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 Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?

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Dead Master

Dead Master

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Date d'inscription : 12/03/2012

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★ Surnom: Dead Master
★ Age : Plus que tout le monde, mais personne ne saura jamais combien précisément. Un petit indice, cela fait plus d'une dizaine d'année que je règne sur Undai Gakuen !
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MessageSujet: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeMar 4 Déc - 2:05

Un journée bien chargée se présentait devant ma personne, depuis ce matin, je n’avais eu le temps de quitter mon bureau à cause de la surcharge de travail qui m’accablait. Depuis mon entrevue avec Sousei-Chan, j’avais eu le malheur d’avoir une liste d’élèves dont je devais trouver une excuse pour leurs disparitions. Malheur, une vingtaine d’élèves, des centaines d’idées en tête, mais aucunes assez parfaites pour les présenter aux parents des élèves morts. Me tordant de la tête devant des dossiers hauts comme des montagnes, je me raclais la gorge alors que je me demandais comment faire ;

Madame Okugare,
Je suis dans la tristesse de vous annoncer que votre enfant ne fait plus partie de ce monde, je l’ai malencontreusement tué pour faire du ménage dans ce monde abrupte.
Cordialement Dead Master.

Non, je n’allais pas pondre quelque chose d’aussi peu subtile voyons, pourquoi ne pas essayer ;

Monsieur et Madame Okugare,
Je vous présente mes plus sincères condoléances, suite à un combat dans notre établissement, votre enfant s’est vu rejoindre vos parents décédés. Le coupable a été sévèrement puni, nous vous prions d’accepter nos plus sincères excuses,
Dead Master.

Monsieur Okugare,
Votre fils a été tué par une bombe se trouvant dans une de mes classes, suite à un surplus de terroristes, notre pays se fait dominer de jour en jour, je vous prie, vous et votre famille de bien vouloir nous aider à résoudre ce meurtre et cet attentat en devenant le premier fournisseur de notre école, j’aime vos stylos.
Cordialement,
Dead Master.

Chers parents des défunts,
Notre Académie vous offre une prime d’un million de yens contre votre silence, nous savons fort bien que la vie de votre enfant ne s’achète pas, mais celle de la réputation de notre école si.
Cordialement,
Dead Master.

Pauvres parents ayant perdus votre enfant,
Nous invitons un des membres de votre famille à rejoindre nos rangs en compensation, votre enfant n’était de toute manière pas doué,
Cordialement,
Dead Master.


Autant dire que toutes ces lettres ne serviraient qu’à tacher l’image de notre institut, tellement qu’en les voyant, seul les brûler apaisa mon humeur … et encore. A plat, j’étais complètement à plat et de plus cela n’avait aucun sens, tellement que je trouvais cela irrationnel d’oser dire ça dans un courrier. J’allais me taper la tête contre les murs si ça continuait ainsi, oui, partir et revenir dans un mois en prétextant que je n’étais pas là lors des drames ? J’avais beau être la personne la plus puissante au monde, je me voyais mal me confondre en excuses devant des hauts placés pour que je ne finisse pas trois pieds sous terre … Mourir était inimaginable pour ma personne, après tout, ne suis-je pas un Dieu ? Que dis-je, je suis Dieu, le seul et l’unique. Cependant dans mon malheur, j’avais quand même la chance que les trois quarts des enfants décimés n’avaient pas de familles, déjà ça à ne pas faire, mais pour les cinq autres restants, c’était une toute autre histoire. Que dire à la famille dont celui habite à une dizaine de minute de l’académie ? Qu’il s’est noyé dans la baie en jouant avec ses amis ? Et le corps dans tout ça ? Disséqué par un professeur tordu renvoyé ? Laissez moi rire, ils allaient savoir que ce n’était pas clair … Tellement que l’idée d’abandonner toutes ses histoires surpassa celle de justifier à de pauvres parents que ce n’était pas, loin de là, ma faute.

Me levant de ma chaise -enfin- après trois si pas quatre bonne heures à taper de ma plume sur du papier, je me glissais vers la sortie de mon dit bureau et ouvrit la porte. Passant la tête par l’encadrement de ma porte, je regardais curieusement ce qu’il y avait dans mon champ de vision. Personne, aucun élève, aucun professeur et encore moins, un quelconque membre du conseil. Soupirant d’ennui, je me décidais à franchir le pas vers la liberté avant de … de devoir faire demi-tour quand mon téléphone sonna. Grognant de mécontentement en espérant une quelconque tranquillité volatilisée par ce coup de fil, je fus forcée de décrocher.

Aha. Quelle ne fut pas ma surprise d’avoir au téléphone ladite madame Okugare, quémandant son fils puisque celui-ci ne répond pas à notre appel. Et quelle ne fut pas ma bonne idée de dire que celui-ci était absent pour cause de voyage scolaire et aussi conne que pouvait être sa mère, elle le crut ! Oui, elle le crut ! Une chance, une chance de trouver une excuse, une chance de créer quoi que ce soit comme moyen pour m’alléger les épaules de devoir expliquer à quiconque la raison de la disparition de 20 enfants en une seule fois. Chance que j’usais de suite quand la mère de l’enfant raccrocha, toujours le téléphone en main, je composais le numéro de quelques contacts avant de leurs dire, avec la plus grande des amabilités ;

- Dead Master, oui, oui c’est bien moi. Voilà, comment formuler cela mon cher, disons que j’aurai besoin d’un accident sur l’autoroute principale en direction de Tokyo. Hum … Le car de Undai de préférence … une vingtaine d’élèves, mais plus aucun corps trouvable ou entier … Oui, je … Pourquoi pas. La cause ? Le conducteur. C’est possible ? … Pour quand ? … Disons demain ou après demain maximum … Combien ? … Parfait.

Parfait, j’avais trouvé le plan ultime pour faire disparaître ces mômes même dérangeant après leurs morts. Soulagée et satisfaite, je jetais un dernier regard à mon bureau avant d’arquer un sourire et claquer la porte derrière ma personne. Gambadant dans les couloirs d’un air joyeux, je m’arrêtais au niveau du deuxième étage en sentant la présence de ma chère Akiha. Humant l’air comme si son parfum se baladait dans celui-ci, je suivis l’odeur de sa puissance tout en descendant les escaliers pour me retrouver, sans que je ne le remarque tout de suite devant le bureau des professeurs. Entrant sans hésitation dans la salle, un regard rapide pour remarquer sa petite tête blonde parmi les autres têtes d’enseignants et de m’approcher de sa personne en posant mes mains sur ses épaules. Posant ma tête à côté de la sienne pour regarder ce qu’elle faisait, je lui adressais un petit sourire avant de lui demander, de la manière la plus joyeuse que je pouvais prendre :

- Je viens de boucler un dossier et je t’avoue qu’un peu de divertissement me plairait ~

Laissant mon regard zieuter sur les autres personnes nous fixant sans oser pour le moins du monde nous interrompre, je glissais mes mains vers la poitrine de la jeune femme tandis que de dos, personne ne pouvait imaginer ce que je faisais. Passant sous ses tissus, je jouais de son téton durcissant à vue d’œil avant de retirer ma main et de lui tendre la main en lui disant qu’elle avait cours à présent et qu’il serait mauvais de faire attendre « ses chatons ». Me retournant vers les autres, je claquais des mains en disant à ceux-ci qu’il en valait la même chose pour eux, la pause était finie et je ne paye pas pour se shooter à la caféine. Suivant l’assemblée d’enseignants rejoindre leurs locaux, je laissais mon corps se transformer pas à pas que nous marchions vers sa salle de classe.

Passant par mon apparence d’une femme d’une trentaine d’années, descendant à vingt-cinq, vingt, dix-huit pour m’arrêter finalement à une apparence juvénile d’une enfant de quinze ans. Si mes souvenirs étaient bons, c’était des secondes qu’elle avait et quoi de mieux que d’aborder une apparence jeune pour se mélanger à la masse ? Me décalant de sa personne, je marchais un pas devant elle alors que l’uniforme de Undai se dessinait sur moi. Ma coiffure se changeait pour laisser deux couettes tressées de chaque côté des oreilles, sans oublier une petite paire de lunettes vintage. Me retournant vers elle, sourire aux lèvres, je lui dis d’un ton assuré avant de pénétrer en classe :

- Ose m’appeler Dead Master et je t’abats. Ayame suffira pour ce cours auquel j’assisterai, Akiha-Sensei ~

Prenant place au premier banc devant le sien, je déballais mon cartable fraîchement matérialisé en sortant de celui-ci un plumier ainsi qu’un bloc. Le cours de biologie ? J’ai toujours aimé les sciences ~ Tellement que je me ferai un plaisir de perturber ma tendre chérie en lui mettant des bâtons dans les roues ~ Akiha-Chan, n’hésite pas à me montrer ta vraie personnalité durant ce cours ma belle ~ Pour ce qui est de toi, ma chère ombre pestilentielle « Que penses-tu de mon look, ose dire que je suis horrible et je te tue en te privant de ta chère maîtresse » ~ Diabolique ~

- Que le cours commence ~

Un simple murmure adressé à ma personne, alors que les élèves commençaient à grouiller dans la classe, tellement qu’un jeune homme se posa sur mon banc en me regardant audacieusement. Voulait-il jouer avec moi ? ~ Viens mon cœur, que je t’étripe de ce qui fait de toi un homme ~
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Akiha Ketsuki

Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeMar 18 Déc - 22:51

Un cri, un bruit de chute et puis... plus rien, rien que le silence plat après la tempête. Définitivement cette journée d'automne ne commençait pas très bien pour ma personne fatiguée. Moi pas en forme ? Oui cela arrivait, de temps en temps. Aujourd'hui quoi. Un autre soupir de mécontentement et je me laissais choir dans mon sofa, une tasse de café fraîchement préparé éclatée au sol et ma compagne de toujours, de toutes les minutes autant que secondes, se pavanant tout autour de moi sans raison, juste pour me montrer sa présence maléfique, comme s'il était difficile de la remarquer avec son énergie repoussante. « Tu vas arrêter ?! ». Non. Depuis mon entrevue avec Sousei et Dead Master-Sama, je n'arrivais pas à me concentrer sur mes priorités, tel que donner cours à mes petits chatons ou encore, m'occuper de mes recherches. Non que la directrice de Undai me surchargeait de boulot, loin de là d'ailleurs, mais il n'était pas moins vrai qu'une pause me serait favorable. Je n'aimais pas être enfermée, et cela me rendait nerveuse quand j'y pensais. Il fallait que je me trouve autre chose pour compenser... Comme un travail au sein d'un hôpital, cela me laisserait respirer dans une ambiance différente de celle de Undai et par la même occasion, je me rendrais utile à des centaines de vies qui demanderaient d'être sauvées. Un accouchement, par exemple. Cela faisait longtemps que je n'eus assisté à cette scène de vie, d'une nouvelle vie. Combien d'années ? Depuis mon stage, je suppose. M'oui.

Quant à mon ombre, elle refusait catégoriquement cette idée, tout simplement car cela entraverait mon temps libre, le temps dont je pourrais user pour m'avancer dans mes recherches dans l'univers médical. Elle n'avait pas tort, mais je n'étais pas comme elle, infatigable jusqu'à ce que je réussisse. Ce n'est pas la première fois que je connaissais un échec, mais c'était la première fois que mon mauvais coté se tenait tant à une réussite même si elle était de 0,0001%. Ce qui, par moment, m'énervait. Mais nous étions une, et si nous divergions souvent, nous trouvions toujours une solution qui nous plaisait à toutes les deux. Quoi qu'il en était, notre but était le même, j'avais une longue vie à vivre et tant que je serais en forme et pleine d'énergie, je continuerai à poursuivre mes rêves. Mais pas tout le temps. Étape numéro un, me faire embaucher à temps partiel dans l'hôpital de Kyoto. Chose qui ne devrait pas être difficile avec mon expérience professionnelle. Mais pour l'instant...

Les débris ramassés, les cours préparés la veille, je sortis dans le froid du matin en direction des bâtiments de cours. Ne croisant pas beaucoup d'étudiants, mes pas m'amenèrent jusqu'à une classe que j'allais occuper pendant une heure entière à expliquer aux enfants y présents à quoi servait le corps humain. Quelque chose dans le genre. À ma plus grande surprise, la mauvaise humeur qui me tiraillait toute la matinée, ne se déversa pas sur mes chatons et même Akiha, mon ombre maléfique, ne fit rien qui pu perturber mes réflexions. C'est ainsi, dans un calme tranquille, je finis la dernière phrase de la page que je lisais et, ramassant les feuilles d'interro, je congédiais mes élèves, suivant leurs traces jusqu'à ce que j'atterrisse dans la salle des professeurs. Un petit café en charmante compagnie ? Non, si, en quelque sorte. Un café, des feuilles à corriger et me voilà user de mon court temps libre pour n'avoir pas grand-chose à faire ce soir. « Ah... Tiens, l'enflure ! ».

Cela était déconcertant à quel point je savais de qui il s'agissait rien qu'au ton utilisé par mon mauvais coté pour décrire mon amante. Sans pour autant en prendre garde, je continuais mon lourd labeur à barrer les fausses réponses, tout en m'arrêtant instinctivement quand la présence de la directrice devint omniprésente tout autour de moi. Un léger sourire flottant sur le visage, je me plaisais à entendre sa voix toujours aussi riche en tonalité.

- Je viens de boucler un dossier et je t’avoue qu’un peu de divertissement me plairait ~

Ne prenant pas compte de la présence d'autres professeurs dans la pièce, je me laissais aller en arrière, subtilement sans paraître étrangement excitée, pour profiter de la poitrine molle de mon interlocutrice dans mon dos. Divertissement ? « Si elle veut jouer, je me ferai le plaisir de lui montrer un nouveau jeu très amusat ». Ah oui, la perversité me seyait tant. Mais ce n'était pas compté sur mon horaire chargé de la matinée. Je devais aller donner cours, et par moment, mes petits chatons passaient avant les plaisirs charnels. Comme si la directrice lisait dans mon esprit, elle m'ordonna de me lever tout en affirmant qu'il était temps que j'aille en classe. Tout d'abord surprise de son autorité soudaine envers l'importance d'éducation de ses étudiants, je n'en fis rien et suivis ses paroles à la lettre tout comme la majeure, non, la totale partie des enseignants se trouvant dans la salle. Perplexe, je parcourus les couloirs avec Dead Master-Sama à mes cotés en me demandant où elle voulait en venir, en se dirigeant au même endroit que moi. Et la réponse me sauta aux yeux sur une et seule remarque « Heh, même étant gamine elle avait ses airs d'ordure ! ». Une lueur de compréhension passa dans mes yeux quand sa silhouette se changea à vue d’œil en celle d'une étudiante, jeune d'environ seize ans, peut-être moins. Si je n'étais pas moi, j'aurais fait marche-arrière et irai m'enfermer dans ma chambre, tout pour ne pas deviner ses intentions. Intentions qu'elle exposa ouvertement du haut de son petit mètre cinquante avec un sourire adorablement mignon, mais une voix trop autoritaire pour ce visage.

- Ose m’appeler Dead Master et je t’abats. Ayame suffira pour ce cours auquel j’assisterai, Akiha-Sensei ~

Un sourire jaune de ma part et nous voilà entrées dans la classe de biologie où les élèves commençaient déjà à se rassembler, certains pour suivre véritablement mon cours, d'autres pour passer leur temps à me regarder et d'autres, juste car la présence y était obligatoire. Mais peu importe, la seule que je regardais c'était Ayame-Sama dans son apparence d'enfant. « Dans un sens, elle a un charme, mais dans un autre... hahaha, quelle gamine ! Hah ». Et le concert pouvait commencer entre les moqueries de mon ombre trop amusée de voir cette chère directrice qui lui faisait chier en m'entravant, dans une position de faiblesse mesurée devant un professeur. Bon sang ! Je ne saurais dire ce qui passait par la tête de cette femme pleine de surprises, mais j'avais l'horrible impression que j'allais en laisser des plumes. Excitant.

Détachant finalement mes azurs de ses yeux forêts, je fis un rapide topo de la situation. Une classe, des étudiants « dont une qui n'a pas à être là », un cours à donner. C'est parti. Je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas demander à la directrice de Undai de quitter sa propre classe, ce serait mal venu. Et si elle voulait s'amuser de la sorte, je devais me plier à ses demandes. Mais, comment donner cours en sa compagnie si majestueuse ? J'étais une femme à toute épreuve, j'allais tenir bon.

-Asseyez-vous et ouvrez vos livres à la page 156, mes chatons. Aujourd'hui nous allons parler de la biomécanique de la régénération cellulaire. Certains d'entre vous en ont déjà entendu parler ?

Si ma voix était raillée au début, elle reprenait de son assurance au fur et à mesure que je réalisais me trouver dans mon élément. Peu importe la présence de Dead Master-Sama. Je n'avais qu'à faire comme si elle faisait partie de cette classe. Mais jusqu'où elle supporterait d'être une simple étudiante se faisant accoster par son camarade de classe qui était assis juste à coté de sa personne si vénérable sans se rendre compte de la vraie nature de cette jeune fille soi-disant élève de Seconde. Quelle situation intéressante. Parcourant la classe des yeux, je ne fus pas surprise de voir pas plus de deux à trois bras levés pour démontrer le savoir de leurs possesseurs. C'est avec recul que j'écoutais les explications frôlant la vérité des plus doués et les remarques déplacées des cancres ne sachant rien à rien. D'un sourire charmant, je me fixai un but à ce cours, faire rentrer la théorie dans les caboches de ces chatons quitte à mettre en pratique mon savoir. « Fais le sur la vieille ! De toute façon elle est la seule qui pourrait le montrer siiiiii bien. » Oui, mais si je m'amusais à arracher un doigt à la directrice, qu'ensuite je lui demandais de le régénérer, il serait bien évident qu'elle n'était pas une étudiante de Seconde. Mauvaise idée, surtout après son avertissement.

- Vous n'avez pas tort. La régénération vous sera accessible dans l'Arène. Peut-être votre prof de matérialisation vous en a déjà parlé en pratique, mais ici nous nous concentrerons sur la théorie de la chose, sur son fonctionnement dans vos corps.

Oui, j'aurais tout autant bien pu faire un corps sur la reproduction, sur l'union d'un mâle et une femelle qui forme un enfant de sexe féminin ou masculin, cela étant défini par x et x hormones de deux parents. Mais pourquoi s'encombrer de cours simples, dans une classe qui dès qu'elle entendait le mot « sexe » sortait des remarques abjectes sans queue-ni-tête ? Autant parler de quelque chose qui les touche de près, quelque chose qu'ils devront utiliser tout le temps pour survivre et peut-être, ne pas se vider de leur sang. Non, je ne leur enseignerai pas la médecine, juste une manière de survivre plus aisément dans l'environnement dangereux de Undai. Et c'est sur cette certitude d'importance que je ne pus m'empêcher de froncer mes sourcils quand un des étudiants me posa une question qui me sembla plus que ridicule.

-Ouais, mais à quoi va nous servir la théorie, si on sait le faire ? Savoir combien de cellules y a dans un doigt n’est pas important, tant qu'il revient après un coup de matérialisation.

Et il se la joue en rimes en plus. Si justement, il était important de le savoir, sinon il risquait d'avoir un doigt atrophié ou pas entièrement fonctionnel. Et le pire dans cette histoire c'était qu'il eut des murmures d'approbation quant à ses dires. Fermant un instant les yeux, le temps de souffler légèrement, je repris contenance en évitant soigneusement les billes forêts qui me fixaient, que je sentais insistants sur ma silhouette. « Encore heureux qu'elle n'a pas son apparence de vieille, sinon je pense que tu dirais merde au cours, haha, pathétique. » Oui, mais en attendant je devais remettre mes petits chatons adorés dans le droit chemin. Redessinant mon magnifique sourire doux sur mes lèvres, je m'adressais directement au gamin importun tout en zieutant sur la classe pour leur signaler qu'ils sont concernés, eux aussi.

- Cela pourrait être juste, effectivement. Sauf si ton doigt se re-matérialise qu'à moitié ou alors que tu ne pourras l'utiliser car il y manquerait un nerf. Avec la pratique, il est certain que vous arriverez à bien matérialiser vos parties du corps, mais pourquoi passer par des mois et des mois de douleur, s'il vous suffirait d'agir vite et proprement en connaissant les aléas biologiques de votre corps ?

