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 Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?

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Yume Kuroi
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Yume Kuroi

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MessageSujet: Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?   Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ? Icon_minitimeMar 10 Avr - 15:10

Il m’énervait, oui, il m’énervait au plus haut point. Me prenait-il pour un macaque peut être ?! Non mais sérieusement, comment j’arrivais à rester à ses côtés sans vouloir l’étrangler ? Réponse simple, je voulais l’étrangler. En sortant du temple, nous traversâmes la forêt en silence. Voyant déjà au loin l’académie, nous prîmes un raccourci afin d’arriver plus rapidement devant le bâtiment principal. Il ne fallut même pas cinq minutes pour que nous soyons dans la cour, à éviter le regard de l’autre. Regardant un peu autour de moi, je vis que la fenêtre que nous avions cassé au par avant, avait déjà été réparée … une matérialisation rapide sans doute, mais tout de même, dans une établissement normal, il aurait fallut deux à trois semaines pour qu’une fenêtre soit remplacée. Mais cela ne faisait pas plus d’une heure tout au plus que nous étions « en fuite ».

Me tournant vers Hibari, je me décidais de lui adresser la parole, oui, j’étais folle parfois. Mais je n’eus le temps de faire quoi que ce soit, qu’un petit groupe d’élèves passant dans le coin accourut dans notre direction. Se groupant autour d’Hibari et moi-même, un jeune homme nous demanda de sa voix fluette à l’encontre du jeune homme aux cheveux bleutés :

- Hibari-Sama ! Vous avez raté votre cours de musique cet après-midi ! J’ai vos copies, désirez-vous les prendre maintenant … Ou peut être … Devrais-je passer …

Le garçon s’arrêtait de parler en me dévisageant. Reculant légèrement, il me regardait sur toutes mes coutures avant de devenir blanc comme mort. Je pouvais voir le même visage étonné sur la face des autres personnes … Ah … Oui, mon apparence … la jeune et petite Yume Kuroi, venait de se faire remplacer par une jeune femme, grande, mince, une poitrine un peu plus développée et surtout, une apparence d’une personne d’une vingtaine d’années. Je m’attendais à ce que ca choque des gens … mais pas autant.

- Black … ?

Ils n’eurent pas le temps de finir une fois de plus, que je les fusillais du regard en laissant un « ouais » s’échapper de mes lèvres sans plus attendre. En comprenant que ce n’était pas une inconnue devant eux, ils tournèrent les talons et s’en allèrent sans demander leurs restes. Bande de gays. Dieu, je les hais ces choses infâmes.

- Je te savais frivole, mais de là à t’imaginer gay, Hibari …

Lui adressant un sourire moqueur, je posais ma main sur ma bouche en mimant un air désolé. Détournant le regard après quelques instants, je me retrouvais nez à nez avec celui d’une autre personne que j’aurai préféré … oh oui, préféré éviter plus que tout.

- Aya… Ayame … Dead… Master…

Nous étions … morts ?

HRP: Je vais jouer Dead Master en tant que PNJ, cela sera beaucoup plus facile pour nous mon cher Hibari <3
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?   Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ? Icon_minitimeMar 10 Avr - 18:21

Je devais affirmer que oui, j'avais de la chance dans la vie. Enfin, autant de chance que de problèmes liés à toutes ces minables qui m'entouraient. Si le monde ne serait peuplé que des Dieux comme moi, de un je les exterminerais tous, et de deux, je me sentirais moins pollué. Je ne sais pas vraiment comment je faisais pour ne pas mourir dans cette ambiance d'air apocalyptique, c'est peut être parce qu'un Dieu ne sait mourir ? Certainement. Voilà à quoi j'étalais mes pensées tout en évitant de croiser le regard du toutou de la directrice. Nous avions fait rapidement le chemin entre la forêt et l'académie, sans même utiliser notre matérialisation pour y aller plus rapidement. J'étais certain qu'une fois arrivés, nous serions tranquille.

Ce ne fut pas le cas. Mes certitudes ne sont pas toujours plausibles, je devais l'admettre même si ça blessait mon amour-propre. Nous étions arrivés à l'académie, dans la cour pour être exact. C'était une simple cour, rien de spécial pour mes saphirs, juste une cour avec des paquets d'élèves traînant par-ci par-là. Mais ce n'est pas ça qui attira mon attention, non. Ce fut la fenêtre qui aurait dû être brisée qui attira l'attention de Dieu. Il restait à voir si la classe du Conseil était réparée aussi. C'était étonnant à quelle vitesse tout était réglé dans cette école, que ce soit une bagarre ou un meurtre, tout se déroulait et se finissait d'une façon trop naturelle pour que ce soit normal. Il n'y avait pas d'enquêtes, il n'y avait pas de guerres de clans, il n'y avait pas tout ça ici, juste parce que tous les chamailleries se réglaient dans l'Arène, ou par la main du Conseil. Combien de fois j'ai vu Kuroi mettre en charpie les pauvres étudiants qui n'ont pas respectés les règles, combien de fois moi-même je me suis amusé à « punir » les petits crétins qui me gonflaient. Énormément de fois, tant que je ne pouvais me rappeler de toutes mes victimes. Mais aujourd'hui, c'était à mon tour et celui de Yume de subir le courroux d'une punition méritée. Détruire l'établissement était une faute grave après tout, mais détruire les cristaux en était une encore pire.

