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 C'est ainsi que nous vivions.

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Yume Kuroi
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MessageSujet: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMar 6 Mai - 22:38

Un nouveau mode de vie accentuait le rythme de mon quotidien, chaque jour nouveau se passait sans moindres embûches, tout paraissait si beau, si parfait lorsque je n’étais pas à Undai. Je venais à dire que j’aimais vivre dans le monde des humains, que je me plaisais dans la normalité des choses, que la barbarie qui régissait l’académie ne m’intéressait plus. Non, j’avais de nouveaux buts dans la vie. Oui, vivre normalement pouvait être un but pour lequel nous voulions nous battre. Se réveiller dans un lit chaud et doux, recevoir un baiser à chaque réveil ainsi qu’un doux sourire, sentir la présence d’une personne que nous aimions… Il ne me fallait que ça pour être heureuse. Et c’est dans notre appartement que mon bonheur se trouvait, aux côtés de Kaïla ~

Hier soir, nous avions décidées de sortir un peu de notre cocon douillet. Après plusieurs recherches dans les quartiers de Kyoto, nous sommes tombées sur un charmant bar. Pas très loin de la maison, mais tellement loin d’Undai. Un endroit cosy au premiers abords, de l’alcool à flot, une bonne ambiance, le commun des mortels. Une soirée des plus banales, mais tellement agréable pour nous, qui n’avions l’habitude du luxe de la tranquillité. C’est après quelques verres que je finis adossée à ma chaise avec mon amie juste en face, me racontant x et x choses auxquelles je ne percevais plus vraiment le sens. Un verre de plus et nous voilà sur la piste de danse, nous déhanchant au son de la musique, riant sous notre taux d’alcool dans le sang, finissant avachies contre l’ascenseur de l’appartement, incapable de composer le code d’entrée.

C’était ainsi que nous vivions à présent… Mais tout bonheur s’arrête un jour ou l’autre.

C’est le lendemain que je perçus les frais de notre sortie. Debout trop tôt à mon goût avec un mal de tête inlassable, je traînais mon corps encore endormi jusqu’à Undai. Endroit dans lequel j’avais également des responsabilités à mon plus grand malheur. Commençant cette journée par une visite dans l’arène -endroit dans lequel je me suis endormie au sommet d’un pilier-, je finis par me réveiller lorsque des cris outrageants percutèrent mon sommeil. Et qu’était la cause de cela ? Deux gamins qui se combattaient… Sans blague, Undai était fait de sang et d’affrontements, que ce soit pour des foutaises ou pour des sujets bien plus importants.

Me redressant pour voir la source du vacarme, c’est après un long soupir que je finis sur le sol de mon dit sanctuaire. Approchant des deux personnes se hurlant dessus comme des putois, je levais les bras en signe de trêve avant d’élever la voix -certes endormie- afin de calmer les jeux. « Ca vous sert à quoi de vous taper dessus ? Allez discuter autour d’un café, ca vous fera du bien… ». M’arrêtant en voyant les visages ahuris des deux garçons, je levais moi-même un sourcil interrogateur… Attends. Je viens vraiment de leur proposer de parler comme des personnes civilisées plutôt que de se taper dessus ?! Choquée moi-même par mes paroles, j’eus un mouvement de recul avant de matérialiser ma blade et mutiler les deux corps… Non, je ne pouvais pas leur faire croire que… Que combattre était inutile. Délaissant mes bonnes résolutions, c’est après avoir tranché les deux choses que je dégageais de l’Arène sous un dernier « N’importe quoi » lancé à l’encontre de mes victimes non-anticipées. Le monde des humains… M’avait-il à ce point affecté ? Délaissant ces pensées pour ne pas me mettre au pied du mur, c’est d’un pas rapide que je m’en allais vers le conseil des étudiants.

Non… Je ne pouvais pas penser comme ça, pas en étant enchaînée à Undai. Secouant ma tête d’un geste révolté, c’est dans un bruit sourd que j’ouvris la porte du conseil pour mieux prendre place sur mon siège présidentiel et relâcher la pression des événements précédents… Parler à la place de taper. Des conneries. Interjection après interjection, c’est dans la paperasse qui m’incombait que j’essayais de me changer les idées. Vainement.

- Tu n’as pas classé les fiches des secondes, Yume-Chan.

Me hérissant au son de cette voix, je relevais le regard pour voir Miri-Tan, assise à quelques bancs de ma personne, tasse de thé en main, son regard noir pourfendant mes billes azurées. Miri… Je ne m’étais pas excusée après la destruction de Gokusha, j’avais beau avoir l’envie… Je n’y arrivais pas. Et comme cela ne sortait pas, je me suis murée dans une haine à son égard sans véritable fondement. Du moins, jusqu’à ce que j’apprenne qu’elle veuille ma mort ou que je sois enfermée à vie sans pouvoirs, dans une cellule sous haute surveillance. En terme clair, rien de bien pour que j’apporte plus qu’un regard hautin à l’encontre de cette fichue femme invisible.

- Je sais.

Une réponse qui claqua dans l’air avant que je reprenne mon travail en ignorant royalement le fantôme. « Kaïla pourra faire son passage en rang d’ici peu… » Survolant la fiche de mon amie en regardant le temps qu’elle consacrait à son entraînement ainsi qu’à ses notes scolaires -basses mais acceptables-, je me parlais plus à moi-même qu’autre chose. « …D’ici quelques mois, si pas plus tôt… ».

- Quelle idée ~

Une remarque que je n’aurais voulu entendre. Fronçant les sourcils en dévisageant l’ancienne directrice de Gokusha, je me laissais tomber contre mon dossier avant de lui demander d’un air aigri « Pourquoi ça ? ». Réponse qui arriva après un ricanement fin de notre fameuse Miri-Tan.

- Elle n’est pas encore prête pour, regarde-la, Yume-Chan ~

Je la vois tous les jours ! Je sais qu’elle est prête ! « N’importe quoi, évidemment qu’elle est prête ! Elle compte intégrer l’université de Tokyo également, il est inutile de la retenir plus qu’il ne le faut ! » Avais-je à ce point besoin de justifier mes décisions ? Ne cachais-je pas plutôt une autre envie dans le départ de Kaïla ? Moi-même quitter Undai, partir loin d’ici et des problèmes ? « La vie ne s’arrête pas en quittant Undai, moi aussi… Je… ».

- N’y pense pas, Yume-Chan. Tu as déjà causé bien assez de dégâts ainsi pour que je te laisse partir aussi loin ! Te souviens-tu de Gokusha ?!

Énervée. Je l’avais mise hors d’elle, et c’était bien l’une des rares fois où toutes ses expressions se dessinaient sur son visage, sa voix normalement si calme s’était tordue sous des acclamations que je n’acceptais pas. Si je voulais partir… Si Ayame disait oui… « Tu n’as pas à dicter ma vie, je fais ce que je veux ! ». Alors pourquoi continuais-je cette discorde ?

- Ton existence même est liée à cette académie, ne crois pas que tu puisses partir aussi loin.

Je… Je n’acceptais pas ! Tapant des points sur mon bureau, c’est après un long jeu de regards tueurs que j’arrêtais tout cela en me détournant de la femme. Me reposant sur mon siège, ma mauvaise humeur ayant réveillé mon corps, seule l’envie d’arracher la tête de la chose me faisant face régissait mon corps. Foutaises. Je fais ce qui me plaît.

Vraiment ?
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMar 6 Mai - 22:41

C'était totalement fou ! Quoi donc ? Imaginez un instant de vous réveiller un jour et d'apprendre qu'une certaine idiote égocentrique s'est faite engrosser par le pire narcissique de ce monde. Vous me suivez ? Effectivement, ce n'était pas tous les jours qu'on apprend que Yomi Tsuchimiya, la fille la plus terrible de Undai, porte un gosse. Comme si on avait pas assez avec la fichue blonde et sa chose qui hurle dans tous les coins. Du moins, je crois, je ne l'ai vue qu’une fois, et j'espère ne jamais revoir cette fameuse Kaori ou je ne sais pas comment elle s'appelle. Après, de ce que Yume m'a dit, le môme en soit, bah, c'est un bébé bizarre, mais qui a l'air bien. Ouais pour tout dire, je n'en croyais pas un mot, les gosses c'était la pire espèce de petits malins enfoirés qui pouvait peupler cette planète. Non mais attendez encore quelques années, elle ne sera sans doute pas mieux que ses tarées de mères. Après, ce n'est pas mon problème, j'espère être bien loin de Undai dans les mois à venir.

Mais bon ! Je reviens sur Yomi et son gros ventre. Enfin, depuis que nous -Yume et moi- avions appris qu'elle était enceinte, je ne l'ai plus revue. C'était comme-ci elle s'était volatilisée on ne sait où sans laisser aucune trace derrière elle. Sachant cela, vous comprendrez que je n'ai pas cherché à en savoir plus, curieuse de nature ou non. Je tenais à ma vie, et même la blondasse a fait en sorte de ne pas être mêlée à cela. Ouais, l'idée d'aller dénoncer le savoir d'Akiha à Dead Master m'a traversé l'esprit plus d'une fois, mais au final, je n'ai rien fait, en considération pour Yume. Parce que si quelque chose tournait mal, elle en serait affectée également. Et je l'ai dit, et je le répète, je ferai tout pour que mon amie reste avec moi, quitte à défier le plus grand monstre de l'univers en personne. Courage ou suicide, c'était difficile à dire. Soit. On a assez parlé de choses dérangeantes. Maintenant, il était temps de parler de trucs plus positifs.

Comme Didier Duval, notre nouveau cuisiner. Celui-là, pour le peu que je le voyais -genre une fois par semaine- il cuisinait bien, et il faisait de bons petits plats d'outremer quand Yume et ma personne décidions de passer du bon temps qu'à deux, chez nous à Kyoto. Notre chez nous était toujours aussi parfait, agréable, et représentait un point crucial dans notre couple. Enfin, à mon humble avis. Donc tout cela pour dire, qu'entre nous deux, cela allait comme sur des roulettes. Certes, on avait nos coups de gueule, mais cela se terminait toujours par quelques coups et puis, pleins de câlins. À part cela, que pourrais-je encore dire ? Ouais, Undai. Donc, depuis une certaine réforme étrange dont je n'ai pas compris le fin mot, Yume était plus stressée, plus sur les nerfs à chaque fois qu'elle croisait Miri dans les couloirs, en soi, souvent. Et tout cela pourquoi ? La vengeance comme d'habitude hein. Même si Miri-San n'était pas vraiment méchante, elle avait sa bataille à mener, et personnellement, je craignais cette femme Alien, suffisamment pour m'effacer du Conseil en me consacrant aux occupations plus importantes, comme me barrer de cette Académie, un diplôme en poche. Laisser Yume dites-vous ? Pas du tout, elle pouvait venir avec moi, si Undai lui pesait autant, que ce soit à cause du fantôme ou encore, parce qu'elle avait marre que tout aille dans le meilleur des mondes à Undai. Et oui ! C'était bizarre.

Mais au moins, je pouvais me concentrer spécialement sur mes cours. Rattraper la moyenne n'était pas facile, pas plus que innover sa manière de se battre et ainsi de suite. Ouais, j'ai passé un bon mois à tracer Mashiro Mei pour qu'elle me donne ses notes. Ce n'était pas vraiment compliqué en sachant qu'Hikari traînait tout le temps avec -je ne me savais pas mesquine d'ailleurs, mais j'adorais embêter la tête verte sur le sujet Mei- et que, ladite fille de Dead Master, était mon élève attitrée. Titre que la princesse blanche de Undai, ne se gênait pas de me piquer. Ouais, un jour je la défierai dans un combat pour ce vol. Bon après, je n'avais pas trop le temps de lui apprendre des techniques ou tout simplement l'entraîner. J'étais moi-même dans la merde. Ouais carrément, regardez un peu mon assiduité en cours, et vous pigerez que je tenais vraiment à réussir. Comment cela ? Vous ne voyez pas que je suis présente à chaque cours, tous les jours, depuis un mois ? Sérieux, c'est un exploit là ! Ha... Ha. Y avait rien de marrant à cela, j'étais juste déterminée. Mais bon, y a plus important.

