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 Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...

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Nakamura Kumiko

Nakamura Kumiko

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MessageSujet: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeMar 20 Mai - 23:24

Le climat était frais et le ciel était nuageux. Cela faisait environ une demi-heure que j'avais quittée la gare et que je marchais sous ce temps monotone. Ma tête était baissée en direction du sol alors que ma longue chevelure ébène faisait presque office de rideau sur mon visage. Mes yeux ne cessaient pas de parcourir les lettres écrites noirs sur blanc qui se superposaient en ligne. Dans mes mains tremblante d'anxiété se trouvait donc cette fameuse lettre. Dès que je la relisais je ne pouvais m'empêcher de me demander qui était cette fameuse Dead Master. Et surtout ce que signifiait ces deux mots anglophobe. Cela n'avait rien d'un prénom à mes yeux, on aurait plus dit un surnom. Mais n'est-il pas ridicule de signer pareil document d'un simple surnom ?

Mon esprit s'embrouillait et se tordait. Ce simple petit détaille, cette simple signature marquant le bas du morceau de papier, ne cessait d'attirer toute mon attention. Plonger dans une réflexion intense durant ma marche, je finis par ranger ce morceau de papier sans grande importance dans mon sac, me disant que je verrais bien une fois là-bas. Cet à ce même moment que je décidais de prendre dans ma main mon téléphone portable, pour l'allumer et voir, la mauvaise nouvelle. Je m'arrêtais brutalement de marcher, comme effarer par ces nouvelles et sera les dents devant le message que je venais de recevoir et qui s'affichait en grand sur mon écran.

Une lueur de frustration se lisait dans mon regard alors que je refermais rapidement mon téléphone pour l'enfouir de nouveau à sa place, à l'ombre du fond de mon sac. Je marchais d'un pas accéléré alors que quelques mots méprisant sifflèrent entre mes dents. "Pourquoi une chambre commune... bon sang pourquoi !? Elle le sait pourtant que je déteste être avec quelqu'un que je ne connais pas !" Ces paroles étaient destinées à ma mère. Toujours là quand il faut, souriant, sympatique, mais hélas... beaucoup trop collante à mon gout. J'en pouvais plus qu'elle me prenne pour une gamine, je ne pouvais pas supporter l'idée qu'elle avait fait tout ça sans rien me dire avant. Cet endroit où j'allais, cette chambre où j'allais devoir dormir, uniquement séparer de quelques mètres d'une inconnue.

Je levis les yeux au ciel, poussant un long soupirant et tentant de ne pas me laisser submerger par tout ça. Tentant de rester positive, je méditais un moment sur ce que je vais faire une fois arriver dans l'établissement. Je me résumais tout le plan que j'avais préparé dans ma tête. J'allais rentrer, chercher les clefs et un plan pour pas me perdre, trouver les dortoirs et trouver cette fichue chambre commune que je déteste déjà. M'enfin... en y réfléchissant, après un si long voyage en train un petit tour aux toilettes ne serait pas du luxe.

Alors que je venais de décortiquer mon plan étape par étape dans on esprit, je sentie une goutte de pluie tomber sur l'une de mes joues pâles. Je rouvris les yeux, toujours la tête lever au ciel tel une idiote qui faisait le poireau. Il allait pleuvoir, chose qui me donnait guère l'envie de faire l'effort d'être optimiste. Cette première journée, commençait tout simplement que par de mauvaises nouvelles et par ce temps pluvieux. Je me rappelais alors brusquement que la météo avait annoncé que ces derniers temps, il y aurait pas mal d'averse. Je me mis donc à courir aussi vite que je pus avant qu'il soit trop tard.

Quelques minutes plus tard après une course folle

J'étais enfin arrivée à destination. Je venais de franchir l'entrée de l'académie Undai et ce, de la manière la plus ridicule qui sois. En courant à toute allure avec mes bagages, la chevelure tremper et collant sur mes vêtements qui eux s'étaient étalés sur mon corps humide. Pour le peu de personnes présente dans le hall d'entrée, je pris le réflexe de baisser les yeux, me redresser, droite et faire comme si de rien n'était. Et pourtant je tremblais comme une feuille. Non pas car j'avais froid, mais car j'avais le sentiment, la sensation ou sois l'illusion que quelques regards moqueurs venaient de se poser sur moi.

Je m'étais ainsi donc hâter pour prendre les clefs et le plan de l'école pour filer dans les couloirs, marchant rapidement et au raz des murs et regardant tout ce qui m'entourait d'un regard vif et précis. Je regardais quiconque posaient ses yeux sur moi. Je les fixais droit dans les yeux, parfois je m'arrêtais, cherchant à savoir ce qu'ils pouvaient bien penser à travers leurs yeux et reprenait ma marche hâtée et silencieuse à travers les couloirs, comme un fantôme qui craignait les regards d'autrui.

Je ne m'attardais pas plus à ce petit jeu, car en effet je venais d'arriver devant la porte de mon dortoir visiblement. Le numéro de la clef correspondait à celui de la chambre. Je tremblais encore un peu à l'idée que j'allais devoir être face à face à une inconnue. Je me demandais si je devais faire ma faux cul le temps de la première impression en souriant. En réalité je me posais plein de questions. Finalement, j'optais pour la meilleure solution, rester moi et pas grave du résultat et du regard de la colocataire. Ce n'est pas comme si j'allais avoir une colocataire qui faisait trois têtes de plus que moi.

J'ouvris alors la porte, encore un peu hésitante et finalement pénétra dans la chambre. Et là, que vois-je ? Une fille faisant au minimum trois têtes de plus que moi. La suite semblait alors évidente, je me mis à sourire bêtement, gêner par cette violente claque dans ma gueule.

"Heu... Salut..."

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Yume Kuroi
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Yume Kuroi

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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeMer 21 Mai - 0:55

Colère. Cette journée sonnait sur ce terme, dès le réveil je sus que rien n’allait être plaisant aujourd’hui. Sentant une gêne au niveau de mes poignets, c’est avec difficulté que j’entrouvris les yeux, bravant la lumière du jour. Qui avait été le con qui eut oublié de fermer ces stupides tentures ?! Sans doute pas Kurayami puisqu’elle n’était pas là… Elle n’était pas là ? Écarquillant les pupilles en comprenant que mon amie ne se trouvait plus dans notre lit, je tournais automatiquement le regard vers mon réveil… Onze heures. Dieu. Mais l’heure était-elle à ce point importante dans ma posture ? Haha… Je vous emmerde.

« Maaah ~ Yume-Chan m’a l’air si énergique en ce jour ~ » Aya… Ayame ? Entrouvrant les lèvres en déposant mon regard sur la directrice d’Undai, je restais interdite devant son sourire vicieux… Que ? Ne comprenant guère ce qu’il se passait, c’est dans un élan de force que je voulus me redresser. Vainement. Comment voulez-vous vous mouvoir lorsque deux harnais vous retiennent couchée, les bras levés ?! Tentant de m’en défaire, je me figeais lorsque deux mains glaciales se déposèrent à la hauteur de mon bassin et qu’un doux baiser se déposa un peu plus bas que mon nombril… Non… Pas… AYAME ! Hurlant comme une possédée pour qu’elle arrête, seul son rire répondait à mes menaces devenant de plus en plus crues, plus le temps passait. Cela l’arrêta-t-il ? Nullement… Au contraire, je crus que cela l’excitait d’avantage.

Sentant mon corps bouillir sous ses attouchements, c’est dans un ultime hoquet que je fondis lorsque mon unique sous-vêtement quitta mon corps pour rejoindre le sol. M’arquant lorsque la… d’Ayame caressa mes… lèvres intimes, je ne pouvais qu’exprimer ce plaisir interdit. Et ce au point d’en gémir à en perdre ma voix. Je ne me reconnaissais pas… Je ne… Cela n’était pas moi.


Ce n’était guère la première fois que cela m’arrivait… J’en rêvais trop souvent pour que je n’en sois pas perturbée. J’en allais même jusqu’à me demander si tout cela ne signifiait pas que justement… J’avais envie d’Ayame. Me réveillant en sursaut, le cœur sur la poitrine, c’est avec rapidité que je sortis du lit pour mieux rejoindre la salle de bains et m’y enfermer. Ayame… Non. Mon histoire avec elle était finie, nous avions chacune une nouvelle personne nous étant chère, nous ne pouvions recommencer ce que nous faisions avant… N’est-ce pas ?

Éclaboussant mon visage d’une eau froide pour me ressourcer, je restais un instant devant la vitre, détaillant mes traits tirés par mes pensées… Cette journée, commençait mal.

Décidant de me laver, c’est après une douche rafraîchissante que je m’entourais dans une serviette avant de sécher mon corps à coup de matérialisation. A quoi bon mettre un tissu autour de soi si nous sommes secs ? Par éthique… Je suppose. Sortant de la salle d’eau, c’est d’un pas discret que je me dirigeais vers mon lit -endroit- dans lequel une marmotte séjournait toujours… A moitié nue. Soupirant en recouvrant Kaïla, je m’habillais rapidement avant de quitter les lieux. Inutile de rester dans notre cocon, je ne ferais que la déranger. Était-ce une excuse pour justifier ma fuite ? Oseriez-vous dire que je ne voulais pas la voir en cette matinée commencée sur un rêve osé avec Dead Master ? Je vous emmerde.

Soupirant en longeant les couloirs, ce fut le restaurant de l’académie qui accueillit ma personne. Commandant mon déjeuner habituel, je m’assis à ma table habituelle pour habituellement manger… Quel entrain.  Et arrêtez de dire que j’ai écrit trop de « habituel », je ne suis pas d’humeur. Mâchant mon sandwich, le regard perdu sur l’entrée vide, je mastiquais dans le silence pesant du restaurant. Seule, il n’y avait pas âme qui vive à cet endroit si tôt le matin. Pour une asociale dans mon genre, c’était le pied non ? Pas forcément… Rien que pour me changer les idées et que le visage d’Ayame quitte mon esprit.

J’en devenais folle, même là, seule dans le restaurant, j’arrivais encore à me l’imaginer, s’approcher de moi… S’asseoir devant ma personne, me sourire comme elle le faisait si bien, pour mieux déposer sa main sur ma joue… Si réaliste que j’en frissonnais.

- Yume-Chan n’a pas l’air en forme aujourd’hui, aurait-elle mal dormi ? ~

Même le son de sa voix mielleuse semblait résonner dans mes oreilles… Ah. Comprenant que la directrice se trouvait bien devant moi, c’est avec sursaut que je revins sur terre, poussant violemment mon plateau sous un cri de stupeur, je me relevais de ma chaise, sentant de lourdes gouttes de transpiration couler le long de ma colonne vertébrale. Saisie ? C’est le moins que je puisse dire ! Attends ! C’est pas permis de se mettre comme ça devant une personne, et de… Et tout s’arrêta de tourner dans mon esprit lorsque je vis le composant de mon dit plateau recouvrir la robe d’Ayame… Haha.

- Ayame… Je… Excuse-moi.

M’exécutant avant qu’elle ne vienne m’arracher la tête, je courus en cuisine pour lui chercher de quoi se nettoyer. Revenant vers sa personne, c’est genou au sol que je passais un coup d’eau sur sa robe… Vainement. Comme-ci j’allais réussir à nettoyer du jus d’orange si facilement… Merde. Souriant jaune en relevant le regard, c’est après avoir croisé ses billes verdâtres que je m’en détournais… « Yume-Chan n’est définitivement pas… » Bien. Je le sais. Soupirant en l’invitant à se redresser, c’est d’un ton timide que je vins l’inviter à se changer… Quitte à lui racheter cette même robe que je venais de foutre en l’air. Une chose à savoir, les robes de Dead Master sont aussi précieuses que sa vie.

- Viens avec moi ~

Prenant sa main qu’elle me tendait, c’est en moins d’une seconde que je me retrouvais dans sa chambre… Depuis combien de temps n’étais-je revenue ici ? Trop pour que cela ne me reste pas indifférent. « Assieds-toi ~ » Obéissant, je me déposais sur le lit alors que la femme me faisant face retira son vêtement, dévoilant ainsi son corps svelte. Déglutissant difficilement, je détournais le regard alors qu’Ayame s’affairait à trouver de quoi se vêtir… En string. Haha… J’arrête. Prenant une longue inspiration, je tentais vainement de débuter une conversation pour que cette situation ne paraisse pas plus étrange qu’elle ne l’était déjà.

- Et… Akiha, elle va bien ? Et Kaori ? Et… le reste ?

Ayant réponse à mes questions par son rire suave, c’est dans un mouvement discret que je déposais mes billes azurées sur son corps. Le temps d’un instant, rien que pour me rappeler ces courbes qui un jour, furent miennes. « Yume-Chan pense-t-elle à des choses perverses ? ~ » Tiltant à ses dires, seul un rougissement furieux apparut sur mes joues avant que je ne la pointe du doigt et que je démente ses dires. Comment ?! Je…

- Maaah ~ Ne sois pas si honteuse, nous savons toutes deux que… ~

Que quoi ? Que je n’ai cessé d’avoir envie d’elle ? Haha. Faux. Et pourtant, lorsqu’elle s’approcha de ma personne d’un pas de fauve, je ne bougeais pas. Attendant presque qu’elle arrive à ma hauteur pour saisir mon corps comme je l’avais si bien imaginé… Me laissant aller lorsqu’elle me poussa contre le matelas de son lit, je la laissais se rapprocher de mon corps ne quémandant que sa personne. Déposant mes paumes sur ses hanches délicates, c’est en déglutissant difficilement que je fermais les yeux… J’avais envie… Pourquoi ? Comment pouvais-je seulement me poser la question. Me mordillant la lèvre inférieure en sentant son souffle chaud caresser mon visage, c’est dans ultime mouvement que je voulus saisir ses lèvres finies. Vainement, contrairement à ce que je crus, ce n’est guère un baiser langoureux qui m’attendit, des ébats enflammés ou que sais-je, mais plutôt un simple baiser sur ma joue et un rire moqueur avant que je me retrouve seule dans cette chambre.

Ne réalisant pas directement que je venais de me ramasser un râteau, je restais interdite devant ce qui venait de se passer… Ayame n’aurait pas fait ça hein ? Par logique, elle m’aurait sauté dessus, elle aurait… Alors…

- Tu te fous de ma gueule…

Paroles dites plus à moi-même qu’autre chose. Me relevant avec rage, c’est dans un élan de colère que je tapais mon pied contre la garde-robe de la chambre. Détruisant autant la porte de celle-ci que ce qui se trouvait sans doute à l’intérieur, hurlant pour évacuer mon stress, c’est dans un claquement de doigts que je me téléportais dans l’Arène pour mieux massacrer le premier imbécile que je croiserais sur mon chemin. Merde, merde, merde ! Matérialisant ma Sword, c’est d’un revers de lame que je tentais de trancher la chose futile me faisant face. La lune vira au rouge en moins de quelques secondes, et je pivotais sur moi-même pour enfoncer ma lame dans le corps de mon adversaire. 1-0. Suivant. Continuant ainsi « sans tuer » les élèves sur qui je passais mes nerfs, c’est devant une armoire à glace que je m’arrêtais un instant avant de changer mon arme pour quelque chose de plus consécutif… Mon canon en soit. Chose qui se matérialisa en deux temps trois mouvements, tombant au sol par sa lourdeur pour mieux se charger afin d’éradiquer la nuisance.

