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 Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~

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Naoko Oshima
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MessageSujet: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeJeu 14 Juin - 1:35

Combien de temps, combien de temps étais-je dans ces murs à passer mes journées le plus banalement possible ? Cherchant avidement à trouver une personne pouvant remplacer ma Mamina, je passais les trois quarts de mon temps libre, en dehors des cours et des entraînements quotidiens de ma maîtrise de la matérialisation, je continuais à goûter à toutes femelles pouvant attirer mon attention dans ces lieux. Malheureusement, cela fut un échec total, tellement que je me retrouvais lasse de m’amuser des femmes, tellement que je m’ennuyais à en mourir dans cet endroit. Oui je dois admettre que j’ai quand même fait des choses intéressantes depuis ma scolarité à Undai, que ce soit le viol de Kurayami ou encore, la rencontre avec diverses personnes dont Aria et Jun sont en tête de listes de personnes intéressantes, je ne pouvais pas vraiment me plaindre.

Mais aujourd’hui allait être un jour des plus anodins, dès le réveil, je pris un bain relaxant avant de m’apprêter, sac sous le bras contenant pc et livres et uniforme sortant du pressing, lisse, propre et parfait sur mon petit corps svelte. D’un pas lent, comme chaque matin, je me dirigeais vers la cafétéria où je pris l’habitude de déjeuner. Saluant sur le passage diverses personnes qui me connaissaient déjà, je me plaisais à répondre à leurs salutations de la manière la plus royale qu’il puisse être. Oui, une reine sait comment saluer ses serviteurs.

Une fois repue et parée pour la journée de cours, je regardais mon emploi du temps pour savoir ce que j’avais comme cours aujourd’hui. La liste était longue pour ce lundi et je sentais déjà que l’ennui me gagnerait dès la première heure. Une pause et je retourne en cours ? Évidement que non, quand je décidais de sécher, je ne retournais pas en cours avant le lendemain et encore. Et puis, ce n’était pas comme si j’avais besoin d’apprendre quoi que ce soit, mon niveau intellectuel était tel que je pouvais me permettre de sauter des classes sans le moindre problème, mais cette académie ne fonctionnait pas sur les notes, non, loin de là. Bien que je sois sur le tableau d’honneur des élèves les plus intelligents de cette école avec des marques frôlant, que dis-je atteignant l’excellence, je restais grondée par mon manque de présences. Dieu, cette école veut-elle donc ma mort ?

Soupirant délicatement en ouvrant la porte de ma salle de cours qui s’avérait être sciences en cette belle matinée, je me demandais quel prof j’allais avoir. Alexander-Onii-Sama sans doute ? Qu’en savais-je il y avait tellement de professeurs de sciences dans cette école qu’on aurait pu se croire dans un laboratoire scientifique plus que dans un institut. Bien qu’ils soient tous compétant et doués dans leurs métiers, chacun nous enseignait une matière différente, par exemple, Onii-Sama lui, nous enseignait la chimie alors qu’un autre vieux dont je ne me rappelle plus le nom, nous enseignait la physique et ainsi de suite jusqu’à la biologie qui allait être enseignée par une nouvelle si j’avais bien entendu les rumeurs. Soit, je découvrirai par moi-même cette personne si je daigne avoir cours avec celle-ci.

Prenant place à la première rangée côté fenêtre devant mon plan de travail composant de quatre places pour les étudiants dont, le table blanche stérile était allongée de manière à ce que nous avions l’espace nécessaire aux expériences, au bout de celle-ci se trouvait un évier servant à ce que les étudiants nettoient les saletés causés si il y en avait besoin. Posé sur des chaises, je grimpais dessus avant de sortir mon portable ce trouvant dans mon sac, ouvrir son socle et allumer celui-ci dans ce magnifique bruit que font tous les pc à leurs ouvertures sous Windows avec « INTEL » qui résonne dans sa petite mélodie.

C’est quand les étudiants arrivèrent en classe que je fus assaillie par le groupe de filles de ma classe. Une petite rangée d’une dizaine de jeunes femmes âgées entre 14 et 20, relativement jolies, relativement alléchantes mais pas assez pour que je daigne à les regarder comme autre chose que des objets décoratifs. Sous leurs bonjour matinal en les voyant s’asseoir autour de moi, je remarquais que les garçons, quant à eux se trouvaient dans la deuxième rangée se trouvant à notre gauche, belle séparation des classes n’est-ce pas ? Les hommes et les femmes ne se mélangent pas. C’est bien mieux ainsi. « Naoko-Chan, comment vas-tu ? C’est rare de te voir le lundi ! C’est parce que tu t’entraînes dans l’arène ? ». Non c’est parce que je suis avec une adulte pédophile dans mon lit. Cela serait laid à dire ainsi, n’est-ce pas ? C’est pour cette raison que ma seule réponse fut un petit hochement de la tête et un léger rougissement qui leur arracha des cris d’hystéries. C’est quand la porte s’ouvrit que les filles se tussent laissant entrer une magnifique femme blonde aux yeux bleus dans notre salle de classe. Les yeux émerveillés par sa beauté, je ne laissais rien paraître sur mon visage tandis que je continuais de fixer cette personne de mes pupilles rougeâtres. Me levant avant de dire à voix haute « REI». Dont tous les élèves se levèrent avant de s’incliner devant le professeur avant de s’asseoir quand ma voix retentit une fois avec celles en cœur de mes camarades pour dire « ONEGAISHIMASU », remerciant déjà la professeure pour le cours qu’elle allait nous enseigner. Le cours pouvait commencer, allons donc savoir ce que cette sublime femme allait nous enseigner à présent ? Mon nom sortant tout seul de ma bouche de mon petit air réservé et enfantin, je me disais qu’il serait intéressant qu’elle sache qui était la déléguée de la classe des secondes A non ?

- Naoko Oshima. Déléguée de la Seconde-A.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeJeu 14 Juin - 4:39

Quelle belle matinée, le soleil n'était pas encore levé que j'étais debout, prête à l'action. Une douche qui me réveilla, un bon petit moment pour assembler les cours préparés la veille, un petit débat matinal avec mon mauvais coté sur le bon fonctionnement de certains produits chimiques sur l'organisme humain, le choix de vêtements tout aussi méticuleux entre des « t'es plus sexy en chemise... Oublies pas la jupe ! » Et des soupirs de ma part. Quelques minutes encore que tout soit prêt et parfaitement ajusté et me voilà habillée d'une chemise blanche avec deux, trois boutons ouverts, un pantalon sombre, mon sac contenant les livres et copies sans oublier des talons assortit pas trop haut pour ne pas faire pute mais pas trop petits pour ne pas faire vieille. Un dernier passage devant le miroir, derniers ajustements pour faire disparaître les plis, les cheveux parfaitement en place, mon ombre bien tapie dans mon esprit, nous sortîmes de mon appartement fermant bien la porte derrière moi. Les couloirs presque déserts, le restaurant de l'école aussi en vue de l'heure encore trop matinale, je parcourais joyeusement ces derniers pour débaucher dans le parc, sous le soleil levant. Mes petits chatons devaient encore être au chaud dans leurs couettes, je donnerais de l'or pour pouvoir voir ce spectacle des plus mignons.

Salle des professeurs pour me faire un café et manger mon petit déjeuner que j'ai acheté à la cafétéria déjà opérationnelle dès le début de la journée, je m'assis à une table déserte sortant mes papiers. Hmm... Sur quoi introduire le cours ? Sur un grand discours parlant de grands scientifiques ou alors sur un simple cours donnant sur la matérialisation élémentaire... « Tu stress ? Hahaha ». Non, je n'étais pas du tout stressée de me retrouver devant une classe de petits chatons de Seconde que je n'ai pas encore eu depuis ma venue à Undai, au contraire, j'étais toute émoustillée de pouvoir découvrir ces corps, ces petites têtes aux yeux émerveillés devant mon savoir. Oui, et pour que cela se passe parfaitement comme je le voulais, je devais préparer mon cours avec le plus grand soin, le revoir même s'il était parfait et, selon moi, intéressant. D'ailleurs, si mes petits étudiants ne trouveront pas ma leçon à leur goût, je me ferais le plaisir de les pousser pour y assister avec la plus grande attention en les incitant à « leur faire faire des cauchemars ». J'éclatais d'un petit rire tout en repliant bagage. Je n'étais pas aussi cruelle voyons.

