait à cœur-joie. Ha... ha...

- Je suis étonnée de voir qu’il y a autre chose dans ta tête qu’un pois vert, Kaïla-Chan ~

J'allais la massacrer celle-là ! Non mais pour qui se prenait-elle au juste à m'insulter de la sorte ?! Contrariée, je l'étais, j'étais carrément en colère ouais. Boudant ouvertement sous ses moqueries dépassant l'entendement, je me détournais de sa personne, prête à faire équipe avec quelqu'un d'autre. Ouais, même si pour les points c'était carrément mort. Bon après, le dessin qu'Ayame créait était intéressant. Assez pour que je zieute dessus gauchement, en prétendant toujours d'être vexée par ses paroles précédentes. Par contre, ce qui ne m'échappa pas, c'est la prof qui monta le long des gradins. D'abord, j'ai cru que c'était pour voir les boutonneux, ayant l'air d'avancer à une vitesse pas permise, mais à ma plus grande -horrible- surprise, c'était à notre hauteur qu'elle s'arrêta. La merde.

- Vous avez l’air de vous en sortir, je corse le jeu ~ Trente points si vous présentez maintenant votre travail ~

Totale... Non mais j'ai fait quoi pour mériter cela ?! Tout le monde connaissait la réputation tyrannique de cette prof, envers ceux qui l'ont énervés ou perturbés son cours... Mais je m'efforçais à rester calme pendant les heures que j'avais à tirer en présence de la femme debout devant nous, je n'ouvrais pas ma gueule, j'étudiais, j'étais l'élève qui ne veut pas s'attirer ses foudres. Alors pourquoi elle nous surplombait avec son air de sadique à présent ?! Même pour trente points, c'était au-dessus de mes forces ! Ayame, qu'as-tu foutu ? Bah ouais, si ce n’était pas à cause de moi, c'était sans doute sa faute. Je savais que le livre qu'elle a lui demandé nous vaudrait un tel calvaire ! Je le savais !

- Vous êtes ? ~ 

Kaïla Kurayami ? Ouais, c'était con, la question ne m'était pas posée. Et heureusement, je n'ai pas répondu. Soupirant lourdement tandis qu'Ayame joua son rôle de femme ne se laissant faire, je priais déjà dans mon coin, prête à me faire laminer pour le reste de l'année dans ce cours. Franchement... Elle nous demandait l'impossible là ! Du moins, c'est ce que je croyais jusqu'à ce que la dirlo' de Undai se lève et me traîne devant... tout ce monde. Au moins cent pairs d'yeux nous fixaient ! Et ce n'était compté sur Milo pour m'encourager dans ce merdier, étant donné que ledit mec me faisait des signes de mort et de désolation. Haha... Ha... Et Ayame dans tout cela ? Elle avait l'air d'être aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau à coté de ma carcasse... Sérieusement, je me demandais comment elle faisait pour garder son calme avec le brouillon que nous avions comme projet. Hum.

- Premièrement, nous devons regarder le cœur de cette structure. Afin de faciliter la mobilité et les mouvements du bras, une dizaine de moteurs seront créés à chaque point d’articulation. Les prothèses d’aujourd’hui ne permettent que quatre mouvements, nous avons pour but de doubler cela. Ce n’est guère un robot de combat que nous créons, mais bel et bien un membre artificiel à l’usage humain.

Si je me posais la question, j'ai eu la réponse quand elle se mise à parler, exposant ce qui à la base était qu'une ébauche, comme un projet à moitié fini. Comment arrivaient-elle à sortir de telles informations sans recherches ? Parce que c'était une putain de scientifique au cerveau aussi gros que le mont Fuji ouais ! En tout cas, elle me sauvait la vie d'une humiliation certaine. Même si, j'étais sûre que mes potes me réconforteraient après que la prof m'aurait traînée dans la boue... Ouais mais si je pouvais éviter un affront quelconque, c'était le moment.

- Deuxièmement, vient la transmission de mouvement. Nous savons tous ici que la bionique utilise la pulsation des nerfs envoyée depuis notre cerveau pour communiquer avec le reste de notre corps. Le lobe frontal dictera les mouvements, et grâce à une puce implantée dans la colonne vertébrale -apposée dans la nuque-, nous relierons aussi aisément les deux hémisphères cérébrales que la moelle épinière à notre bras bionique. 

Et j'ai rien compris à ce qu'elle racontait. Enfin, si, mais je ne saurais répéter ce qu'elle a raconté en tout cas. Ébahie devant sa prestation, je me sentais moins mal qu'avant, remarquant que tous les regards étaient tournés vers Ayame, me laissant respirer tranquillement. Non mais franchement... Elle était trop douée cette meuf ! Tellement que je me permis de fixer narquoisement la prof, descendue afin de se trouver plus près du projecteur. Alors ? Vous avez vu cela ? On ferme le clapet à tout le monde là ! Haha...