- Fais chier.

En colère ? Haha.

Et cela ne s’arrêta pas, du moins jusqu’à ce que je tombe sur une personne qui arriva à contenir ma colère en me tapant plus fort que je ne la tapais. La personne en question ? Faut pas être savant pour savoir qu’il n’y en avait qu’une. Repoussant de toutes mes forces la femme qui me retenait, c’est avec voracité que je tentais d’arracher sa tête de ses épaules. Haha… Quel essai. « MAIS TU VEUX BIEN CREVER OUI ?! » La réponse de l’intéressée ? « Quelle idée ~ ». Tapant des poings à mon maximum, ce pseudo combat dura assez longtemps pour que je sente les piques de la fatigue ralentir mes mouvements. Mais qu’importe mon état physique, tant que la matérialisation était de mon côté, tant qu’elle ne serait pas perfide au point de venir me vider, je continuerai. Et ce… Et cela s’arrêta.

- Yume-Chan, arrête cela tout de suite.

Un ordre qui claqua dans l’air venant des gradins, me retournant pour voir l’importune qui osa m’ordonner de sa voix mielleuse, je commis l'erreur fatale. En moins de trois secondes, c’est face contre l’échiquier que je me retrouvais, la semelle de Miri-Tan sur ma tête avant que mes forces ne me quittent. Sentant mon corps s’engourdir sous son regard, je tentais vainement de retirer son emprise… Quelle connerie.

Le temps s’arrêta et ce fut dans l’infirmerie que je rouvris les yeux. Me redressant comme un pic, je cherchais à comprendre où je me trouvais avant de me rendre compte que trois femmes blanches me regardaient comme-ci je venais d’atterrir dans un vaisseau spéciale dans la cour d’Undai… Non, je ne suis pas un Alien, ce n’est que moi… Black Rock Shooter à l’infirmerie. Soupirant en roulant des yeux, je sortis du lit pour mieux quitter la cage des spectateurs et… Et je ne sais pas. Juste partir loin de là. Résumé des courses, je rêve de coucher avec Dead Master, dans la vraie vie, elle me repousse et je finis par me faire démonter par Miri au point d’en finir à l’infirmerie. Conclusion ; Cette journée, c'est de la merde.

Laissant mes pas diriger mon corps, c’est sans véritable raison que je me retrouvais dans les dortoirs, plus précisément devant la porte de la chambre d’une certaine personne que je ne serai gré de voir d’ailleurs… Alors pourquoi me trouvais-je ici ? Soi Fon… Il n'y avait rien d'amical entre nous, à se demander si un semblant de respect demeurait dans nos « discussions ». Soupirant en m’apprêtant à faire demi-tour, je m’arrêtais tout de même. Indécise ? Je l’étais, et alors ? Entrer et dire quoi ? Salut, ca va, tu veux qu’on parle un peu, je m’ennuie ? Ou pas. Soupirant en restant silencieusement devant cette porte, c’est main sur la poignée que je pesais encore les pours et les contres… Je pourrai toujours inventer une connerie pour justifier ma présence… Haha…
En oubliais-je le point important ? Lequel ? Peut être celui qui se demande « pourquoi » je veux rentrer dans cette dite chambre. Foutaises.

On s’en fout et on rentre et… Me serais-je trompée de chambre ? Fronçant les sourcils en voyant une parfaite inconnue dans la chambre de Soi, je m’avançais vers celle-ci pour la questionner sur sa présence dans ces lieux. Un fan de Soi peut être ? Non, plutôt de Yoruichi, en mode, c’est ici que se passe l’acte sacré entre ces deux barges. Quel sens de l’humour, je m’étonne moi-même.

- T’as rien à faire ici, dégage.

Quelle sympathie, je rougis moi-même. Relevant le regard lorsqu’une autre présence se fit sentir, je fronçais imperceptiblement les sourcils avant de comprendre que Soi était là également… Comment se taper la honte en trois secondes. Fait. Ne perdant pas mon expression froide, je passais au-dessus de mes dires pour mieux m’asseoir sur le lit de la terminale, jambes croisées, le regard rivé sur la petite chose… Seconde de plus est. Relever mon erreur était-il impossible ? Ouais, et celui qui ose dire que c’était moi qui n’avais rien à faire ici, je prendrai un malin plaisir à en faire la prochaine victime de Yomi.

- C’est qui ? Tu t’ennuies à ce point avec Yoruichi que tu t’attaques à des secondes maintenant ?

Saleté de pédophile. Et ça sort d’où cette conclusion ? Vos gueules.
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Soi Fon

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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeMer 21 Mai - 14:39

Diplomatiquement, rien ne valait les négociations sur l'oreiller. La veille au soir, il s'était avéré impossible de marchander la moindre parcelle de la chambre de Yoruichi. Jusqu'à présent, nous avions toutes deux notre chambre, notre propre intimité. Seulement, ce statu quo avait été remis en question en l'espace d'un après-midi et sans compromis possible. On venait de m'assigner une nouvelle colocataire ; la note d'information était tombée comme un coup de massue.

Il est vrai que ma précédente colocatrice « officielle » qui de fait, avait déserté ma chambre depuis trois ans et demi déjà, venait de graduer il y a juste deux mois et que donc, « officiellement » la seconde place dans ma chambre était vacante. Sauf que les deux lits taille 90 avait depuis longtemps été bazardé pour un unique lit 140...et que l'espace avait depuis longtemps été rentabilisé pour mon usage personnel. Il n'y avait clairement aucune place pour une petite intruse, mais je n'avais d'autre choix que de l'accueillir.

La salle de bain était relativement spacieuse, avec une douche, une baignoire, présentoir et séchoir. Je n'utilisais jamais la baignoire et je mettais tâtée hier soir, d'y faire dormir la morveuse. C'était vraisemblablement le seul espace inoccupé dans toute la chambre. Cependant, cette solution m'avait rapidement parue invivable ; il aurait fallu sortir la gamine des bras de Morphée chaque matin à l'aube pour pouvoir prendre ma douche tranquille. Le genre de chose dont je me passerais bien.

Sur les coups de 22h, je mettais résolue à lui installer un simple futon dans un coin de chambre le temps de trouver une solution avec Yoruichi. La solution envisagée étant de m'installer officiellement avec elle. Un petit moment de palpitation à surmonter pour moi mais un grand pas pour notre couple, me disais-je...De fait, ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Yoruichi n'était pas fondamentalement contre, mais n'aime résolument pas être prise sous la contrainte et souhaitait prendre son temps. Conclusion : dans tous les cas, je devrais supporter cette colocation un peu plus que quelques jours.

Et je devrais renoncer encore quelques temps à refaire la décoration des appartements de Yoruichi. Petit à petit l'oiseau fait son nid. Tout était dans la progressivité ; j'avais obtenu la permission de laisser ici mes affaires les plus précieuses. Ça m'éviterait d'avoir à les cacher sous une latte du plancher. Mais il faudrait encore un moment avant que je sois autorisée à m'installer durablement corps et biens dans les lieux. C'eut été trop, trop vite.

Cependant, pour rendre une cohabitation à moyen terme vivable, il fallait que je trouve une solution pour loger cette colocataire indésirable. Au petit matin, j'avais un plan pour ma chambre, et un plan pour motiver Yoruichi. Et pour donner le cœur à l'ouvrage à ma mie, il lui faudrait un bon stimulant, et une belle carotte en récompense. Je me dirigeais donc fermement vers la salle de bain, histoire d'aiguiser au mieux l'aiguillon que je destinais à ma belle endormie.

Sous la douche, je sortis le savon bio parfumé qui lui plaisait tant, je l'importais directement d’Angleterre, mais il en valait la peine. Je savais qu'elle trouvait que cette fragrance mêlé à ma propre odeur était irrésistiblement entêtante et je ne m'en privais pas. Moi-même, sous les effluves aromatiques et la vapeur d'eau, cette senteur ambrée ne me laissait pas indifférente et me laissait, par anticipation présagée de l'effet que je ne manquerais pas de procurer à l'élu de mon coeur.

Une fois sec, ce fut le tour de la cire coiffante, d'un peu de maquillage et d'une manucure extra-courte. J'estimais que seul le vernis noir seyait vraiment aux ongles court et j'y consacrais tout de même une bonne demi-heure avant d'être satisfaite. Enfin, je sortais ma lingerie fine des grandes occasions. De grandes marques françaises mais achetée dans une enseigne de Kyoto, c'était un méli-mélo fantastique de satin brodée et de dentelle noire. En séduction, tout est un jeu de caché/dévoilé, et je parachevais mon œuvre en me pelotonnant dans le propre peignoir de Yoruichi.

Moins d'une heure s'était écoulée depuis mon reveil et elle dormait encore, bienheureuse et sans défense, ne sachant encore rien du piège de soie que je lui préparais. Tel Neko lorsqu'il traquait sa proie, je m’approchais furtivement de Yoruichi, résistant pour ne pas lui bondir littéralement dessus et couper mon effet. Une fois à sa hauteur, au dessus d'elle, je m'approchais de son cou, ne jouant même plus la carte de la furtivité, arrivée à ce point. Je la couvris de baiser chaste et langoureux, tendre et léger, pour ne pas trop vite la sortir de son sommeil.

Sa réaction au réveil dépassa de loin mes espérances et je gagnais par la même les négociations à venir. Je la fis me supplier sur l'oreiller et je gagnais dans la même matinée, une conductrice et une bricoleuse pour les aménagements nécessaires pour cette satanée colocatrice. Je gagnais ainsi du temps mais je m'en mordis les doigts par la suite. Car Yoruichi m'imposa de rester dans cette tenue sous mon Yukata. Et je pleurais bien vite de n'avoir pu enlever mon vernis qui s'écailla durant les longues heures requises pour acheter, acheminer et monter ce foutu lit mezzanine. Il m'était apparu comme une révélation que le seul espace disponible était en effet la hauteur de plafond.

De cette manière, je pouvais lui installer un bureau, des espaces de rangements et son lit en moins de 2m2, ce qui pour moins signifiait simplement de déplacer les meubles et renoncer à un peu d'espace au sol, pour une concession relativement acceptable. De fait, j'occupais encore exclusivement 80 % de l'espace au sol que je devrais férocement défendre contre la nouvelle arrivante. Les quatre cinquièmes de la chambre étaient encore mon domaine réservé.

Après quoi, Yoruichi eut sa petite vengeance. Après avoir passé la matinée à installer cette saleté de mezzanine, je n'avais plus l'air de rien et Yoruichi, encore fraiche, se fit un plaisir de renverser le petit jeu de domination que j'avais initié le matin même. Sous l'excuse que c'était peut-être la dernière fois qu'on en profitait vraiment, je finis assaillie contre la mezzanine, puis vaincue par un déluge de baiser, je finis par atterrir sous elle, sur mon lit, sans savoir comment. À vrai dire, je n'étais pas en position d'y réfléchir, de résister ou même de penser à autre chose qu'à mon propre désir mais c'était sans compter le quotidien trépidant de l'académie qui nous rattrapa bien vite.

Une clameur résonnait au loin, promesse d'ennui et de péripéties diverses. Complètement déphasée et ignorante du monde, je fis tout mon possible pour retenir Yoruichi dans notre cocon de bonheur, mais c'était sans compter sur son faux sentiments de professionnalisme et de responsabilité. Elle ne se souvenait qu'elle était prof uniquement quand ça l'arrangeait bien. Et m'abandonner en plein milieu des préliminaires étaient une bonne façon de me rappeller qui était la Sempai et qui était la Kohai.

C'était un sale jeu de domination entre nous. J'étais la plus forte, elle était la plus agée...et c'était une prof, et moi son élève. Et pour le coup, elle m'abandonnait comme ça, avec ma frustration, parce que « le devoir l'appelle » ; c'était d'un ridicule consommé. Je sortis une demi-heure plus tard, honteuse et dépitée, pour apprendre d'un premier année que j'avais coincé entre quatre yeux que Yume Kuroi avait fini à l'infirmerie. Un rapide coup d'oeil me confirma l'attroupement devant l'infirmerie et je notais du coin de l'oeil que le pseudo club de journalisme, appareil au poing, essayait de se frayer un chemin à contre courant.

S'ils arrivaient à publier une photo dans leur feuille de chou, Yume serait verte de rage, ils seraient sacrifiés tous autant qu'ils sont pour satisfaire son courroux et moi, je serais vengée d'avoir été interrompue en plein acte. Cependant, je me dirigeais alors vers eux, et leur subtilisaient leur pellicule pour leur faire comprendre que c'était une « fausse bonne idée ». Ils n'étaient pas plus de taille à s'opposer à moi qu'à Yume. Et si tout les membres du club journalisme devait disparaître pour une seule photo, il était certain  que Miri Okugi ne le laisserait pas passer.

J'en voulais un peu pour Yume d'être responsable de cette agitation, mais si ça n'avait pas été elle, ça aurait été autre chose. Yoruichi était une chienne quand elle voulait quelque chose. Et elle espérait me rendre la monnaie de sa pièce, que je la supplie à mon tour...et elle savait que trop bien à quoi je fonctionnais. J'étais donc condamner à céder ou attendre qu'elle perde patience, ce qui signifiait choisir entre fierté et abstinence.

Et c'est dans cet état d'humeur que j'allais devoir accueillir cette nouvelle colocatrice. Il fallait que je me ressaisisse pour éviter de repeindre les murs de ma chambre alors que j'ai passé la matinée à la réaménager pour l'occasion. J'avais besoin de me défouler et de me calmer. Je pris a direction du parc, enchainant étirement, kata et tour du parc jusqu'à finir en sueur, hors d'haleine. Je rentrais alors, me changeait avec ce que j'avais sous la main et entrepris de retrouver définitivement mon calme en me concentrant longuement sur ma respiration, confortablement installée sur les épais tapis qui faisaient désormais l'angle entre mon lit et mon bureau.

Une à une, j'allumais par la pensée les bougies à travers la pièce et les redisposaient avec soin sans ouvrir les yeux. Je me concentrais sur mon corps et sur la pièce, de sorte que je ressentais les bougies et leur flamme, comme les meubles et les murs, comme une extension de mon propre corps. Je n'eus pas besoin de ma vue ou mon ouïe pour savoir qu'une personne inconnue venait d'arriver, la main hésitante sur le chambranle de la porte. Mais j'étais à court de temps pour revêtir une tenue plus appropriée ou simplement scellée la porte par projection pour me donner un sursis.

Il ne me restait plus qu'à me relever et me poster au pas de la porte pour pouvoir la jauger tout mon saoule lorsqu'elle se déciderait à entrer. Cela me donnerait davantage contenance. Je n'allais tout de même pas l'accueillir dans ma robe de combat et j'avais tout de même un peu honte d'accueillir quelqu'un en brassière et mini-short. J'étais certes détendue et décontractée ainsi vêtue, mais ce n'était pas du meilleur effet.

La porte s'ouvrit donc sur une petite chose, qui me fit penser à un lémuriens apeuré par un fauve, avec moi, dans le rôle de la méchante panthère, toute griffe dehors. C'était l'effet voulu mais vraiment, c'était trop ! Je me retenais de laisser m'échapper un rire et essayait tant bien que mal de radoucir mes traits tout en l'invitant d'une main à rentrer. Elle-même tentait visiblement de sourire sans grande conviction. Et son horrible tignasse devant les yeux m'empêchait de savoir si c'était de la gêne, de l'arrogance ou de la stupidité qu'il fallait lire dans ce rictus indéchiffrable.