Bon, si je n'ai toujours pas convaincu certains, la majorité y voyait enfin un intérêt plus prenant. Une bonne chose. Non, à la base je me ficherais de leurs réactions et s'il le faudrait je laisserais Akiha prendre les commandes pour inculquer, à sa manière peu réjouissante, les bases à ses inconscients, mais je ne pouvais pas me laisser aller en présence de la directrice. Non, il fallait que je reste de marbre, souriante et gentille, préparée à tout épreuve.

-Bien, avez-vous des questions ? Ou tout est clair ?

Je crois que j'ai fait une erreur en demandant cela, et surtout en ne pouvant pas m'empêcher de lancer un regard vers Ayame-Sama. Un seul coup d’œil qui ne dura pas plus d'une seconde... Dites que tout est clair et que cette heure passe au plus vite. « Moi, moi ! J'ai une question... de quelle couleur sont ses sous-vêtements ? Heh» La ferme, Akiha.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeVen 21 Déc - 0:28

La matérialisation. Procédé chimique exercé sur le corps de la personne portant sur lui un cristal. La matérialisation se crée sous les pulsassions cardiaques de son détenteur, agissant sous ses sentiments, la matérialisation prend forme grâce à la personnalité de son détenteur. Ce procédé appelé comme étant « la robe de combat » est utilisé pour se dévoiler au monde, c’est en revêtant cette même robe de combat que nous exposons notre vrai nous aux yeux des gens.

Dead Master, détentrice de la mort, Shinigami. Ma robe de combat se compose d’un ensemble « Gothic Lolita » où une robe noire se dessine sous mes courbes. Le noir rappelant la profondeur des enfers, le blanc de mon nœud donnant cet aspect angélique provenant d’un paradis lointain. Ce nœud est représenté pour montrer ma douceur … Celle dont je fais preuve lorsque j’use de ma personne pour avaler l’âme d’une personne ~ Les talons sont présents pour montrer ma grandeur, mes gants pourvus de griffes acérées collant, ma paume représentant mon agilité féline. Mes cornes ma brutalité pouvant être bestiale et mes ailes … Que représentaient-elles ? Qu’en savais-je, j’étais au fond de moi, celle qui se dessinait dans cette robe de combat. Un monstre, un diable, de l’élégance et de la douceur. Mon arme … une extension de mon corps ~ Je me bas avec mon glaive ou faux -selon vos appellations- appelée "Death Scythe" et je me plais accompagnée de deux énormes crânes. S’il m’était possible de vivre dans un château digne de ma grandeur et de ma personnalité … Que diriez-vous d’une église tombant en ruine ? Peu coquin pour ma personne, mais n’étais-je pas glauque dans un sens ? Une paire d'ailes de démon ressemblant à un zigzag raccourci, des cornes vertébrées et des gants ornés de griffes. Voilà quelle était ma robe de combat. Mon accoutrement, ma matérialisation me révélant.

Oui, tout ceci expliquait que la matérialisation prenait la forme du cœur des gens. Alors pourquoi avions-nous besoin de puiser dans un cristal si tout émane de nos cœurs ? Savez-vous allumer un circuit porteur de courant sans alimentation ? Non. Et cette même alimentation n’était autre que ce cristal, cette magnificence créée à partir de ma personne dont un centième si pas millième de mon ADN s’y retrouvait. Oui, ce bijou qui apporte tant de bonheur … Mais comment cela fonctionne-t-il vraiment ? Maaah, dévoiler trop de secrets ne ferait que nuire à ma grandeur ~

Cependant … la matérialisation est une chose fortement simple pour ses utilisateurs, le cristal juge le corps de son possesseur et lui accorde une sorte d’énergie en plus, lui permettant d’être plus fort, plus rapide et plus résistant que le commun des mortels. Comme si à son contact, un super héros déchu pourrait retrouver ses supers-pouvoirs. Regardez donc, Batman, Superman, Spiderman, qui sont-ils sans leurs costumes ? Personne. Voilà pourquoi nous, en tant que Undai’ens nous avons également besoin d’un artifice -bien plus utile que leurs collants- pour créer nos pouvoirs.

Mais qu’en était-il des passages en rang ? Quand, comment savons-nous que nous étions prêts ? Une sorte de déclique dirais-je. Le pouvoir est contenu dans une jauge permettant aux élèves de matérialiser ce qu’ils veulent tant que celle-ci est remplie. Plus vous combattez et usez de pouvoir, plus elle se videra ~ Oui, comme si devant nous se dressait des murs, et quand Yume ou moi-même venons retirer cet obstacle, votre jauge augmente … Comprenez-vous ? Je ne dessinerai pas pour vous, si cela est incompréhensible, demandez donc à Yume plus ample explication ~ Hum ? Pourquoi, Yume ou moi ? Parce que nous étions les maîtres, mes chers ~

La matérialisation agit sur le corps comme je le disais, l’être utilisant ce principe se voit baigner dans une sorte de baignoire remplie de fluide liquide. Mais bien que le corps soit dans ce fluide, cela ne veut pas dire que vous savez utiliser votre pouvoir sans cristal ~ Une fois le cristal retiré ou brisé, c’est comme si le fluide se trouvant dans la jauge se dévidait hors de vous. Pour résumer, ce que je veux vous dire, c’est que le cristal se dévoile comme étant un bouchon et votre corps une bouteille se renversant. Tant que le bouchon est là, la bouteille ne s’écoule pas. Mais une fois le bouchon retiré … Bye pouvoir ~ Amusant non ? Mais alors comment se fait-il … Non, vous êtes une bouteille, maintenez-vous à ça.

Donc, les blessures, elles guérissent plus vite à compter que vous sachez retrouver « mentalement » l’endroit et les cellules qui se sont détruites. La matérialisation les recréera, du moins si vous lui montrez l’endroit. N’est-il pas normal de mettre du désinfectant sur votre blessure si vous avez mal ? Oui, dans ce cas il est tout aussi normal de soigner votre plaie à coup de matérialisation en montrant à votre pouvoir où se trouve la douleur. Si vous ne le faites pas, c’est comme mettre de l’alcool sur votre jambe gauche alors que vous vous êtes égratigné la jambe droite. Cohérent n’est-ce pas ?

Mais l’alcool ne demande pas à ce que l’on sache chaque composant de son corps, on fout de la ouate et c’est bon. Pourquoi avec la matérialisation on doit alors ? Parce que vous mettez de l’alcool sur une égratignure vous arrachant un petit cri de surprise et non pas sur votre jambe déchiquetée ~ Dont la raison de connaître chaque cellule et parcelle de son corps ~ Maaah, je vous vois déjà venir avec votre exclamation disant « Mais quand on sort de l’arène, tout se répare tout seul ! » Oui, la matrice se referme et vous retrouvez un corps entier, mais qu’en est-il si, je dis bien si, si par malheur vous combattez en dehors de l’arène ? Qui va refermer vos plaies ? Vous allez courir en plein combat dans ce lieu pour « vous soigner » en ressortant du sanctuaire de Black Rock Shooter en dématérialisant votre robe ? Maaah, cela ne se passe pas comme ça ~ Devrais-je montrer l’exemple ?

- T’sais, tu me plais beaucoup, tu voudrais pas qu’on couche ensemble ? ~

Ah ? Me retournant en lâchant des yeux, les lèvres explicatives d’Akiha, je me retournais vers le jeune homme faisant du zèle pendant le cours de ma tendre amante. Souriant à son égard en me demandant quelle aurait été sa réaction si je lui disais que j’étais la directrice, je me reculais légèrement de sa personne en laissant un léger « Ah ? ~ » Traverser mes lèvres aussi inaudible pour sa personne que pour le reste de la classe. N’était-ce pas fou ce que les jeunes d’aujourd’hui osaient faire ? Demander aussi ouvertement à une Lady d’être sa « Marie couche toi là » … Dieu, qu’était-ce monde.

- Je sais que t’es nouvelle, je veux pas t’faire peur hein, je suis tendre avec les hirondelles ~

Ah bon ? Après m’avoir prise pour une pute, il me prend pour de la volaille à présent ? Si cela n’était pas flatteur. Dieu, qu’était-ce donc cette personne ? Déjà que son odeur pestilentielle d’homme me répugnait si en plus il se comportait de la sorte, que voulez-vous que j’y fasse ? Rien, pas grande-chose devant ce petit seconde ignorant tout. Dieu, je ne pouvais même pas matérialiser quelque chose pour le décapiter puisque je devais me faire passer pour « la petite nouvelle de seconde, ignorante ». N’était-ce pas dommage ? Moi qui voulait déjà voir son sang couler ~

-Bien, avez-vous des questions ? Ou tout est clair ?

Plaît-il ? Avais-tu dit quelque chose de plaisant ma chérie ? Me retournant sous sa question en lui apportant attention, j’arquais un sourire doux sur mes lèvres avant de faire signe de la tête que non, j’avais trouvé cela assez clair … Du moins pour le peu que j’avais écouté. Il était vrai qu’il était difficile de se concentrer sur ses dires quand votre esprit se divise en quatre sur justement, quatre perturbations majeurs ; son ombre se demandant la couleur de ma culotte, mon voisin me voulant dans son lit, mon esprit scientifique décortiquant ses dires et finalement mes fantasmes voulant se créer quand mes yeux descendirent sur sa silhouette alléchante. Dieu, puis-je y goûter maintenant ? Promis, je les tue tous pour qu’ils n'en voient rien ~

Allez, devais-je couper ce silence pour venir imposer ma personne et que celle-ci me regarde -encore plus- ? Moi ? Vouloir être le sens de son monde ? N’était-ce pas évident ? Dieu, évidemment que si ~ Mais mon plaisir fut vite atténué quand je vis ou plutôt senti une patte malfamée se poser sur ma cuisse, faisant remonter légèrement ma jupe. Tournant les yeux avec un air de surprise suivi d’un léger outrage dans mes traits, je fixais le beau parleur à mes côtés qui se permettait trop pour sa petite personne pestilentielle. Souriant jaune à son égard, j’essayais de me persuader que je ne pouvais rien matérialiser … non, j’étais une jolie gentille petite seconde qui …

Qui a craqué pour « si peu ». Et c’est sous un certain « oups » que ma faux se matérialisa dans mes mains pour venir trancher sa main vilaine ne sachant garder ses distances. Un léger cri, un petit jet et des « Ô » pour que finalement la classe se lève, me regarde et que mon esprit trouve une excuse potable en zieutant sur l’enseignante et les élèves étonnés de mon savoir-faire alors que j’étais supposée être une seconde. Le jeune à mes côtés ? Celui qui agonisse sans sa main gauche sur le sol ? Maaah ~

- N’est-ce donc pas la classe des premières ? Maaah ~ Me serais-je trompée ? ~

Et c’est avec un léger rougissement commandé que je pris un air gêné pour venir me saisir de l’homme se trouvant sur le sol et de le tirer par le col, me dirigeant vers la sortie en sa compagnie, je m’excusais en disant que je l’apportais à l’infirmerie et que je viendrai expliquer par la suite ce qu’il s’était produit. La chose entre mes mains, je traînais sa personne à ma suite et une fois seule dans le couloir et sure qu’il n’ait personne pour nous regarder, je pris sa tête entre mes coudes et vins décapiter celui-ci en lui arrachant la mâchoire, soulageant ses cris par un geste rapide ne lui laissant le temps de « se plaindre ». Soupirant lourdement en faisant fondre son corps en poussière en matérialisant des milliers de petites fourmis « mangeant » sa carcasse, je tournais les talons en direction de la fameuse salle de classe que j’avais quitté il y a de cela un instant. Restant devant la porte, je pris appuis sur le mur adjacent en attendant que le cours finisse. Du moins c’est ce que je voulus faire jusqu’à ce que Akiha ouvre la porte de sa classe pour je ne sais quelle raison et que, sous le coup de la surprise, je haussais les sourcils avant de la tirer et de refermer la porte derrière elle. M’approchant de sa personne d’un pas, je lui dis dans un chuchotement ;

- Maaah, si ce mâle n’avait pas osé me caresser la jambe j’aurais peut être réussi à me concentrer un temps soit plus ~ Gomen Akiha-Sensei ~

Et c’est donc avec la plus grande des discrétions que je vins lui voler un baiser avant de lui faire dos, m’apprêtant à retourner à ma place, ce qui voulait dire adossée au mur se trouvant devant nous. Mais c’est en plein mouvement que je changeai d’avis, à la place de retourner sur le mur, ce fut dans la classe que mes pas me conduisirent. Conduire jusqu’à ma place qui n’avait guère eu le temps de refroidir durant mon absence. Reposant ma personne sur l’un des tabourets de la salle sous des regards intrigués, la place vide à côté de moi se fit vite remplir par une jeune demoiselle qui, d’un air assuré m’adressa la parole en me disant ;

- J’ai entendu ce qu’il te disait, il est lourd depuis son arrivée mais c’est bien la première fois qu’il finit comme ça ! Et donc t’es en première ? Pourquoi t’es revenue alors ?

Et c’est là, que la fille supposée chuchoter se fit griller par les autres élèves qui me demandèrent « Oui, pourquoi ?! » Et moi dans tout ça, la seule réaction que j’eus réussis à faire paraître fut un air désolé en me tapant sur la tête et en leur affirmant que je m’étais trompée d’horaire « soi-disant parce que je venais de passer en rang ». Les excuses les plus grosses sont les meilleures non ? Assez pour qu’ils me croient et que nous puissions continuer le cours. Dieu, qu’avais-je fait pour tant d’attention alors que je devais être « invisible » ? Je ne saurais le dire mais quoi qu’il en soit, entre les rires macabres de l’ombre se foutant bien de ma personne et le regard d’Akiha, j’aurais préféré être invisible pour une fois.

- Si c’est si simple que ça -reconstruire son corps- pourquoi y a des gens qui crèvent lors des combats ? Black Rock Shooter elle tue plein de gens et ils ont jamais le temps de se reconstruire hein ?

Mon sauveur ! Qui es-tu pour avoir réussi à dévier et attirer ainsi l’attention d’Akiha hors de ma personne ? Qui, qui … Ah. Toi, le binoclard deux rangs derrière moi ~ Intello de merde oui ~ Après tout, qui d’autre parmi ces écervelés pouvait poser une question si intelligente ? Personne, tellement personne que ce fut un soupir qui traversa mes lèvres juste avant que je prenne moi-même l’initiative d’y répondre ;

- Veux-tu que je t’arrache un membre pour savoir « pourquoi » ils prennent tant de temps ? La matérialisation d’un membre ne se fait pas en cinq secondes surtout si tu n’es pas expérimenté mon coco ~ Pour reprendre l’exemple de Black Rock Shooter, si elle se rematérialise vite c’est parce que … la souffrance l’affecte autant qu’une banane pendouillant devant ton visage de boutonneux, mon cher ~ Comprends-tu ou tu veux que je mette tout cela avec des images ?

Plus douce ? Plus gentille ? Je ne suis pas professeur, juste directrice voyons ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeDim 30 Déc - 1:35

C'est avec satisfaction que je vis quelques mains se lever, voulant avec ardeur user de mes connaissances et mon savoir pour que leurs cerveaux de moineaux soient ne serait-ce qu'un peu plus instruits. Sourire aux lèvres, je m'apprêtais à surplomber gentiment la classe du regard, faisant bien attention à rater dans mon sillage Dead Master-Sama, et de désigner un élève au hasard pour qu'il me pose sa question, que je savais stupide, sans doute. Et c'est quand je m'apprêtais à ouvrir la bouche que je me figeais dans un rictus frôlant la surprise, l'étonnement suprême avec une once de mécontentement quant au dérangement de mon cours. Un jet de sang provenant du banc de mon élève improvisée, et me voilà pâlir sous une main coupée jonchant le sol, main appartenant à un de mes petits chatons. Oubliant limite que Ayame, la petite fille se trouvant dans la classe, était au juste la directrice de Undai, je la fusillais du regard prête à lui dire deux mots. Mais seul le rire de mon mauvais coté répondit en échos à la voix joyeuse et fausse d'Ayame-Sama.

- N’est-ce donc pas la classe des premières ? Maaah ~ Me serais-je trompée ? ~

Si je n'étais pas aussi parfaite et ne contrôlais pas aussi bien mes réactions, je crois que je me taperais la tête contre un mur ou, encore mieux, tirerai une balle entre les deux yeux de cette fille... femme. Et ce n’était pas compté sur mon ombre pour alléger mon désespoir. « Elle fait du grabuge dans ton cours, quelle enflure ! Tu l'adores toujours autant ? Dis non, dis non ! Heh ». Il n'a pas fallu longtemps pour que je m'énerve tandis que des murmures et des cris résonnaient dans la classe dont je m’efforçais qu'elle soit paisible et en ordre. Le sang jonchant le sol, je restais de marbre tandis que la directrice s'excusa tant bien que mal et sortis de la classe en traînant l'étudiant à sa suite. Quand la porte se ferma derrière sa silhouette enfantine, je me lâchais enfin, remettant le bon ordre des choses. En colère, je me retenais fortement de ne pas laisser mon mauvais coté faire surface, pour le bien des petits chatons restés dans la salle de cours. Tapant mes mains fines sur la table, je fis silence avant de m'approcher de la main coupée qui est restée au sol, une expression sévère sur les traits de mon visage, ne montrant que froideur. Prenant le membre découpé dans ma main, je le fis se désintégrer d'un claquement de doigts sous les protestations de ma chère compagne de cerveau. Non Akiha, je n'allais pas utiliser les restes et encore moins... Aller rendre cette main à son propriétaire ? C'était une idée saugrenue et inutile, à l'heure qu'il est, il doit être mort... Dead Master-Sama... Vous me décevez. « Va voir si elle est dehors ! Bwahaha, passe lui un savon haha ! ». Et c'est ce que j'allais faire. Déterminée à m'énerver une bonne fois pour toutes. D'abord une classe entière et maintenant... maintenant dans ma classe, pendant mon cours. Je ne pouvais le tolérer. Et pourtant, je n'avais pas mot à dire. Sauf si, si je joue finement avec cet être merveilleusement sans pitié.

Le calme revint rapidement dans la pièce après que j'ai donné un ou deux exercices à mes étudiants, tout pour les occuper le temps que j'aille chercher ma chère soi-disant Première. Quelle idée, vraiment, Ayame-Sama avait une façon particulière de faire les choses, n'ayant pas crainte des conséquences, elle pouvait se permettre de tout. Même de ça. « Amusant ». Non. Non, pas du tout. Et sur ce, je sortis de la classe, fermant bien la porte derrière moi, prête à aller chercher la directrice partout dans l'Académie. Devrais-je poursuivre le cours même dans cette situation et ne pas quitter mon poste ? Certainement. Mais si je devais le faire, j'allais laisser Akiha se défouler sur mes chatons. Leur sécurité avant tout, je devais me refroidir un instant. Mais je n'eus longtemps à chercher, apercevant devant mes yeux une silhouette fine et machiavélique qui, sans attendre vint à ma rencontre.

- Maaah, si ce mâle n’avait pas osé me caresser la jambe j’aurais peut être réussi à me concentrer un temps soit plus ~ Gomen Akiha-Sensei ~

Un baiser doux que je ne sus pleinement savourer, mais tout de même rempli de ce quelque chose qui me fit frissonner, toute envie de m’emporter s'envola en même temps que ses lèvres se détachèrent des miennes. Un léger soupir de ma part et je crus que ma chère et tendre amante allait partir, laissant la suite de mon cours à mes soins et bons vouloirs sans interférer, mais j'eus tort, elle y retourna. Et, encore sous l'envie qui me gagnait, je n'eus le temps de l'arrêter. C'est ainsi que je suivis ses pas, revenant à ma place de professeur et la laissant se poser sur sa place, dépourvue du sang à présent. Et comme si sa présence était un catalyseur, le brouhaha refit surface dans la pièce. Alala... Dans tout cela, quelle fut ma seule réaction ? Fusiller la directrice d'un regard désapprobateur tandis qu'elle déballait d'étranges raisons de sa présence à ces gamins stupides. « Pff, elle a pu trouver mieux, la naze ! Tu veux que je la 'range' ? ». La ranger ? C'est-à-dire quoi ? Foutre le bordel encore plus à mon cours qui ne ressemblait plus à rien. Je ne pouvais dire que c'était le pire de tous que j'ai déjà donné dans cette Académie, mais ce n'était pas un des plus agréables, surtout avec la personne éminente qui s'y trouvait. Et si après elle dit que je n'arrive pas à bien donner cours ?! Non, impossible. Il fallait que j'agisse. Et c'est un autre étudiant qui me fit relever mon regard de la caboche de la jeune Ayame pour écouter sa question. Question qui se fit vite dévier par la directrice.

