Undai Gakuen RPG
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 Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir

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Kaïla Kurayami
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Kaïla Kurayami

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MessageSujet: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeMer 23 Mai - 23:03

Il y a des choses comme cela dans la vie qui peuvent nous apporter le sourire de sa simple présence, un repas non oublié, ou un sourire, un « bonjour ». Toutes ces choses banales peuvent s'avérer importantes et même nécessaires à une personne, rien que pour son bien-être. J'étais une de ces personnes trop dépendantes, mais en même temps non. Pourquoi donc je dis cela ? Parce que l'air de rien, ce matin, j'étais heureuse d'aller manger dans une cafétéria quasiment vide, comme à mon habitude. J'étais contente de voir une Yume trop réveillée à mon goût à guetter quand mes yeux s'ouvriraient, pour me dire gentiment de sa voix froide « qu'il était temps de partir, parce que les cours commencent dans cinq minutes, espèce d'inutile »... ou dans le genre, parce que sérieusement quand je suis à moitié endormie, je ne me rappelle pas trop de quoi elle parle le matin, avant de claquer la porte derrière elle. Vous allez me demander c'était quoi mon problème, pourquoi je traînais dans la chambre d'une Terminale au lieu d'aller prendre résidences dans mes « appartements ». C'était tout simple... La première fois que j'ai squatté chez Yume-San, c'était la fois qui a défini que j'allais continuer à le faire pendant longtemps, jusqu'à ce que je n'aie pas ma propre chambre. Cela remontait déjà à un moment, oui l’événement qui me fit complètement changer, en quelque sorte et réaliser à quel point la puissance, mais aussi l'amitié valait dans cette école de monstres. Si on s'entoure de bonnes personnes, on a des chances de survivre ici, même en se faisant remarquer. J'étais qu'à moitié d'accord avec cela, parce que ouais, grande gueule et impulsive que j'étais, j'ai rapidement compris que parfois, oui parfois, la vie ne nous faisait pas de cadeaux. Tout cela pour dire que après une nuit de révélations, un enfant pervers, et le concours de circonstances, je me retrouve aujourd'hui encore dans ce même lit, bien divisé en deux par une ligne indélébile qui n'est pas toujours respectée, surtout quand je trouve que je n'ai pas assez de place. Oui, je suis presque sûre à cent pour cent que la garde-robe de Yume déborde à cause de mes propres vêtements tandis que dans ma chambre, il n'y a qu'un pyjama, quelques petites affaires et cela se limitait à ça. Mais pourquoi, pourquoi donc, je me trimbalais dans l'Académie à la recherche de nourriture avec Black Rock Shooter où que j'allais l'embêter dans l'Arène sans moindre pudeur, comme si c'était normal d'emmerder la fameuse terreur de Undai rien que pour le fun. Peut être parce qu'on était amies ? Je ne sais pas. Je ne sais pas comment Kuroi-San voit cette relation que moi, je considère d'amitié. Il faut dire elle reste toujours fidèle à elle même et moi de même. Ce qui veut dire qu'elle a toujours son ton d'Iceberg quand les situations se présentent, même quand mon esprit malfamé, je la taquine souvent. Tandis que moi, je pète toujours des câbles quand elle me frôle ne serait-ce que par inadvertance, mais moins qu’avant. C'est peut-être aussi cela qu'on appelle de l'amitié. Je ne sais pas, je n’ai jamais eu de véritable amie auparavant. Donc oui, je considérais Yume Kuroi comme une amie.

C'est sur cette joyeuse pensée que, en plein milieu de la journée de cours, je me suis ramenée dans la chambre de Yume, enfin... notre chambre, que je me suis posé devant la télévision avec une dizaine de paquets de chips à mes cotés. Quoi, je séchais les cours dans les résidences même de la Présidente du Conseil des étudiants ? Non... Je me reposais dans ma chambre. Enfin, cela pourrait paraître assez étrange comme raisonnement, bah ouais, qu'est-ce que je foutais devant un jeu à la con où il fallait survivre contre des zombies sans même une arme, tandis que je devrais être à mon cours de japonais... Eh bien, c'est très simple. Ce matin en quittant Yume qui alla vaguer à ses occupations, je me suis dis que j'allais faire un détour dans mon ancienne chambre pour chercher quelques affaires qui traîneraient par-ci par-là, oui j'avoue... J'ai oublié de prendre une de mes culottes préférées, alors je me devais d'aller la chercher. Et je me verrais mal débarquer après les cours, fatiguée devant une Naoko qui ferait je ne sais quoi avec je ne sais qui, pour chopper une culotte en dentelle quoi... Et encore pire dire à Yume, si elle serait avec moi, que je dois aller chercher un truc. Je suis sûre, curieuse qu'elle est, qu'elle m'obligerait presque à me suicider si je ne lui montrais pas ce que j'étais partie chercher dans mon autre chambre... Et là aussi, je me voyais super mal lui montrer une de mes pièces de collection. Alors j'ai décidé de louper le cours pour me rendre aux dortoirs. Ouvrant la porte, je me retrouvais face à face avec... le vide. Il n'y avait personne, comme je l’espérais. J'ai vite trouvé l'objet de ma convoitise, je me suis éclipsée et retournée dans la chambre du Yume, fourrant le sous-vêtement dans ma partie de la garde-robe, parce que ouais, douée que j'étais, je me suis creusé un coin pour mes linges, question que cela ne traîne pas partout dans la pièce. Je n'étais pas bordélique ! Et c'est ainsi que la télévision attira toute mon attention, oubliant carrément d'aller en cours. C'est après plusieurs heures, jurons, manettes cassées, et paquets de chips, que je me décidais de faire un détour à l'Arène. Oui, il ne fallait pas oublier de s’entraîner non plus hein !

Quand j'y suis parvenue, le ventre plein de crasses, je pus voir à l'intérieur, comme d'habitude, des foules. Encore heureux que c'était grand et que chacun pouvait trouver une place relativement calme ici. Je jetais quelques regards noirs à certains imbéciles que j'eus le plaisir de taper dans le passé, quelques « bonjours » aux camarades de classes, sans oublier un petit entraînement amical avec le premier venu, tant qu'il avait un bracelet vert sur lui. Après cela, j'ai décidé enfin à me concentrer sur ce pourquoi je suis venue dans ce lieu. Parce que oui, je viens toujours avec un but bien précis ici. Je partis dans un coin reculé où aucun cri de rage ni aucun bras, ne me passerait pas devant les yeux. M'installant sur une croix, pour ne pas changer. Je me lançais dans ma tâche, objectif que j'essayais de créer depuis des semaines, voire des mois. C'était quelque chose que j’échafaudais pour un grand combat dont même Yume-San ne connaissait l'existence. Oui, une belle petite arme que je voudrais un jour tester, quand je la perfectionnerai. Après une semaine, j'ai réussi à la créer, après un mois à y insuffler de l'énergie, après un peu de temps de lui installer une bombe à l'intérieur qui exploserait quand l'envie me viendrait... Et à la fin, je me devais d'essayer de la contrôler et ne pas perdre trop de temps pour la matérialiser. Cela, c'était une chose difficile, parce que ouais, je n'étais que en Première, et je visais haut. Généralement, après avoir perdu au moins dix minutes pour la créer, il me fallait tout autant pour y installer mon arsenal, mais quand la partie contrôle venait, j'étais presque vidée de mon énergie. En plus, je n'avais pas en ma possession une certaine force, en vue que je l'ai utilisé la dernière fois en essayant de survivre à une explosion que j'ai créé moi-même. Et donc aujourd'hui, j'allais essayer de faire mieux que hier.

Assise sur une croix, espérant que personne ne m'en voudra pour profanation des tombes, je me concentrai fortement sur ce que je faisais. Oui... Je fermais mes yeux et imaginai une forme particulière qui me semblait le plus appropriée pour mon arme. Peu à peu, on put voir des formes métalliques apparaître créant des pattes, un corps, une tête et une queue. Vous devinez de quoi je parlais ? Non ? Eh bien c'est très simple, j'avais devant moi un loup fait d'acier et d'argent, un grand loup presque aussi haut que moi aux yeux... aux yeux gris...

Flash Back
Je me trouvais dans le salon familial sur les genoux de mon père encore jeune à l'époque. Curieuse en regardant les anciennes photos tenues précieusement dans un album. Mes petits yeux rougeoyants se portèrent sur le visage serein de l'homme auquel je faisais le plus confiance. Je ne devais pas avoir plus de huit ans à l'époque.

-Oto-San... Dis, pourquoi Oka-San et toi, vous n'avez pas les yeux rouges... Si je suis à vous, cela devrait être normal, ne ?

Pour réponse, j'eus un sourire tendre de mon géniteur, une petite tape sur la tête avant qu'il ne détourne son regard pour fixer un moment mon cou, comme si il devait y jeter un œil, question de vie ou de mort, avant qu'il ne me réponde de sa voix grave mais douce.

-Mais tu es à nous Kaïla-Chan ! C'est que tu es spéciale et tu as de très beaux yeux ! Des petits rubis scintillants et chauds.

Je le regardais avec une grimace digne d'un gosse, pas vraiment rassurée par ses dires. Avec des yeux pleins de questions, je voulais à tout prix une réponse accentuant cela par des « pourquoi » répétitifs. Et pour bien lui dire que cela était trop étrange, je pointais mon petit doigt frêle sur une photo d'un nouveau né, dans les bras de mes parents.

-Alors... Pourquoi ici, j'ai des yeux gris ?

Mon paternel referma l'album et me prit dans ses bras, m'amenant à l'étage, là où devait se trouver ma chambre remplie de machines en tout genre qui me motorisaient la nuit, en cas d'urgence. Mon corps entier se fatiguait rien qu'à la vue de ces dernières. Mon père me mit dans le lit, et brancha les quelques fils et aimants sur mon petit corps si fragile.

-Otoooo-San...

Je le boudais ouvertement avec ma bouille d'enfant pas content, yeux à moitié clos par le coup de fatigue arrivé d'un coup sans prévenir. Il rit doucement avant de déposer ses lèvres sur mon front tout en se décidant enfin à me répondre.

-Tes yeux étaient gris, mais à cause du méchant virus, ils sont devenus encore plus beaux, et rouges.

Sur ce, il voulut partir, mais il vit mon visage refusant complètement ce genre de réponse. À cet instant, je ne comprenais pas encore l'étendue de ma maladie, ni le pourquoi je ne pouvais pas sortir de la maison. Et, doué qu'il était, mon papa, il me guida sur un sujet différent de ce que je lui voulais.

-Kaïla-Chan, il est temps de dormir. Oka-San viendra plus tard pour te souhaiter bonne nuit, et demain tu auras un cadeau.

-Un cadeau ? Demandais-je de tac au tac.

-Oui, un beau cadeau pour qu'on ne voit pas ça. Il caressa la peau de mon cou avant de se relever, digne et droit que je pouvais le considérer comme un grand roi à l'époque.

-Pourquoi... ?

-Parce que ceci doit rester un secret, un grand secret rien que pour toi, Oka-San et moi-même.

-Mais... je me fis couper avant même d'ajouter quelque chose.

-Plus vite tu t'endormiras, plus vite tu auras ton cadeau. Bonne nuit, petit être que j'aime tant.

Il sortit après ces mots dits dans un murmure chaleureux, laissant la porte entrouverte et les machines faire ce « bip » monotone que tout le monde connaissait. Il ne me fallut pas longtemps pour m'endormir sur cette mélodie morbide, sans demander mon reste.  
Fin Flash Back.


J'ouvris mes yeux sombres d'un coup, la forme représentant un loup à mes pieds. Je me relevais brusquement de mon emplacement pour poser ma main sur ma création du jour. Le matérialiser m'a prit bien cinq minutes, un record pour le moment et m'a un peu vidé aussi, mais rien de grave ou exagéré. Grâce au touché, j'insufflais de l'électricité dedans. Non pas vraiment dedans, mais dessus, le recouvrant d'une armure, protection électrique qui devait lui servir d'attaque à longue distance, mais je n'ai pas encore atteint cela, mais aussi de protection et d’allègement pour qu'il aille plus vite. Je dois souligner que cela aussi était encore loin d'être atteint ? Pour le moment la couche électrique dessus, faisait office d'une protection, rien de plus rien de moins. Ensuite, après nombreux jurons contre ma propre créature, je réussis à l'ouvrir sa mâchoire parsemée de dents pointus pour y installer une sorte de boule d'énergie, faisant bien attention à ce qu'elle n'explose pas, que la bête soit en mouvement ou en repos… Oui, j'ai déjà faillit crever en faisant cette manipulation d'installation en fait, c'est pour cela que j'ai vidé toutes mes « réserves ». Quand ceci fut fait, il ne me restait qu'à le faire bouger. Chose là plus difficile en fait. Je plaçais mes mains devant moi, tel un marionnettiste qui tient au bout de ses doigts des fils invisibles pour bouger ses pantins. Mais rien, rien ne bougea. C'est après m'être presque entièrement vidée d'énergie que j'ai réussi à le faire courir en rond autour de moi. À une vitesse modérée sans qu'il ne s'écrase contre un élève ou une croix. Yosh ! Je l'arrêtais d'un geste souple de la main, il stoppa net et je fermais les yeux un moment, attendant qu'il explose par la brusquerie de mon geste, mais rien, il était toujours là, énorme loup parcouru d'électricité, aux compétences à moitié achevées. Oui, mon précieux Wolf Déflagration. L'attaque ultime que j'attendais, j'espérais le faire aboutir. Je souris, beau. Enfin pour aujourd'hui, c'était assez performant, j'étais fière des progrès que j’avais fait. Oui, c'était parfait.

Après mes prouesses du jour, je sortis de l'Arène sous des regards étranges des combattants. Quoi... ? Je sais que je souriais comme un con, mais quand même quoi, ne me cherchez pas parce que je n'hésiterai pas à vous ramasser d'un bon coup dans la tête. Mais je n'eus pas vraiment le temps d'y réfléchir ou quoi, que ma poche d'uniforme se mit à vibrer. Soupirant j'attrapais mon portable d'un mouvement précis, à cause de l'habitude, et en voyant le nom de Yume Kuroi apparaître sur le petit écran lumineux, je décrochais avec un « quoi ? » des plus amicaux. Réponse de madame Iceberg ? « J'ai faim, toit, maintenant ». Ma réponse « T'as cru que je suis quoi moi ? » Sa réplique à cela ? Rien. Elle a raccroché. Pestant contre le petit mécanisme de technologie qui n'y était pour rien, je partis d'un pas ferme vers la cafétéria cherchant des sandwichs et quelque chose à boire. Je n'eus pas de la chance, l'endroit était bondé, et le plus simple que j'ai trouvé à faire, c'est de dépasser tout le monde, faire ma commende et me barrer avant qu'un Terminale ne me tombe dessus. Nourriture en main, je me dirigeai vers le toit. Quand je suis arrivée sur place ouvrant la porte en fer, je pus remarquer qu'il n'y avait personne à part une personne. Personne dont je visais la tête avec mon sandwich avant de le lui balancer en plein figure.

-Yume Kuroi, apprends à ne pas me raccrocher à la face ! Tu crois quoi ?

M'approchant d'elle tout en sortant mes propres nutriments, je restais pointée devant sa silhouette, mains sur les hanches, à grimacer de mécontentement. Mordant dans mon propre sandwich, je m'exclamais en déposant une bouteille à coté d'elle.

-T'imagines c'était remplis des gens à la cafét' ! De l'eau ! Si cela te plaît pas, tu vas te chercher autre chose ! Et sinon, ça va, tu fais quoi là ?
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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeJeu 24 Mai - 21:51

Un silence, mon corps se meurt, une résonance, mon cœur s’emballe, je ne vois rien, je sens tout. Un fin murmure et je me colle un peu plus à la douceur, une complainte, je me recule pour finalement revenir, trois secondes plus tard, enfermant dans une étreinte un corps chaud. Des mouvements brusques pour finalement me retrouver sur le sol, le parquet froid jonchant mon visage, j’entrouvre les yeux, je vois ce qui semble être des vêtements … ce ne sont pas les miens, ils sont trop grands … à qui est-ce ? Je me levais lourdement du sol, cherchant appuis sur quelque chose pour me lever correctement, me hissant jusqu’au lit sous les grognements de ce qui semblait être Kaïla. Fermant les yeux en cherchant le sommeil, je me laissais aller vers les rêveries, laissant mon subconscient prendre possession de mon esprit.

Flash Back

- Yume-Chan ne devrait pas porter ces vêtements, elle est tellement plus belle dans sa robe de combat.

La voix de la femme se heurta à mon ouïe, levant les yeux vers celle-ci, je lui accordais une petite moue boudeuse avant de dévier les yeux. Je n’ai jamais été douée pour choisir mes vêtements, j’avais du mal à les assortir, et souvent, les gens me disaient que je m’habillais trop sombre. Ce n’est pas que je n’aimais pas les couleurs, c’était juste que celles-ci me donnaient mal aux yeux. Les vêtements féminins ne m’allaient pas non plus, c’était comme s’amuser à habiller un homme d’un tutu, cela était grotesque.

- Yume-Chan n’est pas obligée de porter l’uniforme de Undai, Yume-Chan devrait plutôt …

Un simple mouvement de la main et je sentais mes vêtements disparaître. Me retrouvant nue devant la directrice, je fermais les yeux, cherchant à cacher un rougissement bien prononcé sur mon visage. Me recroquevillant sur moi-même, je serrais les dents avant de matérialiser ma robe de combat. Une cape sombre apparut sur ma peau pâle, un style de vêtements bien étrange ne cachant pas vraiment mon corps. La flamme bleue de mon œil virevoltait, tandis que je levais mes yeux vers Ayame, une expression froide sur le visage, exprimant la colère qui se propageait dans mon corps, passant par mes veines pour fluer de mes lèvres tel une vipère se lançant sur sa proie :

- Tu n’as pas le droit ! Je ne suis pas à toi !

