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 Part One : Kagoshima, la vengeance.

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Kaïla Kurayami
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Kaïla Kurayami

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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Jan - 6:11

Une situation quelconque pouvait changer à tout instant, selon les événements qui se déroulaient pendant le laps de temps définit pour cette même circonstance. Parfois, quelque chose balancer en notre faveur, tandis que d'autres fois, tout tournait au vinaigre. C'était un peu ce qui se passait à cet instant précis, entre trois femmes dont j'étais l'une d'elles. Évidemment que je ne m'attendais pas à une telle tournure quand je fus résolue de monter pour suivre Ayame -sur un coup de tête- pour lui faire comprendre qu'il était inconcevable qu'elle m'abandonne seule au milieu de ces gens que je ne connaissais guère. Surtout que Miri m'a dit ne pouvoir s'occuper de ma personne quand Dead Master ne serait pas disponible. Et personnellement, après une bonne soirée colorée par des rencontres de tout genre, je n'avais pas vraiment envie de me retrouver à la rue, surtout que je n'avais aucun contact à Tokyo. Vous me direz que j'aurais pu me téléporter à Undai, mais là-bas, il y avait Yume, et je me sentais incapable de trouver une explication farfelue à mon apparition soudaine au plein milieu de la nuit. Il y avait aussi l'option de ma ville natale, j'aurais pu débarquer à Kobe pour la nuit... Mais là aussi, mes parents risqueraient de trouver cela assez louche pour que je me retrouve avec un millier de problèmes à résoudre par la suite. La solution la plus logique, du moins la plus saine, était d'interpeller Ayame afin qu'elle me conduise chez elle, quitte à la laisser retourner s'amuser par la suite. En somme, je la dérange un court instant, je lui demande de me déposer dans sa demeure, je vais pioncer et tout se terminera bien, jusqu'à demain matin, où un nouveau jour se profilerait à l'horizon. Ouais, c'était tellement logique dans mon esprit boosté par les paroles de Miri, que je ne me gênais en rien d'interrompre la directrice et Maria-San dans leur montée. Et peut-être qu'au final, je n'aurais pas dû...

- Déjà que j’ai perdu face à toi, tu crois sérieusement que je te laisserai Ayame ? Pour une fois que j’ai une chance de la récupérer, tu gâches tout. 

Quoi ? Je ne comprenais pas du tout où est-ce que cette femme voulait en venir au juste ? L'ayant vue sympathique et posée, je fus limite déconcertée quand ce fut une toute autre personne qui me dévisagea avec haine, crachant des paroles dépourvues de sens à mon visage déconfit par l'incompréhension. Et douée que je pusse l'être, qu'ai-je fait à cela ? Eh bien, j'ai tourné mon regard interrogateur vers la directrice, essayant de trouver les réponses dans son air agacé. Je crois que je viens de faire une connerie monumentale sur le coup, et ce, en puissance mille. Grimaçant en réalisant enfin que je venais de déranger deux femmes prêtes à passer à l'acte, je n'eus le temps de rebrousser chemin que Maria... Et bien ça alors.

 - Sale gosse ~

Là, je suis carrément perdue. Mais genre complètement à l'ouest. Parce que ouais, quand tu connais le règlement de Undai, quand tu sais que montrer tes pouvoirs devant des simples humains te valait la mort, quand tu es en compagnie de la directrice de Undai -celle qui eut créée ces mêmes règles-, tu ne t'amuses pas à matérialiser une robe de combat flambant de puissance. Et c'est ce que Maria Quartz venait de faire, pointant deux revolvers droit entre mes yeux. Premièrement surprise, j'eus un mouvement de recul, sentant que j'allais payer cher mon intervention inopportune. Une goutte de sueur glissa le long de ma tempe tandis que je n'osais toujours pas matérialiser ma robe de combat, croyant naïvement que cette femme graduée de Undai venait de commettre une erreur passible de mort. Croyance qui s'envola en même temps que je sentis une autre source de matérialisation faire barrage entre mon être perdu et le danger sauvage que représentait l'avocate de ma famille. Miri... était ce bouclier se tenant devant moi tandis que Loren maîtrisait tant bien que mal l'autre meuf en chaleur. Non mais... Mais !

Réalisation. Faisant le tour de l'assemblée qui fut arrêtée dans leurs bavardages pour mieux fixer la scène qui se déroulait sur les escaliers, c'est avec une certaine contrariété que je m’aperçus que toutes ces personnes, jusque la dernière, étaient des Undai'ens, tous des diplômés ayant réussi leurs vies dans la société japonaise. Et là, j'ai senti que cela chauffait pour mes fesses. Parce que me retrouver avec des humains idolâtrant Ayame, était une chose, mais se retrouver avec des gens usant de la matérialisation au niveau supérieur, était une autre pair de manches. J'étais... effrayée.

- LOREN MARKEN ! Espèce de pauvre imbécile ! T’as vu l’heure ?! Au pied l’animal.

Terrifiée à l'idée d'évoluer dans un endroit truffé par des personnes tellement dangereuses. C'était impensable... Incrédule de me retrouver entourer de ce genre de personnes, j'eus presque envie de me cramponner à l'immense pouvoir que représentait Miri à cet instant, habillée de sa robe colorée qui -d'habitude- me donnait la chair de poule, mais qui à cet instant précis était une sorte de bouée de sauvetage pour mon âme égarée. Hésitant à matérialiser ma robe de combat, je finis par descendre les marches, restant limite collée à la femme fantôme tandis que Maria -toujours en colère- ne me lâchait plus de son regard rouge, sombre, terrifiant. Et le pire était de savoir qu'elle connaissait ma famille, que cette belle femme au tempérament explosif pouvait à tout instant rentrer chez moi et être considérer comme une amie. Atroce était de saisir l'étendue de gens sortant de Undai, évoluant normalement parmi les autres gens sans pouvoirs, sans que ces derniers s'en rendent compte. Je n'aimais pas cela, avant j'ai cru qu'il y avait seulement Akiha... Et maintenant... Et le gars avec qui j'ai parlé il y a de là quelques instants, celui marié à ma cousine, lui aussi était... C'en était trop, la réalité d'une telle évidence était trop brutale, trop présente, trop... Trop tout. Me voilà dessaoulée complètement à présent.

- Je ne savais pas que... Miri, ne me laisse pas toute seule ici...

Et qu'elle dise qu'elle était occupée ou quoi que ce soit d'autre, j'étais déterminée à utiliser la force pour rester à ses cotés. J'étais dans une cage à lions où une lionne particulièrement énervée, m'avait en grippe. Je ne voulais me faire déchirer sur place, et encore moins me battre pour la survie sachant que la plupart des personnes ici présentes étaient amis avec Maria. De plus, tacher mon nom devant tant de gens importants, ne serait pas favorable à mon avenir, déjà que je devais prévenir mes parents de ne plus engager Maria Quartz en inventant une excuse valable... Je n'avais pas la force de lutter contre tout le Japon non plus. D'autant plus que Dead Master n'avait l'air de se formaliser par rapport à la situation, préférant aller cajoler un nouveau né débarqué avec l'autre femme qui engueulait Loren. Non, sérieusement, rien n'allait, je voulais partir d'ici, qu'on m'oublie, que...

Mon vœu se réalisa sous une main ferme et froide qui m'agrippa dans son étau, tirant ma personne tel une vulgaire peluche à travers l'assemblée encore ahurie par l'intervention de Maria. Serrant les dents pour ne pas lutter contre la main de Dead Master -ayant déjà assez fait de remue-ménage pour ce soir- je pris sur moi en attendant qu'on quitte la salle. Et c'est ce que nous fîmes finalement, sans nous retourner. Ce fut la voiture qui accueillit ma personne, et je ne me priais pas à prendre place dedans, bouclant la ceinture tout en baissant la tête, tout pour ne pas croiser le regard perçant de la directrice. J'avais honte, oui. J'étais sous le choc aussi. C'était... Terrible. Assez pour qu'après cinq minutes de silence pesant, je n'en puisse plus et relève mes billes sang sur la grande femme au volant. Prenant un air désolé, j'optais pour la parole, détestant les non-dits, ne voulant pas que la directrice -ce monstre- croie que je l'ai fait exprès...

- Je ne m'attendais pas à cela... Je ne voulais pas vous déranger, si vous voulez coucher avec une jolie -terrifiante- femme, faites donc... C'était seulement... Pour rentrer... Je veux dire...

Et ma voix mourut en même temps que je perdis le fil de mes idées, réalisant à quel point mes paroles et actions paraissaient stupides, je me sentais mal, terriblement débile sur le coup. Devrais-je lui dire la vérité ? Que j'avais peur de me retrouver seule dans cet endroit hostile, alors qu'elle baiserait tranquillement je ne sais où ? Hahaha... La bonne blague. Et c'est pour cela que je ne poursuivis pas pendant un bon moment, précisément jusqu'à ce que nous arrivions dans l'allée menant à la maison vitrée. Grimaçant sous ce manque de conversation oppressante, je repris la parole d'une voix stressée. Nerveuse, je l'étais.

- C'est parce qu'on m'a dit que je ne saurais pas rentrer... Et Tokyo c'est grand... Vous comprenez non ?

Non ? Je n'en savais rien, vu qu'elle ne me répondait pas. Me tortillant sur le siège passager, j'appréhendais l'arrivée, ne sachant à quoi m'attendre. Enfin, sans doute pas à la mort, parce que si elle voulait me massacrer de lui avoir gâché la soirée, elle l'aurait déjà fait. Au moins, j'étais rassurée de ce coté, mais ce qui m'inquiétait c'était demain. J'avais l'horrible pressentiment que l'entraînement serait difficile avec une Dead Master de mauvaise humeur. Grimaçant à cela, je descendis de la voiture quand Ayame éteignit le moteur, puis je la suivis silencieusement jusqu'à l'étage supérieur, soupirant dans mon coin avant de ne plus tenir et de monologuer, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle comprenne que sérieusement, je ne voulais pas que cela se passe ainsi.

- Dead Master-Sama, je suis sincèrement désolée de vous avoir gâché la soirée.

Me penchant devant sa personne en signe de respect, les sourcils froncés par le manque de réaction de sa part, je commençais à perdre patience, le stress me dévorait au point que je ne puisse plus tenir, je décidais par opter pour une autre manière de faire. Si les paroles ne fonctionnaient pas, peut-être que les gestes le feraient à la place. Déterminée à faire bon usage de cette idée, je me dirigeais vers la cuisine, où je préparais un thé fumant à la directrice. Thé que je lui apportais dans une tasse faite à cet effet, que je déposais sur la table avant de l'inviter à le boire pour se détendre un peu. Chose faite, je l'informais que j'allais me changer.

- Et si vous voulez, allez y. Enfin, ne vous préoccupez plus de ma personne, et retournez à la soirée, je suis certaine que Maria-San serait ravie... Hum... Enfin, désolée.

Et sur ce, je partis m'enfermer dans la chambre d'Ayame, ouvrant sa garde-robe pour masquer mon corps -par pudeur- afin d'enfiler un long t-shirt que j'ai trouvé par pur hasard. Chose faite, je refermais tout, essayant avec force et conviction de tout laisser en ordre, avant de me diriger vers le lit. Un moment d'hésitation intense et je finis par me coucher dans ce même lit immense, me recouvrant jusqu'au cou, mise sur le flan, le regard braqué vers la verdure.

- ... Bonne nuit.

Bon, demain serait sans doute difficile, mais au moins, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour m'excuser tant bien que mal. Pourquoi tenais-je tellement à me faire pardonner ? Simple. J'étais mal barrée avec cette histoire de soirée gâchée. Et Yume m'a souvent dit que si Dead Master se taisait, ce qu'elle était vraiment, terriblement en colère... C'était sans doute vrai, mais le plus terrifiant c’est qu'elle n'a toujours pas matérialisé sa faux pour me trancher... La merde totale.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeJeu 2 Jan - 21:12

Je vous mentirais en vous disant que je n’étais pas de mauvaise humeur, que si je serrais mes mains sur mon volant ce n’était que par sécurité et non pour décompresser mon état meurtrier ~ Gardant mon sourire aux lèvres, les yeux braqués sur la route, je laissais le silence peser entre nos êtres, n’ayant rien à faire du malaise que pouvait ressentir Kaïla-Chan. Après tout, si elle ne s’était pas permise de me retenir, j’aurais pu m’amuser, passer une soirée comme je les aime et non finir ici, seule avec elle se dandinant comme un dindon. J’en venais presque à regretter de l’avoir prise avec moi, pouvais-je la laisser sur le bord de l’autoroute en priant pour qu’on l’écrase ? Quelle méchanceté, je pouvais très bien la tuer moi-même ~

- Je ne m'attendais pas à cela... Je ne voulais pas vous déranger, si vous voulez coucher avec une jolie -terrifiante- femme, faites donc... C'était seulement... Pour rentrer... Je veux dire...

Pour rentrer donc, et seulement pour cela ? J’en étais d’autant plus énervée, me faire déranger alors qu’elle pouvait très bien prendre un taxi ou mieux encore, se téléporter dans ma demeure sans avoir besoin de ma personne. Ce n’était pas comme-ci elle n’avait jamais vu la maison, n’était-elle pas assez restée dans mon sofa pour se rappeler de sa forme ? Cette enfant était une incapable et plus sa voix résonnait dans l’habitacle nous servant de voiture, plus je risquais de défaillir sous sa voix agaçante. Si je me taisais, c’était bien pour lui faire comprendre que je ne comptais guère lui répondre et ainsi donc, espérer qu’elle se taise. Chose qu’elle n’eut l’air de comprendre puisqu’elle renchérit lorsque nous passâmes les portes de la demeure. Laissant les roues craquer sous le chemin de graviers alors que Kurayami me donnait des envies de meurtre.

- C'est parce qu'on m'a dit que je ne saurais pas rentrer... Et Tokyo c'est grand... Vous comprenez non ?

Je me demandais bien quel imbécile avait bien pu lui dire cela. Même si elle n’était pas rentrée en ma compagnie, ce n’était pas comme-ci elle avait dix ans. Même Hikari-Chan aurait pu se débrouiller seule si je l’avais laissée à l’autre bout du Japon et vous allez me dire qu’une demoiselle du haut de ses vingt ans ne savait faire trois pas sans ma majestueuse personne ? Grinçant des dents et retenant mon souffle pour ne pas lui hurler mes pensées dessus, je coupais le moteur de mon bolide après l'avoir garé à sa place sur la plate-forme. Descendant de la voiture, je me dirigeais sans plus attendre vers le boîtier pour faire disparaître mes bijoux de collections sans prendre la peine de regarder si Kaïla-Chan avait eu le temps de sortir. Sans doute puisqu’elle se trouvait à présent dans mon dos, le regard pesant sur ma personne. Non, je ne comptais lui pardonner aussi aisément, bien que d’un côté son intervention était bénéfique pour ma personne. Mais passons cela, déposons les clés quelques part et déshabillons nous.

- Dead Master-Sama, je suis sincèrement désolée de vous avoir gâché la soirée.

Décidément qu’on l’éteigne, elle me gonflait. Et ce au point que je la laisse en plan dans la pièce de séjour pour rejoindre la salle de bains, endroit dans lequel j’ôtais ma robe soyeuse en faisant attention de ne pas l’abîmer. Passant sur mon corps un ensemble quelconque muni d’un jeans sombre, d’une chemise et d’une autre paire de talons, je laissais ceux-ci taper le parquet recouvrant mon sol tout en matérialisant un élastique afin de m’attacher les cheveux. « Et si vous voulez, allez y. Enfin, ne vous préoccupez plus de ma personne, et retournez à la soirée, je suis certaine que Maria-San serait ravie... Hum... Enfin, désolée. » passant devant sa personne alors qu’elle se penchait devant moi pour me demander pour la énième fois de la soirée pardon, je ne lui adressais même pas un regard, préférant plutôt prendre la tasse de thé fumante et le journal boursier se trouvant sur l’un des meubles du salon. M’asseyant dans mon sofa incrusté dans le sol, je croisais les jambes en sirotant le nectar parfaitement préparé en tournant les pages alors qu’un faible « ... Bonne nuit. » Arriva jusqu’à mon ouïe. Y ai-je répondu ? Non, je ne lui ai même pas accordé cela ~

- Décidément je finirai cette soirée seule … ~

Soupirant sous ce constat, je me retournais quand j’entendis mon cellulaire sonner, levant la main pour qu’il atterrisse dedans, je regardais le numéro s’affichant sur l’écran avant de répondre. Froidement malheureusement en vue de mon humeur détestable ~

- Ayame-Sama, c’est Maria … Je suis désolée pour mon comportement, peux-t-on nous voir ? Acceptez-vous que je vienne jusque chez vous ? Ou ailleurs, selon vos désirs ~

Pauvre animal en chaleur. Décidément j’étais bonne à tuer un troupeau d’imbéciles, soupirant sans moindre pudeur, je laissais un blanc s’installer tout en me disant que je n’avais plus du tout, si pas du tout envie de la voir. Non, je n’avais guère envie d’elle, lorsque j’étais autant frustrée, seule Akiha-Chan pouvait me convenir. Oui, seule mon épouse avait ce pouvoir. Fermant les yeux un instant alors que Maria-Chan se demandait si je l’entendais toujours, je finis par lui répondre, usant de ma voix suave pour trancher ses espoirs d’un coup net, sans moindre détour ~

- Tu ne saurais me satisfaire ~ Nous nous reverrons à la prochaine réunion, Maria-Chan ~

Raccrochant sans plus attendre, je laissais mon portable tomber sur l’un des coussins avant de reprendre ma lecture concernant je ne sais plus quel politicien ayant arnaqué les États-Unis de quelques milliards de dollars … Un coréen ~ Comme c’est étonnant ~ Mais qu’importe ces lectures futiles, une nouvelle envie naissait en mon sein, et celle-ci fut d’aller trouver Akiha-Chan, ma chère et tendre épouse, mon unique. Soupirant sous ce constat en m’étendant tout en laissant le journal frôler le sol, je regardais le plafond un court instant avant de me dématérialiser. Sans moindre ménagement, pour mieux retrouver celle que j’aimais tant ~ Arrivant là où son flux m’indiquait sa présence, c’est avec une certaine surprise que j’atterris dans la chambre de Yume-Chan … Voilà donc où elle passait sa soirée alors que j’étais si seule devant une occupation banale ~ J’en serai presque jalouse ~

---

Et cela se fit comme je l’espérais ~ Quittant mon épouse, je retournais dans ma demeure, les pieds les premiers dans la cuisine, me téléportant parfaitement sur mon plan de travail, assise dessus d’ailleurs ~ Sautillant sous l’humeur joyeuse que j’abordais à présent, je me dirigeais presque en chantonnant vers ma chambre à coucher, ôtant mes vêtements un à un avant de les déposer sur une commode plongée dans le noir ~ Décidément, seule Akiha-Chan avait ce pouvoir si unique, celui de me rendre toute chose après quelques baisers et plus ~ Huhu ~ Me glissant dans le lit m’appartenant, mélancolique de me retrouver seule, je m’installais confortablement avant de m’habituer au noir et … déposer mes pupilles verdâtres sur un corps se trouvant à côté du mien. J’eus presque oubliée sa présence ~ Sourire aux lèvres, un temps soit peu de ne pas passer ma nuit aussi seule que je le crus, je fermais les yeux, m’enfermant dans l’étreinte du sommeil ~ Étais-je vraiment fatiguée ? Non, mais dormir m’aidait à tuer le temps ~

Sur ce, bonne nuit ? ~ Nous verrons cela … ~
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Jan - 17:36

Bonne nuit hein. Elle ne risquait pas de l'être en vue des événements passés, et le silence de Dead Master malgré mes tentatives d'excuses. Était-il seulement possible qu'elle me râle dessus à ce point là ? Je n'ai rien fait de mal au final, faut l'avouer, si elle voulait tant rester en compagnie de l'avocate aux revolvers, elle avait qu'à y retourner, et arrêter me rendre coupable de tous ses maux. Ne lui ai-je pas gentiment décrété que si elle avait des envies quelconques, qu'elle le fasse, et que pendant ce temps je resterais gentiment à la maison, dans le lit, à pioncer ? Si, alors pourquoi s'obstinait-elle à ne pas m'adresser la parole, et me donner donc l'impression que j'allais mourir asphyxiée pendant le sommeil ? Soupirant lourdement à ce constat, ce ne fut pas de la lassitude qui m'empêchait de fermer les yeux, mais bel et bien la peur de sentir deux yeux perçants fixer mon être dans le noir, et une faux levée au dessus de ma tête. Tout cela pour dire que mes pensées sombres valaient un bon film d'horreur et que par ce fait, je n'arriverais sans doute pas à m'endormir.