"Heu... Salut..."

Au moins, elle sait parler. Mais il aurait mieux valu qu'elle se taise. On ne dit pas "Salut" à une étrangère. Le silence et le mépris était la seule réaction adéquate à la familiarité. Elle était japonaise, vu son nom. Et une japonaise vouveoie ses ainés, au strict minimum. C'était peut-être un agneau, mais je ne devais en aucun cas lui offrir la moindre sympathie. Donne-lui la main, elle vous prendra le bras. Ici, j'étais chez moi, je ne faisais que la tolérer et il faudrait rapidement qu'elle le comprenne. Aussi quoiqu'elle dise quoi qu'elle fasse, je resterais froide tout en essayant de gommer mon inimitié. Elle aurait droit à la politesse, ni plus ni moins, et à ma stricte indifférence...

-Voilà ton lit », lui-je en désignant la mezzanine. « J'espère que tu n'as pas le vertige et que tu apprécieras car il m'a couté 100 000 yens. Si tu y trouves satisfaction, c'est ton cadeau de bienvenue, sinon, tu me le rembourseras au yen près. On s'est bien comprise ? » J'ajoutais ces derniers mots en prenant soit de planter mon regard dans le sien, ne lui laissant aucune échappatoire. Apparemment, le message devait être reçu car elle resta coîte aussi, je continuais avec les banalités d'usage.

-Tu as tout ce qu'il faut sous ton lit et la salle de bain est juste là », ajoutais-je en désignant négligemment ma gauche. « Pour le reste, évite juste d'y toucher. La plus part de mes affaires coûte les yeux de la tête et je n'hésiterais pas à te les faire payer comptant. Quant aux pots étiquetés sur mon bureaux, c'est mortel. Pas juste pour plaisanter. Ceux-là contiennent des cristaux de bore et d'arsenic, donc littéralement tu y touches, t'es mort. Et ça, là, c'est des herbes médicinales. Selon la dose, ça soigne ou ça tue...conclusion : évite de toucher aux affaires des grandes personnes. »

Je la sentis évaluer la situation et la véracité de mes dires. Mais si elle tenait à ce point à vérifier mes propos par elle-même, grand bien lui fasse...et je n'aurais plus de colocataire d'ici la fin de la semaine. Cependant, il fallait que je pose des règles claires sur les autres petits arrangements à prendre toutes les deux.

-Très souvent, je ne serais pas là, alors si tu veux utiliser mon lit, ne te gène pas. Juste une chose : nettoie les draps après ton passage, où je te tue. De mon coté, si je veux un peu d'intimité, la porte sera scellée. Ni toi ni personne dans ce dortoir ne serrez en mesure de l'ouvrir alors ne te fatigue pas. Dans cette situation, tu as deux options, trouver quelqu'un chez qui crécher ou utiliser la chambre au fond à deuxième porte à droite.

Je la voyais égrainer l'information et poursuivit donc :

- C'est l'ancienne chambre d'une maniaque cleptomane alors les murs sont recouvert du sol au plafond par toutes sortes d'antiquités poussiéreuses. L'administration a renoncé à vider la pièce et la chambre est donc inoccupée. Si tu as le courage d'y passer un coup de balai, le lit est spacieux et confortable et la chambre orientée plein sud...

J'allais poursuivre lorsqu'une deuxième personne vint me prendre au dépourvu. Ouvrant la porte à la volée et s'arrêtant nette, je vis Yume Kuroi foudroyer ma toute jeune colocataire du regard et lui hurler littéralement dessus :

- T’as rien à faire ici, dégage.

Yume Kuroi, tu m'ôtes les mots de la bouche. Enfin, même si je ne l'aurais pas vraiment dit à la petite...elle n'a jamais été vraiment la bienvenue. Remarque, ce n'est clairement pas pour me rendre ce service que tu viens me voir, n'est pas ? Ici, tu es sur mon territoire Yume Kuroi. Le règlement interdit qu'on se batte mais je peux cependant tout aussi bien te faire oublier la raison de ta venue ici qu'effacer l'intégralité de ta mémoire jusqu'à ton propre nom. Ou encore, induire des caillots sanguins dans tes reins qui te tueront sans prévenir dans trois jours.

Tu ferais mieux de surveiller tes entrées et faire attention à ce que tu as à me demander, Yume. Mais celle-ci venait juste de constater ma présence alors la menace dans mon regard était vaine et n'avait été vue par personne. Reprenant contenance, elle s'installa négligemment sur mon lit – lit contre lequel elle avait faillie buter en entrant comme une furie, c'était l'un des problèmes occasionnées par cette nouvelle configuration de la pièce et non le moindre.

- C’est qui ? Tu t’ennuies à ce point avec Yoruichi que tu t’attaques à des secondes maintenant ?


Mon animosité pour l'incident de cet après-midi remontait doucement à la surface à ces mots. Et cela m'excédait encore plus qu'elle osait s'installer comme si elle était chez elle. Je reportais un instant mon regard sur la petite chose qui n'avait pas trop l'air de savoir si elle devait effectivement sortir ou rester...avant de planter mon regard dans celui de Yume Kuroi.

- Je préfère les femmes plus mûres et plus expérimentées mais merci de ta sollicitude. » Remisant mon attention sur la petite je lui demandais « Nakamura, c'est ton nom, n'est-ce pas ? ». Et sans attendre confirmation, je regardais de nouveau Yume face à face en ajoutant : « il semblerait que l'on met assigner une nouvelle colocataire ».

Après quoi, je reportais mon attention sur mon bureau, signifiant que l'incident était clos. Dans une démonstration de force et dans le but de me calmer, je fis littéralement léviter le service à travers la pièce, l'installant sur mon tapis selon les conventions cérémoniels. Je fis bouillir instantanément l'eau du thé pour passer mes derniers résidus de colère. Service de thé instantané, préparé en 200 milliseconde chrono, devant mes invités qui n'ont visiblement rien compris à la scène s'étant jouer devant leurs yeux. Pour eux, ça devait être un cataclysme... Et Yume me dévisageai avec un air mi-figue mi-raisin, ne sachant que penser de ce calme après la tempête, sans doute.

Désignant le service, installé exactement derrière elle, à sa gauche, j'énonçais sur un ton calme et posé qui ne souffrait aucune réponse de sa part :

- Me ferais-tu l'honneur de partager le thé et de m'expliquer ensuite la raison de ta venue, Yume Kuroi ?

Elle avait le choix de s'y plier, de s'en aller, ou de mourir dans d'atroce souffrance. C'était plus que magnanime après s'être ainsi introduite et m'avoir provoqué de la sorte. Et j'attendais, stoïque, qu'elle en décide, prête à en découdre si nécessaire.


Dernière édition par Soi Fon le Dim 25 Mai - 14:34, édité 1 fois
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Nakamura Kumiko

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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeJeu 22 Mai - 19:10

Cette académie, je la déteste déjà. Non, pire, je la haïe de tout mon être. Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire mon ressentit une fois le pied posé dans la chambre qui semblait grande, mais surtout inégalement répartie. Mon regard de couleur verdâtre pétillant se faufilait partout, mes oreilles étaient aux aguets des paroles de celle qui hélas, était ma colocataire. Plus elle parlait, plus la colère montait en moi. Je me sentais comme prise pour une idiote, encore et toujours. Je tentais de contrôler mes tremblements frénétiques alors que je restais silencieuse. Ce regard, cette lueur de provocation dans ses yeux, je ne pouvais le supporter. Ma colocataire, était pour moi, une salle mégère dès le premier instant où elle me parlât, me regarda, osa me prendre pour une idiote.

Elle tentait de m'intimider avec ses paroles, moi avec mon silence et mon regard sans aucune émotion qui balayait la pièce. Elle parlait ensuite de ses sois-disant produits mortels, des droits et des interdictions que j'avais. Me confondrait-elle pour un chien ? Un vulgaire animal de compagnie ? Non, j'en doute, même un animal domestique serais mieux traité chez moi. Et pour couronner le tout, comme si cela ne suffisait pas. Une fille, du même âge que ma colocataire qui ne s'était pas présenter, rentra sans frapper, l'air enrager, me cria dessus et crus que j'étais le plan cul de la terminale que j'avais déjà dans ma liste de "personne à éviter", et ce en première position. Celle qui venait d'arriver allait sans doute occuper la deuxième place de cette liste.

Puis elles parlèrent finalement toutes les deux, entres elles. Tant mieux, je ne tiens pas à taper la discussion avec elles. Je me dirigeais vers le petit et ridicule 20 mètres carrés qui m'était dédier. Chaque seconde qui passe, était une torture. Je me sentais comme opprimer, en manque d'air. Je repensais à chacune des paroles que ma colocataire m'avait sortie sur son ton autoritaire. Paroles qui me trottaient dans la tête à une vitesse vertigineuse au point que j'eus l'impression qu'elle me les tonnait encore dans les oreilles.

Dormir dans son lit quand elle n'est pas là ? PAS QUESTION. Jamais je n'irais dormir sous les couvertures d'une fille aussi... aussi comment déjà ? Méprisante ? Désespérante ? Arrogante ? Combien d'adjectif je pouvais désigner à cette colocataire ? J'en savais rien, beaucoup surement. Et au passage, pour ces produits sois disant mortel, il ne faisait nul doute que si je dois y toucher un jour, ce serait pour les lui balancer en pleine figure.

A quoi pense-t-elle ? J'en sais rien et je ne veux pas savoir ! Qui est cette fille qui vient d'entrer ? Pareil ! Je l'ignore ! Qui est cette Yoruishi ? J'en savais rien non plus et c'était surement pas important... M'enfin, je savais au moins une chose, celle qui venait de faire une entrée fracassante, elle s'appelait Yume Kuroi, si j'en jugeais sur les paroles de la colocataire.

Les pensées haineuse m'encombrant, je tentais tant bien que mal de ranger mes affaires dans le peu d'espace que j'avais. Chose qui s'avéra très hardue et qui me rendait folle de rage. Finalement, je balança mon sac sur le lit de la mezzanine, l'intérieur de celui-ci se déverssant en vrac sur le peux d'espace que j'avais. J'avais la haine... j'avais la haine contres ces deux terminales, ces personnes qui me regardent d'un air méprisable, ma mère qui ma foutue dans cette chambre commune à la con sans me prévenir, mon père qui tout les soirs se bourrent la gueule. Bref, j'en avait contre le monde entier tendis que celle avec qui j'allais devoir partager, dans la plus totale des inégalité, cette chambre sirtotait bien paisiblement un petit thé comme si de rien n'était.

Alors que je posa mes mains sur mon visage, m'enfonçant presque les ongles dans les joues pour ne pas exploser sous ces enchainements de merde qui venait de se produire. Je murmura à voix basse, pour moi même. "C'est dégueulasse... C'est completement débile... " Je tremblais de plus en plus, alors, je préfera monter dans la mezzanine, percher et foute ma tête dans le matela pour tenter d'étouffer mon envie de hurler et de faire un scandale.

Alors que mes points se séraient sous l'envie indescriptile de sauter à la gorge de la premiere chose qui allait me toucher, plusieurs pensée filait à toute allure dans ma tête. ~J'en ai que faire qu'elle sois mon ainée ou non, elle est comme tout le monde, une fille qui ne fera que m'abaisser encore et encore, me prendre pour une idiote. Je ne lui accorderais pas le moindre signe de respect à cette fille ! Son simple regard me donne envie de vomir.~ Alors que je resta là, ma tête enfoncer dans le matela tel une autruche, mon téléphone ne mit encore à vibrer, je releva la tête et regarda l'écran de celui.


"Sois Polie avec ta coclocataire Naka-chan"
Maman


Une veine arriva à se dessiner sur mon front. C'était la goute d'eau qi faisait déborder le vase. Je balança mon téléphone portable avec violence au pied de la mezzanine. Celui-ci fila fonça à toute allure et à toute vitesse vers le sol avant de s'écraser et de voler en éclat.  Ainsi, ma mère n'ira plus jamais me faire chier, étant donner que j'ai plus de téléphone. Hélas, mon comportement risquait de déranger les deux miss qui prennent le thé non loin. Je respira un bon coup et décida finalement de regarder celle-ci qui m'avait gueuler dessus il y a quelques instant.

Je la regarda un petit moment avant de finalement renfourer ma tête dans l'oreillier. Pourquoi je me tenterais de leurs dire un truc ? J'en ai pas envie et je supose que elle non plus, elle n'en ont pas envie... Alors je restas là, dans mon coin à renfouler ma haine et également les larmes. Car d'un côté, c'était le début d'un enfer qui irsquait de durer longtemps. J'osais pas quitter le vingt mètres carré qui m'était dédier pour aller prendre une douche et me changer tellement que l'idée, que le regards de ces filles, ce pose sur moi m'éffrayait. Je resta alors ainsi avec mes vêtements mouiller, totalement étendue sur le matela qui s'imprégnait peu à peu de l'humidité de mon corps et de mes larmes. Car en effet, finalement, je m'étais mise à versser des larmes silencieuse que je cachais derrière mes cheveux tremper.

Je repenssa à Yamashita. Si seulement il était là, juste là quelque part dans cette académdie, mêem si j'aurais toujours cette coloctaiare infernale et moult autre suplice, je n'aurrais pas si mal, si peur, tant de colère et de tristesse à porter sur le coeur. Je me coucha légèrement de côté, de manière à être dos aux terminales et sortie de mon sac, qui était également sur le lit, ma petite peluche d'enfance. C'était débile, c'était plus de mon âge et c'était probablement pour ça que je me cachais... Je serra la peluche contre moi, contre ma poitrine, l'humidifier à son tour de mes larmes. Je n'avais que ça dans cette enfer pour le moment. Ce tout petit rayon de soleil issu d'un passé lointain, perdu et effacer. Je murmura doucement, mes paroles étant déjà etouffer par mes larmes, et la petite peluche qui était coller contre moi.

"Pro..protège moi... Yamashita-san... tu me manque... "
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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeJeu 22 Mai - 23:36

« Je préfère les femmes plus mûres et plus expérimentées mais merci de ta sollicitude. » Je n’en attendais pas moins de sa personne, après tout, n’était-elle pas l’une des rares élèves à entretenir une relation avec une enseignante d’Undai ? Oui, dire qu’elle est la seule est un mensonge… Surtout lorsqu’on connaît ne serait-ce qu’un peu les tendances de Yoruichi concernant ses étudiantes. Pro-femmes ? Ce n’est qu’une supposition, mais à croire qu’ici à Undai, toutes femmes ressemblant à quelque chose de potable se vouaient à l’homosexualité. École de tarés oui. Laissant un rire moqueur traverser mes lèvres, je ne fis que détourner le regard de la nouvelle, préférant de loin scinder mes pupilles azurées dans celles de la terminale, sans doute peu encline à ma présence en ces lieux.

« Il semblerait que l'on met assigner une nouvelle colocataire. » Je n’étais pas au courant, du moins, j’étais celle qui s’occupait de l’organisation des dortoirs depuis que je fus nommée présidente du conseil… Ayame se serait-elle amusé à changer cela ? Certainement pas, et même si c’était le cas, je préférais de loin trouver une autre victime à mes maux plutôt que de repenser à la directrice… Arf, ca y est. Je craque. Ne laissant cependant rien paraître, c’est en silence que je regardais les agissements de Soi. Me penchant légèrement en avant quand un service de thé flotta -littéralement- dans les airs, c’est d’un air intrigué que je regardais ses gestes. Aussi rapides soient-ils, rien n’échappe à l’œil expert d’un Undai’en.