- Veux-tu que je t’arrache un membre pour savoir « pourquoi » ils prennent tant de temps ? La matérialisation d’un membre ne se fait pas en cinq secondes surtout si tu n’es pas expérimenté mon coco ~ Pour reprendre l’exemple de Black Rock Shooter, si elle se rematérialise vite c’est parce que … la souffrance l’affecte autant qu’une banane pendouillant devant ton visage de boutonneux, mon cher ~ Comprends-tu ou tu veux que je mette tout cela avec des images ?

Et là, sans que je ne puisse me contrôler d'avantage sous les paroles menaçantes de cette fille qui perturbait mon cours, je tapais mon poing sur le tableau avec un « ca suffit ! » autoritaire. Un étudiant de mort, c'est passable, mais pas plus, je vous en prie Dead Master-Sama ! Inspirant en soulevant ma poitrine, je marchais d'un pas ferme et décidé vers le banc occupé par la perturbatrice et je la surplombais de haut, comme si elle n'était qu'une de mes élèves, rien de plus, mais rien de moins. N'ayant tout de même pas le culot de lui donner l'ordre de quitter ma classe -qui au passage était la sienne- je préférais parler par gestes. Lui attrapant le menton entre mes deux doigts fins, je m'approchais d'elle au point que mon visage ne soit qu'à deux centimètre du sien, sentant l'ivresse de son souffle envahir mes fantasmes les plus fous, je me retenais tout de même au point de me reculer soudainement et de me remettre droite comme un 'i' devant sa personne. « Tss... Pas de sexe jusqu'à que tu changes d'avis ! De toute façon c'est répugnant, regarde-moi cette gamine.» Nos ébats ? Non, c'était magnifique, sauf quand mon ombre donnait des siennes. Mais pour ce qui était d'une « punition », cela serait à double tranchant, mais j'étais prête à relever le cas, le temps de me ressourcer. Soit, mes pensées perverses ne m'aideront pas à dompter ma classe.

-Ayame. Ton comportement est inadmissible. Fais moi le plaisir et sors de cette classe, tu n'as rien à faire ici.

C'était froid, terriblement autoritaire et sans permission de protester. Je dus me mordre la joue pour ne pas ajouter un 's'il vous plaît' qui n'avait rien à faire là. Je devais garder une image impartiale aux yeux de mes étudiants, c'était primordial. Je pouvais toujours laisser Akiha sortir pour s'occuper de cette situation dérangeante, mais, si je le faisais, ce serait la catastrophe. Sentant déjà le roussi arriver après mes paroles, je n'attendis pas plus longtemps pour user de ma matérialisation afin d'endormir toute la classe... Enfin, les faire somnoler. Après tout, je préférais qu'aucun témoin ne voie cela. Oui, et ainsi, je ne transgressais pas la règle de ma chère Ayame-Sama. Yeux d'une couleur ambre, j'attrapais avec hâte la main de cette fille et la traînais à ma suite dans le couloir. Le plus vite possible, tant que la surprise fasse son effet avant qu'elle ne proteste ? « Pff, sale enflure, elle est lourde. Fais pas la pédophile, laisse-moi faire.» Oui, et puis quoi encore ? Fais la jouir peut-être ? Non. Stop ! Plaquant son corps contre un des murs, je m'assurais qu'il n'y avait personne dans le couloir et l'embrassais fugacement. Avec sauvagerie qui ne me ressemblait pas. Je crois que même moi, parfois, il faut que j'extériorise mon stress, d'une manière ou d'une autre. Me reculant à bout du souffle, collant mon corps au sien, je laissais un instant de silence planer avant de me décider à me reculer de sa grande et majestueuse personne, lui coulant un regard d'envie, envie qui était tout de même bridée et de moins en moins présente quand de nouveau, je ne me fiais qu'au physique. J'avais beau me dire que c'était Dead Master-Sama... Mais ce genre de pratiques érotiques n'était pas bien vu par ma personne, surtout pas avec des enfants.
Grimaçant légèrement, je pris la parole, d'une voix calme.

-Ayame-Sama... Veuillez m'excuser. Si vous voulez, je vous rejoindrai dans votre bureau après les cours ~ Mais là, il faut que j'instruise vos petits chatons, ce serait bien dommage qu'ils meurent tous avant la fin de l'heure. Pouvez-vous m'accorder cela ?

N'attendant pas de réponse, je lui caressais la joue avec une expression du visage qu'on pouvait mettre dans la catégorie d'affectif ou amoureux, en tout cas, plongé dans une rêverie sur terre. Dans une image sublime qu'on ne peut arrêter de contempler tellement c'était magnifique. Enfin, jusqu'à ce que mon ombre résonne à nouveau. « C'est tout ? Et l'abstinence ? ». Certes. Mais je ne pense pas que si je disais à Dead Master-Sama que je refuse de coucher avec elle pour x et x raisons, qu'elle l'accepterait si facilement. Au pire elle me rirait à la figure avant de me tuer, ou mieux, me « forcer » à me soumettre. Non, si elle veut, je ferai tout pour elle. Tout. Que ce soit par l'attirance que je ressentais à son égard ou la vénération tintée de convoitise que j’exerçais sur ma personne pour elle.

-Je ne vous demande que cela.

Oui, juste laisser la vie sauf à ces étudiants, ne pas tuer, ne pas enlever d'âme à des chatons qui sont à mes cours. Si elle voulait tuer, d'accord, c'est son droit. Mais pas dans ma classe. Cela, je ne supportais pas. Faire vivre oui, mais pas le contraire. Alors, à mon humble avis je ne lui demandais pas tant que cela, n'est-ce pas ? « Tu te ramollis de plus en plus, Akiha. Dis à cette salope qu'elle te fait chier, et vas te défouler sur les victimes dans la classe après. Non ? Aller ! ».

-Silence, veux-tu ! ... Ayame-Sama... Attendez-moi, ce soir ~

Et sur ce, après m'être emportée contre ma deuxième personnalité, je déposais mes lèvres sur son front avant de faire demi tour et m'arrêter sur le seuil, réveillant les dormeurs d'un claquement des doigts. Le cours ? Dix minutes tout au plus et il serait terminé. Ensuite ? Une bonne dose de caféine et c'est parti pour le reste de la journée enfermée entre quatre murs à répéter mon cours à longueur de journée. Et ce soir ? J'irais voir Ayame-Sama et avoir une vraie conversation avec cette femme. « Toi ? Une conversation ? Tu vas finir dans son lit ouais. » Non, pas cette fois.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeDim 30 Déc - 3:07

Le monde est beau, le monde est fou, je suis la reine de cette absurdité dans laquelle je trouve amour et peine. J’aime Undai autant que je le déteste, j’aime les gens qui s’y retrouvent autant que je les maudis tous. Cet endroit, cette école, ses plaines comme ses bâtiments, ses classes et tout se trouvant dedans … Tout m’appartenait, mais était-ce seulement à moi ? N’était-ce pas aussi à ces habitants, avais-je vraiment le droit sur tout ? Oui, parce que j’étais la directrice, la reine de cet antre et un Dieu pour ses habitants, ainsi que pour le monde extérieur.

Le monde tourne, certains événements nous remplissent de joie comme de peine, nous pouvons, bien en étant un Dieu rester surprise de ces événements même. Et je ne cachais pas ma surprise quand j’entendis un bruit sourd résonner sur mon tympan quand le poing d’Akiha s’abattit sur son tableau ciré. Par automatisme je levais le regard, levant ne serait-ce qu’un sourcil quand je vis mon amante me fusiller du regard. Pouvais-je être étonnée par son comportement ? Peut être oui, peut être non. Qu’en savais-je vraiment, n’étais-je pas joyeuse d’être tombée sur une poupée qui m’obéirait sans protester ? Ne cherchais-je pas justement cela ? Un jouet ayant son propre arbitre, près à « me punir » tout en continuant de me vénérer ? Maaah, le monde des songes est bien difficile pour l’esprit humain. Ne devais-je pas dire que justement, si elle me résistait et si elle prenait tant de difficulté c’était parce qu’elle était défectueuse ? N’étais-je pas celle qui jetais le plus de jouets pour leurs défauts justement ? Mais alors pourquoi ne faisais-je que sourire quand elle me regardait si froidement, sentant son souffle à deux millimètres de ma bouche, son parfum enivrant et ses doigts fins tenant mon menton ? Ne devais-je pas la jeter comme les autres ? Non, ou peut être oui ? Non, parce que je l’aimais. Quoi de plus, quoi de moins, que dire d’autre alors qu’un battement de cœur pouvait me faire chavirer, qu’un regard me remplissait de ce je ne sais quoi qui m’arrachait des frissons en partant de l’échine de ma colonne ? Le silence suffisait quand le regard disait tout.

-Ayame. Ton comportement est inadmissible. Fais moi le plaisir et sors de cette classe, tu n'as rien à faire ici.

Froid, glacial, adorable ~ Je frissonnais sous ses dires alors que ma bouche s’entrouvrit légèrement, ne laissant échapper qu’un ricanement à peine audible. C’était beau, merveilleux, ce sentiment … elle m’en voulait et moi j’adorais. Je pouvais donc provoquer ce sentiment de désapprobation dans cette personne ? Cela se rapprochait pas à pas vers la haine … Saura-t-elle m’aimer en me détestant ? Une chose que je voulais tenter, oui … Voilà. Jusqu’où ira-t-elle avec moi, jusqu’où tiendra-t-elle en sachant que je suis Dieu, mais ce même Dieu qui peut être détestable à sa personne ? Oserais-je seulement la laisser me haïr moi qui ne cherchais qu’amour dans sa personne ? Tant de questions, alors que la réponse était si limpide. Oui, pourquoi se plonger dans tant de futilité alors que votre corps se vit tirer comme un vulgaire sac posé sur une table ? Ne devait-elle pas m’accorder douceur et sensualité ? N’était-elle pas là pour cela ? Être mon mignon petit jouet sexuel que j’affectionnais au point de me laisser traiter ainsi en ne faisant que hausser les sourcils et arquer mes lèvres ? Sado-maso, je ne le cache pas ~ Mais cela dépendait des circonstances aussi. Et de la personne aussi, à force d’entendre son mauvais côté m’enfoncer dans sa tête, ce n’était pas toujours facile de sourire à tout va. Indignité, étais-je donc si gênante que cela ? J’aurais pu me tenir à carreaux si je ne m’étais pas retrouvée avec cet homme vilain et sale. N’avais-je pas fait justement mon maximum pour ne pas m’emporter trop brusquement ? Ce n’était pas comme si je m’étais amusée à le trancher de toutes parts, je m’étais contentée de sa main ~ La suite ? J’avais offert à ses élèves la non-connaissance de la suite s’étant passée dans le couloir. N’avais-je pas encore une fois de plus fait preuve de bonté à cet instant là ? Si, j’avais fait du mieux que je pouvais, j’avais fait … attention pour sa personne.

Qu’avais-je comme remerciement ? Ce baiser doux et fiévreux qui me fit perdre tout fil à mes pensées ? Oui. Un cadeau qui me fit lécher mes lèvres tel un félin, Dieu, était-ce possible d’être aussi envoûtante ? Oui, quand vous vous appelez Akiha Ketsuki. Que pouvais-je répondre à cela ? Bien qu’elle m’eut fait la morale, je ne comptais pas me refuser ce geste de sa part, quitte à laisser mes songes de côté et savourer au maximum ce toucher. Que ce soit en accentuant ce dit baiser avec une langue caressant plus avidement l’autre, ou encore le corps se collant un peu plus en usant de mes mains sur ses hanches pour la placer plus près de mon corps, lever le menton pour pouvoir savourer pleinement ses lèvres, tenir son vêtement en montrant avec aisance que j’en voulais plus moi-même.

Maaah, tout cela qui dura un temps trop court pour moi quand elle se recula, enfonçant son regard dans mes pupilles verdâtres, n’exprimant qu’amusement tout en pétillant légèrement.

-Ayame-Sama... Veuillez m'excuser. Si vous voulez, je vous rejoindrai dans votre bureau après les cours ~ Mais là, il faut que j'instruise vos petits chatons, ce serait bien dommage qu'ils meurent tous avant la fin de l'heure. Pouvez-vous m'accorder cela ?

Était-ce donc des excuses qu’elle me présentait à présent ? Maaah, cette femme n’était guère plus compréhensible que les autres, bien que je connaissais tout d’elle, elle pouvait s’avérer … imprévisible. Aussi amusant et plaisant que cela pouvait l’être, je ne restais que spectatrice de ses paroles, imitant à merveille mon éternel sourire laissant mes songes pour ma personne ne prenant même pas la peine de fermer le clapet de sa chose bruyante. Les bras croisés en regardant sa silhouette de haut en bas, décrivant les moindres de ses expressions pour me laisser attendrir à sa demande « Je ne vous demande que cela. » Si j’avais la capacité de pleurer de joie avec facilité, c’était peut être ce que j’aurais fait en voyant sa petite mine craquante. Ma réaction, lever les sourcils pour finalement fermer les yeux dans un soupir avant de les rouvrir et faire cette expression visuelle marquant que oui, j’allais laisser ses décorations tranquilles ne serait-ce qu’aujourd’hui. Je pouvais lui accorder cela, ne serait-ce qu’une fois alors qu’il était rare qu’elle me fasse une quelconque demande … Quoi que ~ Sa dernière demande ne s’était-elle pas finie avec un combat dans l’arène et par la suite une douleur sourde dans le postérieur pour une certaine personne ? Kufkufkuf ~

-Silence, veux-tu ! ... Ayame-Sama... Attendez-moi, ce soir ~

Ahah. Peut être aurais-je pu apprécier ce doux baiser sur mon front si la voix de l’autre saleté ne s’était pas fait entendre dans mon esprit. Entre salope et animal en chaleur, lequel de ces qualificatifs m’allait le mieux ? Sans doute salope, mais je ne laisserai pour autant passer cela avec tant de facilité ~ « Maaah, ma chère poubelle ambulante ne devrais-tu pas te taire ? Ne comprends-tu pas qu’un malheur risque de s’abattre sur toi si j’entends ne serait-ce qu’une fois le mot salope traverser tes lèvres ? ~ ». Maaah, la gentillesse et la politesse fut toujours mon fort, tellement que je ne me retins pas de reprendre mon apparence normale d’une femme magnifique d’une trentaine d’années -révolue depuis déjà bien longtemps- pour venir rattraper le bras d’Akiha.

- Maaah, je n’accepte guère que tu me parles ainsi mais je dois admettre que j’aurais dû me retenir ne serait-ce que moins violemment ~

Enlaçant mes bras autour de sa taille, je lui volais un dernier baiser avant de la laisser partir, tournant moi-même les talons. Lui accordant un dernier signe de la main alors que je savais qu’elle était déjà en classe, je me dirigeais d’un pas soutenu vers mon bureau dans lequel je me pressais de m’enfermer, laissant ce qu’il venait de se passer dans un coin de mon esprit. Que devais-je retenir de ce qu’il se produisit plus haut ? Que cette femme m’avait tenue tête pour la première fois devant plein de mignonnes petites têtes ayant leurs regards rivés sur moi ? Maaah ~

Ce n’est que quelques heures plus tard que je me retrouvais -encore- dans mon bureau, vautrée sur l’un des fauteuils trois places se trouvant dans la pièce près d’une des baies vitrées. Les yeux plongés dans un livre, je claquais des doigts pour faire apparaître un service de thé et d’attraper une dite tasse entre mes doigts fins alors que ma lecture ne s’arrêtait. Portant le liquide à mes lèvres, je déchiffrais les lignes se trouvant devant moi en haussant un sourcil d’un air amusé. N’était-ce pas magnifique ? Maaah ~ Si vous saviez ce que je lisais, peut être que vous seriez aussi content que moi ~ D’une certaine manière du moins, devais-je montrer ma lecture à mon poussin ? Yume appréciera sans doute de voir ce que ma chère amante pratique sur sa chère amie non ? Oui, ma lecture, mon dit bouquin n’était autre que le dossier médical d’Akiha que je me suis procurée sans nulle gêne dans son laboratoire. Si je suivais bien les lignes, ne venait-elle pas de faire une bêtise ? N’était-il pas noté dans ce même livret qu’elle avait « volontairement » injecté un actif dans les cellules endormies ? ~

Et ce fut donc par curiosité que je me levais de ma place pour me diriger d’un pas décidé dans mon laboratoire, quittant mon bureau ainsi que ma tasse de thé que je laissais sur le sol sans prendre garde à une quelconque intrusion future venant de je ne sais qui. Empruntant mon passage en ne détachant qu’une fois mes yeux des lignes écrites d’Akiha, je me retrouvais rapidement dans les sous-sols, entourée entre quatre murs métalliques caractérisés comme étant mon antre d’expérience où se trouvaient x et x choses faisant mes utilisations de tous les jours. Attrapant une fiole vide sur l’évier, je remplis celle-ci d’un substance x que je mélangeais avec une autre, continuant ainsi jusqu’à avoir un liquide homogène laissant derrière lui une odeur étrangement agréable, je fis chauffer le tout avant que … Avant que cela explose, éclatant aussi bien ma fiole que me projetant ce dit liquide sur mon bras. Résultat ? Une tache sombre apparu, brûla ma peau sous mon regard étonné avant de disparaître petit à petit alors que mes cellules emprisonnèrent le dit poison en moins de temps qu’il ne fallut pour que je comprenne que mon corps, mon sang et mon pouvoir pouvait être le remède à l’énigme de ma chère scientifique. D’un rire amusé, je décidais de voir lequel des trois était vraiment le bon. Le sang, le pouvoir ou le tout ? ~

Ce n’est qu’une fois la réponse trouvée à ma question que je sortis de mon laboratoire le sourire aux lèvres pour retourner à mon bureau, où je savais que ma tasse m’attendait. Chantonnant en traversant les couloirs, je me dirigeais vers mon lieu de repos et de travail en tant que directrice alors que plus mes pas me menèrent vers ce lieu, plus une odeur vint chatouiller mes narines. Élargissant mon sourire en donnant une cadence plus rapide à mes pas, j’arrivais sans grande difficulté dans ce lieu où l’obscurité était omniprésente alors que le sol en marbre se heurtait sous le claquement de mes talons. Ramassant ma tasse toujours sur le sol, je me dirigeais vers mes rideaux pour ouvrir ceux-ci comptant mentalement les pas que devrait faire Akiha pour arriver jusqu’ici. Estimant cela à plus ou moins une centaine, je ne lui donnais pas plus de trente secondes pour arriver dans cette pièce à présent éclairée par la lumière du soleil se filtrant un chemin entre les vitres des baies.

Dix, Neuf … Prenant place à mon bureau, un livre en main -un vrai et non un dossier médical, bien que ma revue soie médicale-, je fis mine de lire les gros titres en portant attention à ceux-ci alors que les pas se faisaient déjà entendre de l’autre côté de la porte. Trois, Deux … « Entrer ». Fut la seule réponse que je donnais alors que mon esprit avait déjà découlé les secondes me séparant de la vision d’Akiha se dessinant à présent dans mon champ de vision. Un léger sourire aux lèvres, je levais les yeux vers sa personne tout en gardant le livre inintéressant en main. Continuant ma lecture après avoir croisé ses perles azurées, je lui demandais d’une petite voix ;

- Comment s’est passée ta journée ? N’as-tu eu guère de problème en dehors de l’incident de ce matin ?

Non pas que je m’y intéressais plus que cela, disons plutôt que c’était par politesse que je lui demandais cela. Gardant à présent un air neutre mais tout de même légèrement souriant sur le visage, je tournais la page alors que je vis sa personne se perdre dans cette salle. S’était-elle assise, ou alors était-elle derrière moi, regardant le paysage donnant sur l’extérieur ? Je ne saurais le dire et je ne comptais pas suivre le moindre de ses mouvements tel un pisteur de chasse … Quoi que ~ Levant un œil vers elle, je ne sus que sourire quand je recroisais son regard une fois de plus. Me fixait-elle aussi ? Maaah, cela était amusant « Aucun commentaire ». Autant prévenir que guérir ~

- Quelque chose ne va pas mon amour ? ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeDim 30 Déc - 18:38

C'est sans surprise mais avec un semblant de méfiance que je sentis la main de la directrice me saisir pour m'arrêter dans ma démarche de rentrer en classe et éclairer mes petits chatons de leur soudaine déconcentration et envie de dormir. Je n'avais plus à donner cours à cette classe aujourd'hui, la sonnerie allait de toute façon retentir dans peu, alors recommencer à parler serait inutile. Quoi que, je les collerai bien. Mais ce ne fut pas ma première occupation tandis que je me laissais aller an arrière et faire face à la directrice, pendant que mon ombre relativement calme maudissait cette dernière avec retenue.

