Undai Gakuen RPG
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 Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?

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Dead Master

Dead Master

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★ Surnom: Dead Master
★ Age : Plus que tout le monde, mais personne ne saura jamais combien précisément. Un petit indice, cela fait plus d'une dizaine d'année que je règne sur Undai Gakuen !
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MessageSujet: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 14:07

Pour une fois que je me décidais de me rendre dans mes appartements, j’avais besoin d’une équipe de choc pour remettre mon lieu privé en état. Cela faisait bien dix ans que je n’y avais plus séjourné, y mettre les pieds pour aller chercher quelques affaires oui, mais jamais pour y dormir. Il fallait se le dire, à quoi me servait mes appartements si j’avais mon bureau ? Tout simplement parce qu’au début, quand j’eus accueillis Yume, je voulais un endroit chaud et familial pour l’enfant qu’elle était. Diverses décorations pour rendre cet endroit accueillant, Yume et moi-même nous nous amusions à passer notre temps libre « à la maison » comme elle le disait si bien, mais ce temps était révolu, Yume ne m’apportait plus l’amour d’avant, non, ce temps là … est fini depuis plus de dix ans maintenant. Suivie de dix femmes de ménages, je m’arrêtais devant la porte de mon chez moi. Soupirant doucement, j’ouvris la porte dans un bruit sourd avant de commencer à donner des directives. Mon appartement comptait cinq pièces différentes, ce qui signifiait que chaque personne devait être en équipe de deux, donnant donc chaque pièce à un groupe, je m’affairais moi aussi au nettoyage. Il ne fallut pas plus de cinq bonnes heures pour que mon appartement reprenne un semblant de propreté, une heure de plus et cet endroit sera propre à la perfection. Entre les cadavres de souris et les fioles de produits indéchiffrables, j’eus quelques pertes pendant le grand nettoyage, sur les dix femmes qui m’eurent aidé, seulement deux d’entre elles en étaient ressorties sans séquelles graves. Les autres ? Crise de nerfs, accidents en tombant des escaliers, d’autres en rangeant les couverts et sans oublier celles qui se sont découragées et qui ont fini … hum. Secret.

L’entrée donnant sur une grande salle légèrement vide de meubles mais entourées par des tableaux et diverses sculptures, nous fait rentrer dans un monde nouveau, attirant notre vision de ses marches en verre transparent, l’escalier montant vers le premier étage se dresse devant nous telle une œuvre d’art. Entre douceur et excentricité, on peut remarquer que beaucoup de tableaux représentent la directrice durant sa longue vie, mais pas seulement étant donné que ses propres tableaux peints à l’huile se voient accrocher au mur clair. Déposant nos affaires dans le meuble à vestes, nos pas nous mènent vers le salon en tournant sur la droite. Dans un style moderne, entre blanc, gris et noir, le salon se présente devant nous comme un espace futuriste mais design. Ses fauteuils en cuir disposés de manière à ce que tous puissent voir l’écran plasma faisant plutôt office de home-cinéma, le salon se voit apprécié pour sa touche d’extravagance tandis que les tableaux se trouvant dans la salle sont uniquement des photos de plantes ou abstraites en noir et blanc. Si l’on ne fait attention aux bibliothèques se trouvant dans la pièce pour enrichir le savoir de la scientifique tout en montrant ses propres connaissances, la visite se poursuit dans la cuisine. Toujours aussi moderne, on peut voir le marbre noir se mélanger à merveille avec le bois vernis des meubles. Une petite soif ? Rien ne vous empêche de vous servir au bar.

Une fois le rez-de-chaussée visité, empruntons ces marches de cristaux dont nous aurions peur de passer à travers pour nous rendre au deuxième étage. De manière à ce que cela soit présenté en mezzanine, nous n’avons pas droit à un mur pour encadrer le couloir au bout de l’escalier mais plutôt à un Open-Space nous laissant la vision sur ce qu’il pourrait se passer en bas. Soutenu par de simples vitres d’environ un mètre de hauteur, avisez-vous de ne pas trop vous y pencher de risque de vous voir passer au travers. La première porte du couloir mène vers la chambre de la propriétaire des lieux, rien de bien extravagant dans cette chambre hormis l’immense lit se trouvant bien caché des regards de pervers. La deuxième porte donne sur la chambre de l’enfant qu’Ayame eut élevé, celle-ci connue sous le nom de Yume Kuroi. Une chambre assez sombre mélangeant divers tons de bleu alors qu’on peut voir un frigo à l'intérieur de la pièce, marquant bien l’appétit monstre de Black Rock Shooter. Et finalement, la salle de bain se dévoile à nous derrière la dernière porte du couloir. Ce qui nous saute aux yeux s’avère être cet énorme bain moussant ressemblant plus à une piscine qu’à autre chose !

Oui, cet endroit était juste magnifique, même la  chambre de Yume avait été mise à jour, entre changer les matelas, refaire sa garde-robe et changer le papier usé, on pouvait à présent voir des petites étoiles blanches joncher les murs sous un fond bleuté … Si elle voyait ça, elle adorerait, oui, elle trouverait ça peut être assez joli pour que je puisse revenir y séjourner ? Oui, l’espoir faisait vivre, tellement que je me devais de l’appeler pour lui demander de se rendre ici. Mais pour seule réponse de sa part, j’eus droit à son répondeur alors que je savais pertinemment qu’elle avait toujours son cellulaire avec elle et que celui-ci n’était jamais en silencieux, Dieu, m’ignorerait-elle encore ?

- Dead Master-Sama ? Devons nous séjourner dans cet endroit à vos côtés quand vous y êtes présente ?

Une question innocente des deux rescapées, je retournais pour poser mon regard sur les jeunes femmes, je leur adressais un sourire avant de leur répondre positivement. Cet endroit était bien trop grand pour que j’y vive seule et je dois avouer qu’une petite compagnie ne me ferait que du bien. Je ne demanderai pas à ce qu’elles restent la nuit dans ce lieu, mais il était vrai qu’être dispensée de ménages et de faire la cuisine, je ne pouvais qu’accepter. Imaginez-moi tous les matins me faire réveiller par deux magnifiques créatures, me découvrant le corps en me sortant de mon lit douillet pour me conduire d’un pas lent et tendre vers un déjeuner alléchant. Dieu, j’en rêvais déjà. Les deux jeunes femmes étaient spéciales dans le sens que celles-ci étant jumelles se ressemblant tel le reflet de l’un dans un miroir de l’autre. De leurs longues chevelures grises et de leurs yeux d’un bleu profond me rappelant ceux de ma douce Yume, je fondais littéralement devant leurs beautés alors qu’habillées en soubrettes, leurs formes étaient plus que perceptibles.

Prenant place sur un des fauteuils du salon, je pris un livre entre mes mains avant de me mettre à la lecture laissant les deux femmes s’occuper à leurs taches ménagères. L’une douée en cuisine s’affairait déjà à faire le repas du soir alors que l’autre, maniaque à la perfection passait les poussières sur chacun des livres se trouvant dans ma bibliothèque. Il était dix-huit heures quand mon cellulaire sonna, répondant sans plus attendre en déposant mon livre sur le siège, je pus entendre la voix de la réceptionniste qui me faisait parvenir l’arrivée d’une certaine personne. Lui demandant de l’envoyer dans mes quartiers, je me réjouissais déjà de l’arrivée de mon invité surprise dans ce lieu fraîchement refait. Akiha Ketsuki, une élève brillante dont je me plaisais à observer l’avancement. Génie de la science, le cœur sur la main mais ne s’empêchant d’user l’homme comme jouet, elle représentait une des rares perfections de ce monde pour moi. Que ce soit par sa beauté ou son génie, elle s’affichait en tant que femme fatale dans ma liste. Elle fut également l’une des rares personnes ayant eu la chance de converser avec moi lors de ses études à Undai, une des rares que j’appelais moi-même pour lui proposer de se mettre à la tête du département de sciences de Undai traitant sur la création des cristaux alors qu’elle allait autant prendre le travail d’infirmière que celui de professeur à temps partiel. Il ne fallut guère longtemps pour que je sente son flux d’énergie s’approcher à grands pas de ma porte d’entrée, reconnaissant avec aisance sa puissance, son pouvoir, sa matérialisation, j’affichais un petit sourire alors que je me levais déjà pour aller lui ouvrir la porte. Changeant mon apparence pour me donner l’aspect d’une femme d’une trentaine d’années tout au plus, je matérialisais sur mon corps au forme généreuse un ensemble sombre dont le bas se formait autour de mes jambes, la chemise blanche laissant un décolleté plongeant alors que mes manches furent retroussée. Ne lui laissant le temps de frapper à la porte, j’ouvris celle-ci pour croiser mes amandes verdâtres avec ses pierres azurées et ce magnifique sourire que je lui rendis en lui faisant un petit signe de la main pour l’inviter à rentrer.

- Akiha-Chan, bienvenue à Undai. Cela fait longtemps que je n’ai eu le plaisir de te voir.

L’invitant à me suivre jusqu’au salon, je demandais sur le passage à l’une des bonnes de nous faire du thé. Prenant place sur le cuir froid et lisse d’un des fauteuils, je croisais les jambes tout en posant mon coude sur celui-ci et ma tête sur ma paume ouverte. Toujours sourires aux lèvres, je lui demandais de ma voix mielleuse :

- Tu me vois ravie d’accepter mon invitation Akiha-Chan, j’espère que tu te plairas à mes côtés une fois de plus. Parle moi de toi, j’ai pu lire dans les journaux que tu es devenue une femme puissante, quels ont été les sujets de tes recherches ? Aurais-tu l’amabilité de m’en faire part ? En tant que scientifique je me dois de savoir l’évolution et les résultats des recherches d’une de mes confrères aussi douée que tu puisses être.


Dernière édition par Dead Master le Lun 4 Juin - 19:48, édité 1 fois
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Akiha Ketsuki

Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 16:24

Me voici enfin à Undai, je me tenais devant la grande infrastructure, valises en main et un grand sourire heureux dessiné sur le visage. Oui, j'étais heureuse de remettre mes pieds là où la science battait à son plein, là où le monde était beaucoup plus avancé qu'en dehors de cette plate-forme. J'étais si contente d'être là, que je me mis à traîner mes valises à ma suite sur le marbre du hall de l'Académie Undai. Le bruit de mes talons claquait sur le sol comme pour annoncer ma venue imminente, je me dirigeais rapidement vers ce qui me semblait être la réception. Mais que dis-je, c'était la réception toujours avec cette même réceptionniste au grand sourire amical qui me dévisageait avec attention. Oui, j'aimais me faire regarder, c'était si excitant de s'imaginer se faire déshabiller du regard. Le bruit de mes talons et des valises à roulettes s’arrêtèrent quand je fus à sa hauteur derrière la planche en bois, je la gratifiais d'un sourire amical et plongeait mes yeux bleus dans les siens. Oui, on disait qu'il était favorable de regarder son interlocuteur quand on s'adressait à lui, et je devais avouer que j'aimais sonder une personne commençant par ses yeux pour descendre progressivement sur son corps... ses formes... Oui, j'aimais le corps humain qu'il soit féminin ou masculin.

-Bonjour, je suis le nouveau professeur, Akiha Ketsuki. Pourrais-je avoir une entrevue avec Dead Master-Sama ?

Ma voix fluette raisonna dans cet espace dit vide et énorme. J'étais de très bonne humeur en cette journée ensoleillée, j'ai même mis un pantalon moulant de couleur blanc et une chemise bordeaux légère pour bien souligner mes formes et le beau temps de dehors. J’esquissais un sourire quand la réceptionniste posa d'avantage ses yeux sur moi pour ensuite, plonger ses yeux dans mon décolleté. Oh oui, continue ainsi et je vais me mettre à mouiller mon chaton... Ces humains, que je les aimais, ils étaient si impulsifs. Je me sentais toute émoustillée rien qu'en la regardant tapoter sur son clavier à la recherche d'informations me concernant. « Tu pourrais voir en elle comme pour rire... est-elle malade, vérifions. » La voix dans mon esprit parla pour me demander, ou ordonner de faire plus à cette femme qui devait être en train de comparer ma photo avec mon visage pour bien être sûre que j'étais bel et bien Akiha Ketsuki. Je changeais mon expression souriante et laissais échapper un petit rire amusé tout en m'exclamant à l’encontre de mon deuxième moi :

-Mais voyons, elle a l'air très bien. D'abord allons voir Dead Master-Sama, d'accord ?

La réceptionniste leva les yeux vers moi tout en prenant son téléphone accroché au bureau où elle était assise, je pus la voir regarder tout autour pour finalement river ses yeux sur moi, ne comprenant certainement pas à qui je venais de m'adresser. Je pouvais presque voir son air interrogateur, hésitant de me poser la question se reportant à qui je parlais. Mon visage s’éclaircit tandis que mes yeux rayonnaient de toute leur beauté, je me rapprochais et posais délicatement mes coudes sur le rebord du comptoirs qui me séparait de cette jolie fille dont j'avais une seule envie c'était de la... « Découper ». Je soupirais doucement, Akiha qu'avais-tu aujourd'hui, étais-tu tout autant excitée de retourner dans ce lieu après tant d'années, voulais-tu sortir de mon ombre sans impunité, parce que tu savais que ici tu le pouvais sans prendre possession de mon corps ? Patiente encore un peu, s'il te plaît.

-Alors, Dead Master-Sama veut bien me voir ?

Ma voix devenue suave, je lui lançais un clin d’œil pour l’encourager à appeler enfin la femme que je quémandais avec tant de hargne, j'avais tant envie de voir cette femme que je prenais comme modèle pendant une grande partie de mes études. La jeune femme devant moi s’exécuta sans demander son reste avec un petit sourire sur le visage, pendant qu'elle parlait avec la directrice de cette école, je l’examinais plus en profondeur sans qu'elle ne puisse le remarquer. Jolie, avec des penchants bi, j'en étais certaine, s'ennuyant de rester ici à longueur de journée et donc, sautant sur des occasions quelconques pour se divertir... Fricoter avec des étudiants devait être chose courante pour elle... Certainement, tout dans sa gestuelle disait qu'elle aimait le toucher des plus jeunes gens. J'esquissais un sourire mystérieux quand son regard se reposa sur moi pour me dire de sa voix amicale, tout en rougissant sous mon regard inquisiteur, que la directrice m'attendait dans ses appartements personnels.

Animée comme jamais à la pensée de voir cette femme magnifique qu'était la directrice, je la gratifiais d'un petit sourire avant de m'exprimer toujours de mon air trop heureux à l’encontre de cette femme qui devait être réceptionniste depuis des années ici, que je qualifiais de perverse à présent. Non, je ne jugeais pas les gens et si elle avait besoin d'aide pour se libérer de ce poids qu'on appelait envie de sexe, je serais là pour l'aider... « Chairs pour tes expériences... A-t-elle le pouvoir de matérialisation en elle ? »

-Je ne sais pas Akiha, cela n'a pas d'importance pour le moment.


La réceptionniste me dévisageait cette fois complètement déboussolée, ne comprenant rien à la situation. Je devrais arrêter de parler à mon deuxième moi ainsi, mais depuis que nous sommes arrivées dans cette école elle se faisait entendre encore plus que d'habitude. Vraiment, quelle impatiente de la vie celle-là, tout parce qu'elle voulait ce que je voulais au fond de moi. Je me frottais les mains avant de contourner le bois me séparant de la jeune femme et de poser mes valises à coté de sa chaise avant de m'approcher à quelques centimètres de son visage pour lui souffler délicatement à l'oreille que je voulais à tout prix que mes affaires soient dans mes appartements à mon retour, avant de déposer un léger bisou sur sa joue et de faire résonner à nouveaux mes talons sur le marbre froid du hall. Direction Dead Master-Sama.

Tout en marchant vers les appartements directoriaux, je pouvais constater que rien n'avait changé dans cette école, que ce soit au niveau du décors ou des petits étudiants. Tout était identique, à part peut être les têtes de nouveaux étudiants depuis mon départ de cette école. J'étais vraiment contente, cette nostalgie des lieux qui me prenait ne me rendait que plus chaude pour la future vie que j'aurais ici. Combien d'années vais-je rester là ? Tant que je découvre tous les secrets de la vie et de la mort peut être ? Je ne savais pas moi même, mais je sentais que je me plairais ici, oh oui. Je ris en contournant un petit groupes d'élèves occupés à matérialiser des objets quelconques en se félicitant les uns les autres de leurs exploits... Hmmm, des Premières fraîchement gradés, oui, cela devait être le cas, en vue de leurs airs émerveillés ainsi que de l'arrogance qui sortait d'eux. Petits chatons, je vais vous enseigner bientôt, attendez encore un moment.

Un beau sourire plaqué sur mon visage et les yeux pleins d'étoiles, je me trouvais dans le couloir et devant moi, il y avait la porte des appartements de la directrice. Je pressais le pas, trop excitée de pouvoir la revoir après... huit, dix ans ? Quelque chose dans le genre. Je n'eus pas le temps de poser ma main sur la poignée de la porte qu'elle s'ouvrit devant moi comme par magie, dévoilant le regard vert d'une belle femme. Je ne pus que sourire en apercevant ses yeux forêts me regarder avec un beau sourire sur le visage.

- Akiha-Chan, bienvenue à Undai. Cela fait longtemps que je n’ai eu le plaisir de te voir.

Je n'attendis pas trois mille heures pour, sans hésiter traverser le seuil de la porte pour débauchant dans une pièce relativement vide mais esthétique. Je la suivis jusqu'aux fauteuils et je m'assis dans l'un d'eux sous l'invitation de la directrice. Que je pouvais être heureuse de me retrouver en compagnie de cette femme merveilleuse. Je la gratifiais toujours de ce même air posé tout en prenant ses mots aux premiers degrés. Cela lui faisait plaisir de me voir ? Et moi alors ? J'étais aux anges. Je la sondais de mon regard bleu, assez discrètement sans paraitre vulgaire, mais en lui montrant bien que je la détaillais. Oui, elle donnait l'air d'une femme en pleine santé et force de l'âge. Je ne pouvais m'empêcher d’esquisser une mine assez plaisante quand je vis ses vêtements donnant sur un décolleté bien voyant. Dead Master-Sama, vous me faites trop d'honneur là.


- Tu me vois ravie d’accepter mon invitation Akiha-Chan, j’espère que tu te plairas à mes côtés une fois de plus. Parle moi de toi, j’ai pu lire dans les journaux que tu es devenue une femme puissante, quels ont été les sujets de tes recherches ? Aurais-tu l’amabilité de m’en faire part ? En tant que scientifique je me dois de savoir l’évolution et les résultats des recherches d’une de mes confrères aussi douée que tu puisses être.

Je ne pouvais être que flattée par les dires de ma supérieure. Si je savais qu'un jour j'entendrais ce genre de compliments de la part de mon ancien modèle, je crois que je défaillirai ou ferai encore plus d'effort pour lui plaire... Non, c'était impossible, j'étais déjà si douée et travailleuse que je ne pense pas qu'il y a moyen de faire mieux que moi. Quoi qu'il en soit, je la gratifiai d'un petit signe de la main disant qu'elle me surestimait de trop, avant que je me fasse interrompre par une jeune femme qui venait de nous apporter les tasses remplies de thés fumants. Je m'en saisis délicatement d'une sans oublier de lancer un regard assez inquisiteur à la bonne, oui, j'avais une manie folle de vouloir lire dans les gens que ce soit dans leur physique ou pensées. Mais pour le moment, je n'avais rien à faire, reportant toute mon attention sur la belle femme devant moi.

-Vous me flattez, Dead Master-Sama. Je ne vous arrive même pas aux chevilles, mais je me vois heureuse d'entendre votre compliment. De plus, je ne pouvais refuser cette invitation, surtout si vous me demandiez.

Cela allait de soi, que même si j'ai hésité un moment à répondre à son invitation j'allais le faire. C'était plus pour les gens que j'avais sur ma charge, mes patients adorés dont je ne pourrais plus m'occuper en étant ici, que j'ai longuement réfléchis à la question. Mais le savoir, cette école qui m'appelait à grands cris, était toujours à la première place, tandis que les malades... les malades attendront que je revienne avec des créations encore plus sophistiquées pour guérir leurs maladies, oui, je faisais cela pour eux, et j'en étais que plus repentie... En tout cas, c'est ce que Akiha, mon deuxième moi, m'a dit.

-J'eus le plaisir de voir des maladies étranges dont les humains ne connaissaient pas le remède, mais que j'eus réussi à guérir. Pour le moment, je travaille sur l'origine des tumeurs cérébrales, rien de méchant, mais qui, non reconnu peu être mortel. Mais je m'intéresse aussi au cerveau en lui même, cet organe est entouré de tant de mystères... que cela ne peut être qu'un défi pour un scientifique.

Oui, le cerveau, cet organe humain qui décidait tout pour nous, qui réfléchissait, qui nous faisait bouger, nous disait quand on avait faim, nous donnait des sentiments par rapport aux situations, tellement de choses... Et nous, nous on ne pouvait que enlever des cancers de lui, et encore, c'était risque, sans vraiment savoir ce qu'il en était de cette partie du corps fragile et mystérieuse. Je ne m'étalerai par sur le nombre de personne que la méchante Akiha a tuée pour découvrir ce qui me tiraillait dans cet organe, ce n'était pas le sujet de la conversation. D'ailleurs, toutes mes pensées, sous mon air platonique, se tournèrent vers la femme devant moi. Elle n'était pas vielle, mais je suis sûre qu'elle devait être beaucoup plus âgée que moi, et qu'elle avait une tendance à savoir changer son apparence... Comment faisait-elle ? Elle jouait avec le temps en quelque sorte, était-elle immortelle ? Tellement de questions sur cette femme dont toutes les parcelles du corps dégageaient de la puissance, je n'avais qu'une envie, c'est de savoir. D'ailleurs, mon autre coté était du même avis... « Je veux Akiha, laisse-moi sortir. » Mais je ne fis rien, trop occupée par la contemplation de cette personne maléfique mais si... si bonne, mon bon coté n'avait qu'une envie c'était de rester là et de découvrir par les paroles et plus si affinité, de la directrice ce qu'il en était, tandis que mon autre coté, dit le méchant, voulait faire de la pratique tellement il était assoiffé de connaissance.

