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 Un dernier souper, avant son grand départ.

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Dead Master

Dead Master

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MessageSujet: Un dernier souper, avant son grand départ.   Un dernier souper, avant son grand départ. Icon_minitimeSam 19 Juil - 12:55

Cette semaine me donnait des maux de tête atroces. Que ce soit à son commencement jusqu’à aujourd’hui, je ne pense pas avoir déjà vécu autant de jours aussi atrocement.

Bien que j’étais du genre à ne guère m’en faire de l’avis d’autrui, je perdis mon sang-froid lorsque ma fille insulta mon épouse sans modération. Utilisant des termes que je trouvais prohibés, trop vulgaires pour son âge, interdit vers celle à qui elle les adressait. Ma main a claqué, j’en avais mal au cœur, mais tel était mon devoir de mère également. J’avais beau accepter tous les caprices de ma fille, je ne pouvais me plier devant les insultes et les mauvaises manières.

Suite à cela, nous finîmes tout de même par sortir, sans ma princesse, cela va de soi. La soirée fut parsemée par des rires et des ententes sexuelles me donnant encore envie, rien qu’en y pensant. Mais qu’importe les rires que j’eus, je ne cessais d’avoir une pensée pour ma fille… Dieu, cet enfant mettait mes nerfs à rude épreuve.

Les jours qui suivirent cela ne furent joyeux, bien au contraire. Après cette attaque verbale, Kaori-Chan fut décidée de se venger à l’encontre d’Akiha-Chan à mon plus grand malheur. Il va de soi que mon épouse avait sa fierté et qu’elle ne vint se plaindre chez moi. Malheureusement, elle subissait, et moi je ne pouvais que regarder, impuissante devant sa souffrance. Mes cuisses comme seuls moments de réconforts, je les écartais à chacune de ses demandes.

Mais le pire était encore à venir, alors que je crus qu’après l’épisode catastrophique des serveurs cela prendrait enfin fin, ce fut de la bouche de ma femme que mes espérances s’émiettèrent. Celle-ci m’annonça que son fils, à savoir la tête délavée, lui avait demandé de se joindre à elle pour une escapade à l’autre bout du globe. Ma réaction ne se fit attendre, je refusais pour mieux changer d’avis sur les dires d’Akiha-Chan, disant qu’elle ne pouvait laisser son fils seul et que si Kaori-Chan était encline à voyager à ses côtés et qu’elle n’était prise par ses obligations scolaires, nous serions partis tout les cinq. Oui, elle comptait arracher Hikari-Chan aux bras de sa noble Mashiro ~

Après ces nouvelles, j’étais déconfite, à fleur de peau et incapable de passer un seul instant sans y songer. Que Kaori-Chan soit là ou non, toutes mes pensées n’étaient plus que tournées vers mon épouse comptant me quitter d’ici peu.

Ce n’était pas définitif, elle reviendrait tôt au tard, mais autant de temps sans la voir relevait d’un effort considérable… Comment allait-elle faire pour se soulager ? Nous étions toutes deux nymphomanes, ne croyez pas que j’étais assez naïve pour croire qu’une telle distance agrémentée par un départ de longue durée, n’allait jouer en faveur de l’infidélité. Je ne connaissais nullement New York et me téléporter là-bas ne serait sans doute facile. Songer un seul instant d’attendre des mois durant pour coucher avec ma femme ? Dieu, il en était hors de question.

Il est vrai qu’Akiha-Chan m’eut montré des prouesses concernant la téléportation… Mais je crains qu’elle ne soit capable d’accomplir de longues distances en gardant tous ses organes en places.

Tout cela ne présageait rien de bon.


Et mon calvaire se poursuivit le jour suivant. Après une journée éprouvante, j’étais rentrée tôt dans mes appartements à la recherche de repos. Étonnée de trouver mon épouse dans notre lit -à dix huit heures exactement-, je m’étais aventurée à ses côtés, déshabillant mon corps sublime pour éblouir sa vision ~

« Votre fille a essayé de me tuer aujourd'hui... A deux reprises. Elle a hérité de votre coté démoniaque ~ »

Que pouvais-je répondre à cela ? Un visage attristé qui se fit vite assaillir pour que toute pensée néfaste quitte mon esprit. Mais qu’importe Ô comment nous tentions de cacher le problème de la relation de ma fille avec Akiha-Chan, nos baisers et nos touchers intimes ne faisaient bouger les choses, bien au contraire.

Le comprendre ? Oui, parfaitement, et c'est tellement que je restais bouche bée devant ma fille se faisant balancer dans mon bureau le lendemain par la poigne de son aîné. Avais-je des envies de meurtre à l’encontre de Kiseki ? Cela va de soi, je ne lui permettais pas d’apposer sa main sur ma princesse !

- Il m’a touché ! Il m’a touché maman ! TUE LE !

Ce n’est sans ma fille pour me pousser dans cette direction, mais lorsque Kiseki interagit à son tour, je me glaçais. Palissant à vue d’œil sous sa déclaration des plus… Alarmantes. « C’est faux ! Elle a tué la voiture de maman Akiha ! J’ai rien fait ! C’est elle ! » La voiture d’Akiha-Chan ? Non, elle n’avait été assez stupide pour s’attaquer à cela ! Entrouvrant les lèvres, je ne savais que dire alors que Kaori-Chan tenta de me pousser vers des tranchées que je m’étais promise de ne guère franchir. La voiture… Cette chose que mon épouse considérait autant comme le fruit de ses entrailles que ses propres enfants.

- Dieu…

J’en perdais contenance, m’effondrant sur mon siège pour mieux me relever lorsque la porte de mon bureau s’ouvrit en grand sur un visage des plus ténébreux. Je ne l’ai pas retenue lorsqu’elle leva la main sur Kaori-Chan, j’ai gardé le silence lorsque mon épouse s’en alla dans la sanction que ma fille devait subir depuis bien longtemps déjà. Je n’ai guère consolé ce même enfant, lorsqu’elle fondit en larmes, secouée par les dires et gestes de sa mère. Qu’elle crise, qu’elle en ait une attaque, je n’étais d’humeur à la consolation, et cela, je le lui fis comprendre en passant à côté d’elle, courant déjà pour rattraper mon épouse. Vainement, elle s’en était déjà allée je ne sais où.