- Le titane, les fibres de carbone et le silicone ~ A ton tour mon cœur, sois fière d’être une diplômée d’Undai et montre à ces imbéciles la véritable intelligence ~ 

Et je meurs. Pourquoi ne continuait-elle pas tout simplement jusqu'au bout ? Parce que c'était un projet de groupe ? Ouais bah c'est du n'importe quoi. Tout à coup, ce n'était pas de la moquerie que j'exprimais, mais un malaise grandissant. Affichant un sourire jaune, je pris fébrilement la tablette des mains d'Ayame et consultais brièvement les informations y étant écrites. Depuis quand je manquais tant de confiance en moi ? Bah... Depuis que je fréquentais des monstres, peut-être. Bande de cons ! Bordel, j'en peux plus.

- Je te laisse... passer les slides.

Rendant la tablette à Ayame, je pris une grande inspiration avant de me lancer dans un charabia de paroles que moi-même, après révision, je ne comprendrais sans doute pas. Non mais... Vous imaginez cela ? En plus de devoir sortir un exposé digne d'impressionner la prof, je dois encore être à la hauteur des espérances d'Ayame... Femme étrangement emballée. Était-ce à cause de ladite prof qui nous a mise devant une fatalité impossible à déjouer ? J'en étais limite persuadée. Bon... Au pire, elle me reprendra hein. Me raclant la gorge, je débutais d'un ton trop sûr de moi, comparé à ce qui se passait dans ma tête.

- Évidemment, pour créer un bras bionique, les matériaux doivent être minutieusement choisis. Que ce soit au niveau des quantités ou l'endroit où chaque tissu doit être posé, tout est une question de calculs exacts. Nous avions choisis trois matériaux majeurs pour la construction d'une prothèse dite intelligente. Le premier étant le titane pour sa résistance, qui recouvrirait les parties les plus exposés de la prothèse.

Non mais franchement, je devais énumérer le tout... Et ce n'était que le début. Mais étrange que cela puisse l'être, plus je parlais, plus je me sentais à ma place, comme-ci tout ceci, je le connaissais par cœur. Ce qui n'était pas vrai en soi, mais improviser était toujours un bon moyen de se sortir des situations les plus horribles. Et c'est dans cette perspective de pensée que je continuais, tout en suivant le déroulement des images sur l'écran :

- Judicieusement, les articulations, comme les doigts, devraient être construites en utilisant des fibres de carbone pour leur flexibilité qui est un facteur important pour le porteur du bras, afin qu'il ne ressente aucune gêne inutile en voulant plier ses doigts par exemple. Quant aux moteurs, ils doivent être recouverts d'une couche d'acier inoxydable pour éviter toute corrosion au contact de l'eau, et c'est aussi un moyen léger et efficace pour protéger les fils électriques reliant le cerveau au bras. Tout cela, serait recouvert d'une couche de silicone, matière légère et ressemblant à la peau, pour donner une impression de vivant au dit bras. Évidemment... Les quantités utilisées pour chaque pièce... Il faut calculer cela au laboratoire, en connaissance du sujet qui porterait la prothèse.

Je crois... Parce que je ne connaissais pas du tout le pourcentage de tel ou tel produit à modeler pour faire quelque chose de fonctionnel. Hésitante, je zieutais premièrement sur Ayame pour voir si ma dernière tirade -inventée sous le feu de l'action- paraissait juste... Alors... Me suis-je plantée sur la dernière ligne droite ? Cela ne m'étonnerait même pas connaissant ma chance. Surtout que tout le monde se taisait, preuve que j'ai raconté n'importe quoi. Génial... J'avais besoin d'un... « Clap... clap... clap... » Suivit des applaudissements de toute la salle. Relevant le regard sur la prof qui nous rejoignit en bas, je laissais un lourd soupir se fendre dans le bruit de la foule, avant de laisser littéralement, ma tête tomber sur l'épaule d'Ayame. Non mais...

- Félicitations. Je reconnais que l'intelligence va avec le nom.

Elle voulait dire quoi au juste par là ? Je n'en savais rien. Et je n'avais que faire de ses dires. Me redressant de tant d'émotions, c'est la porte qui fut ma délivrance, morceau de métal que je voulais ouvrir au plus vite, prendre de l'air, et... Ayame. Il fallait que je la prenne avec moi. Tirant sur son bras, je l'invitais à me suivre. « Merci pour ton aide. Et... Allons-nous en d'ici, maintenant que c'est fait... » Sauf que mes plans furent mis devant une fatalité monstrueuse, se résumant à une prof sadique qui me barrait le chemin, un carnet en mains.

- Tu oublies quelque chose non ? Sauf si tu ne veux pas de ces trente points.

Hein ?! Mais... Mais ouais ! Les points ! « Je signe où ? » M'empressant à lui arracher le stylo de la main, je cherchais frénétiquement mon nom avant d'apposer un paraphe à coté. Toute heureuse, je lui rendis son arme de crime, avant d'attraper le bras de mon ancienne directrice, décidée à partir de l’amphithéâtre pour fêter ma réussite scolaire quant à ce cours. Heu... Pourquoi avais-je l'impression de rater un détail extrêmement important ?

- Attendez. Ayame comment ? Étant donné que vous aviez répondus à mes exigences, vous serrez transférées dans une classe qui se spécialise en la matière. Il me faut vos noms, ainsi que vos accords.