C'est ainsi que je consacrais un bon quart d'heure à fixer la verdure à travers les vitres, en imaginant des monstres quelconques tapis dans l'ombre des arbres. Fermez-la bande de cons, ce n'était pas parce que j'étais une étudiante de Undai et que je voyais des horreurs tous les jours, que pour autant, j'étais quelqu'un d'insensible. Justement c'est parce que je savais que les monstres existaient, que j'en avais peur et que je les évitais. Éviter... Bonne blague quand on avait Dead Master -la pire de tous- dans son dos... Haha. Et le plus débile dans tout cela, c'était que je n'osais pas me retourner pour voir ce qu'elle faisait dans le salon, non, je ne voulais en aucun cas croiser ses yeux verts. Bon... Tant pis, je ferme les yeux, et je dors. Facile à dire, mais l'exécution de ce souhait fut d’une autre pair de manches. Fermant les paupières pour mieux grand les ouvrir quand j'entendais des bruits suspects, je finis par ne plus supporter la fatigue et le stress, et me retournais dans les couvertures -remontées jusqu'au nez, cela dit- pour analyser de mes propres yeux ce qu'Ayame faisait au juste. Et quelle ne fut ma surprise quand je remarquais la maison vide. Mais genre sérieusement. J'eus même hésité un certain moment d'aller vérifier si -effectivement- elle n'était plus là. Alors finalement, elle est retournée à la soirée... Tant mieux pour ma personne, en quelque sorte. Soupirant de soulagement, je m'emmitouflais dans les draps, donnant quelques libertés à mon corps en prenant plus de place dans le lit. Parce qu'après tout, si elle est partie baiser je ne sais où avec je ne sais qui, je pouvais m'attendre à ne pas la voir revenir avant demain, n'est-ce pas ? Ouais, voilà. Rassurée sur ces conclusions hâtives, je fermais les yeux pour la énième fois, tombant dans les limbes de ténèbres apaisants.

Jusqu'à ce que je sursaute en entendant un bruit ayant alerté tous mes sens. Certes, j'avais le sommeil lourd, mais quand je me savais dans un endroit hostile, les réflexes d'un bon étudiant de Undai entraîné, reprenaient le dessus. Les billes grandes ouvertes sur le salon, des sueurs froides quand je vis une ombre se déplacer dans le noir, et me voilà retenir ma respiration en guettant le moindre geste supposé être étrange. Et quand la silhouette pénétra dans la chambre, et que je reconnus les yeux de chat dans le noir, la peur fit place à l'appréhension tandis que ladite femme aux yeux perçant se dézappait sans moindre gêne dans l'ombre. N'était-elle pas censée pioncer avec la meuf qu'elle a sauté ? Qu'est-ce qu'elle foutait là au juste ? Mécontente tout autant que stressée par cette apparition inattendue, je fis le mort. Ouais, genre faire semblant de dormir, sans bouger essayant de stabiliser sa respiration au calme. Je n'avais aucune idée si j'étais douée à cela, mais j'avais la certitude de me décomposer, sentant son corps se glisser sous les draps -apportant par la même occasion le froid-, pour mieux s'installer et... J'étais sûre à cent pour cent qu'elle me fixait. C'en était trop pour mon âme, tandis que je contractais mes muscles, prête à... à quoi au juste ? Me barrer du lit ? Elle croirait encore que je faisais semblant de dormir pour mieux la mater pendant qu'elle se déshabillait... Hors de question.

Putain de bordel, de sa mère... Et j'arrête là avant de perdre toute crédibilité quant aux bonnes manières que j'usais tous les jours. Non mais sérieux, imaginez un peu avoir la dirlo' dans le même lit que vous, et on en reparle ! Ouais, voilà, la ferme. Les yeux plissés, je tentais le tout pour le tout après quelques bonnes minutes qui me semblaient être des heures. Après tout, elle ne disait rien, ne bougeait pas, alors elle dormait par déduction. Un œil d'ouvert, puis l'autre, je m'habituais au noir pour mieux constater que j'avais juste, elle dormait, trop près. Et ce tellement que -prenant toutes les précautions du monde- je me reculais doucement de sa personne, jurant silencieusement au froissement des draps. Terriblement comment tous les bruits étaient décuplés la nuit... Je fais quoi maintenant ? Impossible de dormir dans de telles circonstances. Soupirant lourdement, je fis ce qui était le plus logique à faire. Regarder Dead Master pioncer.

Il faut l'avouer, je ne l'ai jamais vu autrement qu'avec son sourire sadique ou encore, sa mine de tueuse en série. Et là, la voir endormie, c'était tout autre chose, elle avait l'air si innocente, si gentille, si faible que cela me donnait presque l'envie de lui enfoncer un couteau dans la gorge. Haha, je plaisante, j'en serais incapable. Et même, elle était trop mignonne comme cela. Non, non, ne vous inquiétez pas, je ne me leurrais guère sur sa vraie nature, je disais seulement qu'elle était agréable à regarder dans le noir avec son air d'amabilité pur en étant endormie. Soupirant contre mes propres pensées contradictoires, je finis par bouder contre moi-même, pour mieux faire fi de tout cela et... Et attends, était-elle à poil ?!

- C’n’est pas vrai...

Un murmure inaudible après, je grimaçais ouvertement en voyant ses épaules dénudés. Et après c'est moi qu'on traite de parano, cette femme était une vraie nudiste impudique ! Pour avoir le cœur net, je devais vérifier si tel était le cas, et la meilleure manière de s'y prendre, c'est de tirer sur les draps d'une certaine façon pour qu'il glisse sans que cela ne paraisse suspect. Mimant un mouvement dans le sommeil -soi-disant- la couverture glissa jusqu'à la naissance de sa poitrine qui -craintes confirmée- n'était couverte de rien. Cela voulait-il dire que... ? Juron mental après juron, je me risquais à soulever doucement mes draps, le regard figé sur la tête de la directrice afin de voir si elle allait se réveiller ou non. Aucune réaction, tant mieux. Et malheur, je n'ai pas réussi à discerner quoi que ce soit sous les draps, et ayant trop peur en croyant -vraiment- qu'elle eut bougé dans son sommeil, je rabattis les draps, le souffle coupé. C'était un vrai parcours de combattant, fallait l'avouer. Et puis merde, je m'en fou, j'ai qu'à me tenir loin de...

- Trop mignon...

Sérieusement, elle brillait limite dans la nuit, maintenant que la lune éclairait la chambre. Et si... Non, hors de question. Mais cela avait l'air si doux... Ouais, mais c'était dangereux. Oui, mais je n'aurais sans doute plus d'autres occasions pour pouvoir toucher... Surtout qu'elle dormait... C'est décidé, je touche. Sortant la main de sous les draps, je l'approchais lentement du visage de Dead Master, attentive au moindre mouvement de sa part. À la plus infime de mimique pouvant se peindre sur ses traits. Je ne voulais pas mourir non plus hein. Touchant sa joue du bout du doigt, je constatais que oui, c'était tout doux, et lisse en plus, pour une femme de plus de cent ans, elle tenait bien, même sa peau n'avait aucune imperfection... Monstrueux.

L'adrénaline battant le sang dans mes oreilles, concentration totale activée, je me plaisais presque à jouer à cela, à toucher sa joue du bout du doigt, puis son nez, ou encore sa bouche. Ridicule que cela puisse paraître, il n'y a pas beaucoup de gens qui peuvent se venter de faire cela sans danger de mort ou autre. Riant presque à cela, j'hésitais un instant à prendre mon cellulaire et faire une photo compromettante de la dirlo'. Mais le flash risquerait de la réveiller, et je me voyais mal feindre l'innocence après cela. Et puis... Je descendis le regard sur le bout de chair qu'on voyait dépasser sous la couverture. Ses seins étaient-ils doux aussi ? Oserais-je ou pas ? Évidemment, c'était d'autant plus excitant de prendre plus de risques. Full concentration, la main tremblante, j'apposais le plat de ma main tendue sur sa poitrine, doucement, lentement, tel un sale gosse sachant qu'il faisait une bêtise mais trouvant cela tellement amusant, qu'il ne pouvait s'arrêter. Irrécupérable ? Je l'étais, mais au moins je m'amusais... Ouais, je dis cela maintenant, mais je savais que je regretterais cette manie monstrueuse de me mettre dans la merde jusqu'au cou.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Jan - 18:10

Confortablement posée sous les draps, je me permis de m’installer douillettement, légèrement en biais, une jambe pliée vers mon corps tandis que l’autre s’étendait sous celui-ci, je reportais mes mains à mon visage, laissant mes bras caresser ma poitrine somptueuse ~ Une pose comme je les aime tant, tellement sexy et tellement confortable en même temps ~ Même lorsque je dormais je me devais d’être parfaite, ne serait-ce que pour mon ego surdimensionné ~ Soupirant silencieusement de mon bien-être, je me laissais tomber dans la douceur de mon lit, emportant mon esprit dans le monde des songes en me détachant du monde réel ~ Je ne dormais que très rarement, si je devais y mettre un nombre, je dirais un peu moins de trois nuits par semaine de six heures. Je n’en avais pas vraiment besoin, la matérialisation composant mon corps me permettait de rester en forme à n’importe quel moment. Ma jauge étant illimitée je ne me souciais presque jamais d’avoir une baisse physique ~ A dire vrai, seul le mental m’obligeait parfois à me coucher, autant pour passer le temps que pour réfléchir en paix. Le calme mis au premier plan lors des moments comme ceux-ci, je ne pouvais que m’en réjouir ~

- C’n’est pas vrai...

Du moins jusqu’à ce que la voix de Kaïla-Chan ne résonne silencieusement dans la chambre que nous partagions. Serait-il possible que ? Fronçant les sourcils en sentant la couverture bouger de mon corps, un râle inaudible traversait mes lèvres alors que des mouvements suspects se mouvaient à mes côtés. Cochonne ~ Et cela je le compris quand le regard perçant de Kaïla-Chan se posa sur mon corps. Je pouvais le sentir, autant l’intensité de celui-ci que les rougissements facilement imaginables sur le minois de la demoiselle partageant mon lit ~ Mais voilà une chose amusante, ne serait-ce pas de la dépravation que nous avons là ? ~ Si j’étais si alléchante pour elle, qu’elle ne se gêne pas, qu’elle regarde, je lui offrais ce plaisir et ce, au point de bouger doucement pour laisser une vue plongeante sur ma poitrine ~ Huhu, amusant ~

Aurais-je trop fait en sentant cette montée de stress se propager dans l’air ? Sans doute, et c’est après que les mouvements se finirent que je regrettais déjà de ne pas l’avoir laissé aller plus loin ~ J’aimais me jouer des gens, surtout de ceux dans son genre qui mettaient souvent les pieds là où ils ne devaient pas ~ Me retenant de glousser, je me remis confortablement, décidée à présent de dormir. Parce que oui, n’était-ce pas la raison principale de ma présence en ce lieu ? ~ Oui, j’aurais pu tout autant venir pour sauter cette petite chienne, mais voyez-vous, après les caresses de mon épouse, j’étais rassasiée ~ Ne serait-ce que pour les dix prochaines minutes ~

- Trop mignon...

Sexy, aurais-je préféré ~ Maaah, cette enfant était irrécupérable, que comptait-elle me faire à présent ? Après se rincer l’œil, touchons ? ~ Et c’est ce qu’elle fit, posant un doigt timidement sur ma joue, je pouvais presque l’imaginer s’électriser de joie sous la douceur de mon corps ~ Qu’importe mon âge, j’étais toujours aussi parfaite, mon corps représentait celui d’une femme âgée d’une vingtaine d’années tout au plus après tout ~ Ce corps que je me suis plu à façonner, à amplifier, à magnifier, je ne pouvais qu’en être fière. Sentant ses doigts curieux se poser sur mon nez, je me demandais jusqu’où sa gaminerie irait et lorsqu’elle toucha mes lèvres pulpeuses, je dus me retenir de baiser ses mains avec envie ~ Oui, j’étais excitée à présent ~

Et quoi de mieux que gémir lorsque sa main se posa sur ma poitrine, caressant celle-ci faiblement en espérant vainement que je ne me réveille pas sans doute ~ Quelle perversité, je ne savais pas Kaïla-Chan aussi vicieuse ~ Et rien que pour la stresser un bon coup, j’attrapais sa main à la volée de ma poigne noble. Laissant un sourire narquois invisible prendre place sur mes lèvres, je portais sa main à ma poitrine, plus fort, qu’elle la touche correctement si elle est si attirante pour sa personne ~ Me rapprochant même de sa personne, j’engloutissais son être sous le mien, passant une jambe sur son corps féminin tout en feignant un gémissement ~ Kaïla-Chan, quelle idée saugrenue as-tu donc eu là ? Huhu ~

Emprisonnant son bras, je laissais mes lèvres frôler ses doigts serrés, mon souffle chaud caressant son être, dans combien de temps allait-elle m’expulser au loin à cause de son aversion du toucher ? ~ Qu’importe, j’en profite ~ Et ce au point que je trouve cette position tellement confortable que je m’y plus assez pour m’y reposer ~ Pourrais-je seulement espérer passer la nuit ainsi ? Gémissant de contentement, je me mordis la lèvre inférieure avant de me perdre, une fois de plus, dans les bras de Morphée ~
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Jan - 20:05

Embêter une personne qui dormait était un jeu amusant pour l'insomniaque que je faisais là. Vous ne pouvez pas imaginer l'adrénaline qui montait en mon être à chaque nouveau toucher qui, par ailleurs, ne me dégoûtait pas. Moi qui détestais cela, j'ai réalisé grâce à l'aide d'une certaine personne que vous connaissez bien, que tant que c'est ma main qui se posait sur autrui de mon plein gré, cela ne me gênait pas autant que quand c'est une main tierce qui me touchait. Étrange, n'est-ce pas ? Je trouvais aussi, terriblement. Non mais sérieusement, je n'aimais pas qu'on m'approche, je détestais la proximité avec les gens, c'était maladif au point que je crise à chaque fois qu'un malheureux imbécile me frôle. C'était ainsi, je n'en pouvais rien, à la base ceci fut né à cause d'une salope blonde qui encore aujourd'hui me donnait l'envie de la trucider à chaque fois que je croisais son chemin, et des fois, y en avait, je vous l'assure. Il suffisait de savoir que j'étais en train de « dormir » dans le même lit que sa fichue femme pour se rendre compte de mon quotidien. Vous allez peut-être me dire que j'exagérais, que depuis le temps j'aurais dû enterrer la hache de guerre, mais c'était impossible, cette scientifique était l’archétype de ce que je haïssais au plus haut point, qu'elle soit au final gentille et d'une grande aide à ma survie, jamais je ne l'accepterai. Parce que si elle n'avait jamais fait irruption dans ma vie, je n'aurais pas cet obstacle de communication me collant aux fesses, je ne serais pas... là. Vos gueules.

Peu importe à présent, l'essentiel se résumait à la personne à mes cotés, et l'adrénaline que me procurait de jouer avec ses sens tandis qu'elle dormait. Je ne la dérangeais pas par méchanceté, loin de moi cette idée saugrenue. Ce n'était qu'une envie passagère de s'occuper, sachant que je ne saurais dormir dans de tels circonstances, de peur qu'il m'arrive quelque chose pendant que je baisserai ma garde. Et cette fichue garde, je crois que je l'eus justement amoindrie vu qu'en moins d'une seconde, tendue que je puisse l'être par le jeu, je sursautais comme une malade, me retenant de justesse de pousser un cri d'effroi à cause du saisissement qui m'eut prit de toute part. Et pourquoi donc, mes yeux étaient écarquillés tandis que je blêmis sous les mouvements de Dead Master dans son sommeil. Bah là était le problème. Elle dormait mais son corps réagissait à mes « attouchements », si bien que ma main -mon bras entier ouais- se retrouva coincé contre sa poitrine moelleuse, emprisonné par ses mains glaciales. Trop... Non pas seulement cela, mais aussi tout le reste. Je ne savais où en donner de la tête, stressée et tétanisée, je ne bougeais pas malgré tout ce que je ressentais. Et il y avait de quoi vouloir s'évanouir. Avec ses lèvres sur ma main, sa jambe passée sur mon corps, et la peur qu'elle soit réveillée par mes actions débiles, voilà que je me retrouvais mal barrée. Et ses gémissements endormis... Le comble. Pouvais-je être encore plus rouge que je ne l'étais en cet instant ?

- Bordel...

Mordant sur ma langue pour ne pas m'exclamer afin qu'elle me lâche les... le corps, j'attendis un long instant -malade limite- avant d'oser réagir à cette soudaine proximité qui me faisait frémir d'horreur. Non, définitivement, je n'appréciais toujours pas qu'on me touche, ni qu'on me compresse contre soit, ni... Seule une en avait le privilège, c'est tout. Cela m'apprendra à faire n'importe quoi en tout cas. Bon, les regrets pour plus tard, pour l'instant, je devais me libérer de sa poigne de folle furieuse. Même quand elle dormait, elle avait de la force. Essayant tant bien que mal d'extraire mon bras d'entre ses seins, c'est avec peine que je bougeais, d'abord doucement pour ne pas la brusquer, puis quand je ne vis aucun résultat, avec plus d'appui. Résultat ? Je me frottais plus à ses... son... sein -vos gueules avec vos tétons !- qu'autre chose. Non mais sérieux, elle se cramponnait à moi ou quoi ?! Soupirant lourdement, les yeux grands ouverts sur sa personne, je grognais dans mon coin avant de perdre patience et, avec ma main libre -heureusement-, je dégageais sa jambe de mon corps, grimaçant à tout bout de champ. Au moins cela de fait. Non, je ne m'en fichais pas de savoir qu'elle pourrait se réveiller, mais... mais si près, c'était invivable aussi !

Soupirant encore et encore, je finis par me racler la gorge, en espérant que cela la fasse bouger. Mais rien à y faire, je devais encore changer de tactique. Que faire ? Comment cela, je l'ai cherché ?! Je ne m'attendais pas à ce que cela se finisse de la sorte. Et là fut mon erreur. Ne sachant plus quoi faire, mon bras contre elle et donc mon visage à quelques centimètres également, je vous jure que je ne sentais plus ma main dans cette position. Tentant le tout pour le tout, j'usais de ma main libre pour venir relever son bras pour passer en dessous... Difficile, limite je devrais la... Repousser. Parfaite idée. Jouant le tout pour le tout, je déposais ma main sur... Où vais je la déposer pour la repousser sans que cela ne la réveille ou ne lui fasse trop mal ? Hahaha...