Du thé donc… Voulait-elle m’empoisonner ? « Me ferais-tu l'honneur de partager le thé et de m'expliquer ensuite la raison de ta venue, Yume Kuroi ? » Comme je disais. Souriant jaune à la dénommée Soi, je restais un instant interdite devant sa demande. Accepter et risquer de m’étouffer avec une feuille de thé -quelle mort débile- ou encore me retrouver à suffoquer tel un phoque après avoir ingurgité je ne sais quel poison se trouvant mélangé dans le thé, ou encore mieux, me retrouver bouffée de l’intérieur, si on image Soi ayant mis de l’acide dans sa préparation. Qu’importe ce que j’ai vu, je n’étais pas pour autant disposée à accepter de boire… Du moins, pas la première.

Concernant sa deuxième interaction… Autant dire que je me creusais la tête pour savoir ce que j’allais bien pouvoir lui répondre. Simplement affirmer que j’avais envie de lui dire bonjour serait suspect n’est-ce pas ? Haha… Autant primer la vérité que le mensonge. Ne daignant répondre, c’est vers la seconde que je me tournais, cherchant inéluctablement de quoi m’enfuir des questionnements de Soi, quitte à faire la causette avec la nouvelle. Chose qui n’arriva pas puisque la fille s’en alla… Quelle sociabilité. Oui, je suis la dernière placée pour pouvoir critiquer cela, mais qu’importe. Suivant l’ombre du sac mouillé, c’est lorsqu’elle quitta mon champ de vision que je ne pus que reporter mon attention sur Soi…

- Par simple envie… Je dirais. Je n’ai pas vraiment de but précis.

Clair et net. Riant jaune dans mon coin, je détournais le regard tout en me mettant confortablement dans le lit me servant de sofa. Ce lit… Serait-ce moi, où l’odeur de Yoruichi y planait aussi violemment que celle de Fon ? Affichant un air dégoûté -invisible aux yeux d’autrui- sur mes traits, je me levais de cette place pour mieux m’adosser contre un mur, bras croisés.

- Si je te dérange, dis le tout de suite…

N’ayant le temps de finir ma tirade, c’est un bruit de cassure qui attira mon attention… Quoi, elle s’amuse déjà à démolir ce qui se trouve dans sa nouvelle demeure ? Foutage de gueule. Et d’ailleurs, depuis quand les chambres doubles ont-elles une mezzanine ? Décidément, comment pouvais-je encore m’étonner en sachant que je me trouvais dans la chambre de Soi… Soupirant en levant les épaules, c’est d’un mouvement de la main vaste que j’indiquais à la terminale que j’allais vérifier ce que faisait le gosse à l’étage…

Montant l’échelle sans plus attendre, je passais ma tête par-dessus le plancher pour regarder ce que l’enfant faisait… Enfant, ce terme est justifié puisque j'étais son aînée, limite je pourrais être sa mère… « Pro… protège moi... Yamashita-san... tu me manques... » Et ça y est, ça craque. Étirant les lèvres en signe de lassitude, c’est vers Soi que je me tournais -aussi gentiment que je puisse l’être- pour venir lui expliquer la situation… Du moins, si ca pouvait s’expliquer.

- La gamine craque… On la laisse comme ça, ou tu la secoues un coup ?

Sarcastique ? Haha, c’est l’une de mes meilleures qualités. Ne montrant cependant pas mon ironie, c’est vers la gamine que je me retournais pour mieux m’en approcher. M’agenouillant à sa hauteur, c’est d’un mouvement sympathique que je bougeais un peu sa chevelure pour mieux « la materner » à ma manière.

- Oï, faut que tu te bouges sinon tu vas pourrir avec tes draps. Lave-toi, tu sens le chien mouillé…

Ce ne voulait sonner méchamment, c’est juste que la sympathie ne faisait pas partie de mon vocabulaire… Surenchérissant mes dires, pour bien montrer que je partais d’une bonne attention, c’est avec calme que je poursuivis ;

- Et puis tu risques de tomber malade, et comme je respire le même air que toi, tu risquerais de me refiler tes microbes et…

C’est bon, je me tais.
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeVen 23 Mai - 15:12

Suspicion, gêne, indécision. Tout cela se lisait sur ces traits avant que Yume me réponde. De toute évidence, elle ne s'attendait pas à tomber nez à nez avec la Seconde. Et à ça réaction, elle ne s'attendait pas à me trouver directement dans ma chambre. Quoiqu'elle est à me dire, elle ne le dirait pas devant une tierce personne. Et vu son comportement impulsif, elle ne s'attendait pas à me trouver sur place en entrant, et comptait surement ruminer toute seule en attendant que j'arrive pour vider son sac. Sa réponse ne fit qu'étayer mon hypothèse.

- Par simple envie… Je dirais. Je n’ai pas vraiment de but précis.

Sur ces mots, elle s'affala négligemment sur mon lit. Surtout ne te gêne pas, fais comme chez toi. Mais cela me permit de prendre conscience d'une réalité que j'aurais dû percevoir dès la première seconde. Elle transpirait la libido. Même sans cet indice, ce n'était pas normal qu'elle vienne à ma rencontre, qu'elle s'installe comme ça, alors qu'on se connaissait à peine. Elle venait pour des histoires de cœur et j'étais son premier choix pour une « discussion entre fille ». Coïncidence ou la triste réputation de mon couple y était pour quelque chose ?

Sauf que pour le coup, elle frappait à la mauvaise porte. Je venais de me faire jeter comme une malpropre par Yoruichi et j'avais bien l'intention de me venger. La question était sur pratiquement toute les lèvres de savoir comment deux caractères aussi entier qu'elle et moi avions pu finir ensemble. La réponse tenait dans le simple fait que ça n'avait jamais été un acquis. Nous évoluions par cycle de séduction, de dispute, de tromperie et de réconciliation. Comme toute bonne musique, nous n'étions qu'un éternel jeu de tension vers la détente. Les couples trop calmes ne duraient pas, les couples trop portés sur le drame non plus. Ça ne fonctionnait que parce que nous étions très imparfaitement assorties, et je n'avais de bons conseils pour personne.

Loin des contes de fées, l'amour vrai était une chose bien ingrate. Et pendant que je fulminais contre Yoruichi, je regardais lubriquement Yume par dessus ma tasse en avalant une gorgée. Fantasmer sur Yume aurait été en dessous de tout. Rien que d'y penser j'en avais honte de moi. Mais malgré son aspect juvenile, elle était indéniablement mature et comment diable pouvait-elle prendre son aise et me jouer ce genre de pose sans avoir conscience du petit numéro qu'elle me jouait.

Elle ne déniait pas répondre à mon invitation pour le thé, et j'avais furieusement envie de lui projeter la théière à la figure. Mais ce n'est pas avec de l'eau chaude que je risquais de la refroidir. De son coté, la petite nouvelle aussi refusait mon thé, mais après mon speech sur les poisons, ça pouvait se comprendre. Pour Yume, c'était une crainte qui se comprenait moins. Je ne montrerais pas au vu et au su de tous une collection de poison que l'on pu retourner facilement contre moi. Et idem pour Yume, même une tasse d'arsenic ne l'aurait pas tuer. Une des bizarrerie de Undai.

Elle aurait drainé le poison, aurait éventuellement perdu un pied, au mieux la jambe, mais ce ne l'aurait pas tué, l'infirmerie était là pour y veiller. Cette immunité des habitants de Undai était la seule raison pour laquelle ces poisons pouvait trôner aussi visiblement sur leur présentoir. Pour la petite, du moment où elle n'était pas dans l’arène, elle n'était qu'une simple humaine, rien de plus. Et c'était charitable d'éviter qu'elle se tue par accident. En plus du fait que l'on ne me laisserait pas poursuivre mes expériences si quelqu'un était blessé.

Et il y avait plus efficace et discret pour tuer quelqu'un dans cette académie. Le corps est composé de 65 % d'eau, et j'étais naturellement douée pour manipuler et projeter l'eau sous toutes ses formes. Idem, un anévrisme cérébrale ou une insuffisance rénale ne tuaient pas à coup sûr, mais c'était un handicap indéniable et bien souvent irréparable. Démontrer ce genre de compétence dans l'arène aurait probablement signé mon arrêt de mort, mais en privé, cela apparaitrait juste pour une coïncidence fâcheuse.

Je n'étais pas dès ma première une jeune prodige de Undai pour rien. Et si j'avais un mobile pour tuer une de ces deux malpolies, ce serait déjà fait. Mais Yume me distrayait et la petite répondait au moins à mes attentes : elle n'envahissait pas l'espace comme les autres écervelés de son âge. Elle savait se tenir tranquille et je n'avais rien de plus à lui demander.

- Si je te dérange, dis le tout de suite…

S'il n'y avait pas eu une petite intruse dans la pièce, tentant d'ailleurs de se scarifier du haut de sa mezzanine, je pense sincèrement que toi et tes problèmes de libido auriez sans doute été les bienvenues. Mais la petite devenait carrément fipplante, avait-elle un problème ? M'avait-on mise en colocation avec une autiste ou une nouvelle schizophrène ? Que les ancêtres m'en gardent, par pitié !

Interrompant ses rituels auto-destructeurs, son téléphone vibre, elle le regarde et le jette violemment du haut de la mezzanine. Mes yeux repèrent l'envol de son cache, de sa batterie, et même de la protection du clavier. Assurément un vieux portable qui en avait vu de belles et avait connu des jours meilleurs. Aussi la gamine a replongé tête la première sur ses draps et allongée, est devenue invisible pour mes yeux. Du reste, mes sens m'informe qu'elle a cessé de se faire du mal contre elle-même, et elle peut bien bouder que c'est toujours un moindre mal.

Yume se dirigeait alors vers la mezzanine et grimpait à l'échelle visiblement plus inquiète que moi, et je regardais la scène d'un air curieux, achevant d'une gorgée ma première tasse de ce délicieux Ceylan. « La gamine craque… On la laisse comme ça, ou tu la secoues un coup ? » Était-ce absolument nécessaire de prendre la pose du haut de l'échelle pour me dire ça, Yume Kuroi ? Même si te voir douce et prévenante avec la petite est incontestablement mignon.

Mais la voir rejoindre la petite et jouer la mère poule était encore plus dingue. Miss Nakamura, rien que pour ce spectacle, tu mérites bien un peu plus de gentillesse de ma part. La gamine craque, c'était la stricte vérité mais qu'y faire. Comme nous toutes à nos débuts, elle venait de tout quitter pour entrer dans un internat de fous furieux, avec une colocataire qui collectionne les poisons et qui l'avait au moins par trois fois menacée de mort en l'espace de cinq minutes.

- Oï, faut que tu te bouges sinon tu vas pourrir avec tes draps. Lave-toi, tu sens le chien mouillé…» ajoutait Yume à l'intention de la petite. « Et puis tu risques de tomber malade, et comme je respire le même air que toi, tu risquerais de me refiler tes microbes et… » Ah, rectification, c'est bien Yume et son tact légendaire. Je ne la savais hypocondriaque, et encore moins aussi démunie face aux enfants. Cette petite était peut-être un cas, mais elle ne devrait pas être si différente des autres gamines de son âge.

Il allait falloir que je me bouges et que j'aille constater les dégâts par moi-même. Et jeté la gamine sous la douche par la force si nécessaire. Yume n'était pas du genre a exagérer là-dessus et il était plus que temps que j'ai une discussion privé avec mon invité. Quand ma colocataire serait sous la douche, il sera temps de discuter tranquillement. Sceller la salle de bain suffirait à s'assurer que notre conversation reste privée et donnerait du temps à la petite pour retrouver ses esprits.

Après un long soupir, je me levais donc pour monter à mon tour à l'échelle, et m'installer dans le coin diamétralement opposé du petit lit. Tenir à trois sur un 90 était déjà une prouesse pour des étudiantes de Undai. On aimait presque toute l'espace, et je détestait tout particulièrement la promiscuité. Une fois installée, mon attention se porta tout de suite sur la peluche de chat qu'elle tenait contre elle comme une bouée de sauvetage.

Sa peluche équivalait mon Neko, qui dormait paisiblement du haut de mon étagère. Un simple regard la fit miauler, s'ébrouer et me rejoindre sur la mezzanine comme si je l'avais appelée de vive voix. Ce n'était pas du meilleur effet, mais ce chat que je projetais en continu depuis trois ans déjà menait sa vie propre et ne m'obéissait en rien. C'était mon reste de pureté et de bon sentiment qui se mouvait de son propre chef. Je devais d'ailleurs la retenir fermement avec force câlin pour qu'elle n'aille pas importunée la petite et lui fourrer son museau partout.

- Désolée, j'ai vu ta peluche et Neko rapplique dès que je pense à lui. Tu aimes les chats Kumiko-chan ?

Je tentais de m’adoucir un peu et de faire preuve d'un maximum de gentillesse. Mais je me sentais tellement ridicule à employer une particule aussi familière que ça devait sonner faux. Il était sans doute trop tard pour cacher cette maladresse, mais c'est l'intention qui compte, non ? Je me disais un moment que je pourrais animer sa peluche mais voudrait-elle d'une peluche vivante pour compagnon ? Ou serait-ce la goutte de trop qui lui ferait perdre contenance. L'idée me semblait bonne mais dans le doute, je ne dis rien, n'y ne fit rien en ce sens. Peut-être dans quelques jours, si j'arrivais à échanger plus de trois mots avec elle.

- Yume Kuroi a raison, il vaudrait mieux que tu prennes une douche... ou un bain. Pour tes vêtements et tes draps, il est déjà un peu tard pour faire un tour au pressing mais ça ne prendrait qu'une seconde de les sécher.

Je croisais alors le regard, ou plutôt l'oeil de la petite. Sa raie ne couvrant plus tout à fait ses yeux et cet œil borgne, si atypique. J'avais déjà vu des borgnes à mon village et aucun n'avait ce regard, aucun non plus ne laissait une tignasse couvrir son œil valide. Elle ne se comportait pas comme une invalide qui avait besoin de compenser une tare. Son regard était celui d'un voyant qui distinguait très bien les choses malgré son cache oeil.

Fusse possible que la petite voit des choses qu'elle n'était pas censée voir ? Auquel cas, son espérance de vie à l'académie venait de prendre un sacré coup. Ça aurait été une coïncidence heureuse qu'elle soit atterrie avec moi. Même si la réciproque n'aurait pas été vrai. Si elle en était et qu'elle perdait la vie en étant ma colocataire, je ne pourrais pas simplement l'ignorer comme tout les autres. Enfin, ce n'était qu'une supposition, et j'aurais tout le temps de vérifier cela plus tard, quand Yume ne serait plus là pour assister à la scène, des fois que ça tourne mal.

-Tu peux emprunter une de mes serviettes ou ma sortie de bain. Ce n'est pas ça qui me manque. Pour ce soir, il faudra faire avec. Demain, il sera toujours temps de faire quelques emplettes.