Quoi ?! Donc... Cela voulait-il dire que c'était bien plus gros que trente points ?! Mais... Non en fait, ce n'est pas cela qui m'inquiétait, mais la liste tendue vers Ayame. M'approchant de la femme aux yeux de chat, je chuchotais un avertissement à son oreille, imperceptible aux oreilles d'autrui.

- Ne lui dis pas t'es qui, sinon je serai dans la merde... Du moins, pas ici... S'il te plaît ?

Ouais en somme, sors-toi de ce merdier, sans m'y engouffrer. Haha... Hum.
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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeSam 2 Aoû - 13:41

Enthousiaste, je l’étais ~ Il n’y avait rien à dire sur ce sujet, bien que ce projet ne me touchait directement, j’avais dans l’espoir et la conviction de le réussir. Après tout, tout ce qu’entreprenait Dead Master se devait d’être accompli à la perfection ~

Je dois admettre que la simple idée de me ridiculiser devant des étudiants ne m’enchanterait pas, et quitte à tout mettre en œuvre pour réussir notre exposé, je m’apprêtais à utiliser les grands moyens. Lorsque la présentation de Kaïla-Chan commença, je pris à cœur mon rôle. Alliant ses paroles à la disposition des images, expliquant via ceux-ci ses dires, jusqu’à redessiner des parties sur le moment pour un échange parfait. Oui, nous étions parfaites ~

Agir ainsi me rappelait mes propres années d’études, là où je n’étais guère plus avancée que Kaïla-Chan sur les exposés. Hochant de la tête à ses dires pour la rassurer qu’elle ne disait guère de inepties, je me permettais de relever quelques points également, appuyant ainsi ses arguments jusqu’à ce que le silence fit place pour mieux se faire écraser par des acclamations à notre honneur ~

L’intelligence n’était un gène héréditaire, seule une poignée d’hommes en disposaient assez pour gouverner le monde ~ Je doutais certes qu’il y avait plus intelligent que moi dans ce bas monde, mais Kaïla-Chan avait montré ce qu’elle valait dans ses études à ce jour.

Étais-je fière d’elle ? Assez pour vouloir la gracier d’attouchement intime, effectivement ~

Prise de panique ou de joie après nos dires, mon ancienne étudiante voulut se sauver. Sa main posée sur mon avant bras -me toucher ne la dérangeait plus depuis… la dernière fois ? ~-, je la laissais faire, sourire amusé peigné sur les lèvres ~

- Merci pour ton aide. Et... Allons-nous en d'ici, maintenant que c'est fait...

Maaah, se faire remercier par sa personne était tellement rare que je me liquéfiais de joie ~ Faux, j’étais juste en manque et si elle voulait tant me remercier, qu’elle assouvisse mes besoins sexuels. Qu’importe l’instant, l’heure, notre occupation, mon esprit restait obnubilé par l’envie de sexe. Après tout, passer d’ébats toutes les deux heures, à une cure de quelques jours sans coucher… Était atroce. C’est dans ces moments là, que je reconnaissais la force des alcooliques se retenant de boire.

« Tu oublies quelque chose non ? Sauf si tu ne veux pas de ces trente points. » Hum ~ Après un tel travail, n’est-il pas normal d’avoir sa récompense ? Cette réalité sauta enfin aux yeux de Kaïla-Chan, et prise d’un empressement sans nom, elle n’attendit pas pour apposer sa signature sur une liste quelconque dont mon nom, n’y figurait pas, cela va de soi ~

- Attendez. Ayame comment ? Étant donné que vous aviez répondus à mes exigences, vous serrez transférées dans une classe qui se spécialise en la matière. Il me faut vos noms, ainsi que vos accords.

Maaah, voilà des complications auxquelles je m’attendais. Soupirant doucement alors que Kaïla-Chan me souffla de ne pas dévoiler mon identité, je restais un instant impassible à ses dires. Ne pas dire qui j’étais… Pourquoi donc ? Je ne voyais pas quel genre de problème mon nom pourrait lui apporter vis-à-vis de son cursus scolaire. Au contraire, avoir dans ses relations une femme aussi puissante que moi était un privilège.

Boudais-je ? Non, je n’avais de temps à de tels futilités, et c’est donc d’un déhanché expert que je me posais contre l’enseignante, ma main posée sur son épaule alors que mon souffle réveillait ses sens ~ Gloussant légèrement, je laissais quelques mots tendres glisser à l’encontre de l’enseignante, alliant mon ton à mes dires dans une petite opinion concernant le changement de classe de Kaïla-Chan. Ne serait-il pas préférable qu’elle la garde précieusement, elle, cette étoile montante dans la biomécanique ? Si ~ Et je le soulignais bien assez pour finir sous une présentation de ma personne, une invitation à boire un verre dans les jours prochains, tout cela accentué par un fin baiser sur sa joue alors qu’en me détachant de sa personne, je laissais ma main caresser finement son ventre ainsi que… son bas-ventre ~

Riant en m’en allant, ce fut à mon tour de tirer Kaïla-Chan par la main. Cherchant la sortie tout en la traînant à ma suite, c’est lorsque l’air frais de la cour rafraîchit mon corps que je lâchais enfin la jeune fille m’accompagnant ~ Voilà… Un événement passé, bien amusant ~ Je ne le referai pas, certes, mais je ne regrettais pas d’y être allée non plus.