En cette belle journée, où le soleil était caché derrière les nuages mais qu'il ne pleuvait pas, après une matinée interminable de cours ennuyeux à souhait -pour une fois je n'ai pas emmerdé le prof de math, et donc pas de retenue-, et un après-midi flanquée de Giso à m'entraîner dans l'Arène, je... Ha... Hum... C'est difficile à dire mais... Je n'étais pas comme cela hein ! Il ne faut surtout pas me comparer à l'autre connasse de blondasse. Mais cela faisait quand même plusieurs jours que je n'ai plus eu Yume rien que pour moi. Elle, trop occupée avec ses responsabilités de Présidente et moi, bah idem de mon coté, les cours et tout, cela prenait du temps. D'ailleurs, j'ai déjà tenté de chopper ma chère amie au détour d'un couloir pour lui exprimer mon affection à son égard, mais à part des regards échangés avec quelques micro-bisous, il n'y avait tout simplement pas moyen de... Enfin soit ! Tout cela pour dire que j'étais décidée d'arriver à mes fins en question de... elle et moi, vous savez. Et puis merde, je ne le dirais pas à haute voix. Mais mes intentions étaient justifiées !

C'est ainsi, après un bon petit repas dans la cafétéria, un message laissé à Yume pour savoir où elle était, je me détachais de mes amis pour... passer aux choses sérieuses. Et comment ? Ce matin, à la pause de dix heures, à midi ainsi que dans l'après-midi, à chaque fois que j'avais l'occasion, je passais discrètement dans la cours pour voir si Yume était au Conseil. Non pas pour la surveiller, bande de cons, mais pour savoir si elle était seule ou non. Et malheur, elle ne l'était pas. C'est pourquoi, j'espérais à présent, en fin des cours, qu'elle y soit, et ce, sans personne pour... nous interrompre. Hum.

Dans l'espoir de bonnes perspectives, j'avalais la dernière bouchée de mon pain avant de rentrer au Conseil des étudiants, sans moindre gêne. Elle était révolue, l'époque où j'osais pas toquer à cette porte. Maintenant, je faisais partie du comité de méchantes personnes surpuissantes avec tous les pouvoirs -extrêmement restreints depuis que Miri y a fait ses magouilles-, ce qui me permettait tout de même d'y rentrer sans préavis. Et puis la Présidente était ma petite amie, donc... Donc voila ! Parlant du loup, elle était là, et ce, seule. C'est des étoiles pleins les yeux que je vins à son encontre -après avoir fermé la porte à clé-, avant de m'arrêter devant son bureau, l'air inquiète. Aïe, elle était de mauvaise humeur, cela se voyait, se lisait clairement sur ses traits. Hum...

- T'as pas l'air en forme aujourd'hui... Allez souris un peu.

Ne me départant pas de ma résolution de... vous savez quoi, c'est sans plus de cérémonie que je contournais le bureau, tournais sa chaise vers ma personne, et me penchais au-dessus d'elle pour déposer mes lèvres sur les siennes dans un chaste baiser doux. Le bisou du bonjour, OK. M'asseyant sur ses genoux à califourchon, je jetais un dernier coup d’œil scrutateur sur la salle pour confirmer mes certitudes, et claquais des doigts pour fermer les rideaux de la pièce. Discrétion, OK. Posant mes mains sur les épaules de Yume, je la massais lentement en mode « détends-toi », avant de remonter et enserrer son visage dans l'étau chaud de mes mains, pour mieux briser les derniers centimètres nous séparant, et l'embrasser langoureusement, approfondissant même le baiser, déjà toute chaude pour la suite.

- Tu m'as trop manqué... Eh... J'ai tout fini de mon coté, et toi, il te reste encore beaucoup de paperasse ? Ce serait bien que... hum... Ce soir, maison ?

Affairée à caresser ses courbes par-dessus ses vêtements, je n'attendais pas véritablement de réponse de sa part, ne voulant essuyer un refus pour l'instant. Non, là, j'étais occupée à chatouiller son cou de mes baisers tous mignons, tous prédicateurs d'un moment amoureux entre nous. Passant une main baladeuse en-dessous de sa chemise, je dégrafais son soutien-gorge, tout en posant mon indexe sur ses lèvres afin qu'elle ne conteste pas ce que je lui faisais. Mon regard de braise plongé au fond du sien, je caressais sa lèvre du bout des doigts avant de les capturer une fois de plus dans un échange plein de douceur, allant jusqu'à repousser sa chaise dans une position plus couchée. Déboutonnant son pantalon, je faufilais ma main qui rentra en contact avec un tissu plutôt... Ouais ~

- Sexy tout cela ~
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Yume Kuroi
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMar 6 Mai - 23:39

Pourquoi ma vie devait-elle toujours être contrôlée par les mains d’autrui ?! Je ne voulais plus être l’esclave des autres, j’aspirais à la liberté, je voulais vivre tout simplement. Mes actes, mes crimes, tous ceux-là ont toujours été commandités par quelqu’un d’autre, jamais je n’ai tué de ma propre initiative. Jamais ce ne fut un plaisir. Alors pourquoi me reprochait-on cela, alors que ces mêmes personnes contre moi, n’étaient autres que celles qui m’eurent ordonnés d’agir ainsi ?! Ce monde n’avait pas de sens.

Autant Ayame que Miri, elles n’étaient guère des anges non plus, combien de personnes ont-elles tuées ? Combien sont morts pour des raisons futiles, combien de vies ont été détruites par leurs mains ? Tellement que les miennes étaient insignifiantes comparés aux leurs. Ayame… Il était inutile de les compter, en moins d’une semaine, elle aurait été capable de détruire la moitié de la population et Miri… Elle. Elle aussi a été comme moi, elle aussi à une époque, elle dut agir comme ce que je faisais à présent. Serais-je assez stupide pour croire que jamais, du sang n’a coulé de ses mains ? Certainement pas. Sa puissance, sa déchéance, sa révolte. Je connaissais tout de cela, le moindre détail de ses crimes n’était guère un secret pour moi. Ne me prenez pas pour une conne.

Flash Back

Cela remontait à quelques années, guère longtemps après mon arrivée à Undai. La première fois que j'ai vu Miri, j’avais été intimidée par la puissance qui émanait de sa personne. A l’époque, elle n’était guère la femme qu’elle était à ce jour. Non, la noirceur se lisait encore dans ses traits. Nous étions dans le bureau d’Ayame ce jour là, je n’étais guère censée y être, mais pour des raisons qui m’échappaient, je m’y étais aventurée. C’est là que je vis la femme devant Dead Master, les larmes aux yeux. M’étant arrêtée à la porte, je n’ai pas osé franchir celle-ci, regardant seulement la scène par l’entrebâillement de la porte…

- Encore… encore aujourd’hui, Ayame-Sama… Je n’ai pas su… Devant moi…

Des brides de paroles que je ne comprenais pas vraiment, ce n’est qu’en voyant le sang étendu sur le corps de l’étudiante que je compris. « C’est pour cela que je te garde à mes côtés, Miri-Chan ~ Je ne t’en veux pas, tuer n’est guère un crime entre ces murs ~ » Je le savais… Mais la femme fantôme n’était guère de cet avis. Se levant avec fureur, elle envoya une onde de puissance qui me fit frissonner de peur alors que sa voix d’habitude si calme, résonna en écho dans le bureau.

- Mais je ne veux pas de ce pouvoir si je ne fais que tuer ! Je ne veux pas être un assassin !

« Maaah ~ Quelle idée ~ » Et la porte se referma sur ma personne lorsqu’Ayame croisa mon regard apeuré.

Flash back END

Jamais je n’oublierai cette scène. A tout jamais ce souvenir restera gravé en moi. Le monde était assez fourbe pour me faire gober des mensonges, mais j’étais bien trop informée sur les sujets dits secrets pour croire à tout ce que j’entendais. Miri… Ne mentait pas, elle se protégeait. Baissant le regard en calmant mes ardeurs, je me détournais d’elle. Elle voulait m’emprisonner ici, qu’elle le fasse. Un jour ou l’autre, je pourrai écraser sa personne d’un simple regard. Insane… Était la clé de ma liberté. M’en saisir ? Je ne savais le faire aussi impunément, m’entraîner. Reprendre ce que j’ai délaissé depuis bien longtemps déjà… Ma vie présente avait beau être agréable, mon futur restait toujours aussi incertain. Laissant une interjection traverser mes lèvres, je me rassis sur mon siège, les traits tirés par mes pensées.

- T’n’as pas l'air en forme aujourd'hui... Allez souris un peu.

Levant le regard lorsque Kaïla entra dans le conseil, c’est dans un mouvement furtif que je regardais Miri avant de reporter toute mon attention sur mon amie… qui venait de nous enfermer. Fronçant les sourcils sur ses actions, je la laissais venir à ma hauteur et… Comment dire ? Haha… Merde. Un simple baiser et je me sentais déjà flotter, un chevauchement et j’en oubliais le reste. Souriant légèrement sous la présence de ma Kaïla, c’est avec un léger rougissement que je hochais de la tête alors que ma copine ne se retenait guère de toucher mon corps. Chastement, je ne pouvais être contre l’attention qu’elle me portait. Se faire masser était toujours agréable, qu’importe l’endroit, le moment et… Miri. Réalisant que la femme fantôme était toujours là, j’écarquillais les yeux. Vainement, la machine était déjà lancée et ce, je le compris après les paroles de Kurayami.

- Tu m'as trop manqué... Eh... J'ai tout fini de mon coté, et toi, il te reste encore beaucoup de paperasse ? Ce serait bien que... hum... Ce soir, maison ?

Kaïla… Pas aussi librement. Non, je veux dire… Nous ne sommes pas seules ! Nous… ! Dieu. Frissonnant sous les baisers qu’elle m’apportait, je n’arrivais à la prévenir de la présence de la femme qui prenait son thé avec son regard rivé sur nos personnes. Chose que je ne sus voir davantage lorsque le siège de mon bureau se vit descendre à son maximum et que je me retrouvais avec uniquement Kaïla en ligne de mire. Entrouvrant les lèvres pour la prévenir, je n’eus le temps d’agir qu’une langue s’y faufila pour danser avec la mienne fiévreusement… Kaïla… Tu… K… « Sexy tout cela ~ » Qu’importe. Retenant la main qui venait de se faufiler dans mon pantalon, je relevais mon regard sur ma femme pour mieux arrêter ses mouvements en essayant de lui faire comprendre qu’on n’était pas seules. Mimer n’a jamais été facile, et encore moins le faire à une personne qui ne capte déjà pas quand on lui parle.

- Tsss ~

Me contractant sous le bruit de Miri-Tan, je tentais vainement de la voir mais seul la porte s’entrouvrant et se refermant me prévint qu’elle était… partie. Soupirant en posant mon bras sur mes yeux, je laissais le silence stressant -ou honteux- se poser entre nos corps… Kaïla. Tu n’es qu’un con ! Levant ma main jusqu’à la tignasse de ma copine, c’est sans crier garde que je la balançais jusqu’à l’autre côté de la pièce tout en me relevant pour mieux lui hurler ;

- NON MAIS CA VA PAS ?!