Ces mots sortirent d’eux-mêmes sous le coup de la fureur, mon corps se leva, essayant déjà d’abattre mon poing sur ma protagoniste qui m’avait mise à nu, mais bien que mes gestes n’étaient pas condensés par mon état normal, mon corps s’obligeait de s’arrêter avant de se fracasser contre le visage souriant de la directrice. Un fin sourire, un regard doux et je compris dans quel merdier je venais de me mettre.

- Qui … à qui crois-tu donc appartenir dans ce cas, Yume-Chan ?

Je me glaçais, un fin murmure traversa mes lèvres … à elle. J’étais à elle.

Flash Back End


Je fermais les yeux, des cris survenant de gauches à droites m’empêchèrent de me reposer tranquillement, affalée sur un pilier de mon sanctuaire, je soupirais lourdement avant de me tourner. Me retrouvant donc sur le ventre, je me décidais de jeter un œil sur ce qu’il se passait en dessous de moi. L’arène était bombée, des élèves s’entraînaient, se battant les uns avec les autres et moi je regardais ce spectacle avec une lassitude déconcertante. L’ennui me prenant de toute part, je ne voulais qu’une chose, retourner dans ma chambre, dormir et ne plus bouger. Mais je ne pouvais pas, j’avais mes obligations, ces mêmes obligations que j’eus depuis mes premiers pas dans l’arène de Undai.

Flash Back

- Il est temps pour Yume-Chan de découvrir un endroit magique, Yume-Chan veut bien venir avec moi ?

Cela ne faisait peut être que trois jours depuis mon arrivée à Undai, sortant de mon enfer pour arriver dans un institut vide, je passais mes journées auprès d’Ayame, Ayame que je considérais comme une grande sœur, ma sauveuse, celle à qui je devais être redevable d’avoir tué mon maître. Nous étions dans son bureau lorsqu’elle me posa cette question, tournant mes petits yeux vers sa silhouette, je lui demandais d’un ton questionnant de quel endroit elle voulait parler, ce n’est qu’après avoir eu un petit rire à mon encontre, qu’elle s’approcha de moi, susurrant dans mon oreille, ce seul mot allant changer le cours de mon histoire.

- L’arène.

Me prenant dans ses bras tout en se dirigeant vers l’extérieur, je ne bougeais pas, appréciant de pouvoir être collée dans une étreinte avec la directrice. Fermant mes yeux tout en soupirant de bonheur, je me laissais bercer sur le son de son cœur battant à un rythme régulier. Je m’étais toujours dis, depuis la première fois que je l’avais vue, mon maître mort de sa main, que cette femme ne pouvait pas avoir de cœur pour sourire d’une manière si naturelle alors qu’un cadavre brûlait sous ses yeux, que cette femme bien qu’elle n’avait pas de véritables émotions, je l’avais suive, espérant une liberté en vain.

Il ne nous fallut pas longtemps pour que nous arrivions devant l’arène, tournant le regard en admirant l’infrastructure des lieux, je sautais des bras d’Ayame pour me mettre à courir en direction de l’entrée. M’arrêtant en sentant un vent doux me bercer, je regardais avec étrangeté ce qu’il y avait devant moi. Rien, seulement du noir, peut être que si … avançant ma main en direction de ce que nous appelons la porte invisible, sentis des petits chatouillements, par peur, je m’étais reculée de quelques pas avant de me faire stopper par le corps d’Ayame, se trouvant dans mon dos. Posant ses mains sur mes épaules, elle m’incita à rentrer dans l’arène. Fermant les yeux en tenant l’une des mains de la femme aux yeux verts se trouvant sur mon épaule, je traversais le mur invisible avant de me retrouver, obligée d’ouvrir mes yeux, me présentant une salle sombre, noire, sans lumière, exprimant ma peur et ... je n’eus plus le temps de m’effrayer des lieux que quelque chose d’étrange arriva. Mon corps tout entier se mit à briller, une douleur incompréhensible me prenait du plus profond de mes entrailles alors que ma peau me brûlait de partout. Fermant les yeux en criant ma douleur, je me vis encerclée par des flammes bleues avant qu’une chose, une tenue étrange apparaisse sur mon corps. Mais ce ne fut pas que mes vêtements qui se voyaient transformés, mais mon physique également, mon œil plus précisément. D’une souffrance surhumaine, une flamme hissa son chemin jusqu’à mon œil gauche, du sang en coula légèrement avant que ma vision se trouble. Ca faisait mal … Ayame … Ca faisait mal.

Sentant des bras m’enlacer, je cherchais à m’en accrocher d’avantage sans ouvrir mes yeux, mes larmes coulèrent tandis que je serrais les dents pour arrêter de crier. Le temps s’arrêta, les minutes paraissaient inexistantes tandis qu’un voile vert vienne enrober mon corps. Un doux touché, des lèvres se posèrent sur les miennes, m’apportant réconfort et puissance. Un flot d’énergie dont je ne connaissais la provenance se hissait dans mes veines, sous ma peau, de haut en bas. La douleur s’en alla, laissant place à la sérénité. Quand je rouvris les yeux, les ténèbres s’étaient illuminées d’un halo vert, chaud et brillant, représentant la directrice. Sentant sa main s’enlacer dans la mienne, je souris avant d’entendre sa voix résonner :

- Bienvenue … dans notre sanctuaire, Yume-Chan.

Comme pour donner vie à ses mots, l’espace sombre prit des couleurs, tout se passa rapidement que je n’eus le temps de voir le processus entièrement. Partant de nos pieds, le sol se dessinait tel un échiquier marchant d’une dalle blanche à une dalle noire, elle se dessina à en perdre de vue. Le noir se fit remplacer par du blanc, gris, représentant le ciel immense. Des piliers se dressèrent, émanant du sol tandis que des croix se mirent elles aussi à jaillir, le lieu ténébreux prenait un aspect lugubre, mais un lugubre que je trouvais magnifique. D’autres artifices se peignèrent sur la toile de l’arène tandis qu’éblouie par ce spectacle, je souris de joie, laissant mes mains se taper l’une contre l’autre pour marquer mon amusement. Mais ce qui m’étonna le plus, fut quand Ayame leva sa main vers le ciel et que d’un clignement de signe, elle fit apparaître une lune grandiose, peut être même encore plus grande que celle que je voyais dans le ciel, une lune majestueuse à la grandeur de la créatrice de ces lieux.

- C’est ici que Yume-Chan va vivre, cet endroit sera sous ta responsabilité, Yume-Chan devient la gardienne de l’Arène de Undai Gakuen.

Flash Back End


Une envie soudaine de me trouver un endroit calme pour faire une sieste, je traînais mes pieds un peu partout dans Undai. Passant par le bureau d’Ayame pour voir celle-ci occupée avec une élève, je tournais les talons avant de me diriger vers la salle du conseil. Celui-ci submergé par l’élite de Undai, je préférais éviter de les saluer, de peur de me faire violer par Kiyo, de me voir agressée par les câlins et attouchements d’Aria ou encore mieux, taper sur la tête d’Hibari. Dans un long soupir, je continuais mes recherches, montant les étages après étages, ouvrant chaque classe espérant en trouver une vide avant d’ouvrir la dernière porte possible, celle de l’entrée du toit.
 
Arrivant sur celui-ci, je regardais à gauche et à droite, espérant ne pas croiser moindre élève et ce fut après un long soupire de contentement que je me laissais tomber sur le sol. Genre, je me laissais pas tomber sur le béton comme ça hein, j’ai matérialisé un banc avant … ouais ca fait tout aussi mal, mais j’étais tellement crevée que voilà, le bois est devenu mon ami. Fermant les yeux à la recherche du sommeil, je déprimais littéralement quand j’entendis mon ventre gargouiller, pour finalement que mon cerveau me réclame afin d’assouvir les besoins de son ami, d’aller chercher de la bouffe.
 
Mais dans ma flemme monstre, la seule chose que je trouvais à faire fut d’appeler la seule personne à qui je pouvais demander ce genre de choses, et aussi sans doute à l’une des deux personnes dont j’avais le numéro dans mon répertoire téléphonique. Appelant celle-ci, je lui demandais en monosyllabe d’assouvir ma faim et faire le livreur jusqu’ici, je ne savais pas si elle allait accepter, je ne savais même pas si son « T'as cru que je suis quoi moi ? » voulait dire quelque chose de particulier mais là … je meurs. Fermant les yeux sous un soleil battant, je me laissais cuir.
 
-Yume Kuroi, apprends à ne pas me raccrocher à la face ! Tu crois quoi ?
 
Recevant un pain sur le visage, je me redressais de mon banc en ramassant celui-ci tout en dévisageant la personne qui venait d’arriver. Reportant mon attention sur mon pain sans même prendre la peine d’écouter la remarquer de la jeune fille, je me demandais curieusement quelle baguette elle m’avait choisie. Curry salade, j’aimais Kaïla. La voyant déposer une bouteille d’eau à côté de moi, je la remerciais d’un mouvement de la tête avant qu’elle ne me dise :
 
-T'imagines c'était remplis des gens à la cafét' ! De l'eau ! Si cela ne te plaît pas, tu vas te chercher autre chose ! Et sinon, ça va, tu fais quoi là ?
 
Souriant en me disant heureuse de ne pas avoir du subir la foule, genre je la subis jamais puisque les gens « s’ouvrent » devant moi quand je me retrouve dans un endroit bombé, à dire, je n’allais pas souvent dans les endroits bombés non plus. Dieu, je venais de réaliser à quel point j’étais asociale … Non en faite, je l’ai toujours su.
 
- Kaïla c’est Kaïla. Mon élève, t’obéis et voilà.
 
C’était froid mais gentil, dans le sens que je n’avais pas dit ça méchamment et je le montrais à la jeune fille en lui adressant un petit sourire avant d’ouvrir mon pain, mordre dedans les yeux remplis d’étoiles. J’adorais ce goût, j’adorais sentir la sauce se déposer sur ma langue, la viande se faire déchiqueter entre mes dents pour finalement avoir le goût tendre d’une baguette chaude et puis, et puis la salade aussi, les concombres, les tomates, les œufs et tout et tout ! Après avoir savouré ma première bouchée, je fis un geste à Kurayami pour qu’elle vienne s’asseoir à côté de moi et lui répondre en même temps :
 
- Fatiguée et puis longue journée et puis ce matin et puis aussi le midi et puis maintenant. Soleil, chaud, faim, dodo, ennuis et soif. En résumé, je m’ennuie, je suis crevée, je ne sais pas quoi faire et voilà et toi, t’es pas en cours une fois de plus ? Non pas que voilà, mais que tu te fasses pas choper par le conseil sinon …
 
Et c’est là que après deux secondes de beug intense, je me rendais compte que je faisais partie du conseil, que j’étais à la tête de celui-ci justement et que normalement, je devais être dans la salle du conseil en colle avec Kurayami et Miharu et à la place, bah j’étais sur un banc sous une chaleur monstre à parler avec la fille que j’avais collé il y a moins de trois jours d’ici.
 
- Tu me nourris … donc disons que c’est bon pour le moment … et puis, et puis je peux goûter ton pain ?
 
Parce que même si l’odeur de mon pain curry était forte, j’avais trop envie de goûter son pain mayo poulet … et que oui, je veux. Donne.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeVen 25 Mai - 16:18

Je ne voyais rien de marrant dans mes paroles, pourtant Yume-San était d'un autre avis, à croire que me faire subir des choses épouvantables comme une foule d'étudiants en rut était quelque chose d'amusant. Cela ne l'était pas !

- Kaïla c’est Kaïla. Mon élève, t’obéis et voilà.

Et là, je crois que j'ai tiré une tête montrant bien « non mais quoi ?! », tout en restant bouche-bée devant ses dires. Non, mais depuis quand les élèves peu importe à qui ils sont, doivent obéir à une personne désignée comme leur professeur. Non, mais c'est moi, où je devrais lui montrer à quel point je peux être gentille et l'envoyer balader ? Je n'ai jamais signé pour faire la bonniche de madame Kuroi, genre quoi ? Oui d'accord, c'est moi qui squattais sa chambre, c'était tout autant moi qui bénéficiais de ses entraînements haut de gammes, et oui, j'avoue aussi que c'était moi qui m'amusais à l'embêter avec son Pyon-San et tout ce genre de choses. Mais bon... En fait, encore heureux que cela ne me dérangeait pas tant que ça de rester avec elle ou de lui apporter à manger quand elle glandait quelque part, ou avait trop la flemme de bouger son derrière de femme immature pour se ravitailler toute seule. Oui, la voir s'attaquer à son sandwich au curry avec tant d'avidité me faisait juste sourire de bien-être, encore un bon choix. Encore heureux qu'elle n'était pas difficile question goûts quoi.

- Fatiguée et puis longue journée et puis ce matin et puis aussi le midi et puis maintenant. Soleil, chaud, faim, dodo, ennuis et soif. En résumé, je m’ennuie, je suis crevée, je ne sais pas quoi faire et voilà et toi, t’es pas en cours une fois de plus ? Non pas que voilà, mais que tu te fasses pas choper par le conseil sinon …

Je vins m'asseoir sur le banc que j'étais sûre, ne se trouvait pas sur ce toit, il y a de là quelques heures. Cela devait être encore une des nombreuses créations de Yume qui disparaîtrait le temps de se faire utiliser à bonne aisance. Mettant mes pieds sur le bois, je m'assis sur ce qui servait de dossier, penchant mon dos un peu en avant pour avoir une stabilité recherchée tout en mordant dans mon sandwich, je l'écoutais me répondre à ma question, sans vraiment la regarder. Trop occupée à fixer les alentours vides. En somme, elle me disait qu'elle n'avait rien à faire et qu'elle était trop flemmarde et donc s'est décidée de m'embêter pour se trouver un divertissement... Et si j'étais en cours justement ?! Bah là... elle aurait dû prendre son mal en patience, en tout cas. Parlant du Conseil...

- Tu me nourris … donc disons que c’est bon pour le moment … et puis, et puis je peux goûter ton pain ?

Je la regardais avec un sourire sur le visage disant bien que ouais, elle avait raison, autant faire passer ma « punition » de cette façon et que, c'était équitable. J'imaginais déjà la pauvre Miharu, en train d'attendre Yume pour qu'elle lui donne des taches à faire, ou encore mieux, en train de se faire maltraiter par les autres membres du Conseil des étudiants, sous prétexte qu'elle était en colle et qu'elle devait accomplir des taches quelconque même en absence de Black Rock Shooter. Oui, rien que cette pensée me faisait rire. Et moi dans tout cela ? Que faisais-je là ? Eh bien, c'est parce que entre aller en cours ou choisir les retenues avec Yume, aujourd'hui j'ai décidé d'aller en cours, vu que la Présidente allait vaguer à ses occupations personnelles aussi. Mais bon... Cela s'est fini par un glandage intensif dans la chambre devant une télévision et des crasses. Oui, je sais, je devrais taire ce détail. Je soupirais en mordant dans mon sandwich sous le regard insistant de la mangeuse professionnelle. Non mais elle avait sa propre bouffe, c'est quoi l'enroule ? Je soupirais fortement avant de lui tendre mon pain que je savais, allait se faire engloutir en moins de deux.

-T'es irrécupérable Yume-San. Mais la prochaine fois je penserai à t'en prendre deux, des sandwichs.

Je me grattais la tête un moment, abandonnant le fait de pouvoir mordre encore dans mon poulet rempli de mayonnaise. Sérieusement, un vrai aspirateur, et le pire c'est que sa silhouette de femme assez, très mince, ne montrait en rien la capacité de son estomac. Je pris la bouteille que je trouvais étrangement intéressante dans mes mains et jouais avec, déchirant l'étiquette pour la recoller ensuite.

-Dis-toi que comme je ne suis pas en cours, ou en retenue... D'ailleurs retenue où t'es censée me superviser, vu que c'est toi qui me l'a collé. Eh bien, je peux te... nourrir. Sois heureuse, flemmarde va.

Donc quoi qu'il en était, je venais de me faire chopper par le Conseil, par la Présidente en personne qui préférait que je lui serve de livreur personnel plutôt que d'aller me traîner par le col en direction d'une classe puant le renfermé, où je devrais m'amuser à remplir des feuilles ou simplement rester à me faire chier comme un rat mort. Oui, s'entourer de bonnes personnes avait aussi des avantages, même si quand on parlait de Yume, on ne savait pas vraiment à quoi s'attendre de sa part. Bah oui, un jour, je peux la balancer de son lit sans qu'elle ne pipe un mot, mais un autre, je ne peux même pas lui sortir une vanne pourrie au risque de me retrouver la tête la première dans un mur. Allez chercher à comprendre. Moi j'ai arrêté depuis un bon moment.

-Je m'ennuyais aussi, j'avais pas envie d'aller en cours, alors j'ai fait un saut dans la chambre et dans l'Arène, avant que tu ne m'appelles me proposant gentiment d'aller manger ensemble.

Je soupirais me laissant tomber sur le banc, ouais j'avais mal au cul de rester comme cela et quoi ! Je me couchais dessus, ramenant mes jambes vers moi en les pliant et mettant mes bras sous ma tête en tant que coussin improvisé. Je regardais le ciel bleu où un soleil battait à son zénith.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeVen 25 Mai - 18:04

- T'es irrécupérable Yume-San. Mais la prochaine fois je penserai à t'en prendre deux, des sandwichs.

Me tendant son sandwich, je finissais d’avaler ce qu’elle m’avait apporté pour goûter à ce qu’elle me tendait. En tant normale, je n’aurai jamais accepté de manger dans un pain ayant déjà été mordu par les dents d’une autre personne, mais Kaïla n’était pas n’importe qui pour moi après tout, entre les baisers et les bains pris ensemble sans oublier le nombre incalculable de fois que je m’étais fait tapé par sa personne, parce que oui, elle me tapait la première ! Je n’étais plus gênée, à dire je ne me souviens pas de l’avoir été ne serait-ce qu’une fois, oublions donc ce qu’il s’était passé chez elle, par sa personne. Une bouchée, deux bouchées et le pain n’était plus.