Vu le peu qu'elle avait amené avec elle et qu'elle avait vomit tout à l'heure à même le sol, je me doutais qu'il devait lui manquer un certain nombre de chose. L'académie fournissait presque tout en principe...mais il fallait aimer le blanc cassé monochrome. Et avec le temps, on avait tendance à faire une overdose de blanc. Certes, c'était sans doute la seule chambre à être ainsi customisée, l'avantage de la place et de la solitude. Et désormais, c'était sans nulle doute la seule chambre double équipée d'une mezzanine. Si je vidais un jour les lieux, ça ferait un choc pour la nouvelle occupante...Mais c'était encore loin d'être d'actualité.

Reposant doucement Neko sur le lit, visiblement repue de câlin et satisfaite, je descendais alors la mezzanine en espérant ne pas avoir à y remonter dans l'immédiat. Je jetais un regard à Yume pour essayer de deviner ce qu'elle pensait, en vain. Il n'y aurait rien à tirer d'elle tant que la petite serait dans la pièce, témoin involontaire de notre confrontation. J'avais beau savoir qu'elle venait sur un coup de tête sans arrière pensée, l'ambiance restait la même qu'au conseil, électrique. Cependant, malgré nos inimitiés, elle me rendait quand même une visite de courtoisie...et la moindre des choses était de suspendre mon jugement jusqu'à ce qu'elle se décide à parler.


Dernière édition par Soi Fon le Ven 23 Mai - 22:55, édité 1 fois
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Nakamura Kumiko

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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeVen 23 Mai - 21:36

Je cessa un minimum de verser des larmes en sentant la main de la dénommer Yume-Kuroi se poser sur moi. Pourquoi elle faisait ça ? Je ne le connaissais même pas. Mais d'un côté j'étais un peu rassurer par cette main que j'avais juger visiblement trop tôt comme bienfaisante. Le discours au vocabulaire assez, "particulier" me m'était dans le doute. Pourtant, tout ce qui était dit était vrais... Ca sert  rien de pleurer sur mon sort et encore moins de rester planter là à attendre de choper la crève.

Mais celle dont j'attendais le moins de réaction était ma colocataire, qui pourtant, malgré mon jugement assez rapide sur son caractère venait de se montrer plus ou moins gentille ? Je réfléchissais, me torturais l'esprit en me posant une question, qu'une seule, pourquoi le monde change tout le temps de masque ? Un coup cruel, un coup bienveillant. Cela n'a pas de sens, et sans doûte que cela en aura jamais.

Soudainement, un animal venut sur la mezanine aussi. Le manque d eplace commençait à se faire ressentir, je le cacherais pas. Je remarqua qu'il s'gissait là d'un chat. Un vrai chat, enfin ce que je prit pour un vrai étant donncer qu'il bougeait. J'aurais jurer pourtant qu'il d'agissait d'une peluche quand j'étais rentré dans la chambre en balayant celle-ci du regard.

Alors qu'après ces remarques, la terminale decsendit de la mezanine. Je dégna enfin répondre à ça question. Un peu hésitante et en me demandant si j'avais pas juger cette personne trop tôt.

-Ou...Oui... j'aime les chats... Soi-san...

Et bien maintenant... je fais quoi ? Je lève mon cul, et je vais à la douche ? Je n'en savais que trop rien mais finalement, je me dis que je serais miux sous la douche, toute seule sans les deux terminales pour me regarder. La sensation de me sentir observer m'éffrayais. Je me redressa, en position assise sur la mezanine, les yeux baisser vers la peluche que j'avais dans la main. Je le regardais droit dans les yeux comme si je cherchais une réponse à travers cet objet sans vie. Puis finalement, je le déposa non loin de l'oreiller pour désecendre silencieusement de la mezzanine après que les terminales sois retourner à leur petite occupation de partage de thé... empoisonner ou pas...

Je me dirigea vers la salle de bain, prenant le nécessaire avec moi, tenue de rechange et serviette, que ma colocataire avait proposer que j'emprunt pour cette fois. Sinon je n'y aurais jamais toucher au risque de devoir faire face à ça toute colère. Et j'avais guère envie de faire la rencontre de ma colocataire en colère vus les menaces de morts qu'elle m'avait fait. Je me dirigea alors vers la salle de bain pour finalement disparaitre du champ de visions des deux terminales derrière la porte sans rien dire de plus.
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeVen 23 Mai - 22:14

Qu’importe ce que je pensais des deux femmes occupant cette chambre, je n’en restais pas moins amicale avec la petite chose reniflant dans son lit. Il est vrai que ce n’était pas coutume chez moi d’agir ainsi, devant quiconque je ne montrais guère de sourire comme à cet instant, qu’il soit infirme, vieux ou jeune. Soupirant silencieusement lorsque Soi monta à son tour dans la Mezzanine, je me bougeais un peu, ne serait-ce que pour lui laisser un peu de place… A condition que cela soit possible. A part un lit et une table de nuit, on ne savait mettre grand chose ici… Ouais, faire suspendre des meubles pouvait être une option, mais tout de même. Soit.

- Désolée, j'ai vu ta peluche et Neko rapplique dès que je pense à lui. Tu aimes les chats Kumiko-chan ?

Regardant la boule de poil se mouvoir, ce n’est que par réflexe que je m’en éloignais. Je n’étais pas du genre à aimer les animaux, et eux non-plus d’ailleurs et qu’importe que celui-ci pue la matérialisation à plein nez, cela ne changeait pas mes habitudes face aux bêtes. C’est comme Ranguren, cette chose était plus terrifiante que mignonne, quelle soit sous sa forme de combat ou non, ça restait une boule de poils angoissante.

- Yume Kuroi a raison, il vaudrait mieux que tu prennes une douche... ou un bain. Pour tes vêtements et tes draps, il est déjà un peu tard pour faire un tour au pressing mais ça ne prendrait qu'une seconde de les sécher.

Et bien voilà… Évidemment que j’ai raison. Jusqu’à preuve du contraire, tous mes dires étaient justes, aussi impartiaux que limpides. Haussant les épaules pour répondre à la réflexion de la terminale, c’est dans un mouvement las que je pris place, fesses les premières sur le plancher -étrangement stable- de la mezzanine. Je reviens un instant sur l’aménagement, il est vrai que cela pourrait être encore plaisant que toutes les chambres doubles ou triples soient ainsi organisées… Mais en même temps, celle qui avait « le rez-de-chaussée » de la chambre avait donc la plus grande partie de l’habitat… On parie combien que si cela se faisait, des combats au sein même d’une chambre éclateraient sous prétexte que l’une reçoit plus que l’autre ? Trop pour que je n’en ai déjà mal à la tête.

-Tu peux emprunter une de mes serviettes ou ma sortie de bain. Ce n'est pas ça qui me manque. Pour ce soir, il faudra faire avec. Demain, il sera toujours temps de faire quelques emplettes.

Tu ne vas pas lui prêter tes tampons tant que nous y sommes ? Roulant des yeux dans mon coin sous cet élan de gentillesse venant tout droit de Soi Fon, elle-même, c’est sans vraiment interagir à cela, que je restais dans mon coin, silencieuse à attendre qu’une ou l’autre fasse un mouvement. Soi fut la première à partir… Par automatisme, je la suivis, espérant que la chose pourrissante aille enfin se rafraîchir. L’odeur était là, et aussi olfactive que je puisse être, cela était dérangeant. Après tout, ne tenais-je pas le surnom de « Chien de la directrice » ? Il n’y a rien à se vanter de cela, mais je marquais le point sur le fait que pour sentir ou pister autrui, j’étais imbattable. Même si ce n’était pas leurs odeurs corporelles qui m’aiguillaient, mais bien celles de leurs pouvoirs.

- Ou...Oui... j'aime les chats... Soi-San...

C’est quand la gamine daigna répondre aux questions de Soi que je me décidais à mon tour de rejoindre le rez-de-chaussée. Ne pensez pas que j’ai le vertige, après avoir survécu des années à l’entraînement d’Ayame, ce genre de chose ne me touchait plus du tout… Passons. Me retrouvant en bas, c’est d’un regard las que je balayais la chambre alors que l’enfant s’en alla prendre sa douche, présumais-je. D’un pas assuré, c’est vers le bureau de la terminale que je m’en allais. Regardant d’un œil sceptique ce qui se trouvait dans les bocaux, c’est avec ironie que je partageais mes pensées avec ma dite hôte.

- Je suis sûre qu’Akiha sera ravie de toucher à tes fioles, Soi.

Quelle familiarité. Après tout, se taper dessus rapprochait autrui non ? J’en ris, invisiblement. Déposant un doigt sur l’un des bocaux, je me penchais afin d’en lire l’étique. Vainement, j’avais beau parler chinois, ce n’était pas pour autant que je savais lire tous leurs hiéroglyphes. M’en détournant d’un mouvement désintéressé, je levais mon regard sur la femme me faisant face. Un instant de silence coula entre nos personnes avant que je vienne trancher celui-ci de ma froideur habituelle. Froideur, certainement moindre par rapport à d’habitude, je m’étonnais moi-même de tenter de m’intéresser à la vie de la terminale.

- … Comment va ?

La phrase qui tue. L’autre répond « ca va » et c’est la fin de la conversation. Me grattant la joue d’un air discret, c’est le regard perdu sur un point invisible que je tentais de rattraper mon début chaotique de conversation. Comme tout le monde le sait, je n’ai jamais été douée pour ce genre de choses.

- Et plus sérieusement, tu vas t’en sortir avec la nouvelle, au pire tu squattes chez Yoruichi… Sauf si madame préfère garder sa liberté et fricoter avec… Soit.

Il était inutile de continuer, tous ici à Undai connaissaient la réputation de la prof d’EPS. Sa copine devait être la première au courant de cela, cela ne servait donc à rien d’enfoncer le couteau dans une plaie ouverte. Qu’elle dise que cela ne l’affecte pas ou je ne sais quelle connerie, cela restait un mensonge. Voir celle qu’on aime tourner autour d'une autre, n’avait rien de plaisant. Parlais-je d’une situation que je connaissais ? Haha… Regardez-vous un instant si votre dite copine couchait avec votre « maîtresse ». Le comble. Laissant ces pensées de côté, c’est d’un revers de la main que je repris la parole.

- Et plus sérieusement, sortir avec Yoruichi c’est comme se faire la directrice. En terme clair, tant que tu ne lui fous pas une bague au doigt -ou une laisse-, elle ne sera jamais véritablement tienne…

Combien de fois ne m’étais-je pas retrouvée devant une scène illicite mettant Yoruichi et je ne sais quelle demoiselle dans des positions étranges, lorsque je m’égarais malencontreusement dans les vestiaires du gymnase. Trop pour que ce ne soit qu’occasionnel.
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeSam 24 Mai - 14:20

Histoire de reprendre contenance en vue d'une longue discussion, je partis me resservir une tasse de thé. Dont je ne bus pas une goutte, en fait. Contre toute attente, la petite était sortie de son mutisme. Avec une déclaration bredouillante, elle redevenait la parfaite petite fille de son âge.

-Ou...Oui... j'aime les chats... Soi-san...

San ! Soi la sorcière, Soi la sanguinaire, Soi la Youkaï...mais Soi-san. C'était pas loin d'être une première. La plus part des secondes se transformaient en carpe quand j'étais dans le coin. Sans doute à cause des multiples rumeurs qui courrait à mon sujet. Pour les autres, que ce soient les quelques secondes téméraires que les premières, je n'avais droit qu'à de la crainte ou de la méfiance. Alors, oui, cette gamine était l'une des rares à avoir utiliser ce terme à mon égard.

Mais surtout, avec ces hésitations bredouillantes et ces inflexions dans la voix, c'est presque comme si Neko, cette boule de poil qui passait 14h par jour à dormir, avait réussi l'exploit de créer un lien avec cette gamine. Était-ce un mal ou un bien ? Cela restait encore à voir. Je ne pouvais pas me permettre de m'attacher. Yoruichi était et resterait mon unique faiblesse. Mais rien ne m'empêchait de montrer un minimum de gentillesse. Dans la mesure où on devait cohabiter, si elle faisait sa part pour rendre cette coloc' vivable, je pouvais lui rendre la pareille, ni plus ni moins.

Alors que la petite s'affairait pour aller se rafraichir, comme nous le lui avions conseillé -ou plus ou moins enjoint, selon la manière dont on voyait les choses- Yume descendait à son tour et venait se poster devant mon bureau, avec une air de franche curiosité. Entre temps, la petite avait filé, mais l'attention toute particulière de Yume avait fini de me faire oublier mon thé. Cette insistance dans son regard commençait à me gêner.

Dès que la petite ferma la porte derrière elle, je scellais mécaniquement la porte de la salle ainsi que celle de la chambre. Techniquement parlant, il était désormais plus aisé de défoncer un mur que l'une des deux portes elles-mêmes. Au-dessus de quoi j'ajoutais une scellée auditive sur toute la pièce, que je n'utilisais que rarement et uniquement en privé. De cette manière, rien de ce qui se disait ici ne sortirait d'ici.

Aussi vive que soit notre discussion, personne n'entendrait un mot. Cependant, nous entendrions tout. C'était une condition voulue par Yoruichi, la barrière n'était qu'à sens unique. Pour le cas d'une alerte incident, pour le cas où ma colocataire essaierait de se suicider, ou comme cet après-midi, pour le cas où un événement important – comme Yume se faisant ratatiner la gueule- ne nous échappe pas par inadvertance.

- Je suis sûre qu’Akiha sera ravie de toucher à tes fioles, Soi.

Pour résister à l'envie de lui répondre, je me pris à récupérer les morceaux du portable de Kumiko et de ré-assembler le tout. Ce qui ravirait sur Akiha, ce sont les deux gemmes noires serties en colliers caché par mes soins dans les appartements de Yoruichi. Deux gemmes fonctionnels non crée par l'académie et que ni Ayame ni Miri ne pourrait retracer en cas de « problème ». Et surtout, ce qu'Akiha voudrait encore plus, c'est le journal d'Inari, qui avait conçu ces gemmes que j'avais ensuite fabriqué d'après ces travaux. Non vraiment, à coté de ça, mes plantes médicinales ou l'intérêt passionné d'Akiha pour le lien entre mes menstrues et mes capacités de projection, c'était strictement rien du tout.

Tout les ingrédients nécessaires à la fabrication de ces gemmes était là, sur mon bureau, sous le regard de Yume, sous forme de cristaux élémentaires pures. Inari avait réussi à recréer une version simplifiée de la nano-technologie des cristaux et d'améliorer son propre concept. De fait, elle n'avait jamais pu finir, et la copie ne valait pas les originaux. Mais une copie intraçable et non soumise aux restrictions de l'original avait toutefois son intérêt. À comparer de l'effort que ça avait demander pour créer deux prototypes viables, réparer le portable de la petite était un jeu d'enfant.

Même l'écran, complètement HS devenait réparable à l'aide de la projection. La touche finale étaient des reconstituer la protection en verre. Et à cette fin, rétablir les liaisons fortes au sein du silicium. Il y avait de la perte, la protection serait plus mince qu'à l'origine, mais pas forcément moins résistante. Contrairement au verre industriel, celui-ci était parfait, homogène. De ce fait, l'ensemble était moins solide mais paradoxalement moins fragile. S'il devait se casser de nouveau, chose improbable, il n' y aurait littéralement plus rien à réparer. Les « morceaux » seraient devenus trop petit pour être récupérable.