Je fronçais des sourcils en sentant mon corps me tirailler délicatement, mon visage pouvait à présent montrer une once d’agacement tandis que je pouvais sentir ma boucle d'oreille s'illuminer et mes yeux se teindre d'un millier de couleurs. Mais ce n'était pas tout, une froideur glaciale venait d’apparaître dans mon dos, une présence mauvaise et moche faite de noir et de fumée. Je sentis son sourire s'élargir avant de se détacher de mon ombre pour aller s'enrouler autour de Dead Master-Sama avec douceur tout en déclarant d'une voix sortie d'autre tombe :

-Dead Master... ton attirance ne me laisse pas indifférente, voudrais-tu me laisser ton corps pour que je puisse l'expérimenter ?

J'ouvris grand les yeux, de surprise mais aussi parce que je ne m'attendais pas à ce qu'elle puisse sortir quelque chose de tel à la directrice de Undai. Sans plus attendre, mon visage s'assombrit un peu, avant de tirer cette partie de mon corps pour qu'elle reprenne sa place dans mon dos, non, pas en utilisant la force, mais par la pensée mentale « Akiha, arrêtes, pas devant Dead Master-Sama, reviens ! ». Elle rit un moment avant de se plier à ma demande et de venir se mélanger à mon ombre, me laissant indécise devant cette femme qui venait de se faire demander quelque chose d'assez indécent. Je souris légèrement, vraiment cette Akiha était impossible à gérer, je pourrais presque avoir honte d'elle. Par automatisme, j'insufflais mon énergie dans l'atmosphère pour la détendre, donnant un aspect chaleureux à la situation pour faire passer le malaise engendré par cette apparition imprévue. Je ne savais pas si cela pouvait marcher sur la femme toujours assise devant moi, mais c'était tellement évident de le faire que voilà.

-Depuis que je suis revenue à Undai, elle est devenue vraiment insupportable. Veuillez m'excuser cela, Gakuenjou-Sama.

Mes yeux reprirent une apparence normale. Je ne savais pas si elle était au courant de mon « arme » qui me suivait à la trace, mais je me devais de m'excuser pour cela, tout en gardant mes bonnes apparences. Non, ce n'était pas des apparences, c'était moi et l'autre Akiha était une autre personne qui me suivait, voilà, qui était toujours à mes cotés, alors oui, je me devais aussi de m'excuser pour elle. Mais je ne comprenais pas pourquoi la mauvaise Akiha tenait tant à sortir devant Dead Master-Sama, était-elle aussi en extase devant cette femme ? C'était bien possible, la connaissant. La prochaine fois, je ne la laisserai pas sortir ainsi, je préférais encore quand on s'échangeait de place et non la voir faire ses folies en vrai. Je ris doucement, avant de reprendre une gorgée de mon thé et de continuer, tout en reprenant ma couleur des yeux normale.

- Mais trêves de paroles sur ma personne, dites moi plutôt pourquoi m'avoir invité ? Et que devenez vous après tant d'années ? Vous avez l'air de bien vous porter.

Les jambes croisées, je déposais ma tasse vide sur la table basse se trouvant devant moi. Un regard vraiment intéressé posé sur la directrice. Oui, je me demandais ce qu'elle a fait pendant tout ce temps, je n'avais que vaguement entendu parler d'elle, elle était assez discrète dans son genre, même si sa personne était connue mondialement.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 17:13

-Vous me flattez, Dead Master-Sama. Je ne vous arrive même pas aux chevilles, mais je me vois heureuse d'entendre votre compliment. De plus, je ne pouvais refuser cette invitation, surtout si vous me demandiez.

Prenant ses aises devant ma personne, sourire aux lèvres, je la laissais détailler de ses azures claires mon corps si parfait. Appréciant de me faire reluquer de la sorte, surtout si il s’agissait d’une femme comme Akiha, je ne pouvais que sourire de contentement alors que mon esprit, empris d’une excitation grandissante ne voulait déjà plus qu’une chose. N’avais-je pas le droit de moi-même jouer avec les professeurs ? Je ne m’attaquais que rarement aux élèves, seule Naoko avait une pression certaine sous ma garde. Ne me prenez pas pour une pédophile non plus, je ne faisais que jouer avec elle, jamais je ne saurais devenir sérieuse avec une enfant si jeune. Yume-Chan ? Elle c’était différent, elle m’appartenait, j’avais le droit de disposer d’elle comme je le voulais et personne n’avait à dire quoi que ce soit sur notre relation sous peine de se ramasser un coup de faux bien placé. Mais revenons plutôt à la sublime créature qui venait de pénétrer mon espace personnel.

-J'eus le plaisir de voir des maladies étranges dont les humains ne connaissaient pas le remède, mais que j'eus réussi à guérir. Pour le moment, je travaille sur l'origine des tumeurs cérébrales, rien de méchant, mais qui, non reconnu peu être mortel. Mais je m'intéresse aussi au cerveau en lui même, cet organe est entouré de tant de mystères... que cela ne peut être qu'un défi pour un scientifique.

Des malades étranges portant des bactéries tout aussi spéciales que leurs détenteurs, je pouvais comprendre cela. Bien que Undai était couvert de toutes maladies infectieuses pouvant parvenir de l’extérieur, il s’en allait de soi que le reste de cette planète n’avait pas la même chance que mes étudiants. Leurs cristaux leur donnaient une immunité contre toutes attaques, que ce soit grave ou non. Il en allait de soi que si ceux-ci étaient déjà malades avant de recevoir leurs cristaux, je ne pouvais pas vraiment faire grand-chose. Dans ces cas là, nous pouvions dire que la maladie se verrait estompée tant qu’ils useraient de la matérialisation. Oui, mon chef d’œuvre scientifique apportait santé et prospérité à leurs détenteurs. Alors pourquoi ne pas en faire un remède mondial ? Tout simplement parce qu’il fallait que je garde le contrôle dessus, si trop de gens jouaient de ma réussite, je ne serais plus la personne la plus puissante de ce monde n’est-ce pas ? Imaginez que mon travail soit volé et dupliqué comme ces crétins de Sugou eurent essayés de faire. Mais bon, revenons une fois de plus à Akiha. Le mystère du cerveau humain, deux hémisphères jouant tout deux un rôle bien distinct dans la vie d’un humain. Que ce soit le côté pratique et l’autre créatif, saviez vous qu’un humain pouvait vivre avec une seul hémisphère ? Oui, nous n’appelions plus cela un humain mais plutôt une larve, mais tout de même, n’était-ce pas surprenant ? Et en parlant de cas cérébral, Akiha pouvait devenir un sujet de premier ordre en vue de ce qu’il se déroulait sous mes yeux.

D’un sentiment glacial me prenant de l’échine en parcourant mon corps, le bijou de la jeune scientifique s’illumina tandis que ses yeux prirent une teinte arc-en-ciel et qu’une masse sombre se forma derrière elle. Sachant pertinemment ce qu’il se passait sous mes yeux, je ne bougeais que très peu pour poser mon dos contre le siège du divan en croisant les bras. La forme dite « ombre » se lança dans mon sens pour venir enrouler mon corps, laissant sa fumée me caresser la peau, je fermais les yeux en appréciant cette proximité. Oui, c’était de la matérialisation pure, un être fait de mon chef d’œuvre s’étant créé sous la forme d’un démon dans le corps d’Akiha. Sa deuxième personnalité, ou plutôt, l’une des multiples facettes de la femme en face de moi.

-Dead Master... ton attirance ne me laisse pas indifférente, voudrais-tu me laisser ton corps pour que je puisse l'expérimenter ?

Lui laisser mon corps ? Rien de plus, rien de moins ? Une attirance ne la laissant pas indifférente ? Je ne m’en surprenais guère. Cette chose était l’aboutissement de ce que je voulais pour mes lèvres, que leurs sentiments les plus refoulés s’expriment si ouvertement. Mais là, ce n’était plus qu’une chose abstraite, non, le démon d’Akiha était une partie à part entière de son être, une forme dite vivante qu’on pouvait qualifier d’organisme vivant, pouvant se détacher du corps de sa détentrice mais gardant tout de même en tête à qui elle appartenait. Croyez-vous que si l’on tuait une de ces parties d’Akiha, elle pourrait continuer de vivre ? Je ne savais pas et je dois admettre que ce mystère m’encourageait à en découvrir, plus, toujours plus sur la jeune Ketsuki. Elle me voulait, oui, elle me voulait pour ses expériences, peut être croyait-elle qu’en m’ouvrant elle découvrirait tout sur ce monde que j’eus créé, peut être atteindrait-elle mon savoir en m’examinant en profondeur. Qui sait, ne dit-on pas que le meilleur endroit pour cacher un secret est en soi-même ?

-Depuis que je suis revenue à Undai, elle est devenue vraiment insupportable. Veuillez m'excuser cela, Gakuenjou-Sama.

Folle n’était pas le mot, désireuse j’aurais plutôt dit. Retournant à sa place tandis que la scientifique reprit son aspect normal, je laissais mes yeux descendre sur son corps tout en faisant attention aux moindres de ses mouvements aussi souples que délicats. J’étais excitée et contente de savoir que j’incitais tant de choses à cette femme, oui, en tant que divinité, être supérieur, je ne pouvais qu’être flattée d’avoir telles personnages quémandant mon corps. Je n’étais pas forcément égocentrique en me prenant pour un dieu, disons plutôt que la réalité était telle que cela en était une évidence. Un corps qui ne meurt jamais, une puissance se décuplant de jour en jour, l’immortalité encrée dans mon être alors que je savais, que bien plus d’une personne voudrait ma mort, en vain. J’étais puissante, magnifique et je régnais sur ce monde.

- Mais trêves de paroles sur ma personne, dites moi plutôt pourquoi m'avoir invité ? Et que devenez vous après tant d'années ? Vous avez l'air de bien vous porter.

Curieuse de savoir ce que la femme dont tu convoites le corps a bien pu subir pendant ton absence Akiha-Chan ? M’arrachant un petit rire cristallin alors que je me décidais enfin de porter attention à ma tasse, je déposais mes lèvres sur le rebord de celle-ci avant de goûter le liquide et de la redéposer. Me levant avec délicatesse, je m’avançais vers la jeune femme assise sur le divan adjacent au mien. D’un mouvement souple de la main, j’attirais son attention avant d’attraper son menton entre mes fins doigts tout en rivant mon regard dans ses yeux si expressifs. Prenant place à ces côtés, ne détachant ni mes amandes, ni ma prise, je lui susurrais d’un ton aguicheur :

- Maaah, Akiha-Chan n’a pas changé du tout, je vois que je t’intéresse toujours autant, n’est-ce pas ? Si je te laissais mon corps, qu’aurai-je en échange ?

Tout en affichant ce même sourire, je déposais mes lèvres au coin de sa bouche avant de me reculer en riant, la main devant ma bouche désireuse, je gardais mon regard en disant long sur ma pensée. Prenant mes aises à ma nouvelle place, je croisais les jambes alors que mes yeux se rivèrent à présent vers le plafond que je trouvais si intéressant pour me plonger dans les limbes de mon passé. Ce qu’il s’était passé en dix ans … tellement de choses et tellement rien non plus, ma vie était devenue lassante, oui, j’appréciais de moins en moins mon rôle de directrice, mais ce n’était pas pour autant que je quitterai ce poste, non. Je ne pouvais pas et qui serait assez bien placé pour reprendre les reines d’un travail d’une vie ? Que dis-je, d’un siècle ?

- Le monde continue à tourner sans que grand chose d’intéressant ne se passe, je suis déjà au sommet la seule chose que je dois faire c’est garder ma place sur ce trône si confortable, n’est-ce pas ?

Affichant un petit sourire en laissant mes yeux descendre sur sa personne, je remarquais également que l’une des servantes venait déjà ramasser les tasses pour nous en resservir des nouvelles. Dieu, que j’aimais ce genre de personnes dont nous ne devions même pas quémander quelque chose pour qu’elle le fasse. D’un mouvement de la main tandis que son regard me demandait si je désirais autre chose, je la congédiais à ses occupations. Je voulais tranquillité et que plus personne ne dérange nos personnes.

- Ton potentiel n’est pas négligeable et je crus comprendre qu’être à mes côtés pourrait encore enrichir ton savoir, Akiha-Chan. Prenons cela comme raison pour que je demande à ce que tu viennes, je te laisserai découvrir mes dernières découvertes.

Oui, je parlais de ce qu’il s’était passé à Sugou, leurs cristaux si différents mais si semblables sur la base et ce parasite dont ils usaient pour enrichir leurs matérialisations sans pour autant devoir disposer d’une parcelle de mon corps. Oui, j’étais presque sure que ce genre de chose pouvait intéresser la jeune scientifique à mes côtés. Me redressant légèrement, je posais ma main sur sa poitrine, sur son cœur plus précisément avant de lui dire :

- Elle n’a pas à ce maîtriser devant moi, j’accepte sa présence comme étant une partie de toi et je suis ravie de découvrir tes envies les plus cachées, Akiha-Chan.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 19:14

Mon regard ciel suivait les mouvements de la directrice, son déhanché ne me faisait que sourire d'avantage, un sourire poli mais qui disait largement ce que mes pensées étaient en train d'imaginer. Oui, humaine qu'elle était, j'adorais sa façon, peut être pas intentionnelle, de m'émoustiller rien qu'en marchant. Mon admiration envers cette femme n'avait pas de limites et mon envie de découvrir ce qu'elle était me donnait chaud dans tout le corps. Je devais tout de même contrôler mes pulsions de libido ne serait ce qu'un peu devant cette apparence hautement gradée. Peu importe combien j'étais emprise d'activités sexuelles et combien j'aimais découvrir les corps d'autrui, je me contrôlais en même temps. « Menteuse... » Akiha me souffla ce petit mot comme une évidente moqueuse. Je ne fis que sourire d'avantage. Oui, je la laissais prendre le contrôle dès qu'elle le voulait s'il s'agissait de baiser bestialement toute une journée, ou alors attraper une proie pour bien la cerner et découper par la suite. Tandis que moi, la gentille Akiha, j'adorais trouver mes proies et de mes les enrouler autour du doigt pour profiter de leurs corps avec douceur et attention. Oui avec cet amour pour le corps humain.

- Maaah, Akiha-Chan n’a pas changé du tout, je vois que je t’intéresse toujours autant, n’est-ce pas ? Si je te laissais mon corps, qu’aurai-je en échange ?

Quand elle se posa à mes cotés pour mieux plonger son regard vert dans le mien, et m'attraper le menton, je ne fis que élargir mon sourire déjà bien posé sur le visage depuis le début de ma venue ici. Mes yeux, je les devinais, briller de mille feux tandis que mon corps s’enflammait rien qu'avec ce touché délicat. Je savais me contrôler, mais c'est la première fois que j'avais l'occasion de voir cette femme que j'admirais tant avec autant de proximité pour ma personne. Oui, mes pulsions sont redevenues encore plus fortes après que j'ai grandis et devint femme dans le monde, dans la société de médecine hospitalière. Alors oui, je ne portais pas forcément le même regard qu'avant sur cette directrice, par rapport à celui de maintenant. En tout cas, je me plaisais de cette proximité. Et sa question... M'incitait-elle à lui donner quelque chose, ou me disait-elle que si je lui propose quelque chose de valable, elle me laisserait user de son ADN dans mes recherches ? C'était impossible, mais aussi un peu indécent. Indécent pour moi, mais pas pour l'autre coté de ma personnalité. « Hahaha ! Acceptes, tu la veux autant que moi. » Je n'osais pas me l'avouer, mais oui, je voulais faire mes expériences sur cet être dépassant l'humanité d'au moins un milliard d'années. Mais ma bonté innée ne me le permettait pas, je l’idolâtrais trop pour pouvoir planter un scalpel dans son corps. « Mais moi non ! Je veux Akiha ! ».

Je m’empêchais de donner raison à mes envies, non, aux envies de mon alter-ego, tout en sentant la bouche chaude de la directrice se poser au coin de mes lèvres, tel un geste aguicheur m'invitant aux pensées incestueuses. J'en frissonnais de toute part, tellement mes envies de sexe prenaient le dessus sur moi. Non pas une simple envie passagère, mais c'est à cause d'elle que j'étais dans cet état, je touchais du doigt la force et la connaissance, alors oui, je me laisserais plonger dans les ténèbres rien que pour en ressortir avec ce savoir. Et sur ce point, toutes les deux, nous étions d'accord. Et j'étais persuadée que la directrice aussi, avait ne serait-ce qu'une once de profit dans ces actions, en plus de cela, son regard pouvait dire tant de choses que je me plaisais de le sonder. Serions-nous trois à vouloir expérimenter, Dead Master-Sama ?

- Le monde continue à tourner sans que grand chose d’intéressant ne se passe, je suis déjà au sommet la seule chose que je dois faire c’est garder ma place sur ce trône si confortable, n’est-ce pas ?

Je laissais échapper un petit rire tout en arrêtant de la détailler dès qu'elle détournait le regard. Oui, le monde était ennuyant quand on ne trouvait rien à y faire, ou quand on connaissait tout sur lui. Je devais avouer que je vivais dans ce même monde depuis bien des années apprenant, trouvant et résolvant des problèmes encore inconnus à nos jours, mais tout cela dans le cadre médicinale. Et, chaque jour, la science me surprenait, c'est certainement pour cette raison que je ne me laissais pas gagner par l'ennui et, je laissais mon esprit vif et rationnel toujours en mode curieux de la découverte. Voilà aussi la raison pour laquelle je me trouvais ici. Mais elle... La femme au pouvoir qui a inventé la matérialisation, qu'avait-elle encore à apprendre de ce monde ? Bonne question.

- Ton potentiel n’est pas négligeable et je crus comprendre qu’être à mes côtés pourrait encore enrichir ton savoir, Akiha-Chan. Prenons cela comme raison pour que je demande à ce que tu viennes, je te laisserai découvrir mes dernières découvertes.

Je décroisais mes jambes en passant mes mains sur le pantalon blanc avant de m'adosser au fauteuil. Oui, elle avait tant de chose qui me surprenait en elle, tant de choses que je voulais encore apprendre et découvrir, alors si ce n'était que cela la raison pour laquelle elle m'a invité, je me devais d'être heureuse. « Tu y crois toi ? » Bonne question Akiha, est-ce que je pouvais croire que cette femme puissante me laisserait juste expérimenter sur sa création, la matérialisation, en toute impunité ? Cette femme était intelligente, mais je l'étais aussi, c'est pourquoi je ne pouvais que sourire sur le moment prenant ses mots à la lettre. Bientôt, je découvrirais la limite de ma soif de connaissance, et cette limite c'est Dead Master-Sama qui me l'imposera. D'ailleurs, je me sentirais flattée de cela, tout simplement car cela vaudra dire que je me rapprochais de ses propres connaissances. J'avais hâte, oui j'avais hâte qu'elle me donne un défi que je devrais résoudre, j'avais hâte qu'elle me montre quelque chose de nouveau sur quoi mon esprit devrait se pencher, oh oui, je vais en jouir tellement j'en avais hâte.

- Elle n’a pas à ce maîtriser devant moi, j’accepte sa présence comme étant une partie de toi et je suis ravie de découvrir tes envies les plus cachées, Akiha-Chan.

Ma bouche fit un petit « oh » tandis que mon cœur se mit à battre à m'en rompre les cotes. Je ne sus empêcher un petit rougissement se placer sur e visage sous mon sourire toujours aussi implacable mais envieux. Je fermais légèrement les yeux chassant les idées que mon deuxième moi me laissait voir, oui Akiha était toute chaude pour s'en prendre à Dead Master-Sama, c'en était hallucinant. Par contre, mon sourire s’agrandit à chaque seconde qui passait, oui comment voulais-je être maître de l'humain si je ne savais pas maîtriser mes émotions en toute situation, je me devais d'y remédier. C'est pourquoi quand je rouvris les yeux, cette main chaude toujours sur mon cœur, j'étais calme, d'un calme fou et le rougissent partit de mes joues, je me plaisais à fixer la directrice droit dans ses prunelles verdâtres.

-Je ne peux que vous être redevable de m'avoir admis à nouveau dans ces lieux, Dead Master-Sama. Je me ferais le plaisir de ne pas vous décevoir, mais aussi enseigner à vos protégés tout ce qu'ils ont à savoir.

Parce que oui, j'étais ici aussi pour ses étudiants, ces enfants perdus ne demandant que de se retrouver. Oui, je les aiderai à se retrouver avec le plus de soin et d'amour dont je pouvais faire preuve. J'attrapais la main de la directrice posée encore à cet endroit, dans la mienne tout en passant mes doigts dessus, me délectant de cette sensation délicate dont j'étais en proie. Akiha me hurlait de la laisser sortir encore une fois, mais j'étais trop heureuse sur le moment pour m'en préoccuper. Combien de fois on m'a pris pour folle quand je m'adressais à mon deuxième moi, combien de fois je dus jouer de mon pouvoir de contrôle de l'esprit pour faire oublier à quelqu'un que je n'étais pas seule, combien de fois la méchante Akiha s'est amusée à tuer pour cette même raison. Trop de fois. Je ne pouvais que laisser échapper un petit rire bien-heureux à ce moment précis. « Akiha, elle nous laisse carte blanche, pourquoi se retenir ? Amusons nous avec elle, qu'en dis-tu ? Akiha... Jouons. » Je soupirais légèrement avant de m'éclaircir la gorge délicatement, c'était vrai, j'avais une envie monstre de parler avec la directrice, mais mes pulsions devant mon idole étaient tout aussi prononcées. Je ne pouvais que céder à la tentation, sans pour autant aller à découper le corps de l'être suprême qui me faisait face, non, elle était trop bien pour devenir un cobaye. Je le vénérais de trop pour cela. Je fermais les yeux un instant.

-D'accord, Akiha faisons donc ainsi.