-Dis-toi que comme je ne suis pas en cours, ou en retenue... D'ailleurs retenue où t'es censée me superviser, vu que c'est toi qui me l'a collé. Eh bien, je peux te... nourrir. Sois heureuse, flemmarde va.

Elle avait raison en quelque sorte, tant qu’elle n’était pas occupée par je ne sais qui ou je ne sais quoi, elle m’était disponible. Bien que je ne comptais que sur moi-même en temps normal, je me devais d’avouer, que dans mes moments les plus bas où mon ventre me tuait en réclamant nourriture, Kurayami était toujours dans les parages pour me nourrir. Oui, je faisais vraiment enfant à mes temps perdus. Juste une question me passant pas la tête, m’en voulait-elle de l’avoir collé ? Sans doute, mais était-il meilleur pour elle de recevoir une colle de ma part tandis que d’habitude, je décapitais les élèves m’ennuyant ? Oui, voilà, mais ce qui me chiffonna tout de même était son niveau scolaire, à force de sécher, elle ne se ramassait que des notes limites. Devrais-je prendre soin de son éducation intellectuelle en plus de sa maîtrise ? Sans doute, il valait mieux qu’elle soit intelligente pour l’avenir que je nous réservais.

-Je m'ennuyais aussi, j'avais pas envie d'aller en cours, alors j'ai fait un saut dans la chambre et dans l'Arène, avant que tu ne m'appelles me proposant gentiment d'aller manger ensemble.

Saut dans ma chambre signifiait passer toute la journée devant son écran, une manette en main en insultant la personne qu’elle incarnait. La plus part du temps, c’était les jeux de voitures que la petite aimait, tandis que moi, plus y avait des gens à tabasser dans un monde virtuel rempli de robots, plus j’aimais le jeu. Combien de fois ne m’étais-je pas ramassée une manette sur la tête parce que j’eus, par malheur descendu le personnage de Kurayami qui dans le jeu, devait être mon coéquipier ? Sans doute trop pour que je puisse les dires toutes. En ce qui concernait l’arène, cela voulait dire tabasser le premier venu pour finalement repartir sourire aux lèvres ou alors, s’entraîner sur quelque chose de nouveaux, bien que la première option était ce qu’elle faisait la plus part du temps.

- Mais il faut quand même que tu suives un peu les cours, si tu es recalée en cours, ton apprentissage vers la terminale te prendra des années. Tu as bientôt des tests de fin d’année pour les secondes, je te ferai donc des révisions dessus si tu veux. Non en fait, on ferra des révisions dessus.

Oui, je ne lui laissais pas le choix, sachant pertinemment bien que si je lui disais un peut être que oui, peut être que non, cela allait finir par une réponse négative. Attrapant la bouteille avec laquelle elle jouait, je la tapais sur son front avant de l’ouvrir et d’y boire un peu de son contenu.

- Et puis … j’aime bien manger avec toi.

Un fin murmure, je détournais la tête avant de monter mes jambes sur mon torse, jouant à mon tour avec la bouteille. Fermant les yeux, je soupirais doucement avant de rajouter, à l’encontre de la jeune fille :

- Tu me montres ton évolution ? Ca fait un moment qu’on s’est plus entraînée et comme tu t’engraisses avec tes crasses devant tes jeux vidéos, je me demande si t’es pas devenue plus …

Fixant intensément ses seins, j’arquais un sourire moqueur avant de dire :

- Lourde.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeVen 25 Mai - 23:09

La bouteille échappa de ma main, telle un savon glissant sur le rebord d'une baignoire, pour venir se fracasser sur ma tête avec un petit bruit creux. Je fermais les yeux imaginant la douleur qui pourrait me parcourir le crâne, mais rien de cela n'arriva, une tape amicale pour dire largement ce qu'on pourrait penser de moi. Rien de grave, juste un geste te supposant à quel point t'es désespérant à tes temps perdus. Amical, rien de méchant. Un sourire, un « aïe » inaudible d'avantage pour faire genre, que pour exprimer une vraie douleur. Oui, rien que cela sous ce soleil étouffant, étouffant mais si chaleureux en même temps. Que dire, que penser ? Qui sait... Moi pas, je ne pensais pas, me délectant de cette présence rassurante à mes cotés, si rassurante que glauque et dangereuse. Oui, je ne savais vraiment pas comment je faisais pour être entourée de personnes si étranges. Il fallait le dire, avant, avant je n'avais pas d'amis, non que je n’en veuille pas... Mais je ne pouvais pas... C'est de là que vient aussi ma haine pour l'humanité et le touché. Cette haine qui disparaît peu à peu grâce à une personne particulière, ce même individu là à mes cotés, sachant bien maîtriser mon caractère explosif sans s'offusquer plus qu'il ne le faille. Que dire... ? Je n'avais pas d'amis, mais j'avais une amie. Et cela me suffisait, même si elle devrait être la seule qui verrait mes sourires, mes colères, mes rires et pleurs. Dans tout cela, je ne me rappelais plus des autres... Ceux qui ont fait partie de ma vie avant que Undai ne m'ouvre son paysage parsemé de haine et de sang dans une ambiance joyeuse. Qui étaient-ils ? Des gens, le peuple qui ne voulait rien dire à mes yeux. Des gens destructeurs que j'ai côtoyés un moment, avant de me lasser d'eux et de leur savoir de la vie. Parce que oui, je ne savais rien de ce monde en vrai, rien qui puisse me rendre heureuse. C'est pourquoi je voulais... la destruction de tous ceux qui m'ont montré que ce monde est moche, horrible et trompeur. Il y avait aussi ceux que je considérais comme amis dans cette Académie. Ceux en qui je croyais, à qui je voulais montrer mon vrai moi... Oui, un certain garçon que je n'ai pas vu depuis longtemps... Pourquoi ? Pourquoi l'amitié est si sélective ? Parce qu'on doit bien choisir ceux de qui on s'entoure, délaissant parfois les individus qu'on aimait bien, pour d'autres qui nous convoitaient d'avantage. Oui, je me laissais tomber dans ce cercle vicieux, où un ami pouvait devenir un ennemi, où une entité considérée comme amie pouvait s'attaquer à un de tes amis. Quel monde cruel où les choix s'imposaient tels des puzzles qu'il fallait placer au bon endroit pour qu'au final cela donne une belle image, un beau paysage. Et parfois, deux pièces de ce même dessin, n'allaient pas ensemble.

- Mais il faut quand même que tu suives un peu les cours, si tu es recalée en cours, ton apprentissage vers la terminale te prendra des années. Tu as bientôt des tests de fin d’année pour les secondes, je te ferai donc des révisions dessus si tu veux. Non en fait, on ferra des révisions dessus.

J'avais les yeux fermés, couchée sur le banc en bois, bercée par la voix si froide, mais en même temps pouvant être considérée conne rafraîchissante dans cette douceur étouffante d'une boule orangée et brûlante. Je venais gentiment me faire traiter de cancre, d'une incapable sécheuse qui se devait de suivre d'avantage ses cours pour ne pas avoir de problèmes dans son avancée dans le futur. Une aide... Yume-San voulait m'aider à accomplir cette avancée, cette montée sans moindre recul ou réticence quand à ma personne. C'était aussi cela de l'amitié non ? Je crois bien. Je me posais des questions... Serais-je un poids pour cette femme au pouvoir immense, avec mes conneries ? Il était vrai que je n'étudiais plus, poussée par la frénésie d'un entraînement physique plutôt que intellectuel. Quelle inversion de situation, comme le temps peut changer une personne... Je souris avec ce sentiment de liberté, ce sentiment qui me faisait croire que j'ai changé le cours de mon histoire... Quel paradoxe de la vie.

Flash Back.
J'étais assise à une table en bois, j'étais encore assez jeune à l'époque. J'attendais avec impatience mon divertissement de la journée qui n'était autre qu'un cours de japonais. Il était rare de voir un enfant tel que moi si impatient d'apprendre, si assoiffé de connaissances. Mais, il fallait aussi se mettre à ma place, je n'avais rien d'autre à faire dans cette maison si éclairée mais si sombre à mes yeux. C'est avec un grand sourire que j'accueillis mon professeur particulier venu tout droit de l'autre bout du Japon rien que pour m'enseigner les cours qu'un simple professeur pouvait m'inculquer. Choix de mes parents, il fallait tout ce qui était de mieux pour leur fille, tant au niveau du confort que de l'intelligence et qualité de l'enseignement de mes professeurs.

-Kaïla-Sama, je suis ravie de vous voir si entreprenante aujourd'hui. Nous allons commencer tout de suite.

Une heure passa sous la lecture, deux heures passèrent sur de la culture générale, et l'enfant que j'étais n'avait pas envie d'arrêter là. Je voulais continuer quitte à lire tout le gros livre se trouvant devant moi. Mais après trois heures, il était tant pour mon professeur, heureux d'avoir un enfant si obéissant et pointilleux, comme élève. Et ainsi, je redevenais triste. Triste à regarder par la fenêtre ce soleil immense dont je ne pouvais être caressée par ses rayons. Triste de voir que lui, le grand homme intelligent, pouvait profiter de cette lumière et de cet espace vert, tandis que moi, une enfant si gentille, si assoiffée de connaissances et si tout, ne pouvais que regarder de loin cette liberté. Tristesse sur le visage, la réalité de l'enfermement me rattrapait à grand pas. J'étais seule. Je voulais sortir. Je fis quelques pas incertains vers la porte d'entrée. Je m'arrêtais à une distance respectable de cette énorme cloison en bois massif. J'avais peur. Peur de franchir cette porte et mourir. Mais aussi peur de briser les lois de mes parents en franchissant le seuil de cette maison lugubre. Des pas, des bruits, mon cœur battant à cent à l'heure, mon regard de sang se tournant vers une porte adjacente qui s'ouvre, un mouvement de recul, et des yeux gris me foudroyant de toute leur puissance, pour venir me prendre d'un geste sec dans l'emprise d'une étreinte chaleureuse mais ferme. Une voix qui s'élève, un son particulier que je reconnaîtrais parmi des milliers, voire des milliards. Un ton sévère, mais pas méchant m'intimant avec gentillesse de ne plus jamais s'approcher de cette porte. Une petite boue déçue de ma part... et des questions dont je connaissais déjà la réponse avec le temps.

-Oka-San, je peux sortir, juste pour une minute ?

-Non.

Sec, net, sans repartie. Une grimace sur mon visage et l'éternel pourquoi. Un soupire presque désespéré de ma génitrice, des mots pesés et une parole blessante.

-écoute Kaïla, ce n'est pas bon pour toi. Dehors, le méchant virus qui est en toi pourrait te faire beaucoup de mal. Tu ne veux pas avoir mal, n'est-ce pas ?

-Mais, il n’aura pas le temps ! Je vais juste sortir et rentrer, comme un super héros vite !

Une voix timide de ma part, mais excitée par une approbation à venir. Une expression terriblement blessée quand la réponse fut « non » sous le regard sombre et dur de la femme me tenant dans ses bras. Un mouvement brusque de ma part, j’atterris sur le sol en marbre froid, décidant de briser la règle sous un coup de courage que seul un enfant pouvait avoir. Des bras, grands et forts m'attrapèrent à la volée, mon souffle se coupa et je toussais, non sous la violence du geste, mais sur le surplus du mouvement que j'ai fait. Je croisais des yeux bleus foncés cette fois-ci, des yeux en colère. Je savais ce qui m’attendait à présent. Je n'aurais pas dû... et ce n'était que la première fois. Cela allait faire mal, assez mal pour me sortir l'idée de la liberté pour un bon moment. La maison, l'endroit où je vivrai toute ma vie, les machines mes seules amies, les professeurs pour me laisser un espoir de pourvoir sortir même si cela n'arriverait jamais. L'intelligence d'un enfant enfermé.
Flash Back Fin.


- Et puis … j’aime bien manger avec toi.

Je relevais ma tête d'un quota rien que pour voir le regard de Yume se perdre au loin. Même sous sa froideur, elle était mignonne quand elle affirmait des dires que peut-être elle ne voulait pas admettre. Cela était bien pour moi, j'aimais passer du temps avec elle, qu'elle fasse le ménage en ramassant mes crasses pour mes les envoyer sur la tête, ou qu'elle s'amuse à trop se rapprocher la nuit en me prenant pour une peluche pour se manger le sol et entendre un grognement mécontent de ma part, ou encore en jouant à des jeux où la seule envie qu'elle a c'est de me tuer au lieu de s'en prendre aux ennemis potentiels présentés devant elle, bon sang combien de fois cela m'a énervé. Et sans oublier son Pyon-Kun tous les matins se devant d'être présent pendant mes bains ou douches, question de vie ou de mort, parfois je me demandais si elle n'a pas installé une caméra dedans, prétendant qu'il devait être là pour qu'on fasse mieux connaissance. Sans oublier les moments « frigo vide », là... c'était la guerre.

- Tu me montres ton évolution ? Ca fait un moment qu’on s’est plus entraînée et comme tu t’engraisses avec tes crasses devant tes jeux vidéos, je me demande si t’es pas devenue plus … Lourde.

Je m'offusquais de ses dires réalisant où ses yeux se posèrent. Je me relevais en vitesse du banc, me plaçant devant elle tout en pointant mon doigt juste à quelques millimètres de son visage, de son nez précisément, une expression horrifiée et indignée sur mon visage, je m'exclamais presque comme par habitude... Non, avant de dire quoi que ce soit, je lui envoyais la bouteille qu'elle avait dans la main en plein visage, la faisant pousser par le bas, vers le haut. Elle l'a pris dans la tête ? C'était Yume après tout, à vous de deviner. Et ensuite, mains sur les hanches, penchée vers sa personne, je m'exclamais :

-Tu n'es qu'une perverse non-assumée Yume ! Et je te signale que tu manges trois fois plus que moi ! Et viens pas parler, tu fais quoi de tes journées toi ?

Soupirant lourdement, je me redressais tout en restant rivée de mes yeux sur ses azurs, en colère contre ses dires, mais pas vraiment. J'étais curieuse de savoir ce qu'elle pouvait penser de moi, quoi qu'il en soit, mais apprendre qu'elle ne me considérait que comme une fille à grande poitrine qui ne fait rien de ses journées que jouer aux jeux vidéos, était assez dégradant. Mais, j'étais encore heureuse qu'elle veuille qu'on s'entraîne un peu. La dernière fois que je pus profiter de ses connaissances remontait déjà à... longtemps, préférant autant que elle rester devant cette fichue télévision à s'entre-tuer dans le virtuel. J'avais une envie folle de lui attraper la joue et de la secouer dans tous les sens, rien que pour voir quelques couleurs se peindre sur son visage. Mais j'étais moi et je ne pouvais me permettre ce genre de geste, par simple principe, oui ma réticence au touché était encore plus grande qu'il ne paraissait, encrée en moi tel une marque au fer rouge. Je me reculais d'elle, ma soif de connaissance reprenant le dessus sur ma flemmardise, en fin de compte, on ne peut pas s’échapper de son passé si simplement, même si on essaye, on change, on évolue... Rien à y faire, on se fait toujours rattraper, surtout par les mauvais souvenirs, les plus douloureux.

-Comment cela se fait ? Je dois passer des examens de Seconde étant en Première... Et je risque de rester en Terminale jusqu'à ce que j'aie des points suffisants ?

Je savais bien que les études en eux mêmes étaient important, que les combats pouvaient nous faire passer de classe à n'importe quel moment de l'année, mais je n'avais pas vraiment songé aux autres cours, trouvant cela inutile dans ce monde de brute, semblant si différent de ce qui se passait à l'extérieur de cette infrastructure géante et flottante. Oui, je voulais tellement m'enfuir de mon vrai moi, que j'ai oublié mon amour pour l'apprentissage me concentrant sur la nouveauté qu'était la matérialisation.

-Yuuuuuumeeeee... C'est pas ma faute hein... Je me concentre un peu trop sur la matérialisation je crois... Bon bah, je vais te montrer un truc. Mais je crois que je risque de le rater grave, vu que je venais de le faire un peu avant que tu ne m'appelles... Mais bon, j'essaye hein. Au pire, ce sera pour une autre fois.

Je la regardais avec ce tic de me gratter l'arrière du crâne que ce soit dans des moments de gêne ou d'intense réflexion. Là par exemple, j'essayais de mesurer ce que je pourrais faire avec ce que j'avais en plus sur ce toit. Je matérialisais ma robe d'un automatisme presque hallucinant, je me retrouvais rapidement dans ma plus belle tenue, celle que, l'air de rien, j' vénérais presque et qui remplaçait ce fichu uniforme que je commençais de porter de moins en moins souvent. Sans vraiment prendre en considération son regard, je fermais mes yeux. Oui, je trouvais cela terriblement embarrassant de fermer les yeux quand quelqu'un te regardait, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais cela me mettait mal à l'aise. Soit ! Concentration, concentration. Après un petit moment à me rafraîchir la forme de ma création en tête, je sentis la chose sortir du plus profond de moi pour se construire devant mes yeux... ou plutôt ceux de mon professeur particulier, tandis que moi, toujours sous concentration, un visage n'exprimant rien et les yeux clos, je sentais la créature prendre forme sans vraiment la voir. Il m'a fallut plus longtemps que d'habitude pour qu'un loup métallique et argenté apparaisse sur la plate-forme du toit. J'ouvris les yeux, en fixant un moment ma création. Un loup en métal, gris brillant aux yeux gris. Si gris, un peu comme ma vie, depuis que je suis à Undai. Je posais ma main sur ma chère arme.