Tout en main, direction ma salle de classe où les élèves devaient déjà m'attendre gentiment, je pressais le pas tellement j'avais hâte de les voir. Arrivée devant la classe, je m'arrêtais une seconde regardant si aucun pli n'était apparut sur mes vêtements et sous un « Tu es parfaite, comme toujours Akiha », j'ouvris la porte et pénétrai dans la pièce sous un « REI, ONEGAISHIMASU » respectueux des étudiants. Je jouissais presque sous tant de bonne volonté et respect de ces petits êtres encore inculte attendant que je les éclaircisse. Je levais mon regard sur une jeune fille qui était debout et se présenta à moi comme étant la déléguée de la Seconde dont j'allais donner cours ce matin, sous le nom de Naoko Oshima. Premier constat quand mes yeux se posèrent sur cette étudiante était qu'elle était mignonne et « très jeune je pense ! » Oui, mon ombre était toujours aussi perspicace me donnant la puce à l'oreille. Mais sans m'attarder d'avantage sur cette remarque, je me plaçais avec grâce devant la classe avant de leur sourire gentiment. Mon dieu tous ces regards rivés sur moi, c'était juste magnifique, non, je ne mouillais pas pour autant. De marbre une bonne minute à observer chaque tête pendant quelques secondes, je me demandais quels noms ils portaient. Gratifiant enfin la jeune déléguée d'un sourire doux, je me présentais à la classe faisant résonner ma voix douce dans l'espace devenu silencieux.

-Akiha Ketsuki, dès aujourd'hui je serais votre professeur de biologie. Bien, commençons tout de suite, je vais prendre vos présences de sorte à pouvoir mettre un nom sur chaque tête ici présente.

Un petit clin d’œil de ma part, je me posais contre mon bureau, toujours dévoilant ma silhouette aux petits chatons devant moi, je pris un carnet qui se trouvait sur le bureau avec le reste de mes affaires que j'ouvris sur la Seconde-A, commençant l'appel des noms, je mémorisais rapidement les visages et noms de chacun, parfois sous des rires de mon ombre qui commentait chaque nom par rapport à la tête. Sans montrer aucun sentiment à part ce sourire implacable sur mon visage, je refermais le carnet quand ma liste fut terminée. Sans plus attendre, je me relevais de ma position pour contourner le bureau et m'asseoir sur la chaise m'étant destinée. J'intimais aux étudiants de sortir leurs livres de biologie et des les ouvrir sur un chapitre donnant sur la matière que j'ai choisis pour aujourd'hui. « T'es vache... Commencer déjà le cours, tu pourrais les découper un peu avant ». Un sourire amusé sur mon visage, le chapitre intitulé « la matérialisation et ses effets sur le corps humain » se présenta à mes yeux.

- Voilà le chapitre que nous allons entamer aujourd'hui. Je ne pense pas devoir revenir sur l'anatomie humaine, beaucoup doivent déjà la connaître... Certains plus que d'autres d'ailleurs ~ Alors nous allons tout de suite nous pencher sur la matérialisation.

Levant mon regard sur la partie des garçons puis des filles, je ne pus m'empêcher de constater que les différences entre sexes étaient bien marqués surtout sur les plus jeunes étudiants à Undai, en vue de la répartition de la classe. Et pour ce qui est de mes paroles, je ne pus empêcher un sourire bien prononcé se placer sur mes lèvres quand j'ai dit que certains connaissaient mieux le corps humain que d'autres. Alala, la mauvaise Akiha avait des influences dévastatrices sur moi. Je citais un nom au hasard en posant mes yeux sur une fille brune qui m'avait l'air assez vigoureuse et lui demandais de lire le premier paragraphe, avant que je ne me lance dans des plus amples explications. Elle commença à lire et mon ombre siffla dans ma tête. Je relevais les yeux de mon bouquin sur un garçon au deuxième rang qui s'amusait à perturber la classe dès le début du cours. Devais-je dire que nous n'apprécions pas qu'on nous interrompe pendant que nous éclairons ces incultes ? Non, je ne pense pas. Un petit froncement des sourcils de ma part, et je refermais mon livre que je déposais délicatement sur mon bureau avant de me lever. Un sourire mystérieux sur le visage tandis que mon mauvais coté me soufflait d'égorger ce gosse, je m'avançais doucement vers l'étudiant. Me plantant devant lui toujours sans rien dire, je le jugeais du regard plongeant mes yeux bleus dans ses prunelles couleur miel qui me défiaient avec arrogance. Alors comme cela, on teste les nouveaux professeurs ? Vilain petit chaton. Ma voix suave retentit dans la salle devenue silencieuse.

- Je n’apprécie pas qu'on dérange mon cours de la sorte. Pour te faire pardonner, tu vas me servir d'exemple. Lèves-toi ~

Je pris son menton dans ma main avant de lui intimer de se lever, toujours ce contact que je ne rompais pas. Mon regard devenu un peu plus profond, ma bouche n'affichant que l'envie, je me rapprochais doucement de l'étudiant jusqu'à me retrouver à quelques centimètres, voire millimètres, du jeune perturbateur avant de m'arrêter. Restant ainsi quelques secondes en voyant le bonhomme rougir furieusement, je relâchais son menton et me reculais un sourire amusé sur le visage avant de me tourner vers le reste de la classe et de déclarer avec tout le sérieux du monde faisant comme si rien ne s'était passé.

-Comme vous pouvez voir sur ce jeune homme, la montée de l’excitation l'a pris d'un coup. Cela se passe plus ou moins de la même façon quand à la matérialisation dans vos corps. Dès que vous rentrez dans l'Arène, une chaleur de puissance vous submerge naturellement, sans que vous ne puissiez y faire quelque chose.

Je détaillais un moment la classe pour trouver ce que je cherchais. « Tu es un monstre Hahah... Pauvre gosse, regardes le maintenant ! » Je m'avançais avec un sourire bienveillant vers une fille de l'autre coté de la classe. Vers la jeune Oshima pour être précise. Sans demander mon reste j'écartais ses cheveux d'un geste doux pour dévoiler sa boucle d'oreille accrochée à son lobe avant de me tourner vers la classe et de continuer mes dires.

-Tout ceci, bien sûr, grâce à ce petit objet, un cristal contenant le flux de matérialisation. C'est lui qui agit sur votre corps, rien que grâce à un contact avec votre peau.

Me reculant de la jeune fille avec un sourire toujours plaqué sur le visage, je retournais vers le petit perturbateur de tout à l'heure, je me penchais doucement devant lui pour être à la hauteur de son oreille pour lui souffler de ne plus perturber mon cours de la sorte avant de me reculer et de repartir vers mon bureau. M’assaillent sur le siège m'étant destiné, je rouvris le livre avant de demander d'une voix encourageante à l’encontre des étudiants :

- Avez-vous des questions, ou tout est clair pour le moment ? ~

Oui, je sentais que je vais adorer ces deux heures de cours aujourd'hui. D'ailleurs, j'eus pleinement le temps de réfléchir au pourquoi du comment un enfant se trouvait dans cette classe. Après tout, normalement il n'y avait pas d'étudiants ayant moins de treize ans dans cette école... Et pourtant, la petite déléguée n'avait pas l'air d'avoir plus de dix ans... Une malformation ? « Ou un pouvoir étrange pour que Dead Master l'accepte ? » Peut être bien, je ne savais pas. Sans me perdre d'avantage dans mes pensées, je reportais toute mon attention sur les étudiants, attendant qu'ils me posent des questions. Pourquoi je sentais qu'il y en aurait des questionnements non pas que sur le cours mais sur moi aussi ? Alala, mes chatons adorés ~
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Naoko Oshima
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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeJeu 14 Juin - 17:26

-Akiha Ketsuki, dès aujourd'hui je serais votre professeur de biologie. Bien, commençons tout de suite, je vais prendre vos présences de sorte à pouvoir mettre un nom sur chaque tête ici présente.

Voilà donc qui était cette femme, en l’entendant présenter son nom ainsi que son visage me rappelait que je l'avais déjà vu, ou du moins lu sur cette femme dans l’un des journaux d’Oto-sama. Une scientifique fiancée à un chercheur dénommé … dénommé je ne sais plus comment, par son intelligence et ses réseaux sociaux, elle monta rapidement dans la catégorie du top vingt des femmes les plus puissantes par leurs actions sur l’humanité. De là à savoir sa place exacte, je ne saurais en dire plus, mais ce qui m’intéressait le plus chez cette femme fut qu’elle monta, du rang d’inconnue à grande célébrité, oui, la naissance d’une reine gardant fièrement son titre. Akiha-Sama était extraordinaire.

- Voilà le chapitre que nous allons entamer aujourd'hui. Je ne pense pas devoir revenir sur l'anatomie humaine, beaucoup doivent déjà la connaître... Certains plus que d'autres d'ailleurs ~ Alors nous allons tout de suite nous pencher sur la matérialisation.

Faisant les préséances alors que je continuais à regarder cette femme en faisant un simple oui quand mon nom fut cité, je ne détachais mon regard d’elle alors que mon livre, déjà ouvert sur la table n’attendait qu’à être utilisé. Plus que d’autres disait-elle, amusant, je pouvais presque sentir mon envie me gronder de demander à cette femme des cours particuliers. Dieu, est-ce moi où ce monde est vraiment rempli de pervers ? Demandant à ce qu’une personne lise le premier chapitre, ce fut l’une des filles se trouvant à côté de moi qui dû le faire. Se levant en affichant un petit sourire disant bien que cela ne la dérangeait pas de lire devant la classe, elle commença sa lecture jusqu’à ce que notre enseignante lui intime d’arrêter sous les ricanements d’un des garçons se trouvant au fond de la classe.