Quand je rouvris les yeux, je laissais place à l'autre moitié de moi. Oui, je faisais tant confiance à cet être méchant que je lui laissais mon corps tout en gardant un œil sur ses agissements. Quels agissements ? Ceux que j'avais envie d'exercer au plus profond de moi, ceux que mon cœur d'humaine bienveillante ne pouvaient se permettre de faire sans regrets. Alors oui, amusons nous Akiha. Un grand sourire amusé vint s'afficher sur mes lèvres, je pouvais sentir toutes mes envies se dévoiler au grand jour, toute l'arrogance de mon être aussi. Oui, elle était de sortie, et elle n'allait pas lâcher prise. D'ailleurs parlant de prise, ma main venait d'enrouler celle de la directrice pour venir la porter à mes lèvres qui se déposèrent un court instant dessus. Comme moi je pouvais être toute chose devant juste ce simple geste, tandis que la mauvaise Akiha était encore qu'au début de sa hargne d'avoir ce qu'elle voulait.

-J'espère que vous tiendrez votre rôle de reine de ce monde, Akiha se doit de vénérer les meilleurs.

Je plongeais mon regard avec force dans celui de Dead Master-Sama, je savais que mes pouvoirs n'auraient aucune force contre cette Dame, cette merveille du monde. C'est pourquoi, mon coté sombre jouissait rien qu'en la regardant. Mon sourie aguicheur s'approfondit quand je relâchais la main de la directrice, pour venir lui souffler à l’oreille quelques mots d'un ton toujours aussi aguicheur et amusé.

-Je me vois enchantée de votre compréhension quand à ma personne, vraiment. Montrez moi votre savoir, Dead Master.

Mon sourire à son apogée, je me reculais de la directrice pour rire aux éclats, d'un rire pas grossier mais chaleureux. « Akiha, sois polie, s'il-te plaît... c'est Dead Master-Sama devant toi ! » je lui dit cela pour qu'elle comprenne sa place aussi, même si elle répondait à mes envies les plus secrètes, je ne pouvais pas la laisser les exprimer trop ouvertement non plus. Oui, je me devais de freiner cela, pas toujours, rien que devant la grande directrice de cette Académie, oui, devant elle je me devais d'être respectueuse autant qu'elle le méritait. Même si l'envie de la voir nue, de la toucher et la prendre, était tout aussi envisageable.

-Ne t'en fais pas... Je la respecte de tout ton cœur Akiha.

Et comme pour couronner ses dires, enfin les dires de mon deuxième moi, mon corps vint se rapprocher de Dead Master-Sama d'une manière assez prononcée pour n'être que considérée de sensuelle. Mes bras vinrent emprisonner cet être décrit étant mon modèle dans mon emprise. Dans l'emprise de mon mauvais coté et lui chuchoter doucement à l'oreille avant de la mordiller, avide de pouvoir s'amuser avec ce corps, non... avide de vouloir le découper. Mais cela, je ne laisserai pas arriver, non, moi je ne voulais que... du savoir et, plus si affinité.

-Jusqu'où pourrais je assouvir mon besoin de connaissances, Gakuenjou-Sama ? ~
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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 20:01

-Je ne peux que vous être redevable de m'avoir admis à nouveau dans ces lieux, Dead Master-Sama. Je me ferais le plaisir de ne pas vous décevoir, mais aussi enseigner à vos protégés tout ce qu'ils ont à savoir.

C’était à moi de lui être redevable d’accepter une telle invitation, je savais qu’elle avait un travail qui lui donnait sans doute plus que le salaire des professeurs de Undai, mais en plus de ça, n’avait-elle pas un fiancé ? J’eus le souvenir de la savoir en concubinage avec un homme si mes sources étaient bonnes, mais le savoir, rien ne peut s’opposer à la soif de connaissance d’une personne telle que la scientifique devant moi. De plus, elle acceptait d’enseigner aux jeunes enfants de Undai ses connaissances, n’étaient-ils pas eux aussi chanceux d’avoir une femme si brillante comme professeur ? Étrangement, je doutais que ses élèves manqueraient ses cours, que ce soit grâce à son physique ou sa manière d’enseigner que je voyais bien me révéler plus d’une surprise. Oui, elle avait le profil du professeur sexy, habillée en secrétaire n’attendant qu’une seule chose, se faire prendre, ou plutôt prendre l’un de ses élèves sauvagement ou avec la plus grande délicatesse.

-J'espère que vous tiendrez votre rôle de reine de ce monde, Akiha se doit de vénérer les meilleurs.

Laissant un sourire se former en sentant le changement de personnalité de ma chère professeur, je la laissais m’attraper la main pour y déposer ses lèvres. Un fin toucer exprimant bien toute l’envie d’une personnes, l’excitation montante alors que l’atmosphère était bercée par la douceur de celle qui jouait de l’espace et des sentiments, je la laissais se hisser jusqu’à mon oreille pour me murmurer divers mots qui m’arrachaient quelques petits sourires amusés. Vénérer les meilleures, garder mon titre de reine, je n’avais pas de soucis à m’en faire tant que ma progéniture ne se mette pas en tête de vraiment me tuer. Oui, je savais déjà que Yume comptait m’exterminer de ce monde, mais elle n’y arrivait pas et ça aussi, j’en étais consciente. Que ce soit la force ou l’envie qui lui manquait, je continuais à contrôler son être tel un pantin. Détruisant mes ennemis et assouvissant mes dessins, Kuroi était là pour nettoyer mes mains du sang inutile. Était-ce peut être là ma ressemblance avec Akiha, elle avait son ombre pour ne pas se salir le cœur d’un quelconque regret tandis que moi, j’avais mon mignon petit chiot remuant toujours la queue sous mes demandes.

-Je me vois enchantée de votre compréhension quand à ma personne, vraiment. Montrez moi votre savoir, Dead Master.

Lui montrer mon savoir, m’ouvrir à ses demandes sans rechigner, la laisser agir jusqu’à ce que je m’en lasse ? Quand allait être mes limites moi qui m’amusais de cet être qui s’amusait aussi de moi ? Un divertissement partagé sous des mêmes envies de connaissances et plus si affinité ? Laissant mes mains s’enrouler autour de sa taille alors que je l’invitais à se poser sur mon corps que je couchais sur le divan, je sentis son souffle chaud chatouiller mon oreille tandis que sa bouche avide vint s’agripper à mon lobe tout en susurrant ceci et cela sans retenue. Mon calme toujours aussi soutenu, mes battements de cœur réguliers alors que mon regard riait de mes pensées les plus folles seule une expression de solennité se dressait fièrement sur mes traits fins du visage.

-Ne t'en fais pas... Je la respecte de tout ton cœur Akiha.

Une communication qui ne m’était pas adressée et dont je pouvais clairement savoir qui était la destinataire. Deux Akiha, deux pour le prix d’une ? Non, cela n’était pas aussi simple, cela ne se jouait pas comme ça, cela était … bien plus divertissant qu’un simple jeu. Deux personnalités fondant pour moi, une ne voulant sans doute qu’expériences sur mon corps tandis que l’autre vénérant une aussi grande admiration à mon égare que la première voulait découvrir ce que je cachais au fond de mon être, ce que je cachais au plus profond de mon cerveau torturé et remplis de connaissances telle une bibliothèque cachant tout les mystères du monde.

-Jusqu'où pourrais je assouvir mon besoin de connaissances, Gakuenjou-Sama ? ~

Je savais jusqu’où j’allais assouvir ses pulsions d’animal en chaleur, en ce qui concernait le savoir allez savoir. Peut être découvrirait-elle d’une traite, même si j’en doute, j’aimais trop jouer des gens pour leur donner tout sur un plateau sans les faire envier. Dieu, je n’avais jamais dit que j’étais gentille n’est-ce pas ? Je suis un monstre, un monstre assoiffé d’un corps se posant devant moi sans retenue. Laissant mes mains descendre sur ma chemise, je déboutonnais celle-ci doucement tout en laissant mon regard se fondre dans les yeux d’Akiha. Mais laquelle me regardait ? L’ombre ou la vraie ? Les deux peut être ? Perverse à m’en faire fondre … ou plutôt vicieuse. Laissant ma chemise dévoiler ma peau pale, on pouvait voir mon soutien fait d’une dentelle noire aguicheuse mais l’attention se porta premièrement sur mon pendentif auquel une pierre verte était accroché, une pierre, un cristal plus grand que ceux des élèves et d’une couleur plus adéquate à ma personne mais ce n’était pas là la seule différence de cette chose, on pouvait voir en son sain une petite lumière bleutée, une lumière dont seule moi connaissant la raison de sa présence, un de mes divers secrets qu’Akiha découvrirait peut être.

- Voyons voir jusqu’où tu arriveras à m’emmener pour avoir réponses à tes questionnements Akiha-Chan.

Enroulant mes mains autour de son visage, je rapprochais mes lèvres dangereusement des siennes avant de m’arrêter pour afficher un sourire tout en ouvrant légèrement les yeux et lui souffler contre ses lèvres sans vraiment songer à plus, je lui dis d’un souffle coupé : « Allons  dans un autre endroit ». Pour donner dire à mes paroles, je déposais mes lèvres sur les siennes alors que je tenais à présent son corps dans une étreinte afin de nous téléporter dans un autre endroit, ma chambre plus précisément. Arrivant délicatement sur mon lit, elle toujours au dessus de moi, je rouvris les yeux en me décollant de sa bouche. Mon cristal brillant, je me mordis légèrement la lèvre en me demandant si elle avait senti quelque chose, j’avais beau contrôler mon flux d’énergie, je pouvais sentir que le sien augmentait rien qu’en étant si proche de moi. Non, je savais contrôler ça, oui, tout le monde ne pouvait pas goûter à la puissance de Dieu, seul mon élue y avait droit, seule Yume pouvait connaître la puissance qui était mienne pleinement.

- Comptes-tu me prendre comme un vulgaire cobaye en vue de mon rang, oserais-tu me faire descendre de mon trône pour y prendre place, comptes-tu …

Me rapprochant de son oreille pour lui murmurer la fin de ma phrase, je laissais mes mais déboutonner sa chemise doucement alors que la voix mielleuse se heurta à ses tympans tel un doux son aguicheur. « Comptes-tu toi aussi me tuer, A-K-I-H-A ? » Prenant mon temps pour séparer chaque lettre de son prénom, je lui adressais un petit sourire tout en découvrant son buste découvert, cachant uniquement sa poitrine par un tissu aussi délicat que sa personne. Encadrant son visage dans mes mains, je lui adressais un petit sourire avant de plisser les yeux légèrement et de lui dire, avec envie :

- Montre moi ton talent, Akiha-Chan.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: #09538e   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 22:27

L'expression de mon visage ne pouvait être décrit tellement il montrait la face cruelle et sadique de ma personne. Mon regard ne quittait plus le visage de la directrice faisant tout de même bien attention à chaque geste de cette dernière, chaque mouvement était analysé par mon esprit rationnel tandis que ma mauvaise partie prenait le rôle d'experte en matière de dévorer le physique de sa proie du moment. Je ne pouvais dire qui était la plus puissante de nous deux, mon coté gentil qui voulait découvrir ou celui qui voulais jouer, les deux je dirais, l'un ne pouvait vivre sans l'autre, tous les deux on se complétait dans nos désirs. Si je voulais quelque chose mais que mon esprit ne pouvait se résoudre à l'avoir, la méchante Akiha prenait le relais pour me donner ce que je convoitais. Méchante, mais serviable envers ma personne, oui, j'étais comblée ainsi. Oui et pour le moment mes yeux avides pouvaient se délecter de la vue de cette femme presque mise à nue devant moi, oui son corps allait me divertir, non il allait divertir mon coté sombre tandis que moi, Akiha la gentille allait juste... juste apprécier ce moment des plus fantastiques. « Amuses-toi, mais n'oublie pas que je veux savoir... Regardes son pendentif... ». Je sentis un mouvement qui m'était destiné, tout en appréciant les formes de la directrice, mon esprit était vif et n'oubliait pas son envie première, qu'était de résoudre les mystères planant sur cette femme.

-Voyons voir jusqu’où tu arriveras à m’emmener pour avoir réponses à tes questionnements Akiha-Chan.

Un rire plein d'amusement sortit d'entre mes lèvres. Tandis que je dévorais littéralement la bouche qui s'offrait à moi après un petit moment d'hésitation. Parce que oui, j'allais m'amuser mais sa phrase de changer d'endroit me stoppa net, même si en temps normal mon coté sadique n'aurait pas pris en compte ce genre de dire prenant à même le sol l'être qui était sa proie du moment, je n'avais pas n'importe qui devant nous... Non, c'était Dead Master...-Sama, et je me devais de lui accorder ce petit souhait, si elle le voulait. Toujours voulant trouver sa langue pour la dominer et danser avec, je sentis mon corps comme pris d'une vague pour retourner ensuite sur... dans une chambre. Mes yeux se posèrent sur la pièce tandis que ses lèvres se détachèrent des miennes. Une chambre, mais nous étions dans un salon une seconde avant... « Akiha, son cristal brille... demande lui, je veux savoir ! » Un grognement sourd sortit d'entre mes lèvres comme réponse à mes envies. Mon plaisir et envie de bestialité prenait le dessus sous la soif de connaissance que je pouvais éprouver, et tout cela à cause de la personne qui était sous moi, toute cette femme dont la puissance devait être énorme me chauffait à bloque. Oui, mon corps voulait du sexe, ma mauvaise partie voulait jouer, tandis que mon autre partie était encore mitigée entre envie et raison.

- Comptes-tu me prendre comme un vulgaire cobaye en vue de mon rang, oserais-tu me faire descendre de mon trône pour y prendre place, comptes-tu … Comptes-tu toi aussi me tuer, A-K-I-H-A ? Montre moi ton talent, Akiha-Chan.

Je pouvais sentir l'excitation monter en moi en flèche sans retenue, la bestialité était de mise, mais je revins rapidement à la raison pour bien analyser les dires de cette femme. Je n'étais qu'en soutien pour le haut, un peu comme la femme sous mon emprise, sous mes envies. Je n'avais pas l'intention de la dégrader en jouant, je n'avais même pas songé à la tuer, je ne voulais que avoir le savoir pour aider les autres. Oui, c'est ce que je voulais, même si la puissance d'avoir ce savoir était alléchante. Mon mauvais coté gronda, oui, si la directrice lui demandait, elle se ferait le plaisir de la tuer et disséquer dans les plus grandes souffrances, sans retenue, avec un sourire bien sadique. Mais nous étions mises d'accord sur une chose, nous ne voulions pas sa mort en vain. « Vas y Akiha, montre lui comment nous allons nous occuper d'elle. Amusons nous. » Oui, ma partie gentille voulait aussi jouer à ce jeu dangereux, au plus grand plaisir de l'autre partie qui n'attendait que le feu vert. Ma langue passa sur mes lèvres tel un signe gourmand de ce corps sous nous. Avec une sensualité déconcertante, mon corps se colla à celui de Dead Master avec des mouvements lents, tandis que ma main s'affairait déjà à découvrir sa poitrine sous ce soutien-gorge qui pouvait presque me faire mouiller tellement il était sexy. Mon sourire ne se détachait plus de mon visage quand sa poitrine fut à nue montrant largement ce que je voulais voir. « Akiha, c'est parfait ! » Un rire cristallin pour réponse de sa part, tandis que moi, je m'extasiais devant cette vue. Des baisers délicats montant jusqu'à son oreille de son ventre tandis que mes mains étaient posées sur ses hanches de femme mure.

-Ne dites pas ce genre de choses. Je ne fais que découvrir avec toute une curiosité digne d'une scientifique, vous devez connaître cela très bien, n'est-ce pas ?

Mes dents vinrent mordiller l'oreille de Dead Master tandis que mes mains agiles ne furent que honorés ou amusés, de pouvoir déshabiller la directrice de ses vêtements légers ne lui laissant qu'un tissu cachant son intimité, se mariant parfaitement avec le soutien-gorge qu'elle portait, il y a de là quelques minutes. Mon corps se releva légèrement pour narguer cette beauté avec une envie bien prononcée, ne voulant que la goûter, la prendre dans les règles, sans moindre retenue. Tandis que je me trouvais à califourchon sur le corps de la femme sous moi, une de mes mains parcourra doucement son corps, passant par son visage, son cou, son ventre, ses tétons que je m’amusais à taquiner avidement avec une pointe de mordillement, sans oublier son bas-ventre toujours caché et ses cuisses. Tout cela avec une main lente, frôlant juste la propriétaire de cette peau douce. Mon autre main, quant à elle, attrapa entre ses doigts fins le pendentif au bout du quel se trouvait une pierre. Un cristal pour être plus précise dans lequel une lueur bleutée brillait de mille feux. Intéressant, et comme elle n'avait pas l'air de s'offusquer que je le vois, cela allait de soi que j'allais lui poser la question.

-Commençons donc, qu'est-ce ? J'ai entendu que vous n'aviez pas besoin d'un cristal pour vos matérialisations... Serait-ce faux ?

Tenant toujours la pierre verte entre mes mains, je déposais ma bouche sur la sienne, forçant le passage pour approfondir le baiser, un sourire toujours plus intense et des caresses toujours plus envieuses que je lui accordais sur son corps presque nu. D'un léger mouvement de bassin, je lui enlevais le dernier sous-vêtement lui restant, et commençais mon ascension, déposant des petits baisers par si par là sur son corps pour m'arrêter à son intimité déjà bien chaude. Un sourire carnassier affiché sur le visage, j’échappais un ricanement avant de bien écarter ses cuisses et de descendre, ma langue faisant des sillons sur ses cuisses pour m'arrêter entre les lèvres de son intimité. Je m'attelais à la lécher sur cette partie déjà bien humide en donnant des petits coups de langue, enfleurant juste cette peau sensible sans vraiment lui accorder toute la passion de ce toucher, rien que pour la faire languir.« Akiha, ce n'est pas assez... ».

-Je sais...

Mon corps remonta tout en se glissant sur la peau de Dead Master, jusqu'au visage de cette femme que ma deuxième partie emprisonnait déjà dans un baiser sensuel et sauvage. Pendant que ma main titillait avec amusement son bouton de plaisir, la mauvaise partie de moi s'amusait avec ses tétons déjà bien dressés, et l'autre main, de ses ongles fit des sillons sur son corps avant de remonter à sa chevelure et l'attraper, mais pas avec sauvagerie, c'était plutôt passer ses doigts dans ces cheveux soyeux avec envie et douceur. Tandis que ma main pénétra d'un coup sec l'intimité de Dead Master pour y exercer des vas et viens réguliers en prenant en compte le déhanché de la femme dite puissante, mon visage s'enfuit dans son cou pour, laisser mes dents se planter dans la chair tendre qui était à découvert, pas assez pour que cela saigne, mais bien assez pour laisser une trace de mon passage.

-Mais aussi... Comment nous nous sommes téléportés, parce que c'est cela, n'est-ce pas ?

Pour accentuer ses dires, le démon du nom de Akiha, enfonça trois de ses doigts avec force dans cette partie du corps dite intime, avec aisance elle glissait à l'intérieur, tandis que son autre main, buttant sur le pendentif toujours accroché au cou de la femme, vint malaxer sans sein, pinçant, touchant, jouant avec le téton sans moindre gentillesse. « Sauvage... Mais tellement douée, continue mais plus doux.»

Pour seule réponse, un éclat de rire sortit de mes cordes vocales avant de se perdre dans la bouche de la femme sous moi, je pouvais sentir sa langue se battre avec la mienne pour la suprématie m'arrachant des petits gémissements de plaisir, et sous un coup de tête, je mordis dans ce muscle avec douceur, avant de le relâcher et plonger mon regard dans les yeux verts de la femme. Tout en continuant mes coups de butoirs à l'intérieur de ce corps, avant de ralentir et de la caresser avec douceur de l'intérieur.
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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeLun 4 Juin - 23:32

Emprise d’une sensualité folle, je laissais mon corps vaguer à ses envies tandis que les baisers d’Akiha me rendaient toute chose. Je ne savais pourquoi j’acceptais que cet être joue ainsi de mon corps, je ne savais pas non plus ce qu’il me passait par la tête pour que je reste si docile face à ses lèvres, à ses caresses, à ses attentions particulières, je me demandais pourquoi, alors que la réponse était si évidente. J’étais flattée, flattée d’être tant désirée, tant idolâtrée, tant appréciée et que mon ego prenait des tailles sur-dimensionnées. Je n’écoutais plus que d’une oreille ses questionnements alors que je laissais mon corps s’exprimer, se courber de plaisir sans retenir les gémissements qui se voulaient audibles au plus grand de bonheur de la femme qui m’accordait tant de bien. Sentant sa langue quémander avec férocité l’entrée de ma bouche, je la laissais faire, commençant une de ces danses macabres qui accentuaient l’excitation se sentant déjà tel des pétillements électriques dans l’air. Je me mariais à ses baisers, elle se délectait de ma peau si douce, si parfaite tandis que son attention se porta sur mon pendentif dont je lui laissais le toucher sans plus de cérémonie. Curieuse de savoir pourquoi j’avais un cristal, moi n’en ayant guère l’utilité ? Allais-je le lui dire ?

-Commençons donc, qu'est-ce ? J'ai entendu que vous n'aviez pas besoin d'un cristal pour vos matérialisations... Serait-ce faux ?

Devrais-je me sentir blessée par ses paroles ? Osait-elle dire que moi, l’être à la base de cette création devait comme tout autres humains, porter ce bijou pour acquérir ma puissance ? Rire, oui, je ris en entendant cela, mais pas un rire disant mon mécontentement, non, un marquant bien l’ironie de la réponse que j’aurai pu lui donner si elle n’avait pas continué à prendre soin de moi, mes déshabiller pour parcourir mon corps entièrement jusqu’à me mettre à nu. Mordillant, léchant, suçant, apportant grâce et bonheur à mes bouts de chairs se dressant fièrement, elle posa ses lèvres sur le bas de mon ventre alors que je sentis son souffle sur mon intimité. D’un coup de langues m’arrachant un gémissement plus fort que mes précédents, mon dos se courbait alors que je fermais les yeux sous les soins de sa bouche prodigieuse. Je n’arrivais même plus à penser de manière logique tellement que le désir charnel me prenait de partout, tellement que j’aimais ce qu’elle me faisait. Délaissant mon entrejambe excité par sa bouche, elle traçait son chemin sur mon corps jusqu’à remonter à mon oreille pour finalement venir m’arracher un baiser sauvage. Avoir le goût de son propre liquide ne fut jamais un plaisir pour quiconque, mais je ne comptais pas la repousser, non, j’en voulais plus, encore plus et je reçus ce que je quémandais du regard quand l’un de ses doigts passa entre mes lèvres pour finalement pénétrer mon entre dans un mouvement que j’aurai décrit grossier. Mais je ne me plaignais pas, non, j’avais bien d’autres choses en tête, reprenant mon contrôle de moi-même tendis que ses doigts me faisaient des vas et viens incestueux, mes mains se déposèrent dans son dos, agrippant de mes ongles sa peau tout en me déhanchant sous la vitesse de ses coups. Posant mes lèvres contre son épaule alors que je sentais ses dents se poser sur mon cou, sentant ma peau se faire aspirer de manière à ce qu’un suçon apparaisse dans les minutes à venir, je ne criais que plaisir et non douleur. Me détachant de son épaule tout en me laissant retomber sur le matelas doucement, continuant sous les gestes de ses fins doigts me pénétrant à me mouvoir, je laissais ses yeux décrire mon corps en grognant presque de mécontentement en voyant son air trop supérieur à mon égard, bien que mon visage n’exprimait que plaisir et contentement à cet instant précis.