- Aller Kaïla, ce n'est rien... elle dort.

Motivation, motivation ! Déposant ma main sur son ventre, je poussais doucement dessus, détachant mon regard de son visage, pour mieux me concentrer sur le geste que je faisais. Et... Je n'osais pas user de toutes mes forces pour. Allant donc doucement, genre je touche, je recule, je retouche en espérant qu'elle bouge, je finis par... Attends, c'est doux aussi là. Frôlant sa peau en l'empoignant du bout des doigts, j'espérais que cela la fasse... Je sais pas moi, tourner vers l'autre coté, gratter pour mieux lâcher mon bras, et ainsi de suite.

- Lâche ce foutu bras...

Priais-je à mi-mot. Hahaha... La mort.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Jan - 22:32

A croire que le sommeil me sera nullement accordé en cette nuit paisible ~ Agrandissant mon sourire en sentant Kaïla-Chan perdre patience sous ma proximité, je m’en exaltais alors que ses mains tièdes caressaient malgré elles ma poitrine. Ca y est, je pointe ~ Et pas qu’un peu me diriez-vous, mais lorsque vous avez une main sur votre poitrine qui s’y frotte, vous ne pouvez pas faire autrement, qu’importe la personne ~ Non, décidément si elle continuait ainsi, j’allais jouir, huhu ~ « Bordel... » Non ma chère, cet endroit n’était nullement la maison des putes, nous étions chez moi voyons ~ Me tortillant légèrement lorsque son souffle caressa mon visage, j’hésitais à ouvrir les yeux afin de procurer encore plus de mal être à cette petite demoiselle toute en chaleur ~

Mouillais-je déjà ? Non, il me fallait bien plus pour être à ce point excitée, pour le moment je ne faisais que m’exalter, je me chauffais alors que ses mains douces descendirent jusqu’à mes jambes ~ Frôlant intimement mon jardin secret pour mieux déplacer la jambe qui l’emprisonnait. Je l’avoue, j’eus fait exprès de me mettre dans cette position, ne serait-ce que pour profiter de sa chaleur et ennuyer ne serait-ce qu’un peu plus sa personne perverse ~

Après tout, comment aurais-je pu la décrire autrement ? En soulevant mon bras, ne venait-elle pas d’atterrir la tête la première contre ma poitrine ? Maaah, doux détail qu’elle n’eut l’air de remarquer plus que ça tant elle essayait de fuir l’étreinte chaleureuse que je lui accordais ~ Si on m’avait dit que me retrouver dans le même lit que Kaïla était aussi amusant, je ne me serais nullement gênée de le faire plus tôt ~ Huhu, j’en étais toute chose ~

- Aller Kaïla, ce n'est rien... elle dort.

Croyait-elle faussement ~ Je ne saurai me retenir si elle continuait de la sorte, non, je finirai par lui rendre ce qu’elle me donnait tant ~ Dieu ciel, quel était donc cette boule d’envie qui grandissait en mon sein ? Kaïla-Chan m’exciterait-elle au point que je veuille aller plus loin ? Maaah, quelle idée grandiose, je n’avais plus qu’une envie, la mettre en pratique ~ Sentant ses mains se poser sur mon ventre, je frissonnais alors qu’elle essayait une fois de plus de me pousser, et ce vainement, une fois posée, je ne comptais la délaisser ~ Ces douces caresses n’allèrent guère me faire lâcher prise, je n’étais pas aussi faible pour donner raison à ma tortionnaire de plaisir ~ « Lâche ce foutu bras... » Aussi aisément qu’elle tentait de convaincre ma personne soi-disant endormie ~ Bien, ne serait-il pas l’heure d’arrêter tout cela ? ~

Déposant mes lèvres complètement sur la main que je tenais encore contre mon être, j’ouvris les yeux tout en laissant un gloussement résonner dans cet espace clos. « Maaah, quelle perversité, Kaïla-Chan ~ » Jouer de la sorte avec ma personne était souvent dangereux, ne le savait-elle toujours pas ? Je dirai que non en vue de sa frimousse ahurie ~ La détachant finalement pour mieux la resserrer dans un étau encore plus oppressant, je me hissais jusqu’à son corps, m’asseyant à califourchon sur sa personne tout en laissant mes cheveux retomber sur mon corps, masquant un temps soi peu ma poitrine généreuse ~ Depuis que j’eus l’idée de les lisser, ceux-ci ne voulurent reprendre leur forme originelle, non à me déplaire ~ Cela me donnait un air encore plus sexy ~

- Jouer ainsi avec le feu est dangereux Kaïla-Chan … Je me dois de te punir mon cœur ~

Et quoi de mieux que remonter doucement le long de ses bras pour attraper ses mains tout en collant mon corps contre le sien ? ~ C’est ce que je fis, y ajoutant cependant un bonus en attachant ces mains grâce à des menottes nouvellement matérialisées que je laissais s’accrocher au lit afin qu’elle ne puisse user de ses mains lorsque je m’amuserai ~ Bien que je savais pertinemment qu’elle avait la force pour les détruire, je ne me retenais guère de poursuivre. Posant un doigt sur mes lèvres délicates, je la regardais avec envie avant d’apposer ma main sur son torse habillé d’une blouse m’appartenant ~ Faisant disparaître celle-ci d’un simple balayage, je me retrouvais sous un corps à moitié nu, une poitrine tout aussi pulpeuse que la mienne ~ Caressant du bout des doigts sa chair tendre, je me délectais de la sorte sans la quitter du regard ~

- Après tout, n’est-ce donc pas Kaïla-Chan qui eut commencée ? ~ C’est de sa faute si je me sens si excitée à présent ~

Collant mon bassin au sien, je me plaisais à faire de doux mouvements des hanches tout en continuant mon jeu salace. Venant tirailler l’un des bouts de chair fièrement dressé, je l’enrobais tout aussitôt entre mes lèvres désireuses de plaisir, mordillant celui-ci doucement tout en m’en détachant pour mieux sonder mon regard de prédateur dans celui de ma compagne du jour ~ N’avais-je pas dit que j’eus été rassasiée par Akiha-Chan précédemment ? ~ Maaah, il y a de cela au moins une bonne demi-heure, depuis lors mon corps en redemandait, j’en gémirais ~

Gloussant en m’arquant légèrement vers l’arrière, je passais ma main sur ses jambes tout en remontant légèrement vers ses cuisses, frôlant cet endroit que je ne connaissais guère d’elle pour mieux ne jamais le toucher ~ Je voulais m’amuser de son corps, non lui procurer du plaisir, du moins pas encore ~ Huhu ~ Quel jeu amusant, continuons donc ~ Approchant mon visage du sien, je frôlais ses lèvres des miennes avant de me reculer, sans plus de ménagement alors qu’une sensation de chaleur se propageait sous mon corps … Huhu ~ Je n’avais l’air d’être la seule excitée en ce lieu, que des cochonneries ~

- Finalement, Kaïla-Chan n’est pas contre n’est-ce pas ? ~

Quelle gémisse et cela sera l’extase ~ Chose que je crus entendre précédemment d’ailleurs, ou aurais-je rêvé ? Que cela est mignon ~ Finalement, Yume-Chan s’était trouvée un magnifique chiot pour ses passe-temps, m’en voudra-t-elle si je le lui emprunte ? Je ne lui laisserai le plaisir de choisir, je prends ce que je veux après tout ~ Et cette fille était à mon goût en cette soirée semblant si torride ~ Mais tout plaisir doit s’arrêter à un moment ou un autre n’est-ce pas ? Autant que je l’arrête moi-même, cela sera bien moins désolant ~ Gloussant en caressant une dernière fois le visage de Kaïla-Chan, je laissais mon regard se poser dans le sien avant de décréter aussi bonnement que je puisse le faire ces quelques mots de ma voix suave ~

- Aussi alléchante que tu puisses être, je n’ai …

Nullement envie de continuer ? Beau mensonge que je me disais à moi-même ~ Mais qu’importe, je n’eus le temps de finir ma phrase qu’un événement auquel je ne crus m’attendre se produisit sous mes pupilles verdâtres ~


Dernière édition par Dead Master le Mar 15 Juil - 4:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Jan - 0:15

Mon souhait fut exhaussé dans les plus brefs délais après que j'eus -gentiment- demandé qu'elle me lâche le bras. Évidemment que si je l'ai dit à haute voix, c'était en espérant qu'elle dorme, et donc ne l'entende pas... Pourtant, je me suis bien fourvoyée sur le coup, parce que ce ne fut pas un léger mouvement endormi qui me répondit, mais deux grandes billes vertes pourfendant mon âme entière. Et quand je remarquais que Dead Master ne dormait pas, d'ailleurs, n'avait l'air ensommeillée ni rien, je sursautais pour mieux écarquiller les yeux, incrédule. L'aurais-je réveillée ? Bordel, je savais bien que je n'aurais jamais dû jouer de la sorte. «  Maaah, quelle perversité, Kaïla-Chan ~ » Ah non, hors de question ! Il n'y avait rien de pervers dans ce que je faisais, j'ai seulement voulu vérifier si sa peau était douce derrière son âge de dinosaure, sans moindre idée farfelue en tête. Mais elle n'eut l'impression d'être de mon avis, ni d'avoir envie d'écouter mes explications. Parce que ouais, quand vous avez une femme -Dead Master de surcroît- qui se retrouve au dessus-de vous dans une position suggestive, vous trouvez des milliers d'excuses d'avoir fait ci ou cela. Sauf si vous appréciez, cela va de soi. Personnellement, j'en grimaçais pleinement quand je sentis une certaine partie de son corps contre le mien. Et son sourire, j'avais du mal à respirer à la regarder ainsi... Merde.

- Jouer ainsi avec le feu est dangereux Kaïla-Chan … Je me dois de te punir mon cœur ~

Je ris jaune ? Ouais, j'aurais pu si une certaine poigne de fer ne m'avait pas attrapée pour mieux m'entraver d'une manière ou d'une autre, mes mains se retrouvant au dessus de ma tête sans que je ne puisse bouger. Ça y est, je stress. Et j'ai stressé, sentant les sueurs froides dévaler mon dos, ce fut premièrement de la peur qui se peignit sur mes traits, tandis que je tirais sur les liens emprisonnant mes poignets. Et après la peur, quand le t-shirt cachant ma peau disparu soudainement, dévoilant ma poitrine aux yeux de cette femme, ce fut de la colère mélangée à de la honte qui régit tout mon être. Je pouvais aisément sentir le feu aux joues, rouge que je pouvais l'être sous la gêne occasionnée par ses gestes impurs. C'était... illégal ! Interdit ! Je n'acceptais pas. C'était du viol prémédité !

- Après tout, n’est-ce donc pas Kaïla-Chan qui eut commencée ? ~ C’est de sa faute si je me sens si excitée à présent ~ 

Quoi ?! Sale nymphomane perverse, qu'elle aille crever dans un fossé ! Furieuse après ses paroles, je finis par réagir, m'exclamant à haute voix -criant ouais- qu'elle n'avait pas le droit de faire cela, que je n'ai jamais rien fait de tel que l'exciter. Que si elle était toute chose, c'était seulement à cause de son esprit mal tourné. M'époumonant à cœur-joie jusqu'à ce qu'elle se décide à lâcher, j'ai failli ravaler ma salive de travers quand sa bouche, sa langue chaude vint s'enrouler autour de mon téton. Tiquant tel un animal piqué au vif, un bruit de surprise traversant ma gorge, je... Je défaillis sous cela. Sous ses attouchements, son regard profond coulé dans mes yeux sombres. Je détestais cela, mais ses déhanchés me paralysaient dans tous les sens du terme, mes mains devinrent moites tandis que je les serrais davantage sous son corps glacial. Ses mains me donnant des frisons de partout. Ce n'était pas humain, elle... ne devrait pas faire cela. Pourquoi ?!

Et rien ne s'arrangea quand cette main hivernale descendit le long de... là-bas, pour mieux s'en éloigner, et ce à plusieurs reprises. Je... C'était trop pour mon esprit embrumé. C'est dans un mouvement spontané que je refermais les cuisses, mais faute de calcul, ce fut sur sa main qu'elles se replièrent me faisant d'autant plus lâcher un grognement de colère... mélangée à quelque chose d'autre. J'avais terriblement chaud à présent, ce ne furent plus seulement mes joues qui brûlaient, mais tout mon être, surtout... là-bas. Je pourrais rougir de honte, si je n'étais pas aussi tendue. Tendue au paroxysme quand ses lèvres frôlèrent les miennes, quand son souffle chatouilla mes sens, quand j'eus un besoin instantané de l'embrasser, de sceller ce toucher en espérant que tour s'arrête avec cela. Je...

- Finalement, Kaïla-Chan n’est pas contre n’est-ce pas ? ~

Si... J'étais contre, je l'étais de tout mon cœur. Mais mon corps avait un tout autre avis sur la question. Je brûlais de l'intérieur, je me sentais étrange ainsi sous sa domination. Je n'aimais pas cela d'un coté, mais d'un autre, j'éprouvais une certaine envie maladive à ce qu'elle arrête de jouer avec mon corps, mes sens, mes ressentis. Sa main douce et froide posée sur ma joue, soulageait la chaleur diffuse dans mon corps, submergeait mon esprit comme tout mon être d'une envie de plus. Plus de ce toucher froid pour calmer le torrent ardent en mon sein. Plus de... son regard. Je n'ai jamais pris le temps de la regarder vraiment, craignant de croiser ses yeux verts forêt à longueur du temps. Mais là, j'avais la vue plongée sur ce dernier, coulant le feu de mes rubis dans la fraîcheur de ses émeraudes brillants... et envoûtant... C'était beau. À cet instant, je reconnaissais la beauté de son fond, la flamme dangereuse de l'amusement que je lisais au fond de son regard miroitant. J'en devenais embrumée, ensorcelée. Et mon corps en demandait plus, même mes idées devinrent floues tandis qu'une seule fixation se dessina dedans. Je descendis doucement mon regard le long de son visage, de ses traits délicats. Jamais je ne l'ai vue d'aussi près, aussi... comme cela. Elle était loin, l'image d'un monstre que je caractérisais à chaque fois que je posais mes yeux sur elle. Non, là, devant mon être embrasé, il y avait une femme d'une beauté envoûtante... Tellement que seules ses lèvres désirables constituèrent la seule attache à laquelle je voulais me raccrocher. A ce souffle qui me chatouillait, celui qui me manquait inexorablement...

- Aussi alléchante que tu puisses être, je n’ai …

Et je n'ai plus su me retenir, quand son corps se décolla doucement du mien, quand son être glacial loin du mien me fit suffoquer de chaud. Je ne contrôlais plus mon mouvement, je n'ai pas saisi directement ce qui s'eut passé quand, avec force, je m'opposais à son mouvement de recul, quand d'une main -libérée par je ne sais quel moyen- je me redressais pour mieux coller mes lèvres aux siennes, quand dans un gémissement d'assouvissement je réagis avant de réfléchir, quand je dus reprendre mon souffle haché et la retournais brutalement afin de me retrouver au-dessus de son corps parfait, quand d'un mouvement précis, je caressais ses formes gracieuses pour mieux me poser sur elle, quand en une seconde, je fermais les yeux pour mieux savourer ce toucher délicat dans sa brutalité, et quand... quand tout ceci fut accomplit, la raison revint tel un choc. Les bras autour de son visage, le souffle court, la vue flouée par une brume ardente chargée d'envie du corps, je plongeais une fois de plus au fond de ses prunelles verdâtre. Dead Master... Mais qu'est-ce que... ? Et l'incompréhension faussée par le désir évident, par le savoir de ce que je venais de faire, vint se mélanger à ma paume moite et légèrement tremblante posée sur son ventre. Profusion de doux chocs électriques m'empêchant de bouger. Me permettant seulement de la fixer... encore et encore... sans cesse.

- Ayame, je...

Je, quoi au juste ? Il n'y avait pas de mots pour décrire ce qui se passait, du moins, je n'en connaissais pas. J'aurais pu mentir en disant que je ne voulais pas être là où j'étais, démentir toute implication dans l'affaire tandis que la chair de poule parcourait mon corps de partout. J'aurais tout aussi pu m'enfuir, partir avant que cela ne dégénère, avant que je ne me noie dans le vert profond qui m'enveloppait. J'aurais tout aussi bien pu parler, dire quelque chose, n'importe quoi, mais ma gorge fut desséchée, brûlante sous son sourire qui me mettait dans tous mes états. Seul son prénom réussit à traverser mes lèvres se souvenant encore du goût délicat de son parfum. Je...
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Jan - 0:42

Ce n’était pas une chose à laquelle je m’attendais, jamais je n’aurais cru possible une telle initiative de la part de Kaïla-Chan. Lorsque je me suis retrouvée sous son corps, j’eus premièrement un sursaut de surprise et lorsque ses doigts fins, si inconnus à ma personne ont caressés mon corps, je n’ai pu retenir des frissons interminables qui me prenaient depuis l’échine. Un toucher si délicat, si différent de celui que je recevais d’habitude. Une certaine peur, maladresse se mélangeant à un souffle saccadé caressant mon corps. Avide, je pouvais sentir qu’elle l’était ~

Elle m’eut … surprise ~ Je devais le dire, et cela ne me déplaisait pas. Bien au contraire, mon dos se sentait toute chose sous ses marques d’affection ~ Était-ce là ce que l’on ressentait lorsqu’une personne nous haïssant attouchait à notre corps ? Je ne savais pas, mais cela me plaisait. Aussi peu soit-il, je me sentais déjà toute chaude, n’ayant qu’une envie, qu’elle continue, encore et encore ce petit jeu si étranger à nos personnes. Était-ce un jeu pour elle ? Non, Kaïla-Chan n’était nullement fourbe ~ La passion que son être pouvait éprouver transpirait sur mon être, pour mieux envenimer cette flamme de désir grandissant en mon être. Kaïla-Chan ~

- Ayame, je...

Mon prénom sonnait si beau entre ses lèvres, son regard si profond sur le mien. Il était rare que je puisse la contempler d’aussi près, les rares fois que je pus m’approcher aussi aisément de son visage furent les uniques fois où nous combattions ou lorsque je lui volais un baiser contre son gré. Mais cette fois-ci, tout cela était différent n’est-ce pas ? Elle ne bougeait pas. Serait-ce la peur qui la paralysait ? Ou peut être l’envie d’aller plus long, la même que mon corps me réclamait ? Je ne savais y répondre, du moins sans tenter son esprit de mes mouvements fins, délicats et désireux ~

Elle était ainsi posée sur mon corps, ses yeux d’un rouge écarlate foudroyaient mes émeraudes de milles feux. Si belle, si parfaite dans cette positon, ses cheveux ébènes encerclèrent mon visage alors que mes lèvres s’entrouvrirent pour tracer un arc parfait, lançant ainsi un sourire charmeur à celle qui me dominait en cet instant ~ Je n’aurais jamais cru que son visage était si attrayant, je n’aurais jamais imaginée cette scène se produite entre nos deux personnes, c’en était chamboulant, mais si romantique à la fois ~ Chose qui ne nous seyait guère ~ Mon bras se mouvait doucement, avançant avec lenteur jusqu’à la joue de Kaïla, nos regards ne se quittèrent pas alors que peu à peu, je glissais ma main derrière son cou, la tirant ainsi jusqu’à mes lèvres. Et notre baiser se scella enfin, laissant un gémissement de plaisir traverser ma gorge alors que j’entrouvris mes lèvres pour venir hisser ma langue jusqu’à la sienne, m’électrisant à ce contact délicieux, dansant contre la sienne afin de titiller ses sens. Avec envie, et passion. Qui aurait cru nous voir ainsi ? Nous, qui nous nous détestions tant ~

J’en étais toute chose ~


Cela était si paradoxal que j’eus un moment de retenue avant de poser mes mains sur son corps, caressant de mes paumes glaciales ses hanches avant de les empoigner avec délicatesse. Levant quelques doigts pour mieux chatouiller son être tout en caressant ce doux toucher sans jamais aller trop loin. Comment étions-nous arrivées à se trouver dans cette position ? Sa chaleur enveloppant la mienne alors que nos lèvres ne décidèrent de se détacher … Ce n’était pas l’un des longs baisers torrides que je pouvais partager avec mon épouse, non, celui que me donnait Kaïla avait cette petite touche de sensualité, mélangée avec cette douce maladresse que je pouvais aimer à mes temps perdus. Kaïla-Chan, es-tu sûre de toi ? ~ Question que je ne lui poserai pas, préférant pleinement prendre les dessus et assouvir mes propres besoins.