Me tournant vers Kaïla-Chan, sourire aux lèvres, je m’approchais d’elle à pas de loup avant d’enrouler mes bras autour de sa taille tout en gardant quelques centimètres entre nos lèvres. Allais-je, n’allais-je pas ? ~ Il va de soi que je ne m’en priverai pas ~ Déposant un doux baiser sur ses lèvres, je me reculais après cet échange, justifiant mes dires par un ;

- Je prendrai cela comme récompense ~ Où allons-nous à présent ? Ne voulais-tu pas fêter ta réussite mon cœur ? ~

Un petit verre, pourquoi pas ~
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeMar 5 Aoû - 21:16

Pourquoi... ? Franchement, pourquoi cela tombait toujours sur moi ? Non mais sérieusement, à croire que je ne pouvais passer du temps avec Ayame, sans que cela ne dérape. Ouais, même dans une classe de cours, la situation tournait à mon désavantage. Ouais, d'accord, j'avoue que grâce à elle, j'avais ce cours dans la poche pour le reste de l'année, vu que les derniers quarante points, je les sortirais sans problèmes. Là n'était le problème. C'est le fait que la dirlo' de Undai ne soit pas une étudiante d'ici qui posait des soucis. Surtout quand le monde ici présent saura de qui il s'agissait pour du vrai. Non mais vous n'imaginez même pas le truc ! Les gens se mettront encore à dire que j'ai triché pour obtenir ces points et ainsi de suite. Bon, la plupart d'eux, j'arriverais à les faire taire en moins de trois secondes. Mais... Je veux dire par là, que cela me faisait chier, c'est tout. Et... Attendez ! Un instant ! C'est quoi cette manœuvre là ?!

Changeant d'expression de tout au tout, passant de stressée limite malade, à abasourdie, je fixais incrédule ce qu'Ayame faisait. Non mais... Sérieusement ! Elle attouchait ma prof en plein milieu de l’amphithéâtre ! Un truc de dingue ! Blanche comme un linge, j'attendais la réaction de ladite prof, supposée s'énerver ou... Je ne sais pas. En tout cas pas sourire comme elle le faisait là ! C'était quoi ce bordel ? Bouche-bée, je ne bronchais plus, le regard rivé sur ce qui se passait entre les deux femmes. J'en étais tellement... choquée, que je n'ai entendu que des bribes de mots échangés entre les deux. En tout cas, de ce que j'ai saisi, je n'allais pas avoir de problèmes vis-à-vis du fait que j'ai amené Ayame Eimin à ce cours mais... Stop ! Ne me dites pas qu'elle était en train d'inviter la prof à boire un verre là ?! Franchement... Ca y est, je meurs là. Il ne manquait plus que cela. Je n'en pouvais littéralement plus. Au point que je me demande si je n'appellerais pas Akiha -sacrifice énorme de ma part hein- pour qu'elle remette les idées au clair à sa femme. Parce que là, c'était exagéré.

Carrément. Me laissant traîner en dehors de la classe, puis du bâtiment des cours, par la main ferme d'Ayame, je ne rechignais pas, heureuse en quelque sorte, d'être sortie de cette fosse aux lions, en un seul morceau. Inspirant profondément l'air de l'extérieur, je me posais un millier de questions quant à la suite. Non pas de la journée, bande de cons, mais de ce qui se passerait la prochaine fois que je mettrais les pieds dans ledit amphithéâtre. Franchement, je ne le sentais pas... Et encore moins, la proximité soudaine de la femme aux yeux verts. Prise au dépourvu par son approche furtive, j'eus seulement le temps de grimacer avant qu'elle ne m'embrasse. Non mais ça va pas la tête ?!

- Je prendrai cela comme récompense ~ Où allons-nous à présent ? Ne voulais-tu pas fêter ta réussite mon cœur ? ~ 

Et mon épée dans ton cul, tu le veux ? D'accord... J'arrête la vulgarité sur cela. Non mais, elle n'avait pas le droit d'embrasser de la sorte qui elle voulait, où et quand elle le désirait ! Il faudrait qu'elle apprenne les bonnes manières, sérieusement ! Me reculant vivement d'elle, je la fusillais de mes yeux de la mort qui tue, avant de me rendre compte que cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Finissant par soupirer lourdement, je me grattais la tête en signe de réflexion, ne relevant pas son geste, pour ne pas m'attirer encore plus d'ennuis. Et les ennuis, ils ne faisaient que commencer. Et cela, je le compris quand une voix au loin, se mise à crier nos noms.

- Hey ! Ayame-San, Kaïla-San ! Faut fêter ça ! Ça vous dit le bar de la troisième ?