- … Comment va ?

Elle avait ainsi repris la parole, me montrant qu'elle avait abandonné le sujet précédant, alors que je m'apprêtais de mon coté à tenter un redémarrage du téléphone de la petite. Et comme la chose me demandait le code pin, je me disais que j'avais sans doute réussi mon coup. Un portable n'est rien d'autre qu'un mini-ordinateur, la fonction téléphone en plus. Si le système d'exploitation démarrait, c'est que la machine fonctionnait. Je délaissais donc la chose en attendant de pouvoir la remettre plus tard à sa propriétaire. Non sans un commentaire sarcastique qu'il me faudrait étudier d'ici là...

Comment va ? N'eut été cette nouvelle affectation de chambre, j'aurais pu envisager un rendez-vous à l'extérieur, quelque part, avec Yoruichi. J'aurais sécher la moitié des cours, à l'occasion. Je me serais rattrapée pour la forme en fin de journée et j'aurais encore retrouvée Yoruichi, pour qui le week-end durait 5 jours et la semaine 2 jours. Belle inversion du temps de travail qui corrélait parfaitement avec son état d'esprit.

Bref, je serais en train de « jouer aux dames » au lieu de me retrouver à composer avec les sentiments conflictuelles de deux intruses. L'une un brin trop jeune et émotionnelle, l'autre un brin...euh...comme moi. Yume me donnait l'impression qu'il faudrait littéralement lui appuyer sur le ventre, pour lui faire cracher le morçeau. Je n'étais pas la plus fine psychologue ni d'une patience d'ange.

Et ce « comment va » me donnait envie de lui dire « accouche » pour toute réponse. C'était une formule de politesse auquel on répondait invariablement par une même formule. Si tu veux commencer à être polie, il fallait accepter ce thé qui commence déjà à refroidir et optionnellement dire « bonjour » en entrant au lieu de me gratifier de tes pensées obscènes.

- Et plus sérieusement, tu vas t’en sortir avec la nouvelle, au pire tu squattes chez Yoruichi… Sauf si madame préfère garder sa liberté et fricoter avec… Soit.

Oh...j'ai viré ma première coloc', tu as tué la tienne avant même mon arrivée et de telle sorte qu'on en parlait encore quand j'étais en première. C'est vrai que ce genre d'assertion venant de toi est rassurant au possible. Mise à part ça, c'est tout à fait exact, je peux squatter chez Yoruichi. Et comme la semaine dernière, fricotage ou non, il me suffit de virer l'intruse et le problème est réglé. En l’occurrence, l'intruse en question avait piégé Yoruichi et je lui ai fait payé sa dette dans l’arène, donc tu es déjà au courant.

Madame garde sa liberté et moi aussi. Dénier qu'on a une libido est une idiotie, dénier qu'on fait des erreurs aussi. Deux infidèles ensembles n'ont pas grand chose à se reprocher, l'orage passe, on passe l'éponge à chaque fois. Si on devait se renvoyer nos fautes à chaque fois, on ne ferait plus rien d'autre que se disputer. L'amour ne se résumera jamais au sexe, c'est ce qui fait que les filles passent et que nous restons ensemble.

Yoruichi est la seule à pouvoir rester sans avoir peur, même quand je perds le contrôle. Qui n'aurait pas peur de sa compagne si celle-ci m'était le lit en feu, littéralement, projetait un éléphant dans sa chambre dans un moment de panique, ou changeait de tempérament du tout au tout en pleine acte, de la Soi Fon que tout le monde connait à l'animal sauvage qui sommeil en mon tréfonds. Je ne projetais pas des animaux pour rien.

- Et plus sérieusement, sortir avec Yoruichi c’est comme se faire la directrice. En terme clair, tant que tu ne lui fous pas une bague au doigt -ou une laisse-, elle ne sera jamais véritablement tienne

Ça faisait déjà beaucoup de « Et plus sérieusement ». Enfin, Yume aimait les répétitions rhétorique. Par choix ou par manque de vocabulaire ? Elle était comme ça, c'est tout. Du reste, j'avais envie de pouffer de rire.
Officieusement, on était fiancée. Le japon ne permettait pas le mariage de couple de même sexe et il faudrait que je coupe définitivement les ponts avec mon clan -qui ne le tolèrerait jamais. Bref, provoquer une guerre mineure pour être sa femme devant la loi n'était pas exactement notre priorité. Quand à lui mettre une laisse...

Est-ce un scoop de dire que Yoruichi est une perverse à tous les étages et à mon grand dam...un poil maso sur les bords ? Alors oui, ponctuellement, quand ça la prenait, elle m'avait déjà proposer pareille chose et pire encore...et souhaiter me rendre la pareille -donc un peu sadique aussi, sans doute.
Généralement, ça c'est soldé par un bain d'eau froide directement sur sa figure. Mais rien que d'y repenser me donnait des sueurs froides et des palpitations. Cela était fort gênant et j'étais très heureuse de ne pas rougir devant Yume.

Puis la mention de la directrice, comme un cheveu sur la soupe, prit enfin sens dans mon esprit, le mobile de la présence de Yume s'imbriquant, indice par indice, à force d'être retourné en tout sens, comme un rubik's cube. Yume... Il n'y avait que toi pour oser la comparaison entre Yoruichi et Ayame. Ok, Yoruichi était une tueuse et une bonne tueuse, pour être devenue prof au sein de l'académie, il ne fallait rien de moins. Mais c'était aussi une paresseuse, j'en-foutiste et lascive, qui ne bougeait jamais le petit doigt si ce n'était pas strictement necessaire.

Mais, preuve à l'appui les nombreux combats que j'avais mené à sa place, Yoruichi n'avait pas l'once d'un esprit sanguinaire et n'était clairement pas l'incarnation de la toute puissance. Jamais Ayame ne se laisserait prendre au piège par une simple élève de première...ou se laisserait prendre à un piège quelconque si celui-ci venait de qui que ce soit d'autre qu'Okugi. Le rapport de puissance entre Ayame et ses élèves, entre Miri et nous, était telle qu'on arriverait à peine à en blesser une en s'y mettant à plusieurs centaines contre elles. Ils y avaient quelques exceptions près, des pouvoirs qui n'auraient jamais dû exister, mais pas en assez grand nombre.

Tout ça pour dire que si Ayame s'était laissée mettre la bague au doigt par Akiha, jamais au grand jamais je ne l'imaginerais se laisser passer une laisse ou n'accepterait de lâcher prise de quelques manières que ce soit. Socialement, je serais toujours la Kohai de Yoruichi, sa petite protégée et tutti quanti...il n'empêche que sous les draps, j'étais son égale et qu'au fond, elle aimait qu'il en soit ainsi, malgré la différence d'âge et de statut. Je n'avais jamais été soumise, jamais été sa chose, impertinente avec elle dès ma première année et la seule élève à l'avoir remise à sa place sans jamais en subir les conséquences.

J'étais privilégiée. J'étais à elle, elle était à moi. Il y avait une réciprocité qui n'existerait jamais pour Ayame, pour Yume et pour toutes leurs semblables. Aussi belles et incontestablement puissantes soient-elles, comment pouvait-on mouiller devant ce genre de personnes qui restaient les mêmes en société comme au lit.
Ce n'était pas un scoop qu'Ayame accordait une attention toute particulière à certaines de ces élèves, et qu'en parfaite dominatrice personne n'osait lui résister.
Nulle ne se soustrayant à sa volonté, et si elle décidait que telle élève passerait à la casserole, la demoiselle n'avait guère beaucoup d'autre option que de s'y plier.

J'étais bien heureuse de n'avais jamais fait l'objet de ce genre d'attention, en grande partie parce que Yoruichi serait toujours entre Ayame et moi et que tout le monde savait ce qui se passait lorsque quelqu'un se trouvait entre travers du chemin de Dead Master. Oui, il n'y avait pas Ayame d'un coté et Dead Master de l'autre. Il n'y avait que toi Yume pour espérer devenir publiquement et intimement l'égale de Dead Master. Par ce que c'était l'espoir qu'elle te faisait miroiter, n'est-ce pas ?

Et sinon, t'étais-tu faite Ayame, hein Yume ? Dans le sens, avoir l'occasion de lui rendre ces attentions et non uniquement les recevoir...Ou était-ce le privilège d'Akiha ? Oui, rien d'étonnant qu'autant de beauté et de puissance t'attire, comme toi dans le rôle de la mouche et elle dans le rôle du pot de miel. Tu y touches, tu n'arrives plus à t'en dépêtrer, et tu crois pouvoir la posséder quand c'est le contraire, depuis le tout début. Tu as accepté avec bonheur de devenir son animal de compagnie et maintenant, tu aimerais bien être son égale ou inversé les rôles...

Enfin, il fallait bien trouver quelque chose à lui répondre, alors que maintenant que la menace était passée, autant lui répondre du tout début. Après tout, Akiha aussi faisait partie de l'équation et même inconsciemment, elle était déjà l'amorce au sujet.

- Akiha a bien mieux que tout mon petit matériel quelque part dans les entrailles de Undai, n'est-ce pas ? Tout ce que j'ai ici, elle l'a et davantage, sans nulle doute. Au mieux, elle montrerait un intérêt poli pour ma petite « collection »...

Avant de poursuivre sur ma lancée, je descends alors d'une traite cette tasse, avec qu'elle soit définitivement froide et tend l'oreille du coté de la petite, juste pour être sûre « que ça vit encore » de l'autre coté de la pièce. Une fois fait, je poursuis sur ma lancée reprenant le fil de son propre discours.

- Aussi merveilleuse que soit Yoruichi, ni elle ni moi n'avons envie de nous enfermer dans une cage dorée...ou une cage d'épine. Yoruichi est une infidèle chronique, Ayame n'est pas en reste non plus et je ne suis pas vraiment le type blanche colombe sans cervelle. Dans un couple libre, chaque partie doit en profiter de son coté ou ce n'est pas vivable. Enfin, c'est mon constat : Yoruichi est comme ça et je l'aime comme ça. Tu dois me prendre pour une parfaite idiote...fin, bref.

Ce après quoi, je pousse un dernier long soupir avant d'entrer dans ce qui devrait être le début d'une longue conversation. Une fois que le morceau était craché...
Cherchant le mot les plus juste, je fis tourner ma tasse vide entre mes mains, avec circonspections

-Tu veux que l'on parle d'Ayame ?ou... seulement de toi ?

Il n'était pas la peine de préciser que je parlais affaire de coeur. L'ambiance était plantée dès le départ. Restait à voir si elle allait finalement vider son sac ou me sauter à la gorge. Dans les deux cas, j'étais prête et il n'y avait plus de tierce personne dans la pièce pour subir les foudres de Yume Kuroi.
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeDim 25 Mai - 0:45

Je referma la porte, doucement. Enfin seule. Le cliquetit de veroux de la porte se fit entendre. Soudainement j'avais l'impression d'être comme couper du reste du monde. Plus aucun bruit, pas d'issue, juste le son de ma respiration. Je ferma un moment les yeux, profitant de se calme soudain. Je respiras un bon coup, cessant de trembler et rouvris calmement mon oeil valide. Mon regard se posa vers la baignoire. Je me dirigea vers celle-ci d'un pas lent et silencieux pour finalement ouvrire le robinet d'eeau chaude. Je ne prenais pas de douche pour le simple fait que j'avais à chaque fois la crainte de le blesser encore à mon oeil borgne.

Tendis que l'eau qui coulait remplissait lentement la baignar, je commença à déboutonner ma chemise, me déshabillant ainsi en retirant chaque pacerelle de tissue une à une de mon corps, et dévoilant ainsi ma peau pâle et blafarde. Je tremblais lgèrement, au fur et à mesure que ma peau se dévoilait. Mes pieds étaient nues et poser contre le carlage froid et mes vêtements étaient tous tomer un à un au sol. Je contemplait l'eau couler et monter à une hauter raisonnable pour finalement arrêter le robinet. Alors que je me penchais vers l'eau tiède, je remarqua à travers mon reflet, que j'avais oublier de retirer mon cache oeil. Je retira alors délicatement celui-ci avec une extrème attention. J'avais toujours eu peur de me faire mal, même si la blessure était sencer etre cicatriser.

Je laissa alors à découvert mon oeil déformer, voir presque inexistant tellement qui c'était enfoncer et écraser, cacher derrière mes paupières semies closes. Voir cette atrociter de nouveau dans le reflet de l'eau me fit frémir de frayeur. C'était laid, repousant et répugant. C'était bien là, la plus grosse imperfection de mon corps fragile et mince, en plus d'tre petit et blanchâtre. Je passa doucement mes doigts au dessus de l'eau tiède, ressentant l'agréable sensation de chaleur qui s'en dégageait au bout de mes doigts.

Je me décida alors de enfin me glisser dans la baignoire, me laissant parcourir de quelque frisson face au contact soudain de la froideur de mon corps mouiller par la pluie qui entra en contact avec l'eau tiède et agréable de se bain. Je m'y plongea et m'y laissa bercer doucement, jusqu'a être totalement plonger dans l'eau. Seule ma tête dépassait tendus que le bout de mes long cheveux ébène béganient dans l'eau. Je remuas doucement l'eau qui m'apaisait en jouant au dessus de celle-ci avec mes doigt, comme si je jouais du piano. J'ignorais pourquoi je faisais ça, surement car le piano détendait également. Que ce sois en le jouant ou en l'écoutant.

Je n'entend rien à par le bruit de l'eau qui glissait sur mon corps. Je profita le plus longtemps possible de cet instant de bonheur et bien-être avant de finalement degner prendre le shampoing et me le verser sur la tête en faisant attention à mon visage. Je me frotta alors les cheveux, faisant mousser la substance que je retira quelque instant après d'un simple rincement à mes cheveux. Je prenais mon temps, profitant un maximum de ce moment couper de tout. Et puis, si je me dépechais, je serais derrière la porte à prier l'instant ou elle se déverouillerais. Ainsi, j'attendis un moment avant de finalement m'emparer du savon, qui manqua de glisser entre mes doigts, dans ma main.

Je passa celui-ci doucement sur tout mon corps. Ressentant quelques frissons à certains instant, ressentant un bonheur encore plus intense. Il était toujours agréable de prendre un bain en y ressentant les moindres passerel de joie et de bien-être possible. Quelque bulles se formaient de ci, de là alors que je faisait délicatement glisser le savon sur ma poitrine qui se développait de jour en jour, signe que un jour je sais une adulte. Je ferma alors les yeux un instant, penssant à ce moment où je serais plus mature, plus grande, surement beaucoup moins petite. J'avais un certain complexe avec ma taille, je me trouvait tellemet et riddiculement petite, ma poitrine était également une chose qui n'échappait pas à se complexe. Mais je me disais que tout le monde à été former ainsi un moment à un autre.

Je me laissa alors le plaisir de rêver au jours ou ces airs enfantin disparaitront. Puis le savon passa partout ailleurs, aisselles, cou, gorge, ventre, jambes et bras. Le dos n'y échapait pas non plus, malgré que j'avais un peu plus de peine à ramener mon bras en ailleurs pour tenter de frotter le savon contre ma peau. Et puis, il y avait mon intimiter également, que je regarda un moment, en silence, réfléchissant en ce qu'on pouvait bien ressentir le jour où cette partie du corps passe "à l'acte". Je n'en savais tout bonnement rien et finalement, j'acheva de prendre mon bainen achevant de nettoyer le plus soigneusement possible cette dernière partie de mon corps avant de m'extriper de l'eau, le corps ruisselant et laissant tomber quelque goute sur le sol et le tapis de bain.