-Je te présente Wolf Déflagration. Normalement, je lui ajoute quelques artifices, comme une bombe à l'intérieur et une couche d'électricité par dessus. Mais disons que ce n'est que le prototype, il est loin d'être fini et maîtrisé.

Je la regardais un moment, attendant qu'elle me dise à quel point c'était nul. Oui, j'ai appris à accepter ses remarques sur mon incapacité à faire les choses. Au fond, cela m'aidait à m’améliorer, même si parfois c'était assez blessant. Quoi qu'il en soit, j'étais assez fière de mon idée, maintenant la mettre en pratique c'était autre chose, mais cela viendra, avec le temps.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeSam 26 Mai - 13:10

-Tu n'es qu'une perverse non-assumée Yume ! Et je te signale que tu manges trois fois plus que moi ! Et viens pas parler, tu fais quoi de tes journées toi ?

Se pointant devant moi telle une dominatrice, cherchant à dominer sa proie, elle se pencha tout en posant son doigt sur mon nez tandis que moi, par réflexe, je fixais le point qui me touchait à peine, louchant tout en affichant un sourire, je me demandais la tête que je faisais à cet instant précis. Avec un peu de chance, je ne ressemblerais pas à un clown sorti du premier cirque malfamé ou alors, à une autiste regardant son nez avec intensité, se demandant si il est droit ou non. Quoi qu’il en soit, comparé à elle, je ne prenais pas du poids, que je mange de la salade ou des crasses, je restais mince et ma poitrine -normale- ne se transformait pas en des pastèques immenses. Vous avais-je déjà dit que j’aimais les pastèques ? Quoi qu’il en soit, je n’eus le temps de continuer à rire que ma bouteille en plastique se décidait de me harceler, se levant d’elle-même, je n’eus le temps que de dévier ma tête de cinq centimètres que celle-ci passa à côté de moi, sous mon regard ébahit. Les objets vivants de Undai, un des nouveaux mystères découvert par Yume Kuroi, la bouteille volante !

-Comment cela se fait ? Je dois passer des examens de Seconde étant en Première... Et je risque de rester en Terminale jusqu'à ce que j'aie des points suffisants ?

Ce n’était pas vraiment comme ça que ca se faisait, en fait, chaque fin d’année, les étudiants doivent passer un examen d’apprentissage pour une évaluation de leurs compétences mentales, il était possible que vous ne les faites pas si, par une chance quelconque, vous ne devez pas les passer sous raisons valables. Il était possible également, que même si vous ratiez vos examens de secondes, vous montez en classe par un passage en rang dans l’arène et ainsi de suite. Mais le hic se présentera à la fin de votre cycle. En arrivant en terminale, vous devez passer après une certaine durée, un combat final, demandant à ce que vous combattiez un ami. Mais pour recevoir le diplôme scolaire de compétences, il vous faudra repasser les examens que vous avez ratés en plus de votre examen final. En terme clair, autant ne pas les rater maintenant pour ne pas vous retrouver avec un mois d’examen dont vous risquez d’échouer en fin d’année.

-Yuuuuuumeeeee... C'est pas ma faute hein... Je me concentre un peu trop sur la matérialisation je crois... Bon bah, je vais te montrer un truc. Mais je crois que je risque de le rater grave, vu que je venais de le faire un peu avant que tu ne m'appelles... Mais bon, j'essaye hein. Au pire, ce sera pour une autre fois.

Oui, c’était un fait qu’elle se concentrait beaucoup plus sur sa maîtrise que sur le reste, j’avais la chance de la voir dans l’arène tellement de fois que je ne m’étonnais pas tant que ça de la savoir sécher les cours. J’avais beau dire quoi que ce soit, j’étais tout de même contente de la voir si intéressée par l’acquisition de pouvoir. Curieuse de savoir ce qu’elle allait me montrer, je scrutais le moindre de ses mouvements tout en buvant dans la bouteille d’eau.

La voyant matérialiser sa robe de combat que je trouvais juste, sublime, je laissais mes yeux tomber sur son corps pour finalement se figer sur sa poitrine. Oui, il n’y avait rien à dire, ils étaient juste immense. De plus, j’avais cette sale impression qu’ils étaient encore plus gros qu’en vrai, non mais ne me dites pas qu’elle …

Je n’eus le temps de finir ma pensée que mon attention se fut tirée par ce qu’il semblait être le travail de ma chère élève. Devant moi, fier et brillant, un loup métallique se matérialisait, à l’image de sa maîtresse de son armure froide et de ses yeux d’un gris profond. Me levant par surprise, ma bouche fit un « O » tandis que mes yeux se remplirent d’étoiles. Approchant de la bête en la détaillant de haut en bas, essayant de ne pas sauter de joie, j’écoutais les explications de ma Kurayami.

-Je te présente Wolf Déflagration. Normalement, je lui ajoute quelques artifices, comme une bombe à l'intérieur et une couche d'électricité par dessus. Mais disons que ce n'est que le prototype, il est loin d'être fini et maîtrisé.

Prototype ou pas, c’était juste magnifique, c’était la première fois que je voyais un mécha dans ce genre. Certains élèves se munissaient de robots pour combattre, mais personne jusqu’à présent n’eut assez d’imagination pour donner la forme d’un animal, aussi noble soit-il à une matérialisation de cette envergure. Touchant du bout des doigts le corps squelettique de l’animal, je le regardais sous toutes ses coutures avant de me laisser tomber sur les genoux et de lui faire un câlin, oui, je venais de prendre son loup dans les bras en faisant des petits bruits de contentement.

- Magnifique Kaïla, il est magnifique !

D’un mouvement de la main, j’ouvris la bouche du loup pour y jeter un œil dedans, l’intérieur était vide, comme elle le disait, ce n’était qu’un prototype. Sentant que l’animal allait se dématérialiser dans peu je fronçais les sourcils, me disant que je n’avais pas eu assez de temps de bien le regarder. Posant mes mains sur son dos et l’autre sur l’emplacement d’un pseudo cœur de la matérialisation, je déposais mes lèvres sur le museau froid de l’animal tout en fermant les yeux. Insufflant tel un souffle de l’énergie dans la bête, je ne me retenais pas de lui en donner plus que nécessaire, avide de le voir en mouvement. Tout en me reculant, je vis que le mécanisme intérieur de la bête se créa sous mes yeux ébahit tandis que je faisais signe à Kaïla de venir voir de plus près. Une idée saugrenue me passa par l’esprit, est-ce que j’avais insufflé mon énergie à Kaïla en l’insufflant à sa matérialisation, par logique, c’était une extension d’elle, non ?

- Wo-Kun est juste invraisemblable Kaïla, je suis vraiment impressionnée. On essaye de voir ce qu’il sait faire ?

Oui, j’avais déjà trouvé un surnom à sa création, on parie combien que je lui demande ce soir de le présenter à Pyon-Kun ? Tout en me relevant, je fermais les yeux afin de créer un disque dans mes mains, mais pas n’importe quel disque. Voyez-vous les boulons gigantesques se trouvant dans les grandes horloges et bien voilà à quoi j’avais envie que ressemble ma chose. Une fois une bonne dizaine de boulons créés, je les fis léviter dans les airs en leurs donnant une forme un peu plus détaillée pour finalement les grandir de manière à ce qu’il fasse 50cm de diamètres. Lançant le premier dans les airs, je criais à l’encontre de Kaïla et sa créature :

- VAS CHERCHER WO-KUN !
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeSam 26 Mai - 14:38

Fatiguée, je savais bien que je n'aurais pas du refaire ce genre de matérialisation rien qu'après quelques heures entre les deux créations. C'est fou, mais il me prenait beaucoup d'énergie l'air de rien, rien que pour son squelette mécanique, je pouvais me dire épuisée. Mais ce n'était pas grave, parce qu'il valait le coup d'être créé, même en tant qu'une attaque suprême ou alors la seule attaque que je saurais faire dans un combat. Parce que oui, si je devais faire des combinaisons de différentes techniques dans un combat, j'opterai d'avantage sur mon gant et mon épée... Mais si j'ai cela comme arme, le Wolf Déflagration serait parfait pour remplacer les deux... Non ! Il pourrait être comme un compagnon, une extension de moi à laquelle j'ordonnais d'attaquer tandis que de mon coté je faisais de même. Ce serait moi, mais coupé en deux, il n'y avait pas de triche à cela en tout cas. Oui, pourquoi je n'y ai pas pensé avant ? Si j'y ai pensé, sinon, jamais au grand jamais, je ne passerais autant de temps à essayer de le faire, rien que pour le construire et manier.

- Magnifique Kaïla, il est magnifique !

Je la voyais regarder le loup métallique de partout, regardant à gauche à droite comme si elle cherchait quelque chose de particulier dessus, pour à la fin le... le câliner ?! J'étais incrédule devant ce spectacle des plus étranges. Imaginez une Black Rock Shooter, à genoux, une tête argentée et métallique d'un loup entre ses bras. C'est drôle, mais elle avait l'air petite à coté de lui, enfin, dans le sens que je me demandais comment elle arrivait à apprécier une telle chose, froide et sans vie. Cela n'était même pas approprié comme étant un jouet donc bon... Ouais, Yume avait de drôles de goûts, assez bizarres par moment... souvent. Mais je n'eus pas le temps de protester, qu'elle ouvrit la gueule immense de l'animal sans plus de cérémonie. J'étais un peu contrariée et en même temps jalouse, vous imaginez que j'ai passé au moins quinze minutes la dernière fois rien que pour pouvoir regarder dans son intérieur, tellement j'avais du mal à lui faire ordonner de s'ouvrir à moi, tandis que Yume-San, l'a fait en mois de trois secondes, comme si c'était logique. Je m'approchais d'un pas avant de me stopper net. Mais ce n'est pas le spectacle étrange d'une Yume embrassant une machine qui me fit me raidir d'horreur, non. C'était ce qui se passait à l'intérieur de moi. Je plissais les yeux en sentant cette vague chaude déferler dans mon corps sans même que je ne m'y attende. J'eus le souffle coupé tellement c'était trop, trop chaud, trop fort, trop envahissant. Non mais vous imaginez, être tranquille, limite fatiguée et d'un coup, y a quelque chose qui vous attrape de partout pour vous dire « debout putain » et puis, et puis une force monstre monter en vous jusqu'à étouffement. Eh bien voilà, c'était cela qui se passait en moi maintenant, j'eus même peur de m'écraser au sol comme une mouche tellement c'était de trop. Non que c'était désagréable, au contraire, mais autant mon cerveau que mon corps ne pouvait supporter autant de ce plaisir de puissances.

- Wo-Kun est juste invraisemblable Kaïla, je suis vraiment impressionnée. On essaye de voir ce qu’il sait faire ?

Je m'approchais de la femme aux cheveux accentués par deux couettes lui tombant jusqu'au bassin. Par dessus son épaule, je voyais quelque chose qui me fit faire un grand « oh » étonné suivi d'un sourire heureux. Non mais mais ! Le squelette du loup venait peu à peu de se remplir et je pouvais le voir et le sentir dans mes entrailles. Peu à peu, l'intérieur se construisait faisant apparaître des extinctions que je devinais pourraient lui donner une agilité monstrueuse. J'avais l'impression que... qu'il vivait. Qu'il prenait vie devant moi et devant mon professeur particulier, tel une créature qui venait de naître. En plus, j'étais heureuse du compliment de Yume, attendez, la femme cruelle qui me disait de but en blanc que je vaux rien et qui me traîne jusqu'à dans les abîmes les plus profonds sous des entraînements intensifs et d'enfer, venait me dire que pour une fois, par moi-même, je suis arrivée à faire quelque chose de potable, et même bien. Oui, j'étais aux anges avec un énorme sourire sur mes lèvres.

- VAS CHERCHER WO-KUN !

Vous voyez ma tête à présent, debout à coté de ma bête ? Je faisais « hein ?! » sous les cris, ordres amusés ou excités, à vous de voir, d'une Yume qui lançait une de ses matérialisations. Des cercles, genre de freezby mais je le savais, beaucoup plus stylés. Pas vraiment des disques en fait, plutôt des boulons géants. C'était beau, j'adorais la forme de sa matérialisation. Mais c'est ses dires qui me firent bouger et surtout un disque qui disparaissait dans le ciel, brillant sous les rayons par moments. Me prenant au jeu, j'ordonnais à ma création d'avancer, rien que par la pensée mentale, j'avais tant d'énergie en moi, que je me croyais capable de tout même de la télékinésie quoi. Et comme par magie quand mon cerveau dit « attrape », mon loup... courra à une vitesse folle sur le toit en direction du disque qui venait de disparaître dans le ciel, et par je ne sais quel malheur, il s'écrasa, ou plutôt défonça une barrière avant que mon cerveau ne dise « tourne » pour qu'il ne tombe pas dans le vide. C'était moins une, je l'arrêtais et m'exclamais en riant.

-Oh merde... Haha, il est peut être bien, mais je dois encore apprendre à le maîtriser hein ! Et... Yume, n'embrasse pas mes créations... parce que bon... t'sais...

Je détournais le regard un moment avant de me rendre compte que si elle a lancé un truc géant dans le ciel, c'est que tôt ou tard il allait retomber... mais où ? Peut être sur la tête d'un étudiant se promenant tranquillement près des bâtiments ou autre, ou encore pire, sur moi. D'un mouvement souple, je sautais et atterri prêt du loup qui venait de dégrader le matériel scolaire en quelque sorte. Je posais ma main dessus, et fis un truc de malade, lui insufflant mon énergie... enfin celle de Yume, dans le corps. Enfin, dessus, en tant que couche. Jouant un peu sur la vitesse... Oui, j'étais malade, déjà si je n'arrivais pas à le contrôler simplement sans artifices dangereux à l'intérieur, vas y pour le faire avec. Bah, tentant le diable.

-Vas y, Wolf Déflagration.

Non, je ne m'écriais pas, au contraire ce ne fut qu'un murmure et le loup fonça rapidement à l'opposé du toit, prenant un élan avant de s'élancer dans les airs telle une fusée. Je ne pouvais pas bien le distinguer avec tout le soleil ambiant, mais je sentis, par je ne sais quel moyen, quand ses dents d'acier se refermèrent sur un objet matérialisé par Yume-San. Je souris tout en m'approchant de ladite fille, en voyant mon loup retomber sur le sol et de venir rapporter le disque... à Yume, ignorant ma main tendue. Non mais c'est quoi ce bazar ? Une matérialisation c'est censé m’obéir, ce n'est pas viv... Non, une matérialisation ne pouvait pas vivre hein, elle devait obéir à son maître comme une partie de ce dernier... Justement si c'est une partie de nous, alors elle est vivante ? Pendant que j'étais plongée dans mes réflexions, le loup se posa et se coucha à nos pieds, brillant sous le soleil à m'en donner mal à la tête. Je fis disparaître l'électricité l'entourant, il ne manquait plus qu'il prenne feu à cause d'un court-circuit.

-J'aime bien Wo-Kun, comme surnom.

Je souris en m'adressant à Yume tandis que la bête métallique battait de la queue sous le contentement. Au moins on s'entendait sur des choses, c'était déjà cela. Bah ouais, c'était moi. Même si en plein combat personne n'allait entendre m'écrier d'un coup « attaque Wo-Kun » hein ! Je pris la bouteille délaissée non loin de là et ouvris le bouchon, hésitant tout de même de boire dedans un instant. Non mais vous imaginez ? Et si Yume avait bavé dedans, répugnant. Mais bon, j'avais soif, alors je bus dedans et la tint dans la main par la suite.

-Je suis contente que tu le trouves bien Yume-San, même si c'est encore loin d'être parfait... J'ai passé du temps à le faire, donc bon, merci.

Rougissant légèrement je détournais mon visage, avant de reporter la faute sur le soleil et la chaleur pour méditer ses dires à elle. Oui, c'était bien de pouvoir maîtriser une nouvelle attaque, mais je ne pourrais pas le faire sans cesse, il me fallait que je m'améliore, Yume ne serait pas toujours là pour cajoler ma bête rien que pour le plaisir quoi.

-Dis moi, est-ce que tu es restée fidèle à Dead Master-Sama, rien que pour le pouvoir après que t'as su qu'elle n'est pas vraiment... quelqu'un de bien ?

Je ne sais pas pourquoi cette question, peut être parce que j'avais un animal devant moi ressemblant à un chien, ou peut être parce que j'avais en moi une grande force qui ne m'appartenait pas, ou alors, parce que j'étais d'humeur massacrante ce matin pour repenser à présent à un certain accrochage qui s'est passé entre moi et la directrice il y a de cela un moment. Je ne sais pas.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeSam 26 Mai - 22:16

Toujours sous le charme de la création de Kaïla, je regardais la bête s’élancer vers mon disque, risquant premièrement de tomber en détruisant avec force un des grillages se trouvant autour du toit, son maître le rappela à l’ordre en lui insufflant de l’énergie. Regardant le spectacle sourire aux lèvres, mes lèvres toujours en rond en claquant des mains, je vis le loup métallique prendre son élan tout en courant avec rapidité et agilité pour finalement, s’élancer dans les airs, défiant la gravité terrestre avec les artifices de Kurayami. Sentant qu’il réussit à empoigner de sa mâchoire ma création, j’applaudissais avant de le revoir apparaître devant nous.

-J'aime bien Wo-Kun, comme surnom.

L’animal arriva à notre hauteur en même temps que Kaïla sortit ces quelques mots. Évidemment qu’elle devait aimer ce surnom, puisque c’était moi qui l’avait choisi ! Oui, j’étais douée pour ça … Non, pas du tout, mais ca paraissait tellement logique de l’appeler comme ça aussi, c’est pas comme j’allais me décider à l’appeler « Culotte-Kun » non, plus. Oui, mon élève ne m’aurait pas lâché en me disant que même dans l’appellation des choses, j’étais perverse. Et puis, Wo et Pyon, ca faisait une belle paire d’amis non ?