- Maaah, je n’accepte guère que tu me parles ainsi mais je dois admettre que j’aurais dû me retenir ne serait-ce que moins violemment ~ 

C'est avec appréhension que j'acceptais son baiser tandis que son apparence se changea en celle que j'affectionnais grandement, d'une femme mûre et juste... j'avais envie d'elle. C'est les idées embrouillés par le désir et la crainte d'être allée trop loin que je fixais un instant le dos de cette créature extraordinaire avant de me ressaisir sous un sifflement impatient de mon mauvais coté qui, boudait au fond de ma personne pour ma faiblesse devant les formes généreuses de la femme qu'elle détestait le plus. Nous. Nous la détestions dans un sens, mais nous l'adorions dans un autre, la vénérions même. Lui tenir tête ? Oser s'emporter ? Oui, cela aussi, je savais faire. Il était difficile de dire ce que je pensais de cette femme, d'un coté c'était mon modèle, d'un autre coté je la trouvais horrible. La seule chose que je savais, c'était qu'elle était dangereuse mais qu'il ne fallait pas que je me plie sous ses ordres dès qu'elle claque des doigts -enfin si, mais pas toujours. Pourquoi ? Parce que je n'étais pas comme cela, j'étais libre dans un sens, j'étais une femme de pouvoir et quoi qu'il en soit, je n'aimais pas me faire marcher dessus. Voilà la raison pour laquelle j'ai défié la malfaisance de la reine de Undai, pour protéger mon territoire, qu'il soit provisoire ou non. « Oui, bon, va chasser ces gamins. »

Un dernier soupir en attendant ce soir, et me voilà de retour dans la classe pour rétablir le calme. Les petits chatons ? Facile à dompter dès qu'il n'y avait pas ce point de puissance attirant qui me déstabilisait à chaque battement de cils. Était-ce à cause de cette femme que je suis devenue moins impartiale ? Était-ce elle la responsable de mon état curieusement incontrôlable ? Était-ce à cause d'elle que je me disputais de plus en plus avec ma deuxième moitié sur des sujets de droits de vie ? « Baah, c'est pas ma faute qu'elle est au-dessus de tes ambitions ! Tu n'étais pas comme ça avant, Akiha. » Non, non... Si j'étais tellement attirée et hypnotisée par la directrice, c'était parce que je voulais son corps, je voulais avoir mon remède et rien d'autre. Évidement, après il allait de soi que l'envie de caresser un être aussi parfait du bout des doigts était présente, que j'avais une opportunité en or d'être dans ses grâces. Mais ce n'était pas l'essentiel. Oui, j'essayais de m'en persuader moi-même et ce, sans l'appui de mon ombre qui ne se voilait pas la face.

C'est ainsi, sur ces pensées saugrenues que je mis une retenue à toute la classe sous les protestations de mes petits étudiants d'amour. Non, ce ne serait pas une retenue, mais plutôt un cours de rattrapage. Et peu importe ce qu'on puisse croire, cela ne me dérangeait pas de perdre une heure de mon temps libre pour que ces petits incultes apprennent quelque chose. J'avais hâte de la période d'examens où je pourrai voir des mes yeux leurs progrès. « Et fouetter ceux qui vont rater ». Effectivement, aucun. Même pas un d’eux n’avait le droit de rater mon cours, pour son propre bien. Au prochain cours je les préviendrais des manières subtiles que je peux leur trouver comme châtiment à subir. Et Akiha, avait déjà tout un joli assortiment de punitions cruellement sadiques dans ses plans. Alala...

Quelques heures après, me voilà dans la salle des professeurs espérant qu'un enseignant arrive pour me faire passer le temps ne serait-ce qu'un instant, retarder le moment fatidique de ma rencontre avec Ayame-Sama. Stresserais-je ? Non, je n'étais pas de ce genre, je savais placer les limites et je savais quand m'arrêter en voyant les réactions d'autrui. Dead Master-Sama était-elle facile à cerner ? Non, non pas du tout, mais pourtant il y avait ce quelque chose qui me plaçait dans une position fort favorable aux reproches que je lui ferai ce soir. Oui, j'étais moi. Non, je n'avais aucune allusion dans mon esprit qui disait que si je me laisserai aller, elle n'en ferait rien. Au contraire, plus je poussais ses réticences, plus je devais me montrer prudente. « Ouais, allons voir cette enflure. Nous lui dirons qu'elle est stupide et puis ce sera réglé ». Quel encouragement. C'est sous un dernier passages aux toilettes pour me refaire une beauté et effacer ma mine défaite, que je me dirigeais d'un pas décidé vers le bureau de la femme la plus puissante au monde. Oui, ce même bureau que j'empruntais si souvent pour aller dans le laboratoire des sous-sols, ce même bureau où mes ébats avec la directrice étaient passionnels. Bon sang, hors de question. C'est ainsi, la tête haute, la mine sévère surplombée d'un sourire inexistant que je levais ma main pour toquer quand la voix de la directrice résonna de l'autre coté de la porte pour me donner la permission d'entrer. « Elle a un radar sur elle ou quoi ? ». Neutre à cette remarque, je traversais le seuil et plongeai dans l'antre du démon comme si je rentrais dans ma chambre, calme.

- Comment s’est passée ta journée ? N’as-tu eu guère de problème en dehors de l’incident de ce matin ?

Croisant ses amandes vertes, une chaleur naissante dans tout mon corps, je m'approchais de son bureau sans dire mot, regardant avec un semblant de curiosité ce qu'elle pouvait bien lire. Une lecture scientifique, oui, incontestablement cette femme avait du goût. Mais après tout, n'était-il pas normal que je la trouve parfaite sur tous les points vu qu'elle était toujours mon idole ? Si. Et pourtant j'étais là, toujours devant son bureau, droite comme un piquet à lui couler un regard hésitant, ne sachant si je devais prendre la parole pour lui expliquer mon désaccord ou non. « Ouais, super la journée dès que t'es partie, enflure ». Je mis mes mains sur le dossier d'un des fauteuils, pesant les pours et les contre de laisser mon ombre parler directement à la directrice. Parce que après tout, cette masse horrible n'avait aucune crainte à dire ce qu'elle pensait. Non... Si ?

- Quelque chose ne va pas mon amour ? ~

Fronçant imperceptiblement les sourcils tandis que son magnifique visage et sa voix envoûtante étaient les seuls de mes préoccupations, je me décidais à m'asseoir dans un de ses sièges sans briser le contact visuel qui nous liait à présent. Déterminée, et surtout d'un calme teinté de désapprobation, je plaçais mes mains sur son bureau sans plus de ménagement, croisant mes jambes dans une posture professionnelle. Un entretien avec mon amante ? Intéressant. Au moins je savais que sous le rire moqueur de mon mauvais coté, je n'allais pas succomber à mes désirs et me perdre dans les bras de cette femme. Une assurance. Mais comment trouver mes mots dans ce cas ? Que pouvais je lui dire au juste ?

- La journée s'est passée sans moindre incident. J'espère que vous ne vous êtes pas ennuyée non plus après les événements de ce matin.

Pesant mes mots, je me tendis au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche et que je venais au vif du sujet et de la raison de ma présence dans ces lieux démoniaques. « Trop de morts inutiles. Heh, parle ! » Un léger tressaillement sur mon visage et me voilà complètement prête à dire ce que j'avais à déclarer. Après tout, j'avais le droit de me plaindre de tout ce que je voulais. Non pas parce que j'étais dans les grâces de la directrice, mais parce que les statistiques me l'imposaient. C'est ainsi, prenant une inspiration, je me détendis et m'adossai au dossier du fauteuil, joignant les doigts de mes deux mains devant moi sans quitter la femme fatale sous mes yeux. Rien que le professionnalisme de mon travail, de mon poste que j'occupais dans cette Académie.

- N'est-il pas paradoxal de tuer tant de petits chatons, surtout que vous les invitez en ce lieu ? Si le nombre de décès continue à accroître de la sorte, la réputation de cette école pourrait être controversée, sans oublier le nombre insuffisant d'étudiants qui s'en suivrait. Je voulais juste vous prévenir qu'il y a trop de morts...

Oui, en tant qu'infirmière, j'avais les données exactes des disparitions et d'entrées de mes chatons dans cet endroit. Et étrange que cela puisse être, il y avait plus de décès que de venues d'étudiants. Ainsi, si les professeurs continuaient à tuer pour le plaisir, cela pourrait devenir critique « évidement, toi tu n'es pas concernée, heh ». évidement que non ! Je tuais peut-être de temps en temps, mais cela s'arrêtait à une minorité, tandis que d'autres -comme cette stupide sauvage de Sousei- s'amusait à éradiquer des classes entières. Plus de vingt vies, c'était horriblement trop élevé. Et j'étais persuadée -même si cela n'était pas mon problème premier, ni aucun d'ailleurs- que tant de morts allait tôt ou tard solliciter la curiosité des autorités. Non que cela m'importe de loin ou de près, mais c'était une vérité que je pouvais mettre en évidence dans la balance des mes arguments.

C'est dans un dernier « on part, on part, t'as dit ce qu'il fallait, c'est tout. » Que je me relevais toujours aussi calmement, contrôlant le moindre de mes mouvements pour qu'ils soient fluides et naturels. Debout, j'acquiesçais de la tête pour montrer à la directrice que c'était tout ce dont je voulais lui tenir part. Maintenant sa réponse ? Évidement que j'ai analysé tout ce qu'elle pourrait me rétorquer. J'étais prête à chacune de ses paroles.

-Voilà. Veuillez m'excuser de user de votre temps pour cela.

« M'ouais, t'as quoi à dire hein hein ! » à dire ? Au pire elle pouvait me congédier et au mieux, eh bien, écouter ma demande et en faire une réalité à inclure dans ses dossiers. À voir.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeDim 30 Déc - 19:43

Maaah que pouvais-je faire et même dire devant sa personne alors que je voyais qu’elle mettait un écart entre nous ? D’un air à la limite du sévère en essayant de garder une expression anodine, elle me plombait de son regard alors que ma revue se déposait à mes côtés tandis que notre unique contact -visuel- ne se décidait à se perdre. Elle était magnifiquement dangereuse pour ma personne, je savais les torts qu’elle pouvait faire à ma personne, pourtant je continuais à la garder à mes côtés. Pourquoi ? Allez savoir, moi-même je ne le savais pas, bien que tout devait être connu pour ma personne. Que se passerait-il si elle mourrait, serais-je aussi effondrée que Yume en perdant Kaïla -bien que celle-ci était en vie- ? Justement, n’était-ce pas cela le plus atroce ? Perdre une personne alors que l’on a l’opportunité de la voir tous les jours, sentir sa présence, entendre son cœur battre et sa respiration si reconnaissable parmi tant d’autres. Étais-je donc un tel monstre pour avoir demandé silencieusement cette situation vis à vis de Yume-Chan ? Non, bien que c’était ce que je souhaitais et que je nageais dans un bonheur sans bord depuis la perte de souvenirs de Kurayami, je n’étais pas celle qui le lui avait arraché. Yume l’avait fait de son propre chef … Était-ce donc jusqu’à ce point là que l’amour nous conduisait … Vivre pour l’autre quitte à souffrir. Idioties. Seuls les faibles se l’accordaient ~

- La journée s'est passée sans moindre incident. J'espère que vous ne vous êtes pas ennuyée non plus après les événements de ce matin.

Sa voix retentit en même temps que mes sourcils se levèrent, s’accentuant dans un léger air d’étonnement. Non, l’ennui n’était pas présent en cette journée étant donné que j’avais eu le loisir de fouiller dans tes recherches Akiha-Chan ~ Oui, j’avais pu voir ce que tu faisais en profondeur, examiner ta liste de cobayes en m’amusant à retrouver ces personnes dans mes songes ~ De pauvre personnes que je n’eus le temps de goûter puisqu’elles sont passées sous ton scalpel mon cœur. Mais le dossier de Kurayami était sans doute le plus intéressant de tous ceux que tu collectionnais, voir ton écriture se perdre dans des explications et des résultats plus délicieux les uns que les autres me faisait perdre la tête alors que la chaleur montante en moi ne faisait qu’exploser sous une conclusion me chatouillant les songes. Oui, savoir que cette enfant que je déteste tant mourra d’ici peu … Savoir que Yume l’a repoussée, que mon monde devient enfin selon mes desseins ne pouvait que m’enchanter au plus haut point et aussi bien toi, que Sousei ou encore Yume me procuraient cette offrande des plus alléchantes ~ Dieu, était-il possible d’avoir tant de chance ?

- N'est-il pas paradoxal de tuer tant de petits chatons, surtout que vous les invitez en ce lieu ? Si le nombre de décès continue à accroître de la sorte, la réputation de cette école pourrait être controversée, sans oublier le nombre insuffisant d'étudiants qui s'en suivrait. Je voulais juste vous prévenir qu'il y a trop de morts...

Et c’est sans doute là qu’un rire nerveux traversa mes lèvres contre mon gré. Pardon ? Venait-elle vraiment de me dire entre les lignes que j’étais celle qui tuait le plus dans cette école et que je devais donc, faire attention à mes pertes ? Maaah, Akiha-Chan, que tu es mignonne ~ Ces gens mourraient, ces gens arrivaient, ces gens vivaient. Qu’était-ce la différence entre ces trois étapes puisqu’ils étaient tous destinés à mourir un jour ou l’autre ? N’était-ce pas gratifiant pour eux de justement, perdre la vie de mes mains ? Si, cela l’était mais peut être pas compréhensible pour l’esprit dit pur d’Akiha-Chan ~ Foutaise. D’un léger ricanement étouffé par ma main, j’enfonçais un peu plus mon regard dans celui de ma chère amante alors que mes lèvres se tendirent sous ses dires. Toutes âmes mortes n’étaient pas vaines, celles-ci se trouvaient en mon sein ~ Qu’elle n’est de crainte, si elles n’étaient plus là c’était pour une raison bien définie ~ Croire que la mort fut la dernière chose qu’elles virent était dérisoire. Oui, n’étais-je pas après tout le Dieu de la mort ? De toutes ces âmes perturbées ayant perdu leurs corps dans mon établissement ? Ne comprenait-elle toujours pas la raison de cette école et mes véritables desseins ? Maaah ~

Toutes âmes perdant son corps se faisaient dévorer par ma personne, chaque personnalisé, pouvoir, capacité, souvenir se retrouvaient dans un seul lieu, attendant l’instant fatidique pour renaître. Mourir était renaître comme naître valait à mourir. Ces âmes n’étaient autres que mes futurs soldats, ces personnalités seront ainsi un jour miennes, lobotomisées afin que celles-ci ne servent que ma personne, propageant ma gloire en dehors de ce continent ~ Oui, mais alors pourquoi ne pas tuer toutes les personnes puisque j’utilisais les morts pour construire mon armée ? Maaah, parce qu’il était toujours plus amusant d’avoir de la résistance que de me retrouver avec des cadavres ambulants ~ N’était-ce guère logique ? Si le monde et la vie étaient si faciles, où se trouveraient ses intérêts ? Nulle part ~ Oui Akiha-Chan, bien que mon passé n’a pas de secrète pour toi, mon avenir restera une tache rouge sur un canevas pour ta personne ~

-Voilà. Veuillez m'excuser de user de votre temps pour cela.

Levant les yeux alors qu’elle se redressait, je pris une position assise bien plus formelle, délaissant ma posture vautrée pour venir croiser mes jambes, mes paumes jointes sur mes coudes en continuant de la sonder du regard. Maaah, croyait-elle me déranger pour si peu ? Sans doute, il ne fallait qu’entendre les dires de sa moitié pour le savoir ~ Ricanant légèrement en gardant ma posture, je passais ma main devant mes lèvres avant de faire retentir ma voix dans une mélodie frôlant la moquerie ;

- Maaah ~ Akiha-Chan peut être bête parfois. Croire que je puisse user des âmes de la sorte sans but ? Pour qui me prends-tu donc ? Crois-tu que je sois assez bête pour ne pas calculer les conséquences de mes actes ? Tu me déçois ~

Me levant en même temps que ma robe de combat s’activait, changeant mon ensemble classique en ma robe sombre ornée de son énorme ruban blanc dans le dos, je fis claquer mes talons une fois de plus sur le sol en me dirigeant vers mon bureau, cristal au cou brillant de milles feux. Accoudée à mon meuble de travail, je croisais les jambes en me hissant sur celui-ci alors que des cristaux inertes se matérialisèrent dans ma paume avant que je ne les jette au sol devant sa personne. Arquant les lèvres en un sourire plus prononcé en plissant les yeux, d’un claquement de doigts lesdits cristaux jonchant le sol se mirent à briller alors que le mien se détachait légèrement de mon cou en lévitant lui-même non loin de ma peau.

Il ne fallut plus d’un instant pour que des espèces de corps apparaissent des cristaux que j’eus jeté plus tôt. Des âmes consumées sans corps ne gardant plus que leurs dernières illusions d’enveloppes charnelles. Des corps entiers, des personnes qu’on croisait partout, des gens normaux en somme. Mais défectueux, encore maintenant. Je n’avais pas encore réussi à faire de ces âmes des personnes pourvues de corps, ce qu’il se dessinait devant nos yeux n’était qu’une illusion de leurs âmes, des esprits ayant perdu leurs humanités n’étant plus que des courants d’air. D’un nouveau claquement de doigts je fis rabattre ces corps dans les cristaux avant qu’une certaine demoiselle ne s’en empare ~ Les faisant disparaître d’un nouveau claquement de doigts sous un ricanement encore plus marqué que les autres, je me délaissais de ma robe de combat alors que je me laissais descendre sur le sol ;

- Toi qui m’idolâtres tant, je croyais que tu aurais ne serait-ce qu’un peu compris que mes actions n’étaient jamais faites sans raison …

Tournant le dos à sa personne en feignant un air triste peut être trop réaliste pour qu’elle puisse me dire que je faisais semblant, je laissais un soupir traverser mes lèvres alors que cette fois-ci, ce ne fut pas un cristal qui se matérialisa devant Akiha mais bel et bien le cahier de mes lectures précédentes. Qui allait être le sujet de notre soirée ? Le savez-vous ? Maaah, évidemment que oui ~

- Et moi qui te prenais pour une personne innocente, je ne te savais pas si cruelle mon cœur ~

Lui faisant volte-face en me dirigeant vers elle tout en me saisissant du dossier sur lequel était marqué en grand le nom du chiot de mon chef-d’œuvre, je le lui tendis avant de venir me coller à son cœur, usant de cette proximité pour venir susurrer à son oreille ne serait-ce que quelques mots pouvant sans doute la déstabiliser « Crois-tu vraiment que je ne savais rien de tes expériences mon amour ? ~ » De cela découlait qu’elle était bien la dernière pour se permettre à m’en vouloir pour le nombre de cadavres exorbitant se retrouvant dans les listes de Undai. Bien qu’il était vrai que le nombre avait accru depuis l’apparition de Sousei ~ Une petite punition de ma part et elle se calmera non ? ~

- Quoi qu’il en soit ~

Me reculant en posant ma main sur son cœur, faisant en même temps sortir son ombre dans un ricanement diabolique de ma part, je me reculais ne serait-ce qu’un peu pour venir admirer la masse noire se trouvant devant ma personne. D’un pas en avant, je vins enlacer mes bras autour de son semblant de corps, déposant mes lèvres sur ce que j’imaginais sa joue non loin de ses dents pointues n’attendant qu’un moment d’inattention pour venir me dévorer. « Dis moi chère ombre détestable, veux-tu que je te fasse du bien ? Bien sur que tu le veux ~ ».