- Je n’apprécie pas qu'on dérange mon cours de la sorte. Pour te faire pardonner, tu vas me servir d'exemple. Lèves-toi ~

Se levant pour s’avancer d’un pas dit sexy vers le perturbateur, un échange de regards se passa entre ces deux personnes avant que l’un d’eux, la femme blonde, attrape le menton de son élève en approchant dangereusement ses lèvres de celui-ci. Restant interdite devant tant de proximité entre cette femme et ce déchet surhumain, je sentis un frisson de dégoût m’arracher la peau alors que mon visage n’exprimait nullement ma pensée. Dans un chuchotement m’interpellant, je tendis l’oreille vers ma camarade de classe qui me chuchotait avidement « Elle est pas normale cette prof, je l’ai vue dans l’arène en compagnie de la directrice, Yume-Sama et une première. Elle était collée à celle-ci tout en l’embrassant sans la moindre retenue, tu crois que … ». N’ayant le temps de finir en se remettant droite en voyant l’enseignante revenir vers nous, je fronçais légèrement les sourcils à l’entente de cette nouvelle. Dead Master-Sama et cette femme ? Non, ce n’était pas possible. La directrice n’était ni du genre à se battre et encore moins à … Si, si justement, elle en était capable. Cette femme diabolique était une reine après tout et la moindre de ses décisions ne pouvaient être remises en cause, qu’importe si cela était justifié où non. Mais de là à se dévoiler publiquement avec cette femme ? N’était-ce pas trop pour sa grandeur ? Et je dois vous avouer que je vois mal cette femme « éprouver » ne serait-ce qu’un sentiment envers une autre personne qu’elle-même ou Yume-Sama alors de là à parler d’amour, autant se couper la langue !

-Comme vous pouvez voir sur ce jeune homme, la montée de l’excitation l'a pris d'un coup. Cela se passe plus ou moins de la même façon quand à la matérialisation dans vos corps. Dès que vous rentrez dans l'Arène, une chaleur de puissance vous submerge naturellement, sans que vous ne puissiez y faire quelque chose. Tout ceci, bien sûr, grâce à ce petit objet, un cristal contenant le flux de matérialisation. C'est lui qui agit sur votre corps, rien que grâce à un contact avec votre peau.

Tout en éloquent la réaction de l’enfant qu’elle eut excité et dont, le pantalon avait remonté à un certain endroit, elle s’approcha de moi tout en affichant un petit sourire avant de soulever l’une de mes mèches se trouvant sur mon oreille. Sentant les regards rivés sur ma personne, je fermais les yeux tandis que je sentis les doigts fins de la biologiste sur ma peau. Ces doigts qui avaient touchés Dead Master-Sama, mais ces doigts qui venaient d’emprisonner le menton d’un garçon dans son emprise … entre appréciation et répugnance, mon cœur vacille.

- Avez-vous des questions, ou tout est clair pour le moment ? ~

De sa voix suave en prenant place sur son siège, je me demandais combien d’entre nous attendaient avec impatience que cette femme porte une jupe et décroise ses jambes pour les recroiser ? Oui, une table en office de bureau, aussi stylé que cela puisse être pouvait être fâcheux pour toute personne portant une jupe. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas le cas aujourd’hui, à notre plus grand malheur. Regardant derrière moi pour voir si personne ne comptait poser une question, je vis ma camarade de banc se lever, sourire aux lèvres avant de demander avidement de sa voix quémandeuse d’informations telle une fouine :

- Êtes-vous la copine de Dead Master-Sama ? Nous vous avons, pour la plus part, vu dans l’arène et vous aviez tellement l’air proche d’elle que …

Attrapant sa manche pour d’un coup sec la faire s’asseoir sans prendre la peine de poser mon regard sur ses grosses joues, je me décidais de lui accorder ma vue quand celle-ci voulu proteste. Froid, noir, sombre, un regard prenant qui vous détruit de l’intérieur. Le silence dans la classe, personne ne bouge, personne ne parle avant que je ne soupire et que je me redresse un peu sur mon bureau avant de river mes rubis dans les saphirs de la femme me servant de percepteur.

- La matérialisation est-elle néfaste pour notre organisme ? Nous ne pouvons pas sentir de changements à notre niveau, mais beaucoup d’élèves des classes supérieurs nous disent qu’ils deviennent plus forts, plus rapides, plus résistants. Est-ce vrai ?

Posant mes coudes sur la table en posant ma tête sur mes paumes, je pris une pause plus confortable pour moi avant de continuer mon élocution à l’encontre de la femme. Oui, j’en connaissais assez sur la matérialisation pour que je puisse converser de ce sujet avec une aisance déconcertante, l’intelligence est un atout considérable dans les études, surtout pour moi qui suis une personne retenant à l’écoute et au visuel.

- Le flux de notre matérialisation se place sous notre abdomen, bien que cela ne change pas notre corps physiquement et que cette « poche » n’est nullement visible, elle reste présente en nous. Que se passerait-il si elle éclatait ? Serait-ce pour cette raison que nous commençons avec un niveau si bas ? Pour que nos corps s’habituent progressivement à ce changement, mais est-il possible qu’un nouveau révèle une puissance considérable et qu’il se voit submergé par cette puissance jusqu’à la destruction de son corps ?

Les élèves restant silencieux devant mes questions attendirent comme moi une réponse à cela. Il fallait dire que je voyais un peu ce centre de matérialisation présent dans notre corps, circulant dans nos veines comme une bombe atomique, qui, si elle n’est pas prise et manipulée avec soin risquait d’exploser et nous assurer une mort rapide et sans doute, peu douloureuse en vue de la vitesse de telles explosions, réduisant premièrement tous les organes.
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Akiha Ketsuki

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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeVen 15 Juin - 15:55

Comme prévu, ce qui découlait de source était qu'on me pose des questions, et comme je m'y attendais, la première ne concernait pas du tout le cours que j'étais en train de donner. C'était tellement prévisible que je ne fis que sourire gentiment à la jeune Seconde qui venait de se lever avec empressement pour élever sa voix dans l'air. Mes chatons étaient vraiment énergétiques.

- Êtes-vous la copine de Dead Master-Sama ? Nous vous avons, pour la plus part, vu dans l’arène et vous aviez tellement l’air proche d’elle que …

Mais elle se fit rapidement interrompre par une enfant, la jeune déléguée pour être exacte, par un geste qui m'a surpris, un regard échangé entre les deux et puis le silence. Je ne sais pas si j'étais d'avantage surprise par l'autorité froide qu'a dégagé la jeune Oshima ou alors par la question de l'autre fille. La copine de... « Jamais ! Et puis quoi encore ?! Laisses-moi étriper ce gosse stupide ! » La copine de Dead Master-Sama ? Mon sourire sur mes lèvres, je me disais que ces enfants étaient vraiment amusants. Comme je le disais, entre moi et Ayame-Sama c'était une drôle d'histoire, elle était puissante, elle était mon modèle et j'étais ne serait-ce qu'un peu apprécié par sa personne. Mais de là à dire ce genre de propos quant à notre relation... Alala, je n'en suis pas si sûre, et même si je l'aurais voulu, mon mauvais coté ne me laisserait jamais considérer la directrice ainsi. Trop dangereuse qu'elle était, elle pourrait m'éliminer d'un claquement des doigts pour un caprice, je n'avais pas le droit de la considérer comme mon égal ou de relâcher mon attention en sa compagnie. « Écoutes au lieu de te perdre dans tes pensées. Je ne te laisserai pas faire de stupidités. » Stupidité dis-tu ? Je fronçais légèrement les sourcils avant de reprendre mon air doux et de fixer la jeune demoiselle aux cheveux blonds qui éleva sa voix dans les airs, cette fois dans un autre contexte.

- La matérialisation est-elle néfaste pour notre organisme ? Nous ne pouvons pas sentir de changements à notre niveau, mais beaucoup d’élèves des classes supérieurs nous disent qu’ils deviennent plus forts, plus rapides, plus résistants. Est-ce vrai ?

Me redressant légèrement pour mieux être assise, je restais un moment à la fixer jugeant sa question. Un sourire plus prononcé vint se poser sur mes lèvres tandis que je caressait mon menton d'un air songeur, sachant très bien comment pourrais-je répondre à sa question. Oui, enfin une étudiante qui s'intéresse au cours comme il se le devait, j'en étais toute émoustillée de pouvoir l'éclairer. « En tout cas, elle sait de quoi elle parle cette petite ». Oui, j'ai remarqué aussi qu'elle n'était pas venue sans apprendre certaines choses sur la matérialisation, ce qui m'enchantait d'avantage. Voilà une future bonne élève, je me demandais juste jusqu'où allait son potentiel. Mon mauvais coté était comme toujours attentif à ce que je faisais même en cours, parce que même s'il ne pensait qu'à disséquer les étudiants, la mauvaise Akiha était tout aussi emprise de la science que moi, et à deux, on était des professeurs de tonnerre.