Oui, c’est les choses qu’elle dit d’habitude. Mais attendez quoi ! On ne viole pas sa copine quand on sait pas si elle est seule ou pas ! Et qu’elle ose me dire qu’elle ne savait pas, je m’en fous. Elle a qu’à être plus réceptive aussi, et puis depuis quand elle était aussi perverse hein ?! C’est MON rôle d’agir comme ça ! Prenant une grande inspiration, je me déplaçais jusqu’à sa hauteur, m’accroupissant pour mieux la surplomber de mon regard avant d’abattre mon poing sur son crâne.

- Ose me dire que tu ne savais pas, et je te bute.

Tellement clair que je ne lui laissais le temps de réagir que d’un claquement de doigts, je fermais la porte du conseil avant de me poser sur le corps de celle qui était mienne. Déposant mes lèvres sur les siennes, c’est d’un mouvement lent que je passais mes mains sous son chemisier pour mieux le ôter et… « Les tiens sont encore plus attrayants… ~ » déposer mes lèvres à la naissance de sa poitrine. Descendant sur sa peau douce pour mieux m’arrêter sur l’un de ses tétons que je capturais entre mes dents ~ « Perverse ~ » J’allais lui faire payer son affront autant que ses envies du moment, j’allais lui montrer que déranger Black Rock Shooter n’était jamais la meilleure des choses à faire. Sourire carnassier dessiné sur les lèvres, je descendis le long de son ventre jusqu’à sa jupe que je remontais légèrement pour mieux m’aventurer vers son sous-vêtement sur lequel je déposais mes lèvres. Lécher par-dessus le tissu excite la galanterie, toucher ce point sensible sans vraiment lui accorder délivrance était l’un des jeux salaces me plaisant le plus. Remontant l’une de mes mains jusqu’à sa poitrine, je relevais celle-ci avec force tout en restant douce pour mieux martyriser l’un de ses tétons alors que de mon autre main, je retirais tous vêtements dérangeant mes attouchements intimes.

Un coup de langue, suivi de plusieurs autres, toujours calculés, toujours doux pour mieux se renforcer. Certains s’attardant sur le bourgeon, d’autre passant à travers ses lèvres humides pour mieux préparer le passage à mes va et viens qui ne tardèrent guère. Remontant le long de son corps jusqu’à son cou, je posais mes crocs dessus, sans vraiment les enfoncer dans sa chair alors qu’un premier doigt se glissait déjà en elle. J’en frémissais, j’en transpirais. Moi-même qui ne recevais pas ses assauts, je haletais sous le plaisir que je lui donnais, j’aimais cela, je me sentais vivre ainsi… Délicatement et sauvagement. Elle était la seule à réveiller en moi tous ces sentiments ternis par le temps, elle était ma seule raison de vivre. Ma liberté, c’est au creux de ses bras que je la trouvais.

- Je…

…T’aime plus que tout. Masquant ma déclaration dans un baiser langoureux, je synchronisais mes mouvements à son corps, à ses envies, à sa lubie.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMer 7 Mai - 1:44

On ne pouvait pas dire que j'étais particulièrement perverse. Dans le sens, je ne le faisais pas n'importe où, n'importe quand. Enfin, par cela, je veux dire que je ne me jetterais pas sur Yume pour lui rouler une pelle ou plus si affinité, si elle serait entourée d'autres personnes. Déjà, l'embrasser devant autrui constituait un écart de pudeur de haut niveau. Quoi qu'il en soit, en manque ou pas, je n'oserais pas lui sauter dessus dans le Conseil, sans m'avoir assuré que ce sera fait en toute discrétion. Pourquoi je tiens tellement à préciser ce point ? Parce que c'était nouveau pour moi également. Certes, nous avions déjà tentés des bisous et ainsi de suite dans des salles de classes, mais jamais nous ne sommes allées plus loin, toujours arrêté dans notre élan par un étudiant stupide traçant -souvent- Yume à travers tout Undai. Sauf que là, c'était dans son lieu de travail principal que j'avais envie de la... lui faire ces choses, vous savez. Ouais bon, après nous l'avions déjà « accompli » dans des endroits étranges comme un temple, mais... Mais c'était encore différent. Tout cela pour dire que j'avais envie d'elle, et qu'en même temps, je me permettais de pimenter un peu le tout, par le choix de l'endroit. C'est ce que je voulais, mais contrairement à mes attentes, Yume ne fut du même avis, en emprisonnant mes mains pour que je ne puisse poursuivre... cela. Non mais hein ! C'est quoi ces conneries ! Elle ne voulait pas, c'est ça ?! Parfait, je...

- Tsss ~ 

Me hérissant comme un chat en tournant la tête à m'en décrocher la nuque, vers la provenance de ce dit son, terriblement reconnaissable pour ma personne -étant donné que j'ai passé je ne sais combien d'heures en sa compagnie. Écarquillant les yeux de stupeur, je restais sans voix tandis que Miri-San me présenta son dos tout en s'effaçant de la pièce. Que... Elle... était là... depuis... le début ?! Pas moyen. Et pourtant, c'était bien le cas. Rouge -écarlate avec de la fumée sortant des oreilles- je restais paralysée par le choc de ce constat. Gênée ? Vous vous foutez de ma gueule ou quoi ?! C'était la honte de ma vie ouais ! Tellement que... la terre s’arrêta de tourner. Enfin, jusqu'à ce que ce soit mon corps qui tourne sous les hurlements de ma chère amie.

- NON MAIS CA VA PAS ?!

Non mais c'est TOI QUI VAS PAS ! C'est quoi ces manières de me faire mal ainsi ! Me réceptionnant tant bien que mal à l'autre bout de la salle, grimace aux lèvres, je tombais tout de même au sol à cause d'une putain de chaise ne devant se trouver dans mon dos ! Soudainement furieuse, je fusillais Yume du regard, préparant déjà ma tirade de reproches de la mort qui tue. Non mais elle aurait pu me dire que Miri était dans la salle au lieu de... qu'elle nous voie et... Non mais bordel de merde ! Et en plus c'est moi qui me tape tout dans la tronche ! Hors de question, elle va... M'abattre son poing sur la tête. Je vais la massacrer, c'est pas possible. Ouais, toute envie de baisers doux, m'est passé en même temps que la porte du Conseil s'ouvrit pour mieux se refermer sur nos deux personnes ébahies.

- Ose me dire que tu ne savais pas, et je te bute.

Et comment aurais-je pu savoir au juste ?! Je ne suis pas un radar aux matérialisations inexistantes, merde quoi ! Que croyait-elle hein ? Que je lui aurais déboutonné comme ça son pantalon, si je savais que des yeux tiers nous fixaient ?! Rien que d'y repenser, me mettait horriblement mal à l'aise. Tellement que je serrais les poings, prête à hurler à mon tour, pour me défendre de cette injustice dans laquelle elle m'a mise. Et... Et je n'ai rien réussi à sortir, bloquée par ses douces lèvres qui vinrent me voler un baiser prometteur des... « Les tiens sont encore plus attrayants… ~ » Hum ? Saisie par ses gestes dits intimes, je laissais échapper d'entre mes lèvres, un hoquet de surprise, suivi par un soupir exaspéré. « Perverse ~ » Seul un gémissement étouffé répondit à sa dite insulte que je n'acceptais nullement, avant que tout mon corps ne se laisse aller aux plaisirs de la chair, comme on le dit si bien. Je... Yume, non... Pas ici... Pas comme ça... Ouais bah, c'est moi qui voulais le faire dans le Conseil des étudiants, mais... Mais ! Me cabrant légèrement quand sa bouche descendit le long de mon ventre dénudé, je mis un bras sur mes yeux, comme pour me cacher de l'inévitable.

Je ne saurais décrire mon état à cet instant précis, condamnée aux abysses du plaisir, ne sachant me défaire de ces douces -mais brutales- caresses qu'elle me procurait sans gêne. C'était... Spécial. Ces moments, où... Je ne pouvais que consentir à ses touchers que j'aimais tant, je l'aimais. Ma respiration devint saccadée avant même qu'elle ne me mette complètement à nu, le corps chaud sur un sol froid, je frissonnais tandis que ses mains s'affairaient à me mettre dans un état second. Et quand sa langue vint se faufiler là-bas... quand je dus me mordre la lèvre pour ne laisser échapper un cri en disant long sur ce que je ressentais, j'ai... Rougis sous tant de... Elle, je plongeais ma main libre dans sa chevelure ébène, mitigée entre l'envie de relever son visage vers moi, et celle de lui quémander de poursuivre.

Le cœur battant la chamade, aucun son compréhensible n'arrivait à traverser mes cordes vocales, tandis que Yume remontait, chatouillant mon cou de son souffle chaud, mordillant dans ma chair en me déconcentrant du geste ultime qui me fit gémir de pleine voix quand un de ses doigts se glissa en mon sein, ne demandant que cela. J'ai... Lâchant prise, une douce lave brûlante se propagea dans tout mon corps, tandis que je m'agrippais à ma Yume comme à une bouée de sauvetage. L'esprit embrumé par ses mouvements, je les adaptais à mes envies incontrôlables. Emprisonnée entre ses lèvres dont sa langue jouait avec la mienne, et ses doigts allant de pair avec mes déhanchés, je ne savais où en donner de la tête. Loin, oui, je l'étais. Et j'aimais...

- Yume... Je...

Passant ma main dans son dos, le souffle coupé, je remontais jusqu'à me perdre dans sa chevelure, l'obligeant à se pencher afin que je puisse capturer ses lèvres dans un baiser exprimant tout ce que je ne savais dire en paroles. Tremblant limite sous tant de chaleur humaine, je désirais plus, toujours davantage, dans des gestes disparates, j'essayais de la défaire de ses vêtements. Tâche extrêmement difficile quand même penser rationnellement m'était impossible. Déviant mon visage du sien, je me perdis au creux de son cou, essayant de masquer mes gémissements de plaisir en mordillant sa peau tendre, en vain. M'accrochant davantage à ses vêtements à moitié défaits, c'est de manière évasive que je réussis à glisser l'une de mes mains sous son sous-vêtement, caressant du bout de doigt son antre humide de... Je... Je dévoilais son intimité à mon toucher. Elle était mienne, et je...
Je me laissais fondre en elle, consumer par l'amour qui nous unissait, cassé sous la violence de ma propre expression du plaisir, noyer dans son regard océan, sous ses baisers passionnés.

- ... Je t'aime... ma Yume...

Il n'y avait plus rien... Tout ce que je voulais en venant dans cet endroit, s'évanouit pour laisser place à quelque chose de bien plus fort. Ce sentiment... Unique que je ne ressentais qu'en sa compagnie. Du bonheur. Oui, ensemble, aucun problème ne nous touchait, tout disparaissait pour que seules nous restions, dans notre bulle électrisante. Avec elle, je pouvais tout gravir. Pour elle, j'écraserai tout obstacle. Parce que c'est ainsi, que je l'aimais. Même si je ne le lui disais guère souvent. Mais nous le savions. Il n'y avait pas besoin de mots pour que nous nous comprenions sur cela.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMer 7 Mai - 2:20

Le plaisir d’un instant, ce moment unique où son corps se consumait sous le mien. J’adorais, je m’y plaisais, je me noyais dans ses gémissements, j’étouffais dans la chaleur qu’émanait son corps, moi-même je me perdais dans les limbes de ce plaisir que je lui accordais. Que ce soit par ses mouvements cherchant à dévoiler mon corps ou encore ses baisers voraces essayant vainement de masquer son plaisir. Elle était mienne, tout son corps m’appartenait… corps et âme à tout jamais, me plaisais-je à dire.

Je n’imaginais pas de vie sans elle, je ne me voyais pas avancer loin de sa personne. Nous avions trop subi, trop souffert pour qu’on se sépare à tout jamais. Nous connaissions la solitude d’une séparation toutes deux, combien de fois n’avions-nous pas « oublié » que notre amour était plus fort que tout ? Trop, mais qu’importe, chaque épreuve nous rend plus fort, chaque minute passée l’une avec l’autre, ne fait qu’intensifier notre amour.