-Mais aussi... Comment nous nous sommes téléportés, parce que c'est cela, n'est-ce pas ?

Deux questions en attente de réponses que je comptais laisser en suspens encore un instant tandis que ses lèvres demandeuses de domination virent se heurter à ma bouche m’arrachant un gémissement de plus tandis que ses doigts ralentirent pour passer à l’intérieur de moi tellement lentement que je fus prise de frissons. Enlaçant la femme qui me donnait du plaisir en mettant mes bras autours de son cou tout en lui adressant un sourire, je me mordis la lèvre inférieurement doucement tandis que je détachais son soutien, me laissant découvrir une poitrine généreuses dont l’extrémité où se dressait fièrement ses tétons me donna qu’une envie, les baisers de mes lèvres. Mais je ne m’arrêtais pas que là, non, je voulais tout, encore plus et découvrir, non, jouer à mon tour de cette femme. L’obligeant donc à sortir de mon corps en la faisant basculer d’un mouvement sec vers ma gauche, je me retrouvais enfin au dessus, laissant ma chevelure sombre se déposer sur son corps pâle. Mes yeux rivés dans ses amandes, je bloquais ses bras de mes poignets alors que je commençais à faire descendre ma bouche vers son cou pour finalement m’arrêter à l’un de ses seins. Ayant une jambe entre les siennes, je donnais un coup de genou bien placé pour finalement le laisser contre son intimité que je devinais humide.

- Il y a tant de mystère dont l’humain ne devrait pas connaître l’existence Akiha-Chan.

Tout en disant cela, je laissais mon cristal se poser sur son corps nu tandis que je relâchais la prise sur ses poignets pour venir enlever son pantalon avec lenteur sans louper ne serait-ce qu’une partie de son corps de mes lèvres dévoreuses. Mordillant chaque parcelle en laissant ma langue tracer des sillons sur sa peau, je remontais constamment pour venir emprisonner ses lèvres dans de doux baisers tandis que mes mains ne se génèrent pas pour explorer à leurs tours son intimité. Laissant mes mains caresser son corps chaud et humide, ma bouche vint se placer près de son oreille tandis que je susurrais dans celles-ci les réponses aux questionnements de l’intéressée.

- Le pouvoir de mon cristal n’est pas celui de la matérialisation mais celui de la dominance, il me permet de garder un contrôle parfait sur une certaine personne dont je te laisse deviner le nom, Akiha-Chan.

Il n’y avait qu’une seule personne, une seule personne qui était sous mon contrôle, que je laissais ma confiance poser dessus alors que tel un marionnettiste je faisais avancer ce pantin humain de fils de puissances que j’eus créé moi-même. Insérant un premier doigt, je commençais mes vas et viens tandis que ma langue se plaisait à caresser le cou de la scientifique sous mon contrôle.

- La téléportation n’est pas quelque chose d’accessible à tous … Contrôler l’espace/temps ne peut être offert à tout le monde. Sois ravie d’avoir goûté à cette sensation tandis que bien d’autres n’en connaissent même pas l’existence.

Un deuxième doigt et mes mouvements accéléraient tandis que je me redressais, mise à califourchon sur elle laissant ma main divaguer à son occupation, je vins déposer mes lèvres sur les siennes et nous enfermai dans un doux baiser qui devint vite passionné. Me détachant légèrement pour sonder son corps parfait de mes yeux avides de cette chair nouvelle et jamais découverte par ma personne, je me décidais d’en dévorer chaque partie, de toucher sans plus attendre chaque partie de son corps.

- Le cristal est formé de mon ADN, si tu découvres les composants de mon corps que j’eus usé comme cobaye pour arriver à réussir dans ce monde, tu comprendras peut être les fondements de la matérialisation. Un composant dépassant l’imagination dont je suis sure que tu serais surprise d’en découvrir l’entièreté, Akiha-Chan.

Laissant ma bouche caresser son intimité, je passais des coups de langues rapides dessus tandis que je lui accordais à faire pareil de mon corps. Écartant ses jambes en étant toujours à quatre pattes, je laissais des baisers se déposer sur ses cuisses tandis que mes doigts s’occupèrent déjà à pénétrer une fois de plus cette ouverture chaude. Trois … quatre sera sans doute le maximum. Toujours avec souplesse et délicatesse, je passais mes doigts dans son entre, caressant l’intérieur ainsi que l’extérieur de ma bouche, je retenais de jouir quand je sentis son corps se poser contre ma partie humide.

- La connaissance … n’a pas de limites à mes côtés, Akiha.

Tout en disant cela dans un murmure, je sentais mes muscles se contracter alors que mon dos se courbait dans un craquement prononcé et qu’un gémissement résonnant avec celui du professeur s’élevait dans les airs sous ce dernier coup nous amenant loin, tellement loin que continuer n’était pas une option, mais une obligation. Tout en me laissant tomber sur le côté doucement, je remontais jusqu’au visage de la blonde pour y déposer mes lèvres tendrement en affichant toujours ce sourire mielleux. Sentant mon cristal chauffer et briller de mille feux, j’attrapais celui-ci entre mes mains avant de le poser devant mes yeux et de regarder à l’intérieur de celui-ci.

- Je suis partout et je vois tout, ce cristal est un réceptacle de tous les autres, connectés entre eux par celui-ci je peux voir, sentir et même entendre tous les possesseurs de cristaux. La lumière bleutée représente Yume-Chan sur laquelle je me dois d’apporter un œil attentif, disons que ce bijou est une sorte de loupe couvrant tout Undai. Les flux de matérialisations passent sous toute la plate-forme de l’académie, c’est un jeu d’enfant en sachant cela, pour comprendre le fonctionnement de cette chose.
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MessageSujet: #09538e   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeMar 5 Juin - 18:59

Mon corps se laissa entraîner dans les limbes du plaisir charnel comme une fleur tombant après un coup de tondeuse sur l'herbe fraîche. Ma chair brûlante sous les attouchements de Dead Master n'en voulait que plus, toujours plus de cette femme insaisissable, mon esprit aussi s'était adonné à la luxure sans vraiment laisser le temps à des réflexions, du sexe, de la pénétration, du bon temps, rien que cela n'était important à présent. Jusqu'au moment où ma mauvaise partie dise « non ». Un non furieux tandis que la directrice prenait les raines de la situation, non, la deuxième partie de moi que je chérissais tant détestait se faire dominer, elle haïssait prendre du plaisir autrement que de découper les gens ou de leur donner l'occasion de gémir sous ses gestes, mais pas autrement.

- Il y a tant de mystère dont l’humain ne devrait pas connaître l’existence Akiha-Chan. Le pouvoir de mon cristal n’est pas celui de la matérialisation mais celui de la dominance, il me permet de garder un contrôle parfait sur une certaine personne dont je te laisse deviner le nom, Akiha-Chan.

Un grognement sourd sortant d'entre mes lèvres, mais non à cause des dires de la femme qui se la jouait dominatrice, non, c'était à cause de ses gestes entre des coups de genoux pour faire pression sur ma partie humide du corps et ses doux baisers sans oublier ses mains baladeuses qui ne voulaient qu'une chose, c'était d'explorer mon entre chauffé qui ne demandait que ça. Non, Akiha, mon mauvais coté, n'aimait pas ça. Ce n'était pas son dada de se faire prendre et profiter du plaisir que mon corps recevait. « Dis, si tu veux, je veux bien reprendre mon corps. » Parce que oui, je voulais aussi goûter à ce plaisir charnel avec ma conscience, non en ayant en tête l'envie de tuer cette femme ou de l'expérimenter sur elle, mais plus de profiter de ce moment divin donné par les mains de cet être que je considérais comme un modèle dans ma carrière de scientifique. Mais de plus, ses paroles m'intéressaient sous mes gémissements de plaisir contenus par la force mentale de mon deuxième moi, et dans cette position et haine qui sortait d'elle, je ne pouvais pas me concentrer sur les informations données. Oui, parce que donc, je pouvais en conclure que son cristal ne faisait guère partie du même fonctionnement que ceux que je pus voir et avoir dans le passé. Intéressant... et la personne était donc, inéluctablement... « Akiha, calme tes nerfs, je sais que tu n'aimes pas ça, mais elle nous donne des info... » Oui, je n'allais pas ajouter que j'aimais ce que la directrice faisait aussi, même si mon mauvais coté savait pertinemment si je lui disais de se laisser faire, c'était parce que les soins de la femme au dessus de moi ma plaisaient fortement.

- La téléportation n’est pas quelque chose d’accessible à tous … Contrôler l’espace/temps ne peut être offert à tout le monde. Sois ravie d’avoir goûté à cette sensation tandis que bien d’autres n’en connaissent même pas l’existence. Le cristal est formé de mon ADN, si tu découvres les composants de mon corps que j’eus usé comme cobaye pour arriver à réussir dans ce monde, tu comprendras peut être les fondements de la matérialisation. Un composant dépassant l’imagination dont je suis sure que tu serais surprise d’en découvrir l’entièreté, Akiha-Chan. La connaissance … n’a pas de limites à mes côtés, Akiha.

Un sourire amusé sur mes lèvres qui se faisait dévorer par Dead Master sous le flot de paroles intéressantes. Une envie brutale d'assassiner la directrice sans moindre ressentiment, parce qu'elle venait de me donner une information capitale, son ADN... Oui, son ADN contenait inéluctablement ce que je cherchais, mais il n'étais pas facile de l'avoir, oh non. La téléportation aussi, je n'en connaissais pas son existence, et maintenant que je pus le découvrir, je me demandais comment, comment arrivait-elle à le faire, et je me voyais déjà ne pas lâcher l'affaire dans mes recherches pour trouver le processus nécessaire pour accomplir une telle prouesse. Je me courbais dans un léger cri de plaisir tout en jouissant, c'était si bon, si puissant que ça me déchirait de l'intérieur avec douceur et force, mon mauvais coté n'en pouvait plus de me voir si en extase devant cela tandis que elle était en train de vouloir tuer Dead Master. Je me retrouvais rapidement à sa place, reprenant mon corps sous la voix grave et morbide de mon acolyte « Tsss... Amuses-toi, tant que tu peux. Oublies pas ce que tu veux à la base, Akiha ». J'affichais un doux sourire quand elle me dit cela, elle était en colère et me boudait par la même occasion, tandis que mon corps fatigué d'un tel effort, retombait avec délicatesse sur le matelas chaud et mes yeux bleus se rivèrent sur le cristal entre les mains d'une Dead Master nue.

- Je suis partout et je vois tout, ce cristal est un réceptacle de tous les autres, connectés entre eux par celui-ci je peux voir, sentir et même entendre tous les possesseurs de cristaux. La lumière bleutée représente Yume-Chan sur laquelle je me dois d’apporter un œil attentif, disons que ce bijou est une sorte de loupe couvrant tout Undai. Les flux de matérialisations passent sous toute la plate-forme de l’académie, c’est un jeu d’enfant en sachant cela, pour comprendre le fonctionnement de cette chose.

Un frisson me parcourra le dos quand je l'entendis dire ça. Donc elle pouvait tout gérer, tout savoir grâce à ces cristaux qu'elle distribuait à ses chatons qui ne voulaient que puissance. C'était vraiment ingénieux de sa part, ainsi elle pouvait garder un contrôle parfait sur la matérialisation, sur ses connaissances sans avoir peur de se les faire voler. Et si un danger survenait quand à sa personne, elle saurait qui et pourquoi, l'éliminant tout de suite quand l'occasion ou l'urgence se présenterait. Ingénieux... « Perverse, tu veux dire ! » Je laissais échapper un petit rire sortir d'entre mes lèvres, perverse... Peut être bien, mais c'était tellement bien trouvé que j'en jouissais presque de me trouver dans la même pièce que cette femme intelligente.

- Intéressant, cela me plairait d'apprendre d'avantage sur ce cristal, mais aussi sur la matérialisation en elle-même... votre matérialisation.

Je me plaçais de nouveau au dessus d'elle, mon corps encore collant du plaisir passé. Je la regardais avec des yeux émerveillés sans paraître trop heureuse de pourvoir découvrir ce corps, je passais ma main avec douceur sur tous les endroits de sa peau pâle en m’enivrant de cette sensation, mon excitation de la découverte de ce corps montait encore et encore, sans pouvoir s'arrêter. J'aimais tant le corps humain et là, devant moi, j'en avais un encore plus mystérieux, encore moins banal que tout ce que j'ai déjà pu voir. Un léger baiser dans le cou, sur l'oreille, la joue, les lèvres, les épaules, le ventre, tout pour bien m'imprimer d'elle et l'imprimer de moi dans de délicats touchés n’effleurant que sa peau pour la chauffer.

-Vous n'avez certainement pas le temps de vous ennuyer avec toutes les histoires que les petits chatons de votre académie peuvent avoir, y compris Yume.

Un ricanement dans ma tête, mais juste un soupir d'aisance sortant dans ma bouche, avant que je n'attrape les hanches de Dead Master-Sama en écartant à nouveau ses cuisses pour venir caresser son intimité de ma langue avide. « Qu'as-tu... ? Tu trouves ça abjecte qu'elle porte tant attention à cette gamine sans savoir ? » Je laissais ma mauvaise partie s'exprimer en ricanant, ne faisant que me nourrir de sentiments peu amicaux à l'égard de cet enfant qui faisait et fera toujours partie de Undai sous la coupe de la directrice, de la femme la plus puissante du monde. Je ne pouvais être que outrée de ce constat, mais je n'en fis rien, m'attelant à ma tâche de donner du plaisir et de recevoir des informations. Tout de même, je ne pus m'empêcher de répondre à la voix tombale dans ma tête qui n'arrêtait pas de ricaner.

- Rien à voir, je suis là pour autre chose.

Remontant doucement jusqu'au cou de la directrice, je m'attelais à lécher cette partie tendre et fragile de l'être humain, mes gestes doux, mes caresses envieuses mais non pressées ne faisaient qu'augmenter mon envie de dévorer ce corps. Avec lenteur et précisons, je la pénétrais de mes doigts doucement, pour la caresser de l'intérieur et continuer sous ce mouvement tout en prenant soin d'adapter mon rythme aux déhanchés de la femme aux yeux verts sous moi. Mordillant son oreille, une autre idée me passa par la tête, tandis que mon mauvais coté me laissa enfin tranquille à mes occupations du plaisir charnel. Sous un dernier baiser passionnel que je me plaisais de voler à ma compagne, je me redressais à califourchon sur elle, mes mèches blondes me tombant devant le visage. « à se demander qui... hahaha ! ». Un fin sourire carnassier vint se peindre sur mon visage, tandis que je me mordis la lèvres sensuellement et, avec un semblant d'hésitation feint, je matérialisais un objet connu de tous, un objet rouge et assez long sur lequel je passais ma langue avec érotisme.

-Puis-je, Dead Master-Sama ?

Je l'ai dit, cette demande sortit de ma bouche à demi-mot, dans un souffle tandis que mon corps se collait à celui de la directrice et que l'objet de ma matérialisation titillait déjà l'entrejambe de Dead Master, sans empressement. Je voulais l'entendre jouir dans mes oreilles, me délecter de cette sensation humaine et ne pas oublier ce moment fantastique. Sans attendre d'avantage de sa part, en vue de ma question rhétorique, j'enfonçais le gode en elle sans plus de cérémonie en étouffant mon propre gémissement de plaisir dans la bouche de la femme sous nous. « Accélère voyons Akiha » Je laissais échapper un petit sifflement, j'aimais prendre mon temps et elle venait m'empresser, sans pour autant vouloir prendre les raines, encore trop énervée par la domination qu'elle eut subit. Sérieusement Akiha, tu m'amuses parfois. Je continuais ainsi, entre ma main caressant son corps, taquinant ses tétons et, mon autre main qui ne faisait que jouer du gode plongé dans les entrailles de Dead Master. Je ne retenais plus ma bouche qui venait, suçotait, léchait, mordillait avidement tout ce qui pouvait se trouver sur son passage. « Il est temps que t'arrête de jouer. Passons aux choses sérieuses. » Un peu déçue par ce constat de mon mauvais coté, moi, la gentille Akiha, je n'avais pas trop le choix en vue de l'excitation et du corps courbé de la directrice, que de m'appliquer d'avantage pour dans un dernier soupir laisser mon corps retomber sur le lit, à coté de mon idole.

-Comment pourrais-je avoir un échantillon assez important de votre ADN, pour découvrir vos secrets, sans que vous vouliez me tuer Dead Master-Sama ?

Je souris avec bienveillance, je savais pertinemment que si je fouillais de trop dans les affaires privées de cette femme, que je découvrais de trop comment elle jouait de la matérialisation, je me verrais décapitée sans pitié par cette même divinité qui se trouvait dans le même lit que moi. Il fallait se rendre à l'évidence, si je voulais découvrir des choses, ce serait avec son aide, mais pas entièrement non plus. Ce ne pouvait que plus embellir mes journées à Undai, excitantes et dangereuses qu'elles pourraient être. « Jusqu'à ce qu'elle nous tue, ou que tu apprennes sans qu'elle ne le sache, Akiha » Je me mis en position assise, un peu essoufflée de l'effort, des cris de plaisir et de gémissements que je pus échapper dans cette partie du sexe doux mais sauvage en même temps. Après tout, si j'étais ici, c'était pour apprendre, pour ensuite sauver des vies, mais je ne pense pas que cette excuse, cette réalité serait assez suffisante pour que la directrice de Undai me laisse partir avec un trop grand savoir.

-Le temps nous le dira.

Dématérialisant mon jouet posé non loin à nos pieds, je trouvais mon soutien-gorge que j'attrapais doucement entre mes mains pour jouer avec. Mon regard se reportant sur le corps magnifique de la femme, je restais ainsi un moment à le fixer, le détailler, comme pour graver cette image dans mon esprit.

-Vous m'intriguez vraiment Dead Master-Sama, que ce soit vos connaissances ou vous en personne... Avant qu'on poursuive cette conversation, puis-je user de votre salle de bain ?


Dernière édition par Akiha Ketsuki le Mar 5 Juin - 23:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeMar 5 Juin - 20:05

Aurais-je pu espérer repos avec une personne telle que Akiha à mes côtés ? Certainement pas étant donné que je n’eus le temps que lui souffler quelques mots qu’elle revenait à l’attaque. Embrassant, m’accordant une seconde fois du plaisir, mon corps fatigué délaissa la fatigue pour se laisser plonger une fois de plus dans le plaisir que cette femme pouvait m’accorder. Sentant son corps dominant se poser sur mon corps, je déposais mes mains sur ses hanches alors que mon toucher fut stoppé en sentant son corps glisser sur le mien, écarter mes jambes et sucer mon liquide divin. Sentant les moindres mouvements de sa langue comme ses mains, ses doigts traçant sur ma peau leurs passages, je ne faisais que profiter d’autant d’attention. Jamais je n’avais laissé une femme me dominer tant, personne n’avait eu ce privilège et pour je ne sais quelle raison, je laissais celle-ci jouir de mon corps telle une poupée entre ses mains douces.

Aimer, apprécier, coucher, montrer ses sentiments par cet acte sexuel je le faisais souvent, oui, je jouissais du corps de mon chef d’œuvre mais jamais celle-ci n’avait prit le dessus lors de nos ébats sexuels, jamais elle n’eut l’initiative de me donner du plaisir si je ne lui en réclamais pas et je dois avouer que pour une fois, se faire dominer, se faire prendre, se sentir se perdre sous les caresses d’une femme sublime me plaisait plus qu’autre chose.

-Puis-je, Dead Master-Sama ?

Matérialisant dans ses mains un jouet sexuel, je lui adressais ma réponse d’un sourire tandis qu’elle posait déjà le plastique froid contre ma peau après l’avoir lécher avidement. De sa bouche désireuse, elle vint emprisonner mes lèvres m’empêchant ainsi d’exprimer mon plaisir quand elle me rentra de son jouet, jouissant dans sa bouche sous les combats de nos langues, mes mains s’étaient enroulées sur son corps tandis que je bougeais au rythme de ses entrées et sorties me procurant un plaisir monstre. Restant tout de même consciente, ne laissant pas mon esprit logique se perdre dans le plaisir, je remarquais un changement dans ses mouvements, sa voix et peut être même son aura. Ce n’était plus l’ombre qui jouait, mais bel est bien la détentrice du corps qui me faisait le plaisir de me donner tant de bien. Avoir cette expérience de coucher avec deux personnes dans un même corps était juste sublime, elle m’intriguait autant que je l’intriguais, j’en étais sûre, tellement que je me demandais moi-même si elle accepterait d’être un sujet pour moi ? Non, je ne comptais pas lui enfoncer je ne sais quels produits dans le corps mais je m’amuserai à lui faire une série de testes que j’aurais moi-même préparé soigneusement.

-Comment pourrais-je avoir un échantillon assez important de votre ADN, pour découvrir vos secrets, sans que vous vouliez me tuer Dead Master-Sama ?