Mon corps se remit de noueau à trembler face à se brusque changement de température et je m'pressas d'enrouler la serviette autour de moi pour la frotter contre mon corps humide et me sécher au plus vite pour pouvoir échaper au froid qui me faisait trembler. J'étraignas également mes cheveux un maximum pour que plus aucune goute d'eau ne tombe des pointes de ces derniers pour finalement les secouers dans tout les sens, faisan voler les dernières goutent qui étaient rester suspendue. Mes cheveux étaient propre et à présent en bataille.

Avec une pince, je rangea ma touffe de cheveux tombant à l'avant de mon visage vers l'arrière, celle-ci étant bien plus génante quand elle était humide et quand elle se collait contre ma peau. Puis une fois totalement sécher, je refis le même rituelle que tout à l'heure mais dans le sens inverse et avec les vêtement de nuit qui eux était sec. Des vêtements de nuit, c'est à dire un simple pyjama, étant donner qu'il était tard et que revêtire d'autre vêtements déjà propre, que je porterais demain serais tout bonnement inutile. J'épargnais ainsi la peine de devoir me déshabiller dans quelque heures pour aller dormir. Je remis donc un cache oeil, des sous vêtements, puis le fameux pyjama, qui avait également un côté très enfantain , de couleur noir et blanc, avec le dessin d'une tête de penda sur le haut du pyjama.

Une fois tout cela fait, mon regard se posa en direction de la porte. Etait-elle verouiller ou ouverte ? Je n'ne savais rien... Je m'avança vers la porte et posa ma main sur la poigna. Je  fis tourner celle-ci doucement. Ettendant d'entre oui ou non un sens de déverouillage ou un signe que la porte était ouverte avant de tirer celle-ci vers moi pour l'ouvrir. Alors... était-elle ouverte ? Après une autre question se mit à me troter la tête, tout bonnement ridicule. Ce pyjama n'allait-il pas faire un fou rire ? Ou des regards intriguer ? Ou encore des jugements sévères qui pourraient se refleter dans les yeux des terminales ? Voila que j'ne savais rien, mais je devais me donner du courage. Je savais bien que jamais Yamashita aimerais me voir torturer avec pareille question ridicule... Donc non, pas question d'avoir peur à chaque fois que j'ouvre une porte. Je tenus alors la poigner fermemant lorsque je réalisa que depuis tout à l'heure le silence était plutôt inabituel. Je n'avais pourtant pas fait autant de bruit pour ne pas entendre ce qui se passait de l'autre côté de la porte. A moins que la salle de bain était insonorisé, ce qui était assez agréable à vrais dire, même si cela était plutôt intriguant. Je tocas alors à la porte, cherchant à savoir sir les terminales c'étaient étouffer avec leurs thé et qu'elles en étaient mortent, choses dont je m'en foutrais royalement dans le fond, ou si elles se contentait de me faire une farce riddicule. Car bien sure jamais j'aurais penser qu'il s'gisse là d'un simple sortilège. Je n'étais toujours pas assez habtituer pour m'attendre à tout et n'importe quoi. Surement que cela viendrat avec le temps.



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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeDim 25 Mai - 4:43

- Akiha a bien mieux que tout mon petit matériel quelque part dans les entrailles de Undai, n'est-ce pas ? Tout ce que j'ai ici, elle l'a et davantage, sans nulle doute. Au mieux, elle montrerait un intérêt poli pour ma petite « collection »...

Ce n’était pas faux, le laboratoire d’Akiha était aussi rempli que celui d’Ayame. J’avais déjà eu le plaisir d’y faire un tour, que ce soit par curiosité ou pour la scientifique fréquentant les lieux. Je ne m’étais jamais vraiment intéressée aux sciences où je ne sais quel pratique menant en œuvre la manipulation de x et x composant pour former je ne sais quelle chose destructrice. Cela avait toujours été d’un regard extérieur que je glissais ma vue sur celles qui pratiquaient ces coutumes des plus dangereuses, sursautant à chaque fois qu’une détonation ne vienne briser une des fioles, qu’un nuage toxique ne vienne s’enrober autour de mes poumons pour mieux me faire toussoter et voir trouble. Conneries.

Mais là n’était le sujet du jour -à compté qu’il y en ai vraiment un-, c’est d’un mouvement las que je me penchais légèrement pour quitter mes songes. Revenant à la réalité, ce furent les dires de Soi qui m’arquèrent un sourire moqueur.

- Aussi merveilleuse que soit Yoruichi, ni elle ni moi n'avons envie de nous enfermer dans une cage dorée...ou une cage d'épine. Yoruichi est une infidèle chronique, Ayame n'est pas en reste non plus et je ne suis pas vraiment le type blanche colombe sans cervelle. Dans un couple libre, chaque partie doit en profiter de son coté ou ce n'est pas vivable. Enfin, c'est mon constat : Yoruichi est comme ça et je l'aime comme ça. Tu dois me prendre pour une parfaite idiote...fin, bref.

Ne vous étonnez pas que je ne comprenne pas cela, autant que sa dernière tirade marquait justement mon point de vue sur ces dires. Sortir avec quelqu’un et le partager… Je ne peux le concevoir. Cette vision n’est juste pas permise pour un être tel que moi, déjà que j’avais du mal à gérer mes sentiments, si en plus de ça, lorsque je croyais aimer, ma dite aimée se taperait autrui… Non, c’était inconcevable. Secouant la tête négativement quant à ses dires, c’est dans un état songeur que je me replongeais. Tentant -aussi inutile soit-il- de comprendre cela… Comment pouvait-on partager quelqu’un ? Serait-ce justement parce que l’amour éprouvé des deux était à ce point fort qu’elles pouvaient se permettre cela et qu’importe ce que faisait l’autre… Non. Je n’acceptais pas.

Mais qu’importe, cela ne me concernait pas non plus. Déviant le regard d’un air désespéré -face à mes propres pensées-, seul le silence me permettait de me remettre les idées en place. Etais-je frustrée de ce qu’elle venait de dire ? Je pouvais l’affirmer, et quitte à le hurler.

- Tu veux que l'on parle d'Ayame ? Ou... seulement de toi ?

Écarquillant les yeux sous sa question, je ne savais comment répondre. Je n’étais pas venue pour déballer ma vie sentimentale et encore moins, celle de la directrice. Pourquoi pensait-elle seulement à cela ? Savait-elle ce que j’eus vécu ce matin avec Ayame ?! Impossible. Lire dans l’esprit d’autrui n’était pas l’un de ses pouvoirs à ce que je sache. Me renfermant dans une carapace impossible, c’est d’un air impartial que je comptais lui répondre que la raison de ma venue, n’était nullement songée à ce que je lui parle de mes larmoies-amoureuses.
Pourquoi ne pouvais-je pas tout simplement… Ne pas aimer.

- Je ne suis pas ici pour ça…

Non, mais alors pourquoi. Nous en revenions toujours à la même question. Ce n’était pas comme-ci je voulais sympathiser avec Soi, et certainement pas en faire d’elle, mon réceptacle à Libido. Je n’avais pas de raison d’être dans cette pièce, partir serait l’idée la plus intelligente qui me serait passée par la tête. Mais c’est justement dans un élan d’envie de fuir qu’un bruit interpella mon attention. Déviant le regard vers la porte, c’est les sourcils froncés que je m’approchais de celle-ci pour mieux l’ouvrir d’un geste sec. Ah… Encore un peu, et j’en oubliais sa présence. Descendant mon regard sur la gamine, c’est d’un mouvement de la tête que je l’invitais à rejoindre la pièce principale de la chambre… Ce qui par logique, elle voulait faire, sinon elle n’aurait pas toqué n’est-ce pas ? Etais-je trop hâtive sur mes pensées ? Qui s’en préoccupe, après tout ?
Certainement pas moi.

- Panda.

Fut la seule phrase que je dis à la jeunotte, elle avait les mêmes gouts qu’Hikari… Elle devait avoir son âge également. Une seconde après tout, les enfants aiment ce genre de choses, bien que la fille de la directrice était plus enclin à tout ce qui était vert et gluant. Ne pensez à rien de pervers, plus pure qu’elle, tu meurs. Marmonnant dans ma barbe -façon de parler- quelques compliments, c’est après un raclement de gorge assidu que je parlais enfin de manière compréhensible. Ouais, c’est possible.

- Hum… Je ne me suis pas présentée. Yume Kuroi, je suis la présidente du conseil des étudiants. Si t’as des questions, n’hésite pas… Tu es Nakamura c’est ça ? Bienvenue à Undai…

Dans cet asile de fou, mais je retiendrai cela. Arquant un mini sourire, c’est d’un mouvement de la main que je l’invitais à rester avec nous avant qu’elle n’essaye de se sauver vers ce morceau de plancher lui servant de couchette.

- Tu ne dois connaitre personne ici… Tout le monde est passé par là, sache juste que ta vie d’avant n’aura plus rien à voir à celle entre ces murs. Il y a un règlement ici, prends soin de le lire… Et si t’as un soucis, tu peux toujours te référer à Soi. Plus élève modèle qu’elle, tu ne trouveras pas ~

Etait-ce de l’ironie ? Mon sourire moqueur répondait à vos questions. Me tournant vers la terminale, c’est avec un peu plus d’aise que je lui fis face. Inutile de se lamenter sur des questions auxquelles je n’avais de réponse, avancer, avancer toujours et encore  a été ce qu’on m’a répété de faire.

- Je me trompe ?

Haha… Soit.
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeDim 25 Mai - 16:39

Sa réponse : « Je ne suis pas ici pour ça… »

Pourquoi tu viens, dans ce cas ? T'en as marre de vivre tu veux que j'abrège tes souffrances ? L'infirmerie te manque tellement que tu as déjà envie d'y retourner ? Désolée, mais pour ça, il faudrait que je sois dans mon bon droit absolu. Et malheureusement, t'introduire dans ma chambre à l'improviste n'était pas une raison suffisante. Il m'aurait suffit d'être un peu plus prévenante pour t'empêcher d'entrer. Donc quelque part, c'est comme ci je t'avais autorisé toi, ainsi que n'importe qui d'autre, à entrer chez moi comme dans un moulin.

La petite avait manifestement choisi son moment pour tenter de sortir de la pièce où je l'avais enfermer et Yume profitait de l'occasion pour joindre l'acte à la parole et esquiver définitivement ma question. Je ne l'avais pas informé pour le sceau et si elle s'acharnait sur la porte, elle pouvait faire des dégâts, même si elle ne parviendrait jamais à l'ouvrir.

Je pestais donc contre elle en me concentrant pour desceller la salle de bain, et lorsqu'elle tira d'un coup sec, la porte répondit avec une fraction de seconde de retard. Une réaction normale si la porte était vieille et accusait l'humidité...  Mais en l’occurrence, l'ancienne porte avait fait les frais d'une autre visite impromptue six mois plus tôt. Aussi, sans protection particulière, la porte en elle-même était conçue pour être à l'épreuve de l'eau, du feu et autres éventuels accidents domestiques.

Tenant la porte ouverte à la petite encore cachée à mes yeux c'est avec un air ahuri et débilitant qu'elle lâcha « Panda ».  C'est n'est qu'en voyant la petite que je compris qu'elle parlait de son pyjama. Le Panda, symbole international de l'impérialisme chinois. Depuis l'époque médiévale, on n'offrait de Panda qu'aux nations étrangères les plus fidèles et les plus méritantes. La petite n'avait pas l'âge pour ces subtilités et ne comprendrait pas mon désir de faire un feu de joie de ce pyjama pourtant si innocent.

M'évitant tout commentaire sur le dit pyjama, Yume était partie dans un speech de son coté :  « Hum… Je ne me suis pas présentée. Yume Kuroi, je suis la présidente du conseil des étudiants. Si t’as des questions, n’hésite pas… Tu es Nakamura c’est ça ? Bienvenue à Undai…Tu ne dois connaitre personne ici… Tout le monde est passé par là, sache juste que ta vie d’avant n’aura plus rien à voir à celle entre ces murs. Il y a un règlement ici, prends soin de le lire… »

Blablabla...si elle t'inspire autant de volubilité, tu peux l'adopter cette petite. Et puis ce topo sur la vie à Undai et le règlement...Toi comme moi avions ça dans le sang avant de venir. Ça ne doit pas t'avoir à ce point transformer. Le premier meurtre nous changeait ; l’arène et les combats, pas vraiment, pour ma part. Quand à ton rapport au règlement, bah...tu en étais la première gardienne et la première contrevenante, ce qui était d'un ridicule profond.

-Et si t’as un soucis, tu peux toujours te référer à Soi. Plus élève modèle qu’elle, tu ne trouveras pas ~ »

La pointe d'ironie sur les derniers mots ne m'échappait pas. Trop propre sur elle pour être honnête, c'est ce que tu dois te dire...et tu n'aurais pas tort. Tout le monde ne peut pas se vanter de ses frasques et y survivre. La protection d'Ayame était un luxe que tout le monde n'avait pas, et que tout le monde ne voulait pas. Pour ma part, le prix à payer pour cette immunité était bien trop chère à mon goût.

Ayame n'avait de respect que pour la puissance, ou plus exactement la puissance en acte. Que Yume fasse n'importe quoi était pour elle le juste prix à payer pour la voir exprimer son plein potentiel. Elle n'attendait rien de moins de chacun de ses étudiants. Ses rares regards appréciateurs à mon endroit ne m'inspirait que dégout envers moi-même et envers mes actes. Je préférais encore qu'elle m'ignore, ce qui était heureusement le plus souvent le cas. Cependant, je restais en vie pour ces rares moments, pour cette altérité...pour satisfaire l'avidité et les désirs possessifs d'Ayame.

Elle forcerait cette puissance à se révéler, à lui appartenir...ou me tuerait à la moindre occasion. Mais pas vue, pas prise, et j'étais l'une des rares à pouvoir tromper mon monde, la sécurité de Undai et Ayame elle-même. Combien de disparition après celle d'Inari ? Combien de temps avait duré cette chasse à l'homme -ou plutôt cette chasse au monstre- stupide ? J'avais été fliquée pendant plus d'une année après ça.

Alors oui, on apprenait à respecter les règles, à avoir une dérogation pour les transgressions les plus évidente et les plus bénignes, à connaître le règlement par cœur ainsi que toutes les exceptions pour ne jamais être prise en faute. Il fallait aussi la prudence et l'intelligence pour désobéir sans se faire pincer, ce qui réclamait beaucoup de patience, de préparation...et d'un petit coup de pouce du destin. J'étais maligne, j'étais forte, j'avais eu de la chance...J'avais survécu à l’arène pour en arriver là.

- Je me trompe ?

Elle enfonçait le clou par une touche de provocation me regardant avec ce petit air qui en disait très long. Oui, tu te demandais comment en quatre ans, j'avais pu m'en sortir sans un seul avertissement, sans une seule heure de colle – à passer sous ton chaperon vigilant. En gros, pourquoi on ne s'était pas rencontrer plus tôt pour au moins une ou deux heures, en paiement d'une erreur de conduite que tout élève commettait tôt ou tard. Mon dossier était vierge, aussi immaculé qu'il pouvait l'être : mon bulletin d'inscription, mes évaluations, tout mes justificatifs d'absences en règle...