Milo, imbécile. Je me demande s'il réalise c'était quoi de boire avec Dead Master. Moi... Je le savais, plus ou moins. Mais que voulez-vous que je fasse quand tout le monde autour de moi était emballé ? L'être aussi. Et je le fus. Dans le fameux bar où nous nous sommes retrouvé à plusieurs. Et où, désinvolte, j'ai lancé un défi à Ayame sous un « On se fait des shoots, la première qui n'en peut plus, a perdu ~ » Après ces quelques paroles... Je dois avouer ne plus me souvenir vraiment de la suite. Je crois même que je me suis retrouvée seule à seule avec Ayame, en train de se saouler tandis que les autres gerbaient par-ci, par-là. D'ailleurs, ai-je fini par remettre dans un coin ? Je ne pense pas, sinon, je ne saurais dire aux gens de poursuivre la soirée dans mon appart'. Mais là, sérieusement, j'ai un trou noir. Carrément aucun souvenir.
***
Ce ne sont que les faits qui me prouvèrent du désastre de la veille. Couchée dans un lit moelleux, j'avais l'estomac en feu, mais aucune envie de me lever. Les yeux fermés, je cherchais une source de rafraîchissement, en vain. Du moins, c'est ce que j'ai cru en me heurtant aux coussins chauds, avant de toucher quelque chose de froid. Agréable dans cette chaleur étouffante. Me collant à l'objet de ma convoitise, je me plaisais dans la sensation molle et glaciale. Parfaite pour mon mal de tête. Grognant de bien-être, je plaçais ma jambe entre deux feux de froideur, tout en m'approchant le plus possible de la chose froide. Chose que j'enlaçais dans mes bras avant de frotter ma tête contre cette dernière. Franchement... Je ne sais pas d'où sortait ce fameux coussin fait sur mesure, mais il était juste génial. Carrément, il y avait même une option de réchauffement si j'avais trop chaud. Ouais, je vous jure, la fameuse jambe que j'ai foutu dans les plis de ce soyeux objet, était chauffée par un point, pour équilibrer les sensations.

- Trop bon... Tout mou...

Ouais, franchement, le paradis. Testant le confort, j'agrippais mes mains à deux boules de coton étrange, me disant que... c'était trop parfait pour pioncer. Soupirant tout en humant l'odeur dudit tissu, je me vis agréablement surprise de ce coté là aussi. Finalement, je n'ai pas gerbé n'importe où étant donné que cela sentait bon. Mordrais-je dedans ? Non, trop fatiguée. Tellement que j'ai quand même été contrarié quand cela s'est mis à bouger. Quoi ? Bah le coussin. L'encadrant d'autant plus, je grognais entre deux soupirs.

- Tu bouges trop...

J'étais certaine que c'était Yume ! Elle a dû nous rejoindre la veille, et maintenant, elle essayait de me piquer ledit coussin. M'accrochant fermement à ce dernier, toujours collé à moi, je ne daignais ouvrir les yeux, tandis qu'une dernière parole menaçante traversa mes lèvres « Yume... Bordel... Dors. » avant que je ne fasse un mouvement complexe pour mettre mon bras là où se trouvait ma jambe, afin de mieux prendre possession du dit objet parfaitement construit pour décuver d'une soirée bien -trop- arrosée. Et d'ailleurs, Ayame elle était où ? Elle s'est sans doute barrée après une défaite cuisante aux shoots d'alcool... Hahaha... Hum.
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MessageSujet: Re: Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie.   Un départ déchirant, la découverte d'un autre mode de vie. Icon_minitimeMar 5 Aoû - 21:46

Les humains étaient des êtres étranges et bien que je voulus créer une nouvelle race en accordant des pouvoirs à certains d’entre eux, je me retrouvais déconfite devant une fatalité indéniable. Qu’elle soit humaine ou Undai’enne, cette créature restait débile ~

Et ce fut dans un bar que je le remarquais, entre deux cocktails, de jolies formes me passant sous le regard pour que Kaïla-Chan vienne me lancer un défi consistant à boire, boire et encore boire ~ Contrairement à ses attentes, je ne me suis guère défilée, et dès le premier verre, j’eus certes grimacé, mais la suite ne m’a guère dérangée. Bien an contraire, tout le monde aimait avoir ce goût d’essence entre les lèvres, n’est-ce pas ? ~ Surtout Kaïla-Chan, qui ne se retenait guère de relancer mon envie de la battre à ce jeu débile.

Les cinq premiers verres passèrent difficilement, une fois adaptée aux goûts, le reste ressemblait à de l’eau sur mes papilles gustatives ~ Qu’en était-il de Kaïla-Chan ? Elle commençait déjà à baver alors que ses amis l’acclamèrent pour qu’elle gagne ~

Le dixième verre semblait fade, un cul sec tandis que l’investigatrice de cette journée ne savait déjà plus se resservir. Pauvre chose, veut-elle une paille peut être ? C’est ce que j’ai demandé à avoir, et sachez qu’au quinzième verre, ce n’était plus Kaïla-Chan qui me tenait compagnie, mais une épave.

Étrangement… tactile ~ Si je savais que tant d’alcool lui procurait tant de bien-être, je me ferai une joie de la saouler à chaque instant. Huhu ~

C’est après quelques autres cocktails -ceux-ci partagés dans son appartement- que nous finîmes par nous coucher. Il va de soi que je ne me suis pas faite prier pour me vautrer au côté de mon ancienne étudiante, me blottissant contre son corps fiévreux pour mieux… Arrêter tout mouvement sexuel lorsqu’un long ronflement émana de l’épave. Petite joueuse ~

La suite de cela… J’ai sans doute fini par m’endormir après avoir appelé les jumelles pour savoir comment se portait ma fille. Des bonnes informations et me voilà à mon tour, partageant les bras de Morphée avec Kaïla-Chan, et un autre petit groupe de jeunes dispatché dans l’appartement, dormant tantôt sur le sol, tantôt dans la baignoire.