Me morfondant sur le parking, je perdis pieds à mon tour, à bout de souffle et de courage. Toute cette situation était… Détestable.


Quelques jours après cela, la sanction de Kaori-Chan toujours active, je me trouvais seule avec mon épouse. Décidée à passer du temps en sa compagnie avant qu’elle ne parte pour les USA. Il va de soi que je n’avais mot à dire sur sa décision, prenant en compte qu’il serait préférable pour elle de prendre des distances avec sa fille en vue de la situation actuelle.

C’est après son travail à l’hôpital de Kyoto que je m’étais décidée d’aller la chercher. Attendant patiemment à l’entrée de celui-ci, je restais stoïque, bouquet de fleurs en main, parsèment mon humeur d’un air romantique sur les traits ~ Quelque individus se penchèrent sur ma personne, se demandant ce que je faisais là étant donné que je n’avais le look d’une personne venant chercher une convalescente tierce. Il va de soi que je n’y fis attention, préférant les faire fuir d’un simple regard.

C’est après une bonne heure sous un soleil de plomb ne m’atteignant nullement qu’une certaine personne daignait arriver ~ M’approchant de celle-ci, je lui dérobais les lèvres dans un baiser se voulant passionné avant de couper ce contact des plus intenses pour lui tendre le bouquet de roses, d’un rouge aussi sanglant que notre amour ~

- Akiha-Chan serait-elle grée de passer la soirée en ma compagnie ? ~ Une table nous attend déjà mon amour ~

Une réservation que j’eus faite dans l’un des plus grands restaurants gastronomiques de Kyoto, songeant déjà à finir la soirée sous le feu des projecteurs dans une boite de nuit dont je savais, le champagne était exquis ~
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Kaori Eimin
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Kaori Eimin

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MessageSujet: Re: Un dernier souper, avant son grand départ.   Un dernier souper, avant son grand départ. Icon_minitimeDim 20 Juil - 4:11

« Ton attitude est intolérable, Kaori. Il est temps que tu apprennes le respect, en commençant par les restrictions que je t'imposerai dès maintenant. En premier lieu, toute sortie te sera interdite, tu n'auras accès ni à ton portable, ni à ton ordinateur, et il te sera interdit de voir tes amis, ainsi qu'Ayame pendant ses heures de travail. Tout ce que tu pourras faire, c'est aller en cours, et revenir à la maison, celle de Kyoto, cela va de soi. Et ce, jusqu'à nouvel ordre. Tout manque de respect de ta part envers qui que ce soit, te vaudra une semaine de punition en plus. J'espère que nous nous sommes bien comprises. »

Furent les mots dévastateurs de mon enfance. J’étais tétanisée, sous le choc par tant de mots tranchants et une telle violence de la part de Akiha. Jamais je ne l’aurais cru capable de me battre, jamais je n’aurais songé un seul instant que ma vie allait prendre une telle tournure après les mauvaises blagues que je lui ai faite… Ce n’était pas méchant… Ce n’était que pour rire…

Et rire, je ne le fis plus.

Mon premier jour loin d’Ayame fut des plus atroces, coincée dans la maison familiale en compagnie des servantes, je tournais en rond, pestant contre cette vipère qui m’interdisait de sortir de ce lieu.

Après un moment de réflexion, je me demandais vraiment ce qui me retenait ici ! Ce n’était pas ces roturières qui allaient faire la loi dans MA maison ! Non, elles n’avaient rien à me dire ! Elles ne valaient pas plus que cette garce d’Akiha !

Décidée à quitter la maison, c’est d’un pas décisif que je m’aventurais jusqu’à l’entrée, posant ma main sur la poignée pour mieux ouvrir la porte en grand. Déjà heureuse d’avoir contrée leur retenue, je m’en allais vers l’extérieur pour mieux me figer en voyant Shizuru… courses en main me sourire. Ah… Non ! Gardant la tête haute, je fermais la porte devant moi, elle n’allait pas m’empêcher d’aller plus loin, elle ne…

- Demoiselle Kaori, veuillez retourner chez vous, je vous prie ~

Passant outre ses dires, je poursuivis vers la libération, croyant vainement qu’elle n’oserait me toucher. J’ai été stupide de croire cela car en un seul mouvement, je me retrouvais devant la porte, elle dans mon dos me poussant vers l’intérieur. Évidemment que j’ai pesté contre sa personne, j’ai crié en me débattant alors qu’elle fermait déjà la porte à double tour.

- Vous n’avez pas le droit !

Et je partis dans ma chambre en hurlant. C’est quelques heures plus tard que je retentais le coup, mais Shizuru avait fait guet devant la porte, installant une chaise sur laquelle elle était posée tout en lisant un magazine tiers. Cette fois-là, je ne me suis pas risquée à aller plus loin, me détournant de l’entrée pour mieux aller bouder dans mon coin.

Le deuxième jour de ma sentence, je tentais de corrompre les servantes en leur offrant mes économies si elles daignaient me laisser sortir, vainement.

Le troisième jour, c’est après les cours que je tentais de m’évader grâce à Kaïla. Utilisant le téléphone d’une de mes amies -esclaves plutôt-, je lui demandais de venir me chercher. Chose qu’elle accepta sans sourcilier, mais une fois à la sortie des cours, bien qu’elle fut là, les servantes l’étaient également. Je ne sais pas ce qu’elles ont dit à Kaïla mais elle est remontée aussi vite sur sa moto, m’abandonnant lâchement à mon triste sort.

Le quatrième jour… J’en hurlais. J’ai même tenté de me noyer dans la piscine pour qu’une ambulance vienne me chercher et qu’une fois à l’hôpital je puisse m’enfuir ou que maman vienne à ma rescousse, les servantes n’oseraient cacher ma tentative de suicide ! Je me suis trompée… Elles m’ont sauvées et aucun coup de fil ne suivit mon acte.

Le cinquième jour… J’ai tenté le tout pour le tout.

Me levant de bon pied -si c’était possible-, je m’en allais dans le salon pour déjeuner devant la télévision. Cela m’était interdit, maman Ayame ne supportait pas que je mange devant un dessin animé abrutissant selon ses dires. Mais comme elle n’était pas là, j’en décidais d’en faire qu’à ma tête.