Revenons à moi ! J'étais vraiment fatigué d'être aussi populaire, d'être entouré et touché par ses saletés. Là, j'allais encore en subir le prix fort d'être merveilleux, beau et intelligent. La preuve ? Une bande de petits crétins venait de m'apercevoir et la seule chose qui leurs passa par la tête s'est de venir s’attrouper autour de moi, et par la même occasion autour de Yume. J'affichais automatiquement un sourire charmeur, il fallait que je reste beau et mystérieux peu importe si dans les minutes à venir j'allais me retrouver sans tête ou que, ces étudiants minables me gonflaient de trop, me donnant des maux de têtes colossaux. La requête des ces parasites ? C'était de me donner des copies de cours de musique. Comme si leurs notes pouvaient égaler les miennes, quels morveux pitoyables. Mais je n'eus le temps de les congédier quand ils remarquèrent que la femme à mes cotés n'était autre que Black Rock Shooter, la terreur zombie de l'école. Je ne me lasserai jamais de ce surnom qui me faisait juste rire. Je soupirai quand je vus les choses partir en courant. Oui, Kuroi Yume était repoussante, c'est le Dieu qui le dit... et ses disciples aussi. Enfin, eux c'était plus par la peur qu'ils la contournaient, mais ça revenait au même.

- Je te savais frivole, mais de là à t’imaginer gay, Hibari …

Je devais en rire ou en pleurer ? Je n'étais pas gay, je n'avais aucune attirance que ce soit pour les mecs ou pour les filles. Je n'allais pas me salir d'une vénération à ces minables créatures. J'étais le seul parfait, j'étais Dieu et je n'aimais que moi, et moi seul. Maintenant, voir les gens me vénérer et admirer, ce n'était que plaisir à mes yeux. Même si d'un autre coté, je trouvais ça dégoûtant qu'ils osent poser leurs regards d'abruti sur mon corps de rêve. Soit ! Ce n'était pas important, c'est pourquoi je me contentais d'afficher un sourire ironique sur le visage, mais je n'eus pas le temps de répliquer quoi que ce soit qu'elle se mit à bégayer. Quoi, elle va me faire une crise d’épilepsie ?

- Aya… Ayame … Dead… Master…

épilepsie ou tuberculose, à l'entente de ces monosyllabes, je me tournais instinctivement vers elle. Là, je remarquais ce qui l'a fit avoir une soi-disant crise, ce n'était autre que Dead Master. Je pâlis à la vue de ce monstre verdâtre sous son apparence de gamine. Toujours avec son fichu sourire qui me donnait froid au dos, mais que je méprisais tout autant. Je restais sous mes gardes et décidai de jouer le faux-cul, mais non ! Évidement que non ! La seule chose qui me passa par l'esprit ou par la haine que je ressentais envers cette chauve-souris qui n'eut même pas l'obligeance de m'inviter dans cette académie, c'était de jouer dans l'ironie. J'étais le Dieu du savoir-faire, du comment me comporter envers une femme même si cette dernière n'était qu'une enfoirée de première.

-Ah ! Madame la directrice, quel honneur de vous voir ici.


L'ermite est sorti de son trou ! Quel exploit ! Et tout ça rien que pour moi, rien que pour le Dieu. J'étais vraiment trop fort. Mais ! Je vais tout de même rester à une bonne distance d'elle en ayant toujours ma matérialisation activée, rien qu'au cas où hein ! Tout de même, elle allait pas s'attaquer à moi en étant entouré d'autant d'étudiants, après tout la cour était un endroit de transition donc de beaucoup de passages entre l'académie et ses alentours. Mais de quoi je parlais là ? De mes chances de survies. D'ailleurs, je crois que Yume était dans une situation pire que moi. Rien que le regard de Dead Master sur elle et sur sa nouvelle apparence, ne présageait rien de bon. Il était peut être temps de partir tant qu'elle ne me prête pas trop attention.

-Bien ! J'ai à faire, je vais vous...

HRP: Ne me martyrise pas de trop avec Deady, t'es dans le même sac que moi ^^
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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?   Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ? Icon_minitimeMer 11 Avr - 20:55

-Ah ! Madame la directrice, quel honneur de vous voir ici. Bien ! J'ai à faire, je vais vous...

Je n’entendais plus rien, je ne voyais plus que ces amandes vertes me fixer et ce sourire qui ne signifiait rien de bon. Si j’avais la chance de me cacher dans une boite, je l’aurais sans doute fait sans refuser, je me serais retournée, abaissée et j’aurais même pris la peine de refermer le couvercle de la boite ! Non, je n’avais pas peur, j’étais complètement paralysée par la peur oui ! Je ne savais pas ce qu’il allait se passer ensuite, je ne savais pas si elle allait crier, taper ou encore même, nous tuer, mais je ne sentais rien de bon arriver. Ce n’est qu’en entendant la voix de Dead Master que je compris qu’Hibari voulu lui aussi, s’en aller au loin, essayant de s’éclipser au loin, il n’eut le temps de finir sa phrase qu’Ayame lui dit d’un ton froid :

- N’y songe même pas.