Décidément, ces enfants ne tiennent vraiment pas la route face à moi ~ C’est vers sept heures du matin que je me fis réveiller par mon téléphone, hurlant à ce que je le décroche. A moitié réveillée, ce fut la voix de ma fille qui ensoleillait ma journée, celle-ci me demandant quand je comptais rentrer. A dire vrai, je n’en avais aucune idée, mais ce fut face à ses plaintes que je lui promis de venir moi-même la chercher devant Sakura Gakuen ~ Ne faisais-je pas là une femme formidable ? Terriblement.

N’étant forcément en forme, je voulus me recoucher, mais une fois de plus, mes plans furent contrariés lorsqu’une nouvelle personne arriva. Poussant le cadavre -vivant- d’un jeune homme s’étant endormi devant la porte d’entrée, ce fut Yume-Chan qui arriva, étrangement peu étonnée de voir le grabuge que nous avions causé ici la veille. Était-ce chose courante de détruire un appartement à Tokyo ? Je n’ai jamais vraiment aimé cette ville ~

- Yo… T’as une bonne tête comparé aux autres, tu les as saoulé ou quoi ? ~

Riais-je ? Non, je gloussais. Arquant un sourire à celui moqueur de Yume-Chan, je tendis les bras pour qu’elle m’accorde une accolade. Chose qu’elle daigna fort et ce, jusqu’à déposer ses lèvres sur ma joue avant de me demander où se trouvait Kaïla-Chan. Il va de soi que je n’ai guère menti en disant qu’elle était dans son lit, mais j’aurais dû m’attendre à ce que des représailles jaillissent de la bouche de mon chef-d’œuvre. Après tout, Kaïla-Chan ne l’avait-elle pas trompée la dernière fois que nous avions dormis ensemble ? ~

- Promets le.

« Que je n’ai rien fait à Kaïla-Chan ? Promis ~ » Un petit clin d’œil et je retournais me coucher, invitant mon enfant à faire de même pour mieux me blottir contre ce corps chaud. « Des nouvelles d’Akiha ? » Non, mais n’avions-nous guère mieux à faire que de parler d’elle ? Ne vois-tu pas que je te déshabille mon cœur ? Si. Et c’est sans doute pour cela qu’elle en avait parlé, me faisant arrêter tout mouvement pour mieux me coucher d’un air boudeur sous son rire amusé. Cet enfant… abusait de ma personne.

C’est sans doute une bonne heure plus tard que des mains fiévreuses vinrent me déranger. Fronçant les sourcils sous les attouchements de la personne dans mon dos, j’ouvris les yeux sous un grognement distinct avant de river mon regard dans celui azuré, de Yume-Chan. Non, ce n’était guère elle qui me pelotait ainsi la poitrine ~

- Tu bouges trop...

Ne serait-ce l’inverse ? Sursautant alors que la main -le bras plus précisément- de Kaïla-Chan vint s’appuyer contre mon intimité, je ne retenus guère un gémissement alors que mon enfant écarquillait les yeux pour mieux se saisir du bras de sa chienne tandis qu’elle, protesta sans moindre pudeur « Yume... Bordel... Dors. » Elle aurait continué, si tu ne me caressais guère sous ses yeux, Kaïla-Chan ~

- Mais lâche Ayame putain !

Parce que je lui appartenais ? ~ Huhu, si seulement cela avait été le cas ~ Gloussant alors que je me fis prendre dans un nouvel étau, je finis par me redresser moi-même pour quitter le lit conjugal devant l’air aigri de mon ange ~ Un clin d’œil à Kaïla-Chan et je m’en allais vers la cuisine, toujours aussi peu vêtue que d’habitude ~

- T’in, tu m’expliques ce que tu faisais là ? Et oses me dire que c’est Ayame et je te casse en deux, Kaïla.

Quel réveil, où est mon café ? ~Après les quelques cris ayant fait fuir les pauvre malheureux saoulards de l’appartement, j’avais décidé également de laisser ces charmantes personnes à leur… entente mutuelle ~ Ce n’était guère par fourberie que j’avais laissé cette pauvre Kaïla-Chan à ce sort si cruel aux mains d’une Yume-Chan colérique, mais n’avais-je mieux à faire ? ~ Et cela consista principalement à passer du temps avec ma fille, mon trésor, l’or de ma vie.

Ce fut donc comme convenu à seize heures que je me trouvais parquée devant Sakura Gakuen, thé industriel fumant en main à attendre que ma charmante demoiselle n’accoure dans ma direction pour me voler un baiser dit amical ~ Oui, il n’y avait que ceux qui s’entendaient bien qui pouvaient se permettre de s’embrasser de la sorte, ainsi devant le regard d’autrui ~ Mais après tout, n’était-ce pas courant de voir une mère et une fille s’embrasser sur les lèvres au Japon ? Chez lez Eimin, si ~

- Je ne compte pas aller à mes leçons après les cours, allons nous divertir ailleurs ~

Son timbre de voix avait… changé ~ Ce n’était guère l’enfant capricieux que j’avais sous les yeux, mais une demoiselle dans la fleur de l’âge, en pleine transition entre l’enfance et l’adolescence ~ Acceptant sans plus attendre… Nous avons passé une soirée des plus… Hum ~ Intéressantes.