- Le flux de notre matérialisation se place sous notre abdomen, bien que cela ne change pas notre corps physiquement et que cette « poche » n’est nullement visible, elle reste présente en nous. Que se passerait-il si elle éclatait ? Serait-ce pour cette raison que nous commençons avec un niveau si bas ? Pour que nos corps s’habituent progressivement à ce changement, mais est-il possible qu’un nouveau révèle une puissance considérable et qu’il se voit submergé par cette puissance jusqu’à la destruction de son corps ?

Le silence planait dans la classe tandis que, cette fois debout devant le tableau, je réfléchissais comment pourrais-je expliquer à des enfants ce processus complexe d'une façon simple et lucide. Mais je devais avouer que ces questions me faisaient bien rire, c'est pour cette raison qu'après un petit rire amusé, je me décidais enfin à répondre aux jeunes chatons tout en traçant un corps humain sur le tableau et y apportant des flèches et légendes pour illustrer mes dires. « Autant montrer avec des couleurs, j'aime pas me répéter » Sauf que si je devrais réexpliquer, ce serait moi qui me répétait et pas mon mauvais coté... Allez chercher à comprendre, c'était quoi son problème du moment.

-Pour expliquer facilement les choses, la matérialisation n'est pas dangereuse pour votre corps, au contraire, comme la jeune Oshima-San a précisé, le flux vous rend plus fort, empêche que vous tombez malade... il agit comme un deuxième système immunitaire en vous ajoutant de la force physique.

Oui, effectivement grâce à la matérialisation dans les corps des gens, ceux derniers pouvaient être très rapide, très agiles, très résistants. Ils ne pouvaient peut être pas guérir de leurs maladies au stade où ils pouvaient utiliser la matérialisation, mais ils pouvaient être assez résistants pour ne pas tomber malade ou au moins freiner leurs maladies déjà en fonctionnement. « Cela ne compte pas pour Dead Master. » Oui, j'étais du même avis, j'étais sûre et certaine qu'elle pouvait guérir tout grâce à la matérialisation ou du moins devenir immortelle vu qu'elle était toujours plongée dedans... Je n'avais qu'à découvrir comment, comment je pourrais changer ce flux en un médicament universel. Mais pour cela, pour cette grande cause, j'avais besoin du savoir et du corps de Ayame-Sama... Sauf que elle, elle ne me le donnerait pas si facilement. Pourquoi ? Parce que c'était son pouvoir qu'elle gardait avec possessivité en ne laissant dévoiler qu'un petit bout d'informations au monde extérieur pour bien montrer que ce pouvoir est énorme. Pour être une reine suprême, seule, et qu'on ne puisse pas la copier. Un secret jalousement gardé, que je me devais de découvrir pour le bien du monde des malades.

-Cette « poche » comme tu le dis Oshima-San, c'est le flux qui se place à cet endroit, mais il est proportionnellement reparti dans tout le corps, et non seulement à cet endroit. En somme, il est impossible que le flux éclate en vous. Si vous ne savez pas le maîtriser, il explose mais en dehors de vous, la puissance s'extériorise sans vous causer de dégâts.

Je ris doucement en imaginant ce que cet enfant avant en tête. Une poche... Une façon comme une autre de voir les choses, c'est pour cette raison que j'ai tracé sur le tableau cette même poche en forme de rond et je la reliais aux différents point sur le corps humain déjà présent dessus. Pour bien montrer qu'il n'y avait pas un seul endroit qui était désigné comme étant le conteneur du flux de matérialisation. « Même si c'est pas toujours ainsi, vu que je suis là en dehors de toi » Oui, qu'était Akiha, mon ombre dans cette histoire ? Une arme, l'extériorisation de l'énergie ou quelque chose d'autre ? C'était très simple, mais je ne vais pas plus m'attarder sur le sujet, j'avais cours à donner moi.

-C'est pour cela, que vous commencez avec la puissance de matérialisation restreinte, pour que votre corps s'habitue à ce nouveau acquit, pour que vous puissiez le contrôler de mieux en mieux avec le temps. Oui, il y a des personnes plus forte que d'autres, un Terminale peut avoir la force de trois autres jeunes de sa classe, mais ça, ça dépend de vos propres compétences, entraînements de vos corps et capacités innées.

C'était vrai aussi, parfois on se retrouvait avec un Seconde faible comme pas possible, qui n'a pas beaucoup de personnalité et ne sait pas utiliser la matérialisation, tandis qu'un autre pouvait presque avoir le potentiel d'un Première rien que grâce à sa volonté. Oui, la matérialisation pouvait être mise comme une science mais aussi comme une matière psychologique à étudier. Mais ça, c'était une autre pair de manches qui n'est pas comportée dans la matière d'aujourd'hui. Je tenais à préciser que j'aime suivre le cours que j'ai moi-même préparé avec le plus grand soin. Soupirant légèrement je me tournais entièrement vers la classe, délaissant le tableau. Je m'approchais de la fille qui m'a posé une question indiscrète que mon ombre n'a pas apprécié, et pointais son cœur du doigt.

-Mais aussi... de ça. De vos sentiments intérieurs, le flux est régit par ce que vous ne savez pas toujours contrôler. Voilà la difficulté mais aussi une manière de s'exprimer et de canaliser vos esprits.

Comme je l'ai déjà dit, il n'y avait pas que la force qui comptait mais aussi une stabilité émotionnelle, il était parfois difficile d'être puissant parce qu'on était renfermé ou trop gentil ou alors, trop méchant et violent pour pouvoir se maîtriser. « Haha, force mentale hein ? Tu es bien placée pour le dire. » Un sourire sur les lèvres, je restais plantée devant le rang des jeunes filles avant de relever ma tête sur les garçons se trouvant dans l'arrière-place. Vraiment, quand ce n'était pas le chaton de tout à l'heure qui faisait des siennes, c'était son ami qui le provoquait. Ces jeunes... Bon, si ils ne sauront pas répondre à ma prochaine question, je leur montrerai un goût amer de la matérialisation de leur professeur.

-Conclusion en une phrase de ce que je viens de dire ?

Je posais mon regard sur la jeune Oshima dont je n'ai toujours pas perdu l'intérêt. Oui, j'avais envie de savoir ce qu'une fille si jeune que elle, qui avait l'air assez intelligente, faisait entre ces murs. Quels effets avait la matérialisation sur son corps à elle ? Tellement de questions que mon ombre mauvais qu'elle était, se plairait d'élucider. Mais comme je l'ai dit, je donnais cours et je devais rester concentrée c'est pour cette raison que je laissais mon esprit déballer des théories tandis que mes yeux se reportèrent sur la classe, attendant.
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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeVen 15 Juin - 22:01

-Pour expliquer facilement les choses, la matérialisation n'est pas dangereuse pour votre corps, au contraire, comme la jeune Oshima-San a précisé, le flux vous rend plus fort, empêche que vous tombez malade... il agit comme un deuxième système immunitaire en vous ajoutant de la force physique.

Un deuxième système ? J’avais du mal à imaginer cela et c’est grâce au dessin que commençait Akiha que tout devenait clair dans mon esprit. Le flux de matérialisation était en quelque sorte comme celui du chakra ; se trouvant à divers points du corps tout en laissant son fluide traverser chaque parcelle de celui-ci sans que pour autant, tout se dérègle. Il y a sept chakras majeurs, le premier à la base de la colonne vertébrale et le septième au sommet du crâne. Ils sont les points d'intersection des nadis, ou conduits astraux par lesquels circulent le Chi ou l'Energie Vitale. Les chakras accumulent l'énergie deviennent de plus en plus subtiles à mesure qu'elle s'élève de la base des chakras vers le sommet de la tête. Dans l'image orientale traditionnelle, le chakra est vu comme une fleur de lotus. Cette représentation, conjuguée au symbolisme de la roue, donne l'image d'une forme circulaire tournant sur elle-même tandis que les pétales de la fleur de lotus se déploient l'un après l'autre. Chaque chakra a ses caractéristiques et correspond à une couleur, à un élément et à des fonctions physiques et émotionnelles très précises. De plus chaque chakra vibre à une fréquence particulière. Tout cela pour dire que l’esprit que nous utilisons aussi bien pour le contrôle de la matérialisation devait être le point le plus culminant d’une personne apte à maîtriser cette puissance. Il était vrai que beaucoup pouvaient créer des armes grandioses, mais que servait le corps dans tout cela dans ce cas ? Jouait-il un rôle sur la force, la résistance de nos matérialisations ?

-Cette « poche » comme tu le dis Oshima-San, c'est le flux qui se place à cet endroit, mais il est proportionnellement reparti dans tout le corps, et non seulement à cet endroit. En somme, il est impossible que le flux éclate en vous. Si vous ne savez pas le maîtriser, il explose mais en dehors de vous, la puissance s'extériorise sans vous causer de dégâts.

Exploser en dehors de nous, comme une sorte d’onde de matérialisation pouvant tout dégager sur son passage ? J’avais déjà vu quelque chose de la sorte, c’était lors d’un combat opposant Yume et Hibari, cette fois là, elle avait fait jaillir un flux de son corps, mais je ne m’étais pas rendue compte que cela pouvait être intentionnel. Était-ce une manière pour elle d’extérioriser son surplus de puissances ? Non, cela devait être bien plus complexe pourtant, c’était la seule idée plausible qui me sauta aux yeux. Mais avec cette femme, la normalité restait-elle la normalité ? Non, tel était le plus grand des problèmes, n’est-ce pas ?