Sous un dernier cri de jouissance montrant ma montée fulgurante vers l’orgasme, mon corps se contracta tandis que l’objet sorti de mon entre chauffé et mouillé. Se laissant tomber à mes côtés, je rivais mon regard verdâtre dans ses pupilles bleutées alors qu’un sourire de remerciement pour un tel plaisir vint se dessiner sur mes lèvres. Je n’en espérais pas moins d’elle, non, aussi intelligente que douée, que parfaite au lit, je risquais même de la mettre à la tête de ma liste des partenaires sexuelles tellement que ses attentions m’avaient procuré un bien fou, Dieu, cette femme devrait être mienne, comment un être si parfait pourrait être laissé à une des personnes peuplant ce monde alors qu’elle avait accès à un trône à mes côtés ? Oui, j’avais des projets pour cette personne, de simples idées à vrai dire, il ne fallait pas que je me laisse guider par mes pulsions, j’étais une personne réfléchie qui songeait longuement avant de prendre une décision importante. Et si c’était le cas, qu’allait être la réaction de ma tendre Yume-Chan ? Ne serait-elle pas heureuse d’avoir deux mères ?

-Le temps nous le dira. Vous m'intriguez vraiment Dead Master-Sama, que ce soit vos connaissances ou vous en personne... Avant qu'on poursuive cette conversation, puis-je user de votre salle de bain ?

De ? Je m’en excuserai plus tard, à force de me perdre dans mes songes je n’écoutais que d’une oreille la femme devant moi. Assise sur le lit en jouant d’un de ses vêtements, je me redressais à mon tour tandis que sa voix me demanda d’user la salle d’eau. Mais ce n’était pas le plus appréciable, non, c’était le fait qu’elle me dise clairement que je l’intriguais, non pas que je ne le savais pas, mais ne flattait-elle pas une fois de plus mon ego ?

- Je t’en prie, c’est au bout du couloir. Rejoins moi dans la cuisine quand tu auras finis, je répondrai à tes questions là bas.

Lui adressant un sourire en me levant moi-même du lit, j’avançais d’un pas lent vers la porte sans me préoccuper de ma nudité. Ouvrant celle-ci sans prendre la peine de la fermer en sachant pertinemment bien qu’Akiha était à ma suite, je bifurquais vers la droite pour prendre les escaliers, descendant les marches une à une tandis que mes pieds se heurtèrent au marbre froid faisant office de sol. Mes deux soubrettes toujours à l’affût de ma présence se dirigèrent vers moi avant de me demander :

- Dead Master-Sama désirerait-elle que nous lui apportions des vêtements ?

D’un simple mouvement de la main en signe de négation, je continuais ma marche vers ma cuisine sans porter plus d’attention aux jeunes femmes qui me suivirent. D’un mouvement souple de la main je matérialisais sur mon corps un ensemble de sous-vêtements noir. Il ne servait à rien de trop s’habiller, cela aurait été inutile alors que mon corps était encore chaud du plaisir que j’eus reçu. Avant d’ouvrir le frigo je me décidais de me laver les mains, ouvrant l’eau que je laissais couler sur mes doigts, je frottais ceux-ci avant de les essuyer. Ouvrant le frigo pour attraper une bouteille d’eau et un fruit à grignoter, je lançais ma pomme sur l’une de mes servantes qui l’attrapa sans difficulté d’un mouvement sec de la main tandis qu’un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres. Prenant place sur le plan de travail en ouvrant ma bouteille, je demandais à l’autre  des deux femmes qui ne s’occupait pas à couper ma pomme en morceau d’aller ouvrir la fenêtre dans ma chambre, bien que j’appréciais le parfum enivrant d’Akiha qui s’était mélangé dans l’air ambiant, la chambre avait plutôt les odeurs de notre excitation et le parfum fait « fraîcheur animalière » ne plaisait guère tant que ça.

Entendant les pas de la femme scientifique s’approcher d’où j’étais tandis que ma servante posa une assiette de fruits à côté de moi, j’élevais ma voix dans les airs, de mon ton toujours mielleux à souhait afin de répondre aux questionnements de la douce blonde se présentant enfin devant moi.

- Tu auras droit à mon ADN une fois que je me déciderai à te l’offrir, mais sache qu’en restant à mes côtés et en continuant à me divertir de la sorte, tu l’acquerras plus facilement que quiconque.

Lui adressant un sourire tout en lui tendant une main, j’attendis qu’elle soit à ma hauteur pour enrouler mes jambes autour de sa taille tandis que j’attrapais un morceau de pommes que je tenais entre mes dents pour le lui donner. Tout en faisant ce geste, je déposais un doux baiser sur ses lèvres avant de lui dire gaiement :

- De plus, ne serait-il pas plus amusant de jouer pour avoir ce que l’on souhaite que de tout recevoir d’une traite ? Cela me semble plus divertissant de faire languir une personne, du moins, je trouve cela plus amusant ainsi.

Laissant un petit rire m’échapper, je laissais mes jambes autour de sa taille alors que je la sondais du regard, laissant mes yeux s’immiscer dans son être sans la moindre retenue, perçant à jour ses pensés qui m’arrachaient un sourire tandis que ma bouche ne voulait plus que goûter, goûter encore et encore à ses lèvres. Mais montrer tant d’envie de ma part était inapproprié, je devais garder mon rôle d’être supérieur et intouchable, je me devais de ne pas lui dévoiler mes envies les plus secrètes moi aussi. M’approchant de son oreille, je lui murmurais doucement :

- Avant toute chose, ne faudrait-il pas que tu découvres ton nouveau lieu de travail pour tes expériences personnelles Akiha-Chan ? Je te demanderai juste de ne pas trop faire souffrir mes agneaux, je tiens à ce que ces gens restent de la viande fraîche pour assouvir le dessin que je réserve à ce monde.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: #09538e   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeMar 5 Juin - 23:44

- Je t’en prie, c’est au bout du couloir. Rejoins moi dans la cuisine quand tu auras finis, je répondrai à tes questions là bas.

Esquissant un sourire charmeur quand elle me dit ça, je la suivis du regard sans omettre de bien détailler son corps nu qui se mouvait devant mes yeux en direction de la porte, sans prendre plus de soin à cacher ses parties féminines des yeux de quiconque. « Quelle audace... perversité, rien que ça ? » Je souris de plus belle quand j'entendis cela, et sans attendre d'avantage, j'attrapais mes vêtements éparpillés au sol et me dirigeais à la suite de cette femme. Sortie de la chambre, elle ne me prêta pas plus attention et je fis de même, bifurquant vers la gauche tandis qu'elle parait à droite. Je m'avançais dans le couloir éclairé sans oublier de jeter un coup d’œil en bas, où se trouvait le salon de Dead Master. Toujours de ma démarche aguicheuse si bien encrée en moi, je vis la porte de la salle de bain se présenter devant mes yeux, mais mes pas s'arrêtèrent devant à cause de la ma mauvaise partie qui m'indiquait quelque chose qui m'intrigua « Regardes, y a le nom de Yume là dessus... Hahaha ! ». Ma main hésita un moment pour toquer à la porte, mais je me suis dit que ce n'était pas une bonne idée non plus, après tout qu'avais-je à dire à cette enfant, rien. Je n'avais pas à parler aux incultes, même si expérimenter sur son corps m'intéresserait, même si, si elle aurait besoin d'aide, je l'aiderais... « ou pas. » Je chassais cette pensée, ainsi que mon ombre avant de poursuivre ma route et ouvrir la porte de ma convoitise.

Déjà nue, je n'avais qu'à me glisser dans l'énorme baignoire qui se trouvait devant mes yeux. Belle salle de bain, énorme aussi majestueuse que le reste de cet appartement, rien à dire Dead Master-Sama avait du goût. Je laissais mon regard divaguer en touchant délicatement le rebord de la baignoire, avec des idées saugrenues qui m'assaillaient sous les rires amusés de mon deuxième moi qui s'amusait de la situation. J'avais chaud, je devais l'avouer, combien de fois j'ai imaginé de passer du bon temps avec la directrice, combien de fois je donnerai tout pour qu'elle pose le regard sur mon être si emprise de la science, combien de fois... « à croire que les années portent fruits, Akiha. » Un sourire doux se posa sur mon visage, tandis que cette voix pouvant faire peur à un être normal ne me laissait pas indifférente. Oui, cela faisait bien huit ans que je n'ai plus remis les pieds ici, et depuis je suis devenue plus qu'un simple rat de bibliothèque s'enfermant dans la science telle une momie dans son sarcophage. Oui, je suis devenue une femme puissante qui aimait son travail au plus haut point. « Douche ou bain ? »

-Douche, je ne pense pas que ce soit approprié de trop prendre ses aises ainsi.

Sans plus attendre, je déposais mes affaires sur le rebord de l'évier prenant bien soin de plier soigneusement ces derniers, même si j'allais les remettre dans les minutes à venir. J'étais perfectionniste après tout et maniaque aussi. « Je veux sortir ». D'un pas lent je me plaçais dans la baignoire et ouvrit les robinets laissant l'eau couler sur mon corps. Je soupirais d'aisance sentant mes muscles se relâcher de la pression passée. En même temps, mes yeux encore fermés prirent des teintes multicolores et une deuxième personne, faisant plus penser à une ombre moche et cruelle, se plaça à mes cotés en dehors de la baignoire me narguant de ses yeux rouges sang et son sourire d'une oreille à l'autre. Je ne lui prêtais pas plus d'attention, cherchant des yeux un quelconque savon à me mettre sous la main, ou plutôt choisissant lequel irait le mieux pour ma peau, dans la diversité de gel douches qui se trouvaient là.

-« à la cannelle, il se marie parfaitement à l'odeur que dégage ta peau ».

Sans que je puisse prendre le savon conseillé, je sentis la forme se placer derrière moi pour m'appliquer de ses doigts froids cette lotion corporelle. Je grimaçais en sentant des frissons me parcourir le dos avant de réchauffer l'ambiance rien qu'en pensant à un endroit chaud, comme une île tropicale sous le soleil chaud d'un été infinissable. Je me laissais laver de la sueur par cet être fait que de matérialisation chaude à présent. Fermant mes yeux devenus oranges sous mes pensées pour n'avoir pas à regarder cette chose horrible.

-« Je ne savais pas que je te dégoûtais à ce point Akiha. »

Je souriais en faisant un « non » de la tête, elle ne me dégoûtait pas, elle était une partie de moi que je trouvais juste abominable par ses actions mais à laquelle j'étais redevable pour les trouvailles qu'elle me procurait. D'ailleurs, mon mauvais coté le savait parfaitement, même si elle aimait jouer avec mes nerfs parfois, souvent. Je sentis ses gestes devenir de plus en plus accentués me procurant involontairement... ou volontairement des frissons dans tout le corps. Même contre moi, elle osait encore montrer son épouvantable caractère de dominatrice. Vraiment, je trouvais cela amusant.

-Que penses-tu de Dead Master-Sama ?

Je la bloquais dans ses mouvements. Je savais ce qu'elle en pensait, elle la haïssait parce que je lui portais trop d'attention, et elle ne voulait que sa mort, une mort lente et douloureuse mais aussi, une mort qui me laissera découvrir des choses, oui mon ombre voulait être celle qui me fera voir ce que je voulais savoir, c'est pour cela qu'elle avait cette hargne d'accomplir mes souhaits les plus dévastateurs ne me laissant pas m'égarer sous l'emprise de quelqu'un d'autre que elle, oui et elle était haineuse de voir que Dead Master pourrait rivaliser avec elle. Je souris avant de me retourner et de croiser son regard rouge de colère, de haine, du sadisme que mon cœur gardait au fond de lui.

-Tu m'aimes ?

Pour seule réponse, je ne reçus qu'un rire glacial avant que l'eau s'arrête d'un coup et que je sente cette présence monstrueuse en moi. Je sortis de la douche sans plus de cérémonie avec un sourire doux, implacable sur mon si joli visage que je détaillais dans la glace, mes yeux reprirent leur couleur normale et bleutée tandis que mon ombre me dit ces quelques mots d'une manière assez menaçante « N'oublies pas ton but premier ! » Un rire amusé sortit de ma gorge tandis que je m'habillais, défroissant tous plis imaginaires qui pouvaient se former sur mes vêtements avant d'ouvrir la porte de la salle de bain dans un dernier :

-Je sais, ne t'en fais pas Akiha.

Dans le couloir, fraîche et fière que pouvais être une femme de ma prestance, je croisais une des servantes de Dead Master-Sama que je détaillais d'un regard intrigué, oui, je reste toujours sur ma position que le corps humain, peu importe à qui il appartient, m'intéresse, m'inspire, et que je veux toujours autant le découvrir. Des cheveux gris, une tête impassible... « Une chienne » Oui, Akiha m'a sortit les mots de la bouche là. C'était vrai qu'on croirait voir un caniche, un beau caniche tout de même n'attendant qu'à recevoir un ordre de son maître en remuant de la queue. Une femme sans volonté en somme. Je passais à coté sans plus de cérémonie et débauchais rapidement dans le salon puis me dirigeai vers la cuisine où je trouvais une Dead Master aussi belle que d'habitude près d'un plan de travail, m'invitant à m'approcher. Je n'hésitais pas pour venir dans ses bras avec un sourire aguicheur sur le visage, toujours aussi excitée de pouvoir toucher ce corps des plus nobles.

- Tu auras droit à mon ADN une fois que je me déciderai à te l’offrir, mais sache qu’en restant à mes côtés et en continuant à me divertir de la sorte, tu l’acquerras plus facilement que quiconque.

Mon sourire ne fit que s'agrandir, tandis que mon ombre gronda dans son coin, préférant aller vite et de manière barbare au but. Mais moi non, je ne voulais que de ce plaisir charnel, et si je pouvais l'avoir en même temps que le savoir, je n'allais pas dire non. Par contre, il était vrai que le temps que je pourrais prendre rien que pour l'avoir, sans même penser à celui pour analyser et découvrir quoi, pourrait être assez long, et problématique. En plus, j'aurais aussi mes petits chatons à éduquer, et dans tout cela... « Tu devras m'utiliser, comme d'habitude ». Je soupirais légèrement en prenant le morceau de la pomme des lèvres douces de cette femme au pouvoir inimaginable. Tant de promesses, mais lesquelles allez vous tenir, Dead Master-Sama ?

- De plus, ne serait-il pas plus amusant de jouer pour avoir ce que l’on souhaite que de tout recevoir d’une traite ? Cela me semble plus divertissant de faire languir une personne, du moins, je trouve cela plus amusant ainsi.

Quand ses lèvres se détachèrent des miennes, je n'avais qu'une envie, c'est d'y goûter à nouveau sous le rire de la directrice, rire si doux et « Mauvais, cruel... » que mes oreilles prenaient plaisir à entendre. J'étais d'accord sur un point, j'aimais ce jeu sexuel qui nous a prit de plein fouet quelques minutes auparavant, j'aimais ce plaisir charnel et ces informations qui fusaient entre deux gémissements, et si cela m'était permis, si j'avais tout le temps qu'il me fallait, je jouerais à ça encore pendant longtemps, si pas toute ma vie. La luxure était une chose magnifique si on la mélangeait au pratique, surtout avec une telle femme, avec une femme de cette envergure qui me tenait dans une étreinte des plus aguicheuses.

-Avant toute chose, ne faudrait-il pas que tu découvres ton nouveau lieu de travail pour tes expériences personnelles Akiha-Chan ? Je te demanderai juste de ne pas trop faire souffrir mes agneaux, je tiens à ce que ces gens restent de la viande fraîche pour assouvir le dessin que je réserve à ce monde.

Des yeux pleins d'étoiles sous une apparence chaleureuse mais mature ? Oui, c'était possible, parce que mon sourire assez pervers et aguicheur ne montrait que le plaisir de cette proximité tandis que mon regard était régit par une pulsion de bien-être ne voulant que découverte. Je ris un petit moment avant de me reculer légèrement de la directrice pour mieux la fixer dans ses yeux verts forêts, un regard profond et envoûtant, vraiment magnifique et qui dégageait une aura de puissance. « une aura maléfique tu veux dire, elle est plus mauvaise que nous ensemble ».

-Tu as certainement raison. Ne vous en faites pas, je ne ferai pas de mal à vos chatons, je les aimerai trop pour cela.

Oui, mon bon coté ne se permettrait jamais de faire du mal à un étudiant, un petit élève que peut être j'aurais en classe, que j'aiderais pour aller mieux, à qui j'enseignerai. Non jamais je ne me permettrais une telle horreur ! « évidement... dis merci à moi ». Je ne rétorquais rien, et me reculais complètement de la femme qui me tenait, me libérant par la même occasion de l'emprise de Dead Master. Mon sourire charmeur, disait long sur ma pensée, oui, si je pouvais, je resterais ici pendant longtemps, rien que pour jouir de ce corps... Ca suffit ! Il fallait que je me reprenne. Mais comment, si elle me regardait de cette manière, cette façon que j'aimais que les gens me regardent, avec envie ne voulant que profiter de mon corps. J'aimais vraiment le corps humain ainsi que l'esprit de ce même être dit intelligent.

-J'aime ce jeu, même si l’impatience pourrait me gagner. Mais que dis-je, un chercheur se doit d'être patient, cela nous laisse beaucoup de temps devant nous Dead Master-Sama.

Même si tout en moi me tiraillait pour lui arracher ne serait-ce qu'un bras pour mes expériences, je me devais d'être patiente, tout en faisant bien attention à où je mettais les pieds. « Je veux voir » Même si je crois que j'aurais du mal avec la partie noire de mon être qui n'était pas du genre à faire dans la délicatesse et finesse pour arriver à son but. Quelques petites guerres entre nous deux, mais on devrait trouver un compromis, comme toujours.

-Par contre, Akiha s’impatiente un peu, pourriez-vous me montrer ce lieu où je pourrais jouir de mes découvertes ?

M'approchant d'elle tout en me frottant contre son corps, je déposais mes lèvres sur les siennes, chastement pour les reculer vivement quand un « Maintenant !!» sonore m'assaillit l'esprit. Vraiment, quelle jalouse. Sans pour autant être déstabilisée, mes yeux se posèrent sur le visage délicat de la reine de Undai, que dis-je, du monde si elle le voudrait.

-Vous pourriez aussi m'expliquer les modalités de mon travail, à part celui que vous veniez déjà de me montrer avec tant de grâce et efficacité.

Parce que, peu importe à quel point je pourrais continuer à jouir dans son lit, j'avais aussi d'autres projets plus destinés à mon coté bon, pour mes patients futurs, pour la vie.
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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeMer 6 Juin - 17:53

Ce détachant de mon corps chaud par sa proximité, je devais avouer que mon expression laissa apparaître un être triste en voyant son corps se reculer du mien. Dieu, cette femme me rendait folle, que ce soit par son physique, son intelligence ou son parfum si délicat, j’en voulais plus, encore plus. Pouvoir toucher de son humidité jusqu’à aller goûter de son nectar si divin, mon cœur s’enballait sur cette idée tandis que mon corps frissonna. A contre cœur, je la laissais s’éloigner alors que je descendis moi-même de mon siège apprivoisé, décollant mes fesses du marbre froid pour atterrir sur le sol avec légèreté et sensualité.

-Par contre, Akiha s’impatiente un peu, pourriez-vous me montrer ce lieu où je pourrais jouir de mes découvertes ?

Un dernier baiser trop court à mon goût et voilà que mes yeux tombaient sur le décolleté d’Akiha. L’atmosphère réchauffée par l’excitation se voulait revenir à la normalité alors que je passais ma main douce dans ma chevelure sombre. D’un mouvement de la tête et d’un sourire ravageur, je me dirigeais à présent vers mon salon, prenant la scientifique par la main alors que sa voix résonna une fois de plus pour me demander quel genre de travail je comptais lui administrer sans doute, en dehors de notre recherche corporelle, je ne sus retenir un petit rire me prendre les cordes vocales.

M’approchant de ma bibliothèque, je tirais sur un des livres qui fit ouvrir un passage dit secret, ramenant directement sur une cage d’escalier alors que des fuseaux bleutés se dessinaient sur les murs. Une des portes menant au sous-sols, l’académie en comptait actuellement trois que j’eus le plaisir de créer avant de les cacher des yeux de mes étudiants. On pouvait trouver celles-ci dans mes appartements, dans mon bureau et une autre dans le temple caché de la forêt de Undai. Je dois vous avouer que je n’empruntais que très rarement celle de la forêt étant donné que j’avais une sainte horreur de me retrouver dans ce lieu sous les regards d’un prophète asiatique. Alors pourquoi avoir créé un temple si je n’aimais pas ça ? Tout simplement parce que ma culture m’obligeait à respecter les actes de mes anciens et bien que je n’aimais pas ça, il était de mon devoir de prendre en compte les souhaits et les religions des habitants de Undai, que je savais la plus part bouddhistes.

- Avant toute chose, sache qu’il y a trois portes pour se rendre au sous-sols, la première se trouve dans le temple de Undai, mais je suppose qu’il te sera plus facile d’entrer dans ton centre de recherches par mon bureau ou encore, par mes appartements personnels.

Tout en adressant un sourire amusé à l’encontre de la femme, je l’invitais à emprunter les marches à ma suite. Ne trouvant toujours pas l’utilité de me vêtir ou de faire apparaître ma robe de combats, je marchais d’un pas lent dans ces couloirs éclairés par les flux d’énergies se trouvant dans les tuyaux collés au mur. Les couloirs n’étaient pas ce qu’on pouvait appeler glauque, bien au contraire, ceux-ci avait plus un aspect futuriste qu’autre chose. Entre les tôles métalliques recouvrant le sol et les murs, on pouvait parfois entrevoir des petits fenêtres plongeant dans les fond marins de la plate-forme de Undai. L’extérieur éclairé, il m’était plaisant de parfois regarder les animaux marins se dandiner de leurs nageoires dans l’eau tandis qu’en sécurité de toutes fuites d’eau, je pouvais jouir d’un tel spectacle. Arrivant rapidement à un ascenseur, j’appuyais sur le bouton menant vers le bas et attendis que les portes s’ouvrent pour me glisser dans celui-ci. Passant ma main sur le scanner, je dis en même temps à l’encontre de la jeune femme :

- Il te faudra faire ceci pour accéder à ton laboratoire et aux miens par la même occasion … en y pensant …

Me collant à la jeune femme en enroulant mes bras autours de ses épaules, je m’approchais de son oreille pour lui susurrer doucement dans celle-ci « Il t’es interdit de pénétrer dans mon lieu de travail à moi » je me reculais d’elle après avoir compressé mon corps chaud contre le sien. Laissant un rire cristallin traverser mes lèvres alors que les portes s’ouvrirent, je passais celle-ci en traînant à ma suite la femme sur qui j’avais des vues bien prononcés. D’un mouvement de la main, je l’invitais à entrer dans son nouveau lieu de travail secret, alors que je claquais des mains pour allumer les lumières. Prenant place sur un des plans de travail du labo, je croisais les jambes avant de me décider à lui dire :

- Ton travail consistera à apprendre à mes chers élèves les rudiments du corps humain, parlant sciences de l’anatomie jusqu’au fonctionnement neurochimique que peut produire la matérialisation sur leurs corps. Évidemment, je ne dois pas t’expliquer les autres sujets comportant sur la biologie, mais d’un point de vue que leurs corps sont modifiés par la matérialisation, je crois qu’ils seraient amusés d’entendre que leurs forces et leurs endurances se voient décuplées.