Ce n’est que vers minuit que j’ai décidé de rejoindre mon lit, endroit utilisé par Kaori-Chan également à ses temps perdus. Il va de soi qu’avant de me coucher, j’ai songé à appeler mon épouse… Notre premier appel vidéo qui souleva beaucoup de questions lorsqu’un bras surgit de nulle part, vint titiller la curiosité -jalouse- de mon amante disparue vers la terre américaine. Dois-je dire que j’ai dû pointer la webcam sur le visage de notre fille endormie pour rassurer mon épouse ? Oui, je l’ai fait.

Après quelques heures passées à converser avec celle qui me manquait le plus, je me forçais à m’endormir… Un sommeil qui tarda, pour finalement me submerger.


La douceur d’un fragment, la brise légère d’un parfum m’envoûtant ~
Il n’est guère rare de me trouver comme à cet instant précis dans mon bureau, attelée devant une paperasse que je remplissais machinalement sans vraiment me préoccuper du contenue des dits documents ~ Il va de soi que je n’apposais pas ma signature n’importe où non plus, seuls les dossiers qui en avaient besoin se voyaient décortiqués par mon regard forêt. Aujourd’hui ne dérogeait donc pas à la règle, qu’importe mes nouvelles fonctions en tant que mère, je devais également garder ma place au sein de mon académie ~ Undai Gakuen, ma terre promise, ce lieu céleste que je gouvernais avec ironie et méchanceté ~ J’étais un monstre, j’étais la première à le dire, je savais ce que j’étais. Devais-je en être fière ? Lorsque l’on se nomme Dead Master, il va de soi que nous sommes égocentrique ~

C’est d’un mouvement vaste que je tournais les pages du dossier sur lequel mon attention fut étrangement tirée. Yomi Tsuchimiya, cela faisait longtemps que je n’avais eu le plaisir de voir ma nièce ~ Serait-elle morte ou égorgée quelque part ? Maaah ~ Qu’importe Ô comment cela pourrait être plaisant, je me demandais tout de même pourquoi, depuis quelques semaines je n’avais eu droit à mes sacrifices habituels. Serait-ce à cause de la réforme de Miri-Chan ? Qui sait ~ Devrais-je lui poser la question directement peut être ? Levant le regard du dit dossier, je me lovais contre le dossier de ma chaise d’un air pensif.

Miri-Chan ~ Je voulais la voir. Attrapant le cornet de téléphone, je composais de mémoire le numéro de ma chère amie sans plus de ménagement ~ Une sonnerie, une deuxième et une voix mielleuse me répondit sans plus attendre.

- Miri-Chan me ferait-elle l’honneur de sa présence à mes côtés, en ce jour ensoleillé ? ~

Ne suis-je pas un poète dans l’âme ? ~ Huhu ~ Recevant automatiquement un accord de la femme fantôme, il ne fallut guère longtemps pour que celle-ci rejoigne mon bureau ~ A croire qu’elle se trouvait derrière la porte, à attendre que je l’appelle ~ Me levant de mon siège pour venir la saluer, c’est tout sourire que je me déhanchais jusqu’à son corps pour mieux m’y coller avec sensualité ~ Une mère de famille dites-vous ? Certes, en dehors d’Undai ~ Abordant un sourire mystique, c’est avec douceur que je vins déposer mes lèvres sur la joue de la femme me faisant face ~ Autant agir ainsi, plus je lui donnais mon odeur, plus il me serait aisé de ne pas la perdre de vue.

- Miri-Chan ~ C’est un plaisir de te voir, comment te portes-tu ma chère ? ~

La tirant à ma suite jusqu’à mon bureau, je l’invitais à prendre place sur le siège directorial alors que je m'asseyais sur le bord de mon bureau, à quelques centimètres de sa personne ~ « Toujours aussi bien, Ayame ~ Et toi donc ? ~ » Moi ? Je vais toujours bien ~ J’étais une femme comblée après tout, j’avais une épouse aimante, une fille des plus adorables, un titre de grande renommée et une fortune des plus extravagantes ~ N’est-ce pas les clés du bonheur ? Qu’importe, ceux-ci formaient le mien, de bonheur ~

- Comme tu peux l’imaginer, je me sens terriblement seule ~

« Je ne peux qu’être heureuse à l’entente de ces paroles. » L’était-elle vraiment ? En vue de son timbre de voix, je dirai oui ~ Mais la connaissant, il n’était guère difficile de percevoir une pointe d’ironie dans ses dires. Miri-Chan serait-elle jalouse ? Me penchant vers sa personne, c’est sans crier garde que je vins lui voler un baiser ~ Un doux contact auquel je mis rapidement fin sous un gloussement moqueur de ma part ~

- Ayame, ne t’ai-je pas demandé d’arrêter cela ?