La faisant basculer sur le côté, je repris ma posture dominatrice, sans pour autant faire étalage de ma suprématie à cet instant précis. Préférant pleinement aller en douceur plutôt que brusquer son petit être ~ A votre avis, comment me sentirais-je si elle décidait d’y mettre fin ? Je n’avais guère envie de combattre pour caresser ses courbes et encore moins me lancer dans une bataille verbale pour qu’elle se taise et me laisse faire … Non, pas aujourd’hui ~ Descendant mes lèvres sur son cou délicat, je laissais mes lèvres frôler cette chair si tendre, humant son parfum si délicat me rappelant celui de Yume-Chan tout en apposant une de mes mains sur l’un de ses seins, fièrement tendu ~ Souriant à ce constat, je me détachais de son cou pour venir poser mes lèvres dans un chaste baiser sur les siennes avant de descendre sur l’endroit de ma convoitise ~ Son téton, rosé par l’excitation que le corps sur lequel il était posé pouvait ressentir ~ Caressant du bout de ma langue ce bout de chair, je me délectais tout en jouant de celui-ci, avec douceur, cela va de soit ~ Passant un main sur son visage avant de me détacher de mon jouet, je remontais légèrement pour venir regarder le visage de ma compagne de cette nuit ~

Mon sourire éclatant dans cette pénombre, s’arquait avec malice avant de se déposer sur les lèvres de … ma nouvelle amante ~
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Jan - 2:38

Une douce impression de voltiger sur un nuage emprisonna mes sens jusqu'à la dernière parcelle du bon sens. Une chaleur délicate et tiède se déversa le long de mon corps happant sur son passage toute hésitation, toute peur de se voir ensevelie par le néant d'une erreur impardonnable. Le doute planait au-dessus de ma tête tel l'épée de Damoclès, prête à s'abattre dans un fracas assourdissant sur une âme imprudente. Je le sentais bouger au fond de mes yeux de feu, se mouvoir avec ardeur sous ma peau, coulant dans mes vaines, embrasant le sang au moindre de ses caprices. Le désir. Il était là, furieux et indomptable, et parfois lent et délicat. J'en perdais la tête, j'en restais émue. Trop de sentiments se bousculaient en mon esprit embrumé, ivre d'une adrénaline liée à l'inconnu. J'étais perdue dans les limbes des non-dits, des ressentis que je ne savais exprimer par des mots, ni par des gestes d'ailleurs. Seul son visage pouvait me guider, la facette de sa personne que je n'avais l'occasion d'observer, que je fuyais sous des excuses prédéfinies par l'existence qu'elle menait, au lieu d'arrêter l'instant d'une inspiration toute haine à son égard, le temps de me perdre dans son profond regard. Je ne savais où le chemin que j'empruntais me mènerait, je n'étais sûre de vouloir y aller vraiment. Peut-être qu'au fond, une partie de moi l'a toujours voulu, bataillant avec le mépris que je portais à cet être, peut-être que je la haïssais parce qu'elle m'impressionnait, parce qu'elle détruisait par ses actions, la beauté dont elle était naturellement enveloppée...

Le gouffre se referma sur ma personne toute entière quand j'eus croisée son sourire éclatant, quand je me noyais au fond de son regard brillant, consumée telle une feuille tombée dans la flamme des enfers les plus noirs, les plus purs. Un seul geste, une seule seconde, sa main si froide mais brûlante malgré tout posée sur ma joue, imprégnant tous mes sens, scellant mon âme dans le cercle infernal de la résiliation. Je me courbais sous sa puissance délicate, je ne m'opposais pas à sa domination, désireuse de sentir la douce saveur de ses lèvres apposées sur les miennes. Une seconde, ce fut le temps nécessaire pour que je fonde dans sa bouche, pour que j'abandonne le dernier pan de la conscience, pour que je me perde en elle.

Ce n'était plus la tête qui régissait mes actes, ce furent les désirs évidents d'Ayame qui dictèrent la suite, tandis que je me laissais envahir par tout ce qu'elle m'apportait. Soumise à ses touchers qui m'horrifiait autant que me rendait inconfortablement envoûtée, j'étais telle une poussière voltigeant au gré du vent, sous son corps tout fait de grâce, d'une force que je ne saurais englober d'un seul regard. Les yeux fermés, je perdis tout raisonnement clair, laissant les ténèbres -son obscurité- envelopper tout mon être dans une bourrasque de caresses insupportables. Je sentais tout, j'étais consciente du moindre de ses touchers, du moindre effleurement de sa langue chaude... Si enflammée par rapport à ses mains intolérablement glaciales. C'était un mélange explosif entre deux opposés, qui se résolvait dans un torrent de chaleur sortant par chaque pore de mon corps, brûlant délicieusement mes cuisses, ainsi que ma gorge d'où s'échappaient à mon insu, quelques gémissements étouffés par le plaisir. Elle... Ayame, cet être n'ayant rien d'humain, m'effrayait. Tout mon être était terrifié de s'accrocher à cette source de paradoxe fulgurant. La folie était de mise dans ces actions dépourvues de tout sens, de toute logique, frôlant la fin du monde dans de doux attouchements. Tellement pas elle... Tellement délicats que je crus me retrouver devant une toute autre personne. Bernée par cela, je le fus, je le suis toujours tandis que son corps paressant immatériel se mouvait au-dessus de moi. Tandis que ses pupilles vertes me paralysaient, ses lèvres m'enchaînaient à l'illusion d'un désir destructeur.

L'annihilation de toute cohérence emporta le semblant de consistance qui obligea mon corps à ne pas réagir, à accepter ce qu'il subissait simplement. La bouche légèrement entrouverte pour accueillir sa chaleur, je m'exaltais dans cette sensation inhabituelle, gémissant d'un nouveau besoin, celui de la possession, d'emprise sur ce qui était inatteignable, intouchable. Je l'étais pour elle, elle l'était pour moi. Sa chevelure chatouillait exquisément ma peau, provoquant des frissons le long de ma colonne. Je voulais tant... toucher cette partie d'elle qui renforçait mon état de plénitude. Sans l'ombre de tergiversation, ma main se perdit dans la masse sombre de soie de ses cheveux. Mon souffle se corrompit dans un dernier baiser scandé par l'empressement. Incroyable était le fait comment le caractère premier ne changeait pas -ou peu- dans une position fourbe telle que celle-ci.

Broyée par la passion, je pris le dessus une fois de plus, mais cette fois-ci prête à ce que la foudre s'abatte sur mon être tout entier, électrise la plus petite de mes cellules et finisse par me blesser. Agréable torture qui me glaçait le sang, oser défier l'incontrôlable, aimer si frotter, ne vouloir s'en détacher. C'est ce qui m'arrivait. Nous arrivait. Un baiser prononcé, presque brutal sous les assauts de délicatesse, de la maladresse impulsive. Son odeur m'empoisonnait, m'enivrait, me donnait du courage à aller plus loin. Irrésistible souffrance qu'était celle de toucher l'être détesté, de lui baiser le cou, la poitrine, de s'attarder sur ses tétons dressés, de poser ses mains chaudes -volontairement- sur son ventre nu, sur ses hanches pleines, sur ses cuisses délicates, de montrer son propre plaisir, de couler entre ses doigts, de frissonner au moindre de ses souffles, de n'éprouver aucune haine, mais seulement de la passion. Ferveur qui attira l'envie d'aller plus loin, de découvrir la facette invisible de cette femme incroyable, de pousser mes mains à s'attarder sur son visage, le caresser avec lenteur, de croiser ses billes pour mieux m'en détacher, pour descendre mon doigt le long de son ventre, de tourmenter son intimité avec appréhension pour mieux se perdre dans une valse macabre. J'en étais absolument chamboulée, sentant son liquide divin couler sur mes doigts, battre une nouvelle cadence dans mon cœur.

La fureur du moment prit le dessus sous l'emballement de cet instant unique. Mes gestes devinrent plus insistants, la passion d'une nouvelle découverte dévora les dernières contraintes, balaya les obstacles de la réalité en un glissement, en une délicate pénétration que jamais je n'aurais cru réalisée, dont jamais je ne voudrais sentir l'étau. J'y étais pourtant... Saisie par le moment, convoitée par la nouvelle responsabilité de marquer ce que, l'espace d'un instant, je possédais.
Ne sachant encore, que retournée à la réalité, j'en périrais.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeLun 6 Jan - 3:16

L’ivresse d’un instant, nous nous perdîmes dans ces douces caresses ne nous seyant guère. Son corps contre le mien, envoûtait mes sens sans que je ne puisse contredire ses gestes lorsqu’il prit le dessus sur le mien. Entrouvrant les lèvres pour savourer pleinement ce qu’elle m’offrait, je m’arquais à chaque fois que ses lèvres se posaient sur mon corps, me procurant mille et un plaisirs que jamais, je n’avais pu savourer de sa personne. Je n’aimais guère me faire dominer, mais pouvait-on appeler cela ainsi sous tant de tendresse ? Qu’était-ce la vraie domination lorsque l’on retrouvait un corps aimé au-dessus de soi, adonnant des soins plus doux les uns que les autres à notre personne ? Pouvais-je faire autre chose que gémir sous ses touchers ? Non, décidément, je m’étais perdue également ~

Gémissant sous ses douces avances, je ne pouvais que laisser cela émaner de mon être. De doux cris de plaisir plus forts les uns aux autres, plus pressants lorsque ses lèvres baisèrent mes cuisses, plus quémandeurs lorsque sa main frôla avec légèreté mon inimitié bouillonnant sous ses caresses ~ J’en voulais plus, terriblement plus que je la suppliais presque du regard lorsque son doux minois remonta jusqu’au mien. Emprisonnant son visage de mes mains glaciales, seul un murmure traversa mes lèvres alors qu’un nouveau baiser se scellait entre nos deux personnes. « Kaïla … » Douce supplique qui voulait pleinement dire ce que je désirais. Parole qui marqua un nouveau geste chez ma partenaire, dire qui finirent par me combler de joie lorsque l’un de ses doigts tiède s’enfonça avec douceur en mon autre, humidifiée par ce moment des plus chauds. Me raccrochant à sa personne alors que j’invitais sa main à se mouvoir par mes mouvements de hanches, je capturais ses lèvres avec envie tout en laissant mes propres mains descendre sur son corps. Caressant ses hanches avec envie pour mieux rejoindre ce centre chaud qui m’attirait tant. Passant un doigt entre ses lèvres en souriant sous son excitation, je relevais le visage pour me détacher de ses lèvres avant de pénétrer son être sans moindre pudeur, gardant toujours cette once de douceur dans le mouvement ~ Enfonçant mon regard dans ses traits pour savourer la moindre de ses mimiques, c’est un nouveau sourire qui naquit sur mes lèvres alors que mes mouvements se firent plus rapides, plus violents ~ Je ne comptais guère lui faire du mal, je ne voulais que la faire gémir encore et encore, lui montrer ce qu’était le vrai sexe à son état pur ~

Oui, ma nature première reprenait peu à peu le dessus sur ma partenaire, quelle qu'elle soit. Je me devais … d’être digne de ma personne ~ Et c’est ce que j’entrepris de faire, renversant son corps une fois de plus pour mieux la dominer de mon regard amusé, passant ma main sur sa poitrine avec envie tout en capturant ses lèvres pour mieux retourner à mon labeur contre son jardin secret, la faisant frémir telle une vierge effarouchée ~ Me mouvant également de manière à ce que ses mouvements deviennent plus rapide en moi, j’insérai un deuxième doigt tout en me détachant de sa langue pulpeuse pour venir baiser son corps avec envie. J’avais ce besoin insoutenable de … contraindre ce corps qui ne m’était destiné. Je n’étais que régie par ce plaisir si peu commun, m’étant accordé en ce jour unique ~

Passant ma langue sur ses courbes alléchantes en me détachant malheureusement du plaisir qu’elle me procurait, un fin gémissement traversait mes lèvres alors que je rejoignis avec lenteur l’endroit où mes doigts se mouvaient toujours. Posant mes lèvres dans un chaste baiser sur son bouton rougi de plaisir, je finis par titiller celui-ci de ma langue pour mieux m’amuser de celui-ci en le suçotant, mordillant, léchant avec avidité. Passant ma langue sur le reste, je lui offrais un plaisir indéfinissable, électrisant ses sens par ce simple geste pouvant être décrit d'anodin ~ Je m’y délectais, léchant tantôt avec lenteur pour mieux le faire avec avidité tout en accélérant la cadence de mes mouvements tout en profitant sans moindre retenue de son liquide divin traversant mes lèvres pour mieux couler dans ma gorge parsemée par le parfum délicat de son être ~

Tant donner me donnait envie de recevoir également, c’est pour cela que je me détachais de cet endroit autrefois prohibé pour ma personne pour mieux remonter jusqu’à son visage. Caressant celui-ci avec douceur, je me permis un court instant de flottement pour admirer ses traits avant de baiser avec délicatesse ses lèvres. Ma main ne s’arrêtant guère jusqu’à présent, je ressortis pour mieux caresser l’endroit avec ce semblant d’amour dont je pouvais faire preuve ~ J’aimais son corps, je ne le nierai pas ~ Matérialisant entre mes doigts fins un objet que je savais, la repoussais, je me permis cependant de l’utiliser. Montant sur son corps en l’enfonçant premièrement dans mon être sous un gémissement prononcé par ma personne, j’entre-fermais mes yeux tout en me mordillant la lèvre inférieure avant de me rapprocher de l’intimité de Kaïla, soumise à mes envies ~

Descendant mon visage du sien, je glissais une simple phrase dans un murmure mielleux rapidement effacé par la brume de cet instant. « Laisse moi te montrer, le vrai plaisir, Kaïla ~ ». Et ce fut suite à cela, mes lèvres apposées aux siennes, ma langue dansant contre la sienne, l’objet la pénétra, lançant des spasmes enflammant dans tout son corps alors que je vibrais moi-même sous les mouvements de hanches que je nous donnais. Je m’embrasais, je gémissais entre ses lèvres sans moindre pudeur … J’aimais ~
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Jan - 0:31

Toucher l'être détesté était une fatalité des plus complexes, un défi dépassant l'entendement de la raison. Il m'était difficile de réfléchir sous les gestes que je posais sur son corps doux, froid, irréel. Cette situation l'était, tel un rêve lointain au fond des ténèbres, je me retrouvais saisie par son être tout entier, par son aura noire mais tellement attirante. Dead Master l'était, et elle le savait, dans chacun de ses mouvements, gémissements, je sentais la pointe d'adrénaline submerger mon corps dans des frisons d'hésitation. Toucher... Je la caressais, son corps, j'avais l'impression d’accéder à une autre dimension, à profaner quelque chose -quelqu'un- d’inatteignable. Jamais je n'aurais cru un seul instant, un seul jour, finir dans le lit de la directrice. C'était... impensable, sachant que je m'y plaisais. Ma consciente toute entière s'exaltait dans l'atmosphère chargée d'une émotion m'étant inconnue jusqu'à présent. Sans y penser, sans m'en rendre compte, j'ai approché un état d'étrangeté qui me cloua dans l'incompréhension. Et au lieu d'arrêter tout, de me rétracter et enterrer le sentiment de puissance qui me régissait, j'ai poursuivi, voulant goûter davantage au pouvoir de posséder un être tel qu'elle. Un monstre de haine qui me faisait frémir sous ses sourires. J'en devenais folle... Folle de chagrin.

Je perdais pieds, je me laissais guider sous ses déhanchés, je voulais la dominer, mais finalement c'est elle qui menait le jeu, je le savais, et je détestais cela. Pourtant, je n'arrivais pas à me détacher de son corps, de son antre chaud qui me mettait dans tous les états, les plus improbables. La vue embrouillée par le surplus d'intensité régissant nos actions, c'est dans un dernier gémissement spontané que je la sentis me toucher, me pénétrer pour mieux me soumettre complètement à ses envies. Toucher un être haï et se faire toucher par cette même personne était deux sensations différentes. Et je l'eus ressenti vivement quand son corps renversa le mien, quand elle décida de la cadence de nos ébats. Je n'aimais pas cela... Ce n'était pas... Et j'oubliais la suite de mes idées quand son regard pourfendit mon âme, quand sa langue traça un sillon chaleureux sur ma peau, telle une lame brûlante. Le feu dans lequel tout mon être se consuma, explosa à mes joues à l'instant où sa tête se retrouva à l'endroit le plus secret de mon corps, quand elle me fit... cela... Et encore plus. Imaginer Ayame, Dead Master, me... je... Je ne savais même pas déterminer si c'était de la honte que je ressentais ou autre chose, j'étais juste là à fondre sous ses attouchements, à gémir de plaisir, toute gêne s'envolant en même temps que sa langue condamnait mon âme de son doux contact.

Je ne sus quand je perdis le fil de mes idées, je n'arrivais à comprendre comment me suis-je retrouvée, les mains agrippées aux draps, à m'en blanchir les phalanges. Les dents serrés pour ne pas éclater. Mais une chose était évidente, je l'entendais, l'expression de mon propre plaisir, traversant ma gorge pour s'abattre avec force dans la chambre. Chambre... ? Yeux fermés, seule l'image du visage d'Ayame persistait en mon esprit embrouillé, seuls ses yeux exprimant quelque chose que je ne saurais définir, me noyaient dans leurs profondeurs. À cet instant précis, là où je fondais, me déversais entre ses doigts agiles, sa langue habile, seule son corps collé contre le mien comptait, son toucher fut gravé sous ma peau, son sourire sous mes paupières fermées. Et j'en souffrais, je suffoquais, je me arquais, courbais, déchaînais sous ses envies. Sous sa domination impériale.

Je ne voulais plus la voir, la regarder, seulement savourer cet instant m'importait. Ses baisers étaient exquis, ils éveillaient mes sens meurtris, sans répit. Le cœur battant la chamade, je n'ai pas tout de suite compris ce qui allait suivre, ce qui allait me perdre dans un torrent violent de jouissance, de plaisir que jamais je n'eus ressenti de la sorte, que je n'aurais jamais voulu éprouver de sa main. Je n’étendais quasiment rien, assourdie par les bruits sortant de ma bouche, mais cela, je le perçus...