- Demoiselle Kaori, mangez à table je vous prie ~

Me levant de ma place, bol de céréales en main… Je le renversais ~ Sans demander mon reste avant de faire tomber mon bol à terre. Souriant en lâchant qu’un simple « Ramassez ~ », je montais à l’étage. Si elles voulaient jouer ainsi, je n’allais les laisser être le maître du jeu.

Durant le repas de midi, je ne daignais montrer ma présence et qu’importe le nombre de fois qu’elles venaient pour m’appeler, je n’avais qu’à monter le son de ma musique.

En début d’après-midi, j’avais rejoint l’extérieur pour déverser tout le café se trouvant dans la demeure, dans la piscine ~ Elles n’auront qu’à la nettoyer, cela leur donnera enfin du boulot mérité. Recevoir autant d’argents pour ne rien faire devait être punissable par la loi.

C’est vers dix-sept heures que j’ai voulu allumer un feu de camp… Dans le salon ~ Allumette en main, feuilles de papiers rassemblées au centre de la pièce, je jetais le feu aux déchets. Mais ma source de chaleur vola vite en fumée sous un torchon mouillé lancé par Shizuma. Vraiment ? Elle allait voir !

Levant la main pour la taper après son acte, je me fis arrêter dans mes mouvements par sa poigne de fer. En deux temps trois mouvements, son visage changea, ses vêtements également, ne laissant plus qu’un semblant de chair sur un squelette pointu, des lambeaux de chair sur son visage où ses joues disparues laissaient entrevoir sa mâchoire ensanglantée… Ses yeux rouges sous un fond noir, sa chevelure de jais tombant avec raideur sur son visage marqué par la famine…

J’en titubais en arrière, prenant peur devant ce spectacle funeste au point de m’enfuir et aller m’enfermer dans ma chambre. Je… NON ! Apposant mes mains sur ma tête pour retenir mes cris de terreurs, je me morfondais sous ce visage qui ne quittait mon esprit… Quelqu’un… Que quelqu’un m’aide ! Pleurant à chaudes larmes, je cherchais un moyen pour joindre maman… Vainement, je n’avais de téléphone !

C’est à la nuit tombée que je m’aventurais dans le bureau de Dead Master se trouvant dans la demeure des Ketsuki, ouvrant la porte dans le silence le plus total, je passais la porte pour courir vers le téléphone… Maman… Il fallait que je joigne maman !

Composant son numéro… Ce ne fut sur elle que je tombais, mais sur… Même elle, je préférais la voir que les servantes !

- Mama… Maman… Viens… Viens me chercher s’il te plaît…

Pleurant tout en formulant ma supplique, je ne sus entendre ce qu’elle répondit que deux mains aux ongles laminées se posèrent sur mes épaules. Des sueurs froides me coulant le long des tempes alors que sa voix… résonna.

- Demoiselle Kaori… Cela vous est… interdit ~

J’ai rencontré le diable… sous la forme d’un monstre.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Un dernier souper, avant son grand départ.   Un dernier souper, avant son grand départ. Icon_minitimeDim 20 Juil - 4:12

La décision fut prise. Il n'y avait plus de retour, plus aucun moyen de réfuter ce qui s'engrenait au fil des minutes, chamboulant à tout jamais notre quotidien. Une vie qui aurait dû être tellement heureuse, si les actes et conséquences de ces derniers, n'avaient détruits la paix dans laquelle nous baignions. Il va de soi que nous y avions pensées longuement, Akiha et ma personne, avant de soumettre notre décision à Ayame. Il n'en était guère moins vrai que je craignais que la séparation qui nous attendait, finirait par nous séparer. Définitivement, mon alter-ego avait raison, Kaori a fini par briser notre mariage en mille morceaux. Guère du coté de l'amour, Ayame restait ce qu'elle a été depuis près de deux ans à présent, à mes yeux. Si j'avais une autre possibilité, jamais je n'accepterais de m'enfuir aussi lâchement, risquant de perdre tout ce que j'ai réussi à atteindre. Mais le choix ne me fut donné. Et cela marqua cette horrible journée -quelques jours de là- commençant sur les nerfs pour se terminer par une dispute monumentale. Certes, je levais rarement la main sur mes enfants, en particulier sur Kaori -la préférée de Dead Master- mais sur le moment, cet instant fatidique qui tomba sur ma personne quand je vis l'état de ma voiture, je n'ai su me retenir. Que dis-je... Je me retenais d'abattre plus qu'une paume sur son tendre visage d'enfant, luttant contre mes instincts meurtriers, encouragés par mon ombre détestable.

Toute cette situation, entraîna d'autres, peu plaisantes. A commencer par l'annonce que je fis à Ayame, prétendant que je n'avais la force de supporter Kaori et qu'il serait préférable pour nous tous, que je parte avec Kiseki et Hikari, à l'autre bout du monde, afin de prendre du recul, et peut-être revenir pour construire une histoire meilleure. Je l'espérais, même si m'en aller ainsi, sous une mauvaise fin, me blessait énormément. Ce qui n'était le cas de tous ~ A savoir, mon cher fils sautait de joie, excité par l'aventure qui l'attendait. Je pense pouvoir dire qu'il était le seul -vraiment- heureux de cette nouvelle. Quant à Ayame... N'en parlons même pas. C'était compliqué. Hikari quant à elle, devait se plier à ma demande, que j'appuyais en lui disant que cela lui ferait du bien, de se séparer ne serait-ce que quelques temps, de sa chère Mei, et que si cette dernière l'aimait vraiment, elle attendrait. Une sorte de défi qui prouverait de la sincérité des sentiments de la jeune Mashiro. « Heh, dommage pour le fric des Mashiro ~ » Alala... Pour mon ombre les dés étaient jetés, et aucune bonne chose ne ressortirait de cette séparation improvisée. De mon coté, j'étais optimiste ~ Il était difficile de briser un vrai amour, n'est-ce pas ? ~ Alors, pourquoi craignais-je autant que le mien parte en fumée avec la distance ? ~

Serait-ce une appréhension concernant Kaori ? Sans nul doute. Parlant d'elle, je n'eus de nouvelles depuis plusieurs jours -à part un appel téléphonique en pleine nuit, qui m'attrista, mais dont je ne tenais compte-, l'ayant contrainte à demeurer dans notre maison à Kyoto, sans qu'elle ne puisse voir sa mère, ni personne d'autre de la famille, ayant pour seule compagnie, celle des jumelles, s'occupant à merveille de son cas. Premièrement, j'ai hésité de leur infliger la tache de surveiller cet enfant, mais rassurée par leurs certitudes à s'en sortir, je cédais. Il va de soi, que ma sentence ne se limitait guère aux paroles vaines, mais que je comptais la lui faire assumer jusqu'au bout, c'était pour cela également, qu'Ayame n'était prête de rendre visite à sa cadette, chose défendue sous peine de dispute inutile. Évidemment, je la réconfortais de cette séparation, d'une manière spécialement choisie à ses envies ~