En réalité, une liasse de justificatif d'absence. Je n'étais pas l'élève la plus assidue, mais j'étais en tout point irréprochable. Une surdouée à tout égard qui avait une santé fragile...je leur avais vendu ça, ils avaient gobé ça. Ce n'était pas difficile, j'étais effectivement « indisposée » une semaine par mois, j'avais de l'anémie, souvent un peu de fièvre et une tension un peu basse. Ce qui ne m'empêchait pas de mettre une raclée à qui que ce soit à la régulière -sans les gemmes. J'avais été formée dès le plus jeune âge à me battre, contre des adultes, souvent à trois contre un, et ce en toutes circonstances, fièvre de cheval ou pas.

Mais pour revenir à mon objet, Yume Kuroi n'était pas dupe de mon petit jeu de l'élève modèle. Au détail près que la petite dans les pattes, j'allais devoir jouer ce jeu plus souvent et avec davantage de contrainte qu'auparavant. C'était presque un défi :  « comment vas-tu pouvoir t'en sortir avec un témoin oculaire gênant dans les pattes ?». C'était une bonne question...C'était donc à la petite que je répondais et non à Yume.

- Élève modèle...Yume Kuroi a toujours tendance à exagérer ! Yume est chargée de discipline alors tu peux être sûre que si le règlement a du mal à rentrer, elle sera là pour te le faire retenir...En bien, hein ? Elle est sans nulle doute bien meilleure pédagogue que je ne le suis ~ »

Tu aimes l'ironie Yume ? Prends-toi ça dans les dents. Simple, efficace : elle et moi avions sans doute mieux à faire que des nous lancer des fleurs devant la petite. En outre, c'était une manière de me dédouaner de toute responsabilité pour cette gamine. Qu'elle apprenne de ces erreurs, qu'elle en paye elle-même le prix, ça lui mettrait un peu de plomb dans la cervelle et lui éviterait de mettre son nez dans mes affaires au passage.

Mais bon , j'avais envie de la tester un peu cette petite. M'emparant de son portable, je moulinais du poignet pour lui montrer que celui-ci était sans nul doute en bien meilleur état que vingt minutes plus tôt et le jetais nonchalamment, en plein milieu de mon dessus de lit. Surprends-moi ou écrases-toi. Si elle n'avait pas de répondant, elle se ferait bouffer en moins d'une semaine ; si elle en avait trop, baaaah...que l'arène décide de son sort, tout simplement. Ce qui finirait par arriver, certes, mais quelques semaines d'entrainement ne serait pas de trop avant son premier combat, non ?

- Je me suis dite qu'il serait plus utile en état de marche. Il faudra que tu me passes ton mail à l'occasion, histoire de te poser des textos au besoin. Enfin qui que ce soit tout à l'heure, bloque-le pour un temps. Tout ce qui a trait à Undai est de tout façon strictement confidentiel et tu n'aurais rien droit de dire à tes proches sinon que ça va et les banalités d'usage. Oublie-les pour un temps, ça t'évitera d'être tentée...

...Et de te faire tuer. Mais je gardais cette chute pour moi-même, elle aurait bien assez tôt à faire avec les aléas de la vie entre ces murs, comme Yume le lui a dors et déjà promis. Je sortis un petit sablé de sa biscuiterie et croquait férocement dedans. Ça m'évitait de penser à la mort et au prochaine accident qui arriverait, tôt ou tard, dans les ombres pourpres de l’arène.

Hors rp : Au japon, les mails remplacent les textos. Il faut donc avoir le mail de son correspondant.
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Nakamura Kumiko

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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeDim 1 Juin - 16:04

La porte s'ouvrit, doucement par la dénommer Yume Kuroi qui me dévisagea de la tête au pied. Lâchant un simple mot, "Panda", surement à cause de mon pyjama. J'entra dans la pièce principale suite à son mouvement de tête, tournant légèrement mon regard vers Soi qui me regardait d'un air curieux. Son regard était étrange et dure à comprendre mas j'avais l'impression qu'elle me reprochait quelque chose, mais quoi ? La jeune femme qui m'avait ouvert la porte semblait marmonner, avant de se raclé la goreg et de enfin se présenter.

« Hum… Je ne me suis pas présentée. Yume Kuroi, je suis la présidente du conseil des étudiants. Si t’as des questions, n’hésite pas… Tu es Nakamura c’est ça ? Bienvenue à Undai…»


Son prénom, "Yume Kuroi" je le savais déjà, bien avant qu'elle me le dise, après tout Soi l'avait ennoncer tout en longueur pour me proposer d'aller prendre une douche. Il était peut-être un peu tard pour se présenter. Je ne fit cependant aucune remarque, l'ambiance semblant déjà un peu... froide. Le retour à la pièce principale m'avait donner l'impression que j'étais comme une intruse pour elles, ou sois comme une sorte de gêne. Je hocha la tête en signe que je m'appelais effectivement bien ainsi. Finalement elle lâcha un sourire, très petit et très faible, mais un sourire comme même avant de poursuivre.

« Tu ne dois connaitre personne ici… Tout le monde est passé par là, sache juste que ta vie d’avant n’aura plus rien à voir à celle entre ces murs. Il y a un règlement ici, prends soin de le lire… »

Ma vie d'avant n'aura rien à voir.... que voulait-elle dire ? En tout cas elle relevait un propos intéressant, le règlement. Il faudra que je le lise en effet et que je jette un oeil sur mon emploi du temps. Toute cette paperasse était dans mon sac et le simple fait de pensser à ces papiers à gerer m'éxaspérais. Je cachais cependant tout cela, derrière une expression de visage neutre. Elle poursuivie son discours sur ces paroles étranges.

«Et si t’as un soucis, tu peux toujours te référer à Soi. Plus élève modèle qu’elle, tu ne trouveras pas ~  Je me trompe ? »


Je regardait les deux terminales toujours aussi silencieuse et observatrice. Je sentais bien que ces paroles ne s'adressait pas réelement à moi, l'ambiance puait l'ironie et l'hypocrisie. Je voyais une sorte de jeux de regard électrique à travers leurs yeux. Elles ne semblait pas s'aimer mais uen question me traverssa l'esprit, si elle ne se supporte pas, pourquoi étaient-elles toute les deux réunie dans cette pièce ? Cella me concernait certainement pas, mais il fallait bien avouer qu'elle n'était pas vraiment discrette. Maintenant je n'avait plus l'impression d'etre en fasse de deux filles me donnant des conseilles, mes plutôt en face de deux être totalement opposer qui cache leurs rivalité en ce jetant des fleurs avec des regards rieurs. Enfin ceci était imager, aucun signe de joie se lisait vraiment.

«Élève modèle...Yume Kuroi a toujours tendance à exagérer ! Yume est chargée de discipline alors tu peux être sûre que si le règlement a du mal à rentrer, elle sera là pour te le faire retenir...En bien, hein ? Elle est sans nulle doute bien meilleure pédagogue que je ne le suis ~»

Finalement, leurs petit jeu ridicule sembla enfin s'estomper quand la conversation redevenue plus ou moins "normale" et que ma coloctaire chercha à attirer mon attention sur mon téléphone qui était étrangement... Réparé ?

«Je me suis dite qu'il serait plus utile en état de marche. Il faudra que tu me passes ton mail à l'occasion, histoire de te poser des textos au besoin. Enfin qui que ce soit tout à l'heure, bloque-le pour un temps. Tout ce qui a trait à Undai est de tout façon strictement confidentiel et tu n'aurais rien droit de dire à tes proches sinon que ça va et les banalités d'usage. Oublie-les pour un temps, ça t'évitera d'être tentée...»

Ces recommandations me placèrent dans une certaine confusions. Elles me disaient tellements de choses étrange, et pourtant lécolre n'a pas l'air si étrange. Du moins au premier abord, la seule chose d'inexplicable que j'avais croiser c'était ces deux mots : Dead Master... En bas de la lettre d'inscription à l'école que j'avais reçue. Mais en réfléchissant bien, il n'y avait pas que ça après tout. Ma coloctaire était étrange, cette fille au yeux bleu était étrange, ces poisons aligné était étrange, ces sois disant sceau ? J'avais attérie où en réaliter ? Ce torrent de question me fit légèrement réagir, un simplement arquement de sourcil fut visible sans que je ne le veuille. Je commençait à avoir du mal à suivre, et il fallait dire que je ne croyais pas trop aux contes de fée, mais je devais avouer qu'il y avait deux trois phénomènes que je n'arrivais pas à m'expliquer. Je marcha alors vers, le lit,  de la manière la plus calme possible, reprit mon téléphone et me morda légèrement la lève inférieure. J'était tenté de posé une question tout bonnement stupide. Sachant pas trop quoi dire, je parla en tentant de retenir ma nervosité.

-Hmm... d'accord, je vois.

Je me dirigea ver sla mzanine, rangea le téléphone dans mon sac et prit par simple curiosité les documents du règlement et de l'emploi du temps. Autant dire que cacher mon imcomprhénsion devant l'emplois du temps était presque quasi impossible. C'était quoi cette matière ? La matérialisation ? Je comprenais de moins en moins bien ce qui se passait. Je jeta également un coup d'oeil au plan de l'école afficher au dos du document que j'éxaminait. Encore quelque chose d'inexplicable. "L'arene" Tout cela avait-il un rapport avec le fait qu'il ne fallait pas parler de cette endroit au personne de "l'extrérieur" ? Je me racla légèrement la gorge demandant en cherchant de garder mon sang froid malgré les quelques frissons et tremblement qui me parcourait.

-Qu'es ce donc... cette matière, la matérialisation et ce bâtiment, l'arène ? C'est pas vraiment "courant" dans une académie.... "normal"...

J eréalisa alors peux à peux que la simple raison à tout cela était que, cette académie n'était tout simplement pas normale. Alors que faire en apprenant ça ? Me voilà larguer au milieux d'un océan emplis d'eau trouble et loin de tout ce que je connaissais.
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MessageSujet: Re: Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas...   Le meilleur duo de colocataires au monde... ou pas... Icon_minitimeLun 2 Juin - 23:55

« Élève modèle...Yume Kuroi à toujours tendance à exagérer ! Yume est chargée de discipline alors tu peux être sûre que si le règlement a du mal à rentrer, elle sera là pour te le faire retenir...En bien, hein ? Elle est sans nulle doute bien meilleure pédagogue que je ne le suis ~ » Haha… Une phrase ironique que je m’étais permise de lâcher à l’encontre de Soi. Élevé modèle n’était peut être pas le bon diminutif pour sa personne, je trancherais plutôt pour quelque chose comme… Arf. Qu’importe, laissons les insultes à plus tard. Restant en retrait alors que la petite chose arriva dans notre discussion, c’est d’un sourire moqueur que je recevais les dires de la terminale. Faire appliquer les règles, ces mêmes règles que je bafouais moi-même par amour ou autre. Il est vrai que je tentais de faire respecter la loi, ma notoriété m’aidait à ce qu’autrui m’obéisse, ma puissance se déchaînait pour punir tous ceux qui osaient me défier… Oui, les élèves me respectaient car la plupart avait peur de ma personne. Un fait que j’acceptais et dont je tirais les profits nécessaires.

- Je me suis dite qu'il serait plus utile en état de marche. Il faudra que tu me passes ton mail à l'occasion, histoire de te poser des textos au besoin. Enfin quoi que ce soit tout à l'heure, bloque-le pour un temps. Tout ce qui a trait à Undai est de tout façon strictement confidentielle et tue n'aurais rien droit de dire à tes proches sinon que ça va et les banalités d'usage. Oublie-les pour un temps, ça t'évitera d'être tentée...

Un discours ne m’apportant strictement rien. C’est à peine si je l’écoutais d’ailleurs, si elle était encline à être « gentille » avec sa nouvelle colocataire, qu’il en soit ainsi. Me détournant de deux propriétaires des lieux, c’est sur mon portable que je posais mon attention. Regardant celui-ci d’un air distrait, c’est quand il se mit à vibrer -quel timing- que mes sourcils se froncèrent pour que je vienne lire le message m’étant envoyé… Kaïla. Quel usage de la parole, je me sens toujours toute chamboulée quand je te lis. « T’es où ?! » Haha… Si je lui réponds aux toilettes, elle me tapera n’est-ce pas ? Et si je lui dis que je suis rentrée dans la chambre d’une fille sans raison, elle s’imaginera des trucs. Soupirant silencieusement en lui envoyant que je serais bientôt là, c’est comme pour assigner mes dires aux gestes que je me levais de mon siège de fortune.

- Hmm... D’accord, je vois.

Et elle s’en alla. Où donc ? Sur son plancher pour je ne sais que faire. Levant le regard sur Soi, je m’apprêtais déjà à la saluer -par simple politesse, une des rares choses qu’Ayame m’eut apprise sans essayer de me violer- mais la gamine à l’étage n’avait l’air de vouloir me laisser partir. Et ses questions lancées à la volée me retinrent, ne serait-ce qu’assez pour que je me pose bras croisés, le regard rivé vers la mezzanine.

-Qu'es ce donc... cette matière, la matérialisation et ce bâtiment, l'arène ? C'est pas vraiment "courant" dans une académie.... "normal"...

Je peux crier de joie en disant qu’elle venait -enfin- de mettre les pieds dans un sujet important et excitant ? Haha… Dieu, je fatigue. Comme pour tous nouveaux, autant les matières des cours que le lieu leur étaient inconnus, à l’extérieur ce que l’on appelait arène était soit des vieux prestiges d’une civilisation barbare ou encore un endroit fait d’un sol dur -ou liquide pour les pervers- où les animaux se battaient. L’Arène d’Undai se basait sur ces faits, pour autrui. Pour moi, c’était mon sanctuaire, mon monde, l’endroit qui me ressemblait, celui où mon pouvoir s'extériorisait, ou respirer était un plaisir, vivre et annihiler ne faisant qu’un.

- L’Arène est l’endroit où les étudiants s’entraînent et passent leurs examens de fin d’année également. Ici à Undai, les bonnes notes ne suffisent pas pour que tu réussisses ton année, tu dois prouver également qu’en sortant de l’académie, tu as ta place dans la société extérieure. Tu comprendras quand tu y seras, pour ce qui en est de la matérialisation…

Autant laisser sa senpai lui expliquer tout cela. Me rapprochant de Soi, c’est dans un mouvement consenti que je déposais ma main sur son épaule d’un geste amical pour mieux lâche un « Réfère-toi à elle. Tout terminale a un jour, un disciple. Il est temps que tu ais le tien, Soi. » Pauvre gosse, elle va souffrir. Riant en me rapprochant un temps soit peu de l’oreille de ladite terminale, c’est sans véritable retenue que je lui soufflais d’un ton amusé « Évite de la tuer trop tôt. » Avant de tourner les talons sous un rire camouflé.

- Merci… pour le thé, la prochaine fois, laisse moi t’inviter.

Parlais-je de ce même thé que je n’ai pas bu ? Ouais, c’est ça et alors ? Arquant un sourire -aussi glacial que cela puisse l'être- j’ouvris la porte de la chambre et m’en allai aussi simplement que j’étais rentrée au préalable dans la pièce.
Bien… Kaïla maintenant.

HRP : Fini pour moi ;) Bonne continuation, je continuerai à vous lire :D
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