- Laisse moi te montrer, le vrai plaisir, Kaïla ~

Mes yeux s'ouvrirent soudainement dans un éclair de lucidité, une chose n'étant pas ses doigts frôlait mon intimité, et je croisais son regard toujours tellement envoûtant, attirant. J'avais l'impression de pouvoir me détacher de la réalité dans ses bras, que sa cruauté n'était rien à coté de ce que je subissais, de ce que j'appréciais venant de sa personne... Un rêve, un cauchemar de douceur duquel je voulais me réveiller, m'en extirper dans un dernier sursaut de mon corps quand la chose me pénétra, quand elle se mouvait en mon être, quand elle me rappela des souvenirs que je voulus à tout jamais oublier. C'était douloureux, mais agréable à la fois, la souffrance du passé entachait le plaisir de l'instant présent. J'en gémissais, j'en criais, non... Ce n'étaient pas mes cris, je n'avais pas de voix aussi rauque... Et pourtant, ma gorge me brûlait, tandis qu'un autre prénom se dessinait en lettres rouges dans mon esprit. Naoko... Naoko... Non, ce n'était pas elle, ce n'était pas sa langue qui dansait avec la mienne, ce n'était pas ses yeux rouges qui coulaient dans mon regard. Mais pourtant, cette chose qui était en moi, qui frottait sans répit mes dernières barrières de contrôle... C'était cela... Mais différent, n'est-ce pas ?

- Nnn.. non, Ay...ame...

Je... Je ne savais plus... Saisie par des spasmes éclatants, tout mon être ne se retenait plus, j'exprimais ouvertement tout ce qu'elle me procurait, entre la douleur, le plaisir, la jouissance qui faisait vibrer mon corps, je perdais pieds, je n'en pouvais plus. Dans un dernier éclat de lucidité, je m'agrippais à son corps froid... ou chaud, je n'en savais rien. Enfonçant mes ongles dans son dos, je m'enflammais cachant du mieux possible mon visage rougi dans son cou. Enivrée par son odeur étouffante, je la serrais toujours plus contre ma peau, tandis que les larmes aux yeux, je tremblais dans son emprise -devenue mienne-, mitigée par la tonne de ressentis contradictoires qui firent vibrer mon être tout entier. L'air me manquait, j'étouffais, je sentais une boule de feu fuser au fond de mon être, couler furieusement dans mes veines pour mieux éclater dans un dernier cri de jouissance m'étant insupportable.

Trop... Tant d'émotions me déchiraient, me brisaient en milles morceaux que je n'arrivais à recoller. La douce agonie de l'acte interdit entre nos deux personnes, complètement opposées, me soumettait sous la brume cachant la douleur de l'instant, la plaisance d'une présence diabolique. Et sous le surplus de sentiments jamais vécus, épuisée, je m’effondrais sur les draps devenus froids, parcoure par des frisons, je lâchais celle que l'espace d'une seconde, je confondus avec une bouée de sauvetage qu'elle n'était pas. Je ne savais pas quoi en penser, je ne voulais pas y réfléchir pour le moment... Trop, c'était tout simplement trop. La respiration encore haletante, je me fichais grandement de la suite, laissant la haine grandir lentement dans mon sein foulé... Me complaisant dans cette fausse réalité du seul plaisir, apporté par sa main. Et son visage... ses yeux... Je ne voulais plus les voir, les oublier... Mais ce genre de... cela ne s'oubliait pas.

- Je te hais tant... Pourtant...

Faible murmure sortit des profondeurs des limbes de ma conscience. Les yeux à moitié-clos, levant doucement mon bras vers son visage que je ne reconnaissais pas, qui me semblait tellement différent de d'habitude, je le caressais du bout des doigts, comme dans un rêve, inexplicable, imaginaire. Ce visage illusoire ... fut la dernière chose dont je me rappelais avant de sombrer.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Jan - 1:09

« Nnn.. non, Ay...ame... » Ce n’était qu’un gémissement plaintif auquel je ne prêtais nul importance, sans scrupule, elle avait beau refuser mon toucher, il était déjà trop tard pour m’arrêter. Je jouissais sous mes propres mouvements que je nous offrais, dansant sans fin contre ses hanches, cette chose en nous, seul nos voix exprimaient notre plaisir incessant. Mes mains retrouvèrent refuge contre sa poitrine alors que mes lèvres se scellèrent aux siennes, profitant pleinement des cris de jouissances qui rentrèrent en échos entre mes lèvres. Il était si bon de se retrouver ainsi, si étrange également. Qui aurait cru que je puisse souiller cet être de ma perversité ? Ne serait-ce que l’imaginer était impossible, nous ne nous accordions pas, nous n’avions aucun point commun, nous n’avions pas la même vision du monde. Alors pourquoi prenais-je tant de plaisir sous ses caresses ? Pourquoi jouissait-elle sous les miennes, elle qui devait tant me détester ? C’était à s’y perdre, et pourtant … le résultat était là.

Nous aimions cela, ce que je lui donnais et ce qu’elle m’offrait. Je m’en tortillais dans tous les sens, je jouissais littéralement en elle alors qu’une dernière ligne droite se traçait devant nous, demandant à ce qu’on s’y engouffre pour mieux en ressortir apaisées, jouissive que cette expérience puisse l'être. Mes cris se mélangèrent à ceux de mon amante d’une nuit, mon corps vibrait sous le sien, mon regard se détachait de son minois rougi pour mieux se fondre dans les ténèbres alors qu’elle s’accrochait à ma personne, n’en pouvant plus de ces mouvements que je continuais à donner afin que j’atteigne moi-même, cette apogée tant désirée.

C’est dans un dernier déhanché que je me liquéfiais, c’est après son unique cri rauque que je me vautrais sur son corps, c’est d’une respiration allaitante que je remontais jusqu’à ses lèvres pour y apposer des baisers d’envies. J’en voulais encore, encore de cet instant si unique, jamais je n’aurais voulu qu’il se finisse … Et pourtant, je n’eus d’autre choix lorsque ma partenaire suffoqua sous tant d’exercice, sous tant de mouvement inconnu à sa personne. J’en étais satisfaite, comblée d’avoir rencontrée une nouvelle facette de cette personne en cette nuit ayant permis à nos corps de se rejoindre. Pour la première fois de nos vies … Nous avions trouvé un accord dans notre guerre sans fin. Nous avions marqué une trêve, le temps de cette danse corporelle. J’en étais toute chose ~

« Je te hais tant... Pourtant... » Pourtant tu as tant aimé n’est-ce pas ? ~ Elle n’avait guère besoin de continuer sa phrase pour que je comprenne ses pensées. Fermant les yeux alors que je m’étais posée contre son corps bouillant, je laissais ses doigts fins caresser mon corps avec délicatesse, m’apportant un semblant d’étreinte chaleureuse. Même cela, je n’aurais osé l’imaginer. Une simple étreinte… un câlin joignant nos corps était si prohibé entre les murs d’Undai, alors pourquoi nous le permettions-nous ici ? Je n’avais guère envie d’y penser à cet instant, préférant pleinement me fondre contre elle, m’endormant sous sa respiration devenue régulière, rejoignant son être au pays des rêves.

***

Mon réveil fut l’un des plus étonnants de ma vie, dirais-je. Me retrouver nue à côté de Kaïla me submergeait d’un millier de questionnements avant que les événements de hier soir ne remontent à mon esprit. Voyez-vous cela ~ Me revoilà, excitée. Du moins jusqu’à ce que mon humeur matinale ne revienne au galop pour me faire tirer une tête jusqu’au sol. Me levant de mon lit en laissant le corps dénudé de ma nouvelle maîtresse entre nos draps, je me dirigeais en traînant les pieds jusqu’à ma cuisine en enfilant une chemise -appartenant à Kaïla- trouvée sur l’un des meubles présents dans ma chambre. Un fin sourire traversa mes lèvres alors que je peinais encore à m’habituer à la luminosité que m’offrait cette demeure faite de verre. Les mouvements lents, la tête dans les pensées, j’allumais la machine à café pour mieux la quitter afin de rejoindre la salle d’eau, endroit dans lequel je me fis couler un bain pour réveiller mes sens. Tournant en rond plus qu’autre chose, je retournais une fois de plus dans la cuisine afin de me verser une tasse de café noir … Non sucré, avec un lait finalement. Sortant une tasse du placard pour mon invitée -sexy qu’elle puisse l'être nue-, je laissais la machine remplir ma tasse alors que mon regard s’y attardait. Allant jusqu’à compter les dernières gouttes éclatant dans ma tasse tout en formant des vagues … Dieu, je n’étais pas matinale. Quelle heure était-il seulement ? Sept heures … Tellement tôt, que faisais-je donc debout ? ~ Pur réflexe en sachant que sa femme se réveille à cet heure-ci en temps normal … Mon épouse. M’en voudra-t-elle d’avoir couché avec une chienne en chaleur ? Huhu ~ Je ne lui laisserai guère le privilège de me faire des reproches, sa bouche sera trop occupée avec la mienne ~

Oui, même fatiguée, la perversité gouvernait en mon être. Bien que je n’affichais qu’un air maussade, mon esprit se réveillait peu à peu, se laissant rapidement submerger par les nouvelles envies grandissant en mon sein. Allant jusqu’à mon sofa pour ramasser mon portable se trouvant à même le sol, je le traînais avec ma personne jusqu’au bar sur lequel je m’installais, jambes croisées, tasse de café fumante devant mes yeux, trois sucres dans une coupole, bouteille de lait à porté de main. Voyons les news ~ Survolant les quelques onglets qui attiraient mon attention, c’est d’un mouvement las de la main que je balayais les fenêtres pour passer à la suivante … Ce monde était si inintéressant que j’aurais aimé retourner dormir, pour mieux me réveiller dans un univers digne de ma personne. Soupirant sous ce constat, je décollais mes fesses de ma chaise haute, tasse en main, direction la salle de bains. Retirant le peu de vêtements que je portais, à dire la chemise de Kaïla où son parfum mélangé à celui de Yume flottait sur mon corps, je rentrais dans l’eau, m’installant sur le dossier de la baignoire pour mieux fixer le carrelage me faisant face. Apportant la tasse à mes lèvres, le regard vitreux, je buvais. Silencieusement dans cette demeure m’appartenant. Ce ne que suite à un bruit suggestif que je relevais le regard pour voir la chose qui se mouvait nouvellement. Bougeant légèrement pour lui laisser de la place, je me redressais légèrement tout en enfonçant mon regard dans ses yeux d’un rouge écarlate. Regrets, êtes-vous là ? ~

- …

Le silence était de vigueur dans cet endroit, et à dire vrai, à part soupirer et lever les yeux au ciel, je ne savais faire grand-chose le matin. Laissez-moi finir ma tasse et nous en reparlerons ~
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Jan - 18:35

Le sommeil emporte tous les maux, revigore le corps, efface la fatigue et apporte de nouvelles idées. Quelques heures de répit rendent l'humain plus réfléchi, plus stable face aux soucis de la vie courante, face à chaque nouveau jour qui se lève impitoyablement. Le sommeil n'est pourtant pas suffisant pour l'oubli total de quelques événements, surtout ceux de la veille. C'est dans cette perspective maussade que je me réveillais ce matin, le corps courbaturé par des mouvements brusques dont je ne me rappelais pas. Pourquoi avais-je si mal ? Physiquement et mentalement... Les yeux ouverts sur un plafond translucide, je me lovais dans les draps chauds, fuyant avec hargne la fraîcheur du jour. Où étais-je ? L'instant d'un moment, seul la fatigue du réveil me tenait en place, l'instant d'une seconde, seuls des soupirs lassés traversaient mes lèvres. Mais seulement, cette seconde de vie que je regrettais déjà d'être passée. La réalisation. Le moment où la réalité rattrape l'esprit, cet instant où je me rendis compte de l'endroit où je me trouvais, du lit dans lequel je me prélassais. Son lit. Sa maison. À Ayame. Déglutissant difficilement, je me redressais vivement, cherchant en vain sa silhouette blafarde. Soulagée de son absence, mais aussi de la voir dans une autre pièce, je retombais sous le coussin moelleux et je réfléchis.

Pourquoi... ? Pourquoi j'étais couchée dans son lit, nue, endolorie par des actes dépourvus de sens. Pourquoi ai-je fait cela ?! Yume... Par réflexe, j'attrapais le portable se trouvant sur la table de chevet, mon cellulaire, éteint. C'était pour cela que je n'eus aucune nouvelle provenant de Undai. Incrédule de temps de bêtise venant de ma part, j'étais complètement réveillée à présent, chamboulée par les souvenirs de la nuit passée, terrassée par la réalité du moment, par les regrets qui submergeaient mon être jusqu'au tréfonds des ténèbres. La noirceur, je l'eus entraperçue, hier. Mais ce n'était rien à coté de ce qui m'attendait à présent, de la conséquence de toutes ces atrocités que j'ai commis. Yume... Yume, je suis tellement désolée. Je ne sais pas ce qui s'est passé...

Bouleversée par le futur qui m'attendait, je me levais du lit et matérialisais des vêtements sur mon corps nu. N'osant guère croiser les billes vertes de la directrice, je me déplaçais rapidement dans sa maison, telle une voleuse, jusqu'à la cuisine, où je branchais mon portable. Attendant que le système démarre, je me servis une tasse de café, chose que je ne buvais jamais n'aimant guère le goût amer qui s'en dégageait. Mais pour cette fois, j'en ferais l'exception, étant donné que j'étais trop tentée par la tasse blanche posée sur le plan, comme si elle était préparée pour ma personne. Café dans une main, portable dans l'autre, je faillis faire tomber la porcelaine sur le sol immaculé quand je vis le nombre de messages laissé par Yume, ses appels auxquels je n'ai pas répondu. Oserais-je risquer de les écouter ? Grimace sur le visage, j'appuyais l'objet technologique contre mon oreille, et mourus quand la voix de ma chère amie résonna froidement dans mon ouïe. Si froide, mais si douce en même temps, si... « ... tu me manques... » Raccrochant tout de suite après cela, je tremblais sur place, horrifiée par tant de... tout... J'étais... Ayame. C'était... Je ne pouvais même pas dire que c'était de sa faute, n'est-ce pas ?

Optant à ne pas la rappeler dans l'état actuel des choses, je finis par soupirer lourdement et faire face à la personne qui m'eut mise dans une situation aussi difficile. Parce qu'il faut le dire, l'avouer, je l'ai trompé. J'ai trahi Yume avec Ayame... C'était inadmissible. Jamais, jamais elle ne me pardonnerait cela. Mais je ne voulais pas la perdre... Que faire ? Se laver, il faut que je purifie mon corps de cette odeur prenante que je dégageais, son odeur, l'odeur de cette femme qui était dans la baignoire. Horrible... Impensable. Prenant mon courage à deux mains, j'entrais dans la salle de bain, sans accorder de l'attention à la directrice qui, -je le sentais- me fixais intensément. Que pouvais-je lui dire ? Je ne savais pas, et sous un surplus de malaise, j'essayais de faire comme si de rien était, m'asseyant dans la baignoire juste en face de cette maudite personne qui rendait les choses si compliquées dans mon esprit.

Mal à l'aise, je retenais ma respiration sous le silence malsain qui s'installa dans la salle de bains. Je n'avais aucune idée de comment engager la conversation, et la directrice ne donnait l'impression d'avoir envie de parler non plus. Grimaçant légèrement, je ne savais où poser mon regard, ayant peur de paraître insistante d'une manière ou d'une autre à cause de ce que nous avions fait. Parce que faut l'avouer, j'ai couché avec elle, j'ai touché à sa peau blanche, j'ai caressé sa... stop ! Je... Déstabilisée par les images qui revenaient sous mes yeux, je détournais le regard de sa silhouette pour mieux le river sur un point invisible dans la salle d'eau. Mal, la situation était terriblement insupportable. Tellement que je me demandais comment elle le vivait, qu'est-ce que cela lui faisait d'avoir couché avec une personne qu'elle détestait, une personne qui était avec sa prétendue fille. Et rien que pour cela, j'ai relevé le regard pour mieux le braquer dans le sien, vert, qui me donnait des frisons. Aller... Parle. Parle et dis-moi ce que tu penses de cette nuit, de ce qui adviendra maintenant ! Rien... Bordel, elle a perdu sa langue ou quoi ?! Ha... Ha.

- Hum... Ce qu'on a fait... Ce n'est pas bien, Dead Master.

Plus productive que cela, tu meurs. Bande de cons, retrouvez-vous devant une femme de son envergure, sachant que c'était la « mère » de votre copine. Ouais, le comble. Surtout que je ne savais pas ce qu'elle pensait, si elle allait en parler à Yume, si elle me ferait du chantage pour cela... D'ailleurs, moi-même, je ne savais comment réagir face à cela, avouer tout à ma chère amie ou non, taire cela et continuer à vivre avec la peur qu'un jour, la directrice lui dévoilerait tout. Buvant ce que j'avais dans la tasse, le goût amer illustrait à merveille ce que je ressentais. Il n'y avait aucun plaisir de la veille, rien que les remords, les regrets et la peur. Je n’aurais jamais dû. J'aime Yume. Et elle... Elle je la déteste justement !

- Cela n'aurait jamais dû arriver... Ce... je n'arrive pas à l'expliquer. Pourquoi nous... Yume... et vous aussi, vous êtes mariée... Enfin.

Perdue dans les limbes de mes pensées, je finis par me taire, mes paroles ne voulant sortir de manière ordonnée de ma bouche. Je le vivais très mal, mais qui le vivrait bien au juste ? Seulement une salope qui n'avait rien à faire de son partenaire, chose que je n'étais pas. Déposant la tasse sur le rebord, je serrais les dents, remontant les genoux contre ma poitrine, je m'étonnais de n'être quasiment pas gênée de la proximité de la directrice dans le bain. Ce qui -d'ailleurs- me mettait dans un état pitoyable de culpabilité suprême. Non... Je n'étais pas la mauvaise de l'histoire, je ne voulais pas. Je l'aimais tant. Tellement que j'avais besoin de l'entendre sortir de ma bouche, sincèrement, remettant les points sur les « i ». Même Ayame devait le savoir, qu'elle ne croie pas que... Et puis elle aussi a trompé sa femme ! Enfin... Cela ne se mesurait pas de la même manière, Yume et moi c'était puissant, compliqué mais vrai. Et tout cela, je l''ai brisé en une seule nuit, avec la pire personne que j'aurais pu trouver pour un acte si abjecte, si... inadmissible. Coulant mon regard rubis dans le sien, on pouvait y lire de la détermination, tandis que ma voix résonna avec conviction, pour s'éteindre de plus en plus, plus les mots jaillissaient de ma bouche, plus je devenais indécise sur mes dires.

- Et maintenant ? Je l'aime plus que tout d'accord ? Jamais je ne penserais à la tromper ! Mais je l'ai fait... avec vous en plus... Elle ne me le pardonnera jamais, c'est trop horrible. Le lui dire... Il faut que je lui avoue tout cela, mais elle me quittera sans doute... Mais je ne pourrais jamais continuer comme si de rien était, lui mentir c'est pire encore... Est-ce que je devrais la quitter dans ce cas ?