Mais mon nouveau quotidien -court soit-il avant que je quitte le pays- ne se résumait guère à des plaisirs charnels et la tranquillité de ne guère subir de tentatives de meurtre à chaque pas ~ Conformément à mon travail, je dus régler tout ce qui concernait mes responsabilités à Undai, ainsi que celles, touchant l'hôpital de Kyoto. Il va de soi que je n'eus de souci pour le premier cas, étant donné que j'enseignais dans l'Académie de ma femme ~ Quant à l'hôpital, ils ne furent heureux de perdre l'un de leurs chirurgiens pour une période indéterminée. Et ils me le firent ressentir en m'accablant de cas neurologiques en tout genre. C'est pour cela également que je passais toute ma journée -à deux jours près de mon départ- à arpenter les couloirs blancs de l'énorme infrastructure, courant d'un bloc à un autre, d'une salle de consultation à un repos mérité dans mon bureau.

Et ce, jusqu'au soir venu, où, après une longue tache administrative à terminer, je quittais enfin cet endroit sentant le médicament à plein nez ~ Et comment allais-je rentrer à Undai ? Alala... J'aurais pu appeler Ayame, mais je préférais me débrouiller par mes propres moyens. En l'occurrence, en appelant un taxi ~ Pourquoi donc ne monterais-je guère dans ma magnifique voiture ? ~ Parce qu'elle était toujours en réparation ~ Non à cause de l'incapacité des mécaniciens à la remettre à neuf, mais la mienne, celle de n'avoir le temps d'aller la chercher au garage. Sortant de l'hôpital, portable déjà collé à l'oreille, je stoppais mon déhanché à en faire pâlir plus d'un homme, en remarquant la présence d'une certaine créature ~ « Difficile à ne pas remarquer ~ Elle me donne envie de la prendre ici ~ » De même ~ Tellement que je remis mon portable dans le sac, un sourire de prédatrice aux lèvres, tandis que mon épouse aguichait tous mes sens en s'approchant de ma personne, comme seule elle, savait le faire ~ Et qu'était-ce donc ? ~ Des fleurs ? ~ Alala... J'en rougirais, si je ne mouillais autant sous le désir ~ Envie attisée par son baiser, ses lèvres que je voulais dévorer ~

- Akiha-Chan serait-elle grée de passer la soirée en ma compagnie ? ~ Une table nous attend déjà mon amour ~

Question rhétorique, dont la réponse ne fut nécessaire ~ Mordillant ma lèvre inférieure, je partis d'un rire amusé en prenant les fleurs qu'elle m'offrit. Définitivement, avec une femme pareille, il n'y avait de temps à la tristesse ~ Seulement aux jeux coquins ~ Pétillant de joie, malgré la journée fatigante que j'eusse passé, j'enroulais mes bras autour de son cou, tout en collant mon corps à sa peau ~ Alala... Quelle idée de s'habiller de la sorte, si ce n'est pour se faire désirer autant ~ Et je n'étais guère la seule à le penser, en vue de certaines personnes -peu discrètes- qui nous fixaient avec insistance ~ Ne me préoccupant guère de cela, je me décalais de mon épouse, et lui pris la main dans un geste tendre.

- Merci pour les fleurs mon amour ~ Votre romantisme me fait fondre ~

Littéralement ~ Tellement que j'en gémirais si je n'avais une certaine décence à tenir ~ Tout sourire, je suivis mon épouse jusqu'à l'une de ses voitures, ravie qu'elle soit venue me chercher ~ Déposant un baiser sur sa joue quand elle s'installa à mes cotés dans le bolide sportif dont elle était le possesseur, je posais doucement ma main sur sa cuisse, la remontant avec lenteur pour mieux la redescendre quand elle s'approchait dangereusement de sa peau sensible ~

- Alala ~ Vous en ferez jalouser plus d'une personne, habillée ainsi ~

Riant en imaginant toutes les têtes qui se tourneraient à son passage, je ne pus qu'être excitée par cela ~ Devrais-je me trouver une autre tenue également afin d'être à la hauteur de mon épouse ? ~ Pourquoi donc s'encombrer de tels détails, j'étais parfaitement bien habillée pour un dîner en amoureux ~ Depuis quand ne sommes-nous sorties ainsi, toutes les deux ? ~ Depuis bien trop longtemps, malheureusement.

-C'est plaisant de se retrouver ainsi ~ Que me vaut cet élan d’un repas en amoureux ? ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Un dernier souper, avant son grand départ.   Un dernier souper, avant son grand départ. Icon_minitimeDim 20 Juil - 4:42

Je ne doutais de son amour à mon égard, bien au contraire, je savais pertinemment qu’Akiha-Chan m’aimait plus que quiconque. Mais la distance pouvait creuser des écarts intolérables, que se passerait-il d’ici trois mois ? Tellement de choses que j’avais peur du moment fatidique de son départ. Il ne nous restait que deux jours avant qu’elle ne prenne mon jet en direction des USA. Je pouvais me sentir heureuse de savoir qu’elle partait avec ses enfants, mais était-ce là une solution à mes craintes ? Nullement… Elle était si belle, si parfaite, si mienne que je ne serai étonnée que quelqu’un vienne l’aborder pendant son voyage… Et si celle-ci finissait par tomber amoureuse d’une autre personne ? Je n’aurai qu’à la tuer, mais cela ne réparera pas le gouffre dans lequel elle se serait glissée.

Kaori-Chan… Mettait mon mariage à dure épreuve. J’eus songé à la mettre en pension également, mais cela était futile. Personne ne pouvait savoir que son évolution prenait des proportions étranges et les seules personnes au courant de cela, ne pouvaient la garder des mois durant. Non que je n’aie confiance en Kaïla-Chan, mais quelle mère serais-je pour laisser ma fille aux mains d’autrui ? Même l’abandon d’Akiha-Chan, je ne pouvais lui en vouloir en vue des événements précédents.