Moi, je ne bougeais pas, j’étais toujours là, devant elle, sa main venait de se poser sur mon épaule et à ce geste je crus que mon corps tout entier venait de se ramasser des décharges électriques tellement que son aura devait être sombre, noire, morbide, ne voulant qu’une chose, le sang de mon compagnon et moi. Fermant les yeux en inspirant profondément, je me décidais à soupirer doucement avant de rouvrir les yeux et de m’adresser à notre chère directrice, le plus amicalement possible. Il en va de soit que mon ton froid ne se détachait pas de ma gorge, mais disons que je faisais un petit effort …

- Je … Ce n’était pas, non, c’était …

Tournant le regard vers Hibari, je levais le doigt dans sa direction avant de me décider de lui adresser un petit sourire sadique que je retirais en moins de cinq secondes avant de l’accuser de tout ce qu’il s’était passé. Oui, je n’étais qu’une malheureuse victime qui s’était fait prendre par ce parasite, ce même parasite qui eut osé briser mon cristal.

- Il a brisé mon cristal, il m’a attaqué, il m’a obligé à te fuir. Je ne mens pas.

Le regard tourné vers Dead Master, je baisais les yeux un court instant avant de replonger ceux-ci dans ses amandes vertes. Je ne savais pas si elle allait me croire, je ne savais même pas si mes dires étaient entendus pour elle … Allait-elle me croire et s’en prendre à Hibari ? Déciderait-elle plutôt de m’ignorer et de nous affliger à tous les deux la sentence divine ?

- Ara … Je savais bien que ma petite Yume n’oserait faire quelque chose de tel … N’est-ce pas ? C’est donc la faute du grand méchant Hibari, n’est-ce pas ? Ma pauvre chérie, tu as du tant … et regarde toi, tu es si changée … Yume, je réglerai ça, oui, je réglerais ça.

Quand elle dit tout cela, un sentiment de soulagement se propagea dans ton mon corps, je me sentais libre, libre de la mort. Elle avait été si compréhensible, elle avait été si douce, si fausse … oui si fausse. C’est quand elle attrapa ma tête pour l’écraser lourdement sur le sol de la cour que je compris qu’elle n’avait rien, mais absolument rien cru à mon histoire. Elle savait déjà que c’était à cause de l’un de nos combats que nous étions arrivés là, elle savait bien qu’Hibari n’était pas le fautif, du moins le seul dans l’histoire et elle me faisait payer cela, ainsi que mon dernier mensonge. Ma tête … Dieu … Que je hais bouffer des pierres. Me relever ? Devrais-je seulement essayer ? Si je bouge, elle m’éclatera une fois de plus la tête, autant rester sur le sol, à regarder mon sang s’écouler de ma bouche. Je n’aime pas le rouge, je trouve cette couleur sale … Oui, je préfère le bleu, le bleu sombre … C’est tellement plus expressif que ce rouge dégoûtant.

- Je suppose que tu vas me dire que c’est la faute de Yume si ton cristal est brisé, hein ? Hibari.

C’était froid, encore plus froid que ce que j’aurasi pu utiliser, Dieu, le monstre était sorti de sa cage. Elle leva la main, matérialisa sa faux, la tourna dans sa main afin de la prendre par la partie tranchante avant de l’envoyer vers Hibari qui reçu celle-ci dans l’épaule, le clouant comme un papillon au mur qui nous faisait face. Un magnifique papillon … papillon de décoration … papillon, pauvre papillon, cloué dans un cadre.

HRP: J'ai été méchante, mais méchante avec mon perso aussi ! Pauvre Yume T.T
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MessageSujet: Re: Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?   Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ? Icon_minitimeJeu 12 Avr - 21:34

Mission s'éclipser en douce fut un échec total. Je me voyais arrêter mon pas au ralenti sous les mots poignants et durs de la directrice. Oh quel monde cruel, je n'allais pas y échapper belle. Pourtant, je pus constater une information de la plus haute importance, ce n'était autre que le fait que Dead Master m'en voulait aussi et que j'allais payer le prix fort tout autant que Kuroi... Malheur, ma belle peau pâle prit des tintes encore plus blanches que d'habitude. Ça me donnait des airs encore plus brillant et éclatant qu'à la normal, si ce n'était en de telles circonstances, j'en serais presque ravi.

- Il a brisé mon cristal, il m’a attaqué, il m’a obligé à te fuir. Je ne mens pas.


La bégayeuse a repris sa voix pour, avec sa voix d'Iceberg oser m'accuser de tout ce qui s'est passé. Non mais pour qui elle se prenait ?! Je n'osais pas élever la voix devant la directrice de peur de me faire remarquer de trop, enfin plus qu'elle ne pouvait déjà remarquer mon être suprême. Parce que oui, même cette pauvre chauve-souris se devait de voir ma brillance et ma personne partout, quoi que là, je voudrais qu'elle ne me voie pas. Mais je ne pouvais pas changer mon corps et esprit de rêve pour ne pas me faire remarquer... Dieu avait vraiment une vie difficile. Quoi qu'il en soit, ma peau blanche se raviva accentuée par mon expression de haine à l'égard de Black Rock Shooter. Je ne me permettais pas de nier pourtant... Tout bonnement car je n'eus pas le temps vu des paroles atroces de la directrice. Elle... lui aurait cru ? Cette salope croyait en les dires de son toutou ? Impensable !