-Je suis contente que tu le trouves bien Yume-San, même si c'est encore loin d'être parfait... J'ai passé du temps à le faire, donc bon, merci.

Rougissant en me disant cela, je posais ma main sur ma bouche avant de la regarder d’une manière moqueuse alors qu’elle détournait les yeux. Je devais avouer que je n’étais pas du genre à complimenter les exploits de mon élève, même quand je trouvais son travail remarquable, je ne le qualifiais que d’un « Bien » bien trop peu enthousiaste et comme elle le savait, je ne me gênais pas pour lui faire remarquer ses fautes. Mais là, c’était d’une toute autre envergure, elle avait créé un compagnon, un animal, un nouvel ami dont elle était la seule maîtresse. Une bête n’ayant qu’un seul objectif, détruire ce qui nuirait à son dresseur et bien qu’il n’était encore que prototype, le potentiel dégageant de cette création était assez grand pour que je sache, qu’elle pourrait faire une arme ultime. Continuant à faire pivoter les neuf disques qui me restaient, je m’accroupissais de manière à ce que je sois face à face avec le mécha. Posant ma main sur sa tête en caressant la bête comme si c’était un vrai animal, je lui accordais un petit sourire amusé avant d’entendre la dernière question de la fille au regard de sang :

-Dis moi, est-ce que tu es restée fidèle à Dead Master-Sama, rien que pour le pouvoir après que t'as su qu'elle n'est pas vraiment... quelqu'un de bien ?

Un bruit sourd, mon regard s’assombrit alors que mes dents se serrèrent. Mes disques s’arrêtèrent et tombèrent lourdement sur le sol tout en se dématérialisant tandis que je me levais à mon tour, un souvenir, un murmure, elle était là, la plus grande erreur de ma vie.

Flash Back On

- Yume-Chan est une fille intelligente, Yume-Chan est mon jouet, Yume-Chan est mon réceptacle.

Un sourire sadique sur les lèvres, une vision d’horreur en croisant ses amandes vertes me défier du regard tandis que j’étais dans l’incapacité de bouger. Clouée au mur tel un papillon, attachée par des chaînes dans son bureau, dont seules les bougies nous servaient de lumière. Je pouvais sentir sa main chaude se heurter contre mon corps froid tandis que son souffle venait chatouiller mon cou. Voilà un des nombreux jeux dont j’étais la victime de Dead Master, elle appréciait m’attacher au mur, m’usant comme une poupée ne faisant que la repousser sans vraiment s’en déranger. Des pratiques de brutes, mais avec les mains douces d’une directrice intentionnée.

- Yume-Chan sait-elle pourquoi je m’autorise à lui faire cela ?

Oui je le savais, parce que je lui appartenais. Ma vie était sienne bien que je n’avais pas compris au début que j’avais signé pour ce genre de contrat, un contrat avec le diable en lui même, un contrat m’emprisonnant dans une étreinte douloureuse mais me reposant le cœur. J’avais un démon, que dis-je, la reine des démons devant moi et je faisais partie de sa troupe de crétins lui obéissant aux doigts et à l’œil. Bien que j’étais sans doute la mieux placée, la plus haute dans son estime, j’étais celle qui subissait le plus de ses vices.

- Yume-Chan sait-elle pourquoi elle se laisse faire ?

Oui je le savais aussi, pour une seule chose, ce qu’il m’attirait le plus chez Ayame après que j’eus découvert qu’elle formait ma nouvelle cage en or. Son pouvoir, le pouvoir, sa destruction, sa mégalomanie, sa démence mais dieu qu’elle était puissante. Et moi, de mon rang de simple jouet, je pouvais toucher les cieux rien qu’en l’embrassant, en me laissant faire, me laissait baigner dans sa substance chaude et illicite, qu’on appelait le flux d’énergie de matérialisation. Incomparable à qui que ce soit d’autre, incomparable, c’était le mot.

Flash Back End


- Le pouvoir …

Ce n’était qu’un fin murmure, mon visage laissa une petite bouille triste le recouvrir alors que je détournais les yeux, posant ma main sur l’un de mes coudes en croisant qu’un seul bras, je reculais légèrement avant de laisser mon corps s’adosser contre un mur. Fermant les yeux un instant pour chasser le souvenir effroyable qui m’avait submergée, je me décidais de rouvrir mes yeux et de les laisser se perdre dans l’étendue bleuté du ciel.

- Hum … Oui. J’étais avide de ce pouvoir, toujours, toujours en vouloir plus. C’est pour cette raison que je laisse mon corps à Dead Master encore maintenant, tant que je peux me remplir de sa puissance, j’en profite. Je la hais pour ce qu’elle me fait, mais je lui suis redevable. J’ai beau vouloir sa mort, je sais qu’au moment voulu, je ne pourrai m’empêcher d’être …

Secouant la tête en me ressaisissant de ce que je voulais dire, je grimaçais légèrement, « triste », j’allais être triste en la tuant. Oui parce qu’elle était celle qui m’avait donné une nouvelle chance, une nouvelle vie et cette force, mais non, parce que je ne vivais plus que tel un oiseau en cage, sachant que mes faits et mes gestes étaient surveillés par cette femme. Oui, une sensation d’avoir toujours son regard sur soi, bien que parfois elle n’était pas là, j’en devenais presque folle dans mes moments de démences. Je n’étais pas vraiment paranoïaque, disons que je savais quoi dire et à qui le dire au bon moment et sans précipitations, de peur d’être mal comprise par les murs ayant des oreilles.

- Je ne te laisserai pas tomber dans ce cercle vicieux, jamais. Je ne veux pas que ça entre nous … parce que je te considère comme mon … ma … hum.

Détournant le visage en disant « amie » tout bas, même pas inaudible, ou alors presque pas, je me grattais la joue tout en fixant à présent l’animal à mes pieds. M’accroupissant une fois de plus, je tapais du doigts sur son front doucement tout en trouvant un intérêt particulier pour son museau sombre, métallisé.

- Hum … M’ouais, c’est cela … Donc bon, … Tu vois hein ?
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeDim 27 Mai - 0:40

-Le pouvoir …

Ce seul mot sortit comme un constat, une évidence qu'on ne peut changer. Une erreur ou une décision prise à la légère, difficile à savoir. Non, derrière ce seul mot, il y avait un bon sens caché, un sens plus profond qu'il faudrait développer. Et bizarrement, je comprenais. Moi même, pour avoir le pouvoir d'une chose aussi grandiose que la matérialisation, j'aurais fait beaucoup... Oui énormément même, et je crois que je le faisais déjà par ma seule présence à Undai Gakuen après toutes les choses qui me sont arrivées ici. Oui, le pouvoir était une chose que tous convoitaient, mais que peu avaient, et ceux qui l'avaient, en jouissaient comme bon leur semblait. C'était incontestable, c'était... horrible. Et Yume était la preuve vivante de cette soif inassouvie. Mais pourquoi ?

- Hum … Oui. J’étais avide de ce pouvoir, toujours, toujours en vouloir plus. C’est pour cette raison que je laisse mon corps à Dead Master encore maintenant, tant que je peux me remplir de sa puissance, j’en profite. Je la hais pour ce qu’elle me fait, mais je lui suis redevable. J’ai beau vouloir sa mort, je sais qu’au moment voulu, je ne pourrai m’empêcher d’être …

D'être quoi ? Je ne pouvais pas vraiment la comprendre, je n'ai pas vécu ce qu'elle a vécu. Dead Master était comme une sauveuse pour son petit être étant encore un enfant à l'époque. Et cette femme au grand pouvoir a montré un autre monde à cet enfant... Sauf que à la fin, c'est devenu malsain, au point de profiter d'une innocence, même si elle était moindre, pour la rendre ainsi, comme une machine à tuer, un soldat n'ayant qu'un roi, une reine pour être précis. Oui, Yume était comme un enfant soldat, entraîné depuis son plus jeune âge, sur des bases cruelles pour bien servir son maître. Mais pas n'importe comment, non. Sur des bases où seule la puissance comptait, un moyen de garder cet enfant toujours fidèle lui promettant une vie meilleure... Mais était-elle vraiment bien ainsi ? Le pouvoir valait-il la liberté ? Non. Personnellement si je devais avoir un choix à faire entre la liberté et un pouvoir, j'aurai choisi la liberté. Je me demande pourquoi Yume a choisis le pouvoir ? Peut être parce qu'elle était toujours faible et persécutée, et c'était une manière pour elle de se libérer, de se sentir plus forte contre les connards de ce monde, une sorte de protection... Yume... Et cette femme dans tout cela, elle a percé les secrets et peurs les plus secrètes de la fillette qu'elle était, la faisant grandir sur ses propres principes, l'éduquant, la traitant comme un chien et même, testant sa fidélité en lui ordonnant de tuer son amie... Répugnant, quel être maléfique. Oui, j'imaginais la scène devant mes yeux assombris par la haine. Vraiment écœurant.

- Je ne te laisserai pas tomber dans ce cercle vicieux, jamais. Je ne veux pas que ça entre nous … parce que je te considère comme mon … ma … hum. Hum … M’ouais, c’est cela … Donc bon, … Tu vois hein ?

Je ne souriais pas, je crois que si inconsciemment je m'aurais d'avantage enfoncé dans cette recherche de pouvoirs par tous les moyens, je saurais me stopper. Oui, je ne laisserais jamais un autre être à part moi, faire ce que je voulais de ma vie. Je n'ai jamais considéré Black Rock Shooter comme une source de puissance dont je pourrais puiser de l'énergie, et uniquement comme cela. Non, je la voyais comme une amie, une enseignante, un être vivant derrière ses airs froids et passé sombre. Oui. Même si je devais avouer que j'ai brisé quelques uns de mes principes rien que pour ce même pouvoir de matérialisation, sans tout de même en faire une fixation au point d'en redemander plus et plus. Non, je voulais parvenir aux sommets par mes propres moyens, même si au fond, je savais que cela ne serait jamais possible. Se résigner hein... Difficile, mais faisable.

Je regardais Yume toujours avec cette expression de colère inexplicable sur le visage, elle était complètement absorbée dans la contemplation de Wo-Kun, comme pour fuir ce mot. Ce mot qui auparavant lui a fait si mal rien qu'à cause d'une personne. Cruel hein. Oui, on était amies. Pourtant, je ne souriais pas, toujours en train de la regarder sans bouger, non que je lui en voulais pour quelque chose, non que je la plaignais, mais j'essayais de comprendre ce qui n'était pas dans mes moyens de compréhension. Tout à coup, je fronçais les sourcils et fit un geste brusque de la main, faisant réagir mon loup au quart de tour. De ses pattes puissantes, il vint écraser le corps de Yume pour l'emprisonner sous lui. C'est fou, j'utilisais son propre pouvoir contre elle, quelle ironie du sort. Je ne voulais pas lui faire mal, loin de là, juste la déstabiliser un moment avant de m'approcher d'elle comme une fleur, faisant reculer Wolf Déflagration et m'accroupir à ses cotés. Au dessus de son visage, mes longues mèches ébènes tombant quand mes yeux feu vinrent rencontrer les siens eaux.

-Le pouvoir tu dis ? Tu crois pas que t'en a déjà assez comme ça ? C'est assez abject. Jusqu'où tu risques encore d'aller pour ce pouvoir ?

C'est sortis comme un murmure, neutre sans vraiment y ajouter un quelconque sentiment, juste un constat, une demande sans vraiment attendre de réponse. Je restais ainsi, la regardant sous ce soleil étouffant avec cette rage et incompréhensibilité sur le visage. Oui, elle m'a déjà parlé de ses actes, mais ce jour, j'ai dévié le sujet pour ne pas trop m'en approcher, après tout cela ne me regardait pas. Mais là, maintenant que je savais qu'elle me considérait comme une amie, je me devais de réagir.

-Amie... Yume-S... Yume... Amie. Dis le, c'est pas difficile.

Je me relevais, mais cette fois avec un sourire sur le visage, non pas un grand sourire débile mais un simple rictus franc, et une main tendue pour qu'elle se relève. Oui, elle et moi, ce n'était pas soif de puissance et réserve immense de cette dernière. Black Rock Shooter et Silver Sword, cela rimait comme une amitié, étrange qu'elle puisse paraître, entre des coups de gueules et des rires.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeDim 27 Mai - 18:24

Sans que je ne m’y attende, un mouvement brusque me fit atterrir les fesses les premières sur le sol en béton recouvrant le toit. Grognant de frustration en voyant la bête métallique me monter, j’essayais de le repousser premièrement mais ses pattes, mises de manière à ce qu’aucun mouvement brusqus pouvant faire chavirer la différence de force, m’était impossible. Je pouvais sentir comme un autre moi usant de ma force pour me corrompre c’était une sensation étrange, peut être même détestable, serrant les dents en foudroyant le loup de mes yeux bleus, je voulus porter une complainte, mais les paroles de Kaïla me stoppèrent.

-Le pouvoir tu dis ? Tu crois pas que t'en a déjà assez comme ça ? C'est assez abject. Jusqu'où tu risques encore d'aller pour ce pouvoir ?

Elle, elle n’avait pas le droit de me dire ça. Elle n’avait pas le droit de me juger, non elle n’en avait pas le droit. Je ne voulais pas qu’elle me juge, je ne voulais pas qu’elle remette en cause mes actes, mes faits et mes dires passés ou actuels, non, je n’acceptais pas cela. Pour le pouvoir, je tuerai tous ceux qui seront en travers de mon chemin, pour le pouvoir j’anéantirai ce monde pour en reconstruire un meilleur, pour le pouvoir … pour le pouvoir, j’ai donné mon cœur, mon corps et mon âme à un démon. Mais maintenant, si je devais le refaire, l’aurai-je refait ? Sans doute, oui, c’était évident … pour me sortir d’un enfer bien pire que celui dans lequel je grandissais, pour troquer mon ancien maître contre un démon aux allures d’un ange, oui, j’aurais encore répété cela, et j’aurais encore tué mon amie pour montrer fidélité, si je n’aurais pas eu le choix. Mais si les circonstances étaient différentes, si je pouvais faire en sorte de ne jamais avoir eu une quelconque amitié, j’aurai changé ça … pour être sûre de ne plus devoir tuer une personne que j’eus apprécié. Détournant les yeux en serrant les poings, je regardais le sol s’étendant devant moi, le cœur remplit de chagrins et la tête criant son désaccord. Je ne voulais pas croiser son regard, je ne voulais pas que son visage exprime supériorité devant moi. Je la savais accroupie à deux centimètres, elle était trop proche pour que je n’arrive pas à sentir son dégoûts.

-Amie... Yume-S... Yume... Amie. Dis le, ce n’est pas difficile.

En entendant ce simple mot, je tournais les yeux de manière à plonger mes pupilles bleutés dans les siennes. Ma bouche s’entrouvrant légèrement, je vis l’animal me rendre ma liberté en se ôtant de mon corps. Amie … était-ce pour cette raison qu’elle se permettait de me dire ça ? En tant qu’amie, pouvait-on dire ce qui était mal et bien des actions des autres, en lui cirant presque dessus pour le faire réagir ? Je ne sais pas, je n’avais pas le souvenir d’avoir eu ce genre de discussion avec qui que ce soit auparavant. J’écoutais Dead Master, que ce soit abject ou non, je le faisais et ça s’arrêtait là. Je ne m’étais jamais demandée si c’était bien ou non, je n’avais pas … je n’avais pas à le faire. La voyant me tendre une main amicale en affichant un petit sourire, je détournais premièrement le regard en affichant une petite moue boudeuse, serrant mon poing contre mon cœur pour finalement, après qu’un vent passa entre nous, me saisir de cette main, de ce geste si dégoûtant pour Kurayami. Enroulant mes doigts autour de siens en me relevant, je gardais ma poigne dans la sienne tout en lui disant, le regard perdu ailleurs.

- Amie …

Soupirant lourdement après cet effort monstre je me grattais l’arrière du crane d’un mouvement calme tout en fixant le ciel. Sérieusement, elle était ce genre de personnes qu’en temps normal, j’aurai trouvé détestable pour me faire subir tout ça, parfois je me disais que Kaïla ressemblait à Ayame, dans le sens qu’elles étaient les deux seules femmes à avoir une emprise sur moi-même. Évidement, les méthodes de Kaïla étaient plus … normales que celles de la directrice, mais cela va de soi non ? Quoi qu’il en soit, je n’étais pas forcément de bonne humeur après ces quelques mots de la part de mon élève. La fatigue était partie, mon flux de matérialisation était remonté à son apogée je n’avais donc aucun soucis à m'en faire pour une quelconque attaque animalière pouvant venir de la création de mon élève. Traînant mes pieds jusqu’au banc, je pris place sur le dossier de celui-ci, mes pieds sur la stalle du bois. Pour finalement, me relever dans un long soupir et me diriger vers l’endroit où le loup métallique avait cassé le grillage. Regardant premièrement le vide se dressant devant moi, je me retournais en affichant un petit sourire à Kaïla et lui dire, d’un ton faussement triste, imitant presque quelques larmes :

- Il est temps pour moi de quitter ce monde, merci d’avoir été mon amie, Kaïla.

Levant les bras tels un ange, je me laissais tomber en arrière. Le vent se heurtant contre mon dos, faisant vaciller mes cheveux dans tous les sens, un sourire doux sur mes lèvres, ma vie défilant devant moi et le sol, le sol représentant une mort douloureusement. Non mais vous avez cru ? Au dernier moment, avant que ma tête ne se mange la terre battue, je me réceptionnai sur mes jambes. D’un mouvement rapide, je disparus de l’endroit où mon corps mort devait être. Haha, croyez-vous qu’elle croit que je suis morte ?