Triste ? Je l’étais considérablement.
- Merci pour les fleurs mon amour ~ Votre romantisme me fait fondre ~

Dressant un sourire amusé bien que mon esprit était perturbé, je me délectais sous ses doux baisers avant de rejoindre ma voiture. Non ma F12, mais une autre de ma collection ~ Après tout, Akiha-Chan ne m’avait-elle pas dit qu’elle ne voulait revoir cette mocheté ? Je l’avais toujours en ma possession, je faisais juste attention de ne pas l’utiliser sous les yeux égrisés de mon épouse.

Ouvrant la portière de ma Jaguar -Akiha-Chan n’était la seule à avoir un tel bijou-, ce fut sur le siège conducteur que je me posais. Mettant les clés sur le contact, il me suffisait d’appuyer sur un bouton pour que le bolide démarre alors que la main douce de mon aimée, titillait mes sens par des gestes en disant long sur sa pensée. Gardant un sourire certain, je remmenais à ma personne la ceinture avant de m’attacher, déclenchant le frein à main pour m’aventurer sur les routes vers notre destination ~

- Alala ~ Vous en ferez jalouser plus d'une personne, habillée ainsi ~

Maaah, mon accoutrement était digne de la soirée que je présageais à ses côtés ~ Après tout, mettre mon corps en avant ne devait que lui plaire, n’est-ce pas ? Ce n’était pour les autres que j’eus décidée de mettre une robe si courte ~ Gloussant à ses dires, je gardais un œil attentif sur la route tout en la regardant ne serait-ce qu’assez pour voir se peindre sur son visage une réaction quant à mon sourire ~

-C'est plaisant de se retrouver ainsi ~ Que me vaut cet élan d’un repas en amoureux ? ~

Ton départ. Mais je m’abstiendrai de le dire à haute voix. Seul mon visage répondait vraiment à sa question, devenue émotive avec le temps, il était facile de lire sur mes traits ce que je pensais. Effaçant rapidement cet air mélancolique qui s’est dressé sur mes traits, je repris la parole, laissant ma voix mielleuse caresser son ouïe avec sensualité ~

- Maaah, ai-je besoin d’une raison pour sortir avec mon épouse ? ~

Ma femme, celle a qui je m’étais liée pour l’éternité. J’étais heureuse, elle m’avait apporté ce que depuis longtemps, j’avais cherché. De la sûreté dans un couple, une vie de famille, des sentiments humains. Elle avait excellé dans ma métamorphose, elle avait fait du monstre que j’étais, une femme aimante et attentionnée à ses besoins.

Mais qu’importe cela, j’eus délaissé mon rôle de femme pour celui de mère et j’en payais malheureusement le prix fort. Soupirant en pensant à cela, je poursuivis la route dans une ambiance calme, cachant mes peurs et mes soupçons quant à la suite des événements.

Arrivant devant le restaurant de mon choix, je sortis en première alors qu’un portier laissait Akiha-Chan descendre. Lui donnant mes clés sous un regard disant clairement « Faites attention à ma voiture, ou je vous tue ~ », j’enlaçais la main de mon épouse jusqu’à la réception où une queue de pie nous attendait.

- Mesdames, avez-vous une réservation ? ~

Donnant mon nom sans plus attendre, il ne prit la peine de regarder dans son registre, tendant déjà le bras pour qu’on le suive jusqu’à une table isolée, loin des regards des importuns, nous permettant une intimité la plus totale.

Reculant la chaise pour que mon épouse prenne place, une fois cela fait, je m’assis à mon tour alors qu’un serveur nous servait déjà l’apéritif, déposant la carte de vins sous mon regard forêt, rapidement accompagnée par celle des menus.

- Que dirais-tu de sortir également ? Cela fait longtemps que je n’ai pu danser avec ta charmante personne ~

Faisant un clin d’œil à l’encontre de mon amour, je n’attendis guère longtemps pour retirer mon talon et de la pointe des pieds, caresser la jambe lisse de ma femme ~ Danser et baiser, cela allait si bien ensemble après tout ~ N’ayant le temps de répondre à mes demandes, un serveur arriva déjà pour prendre notre commande.

Je n’eus vraiment le temps de regarder ce qu’ils avaient à proposer, mais selon mes souvenirs, le menu du chef était souvent le meilleur ~ Demandant cela ainsi qu’un vin rouge datant de 1800, j’attendis que ma femme fasse de même, pour surenchérir sur la conversation que je tentais d’entamer ~

- Qu’a dit l’hôpital concernant ton départ ? J’eus une réunion avec Yoshiro-Han, « San ». Il m’avait l’air si dépité qu’il m’a même demandé de rejoindre son service ~

Il ne me suffit qu’une seule personne parlant le Kansai-Ben pour que mes mauvaises habitudes ne reviennent ~
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Un dernier souper, avant son grand départ.   Un dernier souper, avant son grand départ. Icon_minitimeDim 20 Juil - 6:30

Le visage d'Ayame exprimait une telle morosité, que je regrettais aussitôt ma question, comprenant, réalisant quelle en était la réponse. Évidemment... Le départ. Nous étions toutes deux touchée par ce dernier, malgré les apparences qui nous régissaient depuis plusieurs jours maintenant. Il n'était guère compliqué de se rendre à l'évidence, nous ne voulions nous séparer. Tellement longtemps sans se voir, sans pouvoir profiter de moments rien qu'à nous deux, nous réveiller dans les bras l'une de l'autre et replonger dans des ébats endiablés. Tout cela, serait mis de coté, un fossé de plusieurs milliers de kilomètres en sera une preuve indéniable. Et que pouvais-je faire à ce sujet ? Rien, strictement rien. La décision était définitive, et quitte à développer une paranoïa frôlant l'hystérie en me demandant si Ayame ne m'eut remplacée avec le temps, je ne pouvais rebrousser chemin. Pourquoi m'efforçais-je à me persuader du bien fait de ce voyage ? Parce que je n'y étais convenablement convaincue. Alala...