- Ara … Je savais bien que ma petite Yume n’oserait faire quelque chose de tel … N’est-ce pas ? C’est donc la faute du grand méchant Hibari, n’est-ce pas ? Ma pauvre chérie, tu as du tant … et regarde toi, tu es si changée … Yume, je réglerai ça, oui, je réglerais ça.

J'étais dégoûté en entendant ces paroles. Cette araignée rampante avec sa voix des plus collantes, osait croire le zombie. J'étais mal barré là mais je n'allais pas rester les bras croisés quant la personne de Dieu se faisait ainsi tourner en dérision. Mais attends... Pourquoi devrais-je me justifier devant elles ? Dieu n'avait pas d'explications ou excuses à donner ! Tout était en combat intérieur dans mon esprit, mais ceci fut arrêté par... par la tête du caniche qui venait de s'écraser au sol sous la force de la chauve-souris. Je parle beaucoup d'animaux n'est-ce pas ? Ce n'est pas ma faute que j'avais ça sous mes sublimes amandes. J'avais envie de rire en voyant la scène. Non mais, la tête de Yume écrasée au sol, la pauvre n'osait même pas se relever sous le choc ou la peur que lui inspirait le tyran de cette académie. Mais ma joie ne fut pas de longue durée quand le son de la chauve-souris me parvint aux oreilles.

- Je suppose que tu vas me dire que c’est la faute de Yume si ton cristal est brisé, hein ? Hibari.


Non mais... Comme prévu, je n'eus pas le temps de dire un mot, de faire un geste ou tout bonnement de réagir que je me retrouvais enfoncé dans un mur, la faux de la directrice plantée dans l'épaule gauche. Aucun cri, aucun son, aucun mouvement, je restais là sans bouger et la tête baissée. Je ne réagissais plus tellement mon corps me faisait souffrir sous l'impact. La blessure était bien présente et je devrai certainement bien la soigner pour ne pas avoir de cicatrice, si je survivrai à cet affront. La blessure... non, la douleur était la même que dans l'Arène, mais pourtant je ne pouvais la ressentir de la même manière. Parce que la douleur ressentie dans l'Arène se fait décupler dans la vie réelle, tout bonnement car dans la vie réelle je savais que mon corps réel allait en souffrir vraiment, mais que dans l'Arène, le vrai corps ne subissait aucun dommage. Juste cette seule réalité rendait cette douleur plus intense et ma haine à l'égard de Dead Master plus vive. Si elle croyait que j'allais lui demander pardon ou la supplier de me laisser la vie sauve, elle se trompait largement. J'étais un Dieu, je n'avais pas à recevoir de sermons ou remarques de gens d'un aussi bas étage. Oh non ! Cette conclusion des choses me fit rire, oui, je ricanais ouvertement devant cet être inférieur. Je retirai la faux de mon épaule d'un geste sec et la balançai sous mes pieds. J'avais un large sourire des moins rassurants sur le visage et je ne relevais pas ma tête fixant un point invisible au sol. Je pouvais entendre des bruits, des bourdonnements à mes oreilles qui indiquaient que la scène n'était pas passée inaperçue. Je m'avançais de quelques pas vers Dead Master, mais je restais à une distance raisonnable de cette dernière par précaution. J'étais déjà matérialisé, c'est pourquoi d'un geste sûr, je retirais mon cache-œil que je laissais tomber tout en relevant ma tête pour river mes joyaux bleus dans les yeux verts de Dead Master.

- « Non... Je ne compte pas m'excuser Dead Master... Dead Master... » je laissai échappé un rire amusé, non... Un rire amer dépourvu de joie. « Vous portez bien votre nom ».

J'étais suicidaire ? Non, j'étais immortel et je n'allais pas rester comme Yume, paralysée par la peur au sol sans oser défier son maître. Après tout c'est ça la définition d'un maître, une personne dont un esclave ne peut la défier. Kuroi jouait bien son rôle, mais moi... Moi j'étais Dieu et je n'allais pas me plier au bon vouloir de cet être qui n'était pas mon maître. Je sentais la douleur de mon épaule me traverser tout le bras. Mais je ne laissais rien paraître, je me tenais fièrement devant elle, tête haute et aux augets. Mes mains tremblaient sous l'adrénaline, prêtent à matérialiser des armes si la situation le demandait. Qui a dit que je n'étais pas de poids contre cet être maléfique ? Tout le monde pouvait se mesurer à elle si ils osaient. Mais personne n'avait assez de courage pour. Pourtant, je me tenais là avec un regard de haine et de provocation qui ne me quittait pas. Il était rare de me voir aussi enragé avec une telle expression sur le visage, même Yume n'eut pas droit à cette facette de ma personnalité. Non, je la réservais qu'à cette chauve-souris que je détestais tant, à cette femme minable qui s'est permise de se mettre au niveau de Dieu, à cette chose qui n'a même pas daigné m'accorder un regard et m'accepter dans cette école au point que je dus m'abaisser à prendre l'identité d'un être inférieur à moi... Hibari Ishinose... J'en perdais presque le souvenir de mon vrai nom de noble, quel oubli cruel. Après tout peu importe... Dieu n'avait pas besoin d'identité fixée, j'étais Dieu.