Comme à cet instant précis où je pouvais sentir l’étau dans lequel mes doigts étaient plongés se resserrer, bloquant tout mouvement de ma part alors qu’une douce main restait en retrait sur mon intimité tout aussi humide que celle de ma Kaïla. Ma Kaïla… Autant que j’étais Sa Yume. « Je t'aime... ma Yume... » Son amour n’avait pas de prix, il était mon trésor, l’unique sentiment que je chérissais le plus. Plissant les yeux en laissant un doux sourire apparaître sur mes lèvres, je scellais mes lèvres aux siennes tout en étouffant son dernier gémissement. Gémis, arques toi, montre moi… Ce que je représente pour toi ~
Mon unique, mon aimée.

Me retrouvant toujours au dessus de sa personne, je me bougeais afin qu’elle puisse reprendre ses esprits en l’enfermant dans une embrassade se voulant amoureuse. Dos posé contre l’un des murs du conseil, c’est le regard perdu dans le vide que je jouais machinalement avec l’une de ses mèches tout en gardant l’une de mes mains posée sur sa poitrine. La mienne. Baissant légèrement les yeux, je déposais mes lèvres sur le front de Kaïla avant de lui adresser un sourire finissant par un petit baiser… Comment dire, hum… amusé peut être. Après tout… Ce n’était pas tous les jours qu’on le faisait ici, dans mon bureau, dans ma « classe » en quelque sorte. On parie combien qu’après ça, à chaque fois que je rentrerai dans ce bureau, je serai pivoine ? Effectivement, cela risque. Soupirant pour me retirer ses pensées, je laissais mon poing s’abattre -sans mal- sur le crâne de Kurayami avant de me relever et de l’aider à faire de même. Parce que oui… Rester à poil dans le conseil, c’était pas la meilleure des choses à faire n’est-ce pas ? Autant que Miri revienne ou qu’Ayame nous surprenne ou même Mei ou Soi. Ouais, partons, partons…

Matérialisant des vêtements sur mon corps, je ramassais ceux de Kaïla avant de les lui tendre tout en l’aidant à rattacher son soutien sous un « Laisse moi t’aider ~ » des plus sous-entendus. Quoi ? Comment ça je pouvais pas caresser son dos de mes lèvres tout en l’habillant ? C’est quoi ces conneries ?! Je fais ce que je veux. Hum. Ouais bon soit. Remettant son col en place, un dernier baiser avec un large sourire moqueur, un petit tour jusqu’aux fenêtres pour aérer la pièce et j’enlaçais ma main dans celle de Kaïla pour mieux la tirer à ma suite en dehors de mon bureau.

- C’n’est pas tous les jours que tu te montres aussi expressive… J’aime bien ~

Vis-à-vis du fait que je ne serai pas étonné que toutes personnes étant passées devant le conseil, l’ont sans nul doute entendu gémir, n’est-ce pas ? Oui, c’est ça. Après tout, n’était-ce pas un couloir fréquenté ? Haha… On parie combien que le nouveau torchon d’Undai sortira quelque chose comme « Des gémissements provenant du conseil ! La présidente était-elle en chaleur ? ~ » Ouais bah finalement, je préfère pas, non.

- Tu veux qu’on rentre directement à la maison ou tu as quelque chose à faire ici ?

Nous dirigeant instinctivement vers le parking, je m’arrêtais cependant à la sortie du bâtiment principal, ne sachant vraiment ce que Kurayami avait envie de faire. Manger un truc ? Pas vraiment, si je pouvais juste me promener avec, c’était suffisant pour moi. Faire les magasins serait une idée également, mais connaissant Kaïla, à part faire des tours pendant des heures dans des magasins multimédias, je ne trouverai pas la dernière robe tendance. Et même… Faire quelque chose ensemble… Cela fait longtemps qu’on n’a pas vraiment eu un moment à deux. Partir de Undai pour une semaine ne serait pas une chose à faire avec la réforme et toutes ces conneries… Mais un petit weekend en amoureux pouvait toujours être plaisant… Mais Kaïla le voulait-elle vraiment ? J’étais toujours celle qui émettait les idées, peut être que ca la dérangeait au fond et qu’elle n’agissait que pour me faire plaisir… Je me fais des films ? Peut être, mais je saurai ce qu’il en est en lui posant directement la question.

Me rapprochant de Kaïla, je levais mon regard dans ses billes rouges avant de déposer mon front sur le sien. Laissant mon souffle chatouiller ses lèvres avant de lui demander timidement ;

- Ca te dérange… Que je décide tout le temps tout ? … J’ai envie d’être avec toi…

J’ai envie… de toi, plus précisément.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMar 3 Juin - 1:10

Étouffant. Il faisait terriblement chaud dans cette pièce censée être vaste et aérée. Chamboulée, électrisée, par ses touchers, je l'étais. Parfois, je me disais que rien au monde n'avait une telle emprise sur ma personne, qu'une seule de ses mains, posée au bon endroit, elle me dévorait littéralement dans une sorte de passion impossible à refréner. Telle était la force des sentiments de Yume à mon égard, telle était la soumission des miens pour sa personne. Jamais je ne saurai expliquer pourquoi vraiment, c'était elle qui réussit à m'atteindre, jamais -certainement- je n'arriverai à répondre à la simple question de pourquoi mon cœur a fondu pour cet être glacial, intouchable et soi-disant méchant. Peut-être parce qu'au fond, j'étais véritablement folle, et que me frotter au danger, était quelque chose qui dépassait ma propre volonté ? Je n'en savais rien. Mais une réalité s'imposait avec force à mon être, c'est elle qui m'eut volé mon cœur, et ce, je le criais haut et fort partout, quitte à ce que vous me traitiez de molle. D'ailleurs si c'est le cas, je ne me gênerai pas de vous éclater mon poing dans la face. Ouais, l'amour était une chose, la brutalité innée, une autre. Et j'aimais montrer les deux.

En l'occurrence, là, allongée par terre, le souffle coupé par l'effort des émotions passées, je ne savais ce qui prévalait en mon sein. L'envie de me perdre au creux des bras de ma moitié, ou celle de lui hurler dessus toute la gêne qu'un seul de ses sourires me procurait. Détournant mon regard rubis du sien, bleuté, je grinçais imperceptiblement des dents quand son poing vint s'abattre sur ma tête, comme pour me sortir toutes les perversités possibles et imaginables de l'esprit. Comme-ci c'était faisable. Pourquoi disais-je cela ? Bah... J'ai couché avec Yume dans le Conseil des étudiants. C'était suffisant comme explication non ? Ouais, c'est cela, je n'étais pas Akiha ou -pire- Dead Master, à baiser partout et n'importe où, sans craindre de me faire surprendre par des yeux tierces. Soit, il était temps de dégager d'ici avant toute confrontation qui pourrait se finir dans un bain de sang. Et je pense que Yume eut la même idée, vu qu'elle se leva, m'aidant à en faire de même.

- Laisse moi t’aider ~

Expression étonnée sur le visage, je finis par hausser les épaules, acceptant son « aide ». Parce que oui, faut le dire, sentir ses lèvres se poser dans mon dos tandis que j'essayais d'enfiler mon boxer, n'était pas très pratique, surtout pas quand elle toucha un de mes nombreux points sensibles, me faisant sursauter et limite perdre pieds. Quelques minutes plus tard, après des grognements et protestations en tout genre, je me retrouvais habillée, toute coiffée, avec une Yume qui alla jusqu'à refaire mon col afin que je sois -trop- présentable. Roulant des yeux en me disant que c'était pire que dans une série à l'eau de rose où le senpai prend soin de son kohai, soi-disant sans arrière pensée -faux, les films japonais étaient bourrés de sous-entendus, je... m'étouffais avec ma propre bave... Pourquoi ? Ha... ha.

- C’n’est pas tous les jours que tu te montres aussi expressive… J’aime bien ~

Rouge ? Honteuse ? C'était le moins qu'on puisse dire. Je vais la tuer ! Hum... Ouais, après qu'on soit sorti de ce bâtiment, et... aussi quand je n'aurais pas l'impression que tout le monde -dans le couloir- nous regardait. Main dans celle de Yume, yeux baissés sur un point invisible au sol, je suivais ses pas sans rien dire, me promettant de la perforer de clous dès que nous seront dans le parc. Non, les regards des autres ne me dérangeaient pas, du moins, plus depuis que j'en ai pris l'habitude, avec toutes les rumeurs concernant notre couple. Je vous jure, il n'y a pas un jour que je n'entende « C'est elle qui sort avec la Présidente du Conseil ?! Sérieux ? » Et ainsi de suite. La popularité de Yume n'avait pas que des bons cotés... D'ailleurs, il y en avait davantage de mauvais quand on y regarde de plus prêt. Enfin soit.

- Tu veux qu’on rentre directement à la maison ou tu as quelque chose à faire ici ?

Hein ? Levant la tête vers sa personne quand elle s'arrêta à la sortie du bâtiment, je fronçais les sourcils, avant de me gratter la tête en signe d'ignorance. Je ne savais pas trop ce qu'on pouvait faire. Je n'ai pas du tout prévu ce que je ferais après que j'aie réussi à choper Yume dans le Conseil. Mais maintenant qu'elle demandait... On pourrait se faire un petit combat dans l'Arène, que je me venge de ses paroles indiscrètes. Mais l'envie d'être couverte de sang et souffrir des blessures multiples, ne m'enchantait pas, surtout pas après les... choses que nous avions expérimentés sur le sol du Conseil. Indécise, je restais muette, tandis que mon amie vint se placer devant ma personne, collant son front au mien, dans un geste qui me fit rougir légèrement. Vos gueules, je n'étais pas prude, juste... Vos gueules.

- Ca te dérange… Que je décide tout le temps tout ? … J’ai envie d’être avec toi…

Déglutissant difficilement en sentant son souffle sur mon visage, les mains moites, je vins déposer un chaste baiser sur ses lèvres avant de me reculer, comme électrisée. Attendez, non, je n'allais pas lui sauter en plein milieu de cet endroit fréquenté ! Et puis... Qu'a-t-elle dit ? Décider de quoi ? Hein ? Perdue dans l'incompréhension, je soulevais les sourcils, sans comprendre où elle voulait en venir. Saisissant plus ou moins ce qu'elle voulut dire -communicative qu'elle puisse l'être- je finis par sourire à son encontre, disant bien qu'elle était impossible. Dans tous les sens du terme.

- T'es grave, tu sais ça ?

Tirant sur l'une de ses couettes avec force, je me plus de l'avoir pris au dépourvu. Riant moqueusement, ma poigne toujours fermement accrochée à sa chevelure, je passais furtivement dans son dos, avant de la faire pivoter de nouveau afin qu'elle me fasse face. Attrapant l'autre couette, je lui fis dos en passant ses mèches au-dessus de mes épaules, pour, la traîner par ces derniers en direction du parc. Ouais, on fait le p'tit train ! Sourire d'une oreille à l'autre, je lui adressais quelques mots, sans me retourner.

- On rentre. Je vais te montrer qui domine !

Commande... Je voulais dire commande. Hum. Haha... Merde. Ne me retournant d'autant pas après ce lapsus de me deux -que j'ai pas-, je faillis mourir sur place quand je remarquais deux autres personnes sur notre chemin. Assez près pour avoir entendu mes... cela. Et je l'ai compris sous le sourire mystérieux de Mei et le rougissement et regard fuyard de sa jeune accompagnatrice, à savoir, mon élève attitrée -et volée par la blanche-neige-, Hikari.