- Maaah, ai-je besoin d’une raison pour sortir avec mon épouse ? ~ 

Rendant le sourire à mon épouse, je me détournais de sa personne, rivant le regard sur la route. C'était ainsi. Nous nous cachions derrière les sourires aimables, aimants, sans jamais parler de ce que nous éprouvions vraiment. Mais nous le savions parfaitement, même sans devoir le prononcer à haute voix. Ce départ marquera une tournure dans nos vies, fermera la page d'une histoire semée d'embauches pour en commencer une nouvelle, dont nous ne connaissions encore le contenu. Et dans deux jours, nous débuterons son écriture. Cela ne me réjouissait guère, mais il état préférable de mettre les pensées sombres de coté, et profiter de la soirée aux tonalités douces, mais à l'arrière-goût amer, tel un alcool de qualité ~

« Tiens, Ayame fait les choses en grand aujourd'hui, heh ~ » Et je le constatais également quand la portière de la voiture s'ouvrit, me laissant découvrir un endroit chic, dont les accès devaient être triés à la volée. Affichant mon plus beau sourire, j'attendis que mon épouse me rejoigne avant que nous ne pénétrions le luxueux restaurant, brillant de modernité comme de richesse. Alala ~ Je me sentais toute chose dans de tels ambiances ~ « Mesdames, avez-vous une réservation ? ~ »  La main de ma femme entrelacée avec la mienne, nous suivîmes le serveur jusqu'à une table reculée. Et moi qui crus qu'elle réserverait une place au milieu de tous, je me voyais agréablement surprise qu'elle opta pour la discrétion. Une soirée rien qu'à nous deux, n'est-ce pas ? ~

M'asseyant à la place indiquée tout en remerciant Ayame de sa galanterie, je ne me départis guère d'un regard insistant, vaguant entre son décolleté et ses magnifiques amandes forêt m'embrasant de l'intérieur ~ Prenant négligemment la carte des menus, je laissais ma chère connaisseuse de femme, choisir le vin. Après tout, elle avait un don certain de poser le doigt sur le cru allant parfaitement avec les événements ~ Ouvrant la carte, je fus étonnée de n'y voir aucun prix, à croire que le restaurant ne les mettaient guère pour ne pas gâcher la soirée des clients ~ Amusée par mes propres pensées, je m'attelais au choix des mets, coupée dans mon investigation par la voix envoûtante de ma compagne ~

- Que dirais-tu de sortir également ? Cela fait longtemps que je n’ai pu danser avec ta charmante personne ~ 

Danser ? ~ Mais bien sûr que je prendrai un malin plaisir à la déshabiller sur la piste de danse d'un club ~ « Sauf si elle décide de t'amener dans un endroit pour son âge, où tu devras danser la valse ~ » Alala... Il est vrai que j'avais quelques bases dans cette pratique, mais je n'étais certaine de réussir à ne guère marcher sur les pieds de mon épouse, si cela arriverait ~ Souriant à moi-même, je n'eus le temps de répondre, que le serveur revint, apportant l’apéritif, versant le liquide sang dans des verres hauts, avant de nous demander ce que nous désirions manger. Alala... Pour une fois j'ai fait l'effort de changer mes habitudes, et de prendre un plat au nom noble, au lieu d'une salade ~

- Qu’a dit l’hôpital concernant ton départ ? J’eus une réunion avec Yoshiro-Han, « San ». Il m’avait l’air si dépité qu’il m’a même demandé de rejoindre son service ~

« Han » ? Plissant légèrement les yeux en faisant comprendre à ma femme que son égarement de langage ne m'a guère échappé, je me retenais de lui en faire la remarque, frissonnant sous son doux toucher sous la table ~ Alala... Qu'était donc cet accent ? ~ Certes, Ayame avait un accent prononcé, marquant allégrement ses origines, tandis que de mon coté, je parlais le japonais de la capitale, mais il était rare que j'entende sa langue fourcher de la sorte. Et quelle en était la raison ? ~ Le fameux directeur principal de l'hôpital cela va de soi ~ Changeant mon expression dans une moue ennuyée, je me remémorais brièvement la conversation que j'eus avec les responsables de ma section.

- L'hôpital n'a guère apprécié, cela va de soi ~ Perdre un de ses chirurgiens pour une période indéterminée, n'est guère plaisant. Vous pourriez prendre ma place, mais je crois que si cela arrivait, ils essayeraient de vous enchaîner aux fondations de l'infrastructure, pour que vous restiez là-bas ~

Riant en imaginant le directeur faire du charme à Ayame afin qu'elle reste, réalisant qu'elle n'aimait que les femmes, et donc, envoyant ses plus belles infirmières pour la convaincre, je lançais un coup d’œil plus qu'enjoué à ma femme ~ N'avais-je pas la chance d'avoir pour épouse une femme brillante, désirée par tous ? ~ Tellement que cela m'attristait de devoir partir ainsi. Ne montrant rien de mon désarroi, un sourire platonique dessiné sur le visage, je me décalais légèrement quand les plats arrivèrent, nous envoûtant de leurs odeurs alléchantes ~ Alala... S'il n'y avait guère tant de pression entre nous, je pense pouvoir affirmer que j'adorerai cette soirée ~ Jouant avec le verre de vin entre mes doigts fins, je finis par en boire une gorgée avant de me saisir des couverts, plantant mes yeux clairs dans ceux -sombres- d'Ayame, afin de voir ses réactions quant à ce que j'allais dire ~

- J'aime votre accent ~ Même si je suis certaine qu'il me serait difficile de maintenir une conversation avec votre personne, dans ce dialecte ~

Non que les mots changent complètement, mais c'était tout comme ~ Il va de soi qu'un dictionnaire spécialement fait pour ce dialecte, ne me ferait guère défaut si je rencontrais une personne ne parlant qu'ainsi ~ Devrais-je mettre de l'argent de coté pour investir dans un tel achat ? ~ Alala, j'aimerais voir la tête de ma femme quand sur l'une des étagères de la bibliothèque, elle verrait une dizaine de livres destinés à l'apprentissage des ficelles du dit dialecte ~ Mais plaisanteries à part, j'avais d'autres questions plus prenante à poser à cette charmante femme me faisant mouiller rien qu'avec un battement de cils ~

- Puis-je demander où vous comptez m’emmener danser toute la nuit ? ~

Maintenant que j'avais sa présence pour moi toute seule, je ne comptais la relâcher de si tôt, quitte à passer toute la nuit dans un bar quelconque, pour revenir à l'aube à Undai et y passer une journée, au lit, à explorer encore et encore, le corps sublime de ma tendre épouse ~ Après tout, ne méritais-je guère toute son attention, avant mon départ ? ~
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Dead Master