-C'est pour cela, que vous commencez avec la puissance de matérialisation restreinte, pour que votre corps s'habitue à ce nouveau acquit, pour que vous puissiez le contrôler de mieux en mieux avec le temps. Oui, il y a des personnes plus forte que d'autres, un Terminale peut avoir la force de trois autres jeunes de sa classe, mais ça, ça dépend de vos propres compétences, entraînements de vos corps et capacités innées.

Mes pensées s’avérant juste, je ne sus retenir un petit sourire se dessiner sur mes lèvres alors que je plongeais mes yeux dans le bouquin se trouvant en face de moi. Cherchant soigneusement un indice sur les paroles de l’enseignante tout en portant toujours attention à son dessin, je vis un schémas similaire à celui qu’elle avait montré. Examinant le tout de plus près, je souriais jaune en voyant un point sensible sur les parties intimes des personnes. Serait-ce comme le chakra du sexe ? Pensez vous qu’un homme puisse allonger son pénis par une matérialisation ? Disgracieux, je me dégoûte rien qu’en y pensant. Il est le centre de la sexualité, des émotions fortes, des passions, du plaisir et du mouvement. Sa couleur est l'orange et il est relié à l'élément eau, donc préside aux fonctions du système de la circulation, de la vessie, du ventre, des organes génitaux, des testicules, des ovaires et de la rate. Combien d’entre nous étaient alimentés plus qu’il ne faut par ce chakra ? En première place je me mettrai au côté de Dead Master sans doute suivie de près par cette femme, qui, malgré le fait qu’elle n’eut répondu à la question de ma voisine de bureau, était bel et bien avec la grande et majestueuse directrice selon les rumeurs, que j’ai du mal à y croire ou non, la réalité restait celle qu’elle était.

-Mais aussi... de ça. De vos sentiments intérieurs, le flux est régit par ce que vous ne savez pas toujours contrôler. Voilà la difficulté mais aussi une manière de s'exprimer et de canaliser vos esprits.

Pointant son doigt sur la poitrine de ma voisine ou plutôt sur son cœur pour ne pas paraître perverse, elle se recula avant de lever les yeux vers un nouveau perturbateur, le voisin de l’abruti de la tantôt venait de chahuter, que dis-je, venais d’attaquer son voisin à l’aide d’un magnifique crayon fièrement taillé. Enfonçant la mine dans la main de l’autre, sous un cri de douleur avant de se défendre tout en riant comme des imbéciles heureux, ils se firent vite rappeler à l’ordre par notre chère mademoiselle Akiha.

-Conclusion en une phrase de ce que je viens de dire ?

Un silence planant pendant une bonne dizaine de secondes avant que le garçon de derrière ne  lève les épaules avant de regarder à l’inverse de la silhouette de la femme. Mes yeux toujours rivés sur celui-ci, il essaya de m’intimider du regard avant d’y renoncer sachant bien que je ne comptais pas détourner mes pupilles de son être immonde. Tout en levant les épaules une fois de plus en lâchant un soupir, il laissa sa voix agaçante résonner en disant :

- Non mais et puis quoi encore, c’est pas comme si j’avais que ça à foutre hein et puis, t’avais qu’à répondre à la question de l’autre sur Dead machin chose et puis je verrai si je serai digne d’user encore plus de ma salive pour toi.

Riant seul comme un con avant de se faire dévisager par toute l’assemblée, il leva les épaules avant de marmonner je ne sais quelles insultes dans sa barbe inexistante. Soupirant à mon tour devant tant de perte de temps, je toussotais légèrement avant de répondre à la question de Ketsuki-Sensei.

- Le flux de matérialisation circule dans tout notre corps, n’étant pas un danger pour nous, il se voit être comme ce qu’on pourrait appeler le chakra dans certaines croyances. Contrôlé par le cerveau, nos sentiments agissent autant que notre pensé sur la création d’une arme matérialisée par exemple et on peut dire que notre force physique … donne une résistance à nos armes ? Dans le sens que plus on est fort physiquement, plus nos armes ont de la  résistance.

Et c’est là que je crus que j’allais tuer le misérable qui, après avoir gueulé « INTELLO » avec un rire glacial, venait de me balancer une boulette de papier sur la tête. D’un mouvement brusque je me relevais, mais je me fis devancer par les autres filles de la classe qui, suite au geste déplacé du jeune homme se levèrent toutes en même temps avant de crier à l’injustice de ce monde. D’un geste sec, cette chose se fit attraper et c’est là … que le foutoir à commencer. Une fiole qui s’écrase sur le bureau, un autre sur la tête du gars, les autres mecs protestent et c’est la bagarre entre filles et garçons. Tous s’y mettent et moi … Moi je reste sur mon banc, regarde la scène, amusée de voir « mes serviteurs » me défendre avec tant d’entrain. Un sourire sadique bien marqué sur le visage, je levais la main avant de me racler la gorge, demandant à ce que l’on me porte attention avant de dire, quittant mon sourire pour en mettre un angélique sur les lèvres, les mains jointes comme dans une prière, je dis à l’encontre des pauvres gens se battant :

- Laissons aux pauvres agneaux égarés la voix vers la rédemption …

Et c’est là que … que plus personne ne bougea et fixa le professeur avant de ? De partir de la classe en courant comme des acharnés, me laissant seule dans cette classe sous les cris des élèves sifflant encore mes tympans. Me retournant pour voir la femme, je levais un sourcil avant de hausser des épaules et lui dire :

- Serait-ce déplacé de vous demander, Akiha-Onee-Sama si cela est de votre faute que mes chers camarades ont pris leurs jambes à leurs cous ? Non pas que je croie qu’une araignée géante se soit faufilée sous ma vision et celles des autres sans que je le remarque mais disons que c’est … tout comme ?
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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeDim 17 Juin - 23:45

- Non mais et puis quoi encore, c’est pas comme si j’avais que ça à foutre hein et puis, t’avais qu’à répondre à la question de l’autre sur Dead machin chose et puis je verrai si je serai digne d’user encore plus de ma salive pour toi.

L'attente à ma réponse se fit attendre un moment comme si aucun des chatons n'osait élever sa voix de peur de dire une bêtise ou alors, tout simplement car ils ne voulaient pas répondre. Quoi qu'il en soit, c'était le garçon qui perturbait mon cours qui se présenta à ma question. Mon mauvais coté siffla dans ma tête et moi-même je fulminais sur le fait comment il osait appeler ainsi Ayame-Sama. Je restais un moment stoïque tandis que dans mon esprit c'était la déchéance. « Sale môme comment il ose nous parler ainsi ! Lui ! Oui, ce sera lui ! » Mon ombre sombre qu'elle pouvait être s'est fixée une proie que je ne pouvais pas lui enlever. Oui, c'était décidé au moment même qu'il ait ouvert sa bouche, ce garçon allait passer sous mes mains délicates sur une table dans mon laboratoire. Triste, j'étais vraiment triste pour ce qui allait se passer avec son corps, mais d'un autre coté, je me devais d'affirmer que c'était ce qu'il méritait. C'est pourquoi, Reyu Hotaru risquerait de ne plus venir souvent aux cours dès aujourd'hui... Ou demain, ca dépendait de quand ma mauvaise Akiha voudrait le dépecer. Bizarrement, je sentais que ce serait bientôt. « Fuis, petite chose, tu es déjà mienne ».

- C'est parfait, il est tien.

Je ne souriais pas, submergée par les sentiments négatifs de mon ombre, aucun mouvement de ma part, seul un regard grave rivé sur le garçon éclaté de rire. Ce petit Seconde sera parfait pour mes expériences, je vais voir quels effets auront mes mélanges chimiques sur lui, parfait. De plus, si Dead Master-Sama aurait des objections, la mauvaise Akiha s'en occuperait.

- Le flux de matérialisation circule dans tout notre corps, n’étant pas un danger pour nous, il se voit être comme ce qu’on pourrait appeler le chakra dans certaines croyances. Contrôlé par le cerveau, nos sentiments agissent autant que notre pensé sur la création d’une arme matérialisée par exemple et on peut dire que notre force physique … donne une résistance à nos armes ? Dans le sens que plus on est fort physiquement, plus nos armes ont de la résistance.

Sortant des pensées noires de mon ombre, je dévisageais la jeune Oshima qui venait d'élever sa voix d'enfant dans l'air pour, avec exactitude, dire avec ses mots ce que je venais d'expliquer. Oubliant presque le garçon qui allait passer sur ma table en inox, un sourire vint s’esquisser sur mon visage. Un chaton consciencieux, une enfant qui comprenait vite les choses, les assimilait et les utilisait. Je me demandais quels étaient ses compétences dans l'Arène « Il y a peut être vraiment une raison pour sa présence entre ces murs » Oui, j'étais de plus en plus persuadée de cela, mais ce n'est pas pour autant que j'allais la kidnapper maintenant pour l'envoyer dans les sous-sols, comme le voulait Akiha. Non, j'allais voir ce qu'il en ressortait par des questions... Dead Master-Sama, serait-ce vraiment une enfant intéressante ou juste un coup de tête de votre part ? Les deux étaient possibles.