- Kaïla-San, Yume-San, quel plaisir de vous voir ~

C'est cela. « Yume-Onee-Sama... Kaïla-Sama... Vous... Bonjour... » Ouais, c'est ça. Rouge, je pourrais l'être, mais ma fierté m'obligeait de garder un sang-froid exemplaire. Froide au possible, visage neutre de toute expression pouvant démontrer la honte s'étant emprise de mon cerveau torturé, je cherchais un échappatoire quelconque. Entrouvrant légèrement la bouche en lâchant les couettes de Yume, mon regard tomba sur un papier coloré dans les mains de Mei. Y descellant une opportunité pour changer de conversation, qu'elle soit entamée ou non, je fis un pas direct vers les deux autres filles et attrapais ladite feuille au vol, sans plus de cérémonie.

- Yo. C'est quoi ?

Déchiffrant les kanji écrits en fluo sur le prospectus, j'y portais un certain intérêt. Ouais, à moitié pour masquer ma gêne, mais également parce que ce qui y était écrit paraissait alléchant. Des boites de grillades livrés à domicile, avec tout un assortiment de... Je ne savais même pas ce que c'était, mais cela avait l'air super bon sur l'image. Les étoiles plein les yeux, avec un votre qui répondit à mes envies, je brandis la feuille sous les yeux de Yume, oubliant limite les deux autres protagonistes.

- On y va ? Ou non ! Ils livrent. On se fait cela à la maison ? Et...

Et, la feuille fermement à moitié chiffonnée dans ma poigne de fer, je fis volte-face, braquant mon regard brûlant sur Hikari. Ouais, j'avais une idée. Et il allait de soi que c'était vers elle que j'allais me tourner, parce que... Bah question stratégie quoi. Si je demandais à Mei de dîner avec nous, elle arriverait encore à refuser, après tout, elle était connue pour ses manières subtiles de se défiler. Mais Hikari... Ha. Sourire diabolique sur le visage, je m'approchais d'elle, jusqu'à me retrouver à moins d'un mètre de sa personne -sans la toucher hein, faut pas croire- et l'obliger à me regarder dans les yeux.

- Toi. J'ai des choses à te dire pour tous les entraînements que t'as loupé. Vous venez manger chez nous, tu ne peux refuser.

Coupant la parole à Mei avant qu'elle vienne à la rescousse de sa princesse en détresse, tel un chevalier sur son cheval blanc, je poussais Hikari dans le dos, vers le parking, en laissant derrière autant Yume que Mei... D'ailleurs, je devrais peut-être... Oui. Hikari toujours à portée de main -façon de parler- de sorte à ce qu'elle ne puisse interagir avec Mei, je me tournais légèrement vers l'arrière pour attirer l'attention de la grande Black Rock Shooter. Lui lançant mon plus beau sourire, avec la moue innocente au possible, je lui demandais, d'une voix suppliante :

- Ce serait amusant de manger tous ensemble... Tu es d'accord Yume ?

Et comme on a un appart'. Yep, c'est adjugé. Et maintenant, go go vers la voiture de Yume. Qui ça, un monstre ? J'ai mes raisons. En fait non, c'était un simple coup de tête, mais cela, personne ne le saura.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMar 3 Juin - 2:49

Notre relation était différente, pas comme les autres. Le simple fait de l’avoir à mes côtés me rendait heureuse. Cela devait être le cas… Parce qu’elle était mon unique. Mais qu’était Ayame dans ce cas ? Elle aussi… Elle était un morceau de ma personne sans lequel je ne saurais vivre, qu’importe ce que je tentais de nier. C’est les yeux mi-clos sur un baiser chaste que je savourais ma proximité avec Kaïla, qu’importe qu’elle se recule à sa suite… Je gardais en souvenir ce doux toucher, comme tous les autres.

- T'es grave, tu sais ça ?

Grave… D’être tombée amoureuse de toi, sans doute. Souriant jaune alors qu’elle tira sur mes couettes -chose que je détestais-, je tentais vainement de me débattre sans vraiment y mettre les moyens. C’était juste une manière de montrer qu’elle ne pouvait pas faire tout ce qu’elle voulait et que… Ouais, j’étais en train de me faire tirer sans vraiment protester mais… Soit. Grognant dans mon coin en descendant mon regard sur Kurayami, j’en oubliais rapidement mes couettes lorsque je m’accrochais à ses hanches, sourire bête aux lèvres et … « On rentre. Je vais te montrer qui domine ! » Haha ~ Celle-là, je l’ai pas raté ~ Dominer donc ? Un lapsus en disant long sur ce qu’elle voulait faire en rentrant. Je n’étais pas contre, tout au contraire, ce n’était pas tous les jours que madame voulait s’adonner à de tels actes… Oui, on le faisait souvent, mais plusieurs fois sur la même journée ? Oubliais-je déjà le mois après notre réconciliation ? Vos gueules.

- Kaïla-San, Yume-San, quel plaisir de vous voir ~

Risquant limite de foncer dans mon amie lorsqu’elle s’arrêta brusquement, c’est d’un mouvement libérateur que je tentais de voir la raison de notre arrêt. Non pas que faire le train m’amusait mais quand même, on ne s’arrête pas comme ça ! « Yume-Onee-Sama... Kaïla-Sama... Vous... Bonjour… » Ha. Ca. Grimaçant en entendant la voix d’Hikari, je me déplaçais afin d’être à la hauteur de ce qui me servait de copine pour juger du regard les deux femmes… Un combat s’annonce ? Haha, après bien baiser, bien baiser ? Jeu de mots pourri que vous n’avez sans doute pas compris… Soit. Me raclant la gorge, je ne fis qu’un simple hochement de la tête pour saluer les deux femmes… Du moins, l’une en était une, l’autre… Haha. Ouais, ouais, j’arrête là mes tournures de phrases étranges… Arf.

- Yo. C'est quoi ?

Quelle délicatesse… Et dire que tu es une Kurayami. Me tapant limite le front devant la manière subtile de Kaïla pour dérober les choses appartenant aux autres, je n’en restais pas moins curieuse quand celle-ci me hurla -littéralement- « On y va ? Ou non ! Ils livrent. On se fait cela à la maison ? Et... » Que ? De quoi ? Ca ? Regardant ledit papier se faisant secouer devant mes yeux, c’est sans vraiment réussir à tout lire que je chopais les images les plus importantes. Viandes. Nourriture en soit ! Ca y est… J’ai faim.

- Toi. J'ai des choses à te dire pour tous les entraînements que t'as loupé. Vous venez manger chez nous, tu ne peux refuser.

Qui ça ? Moi ? Ah bah non. Et en moins de cinq secondes, ce n’était plus Kaïla que j’avais devant moi, mais Mei, me regardant… étrangement alors que Kurayami s’en alla maltraiter la fille d’Akiha. Parce que c’est le cas, pousser quelqu’un en mode « Ta gueule, c’est moi qui décide ! » N’avait rien d’aimable. Soupirant en finissant par hausser les épaules alors que la princesse blanche tentait déjà de protester, je mis moi-même fin à ses paroles d’un simplement mouvement. La tirer sans plus de ménagement, si Kaïla veut qu’on mange ensemble, qu’on mange ensemble ! Et qu’en est-il de « la domination » … A quatre ? Haha… Hors de question.

- Ce serait amusant de manger tous ensemble... Tu es d'accord Yume ?

Comme-ci ca t’intéressait vraiment de le savoir. Sourire jaune comme réponse, c’est donc vers la voiture -mon nouveau bijou- que nous nous dirigions. M’asseyant à la place conductrice, je démarrais déjà le moteur alors que nos deux invitées avaient l’air septiques de monter à bord. « Yume-San, veux-tu bien me montrer… ton permis ? ~ » Un quoi ? Ne comprenant pas directement ce que la terminale me voulait, c’est d’un simple claquement de doigts que je matérialisais ce qu’elle voulait…

- Yume-San… Un vrai, je veux dire ~

« Mais c’est un vrai, ca se voit non, là t’as ma tête, là mon nom et… Ouais. » Comment couper court à la conversation ? En me levant de mon siège pour mieux enfourner Mashiro-Sama dans ma dite voiture. Bien, une fois cela fait… La route se montra tumultueuse. Entre Mei répétant à Hikari-Chan « Ne t’inquiète pas, Hikari-Chan ~ » et sa cadette lui répondant à tue-tête « Mei-Sama… » J’en avais déjà mal au crâne. Ai-je accéléré pour arriver plus vite à la maison ? Oui. Et c’est donc en un temps record, avec dix bornes de flash m’ayant sans doute prise, que nous arrivâmes devant l’appartement. Me parquant à ma place, je sortis la première de la voiture pour mieux attendre que les autres fassent de même. Pénétrant notre chez nous, un passage rapide dans l’ascenseur pour rejoindre le dernier étage et nous voilà arriver, vraiment, complètement et toujours en vie.

- Ce fut… ~

Je ne veux même pas entendre. M’approchant de Kaïla, c’est d’un déhanché en disant long sur mes pensées que je me collais à elle pour mieux venir susurrer à son oreille « On remet à plus tard notre domination… en attendant… commande ~ » Venais-je de lui mettre le téléphone fixe dans ses mains tout en lui accordant un clin d’œil malicieux ? C’est ça, ouais ~

- Vous voulez boire quelque chose ? Gin… Vodka… Vin ?

Eau et soda également, faut pas croire, c’est Kurayami l’alcoolique du couple. Moi je suis une sainte. Attends, je m’étouffe moi-même avec mes pensées là. Haha ~ Attendant la réponse des concernées, je préparais les verres alors que nos invitées se rapprochaient de ma personne sous la tirade bien sentie de Mei.

- Un verre de… vin pour moi ~

Alcoolique. Sourire au taquet, regard plongé dans les billes translucides de la femme faite de blanc et je lui servis son verre alors qu’Hikari passa également commande « De… l’eau… s’il-vous-plait, Yume-Onee-Sama… » Je pousse un peu et je lui demande ;

- Plate ? ~

Haha… Non c’est bon j’arrête. A son âge, j’avais pas plus de seins qu’elle. Recevant un hochement de la tête, je lui servis son verre avant d’en préparer un pour mon amie et moi-même. Vodka coca pour ma chère et conne de femme et pour moi… Un cocktail doux avec plus de jus que d’alcool.

- Ils sont là bientôt ?

Parce que oui, la nourriture c’est sacré, et tout ce qui est sacré doit être bien, vite, servi.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeDim 15 Juin - 0:59

Et puis, ce serait juste génial non ? Se retrouver toutes les quatre autour d'une bonne grillade ! Après, cela ne me dérangerait pas de passer du temps seulement avec Yume, vu qu'il était devenu difficile de la chopper ces derniers temps avec la réforme et tout... Mais en même temps, l'asociabilité n'était pas une chose que j'appréciais vraiment... Enfin si, pour dire vrai, c'était plus pour embêter Hikari que je traînais tout ce petit monde à travers le parc, pour aller jusqu'à la voiture de Yume. Et pourquoi j'ai jeté mon dévolu sadique sur la tête de grenouille ? Haha... Je l'ai déjà mentionné, bande de cons ! C'est parce qu'elle ratte mes entraînements -rares soient-ils- et donc, n'évolue pas du tout. Ouais, en la prenant sous mon aile, je voulais laisser une trace derrière moi avant de quitter Undai pour de bon, à la base. Mais à croire que j'étais un professeur merdique n'ayant jamais le temps de donner un peu de mon savoir à autrui... Ouais bon, après avec tous les problèmes qui m'étaient tombés dessus, je n'avais pas vraiment la tête à faire souffrir des Secondes. Bref ! La raison d'emmener Hikari avec nous était claire comme de l'eau de roche. Et Mei dans ce cas ? Bah elle... C'était pour éviter des altercations inutiles. Croyez-vous sérieusement que la princesse blanche me laisserait arracher sa précieuse copine avec tant de facilité ? Haha, faudrait que j'essaye tiens... Certes, je risque de devenir un glaçon ambulant, mais cela vaudrait la peine non ? Rien que pour voir Mei Mashiro en colère. Suicidaire disiez-vous ? Avouez quand même que ce serait divertissant ! Bon ! Passons aux choses sérieuses, qui se résumaient à sourire bêtement -encourageant hein- à Yume pour qu'elle se dépêche de monter dans la voiture afin de nous conduire à la maison. Sérieusement, Yume Kuroi, rapide qu'elle puisse l'être dans un combat, était vraiment une limace à ses temps perdus.