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MessageSujet: Re: Un dernier souper, avant son grand départ.   Un dernier souper, avant son grand départ. Icon_minitimeDim 20 Juil - 7:33

Mon Kansai-Ben ne lui a échappé, et même si elle ne releva guère mon accent, il était facile de voir sur son visage ce qu’elle en pensait ~ Dois-je dire que je me retenais moi-même de rire quant à cela ? Après tout, je m’efforçais de parler dans un japonais qui lui était compréhensible, bien que j’ai passé des années à jouer de mon accent avec autrui ~

Revenant à un sujet bien plus plaisant que mon accent, je croisais les jambes, verre en main, laissant le liquide couler dans ma gorge ~ Guère mauvais, un peu brut, mais assez sucré également. Jouant un instant avec le verre que je tenais, je relevais le regard sur mon épouse lorsque celle-ci me répondit ;

- L'hôpital n'a guère apprécié, cela va de soi ~ Perdre un de ses chirurgiens pour une période indéterminée, n'est guère plaisant. Vous pourriez prendre ma place, mais je crois que si cela arrivait, ils essayeraient de vous enchaîner aux fondations de l'infrastructure, pour que vous restiez là-bas ~

Je pouvais imaginer cela ~ Ce n’était guère la première fois que le directeur me demandait de rejoindre son clan médical, me trouvant autant un salaire exorbitant que des cas que moi-même, aurais eu du mal à refuser. Trifouiller dans le corps d’autrui sans être mis sous la lumière de la loi était alléchant, mais mon rôle de directrice était bien plus important pour moi. Après tout, je n’étais guère le gouvernante d’une école normale, mes agneaux ne sauraient s’en sortir, sans ma poigne délicate ~ Je me rappelais l’une de ses paroles sous cette pensée « Vous êtes comme une rose, magnifique mais piquante ~ » Maaah, il faut juste savoir comment me prendre, et le tour était joué ~

- J'aime votre accent ~ Même si je suis certaine qu'il me serait difficile de maintenir une conversation avec votre personne, dans ce dialecte ~

Dessinant un sourire amusé sur mes lèvres, je goûtais à ma nourriture cette fois-ci, la viande fondant tendrement sur ma langue alors que mon regard restait rivé sur mon épouse, ne se retenant de relever ce qu’elle eut essayé d’oublier plutôt ~ Alala, devrais-je lui faire un cours sur le dialecte de la région de Kyoto ? Elle en perdra vite le fil, mais avec entraînement et assiduité, je suis sûre qu’elle saura même formuler une phrase compréhensible ~ Huhu ~

- Puis-je demander où vous comptez m’emmener danser toute la nuit ? ~

Changement de sujet, sur lequel je m’attardais un instant avant de répondre. J’avais déjà réservé une table VIP dans l’un des clubs UP de l’ancienne capitale nipponne, un endroit où il était agréable de s’abreuver sous les musiques du moment. La dernière fois où je m’y étais aventurée remontait déjà à quelques années, une époque où ma vie tournait autour d’autre chose, que mon épouse.

- Un endroit bien sympathique où les personnes âgées aiment se réunir ~

Lui faisant un clin d’œil sous une once d’humour, je me permis une bouchée, suivie d’une gorgée avant de rependre, cependant… Sous le dialecte japonais, tournant mes phrases avec malice, usant des termes que ceux parlant la langue pouvaient comprendre ~

- Ara Akiha-Han ~ Je suis sûre que je pourrai être un professeur d’exception pour ta personne, le Kansai-Ben n’est guère difficile en soi, il suffit juste de faire abstraction au fin de mot pour comprendre le sens de mes dires ~

Dois-je dire que je ne serai étonnée qu’elle ne m’ait comprise ? Chaque terme utilisé ne ressemblait en rien au japonais de la capitale, bien au contraire et je dois dire, qu’avec sadisme, j’ai forcé moi-même mon accent. Huhu ~ Poursuivrais-je sur la même lancée ? ~

- Concernant l’hôpital, je suis sûre que Yoshiro-Han saura trouver de belles demoiselles pour divertir mes journées ~ Serais-tu grée de me laisser ton bureau… Pour mes investigations ? ~

Si les termes utilisés n’étaient compréhensibles, je savais parfaitement ce que cela donnait dans l’esprit de mon épouse. Riant à chaude voix, je finis par reprendre un japonais à sa hauteur, répétant ce que je pus dire jusque là ~

- Maaah ~ Je ne te tromperai pas.

Ma voix perdit de son ton amusé sans que je ne m’en rende compte. Mon regard posé sur mon assiette, je mangeais silencieusement à présent alors que mon esprit vaguait… Bien trop loin à mon goût.
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MessageSujet: Re: Un dernier souper, avant son grand départ.   Un dernier souper, avant son grand départ. Icon_minitimeJeu 24 Juil - 13:59

Il n'y avait rien à dire sur la soirée, la compagnie de mon épouse me plaisait fortement ~ Tellement que j'aurais aimé rester ainsi pendant des heures, sans me préoccuper d'autre chose que de son regard envoûtant, me donnant des envies coquines, me comblant de fantasmes que je ne tarderais à mettre en pratique ~ Et croire que dans quelques heures à peine, sa présence me sera retirée... Alala. Je m'étais promise de ne guère y penser avant le jour fatidique, pour ne guère apporter de malaise aux jours qui nous restèrent à consumer dans le feu de l'amour ~ Secouant doucement la tête, je me concentrais sur mon plat, ainsi que sur la jambe de mon épouse, que je caressais de mon pied ~

- Un endroit bien sympathique où les personnes âgées aiment se réunir ~

Certes, je connaissais le caractère taquin d'Ayame, et ce depuis longtemps, mais -étrangement- je me suis faite avoir par sa tirade ~ Riant légèrement en imaginant mon expression quand elle affirma que nous allions finir la soirée dans un salon de thé, je lui fis savoir d'un simple regard qu'elle allait me payer -cher- sa blague ~ Quelles étaient donc ces manières ~ Sachant qu'elle ne s'est guère arrêtée sur cela, continuant en abordant une autre stratégie, qu'était d'user de son dialecte natale pour converser avec ma personne. Évidemment, je n'ai compris que des bribes de paroles qu'elle prononçait, essayant de faire des liens avec le japonais courant. « Heh, passe à l'anglais, elle va moins rire ~ » N'est-ce pas ? ~ Serais-je assez vilaine pour le faire ? Cela va de soi ~ Mais en attendant, je prétendrais comprendre chaque syllabe, chaque mot et expression qui sortait de ses lèvres attirantes ~ Que de mieux, que de sourire avec malice, feignant la compréhension parfaite de ses dires ~ Même si je savais, autant qu'elle le savait, que nous ne mènerions cette conversation à bien, si elle poursuivait ainsi. C'est sans nul doute pour cela qu'elle changea de registre, reprenant -présumais-je- du début, reformulant ses phrases dans une langue m'étant accessible.