Revenant environ une demi-heure après sur le toit -par la porte- cette fois-ci, je me dirigeais vers mon banc qui ne s’était toujours pas dématérialisé pour me remettre dans la même position que la tantôt. Un sac de nourriture en main, je matérialisais un immense parasol pour me protéger du soleil, avant de sortir une bouteille de soda de mon sac. Cherchant des yeux mon élèves, je m’étonnais de ne pas la trouver … joue-t-elle à cache-cache ? M’en fou, sortant un pain, j’affichais un sourire avant de dire, à voix haute avec amusement :

- J’ai été faire les courses.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeDim 27 Mai - 21:40

- Amie …

Elle attrapa ma main, je ne bougeais pas ne m'offusquant pas de ce contact, après tout c'est moi qui le lui ai proposé. Oui, c'était une manière de lui montrer qu'elle passait du statut d'une simple personne que je croisais tous les jours à quelqu'un de plus proche. Même si elle a dépassé le statut d'une personne quelconque depuis que je me suis installée dans sa chambre, si pas avant. En tout cas, il ne faut pas croire que c'est pour cette raison que je lui laisserais le droit de m'approcher de trop près ou quoi. Non, c'est juste que là, sur le moment, c'était une sorte de signature pour un contrat d'amitié. C'est tout. Mais je fus tout de même soulagée quand elle relâcha ma main pour se positionner sur le banc, incertaine de sa prochaine action. Était-elle gênée ou frustrée de notre conversation ? Certainement oui, mais il fallait que cela sorte quoi qu'il advienne. Maintenant au moins, on était sur des bonnes bases... Enfin, je crois... Vu qu'elle alla près de la barrière détruite pour...

- Il est temps pour moi de quitter ce monde, merci d’avoir été mon amie, Kaïla.

Sauter dans le vide. Je restais un moment sans broncher toujours à ma place initiale. Je la regardais, non je fixais le vide qui se trouvait devant moi, là où Black Rock Shooter se tenait quelques secondes avant. Non mais, ne me dites pas que par mes paroles elle a décidé de mettre fin à ses jours... Mais je ne veux pas être responsable de sa mort moi !

- Attends Yu...

Ma main se tendit instinctivement vers l'endroit d'où elle venait de sauter. Je ne bougeais pas, tenue par un sentiment d’horreur qui me glaçait le sang. Je pouvais sentir ma matérialisation se relever pour regarder dans le même sens que moi. Et je suis restée ainsi un bon moment, si pas des minutes, me demandant si je devais m'avancer pour découvrir son cadavre baignant dans le sang ou pas. Non, je n'osais pas. Encore moins quand j'entendis des cris en bas, des cris que je ne comprenais pas tellement ils étaient éloignés. Si elle a sauté, elle n'avait aucune chance de s'en sortir, on était sur le toit, on pouvait dire que c'était un quatrième étage d'une énorme infrastructure... Non, ne me dites pas que... je venais de faire suicider Yume Kuroi rien qu'en paroles. Impossible ! Mais... Mais... Je tournais ma tête choquée sur Wolf Déflagration en pointant un doigt tremblant sur la grille cassée.

- Vas vérifier !

Rien. Réponse négative de ma bestiole. Bah ouais, c'était moi, donc la même intelligence et les mêmes craintes, si je ne voulais pas y aller, si je n'étais pas sûre de moi, il ne fallait pas compter sur une machine, matérialisation qui faiblissait peu à peu. Bah ouais, je n'étais pas inépuisable non plus hein, peu importe combien d'énergie volée, prêtée (?) j'avais en moi. C'est dans un excès de colère contre le loup désobéissant, donc contre moi, que je me mis à taper sur le métal froid et argenté. Après une dizaine de minutes, regards rouge et gris se défiant avec insistance, je détournais mes yeux de ma proie du moment, intimidée par cette chose, bah ouais, c'était grand, froid et impitoyable en plus de ressembler à un animal sauvage. Par contre une autre chose attira mes rubis terrifiés et en colère, ce fut le banc matérialisé par Yume. Attends... Attends ! Si une matérialisation était là, cela voulait dire que Yume ne pouvait pas être morte... Si, non ? Il ne me restait qu'à vérifier les songes de mes doutes. Alors vous me voyez après une quinzaine de minutes à me torturer l'esprit et déprimer pour la mort d'une personne pour finalement me relever, dématérialiser ma robe de combat et mon attaque de loup métallique, à cause de la faiblesse que je pouvais ressentir en lui, pour m'approcher d’un pas tremblant et hésitant jusqu'à la barrière. Et de rester devant elle sans oser pencher ma tête encore pendant cinq minutes pour finalement baisser mes yeux rouges pour voir... Rien. Nada, néant. Quoi ? La sécurité eut déjà le temps de la ramasser et de nettoyer les lieux ? Cherchaient-ils déjà les présumés coupables... Impossible, sinon je serais déjà dans une salle d'interrogatoires pour me sortir les vers du nez comme quoi Black Rock Shooter s'est tuée, ou que je l'ai tuée sous l'emprise de... de quoi ? Du pouvoir que je lui ai volé ?! Non, mais vous imaginez ! Non ! Mais il n'y avait personne... Ni de sang, ni d'agents pour venir me chercher et m’emprisonner... Ce qui voulait dire que... YUME !

À présent vous pouvez me voir hurler dans tous les sens comment cette fille me mettait hors de moi parfois, surtout avec ses blagues à la con, moi qui avait peur qu'elle a fait une connerie, je me retrouvais comme une conne pendant au moins vingt minutes à ne pas oser bouger de ma place pour voir quoi. Et en plus elle était partie, partie je ne sais où, me laissant comme un blaireau sur le toit, seule. Non mais quelle femme ! Parfois je me demandais comment pouvait-elle être si vieille, parce que son âge mental me laissait perplexe. Non mais non ! J'étais furieuse, je m'assis sur le banc en imaginant un millier de morts que je pourrais lui faire subir pour cette humiliation du premier degré. Oui, j'allais retourner dans ma chambre, reprenant la télévision et tous les jeux, et la nourriture aussi par la même occasion, qu'elle aille s'en acheter de nouvelles crasses, ouais... Non, je ne voulais pas retourner dans la chambre de Naoko, je ne sais pas ce qu'elle pourrait me faire pendant mon sommeil non plus... non, trop dangereux comme idée. Ou alors, je la prive de repas pendant un moment ? Non, au pire elle se barrera de la chambre pour aller manger quelque part dans les alentours des dortoirs... Ou alors je lui tape dessus en l'engueulant... Nan ! Je fais cela tous les jours, cela ne changera rien de l'habituel. Ou alors, je lui interdis de me regarder, en la traitant de perverse... Non, elle l'était, ouais, c'était une vraie perverse sans retenue et honte... En colère, je me relevais du banc et allais me promener sur le toit, enlevant ce fichu blouson d'uniforme qui me donnait chaud à en crever, je me retrouvais dans la chemise blanche un peu déboutonnée, je haïssais cet uniforme sérieux. Bah ouais, je vais aller me coucher dans un coin sous l'ombre d'un poteau et aller dormir, peut être des idées me viendront ainsi. Mais je n'eus pas le temps de m’installer dans un coin reculé, qu'une voix reconnaissable entres toutes avec sa froideur naturelle, m'interpella. Mais surtout le sens de cette parole me piqua, je tendis mon oreille aux augets.

- J’ai été faire les courses.

Quoi ? Je me relevais d'un coup brusque, et je partis vers la voix, m'arrêtant à quelques mètres du banc où se trouvait une Yume en un seul morceau avec un sac de nourriture à ses pieds et un pain en bouche. Elle se foutait de moi... J'en étais sûre. Je m'avançais vers moi, m'arrêtant juste à bonne distance d'elle pour me saisir du pain qu'elle allait avaler ainsi que du sac. Je les déposais derrière moi et me remit de toute ma hauteur, bras croisé, regard sombre devant une Yume toujours autant... autant elle.

-Yume Kuroi ! T'imagines que tu m'as fait peur pour rien avec ta blague à la con ?! Non, mais tout cela pour faire des courses ?! T'aurais pu me prévenir !

Je matérialisais ma robe pour la énième fois aujourd'hui et pointais mon doigt crochu sur sa face blanchâtre. J'étais en colère, mais tout aussi soulagée qu'elle n'a fait aucune connerie, mais aussi contente qu'elle a acheté à manger pour ce soir, ou maintenant à vous de voir combien de place avait-elle dans son estomac encore... Je crois que énormément, donc bon. Je matérialisais dans ma main des bouts de gommes que je lançais une à une sur le visage de Yume, peu à peu avec un sourire sadique sur les lèvres. Parce que oui, moi aussi j'aurais voulu aller acheter des trucs avec elle quoi.

-Je te défie, tu vas me payer de m'avoir laissée ici.

Je continuais à lui lancer les bouts de gommes jusqu'à ce que mon stock s'épuise. À ce moment je me reculais de trois mètres au moins et matérialisais mon épée, la pointant sur le corps frêle de la femme me faisant face. Affichant un sourire amusé, j'attendais qu'elle accepte mon défi. Moi suicidaire ? Non, j'allais la faire suer un peu, elle n'avait rien d'autre à faire de toute façon, et si elle continue à manger elle ne saura plus bouger du tout.

-Aller debout, si tu continues à t’empiffrer tu vas rouiller et t'engraisser, ô grande Black Rock Shooter.

Vous me voyez éclater de rire ? Moi aussi, j'étais vraiment amusée par la situation provoquant le glaçon devant moi. Si elle ne bouge pas, je la troue, rien que pour le fun. Et là, quand j'ai pensé à cela... J'ai réalisé que nous n'étions pas dans l'Arène, ce qui voulait dire, que si je m'en prenais plein la tronche, je risquais grandement de finir à l'infirmerie si pas pire. Parce que je n'avais pas encore la capacité de me reconstruire dans le monde réel comme dans l'Arène, loin de là d'ailleurs. Et la, je continue de rire, mais d'un rire nerveux. Ha ha... Impulsivité quand tu nous tiens. Bon avec un peu de chance, je serai assez forte pour me défendre, rien que cela, mais c'est déjà beaucoup. Ou je fonce ? Oui bon, je ris toujours.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeLun 28 Mai - 9:30

-Yume Kuroi ! T'imagines que tu m'as fait peur pour rien avec ta blague à la con ?! Non, mais tout cela pour faire des courses ?! T'aurais pu me prévenir !

Me faisant harceler par des bouts de gommes après m’être fait arracher, je dis bien arracher mon pain dont je n’eus le plaisir que de mordiller deux ou trois fois dedans, la grande Kaïla Kurayami essayait de me tuer avec ce qu’on appelle communément gomme, objet fait en une sorte de caoutchouc pour effacer la mine de crayons. Mais oui, elle avait vraiment rien d’autre à faire hein ? Sérieusement, qui aurait eut l’idée de matérialiser ça ? Des bouts de papiers, ca serait encore logique, mais des gommes ? Et pourquoi pas me lancer des élastiques dessus tant que nous y sommes ?! Mais ce n’était pas encore ça le plus dérangeant, non, ca c’était rien comparé à son vol ! Parce que oui, elle m’avait volé ma précieuse bouffe, mais pas que mon pain hein, non, elle s’était attaquée au sac complètement ! Elle va …

-Je te défie, tu vas me payer de m'avoir laissée ici.

Mais oui, et puis elle va me dire que les licornes roses sont apparues hier soir à Undai ! Non mais elle s’entendait parler parfois ? Les jambes croisées sur le banc, un sourire amusé sur les lèvres tandis que mes bras se croisèrent, je la narguais des yeux en lui demandant presque « tu te sens capables ? » parce que oui, combattre dans l’arène c’est chouette, tu te fais ramasser mais en sortant, c’est comme si les séquelles de ton corps avec disparues, mais ici, dans le monde réel, si je t’arrache un bras, il est plus là le bras hein ! Elle s’en rendait compte à la place de rire comme une idiote … ah sans doute, son rire se changea pour devenir du hilare au rire nerveux disant bien « oups ? Ou merde ? ». Quoi qu’il en soit, je me devais de la combattre non ? J’étais son professeur et puis … pour l’honneur de mes pains, non ! Je devais récupérer mes pains avant toute chose parce que … parce que mon bidou il crie « tranche lui la gueule pour ne pas m’avoir nourrit, femme ! » et que ma tête elle dit « Mais c’est ton élève, elle te fais une blague, sois gentille, Yu-Chan ! ». Gentille ? Et le père noël est mort en essayant de chier son cake ? Ne me demandez pas pourquoi je pensais à ça, disons plutôt que j’ai tellement faim que je vois de la bouffe partout, oui partout. Penchant la tête en regardant Kurayami, je crus un instant que c’était genre THE poulet géant tout cuit, tout fumant, tout bon qui me parlait, secouant légèrement la tête … bah je voyais toujours le poulet.

-Aller debout, si tu continues à t’empiffrer tu vas rouiller et t'engraisser, ô grande Black Rock Shooter.

Engraisser ? Et c’est elle avec ses obus qui me dit ça ? En mode robe de combat avec son ongle devant mes yeux, elle recula de trois mètres, toujours mon sac de bouffe à ses côtés. Ne regardant que très peu ce qu’elle faisait, mon attention concentrée sur le plastique, je me levais du banc en avançant légèrement. M’arrêtant cependant en plongeant mon regard dans les yeux de Kaïla, je lui rendis son sourire sadique. Maaah, si elle voulait combattre, j’allais pas dire non, mais avant toute chose il fallait … D’un pas vers elle, singulier, rien de pas normal sauf peut être quand je me téléportais juste derrière, je tapai premièrement dans ses genoux, l’obligeant à tomber pour … pour prendre place sur madame. Assise sur ses fesses, les jambes pliées genoux vers le ciel, je ramassais mon festin du jour, sorti un pain - mon pain -, le retira de son emballage et l’engouffra entier dans ma bouche. Oui, maintenant vous pouvez rire, je ressemble vraiment à un hamster. Sentant que la chose à côté de moi bougea pour sortir de mon emprise, genre je suis que assise dessus, elle va pas me dire que je pèse trois tonnes non plus, je matérialisais une barre de fer que je plantais juste à trois centimètres de son visage dans le sol. Incitant donc ainsi mon élève à ne pas bouger tandis que je m’attaquais déjà à mon dernier pain. Trois minutes pour tout manger ? Mais dans une position pareille, avouez que vous avez l’air d’avoir attendu trois heures facilement ! Une fois rassasiée comme pas possible, je me décidais enfin de me lever de mon siège, de tourner sur moi-même et de me placer juste devant Kurayami. Mes pieds devant son visage, m’accroupissant pour être à sa hauteur, je lui adressais un petit sourire avant de dire :

- Moi je ne grossis pas, comme … eux.

Laissant tomber mes yeux sur son décolleté, parce que oui, dans sa putain de robe de combat, elle était genre encore plus à poil que moi. Parce que moi … je savais fermer ma veste pour cacher mon corps avec sa cape, mais elle avec son petit blouson -que je suis sur qu’elle sait pas fermer- elle n’ira pas loin hein ! Oui, et après on vient dire que c’est moi la nudiste et la perverse hein ? C’est parce que je suis bien éduquée que je ne regarde que les parties de son corps couvertes ! Oui, c’est cela !

- Et puis, je suppose que t’es consciente des risques hein ? Tu veux jouer avec moi ? Essaye d’abord de m’attraper et puis on verra hein ?

Me redressant en sautant en arrière jusque l’un des grillages, je fis un bon assez haut pour atterrir sur le rebord fin de celui-ci. Trouvant mon équilibre facilement, je levais une main vers le ciel avant de créer quelque chose dedans, tellement petit que d’où mon élève était, elle ne serait pas imaginer ce que je tenais dans ma paume. Elargissant mon sourire en laissant même un « HAHA » traverser mes lèvres, je lançais la chose sur elle avant qu’elle n’arrive à me toucher et la fis grossir. Devant mes yeux émerveillés, un magnifique, immense, grandiose Pyon-Kun venait d’écraser Kaïla.

- Attaque Pyon-Kun ! Mange la méchante Ka-Chan !

Mouhahahahah, je suis diaboliquement parfaite.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeLun 28 Mai - 19:20

Ce qui devait arriver, arriva. Je ne me comprenais pas parfois moi-même. Pourquoi j'avais cette sale manie de m'en prendre aux plus forts, au lieu de m'effacer dans un coin et ne pas répondre aux attaques, insultes ou encore simples taquineries des gens au dessus. Pourquoi avais-je cette manie de foncer dans le danger, depuis toujours, ne m'arrêtant que quand j'avais la tête dans un mur, et encore, recommençant à foncer dedans dès que j'étais remise d'une chute. Oui, je ne savais pas pourquoi j'étais ce genre de personne qui savait qu'elle allait se casser la gueule mais qui faisait la chose quand même. Parce que oui, j'étais consciente à chaque fois ce qui pourrait m'arriver si je me l'ouvrais de trop, et là, là cela ne faisait pas une exception pour changer. Oui, je pouvais m'humilier toute seule comme pour rire, à croire que je me trouvais moi-même ridicule parfois. Mais bon, peut être c'est mon coté aventurier qui faisait surface, mais aussi celui de vouloir découvrir, vivre tout simplement, quitte à justement, s'en prendre plein la tête. Oui, je crois que j’aimais le danger justement parce que cela me changeait de ma vie d'avant. Je pouvais déjà voir la tête de mes parents qui me chérissaient tant au point de vouloir me garder dans un lieu sécurisé rien que à leur merci, à leur bon vouloir. Oui, c'était cela le truc, je voulais m'échapper de cette emprise invisible de protection faisant tout de travers, allant jusqu'à frôler la mort de peu. Stupide, inconscient ? Et c'est vous qui le dites ! C'était une façon de faire des expériences... Non, je n'aimais pas ce mot, je l'ai subis et vécu trop de fois dans le passé, attendant, espérant qu'un jour les scientifiques trouvent un remède pour laisser mon pauvre corps en paix. C'était une façon de découvrir des nouvelles choses voilà, mieux.