- Yume-San… Un vrai, je veux dire ~

Non mais aller quoi... Franchement, un Undai'en avec un vrai permis, cela n'existait pas. Du moins, j'en ai jamais vu un porteur de boucle de matérialisation, passer un test pratique de conduite quoi. Roulant des yeux, ceintures bouclée -se protéger était toujours un plus-, Hikari assise dans mon dos après que je l'ai -limite- balancée dans l'habitacle, je faisais des grands signes des mains à Yume pour qu'elle arrête d'argumenter et démarre enfin. La bouffe, cela n'attend pas. Et je crois que mon amie fut de même avis étant donné qu'elle finit par pousser Mei dans la voiture pour mieux prendre place dans le siège conducteur. Habituée à la conduite désastreuse de Black Rock Shooter, je m'agrippais à la poignée de sécurité tandis que les filles à l'arrière, découvraient la joie de rouler en voiture. Littéralement hein, même en connaissant la monstrueuse manière de rouler de Yume, j'avais l'impression qu'elle faisait exprès d'y aller fort pour faire vomir ses passagers. Bon à coté de cela, je me suis bien marrée sous les « Mei-Sama... » ou les « Hikari-Chan. » Incessants, répétant de manière inaudible ses dires, en mimant -exagérant- la scène de derrière. Hahaha ! Franchement, je me demandais si elles se rendaient compte de leurs comportements dérisoire. Je pense que Mei oui, mais Hikari -complètement obnubilée par son aînée, sans doute pas. Enfin soit, tant que je ne devenais pas comme cela, à l'encontre de Yume, tout allait bien. D'ailleurs, je serais bonne à pendre si cela arrivait... Ouais, ça fait peur.

Arrivant en un temps record devant le building où nous habitions, je descendis de la voiture garée, les mains dans les poches de mon blouson d'uniforme, la brochure fourrée au même titre dans l'une d'elles, attendant que le petit monde vomisse ses tripes sur le bitume. Hors de question que je doive nettoyer de la gerbe sur la moquette de notre salon. Suivant les pas de Yume vers le bâtiment industriel où nous vivions, je poussais -sadique à souhait- Hikari dans le dos, pour qu'elle avance et reprenne des couleurs. Parce que le visage vert avec les cheveux verts, cela ne le faisait pas. On avait assez avec un Alien, pour fabriquer des extraterrestres. Ouais, elle était pourrir ma blague. Soit ! Arrivées dans le salon sous un bruit significatif de l'ascenseur, je laissais le petit monde découvrir les lieux tandis que moi... Hum.

- On remet à plus tard notre domination… en attendant… commande ~

Rouge comme une tomate trop mûre, il m'a fallu quelques secondes pour réaliser que Yume m'a mis le téléphone dans les mains. Zieutant sur Mei et Hikari pour vérifier si elles ont entendus les perversités de ma chère copine, je ne pus qu'être soulagée en ne constatant aucun sourire ou regard remplis de sous-entendus de l'une ou de l'autre. Grognant furieusement dans mon coin, je composais le numéro sans plus attendre tandis que Yume s'occupait de nos invités improvisés.

-Bonjour, restaurant Taketori, que puis-je pour vous ? ~

Heu... Ouais. Hum. Laissant un silence de quelques secondes planer dans le combiner, je finis par prendre la parole, choisissant à la volée la commande. Et je peux dire qu'elle avait des choses à noter, étant donné que la moitié du menu proposé -dont les appellations de plats qui me plaisaient- se virent commandé. Un vrai repas pour vingt personnes, mais connaissant Yume, cela devrait partir en moins de temps qu'on pourrait le croire. Demandant à ce qu'on me prépare autant de viande que d'entrées froides en tout genre, je suis restée une bonne dizaine de minutes au téléphone rien que pour cela. Passant à l'adresse, je lançais un regard meurtrier à Yume sous son « Ils sont là bientôt ? » rempli d'impatience. Bah désolée hein, je ne vais pas me téléporter dans ledit restaurant et cuire tout à coup de matérialisation ! Ignorant royalement ma petite amie, je donnais l'adresse de notre appartement avant de raccrocher. Chose faite, je sautais -au sens propre du terme- sur le glaçon numéro un des lieux, et lui tirais la joue impitoyablement.

- Un peu de patience, j'ai pris plein de trucs. Ils seront là dans vingt minutes plus ou moins. En attendant...

Attrapant un verre à la volée -celui que ma copine m'a gentiment préparé- je l'avalais en une seule gorgée, ne m'attendant pas à ce que cela me brûle la gorge à ce point. M'étouffant à moitié avec le liquide sombre, je partis me resservir pour mieux revenir avec un sourire d'une oreille à l'autre, imageant à la perfection, mes pensées tordues.

- Okey. Mei-Chan ~ Laisse Hikari respirer un peu. Tête de gazon, viens t'asseoir à coté de moi.

Pourquoi ? Pour voir leurs réactions cela va de soi. Entre l'air à moitié menaçant mais posé de Mei, et les regards fuyards et suppliants sur sa dite moitié, il y avait de quoi rire. Lançant un clin d’œil amusé à Yume, je m'assis lourdement dans le sofa tout en tapotant la place à coté de moi, insistant de mon regard rouge flamboyant, jusqu'à ce que -résolue- Hikari se lève pour venir timidement s'asseoir à la place indiquée. Buvant ce qui se trouvait dans mon verre -à savoir du whisky pur- je la dévisageais avec malice. Eh, plus je la regardais, plus je trouvais qu'elle était comme moi, à mon entrée à Undai. À une différence près, je détestais qu'on me dévisage, et pour le montrer, je tapais sur la gueule de la personne concernée, tandis que elle, se terrait dans son coin, subissant.

- Franchement Hikari, te laisse pas monopoliser par Mei comme ça, faut que tu sortes un peu voir le monde. Tiens !

Me levant d'un bon en signalant à Mei que je plaisantais, d'un signe amical, je me saisis d'un verre propre dans le coin-cuisine que je remplis de Gin et du jus pour faire un cocktail. Boisson alcoolisée que je fourrais dans les mains de la fille aux cheveux verts avant de lui dire d'un ton se voulant froid « Bois, cela te fera du bien. » Comment ça c'était mal d'initier les gamins à se saouler ? Moi à son âge j'étais ivre mort plus d'une fois. Avec les mères folles qu'elle a, ce serait bien qu'elle profite un peu de la vie.

- Bon, Yume, dégrise un peu la princesse blanche de Undai avant qu'elle ne me saute à la gorge, haha.

Ouais, je n’avais pas du tout froid aux yeux. Putain de métaphore, haha.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeDim 15 Juin - 3:22

« Un peu de patience, j'ai pris plein de trucs. Ils seront là dans vingt minutes plus ou moins. En attendant... » Avoir de la patience quand on est affamé relève du miracle, et c’est d’un air boudeur que je le fis savoir à Kaïla qui me prit -littéralement- pour une liane sur laquelle un gorille pourrait se balancer. Grimaçant devant sa frivolité, c’est dans un soupir inaudible que je me dégageais de sa personne pour mieux… Mieux m’éloigner de tout ça et regarder les agissements de ladite guenon. A votre avis, si elle savait ce que je pensais d’elle, vous croyez que je vivrais longtemps ? Haha… J’ai beau en parler/penser ainsi, je l’aimais, je l’aime et je l’aimerai.

- Okey. Mei-Chan ~ Laisse Hikari respirer un peu. Tête de gazon, viens t'asseoir à coté de moi.

Tête de gazon… A une époque, c’était l’insulte que je réservais à Ayame. Après tout ce n’est pas tout le monde qui a un balai d’herbe sur la tête. Des cheveux verts, autant se demander pourquoi le reste de sa pilosité n’avait pas la même couleur… Quoi ?! Vous croyez que là-bas… Stop. Ca, c’est le genre de question que Kaïla a, pas moi. Grimaçant sur mes pensées, c’est en me raclant la gorge que je tentais de récupérer un peu de sérieux. Après tout, avec une Kurayami qui demande à la sainte de s’asseoir à côté d’elle et Mei qui a l’air de vouloir transpercer MA copine avec de la glace… Vaut mieux ne pas rater une seule miette de ce spectacle. Hum.

- Franchement Hikari, te laisse pas monopoliser par Mei comme ça, faut que tu sortes un peu voir le monde. Tiens !

Ouais et toi si tu continues comme ça, tu vas finir en passoire Kaïla. Souriant jaune quand le regard de Mei se posa sur ma personne, me disant clairement « attache ta femme, avant que je ne la crève », je restais inerte, ne sachant vraiment si je devais bouger ou pas. Après tout, Kiwi n’avait rien fait de mal, à part demander à Hikari de s’asseoir à côté d’elle… Ca s’arrêtait à ça n’est-ce pas ? Ha…Ha.

- Bon, Yume, dégrise un peu la princesse blanche de Undai avant qu'elle ne me saute à la gorge, haha.

Sérieusement, je préfère rester loin de tout ça. Mais que voulez-vous faire quand un large sourire vous foudroie et que d’un mouvement de la main directive, on vous oblige limite à vous asseoir. Finissant par être à côté de Mei, c’est cocktail en main, le dos enfoncé dans le matelas que je tentais de me faire discrète dans cette scène qui risquait de s’envenimer dans… trois… deux… un.

- Kaïla-San… Je ne monopolise pas Hikari-Chan, elle agit ainsi de son bon vouloir ~

Je n’en doute pas, mais je connaissais assez Kurayami pour dire qu’elle pensait tout le contraire. Après tout, ce n’était certainement pas la fille d’Akiha qui allait se permettre de dire merde à une terminale. Avec les horreurs qu’elle a vécu, son ressenti devant la race humaine en soi, il était impossible qu’elle refuse les demandes d’une personne dont elle était amoureuse. Comment pouvais-je savoir qu’elle était amoureuse ? Il ne fallait que la regarder bande de cons.

- Mais tu n’as pas l’air décidée à me croire, je prends donc cela comme un jeu. Yume-San, je me permets de…

De ? Et bien « de » se finit d’une manière dont je m’attendais pas. Mei s’était relevée pour mieux se rapprocher de sa moitié afin de… littéralement l’embrasser. Mais pas en mode tout doux et mignon, mais suavement et langoureusement. Me redressant pour venir tirer Kaïla avant qu’elle ne fasse une overdose devant le geste osé de Mei, c’est en coinçant ma femme dans mes bras que je me permis de la réprimander sur ses faits et dires.

- Tourne cet appartement en baisodrome et je te tue, Kaïla.

Finissant tout de même par déposer mes lèvres sur les siennes, c’est sous un dernier clin d’œil pour sa part -toujours emprisonnée dans mes bras- que je relevais le regard sur… ce qu’il se passait devant. Hum… C’est moi, où ça devenait de plus en plus passionnel ? Il ne fallait que regarder Hikari gémir… Et baver… Et rouge… Et Mei… Qui, qui…

- La chambre d’amis n’est pas vraiment finie, à dire vrai… Kaïla en a fait son bureau plus qu’autre chose. Mais si le sol ne vous dérange pas… Ha...Haha.