- Ara Akiha-Chan ~ Je suis sûre que je pourrai être un professeur d’exception pour ta personne, le Kansai-Ben n’est guère difficile en soi, il suffit juste de faire abstraction au fin de mot pour comprendre le sens de mes dires ~ Concernant l’hôpital, je suis sûre que Yoshiro-Han saura trouver de belles demoiselles pour divertir mes journées ~ Serais-tu grée de me laisser ton bureau… Pour mes investigations ? ~ 

Devrais-je en rire ou prétendre n'avoir rien entendu ? ~ Il va de soi que je ne fis ni l'un, ni l'autre, restant parfaitement neutre en apparence, tandis qu'au fond de mon regard, un doute remuait après ses paroles. Utiliser mon bureau de consultation pour ses ébats avec d'autres femmes ? Quelle idée saugrenue, mais tellement digne de ma chère femme ~ Ne m'offusquant guère de ses blagues -pouvant devenir réalité, je le craignais-, je bus une gorgée de vin, me donnant ainsi de la contenance. « Heh, je t'avais dit, tu pars, elle se trouve quelqu'un d'autre, Akiha. » J'y ai pensé, pendant longtemps. Mais n'avait-elle guère Kaori à présent ? N'était-elle devenue une mère parfaite qui ne tromperait sa femme avec la première venue ? ~ Je ne doutais guère de l'amour qu'éprouvait Ayame à mon égard, mais les dérapages arrivent tellement vite, surtout en connaissant nos natures premières. Alala... Que pouvais-je dire à cela ? Le tourner en plaisanterie au lieu de s'y attarder, c'était l'évidence même ~

- Maaah ~ Je ne te tromperai pas. 

Alala... Sentant le malaise s'abattre sur notre table, si chaleureuse pourtant, je détaillais chaque trait de mon épouse, afin d'y discerner ce qu'elle ne me disait clairement. J'aurais dû m'en douter, n'est-ce pas ? Nous craignions la même chose, même s'il m'était difficile à penser qu'elle puisse croire que je pourrais la quitter pour autrui pendant le voyage que j’entreprendrai avec les jumeaux. C'était ridicule de quitter Ayame Eimin -mère de mes trois enfants- pour une -ou un- quelconque américain rencontré pendant l'excursion ~ Alala, j'en rirais, si les expressions sombres de ma femme, ne m'en dissuadaient de le faire. Poussant un fin soupir, je déposais mon verre sur la table, et me levais, sans préavis.

- Votre dévotion me tien à cœur, mais il n'est guère nécessaire d'en discuter ce soir ~

M'approchant de sa chaise sans me préoccuper de tout serveur devant se demander ce qui se passait à notre table, je vins me pencher au-dessus de ma femme, sourire charmeur aux lèvres. Humant son odeur, je relevais son visage afin qu'elle me regarde, avant de glisser ma langue à la recherche de la sienne, lui apportant ainsi un contact voulant dire plus que des simples mots. Détachant mes lèvres des siennes quand l'air me manqua, c'est son lobe qui devint ma cible, que je mordillais avant de souffler quelques mots chargés de désir ~

- Cette soirée est à nous ~ Passons-la comme elle a commencé ~

Gratifiant sa majestueuse personne d'un clin d’œil, je lui fis dos, pour qu'elle ait la vue intégrale sur mon déhanché, tandis que je partais en direction d'un serveur, lui disant quelque chose à basse voix, tout en prenant soin de zieuter sur Ayame, l'air carnassier irradiant de tout mon corps ~ Revenant vers ma femme après quelques secondes à peine, je caressais son bras du bout des doigts avant de me saisir de sa main, et par ce geste, lui quémander de se lever ~

- Allons dans un endroit plus calme ~ Je n'ai plus faim... de cela ~

Tirant Ayame à ma suite, je demandais que sa voiture nous soit ramenée, toujours collée à son corps glacial, sans pudeur ~ Attendant un instant en silence, je finis par lui signaler que j'allais conduire, sans pour autant lui dévoiler quelle serait notre destination. Un peu de mystère, ne faisait du mal à personne, n'est-ce pas ? ~ Après quelques secondes, c'est les clés sur le contact que je fis ronronner le moteur, au même rythme que tout mon être mouillait sous le regard brillant de mon épouse ~ N'y prêtant guère attention, je roulais, et roulais à travers la ville devenue sombre. Une belle ville, qui serait d'autant plus magnifique vue d'en haut ~ Et c'était ce que je voulais ~ Tournant, slalomant, traçant le chemin, c'est après une bonne demi-heure que je m'arrêtais sur une pleine de graviers, au milieu de nulle part.

- Seriez-vous disposée à découvrir un paysage de rêves en ma compagnie ? ~

Sortant de la voiture, je fis le tour pour ouvrir la portière de mon épouse, la tirant à moi, je passais mes mains dans son dos avant de la pousser à la lisière du plain-pied où nous nous trouvions. A l'horizon, de cet endroit élevé, nous pouvions voir la ville, vivante dans le noir, sous forme de milliers de lumières scintillant tels des joyaux ~ Ramenant Ayame auprès de ma personne, je déposais un doux baiser sur sa joue avant de m'aventurer dans son cou.

- A mes yeux, vous brillez encore plus que ces lumières, Ayame ~ Et je ne compte me priver d’une telle beauté... Si vous voyez ce que je veux dire ~

Descendant le long de sa clavicule, je fis tomber les fines bretelles de sa robe, tournant Ayame afin qu'elle me fasse face, tandis que mes baisers se perdaient sur son épaule. Poursuivant ainsi, à la naissance de sa poitrine, afin de se perdre -dans un doux soupir- sur ses courbes ~
END
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