Et là, pour ne pas changer, je me suis à nouveau trouvé dans une position de faiblesse digne de moi. Pourquoi ? Parce que j'ai encore une fois défié quelqu'un de trop fort sans réfléchir, parce que ouais, je me trouvais corps à terre après une surprise des premières. Coup bas Yume, coup bas d'utiliser cette technique contre moi. Mais je l'ai cherché, eh bien voilà, trouvé. Donc, comme une imbécile victime du premier rang, je me retrouvais encore une fois au sol, à gigoter dans tous les sens comme un poisson sortit de l'eau pour me sauver. Seul résultat à ma complainte ? Une barre plantée si près de mon visage que je pouvais sentir l'acier sur ma peau. Et me voilà devenue blanche comme morte, yeux froncés sans oser bouger, laissant une Yume penaude à se nourrir en paix m'usant comme une sorte de matelas humain. Pourquoi... Ouais, d'accord, j'en ai marre de me faire maltraiter parce que je l'ai cherché. Si je défie quelqu'un, c'est pas pour me faire rabaisser, mais pour prouver ma valeur, non ? Ouais bon, je peux toujours courir.

- Moi je ne grossis pas, comme … eux. Et puis, je suppose que t’es consciente des risques hein ? Tu veux jouer avec moi ? Essaye d’abord de m’attraper et puis on verra hein ?

Par contre là, en plus de me faire victimiser, je me faisais relooker par une perverse de première classe ! Non mais c'est du viol ! Sale vieille femme pédophile qui ne savait pas rester à sa place ! Oui bon, peut être que sa poitrine plate la faisait complexer à un point impossible, mais quand même quoi, un peu de retenue ! Et comme pour couronner ses dires, je n'eus pas le plaisir de voir ses yeux dans les miens parce qu'ils étaient ailleurs. Sale perverse rouillée, j'allais lui faire ravaler ses regards louches, moi ! D'un mouvement rapide, je me relevais. Oui, je savais très bien ce que je risquais, mais je le dis et répète, j'étais suicidaire, et je ferai tout et n'importe quoi pour tenter le diable, tout le temps s'il le fallait. Pourquoi ? Bah, je l'ai dis plus haut du con, je vais pas me répéter. Donc, debout, je voyais Yume sur la grille du toit, quoi elle va encore jouer à l'oiseau et faire une tentative du suicide vaseuse ? Alors là, je ne pleurerai pas sa mort hein ! Bon bah, elle voulait que je la choppe, alors j'allais faire ainsi. Un grand sourire sur les lèvres, j'attrapais mon épée à la volée et m'élançais dans la direction de la fameuse femme aux cheveux de jais. Combat ? Entraînement ? Cirque ? À vous de voir.

Mais ma route et mouvement ne furent pas longs, parce que... Parce que... Un truc géant et jaune me tomba dessus, un truc jeté par Yume pour grossir et prendre un énorme espace sur le toit. Je n'avais aucune échappatoire, que je plonge à droite, à gauche, devant ou en arrière, j'allais me faire écraser comme une crêpe par... Pyon-Kun mode King Kong... Et après elle voudra que je supporte la présente de ce canard en plastique dans la salle de bain elle ?! Je me voyais déjà traumatisée à le fixer tout le long de mes bains et douches rien que pour voir si il ne grossit pas pour m'étouffer quand je serai nue comme un ver à me laver... Déjà que je paranote comme une malade de peur qu'il fait du voyeurisme... Non merci quoi.

- Attaque Pyon-Kun ! Mange la méchante Ka-Chan !

Bon bah, pas le choix, elle voulait jouer à un jeu ridicule du genre, on allait jouer. Et promis que à la fin je la troue, découpe, tue, et prive de nourriture, oui surtout la dernière option. Stoppant net, je levais mon sabre d'argent que j'abattis sur le sol, traversant de haut en large le caoutchouc jaunâtre. Parfait, quoi qu'il en soit, sa matérialisation restait toujours un jouet en plastique peu importe sa taille. Non mais, sérieux cela me frustrait qu'elle ne prenne pas ce « combat » au sérieux, même si d'un autre coté, c'était mieux pour moi ainsi. Ouais je sais, je ne sais pas me décider sur ce que je préférais et quoi ! Quand son Pyon-Kun fut détruit, je m'élançais sur elle de front, mais je savais que cela ne servira à rien, au pire elle me marchera sur la tête pour esquiver ou alors elle se téléportera à nouveau. C'est pourquoi, à la surprise de mon acte non prémédité, je m'arrêtais net à quelques mètres de la fille trop souriante à mon goût et lui balançais mon épée dessus comme une brute. Oui, je me servis de ma lame comme d'un ballon ou un simple projectile qui alla valser dans les airs, tandis que Yume esquivait. Et voilà, c'est ce que j'attendais. Pendant que madame était concentrée sur la chose volante, je sautais dans les airs de l'autre coté pour l'attraper dans un... filet pour papillons. Mais un filet géant aussi grand qu'un corps humain. Quand ceci fut fait, je la traînais jusqu'à moi, dématérialisant par la même occasion mon épée, oui, on ne peut pas avoir plus de trois armes en même temps quand on est à mon niveau, en Première quoi.

Quand je l'eus tout près de moi, je réfléchis à comment la garder dans mon emprise, et ses disques, anneaux en forme de roues dentées qu'on peut trouver dans une horloge me vinrent en tête. Oui, j'en matérialisais trois de différentes formes tout en faisant disparaître mon filet. Quand ils furent autour d'elle, tournant comme tes tourbillons mais aussi couteaux tranchants, je les arrêtais et devant les yeux d'une certaine Black Rock Shooter, je serrais mon poing tendu pour, d'un coup, rendre les anneaux plus petits autour de son corps frêle. Piégée comme une souris. J'éclatais de rire en voyant ce qui se trouvait devant moi, une Yume compressée au niveau de la taille par deux anneaux, l'empêchant de bouger ses bras et un petit à ses chevilles. Tu vacilles ? Attends que je t'aide ! Je me rapprochais d'elle, je la pris dans ma main et alla la faire asseoir sur le banc. Je restais un moment ainsi à me foutre d'elle comme si de rien était.

-Tu vois, ton Pyon-Kun n'a rien pu contre moi ! Hahaha ! Je t'avais bien dit que tu manges trop, regarde-toi maintenant ! Hahaha !

Après m’être foutu d'elle, mon sourire disparut d'un coup. Oui, je changeais vraiment de comportement comme pour rire, et me voilà à présent avec un regard sombre, brillant d'une envie de... de quoi ? De sadisme voyons. Mon regard se fit vide sous le soleil qui ne tapait plus autant qu'avant. Je savais pertinemment que je ne pourrais pas rester ainsi à supporter la force qu'elle exerçait sur mes anneaux, en vue de peu d'énergie qui me restait, mais avant qu'elle ne s'épuise...

-Il fallait me prendre au sérieux Yume... Quand je te dis que je te défie pour ton manque de gentillesse, c'est vraiment le cas. Souffre, méchante !

Et là, après cette affirmation capitale, mes yeux s’agrandir tout autant qu'un sourire sadique, d'une oreille à l'autre vint se poser sur mon visage. Folle, moi ? Non, vengeresse. Je matérialisais dans ma main une matraque... Pourquoi ce genre de chose ? Parce que c'est les policiers qui ont cela dans leur assortiment de gadgets, et je me suis dit que c'est mieux de la taper sur la tête avec cela qu'avec un bâton, rien que pour lui faire mal, mais ne pas la tuer quoi. Je me tenais devant elle, matraque en main, grand sourire, bras écartés en riant d'un rire sadique comme une folle furieuse. Non mais attendez, je vais m'amuser moi ! Vengeance !
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeLun 28 Mai - 21:01

Bien que je crus que mon Pyon allait au moins l’assommer, je fus déçue en voyant celui-ci voler en bouts de plastique sortant tout droit d’une décharge publique. N’avait-elle donc pas de cœur pour oser faire cela à mon tendre ami ? N’était-elle pas amie avec lui également ? Savez-vous à quel point Mon Pyon-Kun m’était précieux, non, justement, je me devais donc de vous raconter son histoire. Ouvrez grands vos yeux, écoutez attentivement, voici :
L’histoire de Pyon-Kun.

Beau et vaillant soldat sous le commandement de la reine Pyona, le chevalier Pyon servait celle-ci par dévotion, par amour et par fidélité à sa reine. Amoureux secrètement de Pyona, Pyon combattait tous ceux qui s’opposèrent à sa majesté, décapitant sans hésitation ses protagonistes, allant même jusqu’à raser des villages entiers pour que la reine puisse construire une nouvelle marre pour se baigner. Fier et beau, de son armure d’or et de son plumage jaune, Pyon était connu de tous pour son bec magnifique et sa force de combat. Un vaillant combattant qui un jour, contre toute attente, se retrouva la victime de sa reine. Ce fut un jour de pluie, où Pyon rentra de mission, qu’il se fit arrêter par la garde royale de Pyona. Jeté en prison sans comprendre ce qu’il lui était arrivé, Pyon demeura des semaines entières dans une cage sombre et crasseuse. Ce ne fut qu’après un temps indéterminable, que Pyon reçut la visite du secrétaire de la reine, une oie malfamée, lui affirmant tout bonnement, que Pyon était accusé de traîtrise envers la reine, que par ses faits et ses actions, il déshonora la confiance de Pyona. Incrédule en cirant que ce n’était que sous les ordres de la reine qu’il massacrait le peuple, Pyon se voyait déjà la tête au bûcher, prêt à la décapitation après une telle faute injuste. Le lendemain, traîné par les pattes jusqu’à son lieu d’exécution, Pyon supplia la reine de ne pas faire ça, répétant qu’il l’aimait comme la prunelle de ses yeux, qu’il était fidèle à sa reine mais celle-ci, sous les regards du peuple, l’ignora. La tête contre le marbre froid et la lame se levant, il ferma les yeux et puis …

Ce n’est pas comme si j’allais tout vous raconter hein ! Il n’est pas marqué encyclopédie des Pyon sur mon front quand même ! Et puis quoi encore, vous avez qu’à trouver vous-mêmes ! Dites-vous juste que je l’ai reçu un beau jour de la directrice, et sachant que ce fut le premier jouet que je reçus, il m’était précieux. Mais bon, retournons plutôt au combat. Voyant la chose s’approcher dangereusement de moi, je fronçais les sourcils en la voyant essayer de me toucher avec son épée. Évitant celle-ci en la regardant de peur qu’elle fasse boomerang, je ne vis pas que cela était en fait une diversion pour m’attraper … dans un filet à papillons. Incrédule face à cette « attaque », mon esprit ne prit le temps de réfléchir tandis que celui-ci se demandait « Mais où se croit-elle ? Dans Bob l’éponge à la chasse à la méduse ?! » Que maintenant, mon corps se fit emprisonner dans des roues d’horloges légèrement rouillées.

Me faisant tirer jusqu’au banc que j’avais matérialisé auparavant pour me reposer, elle fut assez gentille pour me poser dessus. Mais pas si gentille que ça hein ?! Parce que la chose là, ouais celle avec son sourire à la con elle les serrait ses espèces de disques -dont je lui avais montré la tantôt, putain de copieuse- pour me quoi ? Pour m’emprisonner tellement que mon corps se sentit compressé et que un peu de ma peau passait pas dessus les disques sales.

-Tu vois, ton Pyon-Kun n'a rien pu contre moi ! Hahaha ! Je t'avais bien dit que tu manges trop, regarde-toi maintenant ! Hahaha !

Et ta mère je la ! Non mais sérieusement, serrant les dents en fronçant les sourcils tandis qu’un de mes yeux se ferma sous la petite douleur occasionnée sous les disques, j’essayais de faire un mouvement qui me fit plus mal qu’autre chose tout en lâchant un petit gémissement de douleur, sonnant plus comme du plaisir qu’autre chose contre mon vouloir. « Manger trop » Elle aime vraiment que je me répète, avec des seins remplis de graisses comme les siens, il ne lui manque plus qu’un gros cul pour faire la parfaite « Mama africaine ». Oui, la méchanceté était un don sacré chez moi.

-Il fallait me prendre au sérieux Yume... Quand je te dis que je te défie pour ton manque de gentillesse, c'est vraiment le cas. Souffre, méchante !

HAHA. Perdant son sourire en affichant plutôt une sale expression sadique en me fixant de ses yeux de vampires, je reculais légèrement en affichant une petite mine effrayée. Mais je crois que c’est quand elle matérialisa une matraque dans ses mains que je suis vraiment devenue blanche, sentant presque des gouttes de transpiration couler de mon front. Affichant une petite mine peureuse, je laissais presque couler une larme tout en faisant ma petite fille mignonne et désolée pour lui dire :

- Ne … Ka-Chan … Arrête tu me fais peur comme ça … Ne, Gomen…

Non mais vous avez cru, m’arrêtant au plein milieu de ma phrase, je me relevais rapidement pour lui foutre un coup de boules avant de me libérer de ses disques. Sérieusement, vous croyez vraiment que je ne savais en sortir ? Disons plutôt que je lui ai fait croire que c’était le cas. Une fois le coup de boule donné, ce fut à mes jambes de jouer, une faisant un croche pied je regardais son corps tomber sur le sol en affichant moi-même son regard sadique qu’elle m’eut lancé avant de prendre place sur son ventre. Attrapant sa matraque pour la balancer un peu plus loin, je lui dis, sourire aux lèvres :

- Personnellement je n’affectionne pas les pratiques sado-maso et si tu crois que je me laisserai « prendre » par toi, tu ne sais toujours pas qui est le maître, esclave.

Oui, c’était du foutage de gueule puissance mille, mais aucune expression amusée pour bien dire que je plaisante ne se marqua sur mon visage, non, je pris à mon tour un air de psychopathe ayant sa proie à sa portée, matérialisant une fine lame que je plaçais sous son cou, je me rapprochais d’elle pour lui dire doucement, à peut être cinq centimètres de ses lèvres :

- Et maintenant, on dit quoi à Yume-Sama ?

Vas et excuses-toi.
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeMar 29 Mai - 0:09

- Ne … Ka-Chan … Arrête tu me fais peur comme ça … Ne, Gomen…

Vous ne pouvez même pas imaginer ce moment, THE moment où je me sentais surpuissante, l'impression d'avoir le contrôle sut tout ce que je voulais, fière et menaçante. J'aimais ce sentiment, cela va de soi, surtout devant une Yume froide de nature qui ne laissait rien paraitre. Je me sentais comme un prédateur qui pouvait faire ce qu'il voulait d'une proie faible, et si accessible. Même si mon but premier n'était que de lui taper sur la tête comme si c'était un enfant, mais tout de même, j'ai réussi à l'immobiliser... Des conneries vous dites ? Bah non, regardez elle est juste là ! Devant moi, entourée de mes anneaux, et j'étais là, devant elle à la narguer d'un grand sourire sadiquement amusé. Oui, alors vous avez des objections à me faire parvenir ? Non ? Parfait. Quoi ? Yume en a des plaintes à me faire remarquer ? Ha ?!

- Personnellement je n’affectionne pas les pratiques sado-maso et si tu crois que je me laisserai « prendre » par toi, tu ne sais toujours pas qui est le maître, esclave.

Ouais, j'avoue. C'était con. Con et débile et j'allais péter la gueule du premier arbre que j'apercevrais sous mon chemin ! Non mais, je me retrouvais illico corps contre le sol, une belle grimace sur le visage tandis que la furie noire était assise sur moi comme sur un cheval, non mais sérieusement quoi ! Madame s'est libéré de mon emprise comme pour rire, limite elle s'est laissée emprisonner ?! Non, certainement pas, je n’y crois pas, que dalle. Bouge t'es lourde et tu racontes... HEIN ?! Vous voyez ma tête, à présent complètement hébétée, ne comprenant pas ce qu'elle voulait dire... Sado-maso ? Comment ? Genre quoi... matraque... Non mais... Ne me dites pas que cette folle s'est imaginée des choses à cause de cette matérialisation ! Ah bah si, on dirait bien ! Ouais, mais quelle sale perverse sortie de je ne sais où, il n'y avait qu’elle pour penser à ces choses là, folle, folle ! Perverse, vieille et sans scrupules, manipulatrice et méchante par dessus tout ! Je rougissais furieusement rien qu'à la pensée qu'elle pouvait avoir, non mais non ! Okey, je me calme là, non mais sérieusement et en plus, elle me... que j'étais son esclave et elle le maître ? Non mais on est plus en Égypte à l'époque des Pharaons hein ! Si elle croit qu'un seul moment je la considérerai comme quelqu'un de supérieur à moi, elle se mettait le doigt dans l’œil et se coupait la langue par la même occasion.

- Et maintenant, on dit quoi à Yume-Sama ?

Et maintenant j'avais une lame sous la gorge et un simple petit mouvement un peu trop brusque m’amènerait à l'entailler ou complètement à m'égorger vif. Parce que oui, madame se prenait de haut et en plus elle me menaçait, et pour finir elle était assise sur moi sans aucune gêne ni peine. Insupportable personne va ! Et alors, je fais quoi là ? Elle me regardait avec un sourire sadique, dans le genre « j'ai envie que ton sang coule, et je ne me gênerai pas de te le montrer », sans oublier sa voix froide. Ouais, elle me donnait vraiment froid dans le dos, mais je l'avais cherché aussi, croyant, comme une folle, de l'avoir surpassé ne serait-ce que pour une minute. Et là, je me retrouvais encore une fois dans une impasse, sans issue à la merci de mon adversaire. Aucune mouvement ne m'était possible, sinon je risquais de me faire entailler grave, que je fasse une matérialisation ou essaye de la repousser, sa lame était trop près de mon cou, si près qu'un mouvement brusque ou un simple geste de ma part et mon sang coulerait à flot, giclant dans tous les sens, me faisant me vider de ce flux vital pour crever dans les minutes après. Bah ouais, c'est fragile cet endroit.