« Tues les. » Pourquoi cet ordre sortit d'une voix froide et glauque de mon mauvais coté, au point de me faire frissonner ? Tout simplement parce que après que la jeune Oshima s'exprime, la classe devint un vrai champ de bataille. Nous plantés devant le premier rang et devant nos yeux bleus, une guerre entre les sexes. Les gamins contre les gamines rien que pour une pique envers cette enfant. Je restais vraiment stoïque à ce moment là tandis que mon ombre était assoiffée de sang pour ce manque de politesse dans mon cours. Mais c'est quand je vis les fioles à échantillons se casser que je laissais libre place à mon mauvais coté, oui, en plein dans mon lieu de travail, Akiha la mauvaise prit possession de mon corps sous ma demande. Parce que oui, la prochaine fois, c'est elle qui allait donner cours à ces chatons... Au moins cela ne se passerait pas ainsi. Non ils serraient tous morts dans les minutes à venir ou encore, avec des membres pendants de partout... Bon, je réfléchirais encore à la laisser enseigner ou non.

-Laissons aux pauvres agneaux égarés la voix vers la rédemption …

Froid, il faisait froid dans mon être et mon ombre s'amusait comme une folle tandis que moi, je lui disais de ne pas trop traumatiser ces petites choses innocentes. Tandis que la jeune déléguée sortait je ne sais quoi dans son coin, je savais mes yeux devenir multicolores pour se teindre de couleurs sombres tandis qu'un sourire sadique se posa sur mes lèvres. Des images d'horreur, autant des simples araignées géantes que des scènes de meurtres, que les têtes des élèves décapités que... « Sa suffit ! » Un rire moquer de mon ombre et mes yeux se fermèrent tandis que mon corps se tourna vers la seule personne qui restait. Rouvrant les yeux tandis que leur couleur revint au bleu et que la classe se vide sous les cris des chatons effrayés, je repris le contrôle de mon corps sous un « Je veux la gamine. Et l'autre gamin aussi. » que je pris du mot à mot. Oui Reyu était déjà condamné, il n'y avait rien à faire pour cet enfant, mais...

- Serait-ce déplacé de vous demander, Akiha-Onee-Sama si cela est de votre faute que mes chers camarades ont pris leurs jambes à leurs cous ? Non pas que je croie qu’une araignée géante se soit faufilée sous ma vision et celles des autres sans que je le remarque mais disons que c’est … tout comme ?

Un petit rire traversa ma bouche et je vins m'appuyer sur le banc où était encore présente la dernière étudiante de la classe. Donc Akiha a pris les devant on dirait, me laissant seule à seule avec cet enfant. Lui souriant gentiment avant de regarder la pièce vide d'un air embêté, je hochais de la tête. Joli premier cours de la semaine, vraiment cela commençait bien, au point que j'allais m'amuser à chasser ce soir avec la plus grande subtilité dont je pouvais faire preuve. En plus cet enfant a rapidement compris le pourquoi du comment de cette soudaine apocalypse improvisée, je ne pouvais être que amusée par sa perspicacité et, en quelque sorte, de son courage de rester ici en notre compagnie. Je laissais ma voix suave et amusée résonner dans cet espace, un beau sourire sur le visage pour accenteur l’amusement de la mauvaise Akiha.

-C'est exact, cela devenait trop dangereux, alors j'ai... finis le cours d'une manière assez désagréable. C'est une manière comme une autre de faire comprendre aux enfants qu'ils ne devraient pas se permettre certaines choses.

C'était une affirmation qui ne demandait aucune répartie ou réplique. Oui, s'il le fallait je plongerai ces chatons dans les ténèbres ou dans un froid glacial rien que pour qu'ils m'écoutent quand je parle et me répondent avec respect qui se doit à un professeur de Undai. Au moins, je ne les tuais pas, je ne versais pas leur sang comme certains enseignants de cette école... « Non, tu les tueras mentalement » C'était vrai que des psychoses et phobies peuvent apparaître après ce genre de traitement, mais voyons, je pouvais les changer par des images belles si besoin y serait. Comme si mon mauvais coté me laisserait le faire. Un autre rire de ma part avant que je ne regarde l'heure, encore une vingtaine de minutes avant la fin, autant qu'on continue jusqu'au bout, même s'il me restait une élève... élève intéressante. Je plongeais mes yeux dans les rouges de ma petite rescapée d'une manière à la sonder de l'intérieur avant qu'un sourire encore plus amusé se place sur mon visage.

-Pour revenir à tes dires avant que cette pagaille inutile n'éclate, tu as bien résumé ce que j'ai dit Oshima-San. D'ailleurs, tu as l'air de t'y connaître un minimum en biologie de matérialisation, c'est impressionnant.

Toujours posée sur son bureau, la tête sur le coté pour l'avoir dans mon champ de vision, mon éternel sourire sur le visage ne me préoccupant pas de ma classe vide, je continuais à lui adresser la parole sous les empressements de ma chère Akiha. « Je veux son corps, savoir pourquoi un gosse est ici Akiha ! » Restant tout de même impassible à ses vociférations, je devais affirmer que cet enfant était intéressante non pas que pour son jeune âge, mais aussi pour son assimilation aux cours par rapport à la matérialisation, de plus d'être un mignon chaton, elle était intelligente et intriguant. Hmm analyse rapide ? Un enfant avec des manières et des airs hautains, donc d'une famille respectable de où certainement son empressement pour les études, c'était un devoir pour ce genre de personne d'être intelligente. Après ? Assez autoritaire pour son âge savant jouer de son petit charme tout mignon, pour cerner ses camarades. Amusant.

-Naoko Oshima-San, par contre, tu m'excuseras pour ces visions peu appropriées pour un enfant, j'ai essayé de t'éviter le spectacle le plus possible. D'ailleurs qu'est-ce qu'un enfant aussi jeune que toi fait-il à Undai?

Désolée ? Je l'étais. Maintenant si Akiha l'était aussi ? Je ne pense pas, si cette fille n'était pas si jeune, elle ne lui ferait pas de traitement de faveur. Quoi qu'il en soit, nous étions là avec elle, et il fallait que je calme les pulsions meurtrières de ma chère deuxième moitié déjà bien excitée et énervée par les événements passés dans cette classe.
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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeMar 19 Juin - 23:43

-C'est exact, cela devenait trop dangereux, alors j'ai... finis le cours d'une manière assez désagréable. C'est une manière comme une autre de faire comprendre aux enfants qu'ils ne devraient pas se permettre certaines choses.

Assez dangereux disait-elle ? Comptait-elle trancher la tête de ses pauvres étudiants si ceux-ci n’obéissaient pas à ses dires ? Bizarrement, cette idée me convenait parfaitement, plus je la regardais, plus j’essayais de discerner sa personnalité et je dois l’admette, ne fus ce qu’une fois dans ma vie, que je restais de marbre devant cette personne. Qu’était-elle ? Je ne le savais pas, la seule chose que je pouvais dire sur sa personne -hormis le fait qu’elle était magnifique- était que je la trouvais bizarre, oui bizarre à un point tel qu’un frison me piqua le corps quand je posais mes pupilles dans ses azures.

-Pour revenir à tes dires avant que cette pagaille inutile n'éclate, tu as bien résumé ce que j'ai dit Oshima-San. D'ailleurs, tu as l'air de t'y connaître un minimum en biologie de matérialisation, c'est impressionnant.

Les sciences étaient ce qu’il y avait de plus rationnel dans ce monde, tout s’expliquait selon moi par des faits scientifiques, que ce soit le déclenchement naturel de la nature jusqu’au surnaturel, l’humain se devait de trouver un raisonnement logique aux choses pour ne pas devenir fou. Et je faisais partie de cette catégorie qui préférait se dire que tout avait une explication au lieu de paranoter pour diverses raisons mais, je ne m’étalerai pas sur le sujet. En ce qui concernait la matérialisation, disons qu’il était de mon devoir d’en connaître les bases et plus si je voulais un jour régner sur ce monde. Voler la technologie et la connaissance de la prêtresse des lieux ? C’était un de mes buts premiers après m’être bien entourée de sujets pouvant défendre ma personne.

-Naoko Oshima-San, par contre, tu m'excuseras pour ces visions peu appropriées pour un enfant, j'ai essayé de t'éviter le spectacle le plus possible. D'ailleurs qu'est-ce qu'un enfant aussi jeune que toi fait-il à Undai?