Laissant un petit rire traverser mes lèvres alors que mes yeux se baladèrent dans cet endroit nouveau, oui, personne avant n’avait utilisé le centre de recherches scientifiques jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que personne n’était sans doute assez digne pour jouir d’une telle prouesse technologique et scientifique présente dans cette pièce. Matérialisant dans ma main l’un des cristaux que j’avais étudié sur les composant du cristal de l’académie Sugou, je le déposais sur la table avant de poursuivre mes explications.

- En plus de cela, tu prendras la tête du département scientifique, ce qui signifie que tu recevras directement de ma main ce que je demanderai à se faire analyser, je placerai également certains de mes professeurs sous ton aile savante, mais si tu as toi-même du personnel compétant, fais le moi savoir et je verrais si je pourrais les accepter dans le programme ~

Rattrapant le bijou se trouvant à présent dans mes mains, je le tendis à Akiha tandis que je regardais avec amusement son émerveillement. Son premier travail consistera à faire une analyse complète sur l’objet qu’elle avait en main, j’avais déjà fini et eut tout ce que je voulais savoir sur ce petit objet, mais je me devais de voir de moi-même les compétences de cette femme, disons que c’est un petit test ? Descendant de ma table, je passais mes bras autours de la taille de la jeune femme alors que je posais ma tête sur son épaule, ma poitrine collée à son dos.

- Je te laisserai jouer de cet endroit comme il te plaira … En plus de jouer le rôle d’une infirmière très sexy ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: #09538e   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeVen 8 Juin - 21:42

Dead Master-Sama répondit à ma demande en m'entraînant à sa suite vers le salon. Je ne rétorquais rien suivant cette femme avec un petit sourire en coin observant sa démarche avec une envie folle de parcourir son corps de mes mains. Non, je n'étais pas perverse, j'aimais juste m'occuper quand les paroles n'étaient pas de mises. Un sourire amusé sur les lèvres, je descendis mon regard sur ses hanches, sur ses fesses bien formées et que je savais fermes, pour remonter rapidement mon regard bleu ciel sur le visage de la femme. Ou plutôt sur ses gestes, avant que des idées plus folles les unes aux autres ne me montent d'avantage à la tête. « Trop tard ». Sans m'offusquer de cette remarque vraie mais mal placée, je croisais le regard de la directrice de Undai tandis qu'un passage s'ouvrait sous les escaliers en verre.

- Avant toute chose, sache qu’il y a trois portes pour se rendre au sous-sols, la première se trouve dans le temple de Undai, mais je suppose qu’il te sera plus facile d’entrer dans ton centre de recherches par mon bureau ou encore, par mes appartements personnels.

Rendant le sourire à la femme en montrant bien que j'ai reçu le message caché derrière ses dires, je ne pus que la suivre, avec des idées me montant bien à la tête. « Combien de fois tu passeras dans son bureau pour aller au labo, sans vouloir de son corps ? » La réponse à cette question était... Peu. Oui très peu de fois, surtout si je devrais toquer à sa porte du bureau, après une journée de cours pour aller m'extasier sur des échantillons divers que j'aurais en ma possession. Parce que oui, si ce n'est pas moi qui voudrais entendre sa magnifique voix et recevoir ses connaissances, ce serait ma mauvaise partie qui voudrait s’emparer de son sang pour ses expériences. Oui, inéluctablement, je sentais que j'allais aimer les deux passages où je me devrais de passer par les endroits où résidait Dead Master-Sama. Par contre, ce qui était du passage du temple... C'était vrai que c'était moins pratique, surtout parce qu'il fallait traverser toute la forêt avant d'y arriver. « Tu y passeras quand tu auras des choses bien précises à cacher Akiha ». Tout à fait d'accord avec mon mauvais coté, je ne dis rien, suivant la directrice dans les sous-sols.

Nous débauchâmes dans un couloir éclairé de bleu, un long couloir sur les murs duquel, nous pouvions voir divers tuyaux. Je m'approchais d'un d'eux et le touchais « De la matérialisation pure ! » Je restais intriguée et émerveillée par cette apparition, oui des tuyaux de fluide ne contenant que des échantillons multiples pour moi. Donc c'est ainsi que les Premières savaient matérialiser ce qu'ils voulaient dans l'Académie. Faisant raisonner mes talons sur le sol aussi bleu que le reste de ce couloir, j'étais aux anges et tout autant intriguée en vue des poissons passant derrière les vitres. Magnifique spectacle, au point que j'aurais pu le décrire étant aussi beau que le corps humain. Par contre, j'avais toujours un mystère à résoudre, comment faisaient donc les Terminales... « Tout doit résider dans son cristal. » Je me fis stopper dans ma marche par Dead Master qui mit sa main sur un scanner digital. Je devais affirmer qu'elle avait du goût question décorations futuristes, cette femme était juste magnifique. « T'emballes pas, tu veux juste son corps ».

- Il te faudra faire ceci pour accéder à ton laboratoire et aux miens par la même occasion … en y pensant …Il t’est interdit de pénétrer dans mon lieu de travail à moi.

Son corps contre le mien, son souffle chaud sur mon oreille, je n'avais qu'une envie et c'était de la plaquer contre cette porte automatique et de continuer mon jeu de toute à l'heure avec le plus grand soin et surtout, envie. Je suivais la femme et nous débauchâmes sur une salle donnant une vue prenante sur un énorme laboratoire rempli de machines sophistiquées et ustensiles divers. J'étais aux anges, et si je n'étais pas une femme bien adulte et... en somme si je n'étais pas moi, je me mettrais à sautiller de joie et jouir sur place en voyant ce magnifique spectacle, cette salle qui ne sera que mienne pour un temps indéterminé. Ce n'est pas comme si je n'avais pas vu de pièces comme celle-ci, mais savoir que cela grouillait de matérialisation et de sujets expérimentaux ici, me ferait presque gémir de plaisir. Je dis bien presque parce que « Son laboratoire personnel... Tu sais ce que ça veut dire ? Des secrets » Oui, de nombreux secrets, de nombreux savoirs, que Dead Master gardait pour elle seule. Et oui, cela me tentait comme pas possible d'aller fouiller dans son lieu de travail personnel, et je sentais qu'elle le savait très bien, c'est aussi pour cette raison qu'elle m'a interdit d'y mettre les pieds. « Elle te teste, sinon elle ne t'en aurait même pas parlé, fais attention » Je souris, cela allait de soi qu'elle attendrait de voir si j'allais pénétrer dans son lieu de travail même après ses menaces dites à demi-mots, ou si j'allais gentiment me plier à ses dires en prenant mon mal en patience. Parce que oui, je sentais que si elle m'a dit cela, c'était aussi pour me provoquer dans le sens qu'il y avait des choses que je ne pouvais pas savoir et qui se trouvaient une ou deux portes de cette salle. Ingénieux Dead Master-Sama, même si bien vilain de votre part.

Je la vis se poser près d'un plan de travail, comme j'appelais ça, tout en m'expliquant en quoi consisterait mon métier de professeur de bio. Évidement, cela ne changeait rien des cours que j'ai reçu de mes prédécesseurs dans cette école, et je dois dire que cette matière était intéressante et que je me plairais de l'enseigner aux jeunes chatons de cette académie. Je m'avançais dans la salle pour river ensuite mon regard sur cette femme maléfique mais si... si bonne. Un doux sourire sur mes lèvres se transformant rapidement en un beaucoup plus expressif et aguicheur, je m'avançais vers cette femme à pas lent, bien calculé qui voulait bien dire que j'avais qu'une envie c'était de la prendre sur cette même table tout en... « Arraches lui un bras ici, sur le lieu même de ton travail, ça t'évitera le déplacement avec un membres dégoulinant de sang ». Cette blague du mauvais goût dite dans ma tête par mon ombre, la partie détestable de mon être, me stoppa net dans mon envie de découverte. Je soupirais légèrement, presque imperceptiblement en écoutant les dires de la femme que je convoitais tant. Bras ballant le long de mon corps, mon regard sur sa silhouette toujours aussi envieux, mais prudent. Surtout quand je vis un objet étrange apparaître dans sa main.

- En plus de cela, tu prendras la tête du département scientifique, ce qui signifie que tu recevras directement de ma main ce que je demanderai à se faire analyser, je placerai également certains de mes professeurs sous ton aile savante, mais si tu as toi-même du personnel compétant, fais le moi savoir et je verrais si je pourrais les accepter dans le programme ~

Je tendis ma main sans moindre retenue pour attraper l'objet qu'elle me tendait. Je regardais cette pierre de tous les cotés, analysant déjà ceci de mes yeux, écoutant que d'une oreille ce qu'elle me disait « Je le sens, c'est aussi de la matérialisation... mais étrange ». Oui, cette pierre ne ressemblait pas du tout aux cristaux de Dead Master-Sama que ce soit ceux que j'ai analysé en cachette pendant que j'étais encore élève ici ou la mienne que je passais par tous les tests possibles après mes études à Undai. Une nouvelle pierre, encore plus perfectionnée ? Hmm, on ne dirait pas, d'ailleurs l'agitation de mon ombre me disait qu'il y avait quelque chose qui clochait avec cet objet. Mais même la mauvaise Akiha ne savait pas vraiment quoi. Parce que oui, elle était faite de matérialisation de Dead Master en dehors d'être dans ma tête, et donc, elle ressentait des choses par rapport à cette dernière. Je la sentis se coller à mon dos, sursautant légèrement tellement j'étais absorbée par cette nouvelle découverte, ce nouveau défi que je me devrais de surmonter.

- Je te laisserai jouer de cet endroit comme il te plaira … En plus de jouer le rôle d’une infirmière très sexy ~

Je me collais d'avantage à son dos pour mieux sentir cette chaleur émaner de son corps et se coller à la mienne. Cette femme était redoutable, elle savait comment jouer de ses cartes, et j'aimais cela, oui, l’excitation de faire partie de son jeu, cela me mettait dans tous mes états. Parce que oui, je serais son alliée, mais aussi son adversaire, en quelque sorte. Je laissais échapper un petit rire doux, infirmière ? Elle me faisait trop d'honneur me laissant exprimer ainsi dans ce monde de rêve. Je pourrais jouir des corps de mes étudiants à chaque moment où je poserais mes yeux sur un endroit quelconque que ce soit en classe pour montrer quelque chose sur un des élèves ou dans l'infirmerie pour en guérir un, sans oublier le laboratoire, où là, ce sera à mon ombre, la mauvaise Akiha que je laisserai le plaisir de la découverte battre à son plein. D'un même mouvement, un sourire large comme pas possible, mes mains se resserrèrent sur la pierre. « Oh oui, nous allons bien jouer ».

-Oh oui, nous allons bien jouer.

Je sentais Akiha s'agiter tellement elle était excitée, on était d'accord sur ce point, ce sera un moment magnifique à passer dans cette école. « Quand tu te décideras à me laisser prendre cette femme comme échantillon ? » Je me retournais vivement et croisais le regard vert forêt si envoûtant de la femme qui me donnait tout ce que je voulais, mais en quelque sorte me mettait des bâtons dans les roues. Un sourire amusé sur les lèvres, je la poussais délicatement vers la table où elle était assise avec mon corps. Sentant qu'elle était de nouveau calée contre cette planche froide, mon corps frissonna d'envie, mais de quelle envie allez savoir, autant moi que mon ombre voulions de cette femme, donc bon. D'un geste léger, je repoussais une mèche de ses cheveux noirs comme les ténèbres avant de déposer mes lèvres avidement sur les siennes pour me reculer par la suite, et tendre l'objet sous ses yeux.

-J'ai compris, je ferai en sorte de ne pas vous décevoir Dead Master-Sama. Déjà que vous me faites trop d'honneur en me laissant un... accès si facile à mes propres ambitions, je ne peux que m'espérer heureuse.

Plissant légèrement les yeux en fixant l'étrange cristal et la directrice à tour de rôle, je me demandais qui pourrais-je engager pour me servir de mains d’œuvre pour mes expériences. Évidement, un peu d'aide ne me ferait pas de mal surtout pour ce que je voulais faire, et je préférais avoir mes hommes que ceux de Dead Master qui, à part m'aider, me surveilleraient certainement tout autant. Mais bon... qui serait assez bien à part mon fiancé, un chercheur tout aussi bien haut dans mon estime que dans celui du monde scientifique. Mais je me voyais mal l'embarquer dans cette histoire, trop dangereuse, en plus après ce que je lui ai dit en quittant la ville pour Undai. « Au pire, il se fera tuer à ta place ». Je fronçais les sourcils désapprobateurs.

- Ca suffit Akiha.

C'est sortit assez sèchement par rapport au ton toujours chaleureux qui suivait mes cordes vocales à la trace. Mais c'était une chose que je n'acceptais pas de sa part tout de même. Ce n'est pas qu'elle ne l'appréciait pas tandis que moi je gardais cet homme dans mon estime, mais disons qu'on avait une autre vision de l’amabilité. Elle l’appréciait parce que c'était l'homme qui m'a introduit dans la grande société scientifique mis à part mes propres connaissances, et mon bon coté, l’appréciait parce que grâce à lui je me suis épanouie en tant que femme de pouvoir. Oui, cela revenait à la même chose. « Ne t'égare pas, on a du pain sur la planche, refuse. » Reprenant mon calme, je lançais un sourire charmeur à la femme tout en approchant ma main de son corps, son épaule pour m'arrêter à sa taille.

- Je pense qu'avec votre personnel, ce sera parfait, merci de cette attention, même si je préfère le travail en solo. De plus... Qu'est ce cristal ? J'ai l'impression que ce n'est pas un de vos chefs-d’œuvre ... Je n'y retrouve pas ce quelque chose qui vous caractérise.... Sauf si, je me trompe, alors là veuillez me pardonner.

Parce que oui, si c'était un objet fait de sa main, je venais de la critiquer et cela, c'était impardonnable pour moi, ce serait une boulette que mon esprit se refusait de commettre. D'ailleurs mon ombre était éclatée de rire pour je ne sais quelle raison. Quoi que... Je détaillais encore plus la texture de la pierre entre mes doigts fins, non, je ne faisais jamais d'erreur. « On verra ce que c'est, Akiha. » Oui, voilà, j'avais trop hâte d'analyser cette pierre, quitte à y passer des nuits. Oui, j'étais prise par mon coté scientifique de toute part, l'excitation battant mes tempes à toute allure.

-Cet objet m'intrigue, je vous donnerai mes résultats dès que je trouverai ce qu'il en est. Puis-je commencer maintenant ?

Un sourire aguicheur sur mon visage, je m'approchais de la femme d'une démarche dite chauffante pour bien l'encercler de mes bras avant de lui voler un baiser avide. « Attends, je veux voir son labo, je veux voir c'est quoi cette pierre, arrache lui la main, prends de son sang aussi ». Je soupirais tandis que je sentis mon mauvais coté s'impatienter au plus haut point. Bon, c'était clair, sur le sujet Dead Master-Sama, on aura du mal à se mettre d'accord pour le moment. D'ailleurs, elle me poussait presque à m'attaquer à cette femme dite puissante, chose que je n'allais pas faire, logiquement. D'ailleurs, je pourrais la laisser s'occuper des analyses tandis que je m'occuperais de la directrice... Non, je ne pouvais pas, on était liées et faire deux choses distinctes ne ferait que nous freiner dans notre soif de connaissances. Bon, je te l'accorde Akiha, voyons qu'en est-il de cet étrange cristal.
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeVen 8 Juin - 23:31

Euphorie, envie et domination, étaient les seuls mots qui venaient se heurter à mon esprit alors que ses lèvres si avides de chaleur et de plaisir me faisaient soupirer d’aisance. Comment pouvais-je décrire cela ? Ce n’était pas coutume de me voir tant m’extasier sur une autre personne que Yume, en temps normal, je m’amusais plutôt à jouer simplement des gens, y mettant un semblant d’amour pour rendre mes actes plus délicats, plus sincères alors que leurs corps s’ouvraient devant moi, appelant avidement mes mains voulant caresser ces peaux nouvelles et fraîches. Mais là, c’était différent, lorsque Akiha n’était encore qu’une simple élève, je ne m’étais jamais permise de jouer de son corps, à dire vrai, je n’y avais même pas songé un seul instant. Voyant son talent et sa dévotion pour la science, je me laissais apprécier cette personne pour ses compétences et non pas son physique. Bien qu’elle était déjà une femme magnifique à l’époque, je la voyais autrement maintenant. Était-ce à cause de sa schizophrénie bien plus développée qu’à l’époque ? Ou tout simplement ses airs aguicheurs ne demandant qu’à ce que j’y porte attention et douceur ?

-J'ai compris, je ferai en sorte de ne pas vous décevoir Dead Master-Sama. Déjà que vous me faites trop d'honneur en me laissant un... accès si facile à mes propres ambitions, je ne peux que m'espérer heureuse.

Je n’en attendais pas moins de cette personne, donner un lieu adéquat à un talent, voilà quelles avaient été mes motivations pour lui donner tant. Mais bien que je lui offrais beaucoup, j’en attendais tout autant de sa personne. Oui, un donné pour un rendu comme on le dit si bien. Je ne m’attendais pas non plus à ce qu’elle puisse rater la dissection de ce cristal, non, cela devait être un jeu d’enfant pour elle, bien que j’y avais passé plus d’une semaine, je lui mettrai en main les cartes que je ne disposais pas en répondant à ses questions si elle en avait. Je ne la surestimais pas et sachez que si son talent que je croyais aussi haut que dans mon estime se verrait des plus moindre, je n’hésiterai pas un seul instant de la décapiter bien que je jouis de son corps avec gourmandise et sans modération.

- Je pense qu'avec votre personnel, ce sera parfait, merci de cette attention, même si je préfère le travail en solo. De plus... Qu'est ce cristal ? J'ai l'impression que ce n'est pas un de vos chefs-d’œuvre ... Je n'y retrouve pas ce quelque chose qui vous caractérise.... Sauf si, je me trompe, alors là veuillez me pardonner.

Je me plaisais à entendre cela de sa bouche, il était vrai que je préférais lui mettre un personnel dont je savais les compétences sans oublier le fait que je connaîtrai ceux-ci sur le bout des doigts et que grâce à eux, bien que cela m’était inutile, je pourrai garder un œil attentif sur la jeune scientifique. Mais qui allais-je choisir ? Un groupe de jeunes femmes ? Ou plutôt des hommes ? Allez donc savoir … Quoi qu’il en soit, je mettrai des personnes moches et peu attirantes pour qu’elles n’excitent pas ma chère professeure. Jalousie ? Rien que ça. Mais ce qui me plut le plus fut qu’elle remarque aisément que ce qu’elle tenait dans ses mains n’était pas une de mes créations. Si elle ne l’avait pas remarqué j’aurai pu me sentir vexée, comment oser dire que ce bout de pouvoir pouvait provenir de mon savoir alors que même sa forme disgracieuse et sa couleur grisâtre n’en disaient pas plus sur son rang de déchets n’aillant jamais dû voir le jour ?

-Cet objet m'intrigue, je vous donnerai mes résultats dès que je trouverai ce qu'il en est. Puis-je commencer maintenant ?

Me retrouvant une fois de plus sur la table que j’eus quittée, je me laissais caresser par les baisers de la jeune femme alors que mes bras venaient s’enlacer autour de ses épaules. Lui adressant un sourire doux en posant mon front contre le sien, je fermais les yeux en laissant ma respiration se cadrer à la sienne. Dieu, j’aimais son empressement pour découvrir ce que je lui demandais et je devais avouer que plus vite elle s’y mettait, plus vite je pouvais découvrir son talent déjà bien connu. Une preuve en plus pour rendre cette femme digne de ma grandeur, ara … Yume-Chan aura dans peu une nouvelle maman si nous continuons à jouer si dangereusement Akiha-Chan. Laissant un rire m’échapper, je rapprochais ma bouche de son oreille pour lui murmurer doucement quelques mots avant de lui retirer sa boucle orangée avec mes dents. Toujours doux et délicats, je faisais attention de ne pas lui faire mal alors que je rattrapais le papillon sans difficulté.

- Mais laisse moi te mettre des difficultés dans les pattes dans ce cas, pas de matérialisation, pas de boucle d’oreille, pas de pouvoir, montre moi ton vrai savoir, Akiha-Chan.

Riant toujours en me reculant de son oreille, je jouais avec le petit bijou que je m’amusais à faire disparaître dans ma main pour la faire réapparaître dans l’autre tandis que je m’écartais un peu de son corps. Croisant les jambes tout en me laissant tomber sur la table glaciale qui me faisait office de siège, je soupirais doucement avant de river mes yeux sur le plafond métallique et de faire résonner ma douce voix dans les lieux :

- Tu as raison, cette chose ne sort pas de moi, suite à une découverte surprenant disant que l’établissement Sugou à Tokyo aurait un pouvoir de matérialisation identique au mien, j’ai envoyé quelques élèves faire le ménage tout en leur demandant de me rapporter un souvenir. Ce que tu as entre les mains leur servait à matérialiser des robes de combats mais ceux-ci ne savaient revenir à leurs états d’origine, sous une forme humaine en terme clair. J’ai pu conclure que cette chose usait de leurs énergies vitales tout en aspirant celle-ci, tuant ses porteurs.