-Je ne sais pas quelles méthodes vous avez utilisé pour que votre toutou vous obéisse ainsi, mais ça ne me fait ni chaud ni froid...

J'étais arrogant, je le savais. Je la mettais en rogne, je le savais. Je risquai de devoir user de toutes mes forces pour ne pas mourir, je le savais aussi. Et non ! Je ne la vouvoyais pas parce que je la respectais ou parce que j'avais peur ! Loin de là, si je me montrai aussi aristocrate, ce n'était que par politesse, sans aucune once de respect dedans. Je devais garder mon image, c'est tout. Mais la question était : est-ce que j'étais vraiment si sûr de moi ? Est-ce que ma voix tremblait de l'excitation quant à ce défi ou plutôt par la peur qui grognait au fond de mon être suprême. J'essayais de me persuader que j'étais indestructible et donc que je ne devais pas avoir peur, ou je le croyais vraiment ? Qui étais-je à la fin ? Hibari le Dieu ou Iragi Oshima, celui qui était un maître monteur ? Ça n'importait pas...

-Quelle cruauté de votre part. Vous ne devriez pas blesser ainsi vos précieux étudiants, qu'en dites-vous ?

Mon ton posé et gentil n'avait plus lieu d'être. Mon regard bleu devint plus sombre, mon oeil au dragon virevolta avec férocité dans l'orbite. J'allais défier cette maudite femme, j'allais lui arracher ce sourire mielleux et cette assurance du plus profond de son corps. En fait... ça dépendait de son mouvement. Dieu que j'étais, je n'oserais jamais attaquer en premier.
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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?   Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ? Icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:04

- Non... Je ne compte pas m'excuser Dead Master... Dead Master... Vous portez bien votre nom.

Le fou. Il venait de bouger, il avait ôté l’arme que lui avait envoyé Dead Master dans son épaule, il osait prendre un air victorieux devant elle, il souriait, il prit un ton calme. Je me demandais ce qu’il lui passait par la tête pour oser faire des choses pareilles. Moi, moi je ne bougeais toujours pas, fixant la scène du sol en laissant parfois mes yeux tomber sur les pierres de la cour. Des pierres, des petits graviers plus précisément … trouvez-vous vous aussi étrange, que dans un moment délicat, vous trouvez une importance considérable à la chose la plus futile du monde ? Et bien oui, moi j’étais là … à admirer les petits morceaux de rocks sur le sol.

-Je ne sais pas quelles méthodes vous avez utilisé pour que votre toutou vous obéisse ainsi, mais ça ne me fait ni chaud ni froid...

Il disait ça avec tant de fierté et d’estime de soi que je cru mourir sous la tonne de narcissisme qui émanait de son être. Il parlait comme si il connaissait tout, comme si il se croyait capable de tout, de vaincre Dead Master tant qu’on y est. Mais il était juste fou, il ne savait pas la puissance de cette femme, il ne savait pas combien cette seule personne était d’un mouvement de pouce, capable de détruire le monde entier. Elle était puissante, non, pire, la puissance qui émanait de son être était juste incomparable à quoi que ce soit d’autre. Hibari … Tu n’es qu’un imbécile suicidaire. Si il mourrait aujourd’hui, cela ne me ferait rien, mais mourir par la main d’Ayame, oui … cela me faisait quelque chose. Je ne l’avais jamais vu tuer qui que ce soit, je m’occupais toujours de ce travail, je ne l’ai jamais vu combattre non plus, mais rien que par sa prestance, on pouvait deviner qu’elle était monstrueusement … monstrueuse.

-Quelle cruauté de votre part. Vous ne devriez pas blesser ainsi vos précieux étudiants, qu'en dites-vous ?

Il l’invitait à ouvrir le bal, il n’attendait qu’une chose, la provoquer, la provoquer et encore la provoquer pour qu’elle se lance dans un combat sans merci. Allait-elle le faire ? Je n’en avais aucune idée, mais nous n’étions pas seuls, non, je pouvais entendre et surtout voir les pieds des quelques élèves se trouvant au loin. Je souriais à cet instant précis, regardez-moi … Moi qui faisait peur aux élèves, je me retrouvais sur le sol à baigner dans mon sang. Qu’allaient-ils penser de Black Rock Shooter maintenant ?

- Trêves de bavardage, tu m’ennuies avec tes paroles Hibari.

C’était sorti si froidement que mes veines se glacèrent dans mon corps. On aurait pu essayer de me transpercer avec un bâton que mon corps entier éclaterait en des millions de parcelles gelées. Mais je n’eus le temps de faire plus de métaphore dans mon esprit torturé que je vis Ayame matérialiser une espèce de faux mais bien différente de celle qu’elle avait créé avant. Celle-là était juste immense, elle paraissait lourde et surtout tranchante. Mais ce qui me surprit fut la suite, en plus de son arme ce fut deux têtes de morts en pierre qu’elle matérialisa. Celles-ci se mirent à flotter autour d’elle, dans leurs orbites se trouvaient des petites flammes vertes, identiques aux amandes des yeux de Dead Master.

- Dieu … Dieu, Dieu que j’ai envie de te trucider mon cher.