Éviter le spectacle, je n’avais rien vu de spécial, je ne savais même pas ce que les autres avaient pu vraiment subir. Pour ma part, lorsque les cris avaient commencés mon esprit s’était focalisé sur une tache noire que je voyais se mouvoir sans discerner quoi que ce soit de spécial à celle-ci. Je ne savais même pas si c’était une ombre humaine ou quelque chose d’une toute autre nature, mais soit, cela était du passé et loin d’être perturbant pour mon être si grandiose. Afin de ne pas m’y attarder, analysons plutôt sa question. Pourquoi étais-je ici ? N’était-ce pas normal pour une future reine de rentrer dans un lieu si prestigieux sous les demandes d’une directrice dite accueillante au premier abord pour finalement révéler sa face cachée dite démoniaque ? Qu’importe ce que j’en pensais, la première raison, selon moi, était parce que j’étais la sœur d’Hibari-Onii-Sama. Sachant pertinemment que leurs relations étaient tendues, suite aux dires que je pus entendre entre ces murs,  je ne trouverai pas cela étonnant que Dead Master-Sama ait fait exprès de m’inviter dans ces lieux pour « ennuyer » mon cher frère.

- Hibari Onii-Sama.

Je ne répondis que par son nom, fermant les yeux un court instant avant de les rouvrir et de les laisser se perdre dans la classe, je soupirais doucement. Oui, mon cher frère n’eut pas la chance de recevoir une invitation de cette prestigieuse école sans devoir passer par des fraudes. Il ne me l’avait jamais dit, mais je l’avais deviné facilement en vue de l’identité qu’il portait ici. Prendre l’identité de ce bon à rien qui avait tué sa sœur, impardonnable, oui, impardonnable. Sentant la colère me submerger légèrement, je me détendis en laissant un nouveau soupir traverser ma fine bouche.

- Dead Master-Sama n’a guère une relation favorable avec mon grand-frère et je ne serai pas étonnée que ce ne soit que par caprice qu’elle m’eut envoyé une invitation.

Y avait-il autre chose que ce « caprice » ? Je ne le savais pas et pour le moment je n’avais sans doute pas besoin de le savoir. Ma relation avec Dead Master était déjà assez étrange pour que je n’en rajoute une couche, un jour souriant, l’autre terrifiant, je restais perplexe devant cette femme, me demandant si j’étais en admiration devant elle ou dans une emprise monstrueuse dont elle avait le joug de mon destin entre les mains. Oui, cette directrice était terrifiante mais tellement … Hum.

- Mes connaissances sur la matérialisation et les sciences en général me sont dues à mon éducation ainsi qu’à l’aide de la directrice. Avant d’accepter toute invitation de sa part je me suis plu à lui demander de m’expliquer en long et en large ce que ma vie ici serait. La tête dans les livres, des entraînements personnels, un plaisir malsain pour la connaissance, rien de meilleur pour les desseins que je prévois pour ma personne.

Lui adressant un petit sourire en laissant mes yeux tomber sur le livre faisant présence sur mon bureau, j’agrandis légèrement mes lèvres en me disant que oui, j’étais sur la voie la plus parfaite pour devenir la reine que je souhaitais être. Je n’étais pas douée en combat, je n’étais pas du genre résistante non plus pour le moment, je ne m’amusais pas forcément à créer des armes et rendre celles-ci solides, non, mon pouvoir était tout autre. Bien que ce ne soit qu’au stade évolutif, j’essayais de changer mon apparence corporelle. Grandir, vieillir, oui, mon combat sera plus psychologique que physique. Qu’en était-il de perturber mentalement mes adversaires ? N’avez-vous pas remarqué ma compétence pour déstabiliser les autres ?

- Et vous ? Veuillez m’excusez d’être aussi curieuse Onee-Sama … Mais puis-je savoir ce qu’il en est de vous et Dead Master-Sama ?

Oui, cela me perturbait, peut être un peu trop pour que je ne sois pas autant déboussolée par la réponse qui allait surgir dans peu. Mais ma question était plus « avez-vous vu la vidéo de Kaïla Onee-Sama ? » La poser sera juste indigne de ma part et je romprais donc la promesse que j’eus faite à mon jouet sexuel. Dead Master-Sama, en étais-je proche ? Entre un doux baiser et un repoussement violent, cette femme ne me laissait pas « jouer » d’elle comme je pouvais le faire avec tant d’autres femmes. Était-ce à cause de mon jeune âge ? Non, c’était une pédophile dans l’âme mais pour certaines raisons, elle restait indifférente à mon charme. Dead Master-Sama … Ayame-Onee-Sama.

- Je ne remet pas en cause vos compétences, vous êtes sans doute un professeur formidable mais qu’y a-t-il de spécial chez vous pour que vous attiriez tant l’intérêt de la directrice ? Vous n’êtes pas seulement professeur ici si je ne m’abuse, vous dirigez également le département scientifique de Undai et si les rumeurs sont bonnes, il serait possible de vous trouver dans l’infirmerie également … Quels sont donc vos secrets pour que votre personne, aussi nouvelle soit-elle, soit si importante dans ces lieux en moins d’une semaine tout au plus ?

Viens, ouvre toi à moi Akiha-Onee-Sama. Laisse moi voir en toi, laisse mes yeux te transpercer de milles feux, laisse moi disséquer ton âme et que tes secrets se libèrent de leur cage dorée si bien fermée.
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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeLun 25 Juin - 16:31

-Hibari Onii-Sama. Dead Master-Sama n’a guère une relation favorable avec mon grand-frère et je ne serai pas étonnée que ce ne soit que par caprice qu’elle m’eut envoyé une invitation.

Hibari... ? Je ne connaissais pas ce nom, cela devait être un étudiant ou alors, plus probablement un professeur, pour que Dead Master-Sama puisse faire une chose pareille. Donc, serait-ce donc la première idée qui me fut passée par la tête ? Aurait-elle amené cet enfant ici pour son propre plaisir et par caprice... Qui sait. « Peut être que non. Même si ça lui ressemble bien. » Je souris doucement à l'encontre de l'enfant qui soupirait comme si les questions innocentes que je lui posais, étaient dérangeantes ou juste ennuyantes. Mais au moins j'ai appris une chose, si Naoko était là, elle ne connaissait peut être pas la raison exacte de son invitation dans ces lieux. Une question parmi tant d'autres que je poserai à Ayame-Sama. « Et l'autre, il t'intéresse pas ? » Son frère ? Non. Quoi que, peut être que si... J'aurais certainement encore l'occasion de le rencontrer et apprendre pourquoi la directrice ne l'aime pas. Même si ce n'était pas le but premier de mon mauvais coté, ni du bon.

-Mes connaissances sur la matérialisation et les sciences en général me sont dues à mon éducation ainsi qu’à l’aide de la directrice. Avant d’accepter toute invitation de sa part je me suis plu à lui demander de m’expliquer en long et en large ce que ma vie ici serait. La tête dans les livres, des entraînements personnels, un plaisir malsain pour la connaissance, rien de meilleur pour les desseins que je prévois pour ma personne.

Je rendis le sourire du jeune chaton qui me souriait avant de porter mon regard sur ce qu'elle fixait. Le livre. Je restais tout de même interdite devant ses dires. La directrice qui l'aidait ? Cet enfant serait tout autant envieux de connaissances, ou peut être que c'était une autre vision qu'un enfant pouvait avoir par rapport à un adulte ? « Elle est intéressante Akiha » C'était vrai que plus elle parlait, plus j'avais envie de savoir le pourquoi du comment de son existence à Undai. Pourquoi ? Curiosité malsaine de son petit corps faible. Mais comme je le pensais, Oshima venait d'une famille aisée, ça transpirait l'éducation japonaise à l’œil nu. C'était de plus en plus intéressant, après tout nous préférions nous retrouver en bonne compagnie bien éduquée plutôt qu'avec des petits gamins ne sachant pas parler comme il se doit à leurs aînés. Je ne tenais pas au respect plus qu'il ne le fallait, je laissais ce plaisir à mon ombre, mais j'aimais converser avec quelqu'un de civilisé. « Découpons la. » Je secouais doucement de la tête avant de me remettre droit devant la table où j'étais posée une seconde auparavant.

-Et vous ? Veuillez m’excusez d’être aussi curieuse Onee-Sama … Mais puis-je savoir ce qu’il en est de vous et Dead Master-Sama ?

Un visage d'abord surpris pour le remplacer par un beau sourire doux qui venait se dessiner sur mon visage. Je restais un moment sans rien dire, encourageant l'enfant à approfondir sa pensée. « Y a rien entre nous, ce n'est que de la baise en échange du savoir, gosse trop curieux ! » Je grimaçais légèrement en me disant que ma deuxième moitié n'avait vraiment pas digéré sa petite mésaventure dans le bocal. D'ailleurs, moi-même j'avais quelques appréhensions par rapport à cela, mais ce n'est pas pour autant que je changerai ma vision sur la grandiose Dead Master-Sama. Ce qu'il en était de nous trois... ? Comme je l'ai déjà précisé, ce n'était pas ce que mon ombre essayait de m'inculquer. C'était peut être rien du tout, rien qu'un jeu dangereux qui pouvait se finir en mort soudaine de ma personne ou alors, de l'admiration... Ou alors, une relation étrange. Difficile à dire.