- Qu’elle serait ta réaction si je t’arrachais Akiha ? Crois-tu qu’il est judicieux d’arracher Kaïla-Chan à Yume-Chan ? ~ N’as-tu donc pas peur des conséquences mon amour ? ~ Yume-Chan risquerait … d’exploser si tu vas trop loin ~

Riant légèrement alors que je restais collée à l’ombre hideuse me servant de peluche à cet instant, je détachais enfin mon regard de celui de sa propriétaire pour venir me fondre dans les yeux de sang de l’horreur de matérialisation se trouvant entre mes bras, près de mon cœur, loin de mon cristal.

- Et toi donc, hideuse chose ? Penses-tu que cela est bien ? ~ Jouez, jouez autant que vous pouvez, mais gare à la mégarde ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeDim 30 Déc - 22:10

Ce qui se déroulait devant mes yeux bleus, dévia toute logique et tout principe de ce que je me suis toujours imposé. Tout s’effondra dans mon esprit pour ne laisser qu'un puzzle éparpillé partout, impossible à reconstruire à nouveau. Toutes mes certitudes s'envolèrent dans une simple démonstration qui ne devrait pas me choquer autant, qui ne devrait même pas me rendre étonnée. Et pourtant... Pourtant toute bonté que je voyais en cette femme, toute la grâce et la puissance ne se transforma qu'en une masse aussi noire que mon propre deuxième coté. Rien que la malveillance, rien que la colère et la puissance. Devant moi je ne voyais plus cette magnifique créature sortie des enfers pour donner sa clémence aux mortels, non, je ne voyais que le monstre qu'elle est devenue. Comment son passé a-t-il pu la changer en cela ? Rien, Dead Master. Dead Master n'était pas la vie, elle n'était que mort et destruction. Avec une telle personnalité le monde n'avait aucune chance de survivre. Si elle le voulait... Non, elle ne le peut pas. Pas encore. Peut-être que finalement le monde avait-il encore un pauvre petit espoir de survivre ? « Illusions ! » Mon mauvais coté bouillait d'excitation devant tant d'horreur, devant cette réalité cruelle et incommensurable. À ce moment, je la détestais, je les détestais toutes les deux, ces choses machiavéliques. Cette chose que j'ai créé moi-même pour que finalement je me retrouve à vouloir sa destruction. Tous mes buts étaient inutiles à présent. Donner la vie ? Trouver un remède à des maladies ? À quoi bon si le monde se verrait détruit sous une armée de monstres assoiffés de sang et imbattables, parce que morts. Stupidité. C'était des conneries ! Cette femme, elle a tout prévu. Tout jusqu'au bout. Alors pourquoi s'encombrer de vies si elle ne voulait que la mort ? Pour son propre divertissement, je suppose. Répugnant. Mais au fond...

C'est avec l'horreur dénuée de toute curiosité que je regardais les spectres de cristaux apparaître devant mes yeux embrumés. Je n'avais plus à entendre d'explications, tout était clair, si limpide dans mon esprit que je me tuerais bien moi-même d'avoir un tel sens de déduction bien aiguisé. Et au milieu de ces monstruosités trônait leur reine, leur « mère »... et son cristal. La seule chose qu'elle gardait précieusement dans son énergie protectrice, mais chose qu'elle ne cachait pas. Pourquoi donc ? J'étais certaine que c'était pour le peu d'adrénaline que cela pouvait lui procurer. Un semblant de défi dans le monde régit par sa main. Ayame... Qu'es-tu devenue au juste ? Un démon. Un être hors du temps que j'avais envie de posséder, que chaque regard me rendait toute émoustillée. Et maintenant ? Pourquoi tant d'efforts si de toute façon ma vie se finirait comme celles des ces fantômes transformés en zombies ne voulant que destruction ? Autant se suicider maintenant. Non... Non... Il y avait toujours un moyen d'empêcher cela. Son projet n'était pas au point. Mais, saurais-je défier sa personne ? À quoi bon ? Elle était Dieu.

-Toi qui m’idolâtres tant, je croyais que tu aurais ne serait-ce qu’un peu compris que mes actions n’étaient jamais faites sans raison …

Calculant, analysant, cherchant dans mon esprit une issue, je ne prêtais pas grande attention à ses paroles trop justes pour que je l'admette. Oui, j'aurais dû m'en douter... Pourquoi je ne l'avais pas fait ? « C'est comme ça quand tu veux pas voir la réalité en face. C'est pour ça que j'existe aussi, n'est-ce pas ? » Silence. La ferme, Akiha. Tu es la moins bien placée pour me juger, tu es moi et tu n'es rien. Me remettant peu à peu du choc de la vision précédente qui m'arrêta même dans toute envie de convoitise, je restais plantée comme un piquet, canalisant tout sentiment qui pouvait me traverser. Oui, il était parfois magnifique d'être le maître d'émotions et des réactions humaines. Mais ce qui suivit me tua net. Quoi que non, j'ai prévu cette éventualité, même si la première partie m'a complètement déstabilisée. Surtout quand sa personne vint se coller à moi, me procurant des frissons dans tout le corps. Frissons d'envie ? Ou cette fois d'horreur ? Des deux, en vue de deux personnes me constituant.

Crois-tu vraiment que je ne savais rien de tes expériences mon amour ? ~

Je n'avais pas besoin de loupe pour comprendre de quoi et de qui elle parlait, je n'avais pas besoin d'indice pour savoir qu'elle savait tout. Elle était maître de ces lieux, rien dans les murs de Undai ne pouvait lui échapper, rien, et encore moins mes buts, et les façons que j'utilisais pour y arriver. Si elle ne m'avait pas montré ces âmes auparavant, je crois que je ne broncherais même pas à cette semi-découverte, mais là, tout était chamboulé, tout. « Je l'aurai Akiha... Je détruir... »

-Quelle serait ta réaction si je t’arrachais Akiha ? Crois-tu qu’il est judicieux d’arracher Kaïla-Chan à Yume-Chan ? ~ N’as-tu donc pas peur des conséquences mon amour ? ~ Yume-Chan risquerait … d’exploser si tu vas trop loin ~

Un hoquet de surprise de ma part, tandis que mon ombre se détachait de mon corps comme de mon esprit, et me voilà sans moindre protection cérébrale, toute la haine m'ayant quitté. Vraiment ? Non. Pas vraiment. Je n'étais plus aussi divisée en deux parties au début, mais à présent, après tant d'événements passés à Undai, j'étais devenue moins... moins moi, même si mon ombre prenait toujours le plus gros de mes pratiques et pensées sadiques et lugubres. Parlant de cela, je ne fis que suivre les agissements de la directrice des yeux, ne sachant bouger d'un poil. Akiha... Akiha est en danger... Pourquoi est-elle sortie ? Pourquoi apprécie-t-elle la proximité de la directrice avec sa répugnante masse de matérialisation. Akiha était ma création, mais faite du pouvoir donné par Dead Master-Sama. Elle, cette femme, pouvait me l'arracher à tout moment. Tout était sien, et même la vie d'autrui, elle savait se l'approprier. Oui, et son rire moqueur, sa voix trop sûre d'elle, sa posture, ses gestes, son tout prouvaient qu'elle savait parfaitement qui elle était et surtout, qu'aucune chose morte ou vivante ne pouvait l'arrêter. Un démon, un monstre aux yeux verts.

-Et toi donc, hideuse chose ? Penses-tu que cela est bien ? ~ Jouez, jouez autant que vous pouvez, mais gare à la mégarde ~

Un rire tout aussi sûr de lui répondit au dire de cette femme, mais ce ne fut pas mon rire, ce fut celui de la masse de matérialisation se complaisant dans les bras puissants de la directrice. Que pouvais-je faire ? Tout était dévoilé, que ce soit mes buts ou ceux de cette maléfique créature. Et si elle m'a exposé tout cela aussi facilement, c'est qu'elle a pris une décision, ce qu'elle croyait ne plus rien craindre de ma personne... ou alors, était-ce juste dans les feux de l'action, pour juste s'occuper ? La directrice de Undai était imprévisible après tout. Froid... J'avais froid et Akiha n'était pas là pour m'aider, trop occupée à vouloir dérober le cristal de cette femme... Que dis-je ! Trop occupée à vouloir de sa chair, de sa puissance pour mieux se plonger dans ses envies. Akiha... Elle, elle n'avait pas le droit de me trahir, elle n'avait pas le droit de sortir ainsi. Dead Master-Sama, tu n'as pas le droit de me la prendre ainsi de mon corps... Mon corps...

« -Tu l'as toujours su, nan ? Heh »

Et c'est sur cette lugubre parole sifflée avec une haine étrangement paisible que je me réveillais de mon état de liturgie et de paralysie. Me reculant de ce spectacle horrifiant, je plaçais ma main devenue encore plus pâle devant mon visage en secouant ma tête dans une expression de négation. Non, je n'acceptais pas que toutes mes recherches, que tous mes efforts n'ont servis à rien que de passer le temps à cette femme. Non, je n'acceptais pas d'être un jouet. J'étais le maître de l'humain, je pouvais calculer et prévoir chaque situation, chaque chose... Je pouvais gagner chaque partie, et chaque jeu.

-Non... Non... Si... Magnifique... merveilleux... Oui...

Un sourire aussi large que mon visage se plaça sur mes lèvres tandis que mes yeux d'un noir d'encre se rivèrent sur la directrice de Undai. Un rire digne de mon ombre sortit d'entre mes lèvres tandis que ma main obstruait toujours la vision totale sur mon visage. C'était tellement... Tellement excitant. Incroyable. Incroyable... Jamais au grand jamais je n'aurais cru que le seul but de Dead Master-Sama était de détruire le monde avec des humains. C'était si bien trouvé. Si bien... Non. Que dis-je, il fallait l'en empêcher. Il fallait arrêter tout cela, les humains devaient vivre, la vie c'était le bien. Il le fallait. Après tout à quoi servait un monde sans les êtres qui le peuplait ? À rien. Désolation et mort. Non. Peut-être que ce ne sera pas dans mon époque, peut-être qu'avant que tout ne soit en point pour ses desseins, je serais morte depuis longtemps... Peut-être bien que oui. Mais je ne voulais pas que mon âme soit utilisée pour détruire. Le cristal... Ce cristal... Il me le fallait aussi.

« -Dead Master, espèce d'enflure, j'avoue que ta malveillance m'éblouit ».

Akiha ! Non, je n'étais pas ainsi, je n'étais pas un monstre qui voyait quelque chose de magnifique dans cette apocalypse, non. Akiha, comment pouvait-elle. Pourtant si, si c'est moi qui l'ai créé, si elle agissait ainsi, ce que je le voulais, ce que au fond, j'étais comme cela aussi... Si... Non... Non... Et mes expériences ? Avaient-elles au moins une utilité ? Non plus. Ce n'était qu'un jeu que j'étais en train de brûler, tel un mauvais jouer.

-Silence ! Reviens. Reviens, j'ai dit !

Non, en fin de compte, j'étais tellement bouleversée que j'ai perdu tout contrôle de mon être ainsi que de mon esprit logique. D'une colère froide ne supportant plus l'aspect abjecte de ma personne, j'étais tellement horrifiée de moi-même que je voulus la détruire, détruire cette autre moi qui me répugnait autant que la directrice à ce moment précis. Et c'est avec un élan d'incrédulité que je m'approchais de ce tableau macabre et empoignais mon ombre plongeant ma main dans sa masse pour qu'elle revienne en moi. Là où était sa place, là où je ne la voulais plus. « Akiha... Mais je suis toi, et nous trouvons magnifique ce que Dead Master a fait et ce qu'elle compte faire. La destruction et la haine, tu aimes cela. Je suis toi et tu es moi. Hahaha. » Non. Non. Je sentais mon mauvais coté jubiler même si sa haine contre la directrice était grande vis-à-vis du fait qu'elle venait de briser mes rêves. Oui, mon ombre n'acceptait pas que cette femme se soit ainsi joué de nous, et pourtant... elle l'aimait. Oui, elle l'aimait pour sa cruauté. Mais moi non... Si ? Non. S'il le fallait, je l'effacerai. Oui, je détruirais Akiha moi-même. Non... Non, je l'aimais. Non, je ne pouvais pas, même si la haine... Comment pouvais-je haïr mon ombre si elle bouffait tout sentiment négatif de moi ? Je le pouvais. Pourquoi ? Parce que je n'étais plus comme avant.

-Silence... Je ne suis pas comme ça !

Le combat intérieur de mes deux moi était terrible. Pour la première fois de ma vie avant que je n'aie mon mauvais coté, la haine transperça mes traits, les traits du bien, de ma personnalité initiale, la bonne, la gentille. Mais que se passait-il ? Même mon ombre si certaine d'elle, était perdue entre ma colère et mon désarroi. Trop de contradiction. Mais une chose était certaine, elle ne sortirait plus sans ma permission. Un autre rire joyeux sortit de ma bouche et me voilà enfin ressaisie... ou non justement. Entre haine et calme... y avait-il un juste milieu ? Non. Surtout pas quand je n'étais pas sensée ressentir ces sentiments négatifs. Qui étais-je ? Akiha la mauvaise ? Ou la gentille ? Je ne savais plus. C'est ainsi que je me retrouvais de nouveau en posture droite et calme de toujours, un sourire étrangement trop cruel barrant mes lèvres à fixer la directrice, ma voix résonnant trop... trop... songeusement.

-Maintenant que vous m'avez dévoilé votre jeu, que comptez-vous faire ? Non... Non, je ne veux pas le savoir. J'ai une meilleure question... Oui... Si vous saviez ce que je faisais, pourquoi m'avoir laissé continuer ?

Pour son plaisir. Pour voir ce que je pouvais faire. Pour se divertir. Tant de réponses détestables que je n'allais pas accepter. Tant de choses auxquels je voulais rétorquais avec une seule phrase, une seule qui mettrait en synthèse toute cette histoire. Toujours aussi songeusement dérangée, je passais à coté de la directrice pour m'asseoir dans un de ses sièges et le faire pivoter vers sa personne. Rivant mes yeux sur elle, sans vraiment la regarder. « Akiha, laisse-moi sortir, Akiha, ce n'est pas... »

-Silence !

Je pouvais sentir la rage de ma deuxième moitié, je pouvais constater sa haine se transformer en savoir de ce que j'étais. Akiha, mon ombre, comprends-tu que je suis la vraie dans ce corps ? Akiha... tu crois vraiment que tu es plus puissante que moi ? Non, tu sais bien que non. Stabilisant à nouveau mon esprit en faisant taire cette chose immonde qui grognait en moi, je reportais à nouveau toute mon attention sur la directrice. Un sourire doux, pas du tout collant avec la situation, plaqué aux lèvres.

-Je dois avouer que j'ai fait des erreurs, certaines plus importantes que d'autres. Certaines touchant votre « chose » aussi. Mais c'est cela qui est amusant non ? ~ Tant que vous vous divertissez, tout va bien, non ? Non... bien sûr que non... pas quand des sentiments germent dans votre être si maléfique. Mais ça aussi, vous trouvez cela curieux dans un sens... Mais... Que comptez-vous faire d'un monde détruit ? ~

Oui, j'ai fait défaut à sa chère Yume. J'ai bousillé une vie que peut-être je ne devrais pas toucher parce que... Parce que Yume était à Dead Master, et la directrice voulait du bien à sa chose. Amusant, très intéressant. Je n'ai jamais compris la relation entre ces deux là, je crois. Quoi que, je pouvais mettre le doigt sur une vérité cruellement humaine. « Akiha... » Non. Oui, Yume lui ressemblait, elle a vécu les mêmes peines. Devrais-je remettre cette histoire sur le tapis ? Peut-être... « Akiha... ! » Non. Oui Dead Master-Sama m'aimait dans un sens, et j'ai joué de cela jusqu'à me perdre dans ce sentiment moi aussi, sans m'en rendre compte. L'aimais-je ? Non. Plus maintenant. Mais elle, oui. « Akiha, bordel ! » Non ! Et maintenant ? Continuer à faire comme si de rien était ? Continuer de rêver à quelque chose qui allait de toute façon prendre fin ? Pourquoi sauver des vies, si de toute façon elles allaient se voir anéantir sous un caprice ? Inutile. « Akiha, tu ne peux pas être moi ! » Silence ! Je ne suis pas un monstre. Peut-être que je pourrais tout de même sauver quelques vies avant même que la directrice ne pense à lancer son armée sur le monde... Futilité.

-Répondez-moi, Ayame.

Tournant la tête sur le coté avec un sourire amusé sur le visage, je parlais d'une voix calme, posée, comme si le combat intérieur n'existait pas à l'extérieur. Ayame-Sama... C'est amusant. « Akiha ! Elle t'a corrompu, elle veut que cela se passe ainsi ! On est un, mais deux !» Non. Non, elle nous aime. C'est toi qui a peur, sale masse horrible. Oui, Ayame allait très bien avec Akiha. Et moi j'allais bien avec Akiha aussi. J'allais bien avec Ayame. Étions-nous des monstres ? Échec. Non, je ne l'acceptais pas.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeDim 30 Déc - 23:38

Ding, Dong, Ding, Dong, le monde est parti ? Non, ceci n’est qu’un jeu dans lequel je me plais. Je suis la reine, je suis le dieu, je suis le maître, faisons une partie ensemble, d’accord ? ~ « Amusons-nous ensemble. »

Et c’est ce que je fis sous le spectacle qui s’offrit devant ma personne si importante, je voyais enfin, oui enfin le vrai visage de ma tendre chérie. J’étais excitée, j’étais mouillée devant tant d’expressions, la haine se faisait sentir, le dégoût mélangé à l’orgueil. Elle me détestait et rien que pour cela, je l’aimais … je l’aimais encore et encore plus ! Akiha-Chan fais moi jouir ~ J’étais chaude, fiévreuse en sentant toutes ces émotions me transpercer de haut en bas, elle me dévorait du regard, elle me repoussait de son corps, elle m’effaçait de son cœur ~ Même Akiha, Ô mon horrible Akiha qui se trouvait en elle se faisant bouffer par sa colère ~ Jouet, puis-je jouer de toi ? Je n’ai pas à te le demander, je suis le maître. Oui, le maître fait ce qu’il veut, le maître regarde, juge et tue si besoin est, devais-je tuer moi aussi ? Ne, Akiha-Chan, je peux ? ~ Non, non. Je t’aime Akiha, Akiha j’aime ce visage, j’aime cette haine, j’aime t’entendre et te voir te perdre ~ « Akiha, fais moi jouir ~ »

C’était hors du temps, l’ombre et la gentille ne faisaient plus qu’un, consumée par la réalité je découvrais enfin l’entité même. L’unique, celle qui faisait deux, celle qui me détestait et m’aimait. Qu’était-ce ce sentiment en moi qui me faisait bouillir, me portant presque à l’orgasme sous des images me rendant toute chose ? Akiha, voilà donc pourquoi j’étais si accrochée à toi ~ Akiha n’est qu’un monstre, Akiha est comme moi après tout ~

- Maintenant que vous m'avez dévoilé votre jeu, que comptez-vous faire ? Non... Non, je ne veux pas le savoir. J'ai une meilleure question... Oui... Si vous saviez ce que je faisais, pourquoi m'avoir laissé continuer ?