Voilà donc de l’agacement ~ Depuis quand se montrait-elle aussi expressive ? Nous qui avions coutume de la voir stoïque, impassible à son possible, je ne m’attendais guère à voir un rougissement apparaître sur ses pommettes pâles ~ Élargissant mon sourire, c’est d’un geste se voulant dominant que je capturais ses mains pour la lever et mieux la retourner sur mon bureau ~ Me collant à son dos sans moindre pudeur, je glissais mes mains le long de sa poitrine pour mieux l'enserrer dans une poigne brutale ~ Lâchant un cri des plus étonnants, je ne pouvais que sentir mon excitation s’accentuer à son maximum alors que les premières esquives se firent sentir ~ Vainement, lorsque je tenais quelqu’un, ce n’était que de mon vouloir que celui-ci arrivait à s’échapper ~  Collant mon corps à son dos, je remontais le long de son cou pour venir y apposer de doux baisers frivoles pour mieux mordiller son lobe avec sensualité ~

- Miri-Chan n’aime-t-elle pas l’attention que je lui porte ? ~

Seuls des gémissements répondirent à ma question ~ Gloussant de plus belle, je descendis mes mains jusqu’à ses hanches, relevant son kimono d’un geste souple, je me glissais jusqu’à un tissu dentelé ~ Maaah, je ne voyais pas Miri-Chan porter de telles lingeries, me voilà agréablement étonnée ~

- Miri-Chan se vêtit de manière extravagante, voilà quelque chose de plaisant ~

Passant ma main sous ledit tissu, je m’apprêtais à venir caresser ses lèvres intimes, sentant déjà mon excitation grandir à son apogée alors que le corps sous ma personne se débattait de plus en plus ~ Se débattre jusqu’à me fendre le crâne en deux ~ C’est ce qui se serait passé si je n’avais pas eu la justesse de me protéger d’un bouclier, huhu ~

Je ne peux dire que je ne m'y attendais pas, j’étais déjà fort étonnée d’être arrivée si loin avec Miri-Chan ~ Elle qui était si pudique quant à mes pratiques perverses, serait-elle en manque ? Huhu ~ Serait-ce plutôt possible que l’espace d’un instant… Elle eut voulu goûter au plaisir qu’Akiha-Chan détenait, lorsqu’elle était présente ? ~ Qu’importe, laissons cela à plus tard, et décrivons plutôt Ô comment je me retrouve bouclier activé sous une masse pesant une tonne. Ma taquinerie alla bien trop loin, c’est dans un mouvement d’esquive qu’elle me fit face pour mieux me pousser, me faisant reculer de quelques pas avant de matérialiser une sorte de marteau géant qu’elle leva contre ma personne ~

- Ayame ! Comment !

Là voilà énervée, n’était-elle pas mignonne rougissant de la sorte ? A croire que toutes les femmes enceintes finissaient pas me hurler dessus à un moment donné ~ Riant à en perdre haleine, je restais défensive alors qu’elle dématérialisa son arme ~ Elle qui ne matérialisait jamais rien, je me voyais une fois de plus surprise, de sentir le poids de sa puissance sur mes bras en ce jour ~ Dieu, que se passait-il donc aujourd’hui ? Je me sentais toute chose ~ « Je ! Vous ! » Vous ? ~ Depuis quand ne m’avait-elle pas vouvoyé ? Cela ne faisait qu’empirer la chaleur qui bouillait en mon sein ~ Me relevant pour mieux avancer vers sa personne, c’est à pas de fauve que je voulus me glisser jusqu’à elle ~ Vous vous doutez bien qu’elle ne m’a guère laissé faire, que ce soit en geste, ou en parole ~

- Approchez-vous une fois de plus de ma personne de la sorte, et je… ~

Tu ? ~ Jamais elle ne finit sa phrase, mes lèvres étaient bien trop insistantes pour qu’elle puisse dire quoi que ce soit d’autre ~ Me délectant dans ce baiser langoureux, une de mes mains trouva refuge dans son dos pour mieux briser l’espace nous séparant alors que l’autre, se glissait sur sa poitrine que je malaxais déjà avec avidité ~ L’excitation n’a pas de prix, sentir son corps s’électriser en touchant une autre personne était si exaltant, que je ne pouvais que m’y soumettre ~ Laissant nos langues valser l’une avec l’autre, c’est avec perversité que je descendis l’une de mes mains sur ses fesses et que… ce fut le dernier de mes mouvements ~ Après la massue, voilà un geste moins apprécié.

Me faisant gifler sans moindre retenue, je titubais légèrement avant de relever le regard vers la femme qui avait osé lever la main sur ma personne. Posant ma paume sur ma joue rougie par ce geste, je n’eus guère le temps de maudire Miri-Chan puisque celle-ci s’en alla sous un cri des plus significatifs. Était-ce une manière d’agir ?! Ainsi frapper Dead Master-Sama, quelle idée ~

- Décidément, j’aurai quelque chose de nouveau à raconter à Akiha-Chan ce soir ~ Maaah, retournons donc… travailler.

Au moins, j’aurai de quoi faire rire mon épouse même si contrairement à elle, ma joue tirait étrangement assez pour que j’en grimace. Dieu, les femmes ~

END ~
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