Levant sa main, elle envoya d’un mouvement rapide ses deux cranes sur son adversaire. Me décidant à me lever, je matérialisais à mon tour une arme avant de me décider de bouger en direction des élèves. D’un mouvement rapide, je me plaçais devant eux sous leurs regards intrigués. Croyez-vous qu’il serrait temps de retirer du règlement qu’il est interdit de combattre en dehors de l’arène ? Oui, en vue de tous les combats qui se passent en dehors de celle-ci, il le faut.

C’est suite à une explosion que je tournais mon regard devant les deux protagonistes qui se tapaient dessus. Une des têtes venaient de s’écraser lourdement sur un des murs de la cour tandis que l’autre suivait Hibari à la trace. Leurs mouvements étaient tellement rapide qu’il était difficile de montrer exactement ou ceux-ci se trouvaient en s’échangeant des coups. En une fraction de seconde, je vis Dead Master non plus avec une seule arme en main, mais deux, sa vitesse de matérialisation était juste impressionnante. Quand leurs armes se tapèrent, le sol trembla sous l’impact, protégeant mon visage de mes bras, j’essayais toujours de regarder ce qu’il se passait.

C’est en voyant une des têtes nous foncer dessus que je me décidais de créer un bouclier de flammes afin de protéger les quelques étudiants et moi-même du combat se déroulant derrière nous. La tête se décomposa sur mon bouclier avant que Dead Master ne tourne le regard vers moi et d’un mouvement de la main détruise mon bouclier tout en lançant dans ma direction des chaînes. Me retrouvant ligotée, j’essayais de me débattre jusqu’à ce que sa voix se heurte contre mes tympans tel un ordre dont je ne pouvais qu’obéir :

- Ne songe même pas ! Tu restes là et tu n’interféreras pas, Yume !

Je ne comptais pas vraiment interférer, je comptais rester en vie. Ce n’est qu’après ses paroles que ses chaînes me lâchèrent et que je vis l’impensable arriver. Elle trancha … elle venait de le trancher en deux parties distinctes … Elle ?

- Hibari … -Kun.
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MessageSujet: Re: Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?   Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ? Icon_minitimeJeu 12 Avr - 23:57

Dead Master, cette femme n'eut même pas l'obligeance de répondre à mes dires. Comme si mes paroles n'étaient que vent, insignifiants, juste passants... des mots et paroles inutiles dont on ne se soucie pas, dont on ne prend et ne retient rien. Juste un flot de mots... Mots qui devaient tout de même l'atteindre vu la force et conviction avec laquelle elle voulut me mettre en pièces.

- Dieu … Dieu, Dieu que j’ai envie de te trucider mon cher.

Je ne sus si le moment était opportun pour rire ou non. Je ne sus dire si le moment de combat était venu à ce moment précis. Elle avait déjà matérialisé ses armes sans que je ne bouge ou invente même une arme dans mon esprit, quelque chose d'assez puissant pour ne serait-ce que là toucher, frôler ou juste effleurer. Corps et âme, je me lançais dans le combat qu'elle engagea. Je ne savais pas si je survivrais, car depuis là où j'étais, je pouvais sentir la force monstrueuse s'échapper d'elle, une aura si meurtrière qui pouvait me mettre à genoux rien qu'avec sa prestance. À coté d'elle, je n'étais pas de taille, pourrais-je affirmer. Mais ça ne m'empêchait pas de me battre de toutes mes forces, d'éviter ses attaques, d'essayer de lui infliger des dégâts. Je voyais bien que pour elle se n'était qu'une promenade de santé ou même un divertissement pour rendre sa journée un peu plus épique, tandis que pour moi Dieu, c'était un combat de vie... D'une vie de Dieu oui. Je voyais chaque coup, chaque mouvement, chaque blessure, je gravais tout ça dans mon esprit. Je savais qu'une deuxième chance de défier cette femme ne se présentera pas de si tôt car, j'allais mourir ou j'allais être renvoyé... Ou encore mieux je n’aurais plus assez de prestance et d'éclat pour la défier à nouveau. C'est pourquoi je me délectais du combat contre cette femme que je haïssais tant ! Oui, la première qui eut osé blesser mon amour-propre au point que je doive utiliser des méthodes odieuses pour arriver à mes fins. Cette même femme qui était tellement remplie de colère à mon égard à ce moment précis. Le coup de grâce... Je ne l'ai même pas vu venir. C'était comme le vent qui souffle et qui s'en va. C'était la même chose... Le coup fatal que je sentis passer comme un braise de feu. Ce coup porté par la main de l'être haï devant moi. Devant ou derrière ? Je ne savais même plus elle se trouvais. Je ne voyais que mon corps tomber lourdement au sol sans mon vouloir, sans ma permission.

- Hibari … -Kun.