Oui, montre moi encore ce sourire, cet air détaché, montre moi ta haine, déteste moi pour que je puisse mieux te dévorer et t’aimer ! Akiha, je t’aime, Akiha je suis à toi, Akiha tu es à moi à présent. Plonge toi dans mes ténèbres, comprends moi, aime moi à en vouloir ma mort ! Ce que je voulais à présent, rien. Je ne désirais rien de plus que voir, voir encore et encore ce que tu me réservais, si je te laissais continuer, c’était pour … pourquoi d’ailleurs ? Par simple envie. Le monde serait triste si j’y mettais fin maintenant n’est-ce pas ? ~ Mon armée, mes desseins, je ne comptais les exécuter maintenant, j’attendrais encore … encore quelques siècles pour voir si durant ce temps, quelqu’un sera assez fort pour être mon adversaire ~ Oui, je voulais un combat final, mon armée et ma puissance contre une personne tierce qui serait peut être capable de me battre. De la folie, non, combattre en sachant qu’on allait gagner n’a rien d’excitant voyons ~ Oui, vous avez compris ~ Yume, j’attendais que Yume soit prête pour mettre en exécution mon travail ~ Mais même avec cela, je n’avais pas fini, il fallait encore que j’évolue moi-même oui … évoluer. Comme ça, oui comme ça un jour je serai capable de faire des étincelles encore plus puissantes que celles que je produisais déjà ! L’apogée, je la touchais du doigt. « Akiha, je t’aime ~ »

-Je dois avouer que j'ai fait des erreurs, certaines plus importantes que d'autres. Certaines touchant votre « chose » aussi. Mais c'est cela qui est amusant non ? ~ Tant que vous vous divertissez, tout va bien, non ? Non... bien sûr que non... pas quand des sentiments germent dans votre être si maléfique. Mais ça aussi, vous trouvez cela curieux dans un sens... Mais... Que comptez-vous faire d'un monde détruit ? ~

Oui, mais je te pardonne, tu es humaine après tout ~ L’erreur est omniprésente dans ton sang sale mon cœur ~ Oui, je dois te purifier, je dois faire de toi une bonne poupée, mais une poupée avec ton âme … Oui, mais devrais-je le faire maintenant ? Puis-je accorder à cette femme la puissance nécessaire pour être un jouet, pour être mienne et pour être peut être celle qui me tuera un jour ? Akiha, veux-tu cette puissance ? Akiha, me veux-tu vraiment ? Supporteras-tu tant de pouvoir ? Je t’aime, je jouis avec toi, je vis. Oui, je veux jouer … je veux encore de ton humanité, un peu … sauf si tu me le demandes … Oui, si tu me demandes d’être comme moi alors que tu l’es déjà, là je te retirerai ton humanité. Akiha, veux-tu être encore mieux que Yume ? « Akiha, je t’aime ~ »

Mes desseins … Détruire le monde pour reconstruire. Un monde où seule ma voix sera vérité, un monde où les hommes ne seront qu’outils. Un monde où l’horreur ne sera plus, pourquoi devrais-je me retenir d’être immonde alors que c’est ce monde qui m’a souillé ? Pourquoi devrais-je être gentille et compatissante alors que ce monde m’a détruit ? Yume-Chan … Toi, tu me comprends n’est-ce pas ? Apprends le à cette femme, apprends lui ce qu’est être souillée au point d’en détester l’homme. Oui, je veux détruire ce monde, manger les âmes impures pour les recracher purifiées ~

- Répondez-moi, Ayame.

Ayame, oui ! Sois sévère avec moi, oui ! Je vais te répondre mon amour, oui je vais te montrer, je vais te prouver que je suis bien que tu peux me détester mais m’aimer encore plus. Je suis un dieu, dieu est absolu, seul lui peut décider de la vie d’autrui. Akiha, regarde moi, Akiha, je t’aime. Mon corps, ton corps, je veux qu’il ne fasse plus qu’un, Akiha fais moi jouir de douleur, de bonheur, de haine et d’amour ! Oui, je te veux, je veux te sentir, je veux te toucher, je veux t’embrasser, je veux t’entendre ~ Akiha ! ~ Mon corps brûlant s’approcha fiévreusement de celui de ma tendre amante, prenant place sur ses genoux en écartant les jambes, je vins déposer mes paumes sur ses joues en enfonçant mon regard dans le sien, mordillant mes lèvres jusqu’à sang. L’envie, le désir, l’ivresse.

- Akiha-Chan … ~ Je … ~

Un simple ronronnement alors que mes lèvres se posèrent sur les siennes, goûtant sa saveur se mélangeant à sa haine. C’était bon, j’adorais, j’adorais sentir ce goût qui n’était pas commun. Oui, je buvais sa haine, je la sentais en caressant sa langue, mes bras, tout son corps émanait de sentiments mauvais qui me faisaient tourner la tête. J’étais au paradis, le paradis des monstres. Oui, mais la terre m’appelait et c’est avec difficulté que je détachais mes lèvres des siennes, m’obligeant à ne plus pouvoir savourer sa malveillance. Me léchant les lèvres en ramassant le peu de liquide que je pus récolter de sa bouche, je me laissais tomber sur le sol afin d’user ses genoux comme coussins. Fermant les yeux, je sentais, je humais son parfum. Akiha, je t’aime ~

- Je vais purifier ce monde, je vais le nettoyer … Comme ça, tous ceux qui sont partis de ce monde sale, pourront renaître dans un meilleur, Akiha-Chan ~ Oui, il faut le détruire pour le refaire vivre ~ Akiha … Je te veux avec moi. Je veux que tu deviennes ma reine ~ Akiha, je t’aime ~

Oui je l’aime, j’avais besoin d’une reine, Yume avait besoin d’une autre maman, ce monde avait besoin d’une autre personne en plus de moi. J’avais … tellement besoin d’elle. Attrapant ses mains en lui accordant un sourire alors que mes yeux pétillèrent déjà en attendant une réponse à laquelle je ne lui laissais le choix, lui demandant ouvertement de sceller sa vie à la mienne à tout jamais. Elle pour sauver les gens, moi pour conserver leurs âmes et les faire renaître, mon rêve … Un monde ils seraient capables de tous s’exprimer, un monde où les opprimés deviendront forts, un monde où l’homme n’est plus que … décoration.

- Akiha … Comprend mon amour pour toi, Akiha … Je te veux à tout jamais, Akiha … Tu le sais, accepte le et tu seras apte à sauver ce monde si tu le désires ~ Akiha, donne toi à moi entièrement.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeMar 1 Jan - 16:54

Je la détestais, je détestais cet être mauvais qui a réussi à surmonter tout et l'impossible pour devenir aussi répugnant. Je haïssais cette directrice qui ne propageait que la mort autour d'elle. Mais surtout, je ne supportais pas le fait qu'elle s'est jouée de moi, qu'elle a osé me donner de l'espoir tandis que la seule récompense de mes efforts -à la fin- n'était que désolation et perte. Je ne pouvais résister à cette colère qui n'était pas mienne. Si, si elle était à moi, tellement que j'en étais toute chamboulée. Je voulais sa mort, mais je ne pouvais la tuer, je n'étais pas assez puissante, mais en plus de cela, je ne détruisais pas. Je donnais la vie, je sauvais le monde et pour le préserver à présent, je devais l'avoir. Avoir ce pouvoir pour détruire cet être machiavélique dont les desseins dépassaient le simple conditionnement humain. Mais je l'aimais aussi. Non ! C'est elle, c'est Akiha, mon mauvais coté qui était amoureuse de ce démon répugnant. « Oui, oui ! Alors ne sois pas comme ça ! ». La ferme ! Je t'ai pas permis de m'adresser la parole, monstre. Non, Dead Master n'était qu'une tâche infecte et surpuissante. Mon modèle. Quelle stupidité, étais-je assez naïve pour penser qu'un jour, elle pourrait être la sauveuse de ce monde ? Oui, j'étais idiote. La destruction était à éradiquer. Et pourtant, je ne bougeais pas d'un poil quand son corps s'approcha de moi, me toucha et même osa me regarder et me parler. Ne te permets pas cela, tu n'as plus le droit de jouer de moi, directrice ou pas. Femme fatale ou non.

- Akiha-Chan … ~ Je … ~

Ne me parle pas, ne m’envoie plus tes mots faux et tes belles paroles mensongères, je ne veux plus t'entendre. Et pourtant, je me perdis dans son baiser, dans sa caresse, avec une envie grandissante de la dévorer toute crue. La dévorer, la faire disparaître à tout jamais pour arriver à mes fins sur cette terre. Je voulais la repousser, lui montrer mon dégoût quand sa langue vint se mêler à la mienne dans une danse indécente. La mort de cette femme serait une jouissante. Sentir son corps chaud et désirable était une extase. Non, non. C'était un monstre, je n'avais le droit, je n'avais pas envie de jouer avec elle, je ne voulais que... Son corps, sa saveur.

- Je vais purifier ce monde, je vais le nettoyer … Comme ça, tous ceux qui sont partis de ce monde sale, pourront renaître dans un meilleur, Akiha-Chan ~ Oui, il faut le détruire pour le refaire vivre ~ Akiha … Je te veux avec moi. Je veux que tu deviennes ma reine ~ Akiha, je t’aime ~

Son corps qui s'éloigna pour mieux revenir dans une autre position. Et moi, je ne bougeais toujours pas, reprenant mon souffle après tant de mauvaises émotions me parcourant. Non, je ne voulais pas de ses promesses. Je ne lui faisais plus confiance. Pourtant, elle était dieu, elle pouvait tout et moi je pouvais tout aussi. Désir de puissance et de pouvoir ? Non ! Je ne voulais que ce fichu remède. L'obtenir était inutile à présent, de toute façon tout serait mort d'ici peu. Tout détruit. Non. « Akiha ! Tu ne supporteras pas... » Silence ! Mes yeux d'encre descendirent finalement sur la silhouette à mes pieds. À mes pieds... Oui, elle était mienne. Elle s'est amusée avec ma conscience mais finalement je l'ai ébranlée. Je n'ai pas perdu la partie. Mais le jeu était de toute façon voué à l'échec. Que faire ? Détruire tout. Non ! Non, Ayame m'aime. Mais moi pas. Nous nous ressemblions tant, elle voulait ce que je voulais. Nous étions faites pour construire un monde de paix. Je devais saisir cette opportunité. Je devais... Faire taire cette faible saloperie dans mon crâne ! La mort ? Qu'était-ce au juste ? Rien, rien d'important. C'était bien de tuer pour tuer... Non, pour sauver d'autres gens. Non... Non, je ne sais plus.

- Akiha … Comprend mon amour pour toi, Akiha … Je te veux à tout jamais, Akiha … Tu le sais, accepte le et tu seras apte à sauver ce monde si tu le désires ~ Akiha, donne toi à moi entièrement.

Conneries. Paroles de vipère. Je la haïssais à chaque instant encore plus et d'avantage. Que voulait-elle encore de ma personne ? Aimer ? Aimer... Bonne blague. J'aimais. Non ! Je désirais. J'étais sienne et ensemble on allait tout reconstruire et puis, puis je la tuerai oui. Pourtant non, je n'aimais pas cela, j'étais une bonne personne, ma vie était vouée à celle de ce monde, de tous ces gens attendant que je vienne les guérir. Je le peux, je le peux, je le peux. Je ne dois que m'abandonner au bon vouloir de ce démon du nom d'Ayame. Mais elle mentait. « Cette enflure ! Elle... » T'es encore là toi, chose inutile ? Dead Master était détestable, elle méritait de crever dans de plus affreuses souffrances, mais c'était toi Akiha qui l'aimait et maintenant, tu fuis cet amour ? Tristesse. Amusant, tellement que j'éclatais de rire, d'un rire joyeux surplombé par une note cruellement moqueuse. Je vous hais toutes les deux. Mourrez ! Non... Ayame-Sama... Je la vénère. Non. Si... Non, elle va m'enchaîner si j'accepte. J'étais une femme de pouvoir, j'étais libre. Libre ? Dans un monde qui allait se voir anéantir par ce monstre. Autant être au pouvoir suprême avec ce même démon. Pour un futur meilleur. Conneries. Mais je le voulais. Jusqu'au bout je me battrai, quitte à faire gonfler mon orgueil au point critique, quitte à la mépriser et la haïr toujours encore et encore plus, je voulais atteindre mon but. La supplier ? Jamais. Le lui imposer. Oui... Oh oui.

- Donnez moi ce que je veux. Donnez le moi et ensuite on parlera. Mentez moi et vous ne serez plus rien à mes yeux, Ayame. ~

Un rire clair et détendu s'échappa de mes lèvres avant que je ne me relève brutalement. Voulant que son corps soit le plus loin du mien. Répugnant. Cette créature magnifique mais cruelle osait m'approcher de la sorte tandis que je ne voulais que sa mort. Voulais-je ? Oui, au point que tout me démangeait. Oui, je voulais voir son sang couler sur ce sol en marbre, je voulais voir sa tête rouler pour toutes les fois où elle m'a berné avec son sourire, son sourire, j'allais le lui allonger avec un scalpel. Oui... Non ! Je n'étais pas ainsi. Je ne faisais pas ce genre de choses, j'étais une bonne personne. C'est à cause d'elle ! C'est à cause de Dead Master que j'ai des pensées aussi mauvaises ! Tout était de sa faute.

Sous un excès de rage jamais exploitée, ma matérialisation s'exprima avec fureur, tandis que je m'approchais avec tout autant de colère vers sa personne que j'attrapais par les poignets pour la relever avec tout autant de brutalité et la plaquer sur la première chose qui se trouva à ma disposition, c'est-à-dire son bureau. Renversant tout ce qui se trouvait sur mon passage, je me plaquais contre elle pour l'immobiliser tandis que le vent faisait rage dans cette pièce close, envoyant tous les livres et les autres ustensiles voler par-ci par-là. La tornade battant son plein, mon cœur n'était pas dans un meilleur état tandis que je ressentais l'ivresse de sa proximité. Attrapant sa bouche dans un baiser sauvage mais passionné, je forçais, je luttais pour avoir la dominance. C'était horrible, dégoûtant, mais j'aimais cela. Tellement que je me perdais peu à peu dans son parfum enivrant. Me détachant de ses lèvres, je relâchais ses poignets pour lui abattre mon poing dans le visage, mais je m'arrêtais et au lieu de mes phalanges, c'est la paume douce de ma main qui vint caresser sa joue. Je voulais lui faire du mal. Non, non, je n'étais pas ainsi, j'étais gentille. Je la voulais.

C'est avec une douceur n'ayant rien en rapport avec le désastre de ce qui nous entourait, que je décrochais de la réalité pour me plonger dans ce plaisir si cruel pour mon esprit. Je l'aimais. Non, je la haïssais. Je ne savais plus. Mes yeux remplis d'éclairs et de haine, je les plongeais dans les siens, si verts, si... beaux. Elle m'attirait. Non, c'était son pouvoir. Non, c'était... son corps. Empoignant avec force ses cheveux d'une main, je voulus lui montrer à quel point j'étais contre cette situation. Mais l'autre main, qui passa sous sa chemise avec douceur démentait cela. Violence. Je voulais de la violence. Non... non, de la douceur. Caressant son ventre de mes doigts fins, je frissonnais sous ce contact glacial, tellement plaisant que je pourrais continuer ainsi. Non ! Non, Ayame, défends-toi, refuse mon toucher, fais-moi me soumettre à ton bon vouloir pour que j'aie une bonne raison de te haïr, fais moi perdre ce sentiment d'amour qui germe au fond de moi pour toi.

- Résiste !

C'est avec rage et désarroi que je lui ordonnais cela, sans me préoccuper de nos rangs respectifs, sans même essayer d'analyser quoi que ce soit dans cette atmosphère qui devenait de plus en plus lourde. Et en même temps que je lui hurlais ce seul mot, le bureau en bois s'effondra sous ma fureur, laissant nos deux corps chuter dans les débris de ce qu'il en restait. Dead Master, ne me laisse pas te montrer de la douceur tandis que je ne veux que te voir souffrir. Cette haine, cette attaque lui était destinée, mais pourtant je n'ai pas pu m'en prendre à sa grandeur, c'est pour cela que seul son bureau en prit les conséquences de mes ressentiments. Déboutonnant sa chemise, je priais mentalement pour qu'elle m'arrête, pour qu'elle fasse ou dise quelque chose contre. Mais rien. Ou peut-être que si, mais avec tant de choses qui bouillaient en moi, je ne me rendais plus compte de la réalité. Je ne saurais le dire. La seule chose que je savais, que ce corps à moitié dénudé sous moi, était quelque chose que je désirais le plus au monde en ce moment même. Encerclant sa taille des mes deux mains, je me perdis dans son cou, ponctuant ma présences de doux baiser, ne prenant pas garde aux échardes et autres dérangements. Et plus mon souffle devenait saccadé, plus mon bas-ventre me hurlait son plaisir, plus je haïssais cette femme. Ponctuant mes gestes doux de « je te hais » à presque chaque seconde, je la caressais avec douceur, me faisant violence dans mon for intérieur. Si je voulais la voir hurler de douleur... Pourquoi ne voulais-je pas la blesser ? Descendant mes mains sur son bassin pour venir titiller le tissu cachant son intimité et puis plonger ma main dessus pour mieux remonter sur ses tétons déjà bien durcis, je ressentais ce plaisir malsain de la faire languir. J'étais un monstre. Non... Si... Non. Léchant avec gourmandise toute partie de son corps se présentant à moi, c'est avec amusement que je vins attraper son téton de mes dents. Mordre... Mordre jusqu'au sang. Et c'est ce que je fis, m'arrêtant net quand son sang emplit ma bouche. Ce sang répugnant et démoniaque. Remontant jusqu'à son visage, je collais mon corps au sien et attrapai sa tête entre mes deux mains avec colère, lui hurlant cette vérité qui me faisait étrangement mal dans un sens, mais qui me remplissait de satisfaction d'un autre point de vue.

-JE TE HAIS AYAME!

Et là, la baie vitrée explosa en mille morceaux dans un bruit de vacarme assourdissant. Poussée par un désir sadique, j'empoignais ses épaules avec force et plongeai mes ongles dans sa peau tendre. La mordre, la griffer, la voir hurler... la voir gémir, et jouir... non, non, je n'étais pas un monstre ! Un baiser passionnel, un baiser désireux et doux comparé aux gestes brutaux qui me régissaient. Non, je ne voulais pas lui faire du mal. Si... Non. C'est en désespoir de cause que je m'arrêtais de tout mouvement dans ce paysage détruit. Un sourire aux lèvres, je ne montrais que mépris, mais mon esprit était perdu. Qu'étais-je... Dead Master-Sama... avez-vous une réponse ? Non, je ne pouvais pas être ainsi, j'étais un monstre. Oui j'étais un monstre qui se voilait la face. Et Dead Master était celle que je désirais le plus au monde. Mais aussi celle que je voulais voir mourir de ma main.

-Ayame-Sama...

Et je scellais son nom dans un baiser dépourvu de toute conscience, rempli de douceur. Je me détestais pour cela. Il fallait que je brise ce sentiment. Je ne lui appartenais pas, je n'étais pas aussi cruelle...
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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeMar 1 Jan - 19:24

L’amour, la haine, la peur et le désir. Je voyais tous ces sentiments émaner de sa personne, conquise de la voir se rebeller, tremblante de me sentir si faible mais appréciant avec une ardeur démesurée d’être si « sauvagement » agressée. Oui, j’avais beau sentir ses lèvres me caresser avec délicatesse, sa poigne m’emprisonnait les poignets, le bois cassé me coupant sous mon dos … sa passion, sa haine, son envie. Dieu, j’aimais, j’aimais encore et encore, toujours, oui toujours plus !

C’était inimaginable, la réalité que m’offrait ses dires et sa proximité m’éblouissait à un point tel que je ne résistais pas, acceptant sa fureur comme une caresse douce de sa paume se posant sur mon corps. Entre brutalité et ivresse, que pouvais-je demander de plus ? Dieu. C’est fou, tellement fou que je me plaisais de cette situation, devrais-je lui dire que mes dires précédents, que toutes ces idées de reconstruire un monde pour le rendre meilleur n’étaient guère miennes. Sérieusement, avez-vous cru ne serait-ce qu’un instant que je faisais cela dans ce but là ? Ironie du sort, ce rêve n’était pas le mien, seulement celui de Yume. Dans un rire lubrique à cette pensée, je fermais les yeux pour savourer jusqu’au bout de sens ses faits et gestes, imaginant déjà sa tête quand je lui dirai qu’elle n’avait fait qu’une erreur, tomber dans mon piège. Ce n’était pas un jeu, mes dires étaient présents pour une seule et unique raison, savoir ce que Akiha désirait vraiment. Je n’avais guère besoin de me retenir, si elle me frappait, qu’elle le fasse. Son ombre en elle, c’était ça que je voulais atteindre, voir jusqu’où ma maîtrise sur elle et son importance allait dans le cœur de sa propriétaire. Vainement, je ne faisais que rassurer cette masse horrible en lui accordant la vérité de mes pensées, mais que voulez-vous qu’elle fasse, alors qu’elle ne savait même pas que je dictais ses pensées ? Chose facile à percevoir, Akiha, la vraie repoussait son ombre qui voulait « sauver » le peu d’esprit sain qu’il restait en elle. Foutaises. Cela allait tellement bien qu’Akiha ne se retenait pas pour crier son ressentiment envers ma personne ;

- JE TE HAIS AYAME!

