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 La naissance de Cronos, La grande faucheuse.

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Jun Itsuko

Jun Itsuko

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MessageSujet: La naissance de Cronos, La grande faucheuse.   La naissance de Cronos, La grande faucheuse. Icon_minitimeMar 19 Juin - 21:39



La Naissance De Cronos, La Grande Faucheuse


Tout commence par un cadavre. Oui, oui, un cadavre puant et repoussant, du genre que tu ne peux pas reconnaître du premier coup d’œil tellement il est défiguré.
Ma première et dernière victime : Mon ancien responsable rondouillard qui empestait constamment le sexe et l'alcool. Le genre d'individus que j'avais l'habitude de fuir comme la peste et qui repoussait les clients dès qu'il montrait sa sale face vicelarde. Une erreur de la nature en somme.
Je me souviens que j'avais justement hésité à accepter le poste qu'il me proposait à l'époque. Étant de nature très curieuse, j'avais finit par signer le contrat qui avait glissé jusque sous mes yeux désireux de tout voir et connaître. La curiosité était un vilain défaut, j'aurais du me méfier. Mais allons, il ne s'agissait que d'un poste de barman, j'avais juste à servir les gens et à les aguicher pour vider leur porte-feuille ! Et puis, je me plaisais dans cet établissement : Une boîte privée consacrée aux jeux d'argent et à la luxure, je ne m'ennuyais jamais.

Il y avait les habitués, les personnes les plus tordues qu'il m'avait été donné de rencontrer :
  • Dominique, le masochiste en cuir qui passait son temps à réclamer à tout-va des fessées ou d'autres punitions de plus en plus étranges. Franchement, quant tu te retrouvais à l'étrangler avec ton soutien-gorge alors qu'un dominateur sauvage s’occupait de son joli cul, une matraque à la main, tu devais quand même te poser des questions sur ce que tu pouvais bien faire là. Pas que j'ai déjà essayé, je lui avais juste offert quelques gifles quand il se montrait trop entreprenant et qu'il en redemandait encore et encore.
  • Anna, une joueuse impulsive qui pouvait dégommer la tête de toute une série d'adversaires si ils avaient le malheur de lui faire un sale coup ou de tricher. Le genre de femme adorable et douce aux premiers abords mais dont la violence battait dans les veines et dont la tête était remplie de bizarreries en tout genre. Elle faisait d'ailleurs dans l'originalité quand il s'agissait de tromper ou démolir les autres joueurs, toujours une clope à la main. Je n'avais eu que très peu d'occasion de lui parler mais en tout cas, il lui manquait une case, c'était certain.
  • Angelina, un joli brin de fille qui ne la quittait pas d'une semelle et qui passait son temps à mon bar pour se saouler la gueule à la vodka. Elle, je lui avais énormément parler mais comme elle était bourrée à chaque fois, nos discussions ne tenaient pas la route plus de cinq minutes. On se retrouvait souvent à parler de canards en plastique, de pseudos paradis - dans lesquels on avait prévu de se retrouver pour se prendre une bonne cuite avec les autres cadavres ambulants - et principalement de cochonneries plus ou moins illicites.
  • Beckie, une lesbienne qui aimait jouer les saintes-nitouches pour mieux tromper les femmes qu'elle abordait ou qui l'abordaient. Mais tout le monde savait bien qu'à chaque fois qu'une demoiselle l'accompagnait dans la backroom, elle n'allait pas en sortir sans quelques bleus et morsures. Généralement, d'ailleurs, elle y restait attachée jusqu'au matin et c'était au nettoyeur de salle de la décrocher de là où elle se trouvait. Cette dominatrice sauvage ne consommait pas beaucoup malgré le fait qu'elle vienne souvent me draguer au comptoir, espérant peut être que je sois assez dupe pour la suivre.
Il y en avait quelques autres tout aussi fêlés mais c'était ces quatre personnes là qui m'avait le plus marqué durant mes longs services qui ne faisaient que s'allonger naturellement au fur et à mesure que j'intégrais cette famille de désaxés, à mon plus grand bonheur.


Quoiqu'il en soit, tout se passait merveilleusement bien dans mon petit monde de délices et de vilains bisounours. Mais il avait fallut que le déchet qui dirigeait cet établissement jette son dévolu sur moi pour que ma petite bulle n'explose.
Le début de la fin : Un petit groupe de nouvelles prostituées étrangères à qui il avait substituer les papiers pour mieux les exploiter. Notre petit jardin secret jusqu'alors toujours "calme" et "fréquentable" s'était peu à peu vu s'emplir des pires salauds que la terre avait pu porter. Des violeurs récidivistes, des bandits et d'autres criminels plus ou moins recherchés qui ne faisaient que ruiner l'ambiance en profitant de jeunes filles qui n'avaient rien demandé.
Et un beau jour, ras le bol ! J'avais décidé qu'il était temps de remettre cette merde à sa place afin de retrouver un peu de gaieté et de rire sur mon lieu de travail ... Que dis-je !? Sur mon lieu de vie ! Rendre le sourire à mes compagnons de délire et de déroute ! Et c'est en rentrant dans ce maudit bureau que tout commença :ma vie de criminelle, ma démence, la naissance de Cronos ...