Un son parmi d'autre, une parole parmi les cris stridents que je n'entendais plus. Moi, Hibari ? Non... Ce nom sonna comme une fin pour moi, une fin douloureuse et vive. Je sentais... non je ne sentais pas. Si en fait ! Je sentais mon corps me faire atrocement mal. Mais pas mal du genre « oh j'ai mal, je me suis coupé » non le genre de mal qui fait tourner de l’œil avant de s'évanouir ou de mourir. Oui ce genre de mal. Je n'osais plus bouger, non, je ne saurais même pas bouger. Quel Dieu... Je ris doucement, mais ce geste me procura une douleur encore plus immense ainsi que je sentis du sang affluer à ma gorge. Je m'étouffais avec mon propre liquide vital... Mais quel Dieu j'étais... qui ne pouvait même pas emmètre un son que ce soit un cri de douleur ou une simple plainte. Je ne fis que cracher du sang rouge autour de moi... Autour de moi, il y avait tant de sang, mon propre sang... le sang d'un Dieu ? Très intéressant non... ? Devrais-je essayer de me relever ou de remuer ? Ou serait-il mieux que je reste ainsi au sol, pauvre créature qui n'eut pas le temps de s'élever devant un monstre. Dieu était à la hauteur du Satan paraissait-il. Alors pourquoi je n'arrivais pas à l'atteindre... Cette Dead Master était vraiment un obstacle infranchissable. Mon corps... Mon corps était détruit, je le savais. Au lieu de me lamenter sur mon sort, j'allais tenter le tout pour le tout, ne serait-ce que pou survivre. Le reste de mes forces me seraient très utile dans cette tâche saugrenue. Je ne sentais plus mes jambes tout simplement car elles étaient quasiment détachées de mon corps. Oui cette chauve-souris n'y est pas allée de main morte en me découpant presque en deux. Je n'avais pas le choix que, noyé dans mon propre sang, essayé de recoller les morceaux de mon propre corps. Oui, je pouvais dire que j'étais un Dieu même à moitié mort et pas totalement entier, tout simplement car je vivais encore. Ce qui était le plus rageant et paradoxal dans cette histoire ? C'était que je vivais grâce au pouvoir de celle qui venait de me mettre dans un tel état. Vraiment paradoxal non ? Je trouve aussi.

-Ir...N...

Je n'arrivais pas à respirer, mais dans un cri, oui enfin j'eus réussi à sortir un son, je me concentrais sur mon corps essayant de le recoller, de re-matérialiser ma robe de combat. Je pourrais être fier du résultat, j'ai réussi à rendre mon corps entier, même si j'étais couvert de sang et que tout me brûlait de part en part. Je respirais à grand mouvement de poitrine tandis que ma robe de combat après m'avoir vidé de toute énergie dans ce sauvetage extrême, me quitta sans laisser de traces. Il ne restait que moi, ici au sol dans le chaos ambiant. Je voyais devant moi les yeux verts de Dead Master et son sourire emplis de malice, mais je ne réagissais plus. J'avais mal, vraiment mal. Je devais avouer qu'une telle chose ne m'est jamais arrivée parce que se faire tuer dans l'arène ou perdre un membre était plus facile à endurer que ça, ici dans cette cour. La matérialisation est une chose étrange et inhumaine, le mieux exploitable dans le lieu de sa première utilisation qu'est l'arène. Mais essayer de se matérialiser en dehors était une tache toute autre, ce n'est pas pour rien qu'il fallait être en première pour le réussir et encore... En terminale, j'avais de la chance de survivre à ce genre d'attaque. Se recoller en dehors de l'arène n'était pas une chose facile même pour les plus doués, et j'étais l'un d'eux. La chance ? Non, j'étais Dieu, je me devais de savoir rétabli mon corps parfait si le moment venait et la situation l'obligeait. Mais quel Dieu... ?

J'étais là, étendu sans moindre défense. Si cette femme au pouvoir incompréhensible le voulait, elle aurait pu m'achever d'un simple mouvement de doigts, sans moindre pitié, sans moindre émotion. J'étais à sa merci, à son bon vouloir, rien que ça. Petit être insignifiant, voilà ce que j'étais en ce moment aux yeux de ce monstre. Je devais le reconnaître, je n'étais rien comparé à sa puissance. Mais pourtant, ça ne me faisait pas mal, ça ne me blessait pas au plus profond de moi. Évidement j'enrageai à devoir reconnaître qu'il y avait un être beaucoup plus fort que moi sur cette terre et que cet être c'était elle, mais d'un autre coté, si je devais mourir, j'aimerais mourir de sa main plutôt que de la main d'un autre déchet. Soit... Je crois que je suis fatigué, je n'essayerai même pas de me lever, cela ne servirait à rien qu'à me faire encore plus de mal. J'étais bien là au sol, respiration coupée. Je me concentrais sur le ciel qui se présentait à mes yeux... Ces yeux qui n'avaient pas d’identité, ces yeux qui appartenaient au Dieu, ou non... à qui était-ce magnifique visage ? À qui étaient ces manières ? À qui manquerai-je si je mourrai là ? À mes fans, à ma famille... Peut être... Mais est-ce que j'aurais laissé une trace de moi jusqu'au plus profond de leurs cœurs pour qu'ils se rappellent de moi ? Moi ? Mais qui leur manquerait ? Hibari... ou donc Iragi ? Qui étais-je à la fin ?

Je voyais les nuages défiler sous mes saphirs et je souriais. Oui Dieu, je souriais de ma faiblesse, de ma douleur, de mon incompréhension. Je souriais avec du sang toujours sortant de ma bouche, la restitution de mon corps ne s'est pas déroulée au complet dirait-on. Quelle tristesse. Alors c'est comme ça que je vais finir mon existence ? Pourtant... Je la haïssais... Oh oui que je la haïssais. Qu'elle me tue, car la prochaine fois, c'est moi qui la tuerait. Mais ça n'arrivera pas... Parce que Dieu était en train de s'éteindre. Mes yeux se fermèrent doucement sous ce spectacle bleu ciel tâché de rouge. Je ne sentais plus mon corps, juste ma brillance et mon éclat s'atténuer. Était-ce la fin d'une histoire de Ghost Shadow ? Hibari... Non ce n'était pas moi. Je mourrais donc sans savoir même qui j'étais ? On dirait que je vais mourir dans le mensonge. Quelle belle fin, surtout pour moi... Je souris.