Je ne le voulais pas. Je désirais rester avec Yume, c'était évident dans mon esprit. Mais je n'arriverais jamais à le nier. Je devais assumer. Mais comment le faire ? Je n'en savais rien, et j'espérais que la directrice trouve les réponses là où je n'en voyais aucune. Elle avait l'habitude, non ? Justement, c'est pour cela qu'elle ne devrait pas être une référence. Dépitée de ce constat, je perdis contenance, choisissant de maintenir cette décision. Ce serait le mieux, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeDim 12 Jan - 19:16

Je n’étais guère d’une humeur joyeuse au réveil, non, décidément je préférais me plaire entre les draps pour correctement commencer une journée. Il va de soit qu’être avec Akiha-Chan dans ces moments là relevait d’un tout autre ressort, mais en ce jour silencieux, elle n’était guère là. Culpabilisais-je de l’avoir trompée avec une chienne ? Très peu, à dire, pas du tout. Les sentiments que je pouvais éprouver pour mon épouse étaient bien au-dessus du désir charnel que j’eus en compagnie de Kaïla-Chan. Non, ce n’était pas cela qui causait mon silence. Tant que mon épouse se sentait en sécurité, elle n’avait à m’en vouloir pour cela, tant qu’elle restait l’épouse de Dead Master, elle ne me ferait guère une scène, elle reprendra juste possession de ce qui est sien ~ J’en ai déjà des courbatures, huhu ~

Mais trêve de plaisanterie. Je n’étais pas d’humeur. Ce qui me dérangeait dans tout cela ? Avoir cette demoiselle partager mon bain ? Même pas. « Hum... Ce qu'on a fait... Ce n'est pas bien, Dead Master. » Voilà, elle venait de mettre les mots dessus. Ce n’était pas bien, et non pas parce que cela ne m’avait pas plu, mais plutôt parce que cela ne m’apportait rien. Bien au contraire, nous avions agi sur le moment sans réfléchir à plus loin, chose que je ne faisais jamais en temps normal. Ce n’était pas pour sa personne que je disais cela, mais plutôt pour l’autre, mon chef-d’œuvre restée en retrait dans cette histoire. Yume-Chan. Oui, c’était bien pour elle que je me sentais mal à l’aise, autant que je puisse être une salope, j’aimais ma fille. Et savoir que si tout ceci s’ébruitait … elle en souffrirait, me tordait le cœur. Je ne suis pas sentimentale, il me reste juste un peu de bon sens pour savoir que nos actions nuiraient au bien-être de mon enfant. Après ce qui s’est passé à Kagoshima, Yume-Chan est devenue plus fragile, plus instable, plus haineuse et terrifiée de ce qui l’entourait, croyez-vous qu’apprendre que sa copine l’eut trompé la remettrait sur pieds ? Nullement.

- Cela n'aurait jamais dû arriver... Ce... je n'arrive pas à l'expliquer. Pourquoi nous... Yume... et vous aussi, vous êtes mariée... Enfin.

Nous étions au moins d’accord sur le même point. Cela n’aurait pas dû arriver. Pas entre nous deux, nous étions si différentes et si haineuses l’une envers l’autre. Alors comment expliquerais-je tout cela ? En me mettant à la place de Kurayami en me disant que pour une fois, elle eut touché un être suprême intouchable pour sa personne ? Bien que mon égo était surdimensionné, je ne me plairais guère dans de telles pensées. Le désir avait primé sur la raison, le danger, l’adrénaline que l’on put éprouver quand nos corps se sont touchés, voilà ce qui nous avait poussé à de tels actes. Le voulais-je encore ? Désirais-je encore dominer ce corps nu me faisant face ? Pas à cet instant.

- Et maintenant ? Je l'aime plus que tout d'accord ? Jamais je ne penserais à la tromper ! Mais je l'ai fait... avec vous en plus... Elle ne me le pardonnera jamais, c'est trop horrible. Le lui dire... Il faut que je lui avoue tout cela, mais elle me quittera sans doute... Mais je ne pourrais jamais continuer comme si de rien était, lui mentir c'est pire encore... Est-ce que je devrais la quitter dans ce cas ?

Trop de paroles d’un coup, trop de pensées qui moururent dans sa gorge quand elle réalisa ses dires. La quitter, le lui dire ou se taire n’étaient pas les uniques options qui se dessinaient devant nous. Et bien que je sois mauvaise au point de détruire tout ce qui me plaît, je ne comptais guère dévoiler cet acte si elle voulait tant le savoir. Pourquoi cela ? Pour Yume-Chan, uniquement pour elle. Je l’aimais après tout et je l’aime toujours d’ailleurs. Fermant les yeux en me détachant enfin de ses billes rougeâtres, je laissais le peu de liquide se trouvant dans ma tasse glisser entre mes lèvres. Amer, sucré … chaud. Déposant ma tasse à côté de la sienne, je replongeais mon regard dans ses billes chaudes pour mieux arquer un sourire énigmatique. Tasse finie, réveil enclenché ~ Laissant un fin bruit traverser mes lèvres, je changeais de position, optant pour plus de proximité avec Kaïla-Chan, allant jusqu’à me poser à califourchon sur sa personne, l’eau délicate coulant sur ma peau, la mousse masquant certaines parties de mon corps parfait. Mes mains se posèrent sur le corps de la femme que je dominais, mes lèvres sur les siennes dans un doux échange avant que je ne me redresse pour mieux la foudroyer de mes pupilles verdâtres ~

- Tu parles trop ~

Furent mes uniques mots avant que je me lève du bain. Enroulant ma personne dans un essuie doux, je séchais d’un claquement de doigts mes courbes avant de me retourner vers sa personne, mon regard rieur et lumineux se réfléchissant dans le sien avec malice. Glousserais-je déjà ? Maaah ~ A croire que je ne peux m’en empêcher, mais reprenons un peu de sérieux.

- La quitter ou lui en parler ne fera que la détruire plus qu’elle ne l'est déjà. Bien que tu puisses trouver cela étrange, il n’est nullement de mon gré de la voir souffrir une fois de plus. Rejoins-moi dans la cuisine.

Quittant la salle de bains en emportant à ma suite la chemise dans laquelle je m’étais lovée ce matin, j’ouvris le frigo pour mieux sortir quelques aliments mangeables. Allumant le gaz avant de découper les aliments pour ma future préparation, je lançais déjà quelques cuissons rapides alors qu’une fois finie la découpe, je plaçais la table pour deux. Entendant Kaïla-Chan revenir, je ne dis mot, préférant finir ce que je faisais plutôt que de me lancer dans des dires quelconques. Riz prêt, viandes cuites et légumes croquant, tous prirent place dans des récipients se trouvant sur la table du bar. Prenant place en servant « mon invitée », je fis de même pour ma personne avant de prendre la parole.

- Je t’effacerai ces souvenirs. Tous, jusqu’aux derniers. Yume-Chan n’en saura rien, toi non plus. Vous continuerez votre petite vie aussi inutile soit-elle sans ces sentiments néfastes que tu éprouves, Kaïla-Chan. Penses-y, nous agirons lorsque tu le désireras, en attendant … continuons ainsi, comprends ce qui t’as poussé à tant me désirer ~

Relevant le regard en arquant un sourire avec malice, je me permis d'entamer le repas, baguette en bouche, le goût réveillait mes papilles gustatives, électrisait mes sens pour mieux me réjouir sous la saveur délicate provenant des aliments fraîchement cuisinés ~ Il n’y avait rien à dire, la nourriture de Tokyo était bien différente de celle de Kyoto ~
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Jan - 0:22

J'étais perdue, je n'avais idée de la manière de procéder après ce qui venait de se passer. La situation était désastreuse et la seule chose que j'arrivais à envisager, c'est de fuir les responsabilités, en détruisant davantage l'être que j'aimais. Parce que je ne me leurrais pas, mes sentiments envers Yume restaient toujours les mêmes, quoi qu'il a pu se passer entre Ayame et ma personne. D'ailleurs, comme je l'ai dit auparavant, je ne savais définir la raison pour laquelle j'ai couché avec la directrice. J'aurais dû me défaire de son toucher, éteindre ses avances avant que tout ne dégénère. Mais je ne l'ai pas fait. J'étais autant fautive qu'elle de cette trahison, et c'était parce que je m'en rendais compte, que je ne jetais guère la faute sur elle. Ayame... Qui l'aurait cru ? Pas moi en tout cas, même dans les pires cauchemars, je n'ai jamais imaginé une telle tournure des événements. C'était... Mauvais. Encore plus quand la directrice, assise en face de ma personne, se déplaça pour mieux... Se mettre à califourchon, sur mon corps nu. Un mouvement de recul me saisit avant qu'une chaleur agréable se propage sous ma peau, laissant une douceur couler au fond de mes veines tandis que ses lèvres se posèrent sur les miennes dans un baiser que j'estimais, plaisant. Plaisant... Quelles conneries quoi ! Je n'avais le droit de penser de la sorte, je devais la repousser !

- Tu parles trop ~

Et toi t'es qu'une sale perverse ouais. Respirant enfin quand elle partit du bain, je râlais ouvertement sur son manque de sérieux, à croire qu'elle n'avait rien à faire de ce que je lui disais. Non mais vous avez vu avec combien de légèreté elle traite le fait qu'elle a trompé sa pute avec moi ? Non que je me fasse du souci pour sa relation, mais pour celle que j'entretenais avec Yume, si. Et elle... En même temps, je pouvais m'attendre à cela de sa part, n'est-ce pas ? Cette folle perverse, ne pensait qu'à la baise, et j'étais certaine qu'elle s'en faisait des meufs différentes au moins trois fois par semaine, sa femme n'étant là que pour faire joli... Une enfoirée, reste une enfoirée quoi. Mais de mon coté, je ne voulais pas être une salope sans scrupule, je voulais me racheter auprès de mon amie. Et c'est dans cette perspective que je défiais l'air content de la directrice, fusillant son être avec une colère palpable, décuplée par son inconscience.

- La quitter ou lui en parler ne fera que la détruire plus qu’elle ne l'est déjà. Bien que tu puisses trouver cela étrange, il n’est nullement de mon gré de la voir souffrir une fois de plus. Rejoins-moi dans la cuisine.

Ouvrant la bouche pour mieux la refermer quand la femme sortit de la salle de bains, je restais sans voix sous ses paroles. On dirait que je me suis fourvoyée sur toute la ligne. Pourtant, son soutien quant au problème qui nous liait à présent, ne me réjouissait pas davantage. C'était... Si je ne pouvais rien dire à Yume, ni la quitter, que faire dans ce cas ? Rester avec, faire comme si rien ne s'était passé, sourire à Yume, l'embrasser, lui faire l'amour avec cette peine sur le cœur, cette culpabilité monstrueuse... Non, cela non plus, je ne supporterais pas de vivre ainsi, telle une menteuse, un être infâme. Je ne voulais pas finir de la sorte, je ne voulais me dégoûter plus que cela était déjà le cas... Non Dead Master, je ne veux pas me voiler la face.

Ne voulant plus y penser, trop accablée par la complexité des sentiments qui tiraillaient mon être, je me lavais tel un mort-vivant, sans vraiment faire attention à ce que je faisais, dans des gestes automatiques dépourvus de toute joie. Quelle merde... Dans quoi je me suis foutue encore ?! J'étais la pire des pires, c'était juste dérisoire. Soupirant en sortant du bain, je me fixais un court instant dans le miroir. Détaillant une personne dans la glace, cette même personne que j'étais, sans l'être, un regard vide... Misérable. Une dernière grimace, des vêtements sur le corps, et je sortis de la salle d'eau, rejoignant la cuisine comme cela me fut demandé par Dead Master. L'y trouvant, je ne savais que dire ou quoi faire, alors, je préférais me taire et m'asseoir à table, sans bouger, les mains sur les genoux, le regard rivé sur le dos de la femme qui s'affairait à faire à manger. Voilà une vision encore plus ridicule et impossible en soi. Ca y est, je délire complètement. Attendez, ce n'est pas ma chemise qu'elle portait là ? On se croirait dans un fichu film avec des salauds d'infidèles dans tous les coins. Génial. Bordel.

- Je t’effacerai ces souvenirs. Tous, jusqu’aux derniers. Yume-Chan n’en saura rien, toi non plus. Vous continuerez votre petite vie aussi inutile soit-elle sans ces sentiments néfastes que tu éprouves, Kaïla-Chan. Penses-y, nous agirons lorsque tu le désireras, en attendant … continuons ainsi, comprends ce qui t’as poussé à tant me désirer ~ 

Quoi ? Relevant vivement le regard, je croisais ses billes, me perdant dedans avec une once d'incrédulité. Je n'en croyais pas mes oreilles, elle était en train de me proposer de m'effacer tout souvenir de la nuit passée. Je... Et j'ai... Le choc passé, je réalisais ce qu'elle entendait par tout cela. Rouge, était la couleur prédominante sur mes joues quand je pensais à ce qui aurait pu me pousser à la désirer. Son corps, son regard brillant dans le noir, sa silhouette dominatrice, ses... son... Ta gueule bordel ! Toussotant dans mon coin, je baissais le regard, concentrée sur la nourriture dans l'assiette. Et maintenant, la directrice de Undai me prépare un dîner de la plus haute qualité. Un rêve selon la plupart, un désastre selon moi. Piquant dans la viande, c'est à contrecœur que je la portais à ma bouche, étrangement surprise de toutes les saveurs qui explosèrent sur mon palais sous la tendresse de l'aliment. Trop bon ! Au moins, si c'était empoisonné, je mourrai repue et bien nourrie. Ha... Ha. Mangeant en silence, je savais tout de même que le moment de répondre viendra tôt ou tard, et plus vite j'en discute, plus vite nous pourrons passer à autre chose.

- Je ne te désire pas. C'était plus fort que... Soit. Je ne sais pas si je veux oublier tout cela, parce qu'au fond, je sais que j'ai fait quelque chose de mal, et... Et c'est compliqué. Je veux voir Yume avant de prendre ma décision.

Gardant mon regard rubis plongé dans l'assiette, je pataugeais dans le plat sans grande conviction. Si j'ai couché avec elle, même si je la détestais, elle m'a attiré. Dans le sens, sa personne en elle-même était... inestimable. Horrible et mauvaise, certes, mais une femme de valeur. C'est comme dans les films, les pires salopes, les belles, sont des aimants, des feux brûlants auxquels on veut se frotter rien que pour... la sensation. Les sourcils froncés, l'assiette vidée, je me levais brusquement, raclant la chaise sur le sol, lançant un regard de haut à Ayame pour mieux lui sortir quelques paroles sans véritable sens.

- De toute façon, vous faites partie des femmes qui sont... Vous êtes les pires !

Les pires parce que trop attirantes. Décrochant mon regard de son visage quand mon portable vibra, je me saisis de lui avant de quitter la cuisine en courant. Non mais quelle conne de sortir ce genre de choses, moi aussi... Autan que j'aille me pendre tout de suite, cela limitera la casse. Prenant l'ascenseur pour mettre le plus de distance entre cette femme fatale et ma langue trop pendue, j'arrivais au rez-de-chaussée. C'est là que la chaleur me submergea de tous les cotés. Putain qu'il faisait chaud dehors ! Soupirant lourdement, je baissais le regard sur le petit écran tactile de mon portable, là où un message de Yume venait d'apparaître. Mon cœur se serrait en le lisant et puis ma main hésita à répondre. L'ignorer attiserait sa méfiance... Lui mentir augmentera la peine, même si je finissais par décider d'oublier tout. Prenant le courage à deux mains, c'est un « je suis désolé » qui apparut sur l'écran, avant que je ne l'efface rageusement. Non, non, non ! Réessayons. « Tu me manques aussi, on se voit bientôt. » Les émotions en ébullition, j'envoyais ce court message avant de ranger mon portable dans la poche, l'envie de déprimer me saisissant à la gorge avec force. C'était terrible... Je n'avais qu'une envie, et c'était de me barrer d'ici, d'aller quelque part où personne ne me trouverait, le temps que tout se stabilise... Pitoyable.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMar 14 Jan - 1:24

Le temps n’était plus aux jeux et aux regards indiscrets. Je consacrais cet instant précis à la réflexion, aux réponses que jamais je ne vis jaillir des lèvres de Kaïla-Chan. Cela me décevait, mais je pouvais comprendre ce silence qui pesait à présent entre nos personnes, nos actions passées ainsi que nos dires ne pouvaient être pris à la légère. Devais-je me sentir rassurée qu’elle sache réfléchir ne serait-ce qu’assez pour ne pas sortir ses idées dans un flot de paroles incompréhensibles ? Peut être, mais le silence ne m’enchantait guère plus que cela. Soupirant en me résiliant à manger dans un calme plat, je continuais mon repas sans plus attendre. Et ce fut au pire des moments qu’elle brisa le silence pour mieux me sortir une tirade des plus sanglantes. Finalement, qu’elle se taise.

- Je ne te désire pas. C'était plus fort que... Soit. Je ne sais pas si je veux oublier tout cela, parce qu'au fond, je sais que j'ai fait quelque chose de mal, et... Et c'est compliqué. Je veux voir Yume avant de prendre ma décision.

Quoi que ~ Qu’elle me désire ou non, cela m’importait peu. Mais les faits étaient là pour vite lui faire comprendre que ses dires sont dépourvus de sens. Pourquoi m’avoir retenue lorsque je la quittais si elle ne me voulait pas ? Pourquoi ne pas avoir arrêté ce jeu salace dans lequel nous nous plaisions il y a de cela quelques heures ? Tant de questions que je devrais lui arracher en lui écartant les jambes ~ Cela va sans dire, n’avait-elle pas apprécié notre échange -aussi chaste soit-il- dans la salle de bains précédemment ? N’avait-elle pas plissée des yeux lorsque nos lèvres se sont scellées ? ~ Quel autre mot pouvions-nous trouver pour décrire cela, si ce n’est de l’envie ? Du désir ~

Et la suite de ses dires, aussi irrationnelle pouvait-elle l'être, tenait la route. Ne pas vouloir oublier pour ne pas être plus pitoyable qu’elle ne l’était déjà. C’était noble de sa part de vouloir porter le poids de ses actions, mais je refusais catégoriquement que Yume-Chan l’apprenne ou se fasse quitter par celle qu’elle aimait tant. Même mon amour à son égard ne pourrait soulager sa peine … Me voilà dans une situation dérangeante. J’en grimaçais.

Soupirant en laissant retomber le silence, nous finîmes le repas en silence. « De toute façon, vous faites partie des femmes qui sont... Vous êtes les pires ! » Me relevant de ma place en même temps qu’elle s’en alla, je suivais des yeux sa silhouette se mouvoir jusqu’à l’extérieur alors que je débarrassais la table. Maniaque que je puisse être, je ne comptais laisser tout cela sur mon bar ~ Un dernier coup d’eau sur le tout pour faire partir les tâches les plus résistantes et me voilà à présent dans mon ascenseur, arrivant déjà au rez-de-chaussée. Et ce n’est guère une fraîcheur rafraîchissante qui me remis de bonne humeur, mais bel et bien des rayons de soleil brûlant presque ma chair de leurs assauts cuisants. Soupirant en m’avançant dans le jardin, je me cherchais un coin d’ombre vainement avant de tirer ma chaise longue de jardin et de matérialiser un parasol. M’installant confortablement en troquant ma nudité par un bikini d’un bleu foncé des plus sexy tout en gardant la chemise de Kaïla, je soupirais d’aisance ~ Qu’oubliais-je ? Une paire de lunettes, cela va de soit ~

- Qu’importe ce que tu me diras, Kaïla-Chan ~ Tes actions révèlent tes propres sentiments ~ Mais passons cela, nous ne somme guère ici pour trouver réponse à tes désirs les plus enfuis, que l’entraînement commence.