Je me souviens encore de ses pattes moites et répugnantes sur mes cuisses, tandis qu'il me maintenait de tout son poids - Et ce n'était pas une plume - sur son bureau. Son odeur immonde continue souvent d'irriter mes narines quand je suis assaillie par mes pulsions meurtrières et la sensation de ses lèvres grasses et disgracieuses sur les miennes me donnent toujours envie de vomir quand elle me revient en mémoire.
Dieu, qu'avait-il oser faire en ce jour ...
Son gros rire gras s'était élevé dans les airs alors que ses doigts sales tentait de m'arracher mes vêtements. Il m'avait quasiment assommée avec la bouteille de whisky qu'il sirotait tranquillement avant mon arrivée. J'étais assommée mais pas assez pour que je me montre docile et inerte, malheureusement pour lui.
Je me souviens qu'il cachait toujours un tas de trucs coupants et flippants dans les tiroirs de son bureau pour s'amuser avec les femmes trop saoule ou pas assez forte pour repousser ses avances. Dommage pour lui, cette fois là, il n'était plus le bourreau sadique qu'il avait toujours essayer d'être. Cette fois là, il était la chienne suppliante avec laquelle j'allais m'amuser ... Longuement ~

Une vibration sauvage, une pulsion bestiale, un dégoût total : Cronos était là, fraîchement né de ma peur et de ma haine, attendant sagement le moment pour saigner le porc qui l'avait engendré.
Ses talons d'Achille sectionnés grâce à un morceau de verre trouvé au sol, il s'écroulait contre la moquette de son bureau maudit et rampa longuement jusqu'à la sortie avant de s'arrêter à bout de forces, sous le regard narquois du monstre qui m'habitait.
Par la suite, les seules choses que j'arrive à me remémorer sans avoir envie de gerber sont ces quelques coupures que je lui avais infligés avant de le dépecer vivant. Le soigneux démembrage qui s'était révélé plus ardu que prévu, étant donné la quantité de graisse et la solidité de ses os que j'avais littéralement sciés. L'injection de morphine pour le garder conscient encore quelques minutes alors que je trouais sa peau et puis plus rien. Il avait rendu l'âme, il était bel et bien mort. Et moi, j'étais là, tachée de sang et vide.
Je fus surprise quelques secondes plus tard, par une des prostituées forcées qui demeura silencieuse avant de m'aider à me débarrasser du corps. On s'était entendu d'un seul regard et la cicatrice qui longeait son beau visage en disait long sur ce qu'il lui avait fait subir. Les différentes parties du corps furent jeter dans une benne à ordure qu'elle fit brûler par la suite, toujours si silencieuse et dénuée d'expression.
Moi ? Je me suis enfuis lâchement, ne prenant même pas la peine de faire correctement mes bagages, sachant pertinemment que la police et ses chiens étaient d'ores et déjà à mes trousses.
Elle ? Allez savoir. Selon moi, elle avait mis fin à ses jours sans autres forme de procès mais j'osais espérer qu'elle était encore en vie, quelque part, souriante et bien entourée ...

Jun, Cronos ou la grande faucheuse : Appelez-moi comme vous le souhaitez car maintenant nous ne faisons plus qu'un ...
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Jun Itsuko

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MessageSujet: Re: La naissance de Cronos, La grande faucheuse.   La naissance de Cronos, La grande faucheuse. Icon_minitimeMar 6 Nov - 23:58

Nouvelle Tenue De Combat


Une nouvelle étape à franchir, une nouvelle année de lutte et de sang, toute une souffrance pour apprendre à maîtriser le pouvoir de matérialisation à la perfection ! Et qui dit nouveaux défis, dit nouvelles armes et apparence !

Ce n'est pas la tenue de Cronos en elle-même qui se trouve modifiée. Non, c'est son apparence toute entière !
Sa longue cape noire et usée reste, là, sur ses épaules, plus poussiéreuse et tâchée de sang que jamais et sa faux toujours longue et acérée brille encore fièrement, métallique et cruellement rougie. Mais sa face étirée en un large sourire sadique laisse place à un crâne jubilatoire perforant de ses orbites vides et noires l'esprit des plus faibles et des plus pécheurs. Et ce corps mince et attirant se décharne, délaisse ses peaux et ses entrailles pour ne garder que la saillance de ses os à peine couverte par ses habits décousus maladroitement et sa cape virevoltante et sombre.
C'est ainsi que ses bras squelettiques - dont la blancheur se détache soigneusement de la noirceur de sa robe - s'élèvent vers ses pauvres victimes trop naïfs ou narcissiques et se referment pour mieux briser leur frêle nuque avec la force et le tranchant d'une longue paire de cisaille.
Sa mâchoire craque, claque et savoure à sa façon l’évènement en un rire grinçant quasi-inaudible alors que sa faux fend l'air, déversant le contenu des cadavres sur le sol sale et souillé de l'Arène.


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