HRP: Tu viens de me couper en deux! Dingue! Mais c'est rien, regardes quelle belle fin je pourrais avoir ^^ Un jour je l'aurai, cette Dead Master ^^
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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ?   Ma nouvelle apparence, le jour de ma mort, ou de ma renaissance ? Icon_minitimeVen 13 Avr - 0:17

Je le voyais sur le sol, baignant dans son sang, faible, à la merci de tous, j’aurai pu moi-même lui donner son coup fatal, le tuer de mes propres mains mais je ne fis rien. Je restais là, entre les cris des étudiants, entourés par leurs hurlements de détresses, de tristesses, d’étonnements … Tu vois Hibari ? Même si tu n’es qu’un connard sans cœur pour moi, d’autres personnes t’aiment, t’apprécient, t’encouragent … admets le aussi, sans eux, tu ne serais rien. Toi qui ne vis que sur une image, sur un mensonge, tel un parasite qui a besoin des autres pour « vivre » … Mais regarde-toi à présent, pauvre âme solitaire, déchue dans un monde dont tu n’avais pas ta place.

Je levais mon regard sur Dead Master, elle était là, à le fixer des ses amandes mystérieuses, de son sourire amusé tandis que le pauvre humain à moitié mort essayait en vain de se recoller. Il se matérialisa une dernière fois afin de réussir à retrouver l’entièreté de son corps, mais à quel prix ? Après s’être tant vidé, s’être tant dépensé, comment allait-il finir ? Allait-il mourir à cause d’un trop grand effort ? Le sang ? Non, je ne m’en inquiétais pas … Il s’était fait couper avec sa robe de combat, seule la douleur pouvait le tuer réellement.

Me décidant d’avancer vers lui, je m’agenouillais à sa hauteur, posant ma main sur ses yeux ouverts rivés vers le ciel. Levant le regard vers Ayame, je me demandais ce qu’elle pouvait bien penser à cet instant précis, je ne savais pas et j’étais curieuse de découvrir quelles pensées farfelues pouvaient passer par sa tête à cet instant. Ce n’est qu’en la voyant dématérialiser ses armes que je compris qu’elle ne voulait pas porter un dernier coup à l’être faible à côté de moi. Elle lui laissait la vie sauve … mais à quel prix ? D’un claquement de main, je sursautais en la voyant à côté de moi, penchée vers mon oreille, léchant celle-ci délicatement avant de se redresser et me dire de son ton enfantin :

- C’est l’heure du thé ! Je te laisse Hibari-Kun, rejoins moi une fois que tu auras déposé sa dépouille quelque part loin de ma vue Yume-Chan.

Tout sourire aux lèvres, elle nous tourna le dos, passant à travers les élèves qui s’écartèrent en dévisageant la femme à la chevelure noire. Elle était … complètement folle. Beaucoup de gens pensaient que j’étais la plus atteinte dans cet institut, mais non, c’était faux ! C’était elle … regardez seulement dans quel état elle avait mit Hibari ! Non pas que j’étais contre … disons plutôt que j’étais choquée. Je n’aurai jamais pensé qu’elle irait aussi loin, je savais que la mort se trouvait devant nous quand elle est apparue dans la cour, mais je ne pensais pas que la mort allait être si … si sadique, si douloureuse.

Décidant qu’il était temps de partir à mon tour, j’attrapais Hibari par une jambe afin de le traîner jusqu’à l’infirmerie. Oui, je restais moi-même en état de choque, ce qui voulait dire que je ne comptais pas faire ma gentille et le prendre dans les bras telle une mariée, noël était déjà passé depuis un bon moment. C’est ainsi que je conduisis donc son corps mort jusqu’à l’infirmière sous les regards abasourdis des élèves de l’académie.

En arrivant à l’infirmerie, je regardais un cour instant l’infirmière se précipiter vers le corps du jeune homme en criant elle aussi à la mort. Non, elle criait plutôt pour qu’on l’aide, que d’autres professeurs traînant dans les couloirs aident ce pauvre jeune homme au sourire angélique à se rétablir. Mais cela ne serait pas aussi simple, la matérialisation ne guérit pas les blessures telles que les siennes, seul un repos et des soins adéquats pouvaient vraiment l’aider.

Laissant donc ce petit monde s’attrouper autour de lui, je tournais le dos et je me décidais à partir. Passant devant le bureau de Dead Master, je m’arrêtais devant, posai ma main sur la porte et rentrai dans la pièce. Il était temps que moi aussi, je paye mes délits non ? Mais je ne les payerai pas de la même manière qu’Hibari … Elle et moi avions d’autres moyens pour régler nos différents. Beaucoup plus … doux sans doute.

HRP: Une belle fin ? Avoue que toi aussi t'aimes les petits cailloux insignifiants quand t'es près de la mort <3


END
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