Dévoilant mon regard de sous mes lunettes, je claquais des doigts pour faire apparaître sur son corps autre chose que ces habits chauds que la couvraient. Préférant bien mieux un ensemble tout sexy, comme le mien ~ Le rouge lui allait si bien après tout, Huhu ~ Bikini sur le corps, mon regard la dévorait sous les vitres sombres, et mon sourire des plus charmeurs ~

- Bien, commençons par un échauffement. Kaïla-Chan devra faire dix tours de la propriété en courant, mais avant cela … ~

Agissant rapidement pour me retrouver dans son dos, je caressais avec amusement sa peau délicate pour faire descendre mes mains baladeuses jusqu’à son bas ventre ~ Sourire aux lèvres, je changeais de trajectoire pour venir lui ôter son bracelet sans plus de ménagement, un dernier baiser dans le cou et je repris place sur mon siège, reine que je pouvais l'être ~

- Nous consacrons la matinée à des exercices sans matérialisation, cours donc mon cœur ~

Venait-elle de dire quelque chose ? ~ Qu’importe, deux crânes matérialisés étaient déjà présents pour faire courir son petit corps de femme aux courbes bénites par les Dieux ~ Huhu, puis-je espérer admirer un déhanché sexy ? Hum, j’en rêve ~ N’aurais-je pas dû lui mettre un string plutôt que ce polyester collant ? Maaah ~ Les deux m’attirent ~
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Jan - 16:59

La chaleur ambiante n'arrangea en rien mon état déplorable. À croire que tout était contre moi aujourd'hui, hallucinant que cela puisse l'être. Vous allez me dire qu'au moins, j'ai bien mangé pour commencer la journée, avec ce fichu soleil qui me tapait en pleine face. Vu les circonstances, je ne pense pas qu'Ayame et moi allons nous entraîner à maîtriser Insane... D'ailleurs, cela valait-il encore la peine de le faire ? Si j'oublie les événements de la nuit passée, oui. Mais si ce n'est guère le cas, alors autant arrêter là et retourner à Undai sans plus de cérémonie. Quoi qu'il en soit, j'étais déjà prête à faire demi-tour, retourner dans la maison climatisée et fraîche, afin de fuir la chaleur étouffante qui me faisait cuir sur place. Mais à mon plus grand malheur, quand j'ai vu Dead Master descendre à moitié nue, je me résous à rester sur place, ne voulant m'approcher de sa personne après la tirade du déjeuner.

La voyant s'installer sur une longue chaise de jardin, des lunettes de soleil sur les yeux, un bikini des plus... rien, et la femme faisait bronzette. Me ravisant à faire un quelconque commentaire là-dessus, je me dis même que c'était mieux ainsi. Genre, on ne parle plus de ce qui s'est passé, et on rumine cela -réflexion intense- sous le soleil en bronzant entre temps. Bonne idée. Tellement bonne que je m'approchais de sa personne, déjà prête à matérialiser une chaise du même genre que la sienne, et m'installer confortablement au soleil. Qui dit rester sous les rayons brûlants, dit se dézapper, certes, mais je ne m'attendais pas à ce que la dirlo' fasse les choses à ma place. Sérieusement, elle n'était qu'une sale perverse dégénérée, et je l'ai compris dans un sursaut de frayeur, un cri de protestation et un visage aussi rouge que le bikini qu'elle matérialisa sur mon corps. Non, ce n'était pas le tissu -peu de tissu- qui me gênait, mais son regard insistant qui donnait l'impression qu'elle voulait me bouffer sur place. Ha... Ha.

- Qu’importe ce que tu me diras, Kaïla-Chan ~ Tes actions révèlent tes propres sentiments ~ Mais passons cela, nous ne somme guère ici pour trouver réponse à tes désirs les plus enfuis, que l’entraînement commence.

Et ce furent les mots qui me firent protester de toute voix. Pourquoi m'emportais-je ainsi ? Pour toute sa tirade, que ce soit parce qu'elle osait prétendre que j'étais attirée par sa personne, ou encore car elle voulait qu'on s'entraîne avec le temps qu'il faisait dehors. Et genre quoi en plus, je vais devoir la combattre en bikini ?! Si elle voulait faire sa nudiste, j'en avais que faire, mais il était hors de question que je me batte avec un tel handicap. Croisant les bras sur la poitrine dans une posture de refus total, je la surplombais de mon regard sang, affirmant mon avis sur la question.

- Bien, commençons par un échauffement. Kaïla-Chan devra faire dix tours de la propriété en courant, mais avant cela … ~ 

Hahaha... Foutage de gueule suprême oui ! Courir avec cette chaleur pendant qu'elle se repose telle une dame sur sa chaise ? La bonne blague, demande que je ne compte exécuter même sous la menace d'une mort imminente. Si elle voulait un entraînement, qu'elle vienne se battre au lieu de m'esclavager de la sorte, voilà. Sauf que je ne m'attendais pas à ce qu'elle se retrouve dans mon dos, à me caresser de ses mains glaciales qui me donnaient des frisons dans tout le corps. Grimace aux lèvres, pivoine, j'eus un mouvement de recul tandis qu'elle... Salope. Et cette injure fut justifiée par ce qu'elle venait de faire. M'enlevant le bracelet de matérialisation, elle me démunit du seul pouvoir que j'avais afin de m'opposer à sa tyrannie de malade mentale. Les paroles bloquées dans la gorge par le choc -oui, sérieusement-, je sentais toute matérialisation quitter mon corps. Enfin, pas le quitter, mais... Merde !

- Nous consacrons la matinée à des exercices sans matérialisation, cours donc mon cœur ~

Quoi ?! Protestant à ses dires dans un hurlement de contradiction, je la pointais du doigt tout en m'exprimant dans un joli vocabulaire utilisé pour des gens comme elle « Non mais te fous pas de moi, cours toute seule si tu... » Et je n'eus jamais l'occasion de terminer ma belle phrase pleine de sens, que deux crânes de la taille d'un camion -façon de parler- en pierres, se matérialisèrent devant ma personne, donnant un peu de l'ombre à cette pleine verdâtre. Et quoi, ils vont m'accompagner dans la course peut-être, on fera causette tant qu'on y est ! Et bien non, vu qu'ils me foncèrent dessus son répit. Sourire aux lèvres, je me dis que ce n'était qu'une manière de pression pour que je cours, c'est pour cela que je ne bougeais pas d'un poil, les bras croisés, le regard de défi. Du moins, jusqu'à ce que la vitesse avec laquelle le premier crâne fonçait sur moi, me fasse reconsidérer les croyances dont j'étais la seule à être certaine de leurs véracités.

Définitivement, la directrice n'était qu'une folle ! Décroisant les bras, un air ahuri sur le visage, je fis un pas en arrière, trébuchant sous l'incrédulité de l'attaque -littéralement- que j'allais me prendre de plein fouet. Ce n'est que par chance que j'eus le temps de pivoter au dernier moment, quand le crâne passa à quelques millimètres de ma silhouette, rappant au passage mon bras. Insultant de maudit tas de pierres en appuyant ma main sur le bras rougi par le frottement, je ravalais mes insultes et baissais la tête quand le deuxième crâne passa à quelques centimètres de ma tête. Non mais ce n’est pas sérieux hein ?! Rivant mon regard sur la dirlo', seul un « Non, mais ça va pas ?! » sortit d'entre mes lèvres avant que je sente une présence maléfique dans mon dos. Et qu’ai-je fait quand les crânes -extrêmement agiles pour une masse aussi lourde- me foncèrent à nouveau dessus ? Bah, j'ai couru bande de cons ! Vous croyez que j'avais envie de me faire évincer par des briques ou quoi ? Et puis dix tours ce n'est pas beaucoup...

C'est ce que j'ai cru au début, au premier tour. Mais quand vous avez le soleil à son zénith, et deux crânes qui -je vous le jure- accélèrent et menacent de vous écraser dans d'affreuses souffrances, je vous promets que la tâche n'est plus aussi facile. Et je l'ai vite réalisé, transpirant sous le stress et sous la chaleur, courant assez vite pour me fatiguer. Bon, encore neuf tours. Sauf que neuf c'est énorme quand vous avez soif, et qu'à chaque tour vous croiser la vision d'une femme étalée confortablement sur une chaise de jardin, toute peinarde, à se la jouer cool, tandis que vous mourrez limite sous ses assauts. Saloperie de merde, je refuse d'être traitée de la sorte ! En plus, je ne vois pas en quoi j'avais besoin d'un entraînement sans matérialisation, ce n'est pas cela qui me permettra de maîtriser Insane ! Ca y est, j'en ai marre. Et je l'exprimais premièrement en arrivant à la hauteur d'Ayame, m'arrêtant juste devant sa chaise, croyant que les crânes lui fonceront dessus quand au dernier moment, je m'abaisserais pour les éviter.

- Non mais c'est quoi ce truc de barbare ! Rends-moi mon bracelet, cela ne sert...

« à rien de poursuivre de la sorte » ? Sans doute, mais ces mots moururent avant même de traverser mes lèvres quand les crânes revinrent à l'attaque. Conclusion ? J'ai tourné les talons et courus. Franchement... Je vais la tuer. Que faire dans ce cas là ? Trouver un moyen de les tromper, et quoi de mieux que de viser la maison. Erreur, cela ne donna rien. D'ailleurs, je me fatiguais plus à les éviter, essayer de grimper dessus et ainsi de suite, plutôt que par le seul fait de courir. Et c'est dans un excès de colère et d'impuissance, que je tentais le tout pour le tout, plongeant dans l'énorme piscine qui tentait mon être fatigué à se reposer dedans. Je savais nager, et les crânes à la base, c'est de la pierre, ça coule. Sauf que je n'ai pas tout prévu, et pris en compte chaque détail de leurs constitutions, avant de sauter dans l'eau rafraîchissante de la piscine. À mes dépends...

La tête sous l'eau, s'est avec difficulté que j'esquivais les énormes pierres qui, compte donné qu'ils volaient, ne coulaient pas du tout dans l'eau, s'y déplaçant à la vitesse d'une fusée. J'étais morte, ou je me noierais écrasée au fond de la piscine, ou alors à cause d'une hémorragie en perdant des membres... C'est ce que j'ai cru à première vue de ma situation. Mais je ne m'attendais certainement pas à me retrouver -par chance- accrochée à un crâne qui sortit de l'eau et s'élève, s'éleva, et... s'éleva encore dans les airs, avec ma silhouette dessus. Non, sérieusement, je ne m'attendais pas à mourir écrabouillée sur de la verdure en tombant de la hauteur d'un putain de gratte-ciel. Et pourtant, c'est ce qui m'attendait quand le crâne se dématérialisa tandis que j'avais une magnifique vue sur Tokyo.

Vous êtes déjà tombé de votre lit ? Si oui, alors vous connaissez le haut-le-cœur qui suit la chute. Mais imaginez un peu tomber de vingt mètres de hauteur... Ouais, vous avez tout compris, c'est horrible. Le moment de lévitation avant que je ne tombe, la tête la première vers le sol qui se rapprochait dangereusement, aucun moyen de matérialiser quoi que ce soit, je dois l'avouer, j'ai eu peur, assez pour hurler d'effroi et prier pour qu'on vienne me sauver. Enfin, prier ce résumait à un :

- AYAMEEE !

Ouais, on compte sur les pires personnes quand on risque de crever.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Jan - 17:52

Je me délectais de ma place sans une quelconque pitié pour ma chère Kaïla que je forçais à courir sous cette chaleur atroce, après tout n’était-elle pas censée pouvoir combattre dans toutes les situations imaginables ? ~ Qu’elle vienne à combattre à côté d’un volcan ou sur une calotte glacière prête à s’effondrer, le combat restait le même, seule l’envie de vivre devait la faire tenir en place. Et qu’importe ses vociférations, je ne comptais lui épargner tout cela ~ L’endurance du corps humain était un atout indéniable pour être puissante, qu’elle soit pourvue de matérialisation ou non, elle devait être capable de montrer des aptitude suffisantes pour continuer à combattre une fois que sa matérialisation serait épuisée. Voilà où je voulais en venir en lui ôtant tout pouvoir, ce n’était pas uniquement que par sadisme voyons ~

- Non mais te fous pas de moi, cours toute seule si tu...

Quoi que, la voir se rouler au sol serait peut être plus du sadisme qu’autre chose. Souriant à sa tirade de mauvais goût, je laissais mes matérialisations la rappeler à l’ordre ~ Croyait-elle vraiment qu’ils étaient là pour divertir le décor ? Maaah, quelle innocence Kaïla-Chan, cours ~ Et sur un dernier « Non, mais ça va pas ?! » Qu’elle se mit enfin à courir, pourchassées par mes créations de pierres. Amusée de la voir sautiller dans tous les sens en bikini, je ne décrochais plus mes yeux de sa silhouette se mouvant de gauche à droite, transpirant sous l’effort et la chaleur, haletant sous l’exercice demandé ~ Ca y est, je suis excitée maintenant, huhu ~ Me décidant tout de même de me lever et de quitter un peu cette scène amusante, je retournais à l’intérieur pour aller chercher rapidement de quoi m’hydrater avant de ressortir de ma demeure de verre, poser ma main sur l’un des piliers pour faire naître sur toute la surface de cette infrastructure, une barrière protectrice ~ Je ne comptais guère détruire ma maison, cela serait tellement du gâchis après tout ~

Me rasseyant sur mon siège, les jambes légèrement remontées, les lunettes toujours devant les yeux, un sourire amusé aux lèvre et me voilà en train de siroter tranquillement un cocktail rafraîchissant ~ Devrais-je proposer à Kaïla-Chan d’en prendre une gorgée ? Non ~ Je ne partage pas tout de suite voyons, huhu ~ Levant le regard quand Kaïla-Chan s’arrêta à ma hauteur pour me hurler dessus, je ne me départis guère de mon sourire moqueur alors que sa tirade des plus énervées jaillit d’entre ses douces lèvres que j’avais tant envie de capturer ~ La voir si dévêtue réveille ma perversité, que voulez-vous, huhu ~ « Non mais c'est quoi ce truc de barbare ! Rends-moi mon bracelet, cela ne sert... » Barbare ? Cela n’avait rien de barbare ~ Lorsque je t’attacherai avec des menottes en pierres et que je te fouetterai, tu pourras traiter mes agissements de barbares ma chère ~ Mais qu’importe, ce n’était guère le moment de penser à de telles choses, non, évitons d’abord les crânes qui me fonçaient également dessus ~ Les éviter était un grand mot puisque je ne daignais guère bouger de ma place, préférant leur faire changer de trajectoire à la dernière seconde pour qu’ils reprennent leur course contre leur cible ~

Pauvre chose, devrais-je les faire ralentir ? Bien sûr que non, sinon comment pourrais-je me délecter de cette nouvelle vision ? Et quelle fut-elle ? Voir Kaïla-Chan escalader ma maison en espérant vainement à ce que les crânes ne viennent à sa rencontre ~ Mais que croyait-elle ? Qu’ils n’allaient guère foncer tel des écervelés vers l’une de mes vitres ? Mauvais calcul de sa part quand ma barrière réagit aux attaques des matérialisations et que Kaïla-Chan se pressa à trouver une autre solution ~ Décidément, je pouvais passer ma journée à faire cela ~ Gloussant tout en sirotant tranquillement ma boisson, je suivais toujours du regard la demoiselle toute en sueur … plongeant dans ma piscine ? Était-il l’heure de faire une pause ? Je ne le crois pas non. Me relevant de mon siège pour venir au bord de l’eau afin de regarder le spectacle qui se passait à présent sous l’eau, je me penchais légèrement pour regarder les tornades de pressions se former avant de me reculer lorsqu’un des crânes sortis de l’eau … avec Kaïla-Chan dessus ? Quel amusement ~

- AYAMEEE !

Ha ? M’appelle-t-on ? Levant le regard en voyant la jeune Kurayami chuter sans plus de cérémonie, je me délectais dans sa chute sans directement réagir à sa demande. Oui, autant regarder encore un peu et puis nous irons la sauver ~Non ? Bien, allons y dans ce cas ~ Me téléportant à sa hauteur, je la réceptionnais sans grand mal dans mon emprise, affichant un sourire amusé tout en nous faisant descendre avec … moins de vitesse si je puisse le dire ainsi ~ Sa tête collée contre ma poitrine, haletante sous ses efforts imaginais-je, je le déposais sur mon transat pour mieux lui tendre un verre. Oui, ma gentillesse est souvent surprenante ~ Et d’autant plus quand je me plaçais sur sa personne et ôtais le haut de son bikini ~ Et pourquoi donc ? N’était-ce pas plus rafraîchissant ainsi ? Huhu ~

- Maaah, Kaïla-Chan est si sexy lorsqu’elle court, devrais-je continuer à lui faire endurer cela ? Huhu ~

Non, bien sûr que non, elle était déjà bien assez morte ainsi ~ Dématérialisant enfin mes crânes avant que ceux-ci ne reprennent leurs courses poursuites contre Kaïla, je me retirais de son corps, son haut du bikini dans mes mains tout en la narguant avec ce bout de tissu ~ Ce n’est certainement pas avec la chaise de jardin qu’elle se cacherait n’est-ce pas ? Et sans matérialisation, impossible de s’en faire un nouveau ~ Alors quoi ? Qu’elle vienne le chercher, bien entendu ~

- Battons-nous … sensuellement ~ Du corps à corps ~ Ton but ? Reprendre cela bien entendu, viens mon cœur, essaye de m’avoir ~

Huhu, quelle enfantillage, je m’amusais comme une folle ~
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Jan - 20:27

Pour la énième fois la vie défila sous mes yeux, mais cette fois-ci d'une manière bien plus flegmatique, comme si elle avait marre de se présenter à chaque fois que je risque de mourir. C'est ainsi que je me retrouvais avec seulement quelques mètres du sol qui soutenaient l'apogée de ma vie passée. Genre, le seul truc qui était gravé en ma mémoire se résumait à un fichu crâne en pierres me narguant de haut. Imaginez cela, digne d'un film d'horreur de pacotille. Génial. Et plus sérieusement, je ne sais pas si je m'attendais à ce que Ayame me sauve ou non, je ne pouvais même pas prétendre qu'elle le ferait, connaissant son penchant pour le sadisme. Combien parient qu'elle adorerait le bruit de mes os et entrailles éclabousser le sol dans un son typiquement dégoûtant ? Haha... Je me disais aussi.

Je suis certaine que ce n'est que par une chance, bonté de cette fichue femelle en rut, qui me permit de survivre à la chute. Et encore, je crois que j'aurais préféré mourir écrasée par la gravité comme une crêpe, plutôt que de survivre, lui devoir ma vie tout autant que devoir supporter ses envies. Sauver pour mieux massacrer ? C'était sans doute une évidence dans l'esprit tordu de la directrice de Undai. Saloperie, et croire qu'elle aurait pu tout simplement me rendre mon bracelet de matérialisation, ou ne jamais me le voler, comme cela, je n’aurais pas eu besoin de son aide. Je râle ? Ouais. Et vous savez pourquoi ? Parce que avoir ma tête dans ses seins froids devant la mort était... trop agréable pour être acceptable ! Suffoquer dans la poitrine de Dead Master, quelle mort glorieuse franchement, je suis certaine qu'elle a déjà tué quelqu'un en usant de cette technique ! Non mais bordel de merde quoi ! Quoi ?!

Et bien rien du tout en fait. Écœurée d'apprécier le contact froid de sa peau contre ma joue brûlante, c'est dans un dernier mouvement de sa part que je me retrouvais sur la chaise du jardin, à moitié couchée comme si de rien était. Sympathique, surtout quand ledit monstre étouffeur aux gros nibards, me tendit un verre. Merci, trop gentille, j'ai vraiment cru crever avec tous ces crânes et ainsi de suite... Non, jamais je ne la remercierai pour quoi que ce soit. Et pourquoi donc étais-je à ce point convaincue de cela ? Ha... ha. J'allais la trancher.