Me redressant tout en parlant, je passais une main dans mes cheveux. N’exprimant plus joie et contentement, seul une expression dite stricte se dessinait sur mon visage. Oui, je savais faire la différence entre plaisir et travail, et je ne comptais pas « draguer » la scientifique alors que je lui demandais de se concentrer sur quelque chose  qui m’était important. Matérialisant dans ma main un cristal de seconde, je le tendis à la femme tout en poursuivant :

- La différence réside en un parasite se trouvant dans le cristal de Sugou, en comparant les miens et celui que je t’ai donné, tu comprendras vite le pourquoi du comment. Je te laisse donc te concentrer, en attendant, je m’occuperai de te trouver un personnel digne de ce nom.

Tout en lui adressant un sourire, je descendis de ma table, collant mes pieds au sol froid et j’avançais d’un pas lent en laissant bien mes hanches se mouvoir avec grâce vers un petit bureau sur lequel se trouvait un ordinateur. Prenant place sur le tabouret en croisant mes jambes, je matérialisais mes lunettes et je me mis à la recherche de qui que ce soit de compétant pour la jeune femme. Ne portant plus aucune attention à la femme, mes yeux rivés sur l’écran, mes mains tabassant le clavier sans plus de ménagement, je trouvais après une bonne dizaine de minutes une dizaine de personnes qui pourrait convenir à mes attentes.

Raz Demoreiz : Scientifique de renommée mondiale, chercheur sur les maladies génétiques. Cet homme portugais est âgé de cinquante ans, un spécimen assez pervers mais  compétant dans son travail. J’avais eus le plaisir de le rencontrer à un séminaire en Amérique alors que celui-ci faisait la présentation d’un nouveau remède. Intéressé par mes recherches, nous avons rapidement sympathisé dans la limite du possible. En dehors du nombre incalculable de fois où il avait réservé un hôtel pour nous deux, cet homme était plaisant. Évidement son physique laisse à désirer, une baguette mexicaine, une peau basanée, un champ de foin sur la tête et sa moustache dans laquelle … nous ne savons jamais ce qui s’y cache. Hum … sélectionné.

Maude Oranger : Femme d’une soixantaine d’année, Maude et moi nous nous sommes rencontrées lors d’une fête organisée par celle-ci, rassemblant un nombre incalculable de scientifiques dans sa demeure française. Une femme froide mais compétente, se laissant difficilement ordonner, mais sous une main ferme, elle n’hésitera pas à se plier. Se généralisant dans les maladies organiques ainsi que l’intérieur de l’humain en général, elle fera une femme parfaite pour Akiha. Grande, une allure de directrice sévère et coincée, habillée de ses habits de grand-mère comme je me plais  à le dire, Maude affectionne depuis toujours les habits classiques, à dire vieux.

Tram Kerman : Anglais, connu sous le nom de Kerm, Tram est un chirurgien esthétique. Appréciant la beauté de l'humain, il se plaît à modeler les visages avec un talent inné. En dehors de cela, on peut dire également que cet homme est une personne avide de dissection, appréciant peut être trop d’ouvrir les gens, je l’ai rencontré un jour de pluie dans la morgue d’un hôpital dans lequel je venais de déposer des corps. Le trouvant la tête dans les entrailles d’une personne, je me rappelle de ma première impression à son sujet : Amusant.

Maintenant ces trois personnes en mains, j’envoyais à ceux-ci des offres pour travailler dans l’ombre de Undai au côté de la grande Akiha. Une fois tout cela fait, je décrochais enfin mes yeux de mon écran pour les poser sur la jeune femme présente dans la pièce à mes côtés. Je ne sais combien d’heures s’étaient écoulées depuis que nous avions commencé nos recherches chacune de son côté mais je savais ou plutôt, je sentais que mon corps était en manque de la chaleur corporelle de la femme.

Me levant de mon siège en m’approchant à pas de loup de la femme, je posais mes mains sur ses hanches avant de coller mon corps froid à son dos. Vêtue d’un tablier lui donnant un air de chercheuse concentrée et tellement sexy, je passais une jambe entre ses jambes en laissant celle-ci remonter doucement alors que mes mains venaient se poser au dessus de son bassin. Caressant tendrement la femme en regardant par dessus son épaule ce qu’elle faisait, je laissais un petit rire m’échapper alors que je lui mordis l’oreille doucement avant de lui dire :

- Akiha-Chan aurait-elle des problèmes dans la résolution de mon énoncé ?

Évidemment que cela n’était pas le cas, j’avais dans les bras la meilleure des scientifiques que j’aurai pu espéré avoir pour ce travail. Que ce soit sur le corps humain ou la matérialisation, en dehors de moi-même qui d’autre serait aussi doué que la jeune femme ? Personne, cela va de soi. Remarquant également qu’elle avait bientôt fini, je lui demandais doucement avant de passer une de mes mains sous son pantalon :

- Tu as bientôt fini ? Akiha-Chan veut-elle qu’on aille manger après cela ?

Tout en caressant son entrejambe avidement mais délicatement, je laissais mes lèvres se poser sur son épaule couverte de vêtements. N’apportant de doux touchers, je retirais ma main alors qu’un ange passa, portant mes doigts à ma bouche pour lécher le nectar se trouvant dessus, je me reculais en riant avant de me diriger vers la porte, me posant sur la jonction de celle-ci. Croisant bras et jambes, je laissais mon regard se poser sur la femme, attendant patiemment que nous sortions de cet endroit. De plus, je me plairai à lire les résultats de ses recherches ce soir, cela ne pressait pas tant que ça ? Si … Maaah, il faut savoir être patient dans la vie. Du moins, si j’aurai le temps de les lire ce soir … voyons voir si mon emploi du temps ne sera pas chamboulé par une certaine personne.

- Amusante ~

Laissant une fois de plus un rire m’échapper, je me tenais le ventre avant de m’engouffrer dans les couloirs. Laissant mon rire s’étendre dans les sous-sols de Undai,  j’essayais de retrouver mon calme en vain. Prenant plus d’une minute pour retrouver mon sérieux, je me posais au milieu de cet endroit en caressant doucement un des tuyaux de flux de matérialisations. Ara … quand serait le moment le plus adéquat pour lui rendre sa boucle d’oreille ? Maaah, entre deux bouchées nous verrons ça ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: #09538e   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeSam 9 Juin - 2:07

- Mais laisse moi te mettre des difficultés dans les pattes dans ce cas, pas de matérialisation, pas de boucle d’oreille, pas de pouvoir, montre moi ton vrai savoir, Akiha-Chan.

Me rendant compte que ma boucle d'oreille de matérialisation n'était plus à sa place habituelle, je fronçais légèrement les sourcils sans montrer mon mécontentement. Je n'avais pas l'habitude de me séparer de ce petit objet peu importe la période, l'endroit ou les personnes avec lesquelles je me retrouve. Oui, cette boucle orangée était devenue une partie de moi un peu comme Akiha, mon ombre, mon deuxième moi, alors me la voir retirer si subitement, cela ne me plaisait pas du tout. Frustrée ? Je l'étais. Mais pas pour le fait que je n'avais plus mon petit bijou que j'affectionnais tant et que sans lui je ne saurais rien faire, non. Parce que je n'avais pas forcément besoin de la matérialisation pour faire des recherches et analyses, vu que je n'avais pas à insuffler un état d'esprit à un objet mort, qui n'allait pas réagir sous mes expériences comme un patient normal que je me plaisais à disséquer. C'était plus pour mon deuxième moi que je trouvais la situation assez dérangeante, elle qui aime sortir pour voir ce que je fais en temps normal, elle se devait de rester dans ma tête à présent sans pouvoir prendre forme matérielle. « Je suis contre Akiha ! » Je l'étais aussi, mais je ne pouvais rien dire à Dead Master-Sama, rien que regarder ma boucle disparaître pour réapparaître d'une main à l'autre.

Mon visage n'exprimait plus rien quand elle m'expliqua d'où elle tenait cet objet, ce cristal qui n'était donc pas sa création. D'ailleurs le nom de Sugou attira mon attention tout de suite, parce que oui, j'en ai déjà entendu parlé, non, je ne savais pas ce qu'ils faisaient, ou du moins essayaient, de reprendre le système de matérialisation, mais plus pour le dernier événement s'étant produit à Tokyo. « C'est pas cette école qui a explosé à cause d'une soi-disant fuite de gaz tuant tous les étudiants ainsi que le personnel présent ? » Dans ma tête, rien qu'un éclat de rire monstrueux de mon ombre qui se plaisait à admirer la cruauté de Dead Master. Tandis que dans ma tête tout devenait clair, alors comme ça, ce n'était pas le fruit d'une fuite de gaz exagérée mais bel et bien l’œuvre de Dead Master-Sama. Qui l'aurait cru... Ou plutôt qui aurait cru qu'une autre école puisse refaire ce système de matérialisation... En tout cas une ébauche ratée, mais tout de même... « Frustrée ? Voyons donc c'est quoi le secret de cette chose ». Oui, j'avais hâte de voir de moi-même ce qu'était cette chose qui tuait ses utilisateurs à petit feu.

- La différence réside en un parasite se trouvant dans le cristal de Sugou, en comparant les miens et celui que je t’ai donné, tu comprendras vite le pourquoi du comment. Je te laisse donc te concentrer, en attendant, je m’occuperai de te trouver un personnel digne de ce nom.

Elle me tendit une boule azurée, un cristal de Seconde que je pris dans ma main et comparais déjà les deux des yeux. Je vis la directrice partir sous un déhanché que je notais bien avant de me tourner vers mon nouveau champ de travail, un laboratoire flambant neuf. Je n'attendis pas plus pour m'atteler à la tâche, hâte comme jamais de revivre mes expériences sur la matérialisation même. Un cristal de Seconde... j'en ai déjà analysé un dans le passé, mais refaire quelques petits tests pour comparer celui-ci avec ce cristal gris, ne serait pas mal. Mais aussi, il fallait que je découvre à tout prix d'où parvenait ce parasite, vu que d'après les dires de Dead Master, c'était lui le responsable de cette matérialisation... « étrange, nous qui croyons que le flux n'était que chimique... lui trouver des attributs animales... » Oui, c'était vraiment étrange, raison de plus de vouloir découvrir l'anguille sous roche.

Absorbée par mes recherches, je laissais l'ordinateur de séquences en marche, les machines virales aussi en pleine puissance, sans oublier un millier d'échantillons jonchant mon plan de travail. Et tout cela sous de diverses paroles échangées entre moi et mon mauvais coté, tout aussi excitée que moi de vivre cette expérience. Un parasite, je pus déterminer qu'il était de nature marine, venant des tréfonds de l'océan Pacifique, très rare voire inexistant de nos jours, très dangereux pour l'humain et difficile à extraire des soutes océaniques. Je me demandais de quelles prouesses technologiques Sugou avait à disposition pour se permettre d'extraire et de former une chose aussi dangereuse. Même si c'était une copie ratée de la magnifique découverte de Dead Master-Sama, je devais affirmer qu'il fallait tout de même bien chercher pour faire ce genre de chose... « Akiha, regardes le flux plus sombre dans l'éprouvette H, il ressemble étrangement »

-à celui de Dead Master-Sama... Ce pourrait-il... ?

Sentant le but approcher à grands pas ainsi que les révélations n'était qu'à un doigt de moi, je me laçais encore plus dans les analyses, utilisant les différents objets à une vitesse folle, sous les conseils fiévreux de mon deuxième moi qui n'a tout de même toujours pas digéré le fait de ne pas pouvoir sortir pour jouer des éprouvettes aussi. Poussant une exclamation de victoire, j'attendis avec impatience que les résultats sortent des fioles préparée que je puisse affirmer mes pensées. Oui, donc comme je m'en doutais, la base de cette chose résidait bien dans le parasite, mais il y avait aussi le cristal qui jouait un rôle, parce que dedans se trouvait une minime, infime partie du ADN de la directrice, trop petit pour gérer la matérialisation et dompter le parasite, mais assez grand pour créer un semblant de cette prouesse... Donc, en canalisant la bactérie marine, ils arrivaient à faire fusionner l'ADN de Dead Master déjà plein de matérialisation pour amplifier ce pouvoir par l'ADN du parasite. Mais ce n'était pas tout...

- Akiha-Chan aurait-elle des problèmes dans la résolution de mon énoncé ? Tu as bientôt fini ? Akiha-Chan veut-elle qu’on aille manger après cela ?

Je ne sus empêcher un petit cri de surprise me prendre, tellement absorbée par mes recherches, je ne l'ai pas vu venir, se plaçant dans mon dos pour venir me peloter et accentuer ses gestes par la suite. Tenant prise sur mes pinces dans lesquelles j'avais presque la solution à mon problème, je me mordis la lèvre sentant ses doigts sur mes parties intimes. « Elle dérange ! » Soupirant légèrement quand tout contact physique fut stoppé par la femme, je ne me retournais pas quand son rire éclata dans toute la pièce, trop occupée à faire mes analyses. Oui comme bonne scientifique se respectant, je restais omnibulée par ce que je faisais et rien ni personne ne pouvait me distraire.

- Amusante ~

N'apportant pas plus qu'il le fallait aux dernières résolutions, je laissais tout imprimer tandis que le rire de la femme s'éloignait, disant bien que mon temps fut écoulé. Je ris légèrement tout en remettant en place les dernières machines et mettant en sécurité les différentes parties du cristal dans des bocaux que je mis par la suite dans le « frigo » à échantillons. Rien de plus rien de moins, j'aimais laisser un endroit propre et stérile quand je finissais mon travail. Attrapant les résultats imprimés sur des feuilles, je les classais dans un dossier encore toute émoustillée de la découverte que je venais de faire « Trop dangereux quand même. » Oui, le parasite... L'utiliser dans une médecine courante, contre toute maladie était trop risqué pour un humain, cela le guérirait peut être, pour mieux le tuer par la suite et encore, il faudrait utiliser l'ADN de Dead Master-Sama pour que cela donne cet effet. Mais je venais tout de même de faire une découverte ingénieuse que je me devrais de classer quelque part en attendant de pouvoir expérimenter sur des maladies pouvant habiter un humain.

Sortant à pas vif quand tout fut nickel, les résultats dans un dossier, je laissais claquer mes talons sur le sol bleuté en apercevant la directrice près d'un tuyau, ayant l'air absorbée par ses pensées. « Laisses moi sortir, je veux récupérer la boucle ». Sans demander mon reste, je laissais la possession de mon corps à mon mauvais coté qui n'a pas trop apprécié cet acte de la part de la directrice de Undai. On dit qu'on peut reprendre tout ce qu'on a donné, non ? Oui, mais quant on donne, cela veut dire que la chose donnée appartient au receveur et non plus au donneur. Je sentis mon corps presser le pas pour enfin sentir mes mains se poser sur la taille de la femme en sous-vêtements et la tirer vers l'arrière jusqu'à ce que son corps se colle au mien. Mon mauvais coté prenait les choses au sérieux dira-t-on. Passant mes mains délicatement sur son ventre dénudé, je sentais chaque parcelle de sa peau à nouveau sous les gestes précis, tandis que ma langue vint lécher avidement le cou puis l'oreille de la femme dite 'voleuse'.

-J'ai découvert des choses intéressantes, Dead Master.

C'est sortit froidement, non pas froidement dans le sens méchamment, mais dans le sens d'autre tombe, marquant l'arrogance de ma mauvaise moitié, mais aussi l'excitation quand à la découverte faite. Je soupirais intérieurement tandis que mes mains passaient sous la culotte noire de la femme du pouvoir pour caresser ses lèvres inférieure tandis que mes dents se plantèrent délicatement dans la chair tendre de son épaule. Et ainsi, je me retrouvais une main sur son sexe, l'autre jouant de son téton avec une langue avide qui passait de son cou à son oreille. Pour finalement... « Tu es irrécupérable »

-Par contre, je vais récupérer ça.

Voir ma main descendre jusqu'à son épaule, puis sa main pour récupérer l'objet de ma convoitise. Sans plus de cérémonie, je me décalais légèrement de la directrice de Undai, pour remettre ma boucle d'oreille en place et dans un rire dit amusé, mon mauvais coté me laissa rependre les reines sans demander son reste continuant à rire dans ma tête. Et moi, j'étais la devant la directrice, contente d'avoir récupéré la petite boule orangée et sans attendre, je l'attrapais par la main avec un petit sourire d'excuse, le dossier dépassant d'une de mes poches de pantalon, la traînant d'un pas rapide vers la sortie, sans oublier de me retourner de temps en temps, genre dix fois sur le chemin, pour déposer chastement mes lèvres sur les siennes.

-Je sais sur quelle base ils ont fondé ce cristal, je dois avouer que c'est assez répugnant comparé à votre travail de génie.

Nous montâmes les escaliers pour arriver de nouveau dans les appartements de la femme aux yeux vert forêt. Je fis un tour rapide des yeux, lâchant la main de la directrice pour la gratifier d'un regard amusé. C'est fou mais j'aimais regarder le corps de cette femme sans retenue, sans même me demander si cela la dérangeait ou non. D'ailleurs, si c'était problématique à sa personne, elle me l'aurait dit non ? J’espérais tout du moins. « J'ai faim Akiha ».

-Moi aussi, nous irons donc régler ce petit désagrément.

Répondant à mon ombre sans plus me poser de questions, j'hésitais un moment avant de nouveau attraper la main de la directrice dans la mienne, lui lancer un sourire charmeur pour ne pas changer, sans oublier de caresser le dos de sa main délicatement, avec le plus grand soin avant de jeter mon regard bleu dans le sien en lui demandant si elle ne voulait pas venir manger avec nous, et par la même occasion me laisser découvrir les nouvelles têtes de l'Académie.

-Cela vous dirait d'aller manger avec moi, dans la cafétéria des dortoirs ? Hmm... Oui, cela serait plaisant. Mais pas comme ça.

Sans plus attendre, toujours sa main dans la mienne, je lui matérialisais une robe, une longue robe de couleur noire tombant dans du vert foncé pour souligner la couleur de ses yeux, avec une feinte pourfendant le coté gauche de sa cuisse ainsi que des talons s’assortissant avec le reste. Rougissant délicatement sous cet accoutrement qui lui donnait des airs magnifiques et qui la moulaient à en perdre la tête, je l'invitais à sortir de son propre appartement. « Hmm... Avoues que tu viens de réaliser un de tes fantasmes concernant cette femme là. » J'éclatais de rire tout en marchant d'un pas soutenu mais gracieux dans le couloir désert pour débaucher dans un autre, où quelques élèves étaient déjà en train d'arpenter ce dernier.

Nous arrivâmes rapidement dans la luxueuse cafétéria des dortoirs, je me plaisais à regarder les étudiants, leurs robes de combats, leurs mimiques. J'étais complètement en extase devant ces chatons qu'il faudrait dresser."De la chair... à expériences." Sans plus attendre, je pris des plats du jour, différents à tous les goûts précisant bien que c'était une commende pour Dead Master en question. Ensuite, je partis m'asseoir à une table où se trouvait déjà la fameuse femme qui régnait sur ce monde magique. Je m'assis en face d'elle, toujours aussi émerveillée devant sa silhouette.

-Vos chatons sont intéressants, j'ai hâte de leur enseigner.

Je déposais les résultats de mes recherches sur le coin de la table, lui précisant ainsi que mon travail était terminé et que c'était maintenant à elle de juger s'il est à la hauteur de ses espérances ou non. Mon regard quittait cette femme pour se poser sur les jeunes étudiants qui passaient par là, mangeant aux tables adjacentes ou frimant de leurs matérialisations faisant rire leurs amis. Oui, ils étaient juste tellement magnifiques avec leur force et vigueur de vivre. Je ne pouvais empêcher un sourire doux se poser sur mes lèvres en voyant ce spectacle des plus chaleureux.

-Cette robe vous va à merveille Dead Master-Sama.

Je tournais mon regard sur la femme, me détachant enfin de ces mignonnes créatures, pour l'instant.
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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeSam 9 Juin - 6:36

Me faisant voler le cristal que j’eus pris à Akiha, je fronçais les sourcils en comprenant rapidement que la personne devant moi n’était autre que le « mauvais » côté de mon amie et plus si affinité. Que ce soit la voix, les gestes, la manière de formuler les choses ou encore, sa manière si froide de prononcer mon nom, il était plus que facile pour moi de savoir qui j’avais en face. « Dead Master » Dieu, que je détestais l’entendre m’appeler ainsi sans ajouter son doux « Sama » à la fin de mon surnom. Maaah, ce n’est pas ma faute, ni la sienne qu’elle est schizophrène et puis, à la place d’un ménage à deux ca formera un ménage à trois. Oui, Yume-Chan aura donc trois mamans ~

Ne faisant guère plus attention à ses faits et gestes, je détournais le regard en affichant une petite moue boudeuse tandis que sa main vint attraper la mienne. M’adressant un sourire désolé, elle me traina à sa suite. Gardant mon regard impassible tout en faisant une moue disant bien que je n’étais pas contente de l’apparition de l’autre, je marchais à sa suite en fixant le sol. Ce fut au premier bisou de sa part, que mon sourire commençait à revenir. Le deuxième, encore un peu plus grand, le troisième, Dieu, j’aime. Le quatrième, puis-je avoir un baiser plus approfondit ? Le cinquième, je fonds. Le sixième, faisons l’amour. Le septième, épouse moi ! Le huitième, je suis tienne. Le neuvième, pour la vie. Le dixième, j’en peux plus ! Maintenant, je te déclare ma flamme Akiha-Chan ! Arrivant dans mes appartements tout en étant rouge de ce débordement d’amour, les étoiles plein les yeux je montais les marches en prenant garde de refermer mon passage secret. Faire attention était un gros mot étant donné que la seule chose que je fus, fut de taper le sol de mon pied pour que tout se referme.

-Cela vous dirait d'aller manger avec moi, dans la cafétéria des dortoirs ? Hmm... Oui, cela serait plaisant. Mais pas comme ça.