-Jamais ! Hors de question ! Bouges perverse ! C'est toi l'esclave !

Qui dit que l'intelligence c'est une chose acquise ? Qui dit que quand tu vas crever dans les secondes à venir mais que tu peux te sauver en t'humiliant, tu allais le faire ? Qui le dit ? Pas moi on dirait. Non mais, je sentais la sueur perler sur mon front et le stress monter d'un cran, mais aller jusqu'à admettre qu'elle était ma supérieur que ce soit en classe, donc en Senpai, ou encore en force, ou alors tout simplement en capacité à avaler de la nourriture en trois secondes chrono... cela jamais ! D'ailleurs, le regard en colère, les yeux assombris par la fureur mais aussi par ce sentiment indéfinissable d'impuissance, je ne faisais rien que la défier du regard tandis que sa lame ne s'éloignait toujours pas de ma chair. Mon cœur battait la chamade, tellement la situation était sans répit, et dangereuse. Si je croyais vraiment qu'elle allait me mettre en charpie ? Eh bien, je devais avouer que m'envoyer à l'infirmerie ne serait pas exagéré de sa part, surtout à mon encontre. Mais le truc, c'est que je ne voulais plus revenir dans cet endroit trop blanc pour mes yeux de sang, surtout pas à cause de la main de mon professeur-amie si je puisse le dire ainsi.

Donc maintenant vous me voyez dématérialiser ma robe de combat, elle ne me servait à rien dès à présent à part me crever, pour me retrouver sous une Yume en mode psychopathe, et moi impuissante sans défense, sa lame sous ma gorge. Mes cornes disparues, mon uniforme chemise-jupe de retour, je ne la défiais plus du regard, non. Je détournais mon regard quelque part au dessus de son épaule, oui si j'aurais pu, j'aurais bougé ma tête pour ne pas l'avoir complètement dans mon champ de vision, mais là, j'avais même peur de parler, vu que sa lame se frottait contre ma peau tendre à chaque fois que je déglutissais. Non mais c'était un monstre, et j'avais provoqué cette femme, alors voilà. C'est moi la victime maintenant. Et je n'étais plus dans ma robe de combat, ce qui voulait dire... Ne me touches pas !

-Yume... C'est bon, on oublie cela... et maintenant, RECULE !

Je dis cela avec empressement. Furieuse, mais aussi rouge écarlate d'avoir dû admettre ma défaite, je restais toujours dans cette position de faiblesse attendant que cette malade perverse bouge de mon corps. Bon, j'aurais pu ajouter un « s'il-te-plaît », mais la situation ne me le permettait pas hein, déjà que j'étais carrément humiliée d'avoir baissé les bras dès que je me suis retrouvée en difficulté et risque de mort, et en plus de cela une folle enragée sur moi, je n'avais vraiment pas l'esprit aux politesses et autres. Quoi je ne m'excuse pas là ? Et alors ?! Mais cela vous regarde ?! Non. D'ailleurs, trop près, putain trop près, j'allais défaillir ou carrément mourir si elle ne bougeait pas de mon être, maintenant !
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeMar 29 Mai - 13:59

-Jamais ! Hors de question ! Bouges perverse ! C'est toi l'esclave !

J’aurai pu pouffer de rire en vue de sa mine contrariée, il me plaisait de la voir ainsi, oui, j’adorais la mettre dans tous ses états alors que moi, je restais presque neutre devant elle. J’avais beau avoir fait une tête de psychopathe et lui avoir mit un couteau sous la gorge, je n’étais pas assez folle pour lui trancher les cordes vocales, surtout pas dans ces circonstances, disons plutôt que je me plaisais à la repousser dans ses limites, la voir perdre le contrôle de son sang-froid et surtout, la voir hurler contre son agresseur même si elle était dans une position de faiblesse. Oui, un sale caractère avec une tête disant bien que jamais, au grand jamais elle ne se laisserait faire. Bien qu’elle détournait le regard pour ne pas croire le mien, je pouvais sentir une pointe de tristesse montrer le bout de son nez dans ses traits. Avais-je peut être été trop loin ? Mais n’était-ce pas elle qui voulait jouer avec moi ? Aurais-je dû la prendre au sérieux ? Non, je n’étais pas d’humeur à combattre mais bel et bien de me foutre de sa petite tête toute mignonne. Oui, cela me faisait rappeler des souvenirs enfuis au fond de mon cœur, des souvenirs que peut être j’aurais préféré ne jamais citer.

Flash Back On

- Yume ! T’es qu’une perverse ! Bouge de là avant que je t’écrase, saleté !

C’était il y a longtemps d’ici, après une dispute avec ma colocataire de chambre portant sur une glace, nous nous étions battues pour que finalement, comme ce qu’il se passait avec Kurayami, je me retrouve assise sur le corps de mon amie, glace en bouche sous ses complaintes. Ne faisant pas attention aux mouvements brusques de la fille, je trouvais un certain équilibre sur son dos, montant sur elle tel un cheval de rodéo. Oui, ça pouvait sonner pervers en disant ça comme ça, mais il fallait se mettre à l’évidence, j’ai toujours adoré écraser ou plutôt immobiliser les gens en prenant place sur eux.

- Et puis tu me fais chier ! Donne moi cette glace !

Et genre quoi ? C’était la dernière que nous avions et sous la chaleur de l’été, aucune de nous deux n’allaient se décider à sortir de la chambre pour se rendre au centre commercial et aller faire des emplettes. Oui, impossible de bouger de l’air-conditionné de la chambre, non, si elle voulait la glace, elle avait qu’à …

D’un mouvement de bras, elle tapa dans les miens et me fit lâcher prise. Me retrouvant donc dépourvue de glace et elle … la même glace dans ses cheveux, il ne fallut pas attendre trois secondes pour que son cri surgisse de sa bouche et que je me retrouve au sol, complètement déstabilisée par celle-ci. Me retrouvant à présent en position de faiblesse, je ne trouvais rien de mieux qu’à envoyer mon front contre celui de ma copine pour me dégager de son étreinte. Résultat ? Du sang, beaucoup de sang et l’infirmerie. Morale de l’histoire ? Partagez votre glace à la place d’être trop gourmande. Non en faite, tout ça pour dire surtout :

- YUME JE VAIS TE CASSER LA GUEULE SALOPE !

Flash Back Off

-Yume... C'est bon, on oublie cela... et maintenant, RECULE !

Furieuse qu’elle pouvait l’être, je retombais sur terre en l’entendant me hurler ça. Sentant mon corps descendre légèrement, je vis sa robe de combat disparaître tandis que le couteau sous sa gorge se levait un peu. Soupirant à mon tour longuement, je le fis disparaître avant de me ôter du corps de ma victime présumée, me frottant les vêtements sans que cela soit vraiment nécessaire, je regardais sous toutes mes coutures avant de tendre une main à Kaïla. Sachant pertinemment qu’elle n’allait pas la saisir, je retirais mon geste et lui tournais le dos en soupirant. Prenant place sur le banc en posant mes coudes sur mes genoux tout en posant ma tête sur l’une de mes mains, je fixais la jeune fille avant de lui dire, quand même :

- Je m’attendais pas à ce que t’y renonces si vite … Tu crois vraiment que je vais te « sacrifier » si facilement ?

Si c’était le cas … bah elle avait tord. N’avais-je pas dit plus d’une fois que je la voulais à mes côtés pour anéantir ce monde ? Avait-elle oublié la place que je lui réservais dans mes desseins, cette place en tant qu’amie que je comptais chérir le plus possible ? Dieu, devais-je me répéter encore longtemps ?
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MessageSujet: Re: Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir   Ce n'est que le passé, mais son importance est primordiale pour mon avenir Icon_minitimeMar 29 Mai - 19:03

Je ne dus pas attendre longtemps après ma demande que la femme agresseur se lève et relâche l'emprise qu'elle avait sur moi. J'étais en colère de m'avoir si facilement laissée déstabilisée mais, en même temps contente que la lame sous ma gorge ait disparut. Au fond, j'étais peut être plus peureuse qu'il ne le paraissait à la première vue, peut être que sous mes airs de suicidaire et grande gueule prête à tout, j'avais certaines réticences. Non, ce n'était pas le fait de me retrouver dans une situation dangereuse qui me mettait à rude épreuve au point que je lâchais prise sous toute émotion pouvant me prendre de plein fouet. Non, je n'avais pas dans l'habitude de pleurer dès que je me sentais un peu moins sûre de moi, c'était autre chose. Oui, c'était le sentiment de faiblesse qui m'envahit quand je ne pus plus bouger. Parce que même quand je suis en difficulté, j'ai toujours des forces pour ne serait-ce que espérer m'enfuir, mais là, là il n'y avait même pas cela, rien que l'impuissance et la fin... Oui c'était cela qui me faisait peur.

Flash Back.
Un jour comme un autre, je me trouvais dans la maison sans vraiment avoir une occupation particulière à faire. Aujourd'hui c'était Jeudi, je n'aimais pas les jeudis, je détestais même ce jour. Il n'y avait pas de raison particulière à cela, mes journées se ressemblaient toutes entre les venues des professeurs et les moments passés sous la présence de mes parents ou seule. Sauf les jeudis, en ce milieu de la semaine, aucun prof ne venait, à la place c'était des gens, des gens bien habillés qui rentraient dans la demeure avec un sourire ou avec un sérieux effrayant. On pouvait se demander par quel miracle mes parents laissaient au moins six personnes franchir le seuil de la maison pour venir respirer le même air que mon corps fragile. Oui, je savais exactement combien ils étaient, ce qu'ils faisaient ici et ce que j'allais subir. Mais ces gens ne venaient pas dans le salon ou dans les chambres, non. C'était des étrangers qui se dirigeaient directement dans le sous-sol de la maison, dans la cave sombre qui effrayaient les enfants dans les contes. Moi aussi, cet endroit m'effrayait, mais pas pour les mêmes raisons, oh non, je ne m'attendais pas à voir un méchant monstre sortir de l'ombre de cet endroit glauque. Ma cave à moi, était blanche, et il y avait ces six personnes dedans, tous habillé de blanc.

-Kaïla, comment vas-tu aujourd'hui ? Il est temps qu'on y aille, tu me raconteras ta journée pendant ce temps d'accord ?

Je ne relevais pas ma tête à l'entente de cette voix suave, trop douce à mon goût. Je pouvais voir une main blanche, mais pas si pâle que la mienne, se tendre devant mes yeux concentrés sur la télévision où un dessin animé sans particulière valeur à mes yeux, passait. Je levais doucement mes yeux vers cette apparence, préférant, espérant que ce ne soit qu'un rêve, une illusion qui allait disparaître dès que je la défierai. Mais non, la grande et belle femme aux cheveux blonds et avec un regard bleu comme le ciel était bel et bien présente dans la pièce, un sourire sur les lèvres. C'était la seule des étrangers qui venaient à la maison et qui me parlait. Oui, Oka-San m'a dit qu'elle était une scientifique mais pas comme les cinq autres, non Akiha-San était aussi une psychologue, ou un truc du genre. Est-ce que je l'aimais ? Non, déjà de mon plus jeune âge je me méfiais de ses dires et gentillesses. C'est après quelques séances dans les sous-sols que j'ai arrêté de croire en ses paroles. Oui, elle était comme les cinq autres, avide de pouvoir expérimenter sur ma maladie, ne prenant mon corps que comme un cobaye, un jouet sur lequel ils apprenaient. Mais parents dans cela, ils regardaient ou alors faisaient comme si ils ne voyaient rien, après tout, j'étais entre les mains des scientifiques professionnels, non ?

Je me laissais glisser du sofa sans lui prêter plus d'attention, je ne pris pas sa main tendue à laquelle je fis tant de fois confiance, l'agrippant avant de la suivre dans les ténèbres. Non, je ne voulais plus qu'elle me parle, ni qu'elle m'approche, ni... rien. Je mis mes mains dans les poches sous le regard attentif et aux augets de la femme. Elle croyait qu'elle a percé les secrets et pensées de l'enfant que j'étais, mais elle se trompait, cela faisait un bon moment que je ne l'écoutais plus et ne lui souriais pas. La seule réaction que j'eus quand je la sentis dans mon dos, attraper mes épaules pour me diriger vers une porte se trouvant au bout du hall, c'était de me dégager de son emprise et de courir me réfugier dans ma chambre, sous ses protestions. Oui, je lui faisais perdre du temps, à elle et les autres bourreaux, tous impatients de voir quels effets auraient leurs nouvelles inventions sur mon corps, ma maladie. Je pouvais entendre la voix de Akiha derrière la porte close, rassurante, enivrante qui te disait clairement pour que tu ailles se réfugier dans ses bras. Mais même de mon bas âge, je ne flanchais pas, je ne voulais plus. Ce n'était que après une demi-heure que je sentis un cliniquement sourd parvenir de la porte, me faisant sursauter. Après tout s'enchaîna vite. Je me fis traîner de force vers la cave par une voix impériale d'un homme, sous les dires rassurants de la femme blonde. Arrivée dans la pièce éclairée et blanche ne ressemblant en rien à une cave mais plus à un laboratoire, je me vis attacher avec des selles en caoutchouc à une table en inox. Me débattant, criant et pleurant, je ne pouvais rien faire contre cette force, contre eux. Je pouvais sentir quelque chose me brûler au plus profond de mes entrailles, tout mon corps fut parcouru de spasmes, ils commençaient. Et dans cette ambiance de mon impuissance, je pouvais sentir une main douce sur mon visage caressant ma peau pour enlever les larmes coulant à flot de mes yeux rouges, des cheveux blonds encadrant un visage souriant, des seringues et autres instruments et machines dont je ne connaissais ni le nom, ni l'utilité. Et cet éternel :

-Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. Du calme.

Trop sûr d'elle, trop gentille, trop méchante en fin de compte. Trop c'était trop pour un enfant qui n'avait rien demandé. Akiha qui prenait si soin de m'apaiser et de me brancher à des fils reliant le monde numérique à mon corps. Oui, ce touché qui s'en prenait à l'endroit le plus douloureux de mon corps et qui essayait de me tranquilliser en même temps, comme si je devais faire fi de la douleur, et accepter cela... Et c'est là que sa main vint se poser sur mon cou, là où il y avait la clé de mon virus, de ma maladie, là où, si elle pressait de trop, j'irai à la rencontre de ce même monstre plongeant dans mon subconscient. Je détestais ce contact, ce touché qui allait m'arracher des hurlements dans les secondes à venir... Je ne voulais pas... Oui, je hais me faire toucher à cause de cette torture, à cause de cet endroit, à cause de cette impuissance, à cause d'elle.
Fin Flash Back.


Je me relevais en grognant, m'époussetant comme par habitude plutôt que par besoin. Je la foudroyais de mes yeux sang, sans ajouter plus, honte ? Qui sait. Haine ? Non pas contre Yume, pas pour cela, ca va pas ou quoi.

- Je m’attendais pas à ce que t’y renonces si vite … Tu crois vraiment que je vais te « sacrifier » si facilement ?

Non, je ne le croyais pas... Quoi que, avec elle on ne sait jamais. Mais bon, je n'allais pas lui avouer que j'ai eu peur ne serait-ce qu'un instant de sa personne ou quoi que ce soit, j'avais ma fierté qui s'est bien faite bafouer là. Magnifiquement pas douée que j'étais, la seule chose que je réussis à faire en l'entendant parler c'était de croiser mes bras et de la bouder ouvertement, comme un enfant avec une mine contrariée sur le visage avant de... lui tirer la langue et de m'approcher de sa personne ayant l'air si ennuyée. Je soupirais lourdement avant de pousser une plainte et de m'asseoir près d'elle, les fesses sur le banc et les jambes croisées et pliée vers moi. Je levais les yeux vers le ciel bleuté dont les nuages cachaient le soleil, avant de lui déclarer d'une voix relativement énervée :

- Non, c'est pas cela ! Je sais juste abandonner quand il faut.

Je laissais tomber ma tête d'un coup, pour fixer mes pieds sans broncher d'avantage. Oui, c'était pathétique, surtout sachant que j'avais une sale manie de provoquer les gens, alors me retrouver en victime et abandonner, c'était vraiment... vraiment naze. Mais que voulez vous, ce qui était fait et fait, la prochaine fois je me la ferme et je vais à la chasse aux petits cons faibles de l'Arène. Vous avez cru hein... La prochaine fois, je lui montre ce que je sais faire. Non, j'arrête, je risque encore de me retrouver la tête la première dans les chiottes ou pire encore. Ouais, pour le moment restons aux attaques à la Pyon, même si c'était assez dérangeant qu'elle ne me prenne pas au sérieux.

- Yume, je veux quand même un VRAI combat contre toi, un jour.

Bah ouais, je me sentais trop conne à me faire tuer par des jouets ou encore faire partie du décor en tant que siège, au lieu de vraiment suer pour survivre. J'étais consciente que ma chère amie ne devait pas vraiment vouloir me faire saigner, d'ailleurs je trouvais cela normal, mais un entraînement dans une situation de combat réel ne me ferait pas de mal non plus. Oui, en fin de compte elle était beaucoup plus réfléchie que moi cette femme, au moins elle ne me découpait pas en morceau ici. Oui, j'étais complètement irréfléchie à mes temps perdus, à quoi je pensais la défiant ? À ce qu'on s'entre-tue ou quoi ? Non. Alors je n'aurais pas dû la défier tout simplement. Je devrais apprendre à calmer mon impulsivité de temps en temps, souvent en fait.

-D'accord, j'avoue que c'était pas raisonnable de te défier ici... Mais tu restes méchante quand même.

Ouais, même si tu réfléchis plus. Bon, il est temps que je lève ma tête sinon j'aurais atrocement mal au cou si je reste dans cette position.



END
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