Étais-je moi-même rouge ? Terriblement.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMar 17 Juin - 15:25

Ouais, en même temps, on ne m'a jamais dit que j'étais douée pour détendre l'atmosphère. Généralement, les gens avec qui je conversais n'appréciait pas vraiment ma compagnie, que ce soit à cause de mon regard rouge trop... bah rouge, ou alors, parce que je ne m'intéressais pas plus que cela à la politique. Quoi qu'il en soit, il était difficile de trouver un terrain d'entente entre deux personnes n'ayant aucun point en commun. Sachant cela, il était évident qu'entre Mei et moi, ce n'était pas la joie pour parler de choses et d'autres. Attendez quoi, vous avez l'habitude de taper causette à une personne que vous connaissez seulement parce qu'elle vous refile ses notes ? Voilà, vous avez tout compris. Plus que moi en tout cas... Ha... J'avoue avoir un peu cherché notre princesse toute de blanc vêtue quant au fait de taquiner sa copine sous ses yeux de glaces, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne ses grands airs et lance une attaque offensive contre mon humour de bas étage. Non, non, elle ne m'a pas gelé la cervelle avec son pouvoir. D'ailleurs, si elle l'aurait fait, Yume n'hésiterait pas à me sauver... Enfin, je crois, parce qu'au final, je voyais bien la scène avec une Mei consolant sa Hikari oppressée, tandis que Yume rirait dans son coin en enfonçant son doigt dans mon visage sans que je ne puisse le lui arracher. Hum. Peut-être que ce serait préférable à ce qui suivit après que Mei eut ouvert la bouche.

- Kaïla-San… Je ne monopolise pas Hikari-Chan, elle agit ainsi de son bon vouloir ~

Oui, et mon animal favoris, c'est le cheval. Non bande de cons, ce n'est pas le cas ! Suivez un peu le déroulement des événements. En somme, je venais de mettre Mei dans une colère froide mais maîtrisée. Je pourrais m'en féliciter si je n'avais mieux à faire. Et c'est quoi le mieux ? Afficher une mine moqueuse et incrédule, disant bien qu'elle pouvait parler, c'était que du vent. Hikari qui est scotchée vingt quatre sur vingt quatre à Mei de son plein gré ? Mon cul oui. Ou elle avait peur de contrarier une Terminale en restant avec elle, ou alors, c'était Mashiro qui exerçait sur elle une pression telle qu'elle n'osait la défier. Dans tous les cas, j'étais certaine que leur soudaine connexion de meilleures amies -si pas amantes- n'avait rien d'innocent ou de pur. Non, je n'imaginais pas de trucs pervers, foutez moi la paix !

- Mais tu n’as pas l’air décidée à me croire, je prends donc cela comme un jeu. Yume-San, je me permets de…

De ? De... De ! Haha... ha. Ca y est, je meurs sur place. Vous voyez, c'était rare que je sois déconcertée en moins d'une fraction de seconde à cause du geste d'autrui, mais là... Ma mâchoire s'est littéralement décrochée tandis que le rouge me montait jusqu'aux pointes des oreilles. Et pour cause, Mei venait de rouler une pelle à Hikari sous mes yeux, sans gêne et... Putain, cela valait bien un film pornographique, il manquait juste le filet de bave quand les bouches se séparent et... Je n'en peux plus, je vais m'évanouir. Et comme-ci Yume avait entendu mes pensées -ou deviné mes plans- elle vint me choper dans ses bras, en m'éloignant en même temps de la scène de crime. Ouais, c'était un crime hors normes de se bécoter ainsi devant autrui ! Totalement indécent. Même quand j'embrassais ma copine, ce n'était pas aussi... comme ça !

- Tourne cet appartement en baisodrome et je te tue, Kaïla.

Ha...ha... Ravie qu'elle me dise cela. Mais alors pourquoi elle m'embrasse par la suite, démentant ses menaces ?! Écarlate jusqu'aux racines, je n'arrivais à détourner le regard des deux filles dans notre appartement, ne répondant même pas aux dires de mon amie. Non mais, à se demander qui de nous tous était la plus rouge sur le coup. Hikari qui donnait l'impression de vouloir s'évanouir sous un surplus de plaisir que... Stop ! C'était juste trop ! Hum... Ou alors Yume, essayant de...

- La chambre d’amis n’est pas vraiment finie, à dire vrai… Kaïla en a fait son bureau plus qu’autre chose. Mais si le sol ne vous dérange pas… Ha...Haha.

Empirer la situation ?! Incrédule quant à ses paroles, je restais sans voix, la bouche légèrement entrouverte, détournant enfin le regard de la scène porno, pour le river sur Yume, comme pour lui demander -crier- si elle était devenue complètement folle. Non mais sérieusement, il était hors de question que ces deux là baisent dans mon futur bureau ! Ou peu importe ailleurs dans cette habitation ! Ne sachant que dire, ni que faire -étant donné que je ne m'attendais pas à ce que la taquinerie tourne à l'orgie- je toussotais bruyamment avant d'abattre mon poing sur le crane de Yume, expression sévère -mais troublée- affichée sur les traits, tout en lui soufflant quelques mots contrariés à l'oreille.

- Non mais ça va pas la tête ?! Hors de question qu'elles... ça... ici...

Et ça y est, je fume des oreilles en imaginant les deux... Hum. Non mais si cela continuait ainsi, je n'aurais même pas à l'imaginer, vu que cela se déroulerait sous nos yeux. L'ambiance était carrément incontrôlable et je n'avais pas idée de comment nous en sortir. Ouais bah, je n'allais pas leur hurler dessus pour qu'elles arrêtent non plus hein. Du moins, je ne voyais pas comment aborder le sujet. Et je fus sauvée par la sonnerie déclenchée par l'arrivée d'un -sans doute- livreur en bas de l'immeuble. Me dégageant en vitesse des bras de Yume, j'accourus presque au parlophone en m'exclamant à l'encontre du petit peuple :

- Je vais aller chercher la nourriture ! Mettez la table et... C'est... Et arrêtez ça !

Appuyant furieusement sur le bouton de l'ascenseur, je m'y engouffrais sans plus attendre, me tapissant au fond pour ne plus voir les gens se lécher les amygdales dans mon salon. Comment cela, j'étais une lâcheuse ?! M'en fou, Yume pouvait se débrouiller, elle avait davantage l'habitude des perverses que moi. Hum. Quoi qu'il en soit, une tache importante m'était assignée également, chercher à manger, était sacré ! Ouais, soit. Attendant patiemment que l'ascenseur descende au rez-de-chaussée, je grognais de manière inaudible quelques mots contrariés concernant ce que... ce qui se passait au dernier étage. Franchement... Aucune manière... Et puis... Quand Yume et moi faisions cela, nous ne ressemblions pas à cela hein ? Non... J'espère.

- Kurayami Kaïla ? Votre comm...

Fonçant sur le livreur sans dire mot, je lui arrachais les sacs de bouffe des mains et lui fourrais l'argent dedans avant de faire demi-tour et reprendre l'ascenseur. Comme ça, impolie ?! Ouais bah, si vous aviez vu ce que j'ai subi à l'instant, vous comprendriez mon manque d'envie de parler à des inconnus. Quoi qu'il en soit, je me préparais mentalement à faire irruption dans l'appartement, espérant à fond les prières, que Mei et Hikari n'ont pas finies par terre... toutes nues... avec Yume au milieu... STOP ! Secouant la tête pour me sortir ce genre de perversité de l'esprit, je respirais profondément pour reprendre un minimum de self-control. Neutralité qui prit forme en une expression fermée et un regard noir. Encore heureux que les odeurs de viandes me faisaient saliver, me rendant d'humeur acceptable, sinon, je buterais... Ha ! Pour me venger, j'allais faire subir le plus dur entraînement à Hikari qu'elle n'aura jamais vu ! Ouais ! Ouais... Il m'était possible d'être sadique même dans de telles situations. Bon, en attendant, il me fallait un verre pour effacer tout cela... ou deux en fait.

- Yosh, ça à l'air trop bon ! Mangeons avant que cela ne refroidisse... Hum.

Faisant comme-ci de rien était, je me dirigeais directement vers la table où je déposais les sacs. Cherchant un verre -nouveau vu que je ne voulais pas regarder en direction du salon-, je me servis le plus de degrés possibles, avant d'avaler son contenu d'une traite. Bon, je me risque ? C'est parti. Regardons un peu si la pièce principale n'est pas devenue un harem. Ouais bon, j'exagère mais... Mais quand même quoi !

- Et à l'avenir, faites ce genre de choses chez vous hein... Soit...

Arrêt sur l'image avant que -justement- je m'imagine des choses.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeJeu 19 Juin - 16:20

« Non mais ça va pas la tête ?! Hors de question qu'elles... ça... ici... » Sérieusement, croyait-elle que j’allais laisser une chose pareille se produire ?! Connaissant Akiha, si je laissais sa fille perdre sa virginité alors que j’étais là en tant que spectatrice… Ouais, je me ferais tué, et il était inutile de relever cette histoire avec Sousei. Hikari et Mei, ok, mais chez Kaïla, non. Du moins, c’est ce qu’elle essayait de me faire comprendre, et quoi de mieux que d’abattre son poing sur ma tête pour bien me le faire rentrer. Mimant un air de douleur sur les traits, je me redressais en même temps que sa personne lorsque la sonnette de l’appartement retentit. Signalant donc que la nourriture allait arriver… Cela préoccupait-il l’investigation de Mei sur sa promise ? Haha… Un court instant, j’ai cru qu’elle avait intensifié sa présence en s’écrasant davantage sur la gamine à la chevelure de gazon.

- Je vais aller chercher la nourriture ! Mettez la table et... C'est... Et arrêtez ça !

Quelle délicatesse. Et quelle lâcheuse surtout ! Écarquillant les yeux lorsque Kurayami s’échappa -littéralement- de la situation actuelle, c’est vainement que je lui lançais un coussin dessus pour attirer son attention. Objet qui tomba au sol en s’éclatant sur les portes de l’ascenseur alors la reine des prudes alla nous chercher à manger. Je lui ferai payer pour ça ! M’abandonner ainsi, ici ! Tss. Roulant des yeux en me relevant à mon tour, c’est d’un air dédaigneux que je me saisis de l’épaule de Mashiro pour qu’elle arrête son léchage avec la gamine. Soupirant profondément, c’est une fois son attention attirée que je tentais de me faire comprendre.

- A dire vrai, elle a moins d’un an. Ce qui en soit, fait de toi une pédophile. Perso, ca me pose pas de problème, mais si tu comptes aller plus loin, fais le dans un endroit approprié. Une chambre… Une salle de bains… Je te laisserai même le conseil t’sais…

Pensais-je moi-même à des choses perverses ? Assez pour que cela se voie sur mon visage et que le sourire sous-entendu de la princesse blanche d’Undai me fasse rougir. Toussotant dans mon coin, je me retrouvais déconcertée, ne sachant plus quoi dire. Dieu, pourquoi avais-je parlé du conseil moi aussi ?! Arg. Me raclant la gorge, c’est d’une main de fer que j’attrapais nos deux invitées pour mieux les balancer… Dans ma chambre. Haha, logique.

- Vous, tu ! Qu’importe !

Et en japonais ? Ou français, mais dans une langue compréhensible, ça avait plusieurs significations… Comme « Va te faire foutre » Ou encore « Faites pas de bruit » Ouais… Un truc dans le genre.