Dieu, que c’était douloureux. Je me serais mise à pleurer si je n’étais pas qui j’étais et si ma position aussi favorable que défavorable me l’aurait permise. Couchée toujours avec du sang sur les lèvres après que ma chère amante m’eut heurté le corps de ses dents acérées, je la laissais me caresser, m’embrasser en ne faisant qu’accepter son toucher, sans la repousser, sans rien dire ni faire. Aucune expression ne se détachait de mon visage, un mince sourire, mes yeux rivés dans les siens sombres et cette envie de … de rester là, attendre qu’elle se calme pour lui explique, non, lui montrer que tout ce que j’avais fait plus haut n’était que mise en scène pour savoir ce qu’elle ressentait pour moi, pour savoir quelle aurait été sa réaction vis à vis de cette idée qui un jour peut être, pourrait germer dans mon esprit. Mon cristal brilla, la voix de son ombre retentit dans ma tête alors que j’avais de plus en plus de mal à la joindre, de la faire obéir, de la laisser « entière » contre l’avis de sa maîtresse. Un clignement de cil et je me relevais, me détachant du corps d’Akiha qui était elle, toujours dans une position dite dominante.

Passant une main dans ma chevelure après m’être relevée, je regardais un peu les dégâts se trouvant autour de nous, soupirant en remarquant mes baies vitrées brisées et le nombre de mes dossiers si bien rangés, dans une pagaille invraisemblable. Ranger. Ranger plus tard, j’avais mieux à faire à présent, oui, mon petit oisillon qui crut être assez fort pour prendre son envole devait être ramassé après s’être écrasé sur le sol ~

- Maaah ~

Attrapant un siège que je remis en place, je pris position dessus, croisant les jambes en usant de mes genoux comme accoudoirs, usant de mes paumes comme revers pour mon menton en fixant le corps se trouvant à mes pieds. Magnifique, mais dangereuse ~ Sure d’elle, mais trop confiante. Amusante, mais meurtrière ? « Akiha-Chan n’aurait pas du s’emporter si violemment, devrais-je la punir pour tant de dégâts occasionnés ? ~ ». Oui, bien que j’étais responsable de sa folie, il allait de soi aussi que c’était elle, et non moi qui avait déliré au point de ne plus savoir résonner correctement. Oui, je l’aimais, cela il n’y avait rien à en dire. Oui j’aurais aimé faire ma vie avec elle, l’enfermer dans une cage en l’obligeant de m’aimer … Mais sérieusement. Qu’était-ce le véritable but de Undai ? Créer une armée. Tel était la réponse, mais maintenant, combien d’entre ceux qui posaient la question, réfléchiraient à plus loin pour comprendre, pourquoi une armée justement ? Pour assouvir le monde, le rendre mien en détruisant tout ce qu’il s’y trouvait ? J’étais ignoble, j’étais la reine des morts, le Shinigami apportant désolation. Certes. Mais au fond, après tout … Seule Yume savait vraiment qui j’étais n’est-ce pas ? Une personne attentionnée gardant un œil discret sur son chef-d’œuvre, un modèle d’exception qui faisait attention à l’une de ses fans connues comme terrifiante sous le nom de Sousei et finalement … une femme aimant pleinement Akiha.

- Me haïr dis-tu ~ Pour haïr, il faut avoir aimé ne serait-ce qu’une seule fois la personne en question Akiha-Chan ~

Laissant un gloussement traverser mes lèvres alors que mes cils battaient en synchronisation à ma respiration, je laissais descendre mes yeux sur sa personne, retraçant ses faits s’étant produits récemment. Un monstre. Elle en était un, mais en même temps … L’amour rendait aveugle ? Oui, les humains. Moi j’étais arrivée au point d’accepter sa personnalité, accepter ses défauts … mais était-ce pour autant que j’accepterais aisément ce qu’elle venait de me dire, de me faire ? Non, pas si facilement que ça.

- Haïr, détruire, mourir, anéantir, réduire … C’est sans doute la meilleure image que je puisse présenter de moi. Oui, trop belle image, trop compréhensible, trop facile à accepter, trop facile pour que ce soit la mienne non ? Croyais-tu vraiment, que moi aussi, après m’être tant battue pour ce monde, mon monde … J’allais le détruire sous un claquement de doigt ? Cela aurait été bien trop simple.

Me redressant en soupirant de plein poumon, je laissais mes billes verdâtres se prélasser sur la femme à mes côtés. Foncer la tête la première n’est guère la chose que tu faisais d’habitude. Étais-je si ébranlant pour ta personne ?

- Une plaisanterie ? ~ Maaah, Akiha-Chan ~ Décevante.

Me relevant cette fois-ci, je vins m’accroupir à ses côtés, posant ma main sur sa chevelure blonde en caressant celle-ci dans une aura protectrice. Lui vouloir du mal, oui. La décapiter, j’y avais pensé ~

- Je t’aime. C’est un fait réel et que tu as pu comprendre au point que tu veuilles utiliser ce sentiment pour jouer de moi, n’est-ce pas ? ~ Mais t’ai-je seulement montré une seule fois que je voulais la fin de ce monde ? Nous tous … croyais-tu vraiment que nous avions des idées aussi futiles et simplistes ?

Mes moi se matérialisaient autour de ma personne, retraçant chacune des personnes que je fus dans ce monde, passant par l’enfant qui détruisit sa cage à celle qui construisit les bâtiments de Undai. L’évolution de ma personne sous une échelle représentée par les étapes de ma vie, montrant l’évolution de ma personne, de l’enfance, à l’adolescence, de l’adolescence, à l’âge adulte pour que finalement, depuis un demi-siècle je reste clouée dans une apparence jeune et sans doute pour l’éternité.

- La fin de ce monde se présenterait comme la fin de ma vie, mourir n’est pas dans mes attentions, j’attends encore beaucoup de cette nature que je ne sais contrôler, de ces habitants toujours plus surprenants les uns que les autres. C’est un jeu oui, mais un jeu dans lequel je connais la valeur de toutes personnes s’y retrouvant. Après tout, le pion est celui qui défend le roi, mais le roi ne sait être roi s’il n’a pas de pions n’est-ce pas ? ~

Elles acceptèrent tous mes dires, montrant leur avis positif sous mes dires d’un simple hochement de la tête ou encore, d’un rire faux se mélangeant à la réalité de leurs approbations. Eux, elles étaient moi. Akiha-Chan, comprends-tu que finalement, ce n’était pas moi qui venait de détruire tes rêves, mais c’était toi toute seule ~

- J’accepterai de t’aider, de t’épauler, de t’offrir mon savoir, mon corps pour que tu sauves l’humanité. Oui, réduire les morts et les maladies, mais ne serait-ce que penser, qu’un jour ce même savoir risque de tomber dans des mains impures, je le refuse. Les hommes ne sont pas encore prêts pour tant de savoir Akiha-Chan ~

Oui, mon pouvoir détruirait le monde dans des mains tierces, imaginez celui qui le possède le vendre à un pays, pays qui détruirait un autre, destructeur devenant dictateur, victimes voulant le pouvoir pour la vengeance. Qu’amènera tout cela ? La fin du monde.

- Mais … Pas avant que je puisse te faire confiance. Sans ton amour, quelle serait ma raison de cette offrande ? Ta réussite ? Certes. Mais ce n’est pas, moi, ce que je cherche.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeMar 1 Jan - 23:16

Il m'était difficile de comprendre ce qui se passait quand ses mots tombèrent sur ma personne tel le fléau suprême détruisant tout. Je ne saurais dire le procédé qui s'exerça dans mon esprit pour venir à cette conclusion macabre que rien ne comptait plus, que je pouvais céder à mes peurs et mes erreurs. Au point même de renier ma deuxième et détestable moitié qui, elle, trouvait cette situation fort amusante et agréable. Qu'ai-je fait pour engendrer un tel monstre ? Étais-je juste l'origine de sa création, ou n'était-elle qu'un rêve omniprésent dans ma vie ? Je ne... Si, si je savais Akiha était Akiha, sans elle je n'étais pas moi, mais sans elle, je n'étais plus un monstre. Le bien. Le bien. Il fallait faire le bien dans ce monde, inventer du nouveau pour sauver, protéger avant qu'il ne soit trop tard, avant que ces gens ne meurent comme elle, il y a de cela bien longtemps. Fausses idées. J'étais le mal. Il n'y avait plus besoin de s'inquiéter pour autrui, de toute façon tous allaient mourir, crever sous la main de ce démon qui s'échappa de mon emprise, me libérant en même temps de l'attirance que mon corps lui portait. Soulagée, c'est avec soulagement que je sentis la présence de Dead Master s'éloigner de moi pour faire je ne sais quoi. Je m'en fichais, j'étais bien maintenant. Non, non, j'étais le mal. Déboussolée, sans conscience autre pour trancher mon comportement, je ne savais même plus qui j'étais. Un monstre ? Ou une personne qui ne voulait pas voir le désastre du futur et qui se protégeait... Non, justement non. Si je voulais oublier cela, j'aurais dû tout refiler à mon ombre et non, complètement l'annihiler de mon subconscient. Pourquoi ai-je fait ça ? Parce qu'elle était comme cette femme maléfique, parce qu'elle ne voulait que mort et destruction, parce qu'elle ne suivait plus mes objectifs se fondant dans l'illusion de la monstruosité. Une réalité que je n'acceptais pas quitte à devenir vulnérable. Et encore... J'étais le vrai moi à ce moment, et ce vrai moi n'avait plus aucun espoir. Haine et colère qui se heurtaient à la bonté et l'envie. Qui... Qui avait gagné en moi entre le bien et le mal ?

- Haïr, détruire, mourir, anéantir, réduire … C’est sans doute la meilleure image que je puisse présenter de moi. Oui, trop belle image, trop compréhensible, trop facile à accepter, trop facile pour que ce soit la mienne non ? Croyais-tu vraiment, que moi aussi, après m’être tant battue pour ce monde, mon monde … J’allais le détruire sous un claquement de doigt ? Cela aurait été bien trop simple.

Sa voix, sa voix si calme, si posée, si à elle, résonnait dans cette pièce détruite. Ce son détestable mais en même temps rassurant portait dans ce lieu apocalyptique où tout a perdu son ordre. Oui, le monde était disloqué, tout était chamboulé et le paysage le soulignait avec force. Au sol, à genoux en regardant le vide sans songer ne serait-ce qu'à réagir, je me laissais aller au son de sa voix, grimaçant sous ses paroles. Où était-elle ? Je ne savais pas. Que faisait-elle ? Je m'en tapais. Quel mensonge voulait-elle me faire gober à présent ? Ma haine me criait de fermer mon esprit à ces réalités, de faire fi de ce changement radical de situation. Anéantir... Elle voulait tout détruire avec son armée et là, là elle me disait qu'en fait non, que j'avais tout faux et qu'elle ne voulait que le bien ?! Conneries. Et c'est sur cette pensée qu'un léger rire sortit d'entre mes lèvres, vite étouffé par l'incrédulité. Pourquoi voulait-elle me faire croire autre chose à présent ? Parce qu'elle était un monstre qui voulait me faire tourner en bourrique. Je la haïssais... Mais, cela voulait dire que je l'aimais ? Non, non, je ne pouvais l'accepter. Non. Je préférais perdre mon esprit et me renfermer sur l'unique vérité que je croyais plutôt que d'admettre que je me sois emportée dans du faux. Jamais.

- Je t’aime. C’est un fait réel et que tu as pu comprendre au point que tu veuilles utiliser ce sentiment pour jouer de moi, n’est-ce pas ? ~ Mais t’ai-je seulement montré une seule fois que je voulais la fin de ce monde ? Nous tous … croyais-tu vraiment que nous avions des idées aussi futiles et simplistes ?

Un sursaut quand je la sentis à nouveau près de moi. Trop près. Si près. Je retenais ma respiration tandis qu'elle parlait, parlait encore tranchant net dans mes résolutions. Un monstre. Elle était un démon sans cœur, n'est-ce pas ? Oui, c'était pour cette raison qu'elle ne m'a toujours pas tué, c'était pour cette raison qu'elle inventait cette histoire... Et pourtant, dans ma tête remplie de colère le puzzle disloqué recommençait à se reconstruire, me présentant ce que je n'avais pas envie de voir. Et peu à peu, très lentement, j'allais voir ce qui me faisait horreur. Une vérité encore plus terrifiante de celle de la fin de monde. Le fait que j'ai dévoilé mes cartes à mon adversaire sans faire attention à rien, avant de me rendre compte que rien n'était fini, qu'elle m'a bluffé. Non, je refusais. Mais nous savions, autant qu'elle que moi... que le jeu était dangereux. Yeux effrayés sous tant de révélations, je levais ma tête pour voir ce qui m'entourait. Dead Master-Sama et ses autres « elle », ces mêmes visages et spectres que j'ai eu déjà l'occasion de rencontrer il y a de cela un moment. Le jour où j'ai découvert les sentiments de la directrice à l'égard de ma personne ne voulant que convoitise. Et là, j'ai joué avec cela, comme elle l'a si bien souligné... Le pire dans cette histoire ? Ce qu'elle savait que je misais dessus. Peut-être pas beaucoup, mais assez pour lui sortir de but en blanc ce que je voulais dans mon apparence de délire. À présent, je me rendais compte de tous mes faux pas, de mon état de déraillement complet. Akiha... Akiha ! Où es-tu ?! Akiha, reviens... Akiha, j'ai besoin de ta présence hideuse ! Je suis perdue, je ne savais pas quoi faire... Akiha... C'est horrible... Réponds! Je ne sais plus croire... Qui disait vrai ? Ayame-Sama ou alors moi ? QUI ?!

- J’accepterai de t’aider, de t’épauler, de t’offrir mon savoir, mon corps pour que tu sauves l’humanité. Oui, réduire les morts et les maladies, mais ne serait-ce que penser, qu’un jour ce même savoir risque de tomber dans des mains impures, je le refuse. Les hommes ne sont pas encore prêts pour tant de savoir Akiha-Chan ~

Détruire ce monde... Le roi... Elle était la reine de ce monde. C'est comme mon bon coté l'avait cru, l'avait démenti et s'est demandé ce qu'elle allait faire d'un monde détruit. Le reconstruire... C'était sa réponse. Fausse. Elle m'a tourné dans cette voie parce qu'elle a vu que mon esprit était ébranlé, elle a poussé jusqu'à fissurer mon self-control, jusqu'à me faire faire quelque chose que je n'aurais jamais cru possible. Ayame-Sama n'était qu'un monstre qui jouait finement des sentiments d'autrui... Mais après tout, n'était-ce pas normal ? Elle était la reine, la déesse de cela. Je sentais mon visage se décomposer en même temps que les idées de ma tête. Tout s'effondrait encore une fois, mais dans l'autre sens. Non, j'étais le mal, je n'avais plus rien à faire de ses dires et de ses promesses dites à mi-mots. Tout n'était là que pour une scène dont Dead Master était maître. Elle m'a utilisé, elle a joué, et a gagné. Je n'avais... Non, elle n'était pas si mauvaise.

- Mais … Pas avant que je puisse te faire confiance. Sans ton amour, quelle serait ma raison de cette offrande ? Ta réussite ? Certes. Mais ce n’est pas, moi, ce que je cherche.

Et c'est sur cette dernière parole que je le réalisais avec toute la force de conviction. Elle n'était pas complètement un monstre. Si, si, elle l'était, elle tuait, elle jouait de la vie d'autrui, elle aimait cela. Mais pourtant, je voyais clairement pourquoi je l’idolâtrais depuis toujours. Non pas pour son sadisme et ses mauvais tours, mais bel et bien parce qu'elle était unique, l'unique humain qui a perdu tout de son être pour devenir quelqu'un hors du temps, un être supérieur qui avait la connaissance suprême. Oui, je l'ai toujours aimé pour cela. Elle était le mal incarné mais avec des intentions allant au-delà de l'imagination humaine. Et moi, moi j'étais loin de pouvoir faire face à cette puissance autant psychologique que physique. Elle était parfaite. Et j'ai osé... J'ai cru... J'avais cru avoir tort de croire en elle sous sa seule idée balancée pour me tester, me mettre à l'épreuve pour me dévoiler... Je suis tombée dans son piège. Trop facilement. Moi qui essayais de tout faire pour avoir l'avantage, me voilà... Mais de quoi parlais-je ? Akiha, reviens. Akiha, je ne suis pas un monstre, je ne veux pas l'être mais sans toi, je serai vouée à le rester. J'ai goûté à la colère, à la rage, à la haine... Et je me décevais moi-même... Désolée, Ayame-Sama... Je... Votre savoir... Oui, le savoir de Dead Master, reine de Undai, ma complètement obnubilé, au point que j'ai perdu tous mes principes en un claquement des doigts, que j'ai trahis ma propre personne... L'amour ? L'amour... L'admiration... Oh mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ?!

- Qu'est-ce qui nous a pris...

Et je m'effondrais, laissant libre mes sentiments s'évader de mon corps, de mon esprit torturé dans un torrent de larmes et sanglots. Cachant mon visage de mes mains, je ne pouvais m'arrêter sous tant d'émotions. C'était trop. Je venais de me faire avoir. Même si normalement je devrais être assez contente d'avoir tenu autant sans mourir contre cet être supérieur, je ne pouvais me soumettre à cette cuisante vérité de mon imprudence. Akiha ! Je t'en prie, aide moi. Protège-moi de cette entité. De cette femme qu'en fin de compte j'avais sous-estimée et que, finalement, je pouvais toujours considérer comme un modèle. Non, j'ai mal agis, je me suis comporté comme un gosse qui croit à tout. Stupidité. Comment une femme telle que moi pouvait... Parce que c'était Dead Master-Sama. « Sais-tu maintenant pourquoi je l'admire ? » Akiha ? Tu es là ! Que... 'je'... nous ! Pas toi, nous ! Nous formons un, nous, l'admirions et nous nous dégoûtons nous-même de notre comportement. « Non, là ce fut ton erreur. Nous sommes un, mais là, assume seule, Akiha.». Et là, je crois que ma crise de larmes augmenta d'un coup pour se terminer net sous un dernier hoquet de surprise. Elle m'en voulait, Akiha... Elle m'en voulait de l'avoir abandonnée sous ses demandes, et là, elle me faisait payer mes torts. Juste. C'était tellement équitable que je me détestais encore plus. Relevant la tête pour croiser les pupilles vertes et perçantes de la directrice, je voulais mourir à cet instant précis. Ne sachant pas quoi dire, ne sachant pas comment m'expliquer et surtout, comment me faire pardonner, je crois qu'il m'a fallut deux bonnes minutes pour me décrocher de son regard et baisser la tête, toujours dans ma position de départ.

- Pardonnez-moi, pardonnez-moi d'avoir douté de vous, Ayame-Sama. Mais vous aviez dit... Pourquoi tout cela ? Pourquoi une armée dans ce cas ?

Pourquoi ? M'aurait-elle sortie une bêtise qui lui passait par la tête pour mieux me dévoiler ? Cela pourrait bien être possible de sa part, c'était tellement machiavélique et improbable que ça lui seyait à merveille. Mais alors les cristaux que j'ai vu ? Tout ceci, c'était véritable, ces zombies, ces âmes, elles existaient vraiment dans un but, mais quel était-il si ce n'était pas de détruire ? Il y avait quelque chose qui n'allait pas... Mais après tout, qu'est-ce qui allait dans cette situation, devant cette femme changeante et mon état incroyablement pitoyable ? Sans oublier le bureau saccadé... Le bureau de la directrice que j'ai mis en miettes... Bon sang ! « Comment marquer joliment ton passage devant cette majestueuse dame. »

- Et votre bureau... Oh je suis tellement désolée... Je ne voulais pas...

Marquer mon passage... C'était comme ça que je voulus finir cette phrase, tellement affectée de cette absence d'Akiha, je serais d'accord avec chacune de ses paroles pour ne pas la froisser à nouveau, au point même de sortir ses répliques sans faire attention à ce qui j'étais. Nous étions un, après tout. Pâle comme la mort, je me redressais tant bien que mal pour mieux estimer les dégâts. Moi faible de sentiments au point de chialer pour un rien ? Aujourd'hui oui. Je venais de tout foutre en l'air et je demandais encore des explications, quasiment imperturbable. Me pardonnera-t-elle ? Je ne l'espérais même pas, je ne le méritais pas. Me pardonnerai-je moi-même pour une telle erreur ? « Jamais. » Jamais...
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MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeMer 2 Jan - 1:17

La haine, sa haine se transforma en confusion sous mon œil avisé, je ne bougeais pas alors que ses pleurs retentirent tel un torrent émanant de son corps. Devais-je être surprise de tout ce flot d’émotions ? Non, je m’y attendais, je savais qu’après coup, quand elle réalisera, que tout se détruira en elle. Elle avait fait une erreur dite impardonnable, à elle de payer les pots cassés. « Akiha, Akiha, oui … ma chère chose détestable, où te caches-tu donc mon cœur ? ~ » Introuvable. Jouait-elle à cache-cache ? Maaah, cela était fort plaisant, ne pas la voir, ne pas la sentir, ne pas l’entendre, déjà qu’Akiha était détruite sous cette réalité, était-il possible de la tirer encore un peu plus vers le fond ? ~ Ma pauvre petite chérie …

- Pardonnez-moi, pardonnez-moi d'avoir douté de vous, Ayame-Sama. Mais vous aviez dit... Pourquoi tout cela ? Pourquoi une armée dans ce cas ?