C’est à la suite de ses dires que je retombais sur terre, laissant mon rougissement disparaître avec mon sourire benêt alors que je reprenais la grandeur de mon être en adressant un sourire charmeur à la jeune scientifique. La laissant s’approcher de moi en caressant ma main de la sienne, je fermais les yeux avant de les rouvrir et de découvrir ce qu’elle venait de créer pour moi. N’ayant plus mes sous-vêtements sombres qu’elle eut taché en m’arrachant sa boucle d’oreille en chauffant mon corps avidement dans les sous-sols, elle matérialisa sur mon corps une robe splendide, sombre, moulante, sexy. Accentuant le tout de talons tout en respectant les couleurs que j’affectionne, je me retrouvais habillée telle une diva prête à sortir dans un grand restaurant. N’était-ce pas un peu trop pour manger dans la cafétéria des dortoirs ? Maaah, si elle aimait me voir ainsi ~

Me laissant une fois de plus trainer vers notre magnifique restaurant cinq étoiles que je savais, peuplé de jeunes adolescents en rut, je ne dis rien sur le chemin. Je n’avais jamais mangé dans ce lieu, à dire vrai, que ce soit dans la cafétéria du bâtiment principal ou encore, dans le restaurant des dortoirs, je n’eus jamais pris la peine de gouter aux mets des cuisiniers de ces lieux. Oui, je préférais beaucoup plus avoir une servante qui me cuisine un plat dans mon chez moi que de devoir bouger dans un tel endroit, sachant que si les étudiants découvriraient qui j’étais, cela tournerait en orgie. Soupirant doucement en voyant la femme me lâcher, je pris place à un table de deux personnes sous les regards intrigués des étudiants. Oui, voir une femme de trente ans ici qui n’est pas un professeur et en plus, habillée en tenue de soirée pouvait en surprendre plus d’un, moi y compris. Soupirant une fois de plus en jouant avec le verre se trouvant devant moi, je levais les yeux en voyant Akiha venir à ma rencontre avant de prendre place devant moi.

-Vos chatons sont intéressants, j'ai hâte de leur enseigner.

Tout en laissant mes yeux se poser sur le dossier ornant un coin de la table, je me voyais ravie d’entendre qu’elle avait hâte d’apprendre à ces incultes son savoir. Dieu, si j’étais encore une étudiante, je vous promettrais d’assister aux moindres de ses cours rien que pour pouvoir la voir … à son bureau, les jambes croisés, un livre en main, dictant de sa voix sensuelle sa matière ~ Maaah, peut être que j’assisterai à l’un de ses cours en me faisant passer pour une étudiante et puis, je garderai un œil sur celle-ci de cette façon. Oui, dans deux secondes je colle une étiquette sur la scientifique sur laquelle je marquerai « Chasse gardée ». Les divorces sont des choses mauvaises pour les enfants, en tant que bon parents, je me devais de garder ma femme à mes côtés pour le bien être de Yume-Chan ~ Oui, moi aussi j’ai peur de mes délires parfois … souvent.

-Cette robe vous va à merveille Dead Master-Sama.

Me crispant d’un coup en ne laissant rien paraître, je souris jaune en l’entendant prononcer mon nom si fort. Non, elle ne l’avait pas crié, mais je dois avouer que cela était assez fort pour que les étudiants l’entendent et comme ce dont je pouvais m’attendre, certains se levèrent de surprise en criant avidement « la directrice ?! » Tandis que d’autres, choqués par cette nouvelle ne faisaient que des bruits de surprise pour que finalement, les groupies se mettent à hurler comme des acharnées « Dead Master-Sama ! ». Et moi, je pose ma main sur mon front, secoue la tête, me lève et changeant mon expression de désespoir en un grand sourire, je levais la main dans la direction de mes élèves et je les saluais. Oui, vous voyez les membres de la royauté qui sont présents dans un cortège pour saluer le peuple ? Et bien voilà, vous voyez à quoi je ressemble à cet instant précis. En temps normal, j’aimais être proclamée sans plus de ménagement, mais là, je n’avais qu’une envie, profiter pleinement de ma nouvelle enseignante tout en m’accordant un repas digne de ce nom.

Reprenant place sur ma chaise en soupirant légèrement tandis que je me faisais sonder par les élèves, certains se demandant si il serait bien de me foncer dessus par surprise pour m’arracher la tête, et d’autres, heureux de me voir se demandaient ou plutôt s’extasiaient devant la personne en face de moi, se demandant qui elle pouvait être et pourquoi et comment je me retrouvais à manger avec elle. Le mot que j’entendais le plus souvent en messe-basse ? « Puissance ».

- Merci pour ce compliment Akiha-Chan … mais fais moi plaisir, appelle moi Ayame.

Oui, il était rare que je dévoile mon vrai prénom à mes professeurs, mais après notre petite aventure de la journée entre la découverte de nos corps respectifs et le nombre de touchers, baisers échangés, je pouvais au moins lui dire mon prénom non ? Ou peut être cela serait de trop ? Qu’importe après tout. Voyant la serveuse arriver, bouteille en main, elle nous servit respectivement avant de s’en aller avec grâce et respect que je trouvais cela presque écoeurant. Voilà pourquoi je préférais me faire passer pour une élève, au moins, j’étais traitée comme toute personne normale à Undai. Oui, en vérité si je me plaisais à me faire passer pour une élève, c’était plutôt pour me jouer de mes étudiants. Haha ~

- Ne parlons pas travail en mangeant, parle moi plutôt de toi. Aux dernières nouvelles je te savais fiancée non ? Voilà une belle manière d’entretenir ta relation avec ton cher futur mari, il est vrai qu’en passant dans mon lit il est plus amusant que de se voir coincé avec un mâle ~

Moi et les hommes toutes une histoire d’amour, n’est-ce pas ? Voyant le chef cuisiner nous faire l’honneur de sa présence, celui-ci poussant un chariot contenant notre commande, il déposa les cloches sur la table avant de se pencher une fois de plus et d’énoncer l’entrée. « Sauté d’agneaux sur son nid doux orangé ». Bien, je n’aime ni l’agneau, ni les oranges. Ce repas commence bien ~ Le remerciant d’un signe de la tête, j’adressais un sourire à Akiha tout en lui faisant du pied sous la table.

- Alors, alors, raconte moi ~

Allais-je lui dire que je ne comptais pas manger ce qui se trouvait dans mon assiette ? Au pire des cas, je m’amuserai à faire la vache et je mangerai que ce qui est vert et ce qui semble ne pas avoir été touché par le coulis orangé se trouvant dans mon plat ~ Et toi ma belle, aimeras-tu cela ? Au pire de cas, je ferai de toi mon plat principal pour faire passer le gout affreux de l’entrée ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeSam 9 Juin - 18:04

- Merci pour ce compliment Akiha-Chan … mais fais moi plaisir, appelle moi Ayame.

Ayame ? Était-ce son vrai nom à elle ? Elle que tout le monde connaissait sous le surnom de Dead Master, personne ne se posait vraiment de question quant à sa vraie identité, oui, il eut des fouineurs et des rumeurs pour savoir qui était la directrice de Undai, mais souvent cela se terminait par un échec cuisant ou des morts étranges de ceux qui mettaient les pieds trop dans la vie privée de cette femme. Je devais le dire, elle était mystérieuse et voulait l'être encore aujourd'hui. « Comme à l'époque » Oui, même quand j'avais cours dans cette Académie, il était courant pour les étudiants de n'avoir jamais rencontré la directrice en question ou même de n'avoir jamais pu ne serait-ce la voir, la faisant même passer pour un mythe, comme quoi elle n'était qu'une invention pour tenir l'ordre dans ce monde de chatons en quête de puissance. Nous, nous eûmes la chance de rencontrer cette femme magnifique lors de notre séjour à Undai. C'était presque par simple hasard que nos routes, celle d'une étudiante emprise de sciences et celle d'une grande dame n'ayant pas l'air d'avoir seize ans, se croisèrent pour, au fil du temps, j'apprenne à admirer cet être à l'intelligence élevée.

Je compris rapidement l'erreur que je venais de commettre en l'appelant par le diminutif, le surnom qu'elle utilisait dans ce lieu. « Haha, elle fait toujours la taupe se cachant de ses étudiants » Je souris, en voyant le cuisinier arriver pour poser des plats devant nous. Pendant ce temps, je détaillais les élèves entendant avec aisance leurs dires surpris, étonnés, en colère, sous le charme, et tout ce que le corps humain pouvait exprimer en utilisant son moteur qu'était le cerveau humain. Je pouvais constater que rien n'avait changé depuis tant d'années et que Dead Master-Sama était toujours aussi convoitée par les élèves, dans le sens que tous voulaient la voir, la défier ou même, juste lui serrer sa main. Peu à peu foule se fit dans ce lieu, tous entourant la table que nous occupions, de loin. D'autres plus téméraires s'approchaient à pas lents se demandant s'ils pouvaient demander un autographe à la directrice ou si, par malheur cela risquerait de la déranger et donc qu'ils risquaient de perdre la tête pour cette imprudence. Mais dans les expressions de tous, je pouvais lire de la crainte, de la peur d'émerveillement comme de la haine de cette puissance qu'elle possédait. « Ca me donne mal à la tête. » Moi aussi, j'étais d'accord avec mon mauvais coté sur le coup, trop de sentiments dans une pièce, pendant un dîner qui se devait d'être calme ce n'était pas la joie. Voilà qu'était être empathique à autrui.

-Ne parlons pas travail en mangeant, parle moi plutôt de toi. Aux dernières nouvelles je te savais fiancée non ? Voilà une belle manière d’entretenir ta relation avec ton cher futur mari, il est vrai qu’en passant dans mon lit il est plus amusant que de se voir coincé avec un mâle ~

Mon sourire amusé partit comme il est venu tandis que dans ma tête ce n'était qu'un éclat de rire glauque et hilare, avec différentes remarques peu flatteuses à mon égard. Gardant tout de même un self-control digne de ma personne, je laissais un petit sourire se dessiner sur mon visage sans flancher. « Mouhahaha ! Elle a marqué un point là, désolée Akiha ». Il était vrai que j'aurais préféré parler travail avec cette femme dans ces circonstances, mais je me devais d'être flattée qu'elle veuille entendre parler de ma vie privée aussi. Maintenant, il ne restait qu'à voir jusqu'où je me permettrais de parler de cet homme qui m'était cher. Oui, cet homme que j'ai abandonné en quelque sorte, que je trompais pour découvrir d'autres corps humains sous son regard tolérant mais désapprobateur, parce que oui, cet homme a accepté tous mes défauts qu'ils soient au niveau de mon acharnement à travailler ou à jouir des corps des autres, là n'était pas le problème. Mais ce qu'il n'a pas accepté, ce que je revienne dans cette école pour travailler. « Hm... Et moi dans tout ça ? » C'était vrai que je ne lui ai jamais montré mon coté mauvais en tant que matérialisation, mais plutôt dans mon esprit en lui-même, de peur... qu'il prenne peur peut être. Mais ce n'était pas nouveau que je ne laisse pas sortie Akiha en tant qu'ombre en dehors de ces murs.

- Alors, alors, raconte moi ~

Sentant son pied sous la table, je pris mes couverts et entamais mon repas sans plus attendre, toujours avec ce sourire mystérieux qui ne montrait rien de ce à quoi je pensais. Je n'allais pas perdre prestance devant cette femme à cause d'un homme, surtout qu'elle... « était connue pour détester la gente masculine, à se demander pourquoi » Oui, les règles étranges de cette école que je savais n'ont pas changés, étaient assez étranges sur les relations sexuelles et amoureuses que les chatons pouvaient avoir entre ces murs. La directrice stipulait bien que les rapports homme et femme étaient quasiment bannis d'ici. Ce que je trouvais étrange, ce qu'elle porte d'avantage attention aux femmes, il ne fallait que regarder sa protégée, mais aussi le comportement qu'elle avait avec les étudiantes et les étudiants à l'époque, et comme je pense que cela n' pas changé, je savais qu'il était pus facile de la voir en compagnie d'une femme dans son lit ou en dehors qu'avec un homme. « Un traumatise du passé ? » Je secouais légèrement la tête, cela ne m'intéressait pas, et fouiner de trop dans les affaires de Dead Master, n'était pas bon, surtout si je risquais notre vie pour une telle broutille.

-Hmm... Il n'y a pas grand chose à dire Ayame-Sama. Par contre... Si cela ne vous dérange pas...

Mes yeux s'illuminèrent de mille feux tandis que je me concentrais sur les sentiments de gens se trouvant autour de nous, essayant de visualiser des choses qui leur feraient peur, non pas peur, qui les éloigneraient, les dégoûtant ou juste les rendant indifférent à nos deux personnes se trouvant à la table. Quand ceci fut fait, je projetais tous ces sentiments dans l'air encerclant notre espace sans qu'on ne soit affectées tandis que le reste de la salle subirait ce sentiment au fond d'eux. Rouvrant les yeux avec un sourie doux sur le visage, je plongeais mon regard devenu mauve et sombre dans les yeux verts si profonds de ma compagne du jour.

-Je préfère que vos chatons ne nous dérangent pas.

Les étudiants commençaient à se dissiper, certains ne trouvant rien d'intéressant à la vision de la directrice dans ces lieux, d'autres ayant pris peur d'on ne sait quoi et d'autres encore oubliant notre présence dans cette cafétéria. Maintenant, il ne me restait qu'à contenir cette brume invisible qui affectait les cerveaux des étudiants pour qu'on puisse passer du temps calmement rien qu'à trois. Je laissais mon regard vaguer sur la femme devant moi, entamant mon repas en même temps.

-Effectivement, je suis fiancée à un homme que j'ai rencontré à la sortie de Undai. Disons qu'on s'entendait bien et on avait le même amour pour la science.

Qu'il était gentil et attentionné et qu'il comprenait ce qu’étaient les sciences, et donc qu'il me laissait vaguer à mon travail sans rouspéter, sans protester ou me mettre des bâtons dans les roues quant à mon boulot. Un homme respectable qui savait comment me rendre heureuse d'un seul regard, un homme parfait pour ma personne si gracieuse. Soit, je pris une bouchée de l'agneau, amer. Un peu comme le sujet de la conversation « Avoues qu'il te manque ton Keitaro ». Je fronçais les sourcils avant de poursuivre toujours sur un ton assez neutre voire inexpressif.

- Vous savez Ayame-Sama, un scientifique doit faire des choix, et le mien se porta sur la science. C'est pourquoi, je suis là aujourd'hui... En très bonne compagnie ~

Un sourire charmeur vint illuminer mon visage tandis que je sondais la femme devant moi d'un regard audacieux. Oui, j'étais vraiment en très bonne compagnie que ce soit au niveau de la beauté de la femme, de son intelligence mais aussi du seuil de danger qu'elle représentait pour ma personne. Tout pour pimenter ma vie à Undai, je n'avais pas à m'en plaindre, surtout avec autant de chatons autour de nous. Je ne regrettais pas mes choix, je ne les regrette jamais en fait. Laissant échapper un petit rire, mon mauvais coté ne fit qu'accentuer ce dernier avec sa remarque déplacée « Et elle, toujours à s'amuser avec des chattes ? » Chatons voyons. Parfois j'étais vraiment heureuse qu'elle ne puisse pas s'exprimer à haute voix avec sa vulgarité ou, plutôt tact pour dire les choses sans tourner autour du pot, vraiment mon mauvais coté était amusant parfois.

-Mais soit. Et vous Ayame-Sama ? Toujours emprise de vos principes de femme à femme, sans pour autant vous caser ?

Je lui lançais un coup d’œil avant de reprendre mon plat sans plus ajouter, laissant glisser mon pied, dont j'enlevais le talon, dans la feinte de sa robe, montant et descendant sans plus de gêne, comme si rien n'était, caressant sa peau douce.
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MessageSujet: Re: Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ?   Quels chemins vers la connaissance allons-nous emprunter ensemble, Akiha-Chan ? Icon_minitimeSam 9 Juin - 20:05

Faisant retomber le calme dans ce lieu remplis d’étudiants en chaleur, je fermais les yeux en laissant le flux de matérialisation se poser dans les airs, emprisonnant les étudiants sous le contrôle d’Akiha. Son pouvoir ne me faisait rien, non, mais je devais admettre que le fait d’être entourée d’une ambiance calme pouvait me relaxer d’une certaine manière. C’était de la logique même, si vous étiez dans un endroit ampli de stress, ne vous étonnez pas d’en sortir anxieux et il en allait de même dans le cas contraire.

-Effectivement, je suis fiancée à un homme que j'ai rencontré à la sortie de Undai. Disons qu'on s'entendait bien et on avait le même amour pour la science.

Laissant un sourire se dessiner sur mes lèvres alors que ma tête en disait tout autre chose, je ne pris garde à ses dires que d’une oreille pour ne pas m’emporter. Elle devait donc l’aimer … Oui, la jalousie était un vilain défaut. Mais dans mon esprit scientifique et rationnel, il allait de soi que moi, de ma place, seul mon savoir et mon corps intéressait cette femme. Oui, j’en étais consciente, que la seule raison pour laquelle elle m’était si proche n’était autre que « atteindre » plus rapidement mes sources, mon savoir, mes données et mon talent. Oui … et moi, que gagnais-je dans l’histoire ? La vue d’une étoile montante marchant dans mes pas. C’était peut être la seule chose qui me retenait de ne pas me lasser de cette femme, bien que mon cœur s’entichait de plus en plus pour la belle blonde, je me devais de contenir mes sentiments pour moi de manière à ce que cela ne … dérape pas de manière émotionnelle.

- Vous savez Ayame-Sama, un scientifique doit faire des choix, et le mien se porta sur la science. C'est pourquoi, je suis là aujourd'hui... En très bonne compagnie ~

En très bonne compagnie, il en allait de soi que j’étais sans doute la meilleure des femmes pour elle. Que ce soit professionnellement ou dans le cour de la vie privée. Fonctionnant sur les mêmes principes en ce qui était de la recherche scientifique, nous trouvions aisément une certaine harmonie pour unir nos corps. Mais bien que cela me plaisait, ne fallait-il pas que j’arrête de trop jouer ? Je restais confuse en prenant cela à l’esprit, qu’adviendrait-il de moi si je me laissais trop aller ? Je me suis toujours refusée de m’engager envers quelqu’un, que ce soit pour protéger Yume ou pour me protéger moi-même. Avoir une personne constatant à ses côtés pouvaient être dangereux, j’avais des secrets à garder, et bien que je tombe amoureuse de qui que ce soit, je ne risquerai pas d’avoir une quelconque retenue pour tuer cette personne si elle s’immisçait trop dans ce que je ne voulais pas lui montrer. Oui, les femmes sont difficiles.

-Mais soit. Et vous Ayame-Sama ? Toujours emprise de vos principes de femme à femme, sans pour autant vous caser ?

Sentant sa jambe longer la mienne dans une caresse dite tendre, je n’y portai guère plus d’attention tandis que je me saisissais de mon verre de vin rouge. Jouant premièrement avec le liquide amer, je portais celui-ci à mes lèvres, bus un gorgée et le déposais. Laissant mes yeux descendre sur mon assiette, je soupirais légèrement avant de poser mes coudes sur la table, la tête posée sur le dos de mes mains, mes yeux rivés sur la jeune femme en face de moi. Tout en lui adressant un petit sourire, je laissais retenir ma voix dans le restaurant des dortoirs :

- Je ne suis pas du genre à accepter qu’une personne s’immisce trop dans ma vie privée, de plus, je n’ai pas eu la chance de trouver qui que ce soit qui puisse être à la hauteur de mes attentes.

C’était faux, la personne qui pourrait prendre cette place facilement se trouvait en face de moi. Mais qu’allais-je donc lui dire ? De but en blanc, je veux que tu sois celle qui m’accompagne sur mon trône ? Non, mon esprit combattait mon cœur pour que je reste, cette personne inaccessible, ne faisant qu’accepter les gens de me toucher du bout des doigts avant de leur arracher la main. Sentant sa jambe monter légèrement, j’agrandis mon sourire en fermant les yeux tout en poursuivant :

- Cette personne, celle que je chérirai de mon amour … Que dire, je ne sais moi-même quel genre de personne me plairait. Il en va de soit que cela serait une femme, une belle femme. Intelligente, amusante, m’enivrant de baisers et de tendresse un peu comme …

M’arrêtant dans ma phrase avant de commettre l’irréparable, je soupirais doucement en me reculant sur mon siège. Posant mon dos sur le dossier en ouvrant les yeux, j’attrapais l’un de mes couverts pour attraper ce qui semblait être une pomme de terre et la porter à ma bouche. Mauvais, trop sucré. Laissant donc de côté mon repas, je continuais de parler :

- Je suis heureuse que tu ais trouvé une personne qui te convienne, allez donc maintenant savoir si celui-ci est digne de toi, Akiha-Chan.

Personne n’était digne d’elle. Personne à part moi, cela va de soi ~ Me levant sans plus attendre de mon siège en regardant de haut la femme toujours assisse, je changeais mon expression froide en un sourire amusé avant de m’approcher de ladite femme et d’emprisonner mes lèvres contre les siennes. Approfondissant mon baiser en posant mes mains sur ses épaules, je me reculais tout en lui faisant un clin d’œil.

- Tu m’excuseras un instant n’est-ce pas ? J’ai quelques petites choses à faire, je te laisse donc m’attendre dans mes appartements ou plutôt, dans ton laboratoire, Akiha-Chan ~

Tout en ramassant son dossier, je lui fis un dernier signe et m’en alla sans demander mon reste. Pourquoi partir si activement ? Parce que je sentais que ma contenance venait d’atteindre sa limite et je ne pouvais montrer à quiconque mes sentiments de la sorte. Passant la porte du restaurant, je laissais mon corps disparaître dans une fumée verte avant de me retrouver dans mon bureau. Assise sur celui-ci, je soupirais lourdement avant de river mon regard sur la porte d’entrée.

- Maaah, il faudra que je me calme avant de ~

Non, tuer cet homme indigne lui servant de fiancé n’était pas quelque chose de bien et je le savais plus que tout … pourtant ~ Laissant un rire diabolique traverser mes lèvres, je matérialisais ma faux alors que ma robe de combat s’activait d’elle-même. D’un sourire digne de psychopathe, je continuais à glousser sur mes pensées noires ~
END
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