Soupirant en me massant les tempes, je tentais de me changer les idées. Et quoi de mieux que faire la vaisselle pour ce fait ? Haha, que j’aurais aimé la faire si il y en avait. Secouant ma tête de gauche à droite pour reprendre contenance, c’est d’un pas lent que je me dirigeais vers les étagères afin d’en sortir des assiettes ainsi que des verres. Quoi, on mange avec des mains ? Bande de cons, vous ne voulez pas que je vous dise la couleur des baguettes tant que nous y sommes ? Hum.

Dressant le tout à table d’un air détaché, c’est après une minute de bruit de verres que je me tournais vers la porte de MA chambre… « Mei-Sama… Je… Je vous… aime… » C’est vrai ?! Non mais ça, tout le monde le savais déjà Hikari. « Moi aussi, Hikari-Chan ~ » Ca par contre, c’était encore à prouver. Haha. Hum. « Mei-Sama ! » Et… « Hikari-Chan ! » … Ca recommence. Arg. Sérieusement, il était possible d’être plus gnangnan que ça ? Je ne crois pas non.

M’éloignant le plus possible de la pièce dans laquelle se trouvaient les deux amantes éperdument amoureuses, c’est le salon qui m’ouvrit les bras. Le sofa plus exactement. Me laissant tomber dessus, c’est après un long soupir suivi d’un bruitage dégoûté que la porte de l’ascenseur sonna, m’avertissant le retour d’une certaine personne… La traitresse.

- Yosh, ça à l'air trop bon ! Mangeons avant que cela ne refroidisse... Hum.

La nourriture pourrait me faire pardonner n’importe quel crime… Et ce, je le remarquais lorsque mon corps se redressa de lui-même pour fixer mon amie, les yeux remplis d’étoiles. Manger, j’en salivais qu’à l’odeur qui émanait des plats chauds se trouvant dans les barquettes métalliques. « Et à l'avenir, faites ce genre de choses chez vous hein... Soit... » Quoi ? Qu’importe. Me levant de mon fauteuil pour rejoindre Kiwi, c’est sans gêne que je pris place à table, piochant déjà avec mes baguettes dans une des barquettes pour attraper un morceau de viande que je laissais fondre sur ma langue. C’était… délicieux. Je me serais mise à pleurer si l’état de mon amie -ayant l’air déconfite- ne me préoccupait pas autant.

- Hum… Elles sont dans la chambre, mangeons avant qu’elles ne reviennent. Comme tu l’as dit, ça risque d’être froid sinon…

Enfonçais-je le couteau dans la plaie ? Haha ~ Attrapant la main de Kurayami, je la tirais à ma hauteur afin de déposer mes lèvres sur les siennes pour mieux la forcer à s’asseoir à mes côtés. Quitte à ce que je m’assoie sur elle, qu’elle laisse les filles s’amuser, nous… Nous aussi… Peut être ? ~ Finissant par poser mon corps sur Kaïla, c’est sans gêne que je chatouillais son nez du mien tout en baisant ses lèvres de baisers volants pour l’empêcher tout commentaire pouvant compromettre ce petit moment intime ~ Etais-je perfide ? Ce côté me venait de l’éducation d’Ayame, il n’y avait nul doute là-dessus.

- C’est bon, elles ne feront rien de mal ~ Par contre, concernant toi… et moi ~

Je n’en étais pas aussi sûre. Me collant davantage à celle qui détenait mon cœur au creux de sa main, je laissais mes lèvres parcourir un lent voyage jusqu’à la naissance de sa poitrine pour mieux me redresser et capturer ses lèvres afin d’approfondir les doux baisers partagés plus tôt ~

Ouais, comme d’habitude, je n’ai pas eu le temps de finir ce que j’ai pu entamer. Et cela se justifia par la porte de notre chambre s’ouvrant sur une Mashiro se caressant les lèvres comme-ci elle venait de… Hikari. En parlant de la tête verte… Plus rouge qu’elle, je ne crois pas que j’ai déjà pu voir. J’en ris ? Littéralement, riant sur les genoux de ma copine, ce n’est que par éthique que je descendis de ses genoux lorsque le monde se regroupa autour de la table pour enfin, commencer ce repas… Et bien, il était temps ~

- Mei-Sama…

Ah ? Elle arrive encore à parler avec tant de rougeurs sur les joues ? Et moi qui espérais voir sa petite tête exploser, me voilà attristée. Lugubre ? Ca m’arrive aussi… Haha. Me détournant de ce moment doux que partageaient les filles lorsque l’aînée attrapa la main de sa cadette, je posais mon regard sur Kaïla pour mieux déposer un chaste baiser sur sa joue avant de me saisir d’un plat aux couleurs attrayantes. Déversant un peu dans mon assiette, riz déjà en place, le repas pouvait commencer ~

- Ne fais pas cette tête Kaïla, tu étais comme elle à nos débuts ~

Elle ? Aussi pivoine qu’Hikari, bien sûr.
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MessageSujet: Re: C'est ainsi que nous vivions.   C'est ainsi que nous vivions. Icon_minitimeMar 24 Juin - 12:12

Soit... Et pourquoi cet arrêt sur l'image ? Parce que les concernées de mon désarroi ne se trouvaient pas dans le salon, seule Yume y attendait de pied ferme que j'apporte la nourriture. Déconcertée, je me demandais si les deux filles sont sorties d'une manière ou d'une autre de l'appartement, chose inconcevable à part si elles savent voler et donc, sauter par la baie vitrée. Ouais bah, vous n'avez jamais vu Batman ?! Bon, et sinon, elles sont où ?! Ne me dites pas que... Quand même pas hein... Ce serait exagéré si elles étaient dans...

- Hum… Elles sont dans la chambre, mangeons avant qu’elles ne reviennent. Comme tu l’as dit, ça risque d’être froid sinon…

Froid... Chambre... MA chambre ?! Mais ! Mais vous imaginez... NON ! Hors de question qu'il y est des effluves de je ne sais quel liquide visqueux sur les draps dans lesquels je m'emmitouflais pour dormir ! Dégeu’, littéralement ouais ! Horrifiée par cette nouvelle, j'étais déjà prête à défoncer la porte de notre chambre pour empêcher les deux filles de continuer à faire des choses dans mon lit. Ouais, mais si je rentrais pendant qu'elles seraient toutes nues à se... et se... et... Et Yume profita de mon moment d'hésitation pour bloquer tout mouvement de ma part, en me faisant asseoir sur un siège et prenant place sur mes genoux, sans moindre gêne, tout en m'empêchant de m'exclamer avec ses baisers chauds. Franchement... Pourquoi elle les a laissées copuler dans notre appartement ?!

- C’est bon, elles ne feront rien de mal ~ Par contre, concernant toi… et moi ~ 

Rien de mal ?! Elles sont en train de baiser sur notre plancher ! C'était pas suffisamment mauvais à son goût ? Parce que du mauvais goût, cela l'était ! Incrédule de tant de laxisme venant de Yume, je ne savais comment réagir vis-à-vis de ses doux touchers qui me firent -littéralement- perde toute notion de rationalisme. Sérieusement, peu importe combien de temps je passais avec cette femme, elle était un grand mystère à mes yeux, par moments. Soupirant lourdement comme pour évacuer tout le stress s'étant engouffré en mon sein, je laissais un grognement mécontent traverser mes lèvres. Tout cela pour mieux me laisser aller aux attouchements de ma dite copine perverse et dépourvue de tout sens d'éthique. Le rouge montant aux joues -de peur que les deux autres nous surprennent en train de faire ça et ci- j'enserrais davantage son corps tiède dans mes bras, le corps chauffé instantanément par ses caresses. Franchement, je n'étais pas une bête sexuelle -nymphomane ouais- qui avait besoin de baiser toutes les cinq minutes, mais j'avoue que là, avec l'odeur de la nourriture que me chatouillait les narines, des idées étranges me venaient en tête. Non la femme sushi n'est pas mon fantasme, bande de cons !

Relevant instinctivement la tête de la tignasse bleutée de ma copine, pour regarder par dessus son épaule, quand un bruit significatif me surprit, j'ai hésité un instant à repousser Yume et donc, la faire s'éclater par terre. Réflexe que je retins à sa plus grande joie, je suppose. Plissant des yeux en voyant Mei sortir de la chambre l'air... Voilà quoi, suivie de Hikari complètement à l'ouest, je restais interdite devant ce spectacle, tandis que Yume daigna enfin se bouger de mon corps.

Et maintenant ?! Sérieusement, ce n’était pas croyable hein. Entre les plats délicieux et l'horrible impression d'avoir deux actrices de porno à l'eau de rose sous les yeux, je ne savais où en donner de la tête. Problème qui ne touchait pas Yume à première vue, étant donné qu'elle s'installa déjà pour mieux engouffrer la nourriture dans sa bouche. Celle-là, franchement ! Toussotant légèrement -exagérément- pour sortir nos invitées de leur trip, je me changeais les idées en me servant également et...

- Ne fais pas cette tête Kaïla, tu étais comme elle à nos débuts ~ 

J'allais la tuer. Massacrer. Écarteler. Et tout ce que vous voulez ! Crispée sur ma chaise, les baguettes tombées dans un bruit monstre sur le sol, je fusillais Yume de mes billes rouges sang, aussi rouge que mon visage fumant, à présent. Comment cela j'étais comme elle ?! Qui elle au juste ?! Mei ?! Impossible, je n'ai jamais eu d'envies étranges chez des invités. Hikari ?! Non mais jamais de la vie, je ne me rappelle pas avoir passé mon temps à appeler Yume par des diminutifs bizarres et des yeux brillants, limite en extase continuelle ! Genre quoi ?! « Oh Yume-Sama... Yume-Sama... » Non... Sérieusement, non ! Serrant mon poing sous les rires de Mei et l'air intrigué de Hikari, j'enfonçais mes phalanges dans le crâne de ma chère copine avant d'y appuyer de tout mon poing, hurlant également à son encontre quelques mots directs.

- Mais pas du tout ! Arrête de dire des... ! Mange !

Furieuse -boudeuse- je me détournais de Yume pour mieux aller chercher de nouvelles baguettes dans la cuisine, tandis que Mei s'amusait de la situation comme-ci ce qu'elle avait fait dans la chambre avec Hikari était de l'histoire ancienne. « Il ne faut pas être gênée, Kaïla-San ~ C'est mignon ~ » J'allais la massacrer aussi ! Grognant dans mon coin, je revins pour mieux me nourrir sans dire quoi que ce soit tandis que la conversation reprit un cours plus normal. Ouais bon, il a bien fallu dix minutes pour qu'on me lâche avec de drôles de suppositions, mais bon. Quoi qu'il en soit, nous voilà maintenant à table, un quatrième verre de je ne sais quel alcool vidé pour ma part, en train de parler de tout et de rien avec le reste de l'assemblée. Jusqu'à...

Regardant mon plat à moitié vide, repue, je jouais avec mes baguettes tandis que la conversation tournait autour des préparatifs pour les examens. Hum... J'avais oublié cela. Encore des heures à bûcher sur des matières chiantes à souhait, sans l'appui de Yume qui sera -en l'occurrence- occupée de son coté avec l'administration. Tsss... Je crois qu'il n'y avait que Mei pour parler des examens théoriques comme s'il s'agissait d'une balade au bord de la mer. Roulant des yeux sous les paroles de Hikari comme quoi « Je... suis certaine... que vous réussirez sans soucis... Mei-Sama... » qui s'en suivit d'un « Toit également, Hikari-Chan ~ » de la concernée. Bon encore un échange de ce genre entre les deux et je... Je ! Les yeux écarquillés sous une illumination soudaine apparue dans mon assiette -ne cherchez pas à comprendre- je bondis tel un ressort et tapais mes mains sur la table, faisant sursauter l'assemblée.

- Ca y est ! Mercredi prochain, je fais mon passage en rang Yume !

Oh ouais ! Et je savais déjà avec qui et comment ! Ouais, cela sera sanglant ~


END
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