Maaah, je ne t’en voulais pas voyons, seule l’envie d’avoir ta tête dépourvue de ton corps entre mes mains me titillait le bout des doigts, mais rien de plus voyons ~ Et puis que pouvais-je faire à cet instant à part glousser tout en me redressant pour croiser mes jambes ? Dites le moi, saviez-vous quelle aurait été la meilleure réaction ? Lui sauter dessus en lui disant que je lui pardonnais, que nous devions sceller notre amour en signe de compassion et de pardon ? Ironie du sort, je le refusais ~ Maaah ~ L’armée donc, même après coup elle revenait à cela ? Je ne saurais dire si j’allais lui répondre de vive voix sur ce point « d’armée ». Les cristaux que je lui avais montré venaient bien des défunts, de mes défunts. Si je les détenais, ce n’était que par sécurité en quelque sorte, j’étais Dead Master, combien de fois devrais-je vous répéter que la mort est mienne et que donc, les âmes torturées font partie de ma vie ? Oui, ces âmes étaient impures, emprisonnées par le vice, salies par l’horreur, je les gardais pour nourrir mon être, ma personne sanguinaire représentant la faucheuse mais dont la réalité n’était que douceur et ivresse ~ Mais soit, là n’était pas la question. L’armée, ne fallait-il pas des gens pour combattre les méchants ? Undai recherchait à créer des personnes pouvant faire partie de l’élite, de ceux qui n’auront guère de problèmes à se soumettre à ma personne, des personnes qui feront évoluer le monde d’une manière ou d’une autre. L’armée de Undai, les révolutionnaires des temps modernes ~ Pardon ? Hibari-Kun ? Maaah, disons que lui, fait défaut dans tout cela ~

- Et votre bureau... Oh je suis tellement désolée... Je ne voulais pas...

Il allait de soi qu’elle ne voulait pas, dès qu’elle mit les pieds dans mon bureau il y a de cela une bonne heure si pas deux, le mettre dans un état pareil. Déviant à mon tour le regard pour contempler avec minutie les abominations produites par sa personne. Contempler était un grand mot, puisque je m’arrêtais en regardant dans le vide en écoutant l’ombre de mon amante se heurter à la volonté de sa maîtresse en marquant … sa frustration d’avoir été détruire ? Maaah, ne savait-elle pas qu’elle n’était, qu’après tout, qu’un simple divertissement ou plutôt boite parfois utile pour Akiha-Chan ? Moi-même je l’avais remarqué, elle ne vivra pas sans son ombre, certes. Sauf si son ombre qui n’est autre qu’elle, se fonde dans sa deuxième personnalité ~ Oui, j’en avais la preuve, Akiha-Chan pouvait être toute aussi mauvaise en étant la bonne ~ Lisez plus haut, vous le verrez de vos propres yeux mes amours ~

- Kufkufkuf ~

Un léger rire et je me levais de mon dit siège, m’avançant vers l’une des vitres brisées, écrasant de mon pied le verre cassé. Ramassant un morceau en essayant de le remettre en place vainement, je jouais de celui-ci en faisant dos à Akiha sans plus m’occuper de sa personne. La laisser seule et la faire paranoter ? N’est-ce donc pas vilain ? Si, mais tellement tentant à la fois ~ Oui, tellement que je me décidais de la laisser ne serait-ce que comme ça, un instant de plus, voyant jusqu’où elle allait délirer mais cette fois-ci en mode « Je suis abattue ». Dieu, que les humains sont plaisants, surtout ceux qu’on aime ~

- Une armée me demandais-tu ? Pour combattre les vilaines personnes qui veulent se jouer de moi ~

Et c’est avec obligation que je la sondais du regard, lui montrant bien que « Oui, je risquais de parler d’elle ». J’étais vilaine, méchante et manipulatrice à souhait ! Dieu que je pouvais être détestable ~ Hilarant. Maaah, du moins jusqu’à ce que je me coupe le doigt et que voir mon sang couler me fasse redescendre sur terre. Et c’est après cela que d’un simple claquement de doigt, telle une brise légère ne faisant que passer dans mon bureau, que tout se remit en place, comme si jamais rien, ne s’était produit en ce lieu. Mes fenêtres étaient entières, le sol n’était plus recouvert de verres, papiers, bouquins et que sais-je. Mes bibliothèques rangées, mon bureau rempli des dossiers des étudiants, quoi d’autre ? Une tassé de thé en main que je portai rapidement à mes lèvres en même temps que mes vêtements déchirés par sa fureur se reconstruisirent ; Effaçant toutes traces d’une pseudo lutte. « Ne crois-tu pas qu’il est temps de la ressourcer ? La laisser seule ainsi serait mauvais pour elle, pour vous d’ailleurs mon cœur ~ Sois sage, engueule la une bonne fois pour te soulager et pardonne là ~ ». Gentillesse ? Compassion.

- Akiha-Chan a certes fait des bêtises, mais l’erreur est humaine ~ Et tant qu’Akiha se limitera au rang d’humain, elle continuera les bêtises ~

D’un gloussement amusé, je me déplaçais vers sa personne. Me plaçant de manière à lui faire face, je posais mes mains sur ses joues, effaçant du revers du pouce les quelques larmes perçant encore ses yeux. Elle était belle, magnifique et tellement perdue … On aurait dit un petit chiot quémandant de se faire adopter pour quitter la méchante forêt noire dans laquelle ses maîtres l’eurent abandonnés ~ Mignon ~

- Ne fais pas cette tête mon amour ~ Bien que tu sois magnifique quand tu pleures, un sourire ne pourrait me faire plus de plaisir ~

Dieu que j’étais douce … « A présent, c’est toi qui décide mon cœur ~ Donc moi …~ ». Oui, tout, tout était calculé pour que la suite aille dans mon sens. J’avais à faire, j’avais tellement à faire que ~ Maaah, je me sens toute chose ! Serait-ce le fait que je venais de gagner une partie qui mettait celle qui se disait inébranlable dans une position de défaite ? Sans doute ~

- Il va falloir te faire pardonner Akiha-Chan ~ Oui, te faire pardonner … Virée ~

Sérieuse ? Non je ne l’étais pas. Mais mon visage disait tout le contraire. Tomber dans le panneau ? Oui, ce sera le cas vu que je me détachais de son corps pour venir m’asseoir à mon énorme siège qui fut un jour renversé en posant mes coudes sous un bureau, fraîchement reconstruit par la matérialisation. Maaah ~ Me supplieras-tu que je te garde ? Non, puisque tes rêves sont à présent dévoilés et que je mettrai ma main au feu, persuadée que c’est ce que tu veux. Partir d’ici, me fuir, m’abandonner … Comme les autres.

- M’aimes-tu ? ~

Dis le, n’est-ce pas Akiha-Chan ? « Oui, tu m’aimes mon horrible monstre qui me fait chavirer ~ Supplie moi. ».
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Akiha Ketsuki

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Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Empty
MessageSujet: Re: Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?    Cours de biologie, sciences appliquées ou perversité naissante ?  Icon_minitimeMer 9 Jan - 0:25

Il m'était difficile de céder à cette horrible pensée d'avoir perdu, de m'être méprise sur toute une stratégie bien définie, bien calculée et surtout finement jouée. Mais pourtant, rien à y faire, je venais tout bêtement de perdre la confiance de Dead Master-Sama et aussi celle de ma deuxième partie, de mon moi intérieur. Que pouvais-je faire dans ce cas de figure m'ayant totalement anéantie ? Me lamenter peut-être, mais cela ne me ressemblerait pas du tout, je n'allais pas baisser les bras. Si... Si tout était détruit par un faux mouvement de ma part, il n'y avait plus rien à faire sauf abandonner, et ne plus relever de défis voués à l'échec. C'est sur cette pensée, toujours accroupie au sol avec une ombre une fois muette ou une autre fois sarcastique, que j'écoutais le moindre bruit sans vraiment faire attention aux gestes de la directrice. Qu'allait-elle faire ? Me tuer serait probable en vue de ce qu'elle venait de découvrir à mon sujet, elle savait tout sur mes intentions. Je détestais être ainsi exposée, il fallait que je fasse quelque chose contre. Mais peu importe combien je me torturais l'esprit pour trouver une échappatoire, il n'y avait aucun moyen de m'en sortir. Quelle erreur, je pourrais en rire.

- Une armée me demandais-tu ? Pour combattre les vilaines personnes qui veulent se jouer de moi ~

Oui, vraiment si je n'étais pas si terrassée par ma stupidité, je rirais. Sincèrement, à l'entendre parler ainsi de sa voix éternellement enjouée, je pourrais vraiment acquiescer un sourire sur la manière enfantine qu'elle avait d'exprimer une réalité fort horrifique. Se jouer d'elle ? Certes, je le faisais depuis longtemps sans vraiment tomber dans l'excès. Après tout, dans un sens, je l'aimais. Dans un sens particulier. « Laisse-moi rire. » Ris. Mais nous ne rirons pas longtemps en vue des menaces sorties de sa bouche. Et c'est ainsi, sondée par son regard d'un vert profond que je fronçais les sourcils légèrement avant de détourner ma tête de son visage éblouissant. Elle avait ma vie au creux de sa main et je ne sais pour quelle raison, je doutais de moins en moins sur le fait qu'elle puisse me l'enlever avec ce sourire doucereux sans même ciller un instant. Pourquoi ? Parce qu'elle était un monstre. Parce que j'étais un danger pour sa personne. Mais surtout, parce que je ne lui ai pas rendu ce qu'elle m'a donné. Que faire ? Rien. Laisser la voix de la directrice bercer mon esprit perturbé en attendant la sentence suprême. Tenais-je si peu à ma vie ? Non, juste, je ne me voilais pas la réalité.

Humaine. Humaine, oui je n'étais qu'une pauvre humaine qui voulait sauver d'autres pauvres humains quitte à se frotter à un démon. Humain voulait dire faire des erreurs, certes. Tous les jours, j'en faisais. Parfois moins, parfois plus. Mais aujourd'hui, j'eus commis la plus grosse bourde de ma vie, et cela, il n'y avait aucune explication à y donner. « Sauf que tu voulais faire des tiennes, comme si ton pauvre être innocent pouvait faire face à la grandeur de Dead Master. Tu devrais me laisser faire, mais t'es sourde. » Je grimaçais de mécontentement tandis que la pièce détruite par mes soins se rangeait de soi-même, sous le bon commandement de la directrice. Désolée, Akiha, je suis tellement désolée. Oui, même si j'étais fâchée sur la façon de s'exprimer de mon ombre à mon égard, je ne lui en tenais pas plus compte que cela, vu qu'elle avait juste. Si seulement je lui avais donné ma place, si seulement je m'étais effacée et ne l'entravais pas, nous aurions atteins notre but sans accroc, sans sentiments néfastes à ce genre de processus long et dangereux. Mais non, je voulais à tout prix garder ma personnalité de bonne sœur qui ne vivait que pour faire vivre. Je me demande quand est-ce que j'ai commencé à penser aussi naïvement... Depuis toujours, oui depuis très longtemps sauver la vie était devenue mon obsession au point même de me forger Akiha, au point de sacrifier toute humanité de mon corps ne laissant qu'un monstre tapis derrière de beaux sourires charmeurs. Et quand est arrivée cette attirance envers le corps humain ? Après. Oui, bien après quand j'ai compris que le physique pouvait me propulser aux sommets de la gloire tout autant que mon cerveau aiguisé. Le tout était une arme redoutable. « Ouais, mais tu as quand même gâché tout... Encore heureux que je suis là pour te sortir de ce merdier. » Oui, encore... Quoi ? Me sauver de ce désespoir, de cette défaite cuisante qui me hanterait jour et nuit ? Saurais-tu faire cela Akiha ? Si oui, merci. Merci de me pardonner.

- Ne fais pas cette tête mon amour ~ Bien que tu sois magnifique quand tu pleures, un sourire ne pourrait me faire plus de plaisir ~

Les mains fraîches de cette femme sur mon visage me faisaient un bien fou. Non que je veuille lui montrer mes faiblesses, mais je ne pouvais faire autrement que laisser tomber les apparences pour mieux me fondre dans ce désastre. À quoi bon lutter après tout cela ? Inutile dans un sens, tellement futile que je soupirais d'aise sans pour autant avouer mes torts. Humaine. Oui je l'étais. Mais elle, Dead Master-Sama, elle ne l'était pas. Fricoter avec un monstre était dangereux. Il fallait que je me ressaisisse et -si il en adviendrait cela- que je meurs dignement. J'étais parfaite dans mon imperfection. Personne à part cette femme, ne m'a jamais ébranlé ainsi, et je n'allais pas détruire mon image sur cette ultime tâche. « T'es trop fière, hahaha. ». Je savais abandonner quand il le fallait, je savais reconnaître mes défaites, mais jamais je n'allais céder à la déchéance sans conserver les apparences.

- Il va falloir te faire pardonner Akiha-Chan ~ Oui, te faire pardonner … Virée ~

C'est ce que je me suis dite avant d'entendre cela. Me relevant à la suite de sa silhouette qui se plaça derrière son bureau parfaitement en ordre. Je restais un moment incrédule d'entendre cela, visage fermé, corps droit comme un 'i' devant sa grandeur, seul mon manque de réaction pouvait prouver que j'étais carrément anéantie. Virée ? Elle plaisantait, n'est-ce pas ? Et c'est sous sa dernière question de sa voix chevronnant sur l'amour que j'étais censée lui porter, que ma boucle d'oreille se brisa. Ce bruit du verre cassé et ce manque de pouvoir au même instant. Ce manque d'oxygène imaginaire qui me serrait les poumons, ce vide soudain qui me fit grimacer, cette impuissance que je n'eus ressentie depuis tant d'années qui me fit hoqueter. « Oh... Oh... Demande lui pardon ! Fais quelque chose... Akiha, Akiha, demande lui de nous rendre la matérialisation ! » Tandis que mon ombre était en plein effervescence, moi, je ne fis rien, regard perdu dans celui de cette femme maléfique un rire léger traversa mes lèvres. Impossible. Improbable... Tellement que je fis un pas en avant jusqu'à toucher son bureau de mes doigts fins, savourant cette situation des plus horribles pour ma personne assoiffée de pouvoir. Sans matérialisation... Rien ne changerait, mais en même temps, tout. Sans pouvoir, j'aurai du mal à sauver d'autres gens, j'aurai beaucoup plus de difficultés de faire régir mon ombre... Ma masse noire ne pourra plus jamais sortir de mon corps. Cela créera un déséquilibre terrible. Mais surtout... Oh bon dieu !

- A... Ayame-Sama ! Vous ne pouvez faire cela. Ce fut une faute qui ne se reproduira plus...

Déconcertée, mais surtout outrée, je ne pus m'empêcher de laisser tomber mon orgueil pour me justifier devant sa personne. Tout faire pour qu'elle ne me fasse pas cela. Sans pouvoir, je ne saurais sauver les gens aussi bien, mais surtout, sans elle, jamais je n'atteindrais les arcanes de l'ultime connaissance sur le corps humain et les maladies qui le régissent. Mais cela pouvait être pire non ? « Non, demande lui pardon, promets lui de l'aimer, et sois sincère ! » Pouvais-je le faire ? Non pas vraiment, je ne pouvais pas, pas pour le moment. J'étais trop fragile, je ne saurais faire fi de ma personnalité de la sorte, de ce savoir d'avoir tout perdu, d'être à la merci de ce démon si aimant, si magnifique... Je ne voulais pas la quitter de la sorte, sous ce malheureux souvenir. Je voulais qu'elle m'aime comme elle le faisait, je voulais qu'elle me regarde toujours comme elle le faisait, je voulais qu'elle sache à quel point je l'admirais pour ce qu'elle était... « Dis le lui alors ! » Oh Akiha, tu es si fiévreuse, si sûre de toi... Mais mon orgueil était plus fort, et je ne me voilais plus la face, je savais parfaitement ce qui m'arriverait si je restais ici. La mort d'avoir trahis les sentiments de la déesse de ce monde pourri. Et c'est pour cette raison que je me redressais et fermais mon visage dans une expression songeuse, fixant mon regard dans celui de la directrice, j'essayais du fond du cœur de ne pas lui dévoiler mon désarroi dans mon regard troublé.

- Bien sûr. Bien sûr que vous pouvez. Je suis sincèrement navrée de vous avoir déçue. Mais je comprends l'énormité scandaleuse de mes agissements.

C'était horrible de reconnaître les choses ainsi. Jamais, au grand jamais je ne me suis faite virer par quelqu'un, que ce soit un supérieur ou encore un égal. Jamais... Si, bien sûr que je m’étais déjà faite expulser d'un endroit, mais tout était orchestré par mes stratégies, quand je le voulais, je faisais croire aux patrons que c'étaient eux qui me viraient. Et pourtant, cette fois-ci rien n'allait dans mon sens. Pour la première fois, on m'expulsait d'un endroit sans que je ne le prévoie. C'était si soudain... Terriblement. Injuste... Je voulais rester ici encore, à ses cotés. Pourquoi ? Pour poursuivre mes projets ? Non, peut-être juste pour me sentir plus proche de mes buts. Mais n'était-ce pas horrible de se sentir si près mais si loin d'une chose désirée. « Nous voulons rester ici auprès d'elle, tu le sais autant que moi, Akiha. » Sa voix, cette voix dans ma tête qui était d'une sonorité calme et trop posée, elle avait raison. Nous voulions rester près de cette femme même si la mort nous y guettait. Alors quoi ? Cela ne servait à rien de rester plantée ici devant sa personne majestueuse et impénétrable. Prenant une inspiration, ne sachant pas forcément quoi faire, ou quoi dire, je pris un air fatigué et abattu. Trop, c'était trop pour une journée. Akiha... Il faudrait qu'elle prenne ma place et s'exprime en notre nom... Mais, d'un autre coté, ce fut ma boulette, c'était à moi d'y faire face. Pour une fois.

- Dead Master-Sama, je voudrais tout de même que vous revoyiez votre décision, parce que... Parce que même si mes sentiments ne sont pas complètement sincères envers vous, je veux tout de même rester à vos cotés.

Voix cassée, épuisée et brisée, je lui jetais un dernier regard triste avant de tourner les talons et de sortir de son bureau sans demander mon reste. Derrière la porte, je laissais ma tristesse se déverser sur tous mes traits tout en poursuivant mes pas vers un espace vide. La bibliothèque. Allant dans cet endroit supposé calme et désert, je m’effondrais derrière un mur de livres. Comment était-ce arrivé ? Tout s'est vu détruire en un clin d’œil sous une impulsion qui ne m'était guère habituelle. Plus de pouvoir, plus aucune chance de valoir quelque chose aux yeux de Dead Master-Sama, plus de moindre signification en ce bas monde... « Heh, nous sommes dans la merde, mais tu sais très bien qu'on sais s'en sortir de toute situation... »

- Tu le dis pour me consoler ? Nous sommes perdues Akiha...

Oui, c'était le comble. Passer à autre chose ? Évidement que je le pourrais, mais je ragerais toute ma vie sur les entraves qui me pourchasseront à présent. Il fallait que je fasse quelque chose. Mais quoi ?

- Elle nous hait. Je ne sais plus quoi faire...

Mais surtout, je ne pouvais rester ainsi dans cette bibliothèque complètement déstabilisée. Ma vie était en danger tant que je resterais à Undai sans moindre possibilité de me défendre. Si un étudiant apprenait que j'étais inoffensive, il n'hésiterait pas à me tuer pour se venger. Ils étaient tous fous après tout dans cette école. Ou alors justement, devrais-je me laisser tuer ? « Autant que tu demandes la mort à Dead Master ». C'était vrai. Je valais mieux qu'un petit chaton stupide. Que faire ?

FIN
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