- Je ne remet pas en cause vos compétences, vous êtes sans doute un professeur formidable mais qu’y a-t-il de spécial chez vous pour que vous attiriez tant l’intérêt de la directrice ? Vous n’êtes pas seulement professeur ici si je ne m’abuse, vous dirigez également le département scientifique de Undai et si les rumeurs sont bonnes, il serait possible de vous trouver dans l’infirmerie également … Quels sont donc vos secrets pour que votre personne, aussi nouvelle soit-elle, soit si importante dans ces lieux en moins d’une semaine tout au plus ?

Je laissais échapper un petit rire amusé avant de poser ma main sur la tête blonde de l'enfant. Je restais un moment ainsi avant de retirer rapidement ma main tandis que mon ombre voulait arracher la tête de l'enfant. Ne laissant rien paraître, je posais mon indexe sur mon menton dans une pose de réflexion intense. « C'est parce que nous sommes spéciales ! C'est si difficile à comprendre. Arrêtons de parler, prends la dans le labo que je m'occupe de son cas ! » Je me raclais légèrement la gorge avant de reporter un visage lumineux sur Naoko. Je ne pouvais pas me permettre de lui faire du mal, surtout si je n'étais pas sûre de l'importance que ce chaton trop jeune pour être ici, avait pour Dead Master-Sama. C'est pourquoi j'ignorais royalement mon mauvais coté et me décidais à répondre aux questions de cet enfant trop curieux.

-Ce qu'il y a entre Dead Master-Sama et moi ? C'est difficile à dire, je dirais qu'on a juste les mêmes ambitions quand à la science.

C'était en tout cas c'est que tout le monde devait savoir. Surtout un enfant comme elle qui ne devait rien connaître sur ces choses là. Entre deux personnes importantes, que pouvait-il se passer pour que ça devienne plus sérieux ou alors, que pouvait être attirant chez l'une pour que l'autre lui prête de l'attention ? Pour moi Dead Master-Sama fut mon modèle pendant des longues années, tandis que de son coté... C'était certainement car j'avais les mêmes points de vue qu'elle sur des sujets intéressants ou alors... « Tu n'es qu'un jouet pour elle Akiha, arrête de te voiler la face ». Je soupirais légèrement avant de faire un geste ennuyé de la main pour chasser mes pensées.

-Peut être oui, peut être pas... Quoi qu'il en soit, Oshima-San, si je suis aussi bien gradé dans ces murs c'est que je suis une personne compétente, avec un savoir assez grand pour occuper ces postes. C'est bien d'être curieux, mais il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas savoir. D'accord ?

« Au pire, je la dissèque et tout sera réglé ». Je lui lançais un clin d’œil avant de me redresser tout en plongeant mes yeux dans ses prunelles rouges. J'aimais fixer les gens dans les yeux que ce soit pour les charmer ou alors découvrir leurs secrets, « ou les intimider. » Je détachais mon regard du sien pour le poser sur l'horloge qui montrait que l'heure de cours fut quasiment passée.

-Et ne te dévalorises pas ainsi, je suis sûre que si tu es ici, ce n'est pas que à cause de ton frère. Mais c’est parce que tu as de l'importance et ta place est ici, Naoko-San.

Je posais ma main sur sa joue, toujours mon regard doux sur le visage avant de me reculer pour aller à mon bureau et ranger mes cours. J'avais deux heures de pause avant un petit bloc de deux heures avec des premières puis une avec des terminales. Alala, d'autres petits chatons auxquels je pourrais enseigner mes connaissances, cela allait être intéressant et je ferai en sorte que ça ne se termine pas comme avec les petits secondes que je venais d'envoyer en dehors de la classe. Mes affaires prêtes et rangées parfaitement dans un classeur, je me tournais vers l'occupante de la pièce avant de lui dire d'une voix amusée que le cours étai terminé. Avant que Akiha ne prenne le contrôle pour s'amuser avec ce chaton, je me devais de la congédier. Je me plaçais près de la porte attendant que Naoko sorte pour que je puisse fermer à clé derrière elle. Où pourrais-je aller à présent ? Dans la cafétéria, ou peut être dans la salle des professeurs... Ou alors dans le bureau de... « Jamais ! J'ai faim. » Quoi qu'il en soit, je déciderais de ma destination en chemin.
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Naoko Oshima
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MessageSujet: Re: Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~   Puis-je t'appeler Oka-Sama, Akiha-Onee-Sama ? ~ Icon_minitimeLun 25 Juin - 22:12

-Ce qu'il y a entre Dead Master-Sama et moi ? C'est difficile à dire, je dirais qu'on a juste les mêmes ambitions quand à la science.

J’aurai pu me résoudre à cette réponse mais mon esprit n’étant pas aussi dupe que celui d’un enfant de mon âge, m’obligeait à refuser un dire aussi simple venant de la jeune Akiha. Oui, la science et Dead Master étaient quelque chose d’énorme, mais si celle-ci s’intéressait à toutes les personnes aimant faire joujou avec de éprouvettes, ne croyez-vous pas qu’elle serait constamment entourée des meilleurs ? Que dis-je, elle était la meilleure ! Si elle avait eu le pouvoir, bien que je croie qu’elle l’aie déjà, combien d’entre vous parieraient qu’elle essayerait de ressusciter Albert Einstein pour pouvoir s’amuser avec celui-ci, faire une bonne partie d’échec avant de décapiter celui qui, de son existence des plus remarquables nous avait fait dépasser une stade intellectuel du monde des humains ! Quoi qu’il en soit, ces petits sourires et ses belles paroles ne fonctionnaient pas sur moi, loin de là, mais de mon éducation, seul un doux sourire se posa sur mes lèvres quand la blonde dégainait me regarder.

-Peut être oui, peut être pas... Quoi qu'il en soit, Oshima-San, si je suis aussi bien gradé dans ces murs c'est que je suis une personne compétente, avec un savoir assez grand pour occuper ces postes. C'est bien d'être curieux, mais il y a des choses qu'il vaut mieux ne pas savoir. D'accord ?

Je crus un instant entendre Alexander-Onii-Sama dans sa dernière phrase, n’était-ce pas lui qui m’avait tenu le même dialogue en me disant qu’il n’était pas bon d’être trop curieux ? Pourtant, je me devais de savoir, oui, une reine, future reine pour être précise, se devait de connaître les pensées et faits des valets de la reine actuelle. Garder ses ennemis aussi proches que des amis et toujours garder un œil attentif sur les plantes entourant son trône. Oui, tel était une façon de penser … Divine, j’étais divine.

-Et ne te dévalorises pas ainsi, je suis sûre que si tu es ici, ce n'est pas que à cause de ton frère. Mais c’est parce que tu as de l'importance et ta place est ici, Naoko-San.

Me dévaloriser ? Savait-elle seulement à qui elle parlait ? N’avait-elle pas reconnu ma grandeur en conversant ne serait-ce que ce petit laps de temps pour reconnaître ma descendance divine, ma puissance dans mon apprentissage ainsi que le trône que je m’étais réservée ? Incrédule, imbécile, bonne à rien, objet et plante. Oui, cette femme n’était qu’une imbécile se trouvant au bon endroit avec un physique aguicheur pour que Dead Master-Sama la prenne comme dame de compagnie. Je ne le cache pas, il n’y avait sans doute que son physique qui pouvait plaire à la grande directrice, elle intelligente ? Avez-vous vu son ignorance ? Non, ce n’était plus qu’une femme ne faisant plus que partie du décor à mes yeux, une poupée bonne à utiliser un soir. Me levant à sa suite, je traversais la porte qu’elle avait si gentiment ouverte avant de me poser devant elle, les bras croisés sur mon livre que je n’eus oublié pour dire à la femme devant moi :

- Ne vous inquiétez guère Onee-Sama, je connais ma valeur ainsi que celle des autres.

La regardant de haut en bas avant de lui adresser un petit sourire, oui, je venais de la snober, je fis un petit pas de recul avant de me pencher devant elle -par pure politesse cela allait de soi- avant de poursuivre de ma voix angélique :

- Si Dead Master-Sama aime placer ses meilleurs jouets, que dis-je, courtisanes à porté de main, ce n’est certainement pas moi qui pourrais me permettre d’y emmètre mon avis. Je vous souhaite donc une bonne continuation, bien que votre cours me fut plaisant, je suis bien trop surchargée par mon apprentissage pour perdre mon temps à vos côtés, je m’en vois donc navrée de vous dire que nous ne serons en mesure de nous recroiser à l’un de vos cours.

Laissant mon rire cristallin traverser mes lèvres, je tournais les talons en lui faisant un petit signe de la main avant de glisser entre mes lèvres si avides pour certaines « Voyons combien de temps vous garderez votre tête à jouer si dangereusement … » avant de m’engouffrer dans une masse d’élèves. Intelligente que je pouvais être, il fallait que je sois également rapide pour échapper à la femme que je venais de traiter d’incompétente et de pute. Oui, la vie est dure à Undai n’est-ce pas ? Alors Akiha-Onee-Sama, combien, combien de temps croyez-vous rester en vie dans ces murs ? Peu, je vous l’assure ~

END
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