- Maaah, Kaïla-Chan est si sexy lorsqu’elle court, devrais-je continuer à lui faire endurer cela ? Huhu ~ 

Hurler d'outrance fut la première chose que je fis, la deuxième était de me liquéfier sous la chaleur qui embrasait mes joues, et la troisième... au contraire de vos pensées qui disent que j'ai repoussé la directrice installée confortablement sur mon corps, ce fut de cacher mes seins d'une main, tandis que de l'autre j'essayais d'attraper le haut du bikini qu'elle m'eut arraché sans moindre pudeur. Enfoirée de perverse ! Rends ! Elle va voir ce que j'allais lui faire endurer si elle continuait à me traiter de la sorte.

- Battons-nous … sensuellement ~ Du corps à corps ~ Ton but ? Reprendre cela bien entendu, viens mon cœur, essaye de m’avoir ~ 

QUOI ?! Non mais non ! C'est quoi ce merdier ? Les sourcils froncés, l'envie de meurtre à son apogée, je jurais de lui effacer son sourire carnassier des lèvres. Me levant à mon tour, je la défiais du regard tout en masquant du mieux possible les parties dévoilés de mon anatomie. Franchement, comment voulait-elle faire du corps à corps dans ces conditions ? C'était de l'injustice pure et dure, et je détestais cela. Affichant un sourire jaune, je m'approchais doucement de sa personne, la main tendue vers le soutien qu'elle tenait jalousement entre ses mains. « Rendez-le moi. » furent les seuls mots que je prononçais entre les dents avant de me lancer en avant -à une distance acceptable- pour lui arracher mon bien. Je ne crois pas qu'il est nécessaire de vous informer que j'ai raté mon coup. Sentant l'impatience bouillir dans mes veines, je continuais à faire des approches lentes, jusqu'à ce que je m'énerve et je lui hurle dessus qu'elle me rende le soutien.

- C'est du n'importe quoi ! Rendez-le moi tout de suite ! Rends !

Autant ordonner quelque chose à un sourd-muet-aveugle, cela passerait encore mieux que demander quoi que ce soit à la dirlo' qui visiblement s'amusait de la situation. Furieuse de... tout cela, j'essayais de lui envoyer un coup de poing en plein visage, chose difficile qu'on a une seule main de disponible. Le regard braqué sur le sous-vêtement rouge, je finis par soupirer de colère avant de me lancer corps perdu sur la femme me faisant face, prête à lui ôter ce qui était mien des mains. Et cela se finit par des « attaques » gauches, des cris de rage, des insultes modérés tout de même, et... Et j'ai fini par m'en foutre ouvertement de ma nudité et d'utiliser mes deux mains, jambes, tête, pour m'emparer de ce que je désirais par-dessus tout. Bon, j'avoue que j'étais bien plus disposée à me battre sans me cacher, même s'il était évident que cela me mettait mal à l'aise. Et quand j'ai compris que le corps à corps sans bracelet de matérialisation -et la fatigue que je ressentais- était perdu d'avance pour ma part, j'ai utilisé la ruse.

- Aller, Ayame... S'te-plaît...

Tête de chien battu ? Jusqu'à ce que je feigne de vouloir tendre ma main vers son bras pour arracher le soutien de sa main, que je change de trajectoire pour lui foutre mon pied dans les côtes et que je me saisisse, non de mon sous-vêtement, mais de son haut de bikini. Victorieuse d'avoir le tissu en main, je me reculais à bonne distance d'un bond et enfilais l'objet de ma convoitise. Un peu serrant, mais on s'en fiche, je n'étais pas nue au moins. Bon avant pas complètement non plus, mais on se comprend. Contente de moi-même, je lui fis un signe de la tête significatif avant de... de tomber fesses les premières sur la pelouse, de soupirer lourdement et de geindre ô combien j'étais fatiguée. Mode plaintif, activé.

- Je suis crevée, j'ai faim et ce soleil me tape sur les nerfs...

Un peu comme les jeux de Dead Master, mais cela, je ne le lui dirai pas.
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Jan - 21:17

Je ne pouvais que me délecter dans ce jeu si rarement joué par nos personnes, perverse que je puisse être, c’est bien la première fois que je me plais à arracher le soutien d’une personne -sans lui sauter dessus après pour ceci et cela- et que je martyrise ma victime en secouant l’objet de son vouloir devant ses yeux ~ Oui, être en compagnie de Kaïla-Chan faisait ressortir chez ma personne un semblant de jeunesse oublié. Sourire aux lèvres, je me reculais de sa personne tout en gardant le bout de tissu à porté de son regard ~ Sourire aux lèvres, je l’invitais à venir le chercher, qu’importe les ruses qu’elle usera, je ne le lui laisserai guère si facilement, huhu ~

- Rendez-le moi.

« Non ~ » Lui avais-je répondu avant qu’elle ne s’emporte d’autant plus et qu’elle hurle à ma personne si divine ces quelques mots me faisant tenir avec encore plus d’acharnement ce qu’elle voulait ~ « C'est du n'importe quoi ! Rendez-le moi tout de suite ! Rends ! » Autant qu’elle essaye de me tuer, cela reviendrait au même ~ Jouant avec ses nerfs avec un malin plaisir, je me plaisais plus à regarder sa tenue légère plutôt qu’a écouter ses dires. Serait-ce un téton que je voyais pointer au loin ? Huhu ~ Je m’en délectais et d’autant plus lorsque les poings volèrent dans ma direction, évitant ceux-ci avec un malin plaisir, je me glissais dans son dos pour toujours apposer mes doigts glaciales sur sa chair, laissant une proximité certaine pour la faire enrager alors qu’elle, ne savait même pas attraper ce mignon tissu se baladant sous ses yeux avec moquerie ~ Arriverais-je à l’embrasser entre ses attaques ? Maaah, il fallait que j’essaye ~ Mais je n’eus guère la joie d’en arriver à cela, non, ma vision fut attirée par d’autres choses, deux boules de chairs dévoilés, bondissant avec rythme sous les mouvements de Kaïla-Chan ~ Se battant enfin sérieusement, j’évitais ses attaques, tout en laissant quelques coups arriver jusqu’à ma personne sans en souffrir plus que cela. Ne jouant que sur l’esquive, je la laissais faire, déverser ce sentiment de rage qu’elle éprouvait dans toute sa splendeur ~ Yume-Chan, voilà une femme attirante que tu as là mon ange, ne sois pas étonnée que je jouisse également de sa personne ~ Non, je ne pensais pas vraiment comme cela, juste sur le moment … et plus tard également ~
Quelle excitation ~

- Aller, Ayame... S'te-plaît...

Maaah ~ Kaïla-Chan serait-elle en train d’abandonner ? Quel dommage, moi qui m’amusais si bien. Devais-je me résoudre à lui rendre ce que je lui ai arraché plus tôt ? Je n’avais guère envie de cela … Je voulais encore jouer moi ~ Doux rêve qui ne prit jamais réalité quand je me retrouvais à quelque pas de Kaïla et que celle-ci de son air d’enfant battu eut perturbée toute ma personne. Me retrouvant à hoqueter sous la surprise d’un coup, ce fut mes seins qui se retrouvaient à nu alors que la demoiselle s’en alla avec MON maillot. Je ris, je pleure ? Je glousse ~ Maaah, que des perversités, je ne savais pas que Kaïla-Chan voulait tant me voir nue ~

- Je suis crevée, j'ai faim et ce soleil me tape sur les nerfs...

Quelle vilaine enfant ~ Il est de mon devoir de la punir n’est-ce pas ? Et regardez la se vautrer tel un pacha au sol, que croyait-elle vraiment ? Que j’allais rester là sans dire mot et accepter qu’elle se repose ? Oui, et ce jusqu’à ce qu’un bruit inaudible sorte de mon ventre. La faim, cela faisait-il si longtemps que nous nous amusions ? Matérialisant mon portable pour voir l’heure s’affichant dessus, c’est avec étonnement que je vis qu’il était bientôt midi … Dieu ciel, aurait-elle pris une heure pour faire trois tours ? Huhu ~ Me rapprochant de Kaïla-Chan, je me permis de prendre sa main afin de la tirer à ma suite dans la maison, endroit frais et rafraîchissant. La lâchant en rentrant dans l’ascenseur, sans la moindre pudeur, je restais seins à l’air alors que je franchissais déjà le pas de ma porte d’entrée. Déposant par la même occasion le bracelet de Kaïla sur le bar, je m’en allais dans ma chambre, cherchant dans ma garde-robe une chemise quelconque que je pourrais enfiler par dessus mon ensemble … à moitié complet ~ Attrapant ce que je désirais, j’en profitais également pour prendre un autre pour Kaïla-Chan, vêtement que je lui tendis en lui accordant un sourire carnassier ~ Lui ôter la chemise avant de la plaquer contre le mur ? Voilà une idée tentante, mais en attendant, mangeons ~

- Voyons voir ce que nous pouvons faire … ~

Rien du tout. Rien qui me tente du moins. Restant un bon cinq minutes plantée devant le frigo à me demander ce que je pourrai prendre, c’est avec déception que je refermais celui-ci et me résolus à réfléchir avant d’agir. Bien, nous pouvons commander n’est-ce pas ? « Kaïla-Chan serait-elle tentée par quelque chose en particulier ? ~ » Autant demander à la personne concernée plutôt que de me crever les méninges seule sur un repas que je ne comptais faire. Tendant quelques prospectus à son encontre, je l’invitais à prendre commande également, laissant ainsi sa personne choisir pour moi.

- Prends-moi la même chose que toi, je ne suis guère difficile en matière … de goût ~

Soulèverais-je quelque chose de pervers ? Mais non, bien sûr, je suis bien trop pure pour cela ~ Lui faisant un clin d’œil en prenant place sur le plan de travail pendant qu’elle commandait, je me servis un verre, croisant les jambes dans cette posture sexy tout en la regardant de haut en bas, laissant mon esprit vaciller sur son corps alors que sa voix retentit dans la corne du téléphone ~ Hum, j’ai envie d’elle, ca y est ~
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Jan - 1:25

J'étais carrément crevée, je ne m'attendais pas à ce que courir soit aussi fatiguant. Non, ce n'était pas cela qui m'a épuisé, c'est Dead Master avec ses idées à la con qui a rendu les choses aussi fatigantes. Je suis certaine que si elle ne m'avait pas provoqué et cherché avec l'enlèvement du soutien ou les crânes qui me troussaient aux fesses, je m'en sortirais bien mieux, et pourrais poursuivre l’entraînement, au lieu de baver limite sur le sol, cherchant vainement une once de fraîcheur sous le soleil ardent du jour. Sérieusement, il n'y avait aucun intérêt à courir comme un con pendant des heures ou encore, à essayer de chopper un sous-vêtement... Ce n'est pas cela qui m'aiderait à maîtriser Insane. Genre quoi, pour déstabiliser ce monstre qui habite Yume, je lui arrache sa culotte ? Ha... Ha. Et avec plus de sérieux, j'en voyais aucune utilité, et donc, cela m'énervait plus qu'autre chose. Croisant le regard de la directrice, je la défiais de mes yeux rouges, disant bien que je ne comptais pas poursuivre ce jeu stupide qui avait l'air de lui plaire beaucoup. Surtout en voyant que sa nudité ne la dérangeait pas. Ca y est, je suis toute rouge... Merde.

Heureusement pour l'entente mutuelle entre nos deux personnes, Ayame trouva qu'il était temps de faire une pause -à la plus grande joie de ma pureté également. Soupirant lourdement en prenant sa main pour me relever -remarquant que la gêne ne me saisit pas après ce geste saugrenu-, je suivis la femme jusqu'à sa maison, rentrant dans l'ascenseur pour mieux nous élever en contradiction à la gravité. Silencieuse les quelques secondes de confinement dans une petite pièce avec ce monstre de méchanceté, je finis par soupirer quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et qu'Ayame sortit la première. Évidemment, je l'ai suivi de près, curieuse de découvrir ce qu'elle allait me proposer pour la suite de la journée. Et il était hors de question que j'accepte de faire des tours, quitte à me battre, râler et me casser si elle m'obligeait aux exercices jugés inutiles par ma personne.

Mais avant toute chose, mon bracelet ! Et c'est avec joie que je me saisis de ce dernier, posé sur le bar du salon. Cristal en place, je sentis toute la puissance de la matérialisation ressourcer mon corps de l'intérieur, de sa douce chaleur. Parfois, je me demandais si je saurais vivre sans cette puissance hors normes, que seules quelques personnes chanceuses avaient le droit de la posséder. Peut-être que je saurais me débrouiller sans savoir créer une maison d'un seul claquement de doigts, mais, quand on goûte une fois à des bonnes choses, on ne veut pas s'en séparer. Un besoin. La matérialisation en était un pour tous ceux qui l'ont déjà utilisée. J'en faisais partie. Cette conviction en tête, j'acceptais la chemise que la dirlo' me tendait, soulagée de constater qu'elle en eut enfilée une aussi. Non que ses seins n'étaient pas... Mais voilà... On se comprend. Non ? M'en fou, fermez-la, bande de débiles.

- Voyons voir ce que nous pouvons faire … ~ 

Boutonnant le dernier bouton de la chemise, je la suivis dans la cuisine, savourant l'agréable froideur qui se dégageait des murs en verre de la pièce, contente que le soleil ne me tuait plus de sa chaleur affligeante. Manger. Ouais, quand j'y prêtais de l'attention, j'avais véritablement faim, n'ayant pas vraiment eu le plaisir de savourer le repas du matin à cause de différentes questions... malvenues. Intriguée, j'attendis que Dead Master nous prépare quelque chose, et même cela, je dois l'avouer, je trouvais étrange. La directrice de Undai, femme cruelle et mauvaise jusqu'à la moelle, qui cuisinait... Même chez moi, il y avait des gens assignés à certaines taches, comme le ménage ou la cuisine. Enfin, peu importe, tant que je puisse me remplir l'estomac d'aliments savoureux.

- Kaïla-Chan serait-elle tentée par quelque chose en particulier ? ~

Bah, si tu fermes le frigo, difficile à dire. Ne donnant parole à mes pensées, j'attrapais les brochures de différents restaurants et livreurs de nourritures que Dead Master m'a tendue. Un rapide coup d’œil à tout, quelques images ayant attirées mon attention. J'avais super faim, et je ne comptais attendre un livreur pendant deux heures, c'est pourquoi -réfléchie que je puisse l'être quand j'avais un but dans la vie- je choisis une pizzeria non loin de la demeure. Une pizza était facile à préparer, autant qu'à manger, et c'était le genre de « plat » qui plaisait à tout le monde non ? « Prends-moi la même chose que toi, je ne suis guère difficile en matière … de goût ~ » De plus si elle ne faisait pas sa diff.... Que venait-elle de dire là ? Relevant la tête vers elle, je la fusillais du regard en entendant, par sa tirade, assez de sous-entendus pour en être vexée. Que voulait-elle dire par le fait que ses goûts n'étaient pas de luxe ?! Non, stop, il ne fallait pas que je prenne tout ce qu'elle prononce comme étant... Fais chier, sa présence détraque mon esprit. Bon, revenons à la nourriture. Et c'est dans un dernier soupir contrarié que j'appelais la pizzeria, commandant deux pizzas aux goûts différents -Pepperoni pour ma part et quatre fromages pour l'hôte de la maison-, je raccrochais sous une dernière formule de politesse avant de m'approcher à pas de loup de la directrice, me saisir de son verre, le remplir, et boire d'une traite son contenu.

- Arrête de boire de si bonne heure, alcoolique.

Ha... ha. Non mais bon... Je l'ai seulement dit parce qu'il était énervant de la regarder siroter son verre tandis que je n'avais droit à une quelconque boisson. Et puis, si elle se saoulait, je me voyais mal calmer ses ardeurs perverses, surtout que j'étais seule avec sa personne dans cette maison. Et encore, si j'essayais de me barrer, elle risquerait de me tuer dans un excès de folie... Pire que dans les films. Enfin, tout ceci dit pour exprimer mon refus à m'occuper d'elle quand elle aurait la tête la première dans les chiottes, en train de gerber ses tripes... Dégueu. Soupirant lourdement, je remplis le verre à nouveau, sirotant le liquide s'y trouvant avec plus de lenteur. Et qu'allions-nous faire en attendant le livreur ? Hmm... M'asseyant sur un des sièges près de la table, je détaillais la silhouette d'Ayame de haut en bas avant de rouler des yeux, en me disant qu'elle était une nudiste de premier ordre. Bon.

- Après manger nous allons faire quoi ? Courir ne m'aidera pas à maîtriser Insane... si cela vaut encore la peine... Enfin, c'est quand qu'on s'entraîne à contrôler votre pouvoir ?

Parce qu'il était hors de question qu'on reprenne l'entraînement de ce matin hein. Et puis, j'avais envie de ressentir cette puissance étrangère sous mon contrôle, cette force inégalée qui me terrifiait à la base, mais que j'avais envie de toucher. Tsss... Pourquoi la vie ne pouvait-elle pas être plus simple ? Pourquoi Yume ne pouvait avoir de parents normaux ? Ou alors, pourquoi Dead Master devait être aussi monstrueuse ? Pourquoi ai-je couché avec ? Pourquoi... ? Pour me compliquer l'existence, bien évidemment, sinon ce ne serait pas marrant. Ha... Ha. Pitoyable. Il fallait l'être pour tomber si bas, n'est-ce pas ? Jamais je n'aurais dû me laisser aller, j'aimais Yume alors... alors pourquoi bordel de merde ?!
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Jan - 2:29

« Arrête de boire de si bonne heure, alcoolique. » Serait-ce cette chose qui venait de me ôter des mains mon verre, qui me disait de sa voix agressive que je n’étais qu’une saoularde buvant à n’importe quelle heure de la journée ? ~ Il me semble que c’est le cas. Restant un instant surprise de ne plus sentir le cristal froid autour de mes doigts, je levais un sourcil à l’encontre de Kaïla qui ne se priva guère de vider mon verre pour mieux s’en servir un autre. Si elle désirait tant boire en ma compagnie, je lui en aurais donné un autre ~ Serait-ce une manière pour elle de me voler un baiser « indirect » ? Maaah, que la jeunesse est amusante ~ Sourire aux lèvres, je ne me gênais guère de regarder de haut en bas la petite femme qui se pavanait devant ma personne. Peu vêtue également, seule sa chemise me bloquait la vue sur une poitrine que je savais, exquise ~

- Après manger nous allons faire quoi ? Courir ne m'aidera pas à maîtriser Insane... si cela vaut encore la peine... Enfin, c'est quand qu'on s'entraîne à contrôler votre pouvoir ?

Descendant de mon plan de travail pour venir à l’encontre de Kaïla, je ne me gênais guère d’enrouler mes bras autour de ses épaules alors que mon visage se posait contre le sien, donnant à son corps chaud un peu de fraîcheur alors que mon sourire carnassier ne faisait que s’agrandir. Devrais-je lui mordre la joue pour lui apprendre à parler autrement ? Avant toute chose, buvons plutôt ce verre qu’elle tenait entre ses mains, que je savais experte à leurs manières ~ Me saisissant de son verre à mon tour, seul un gloussement résonna dans ma gorge avant que je ne le vide d’une traite. Gardant un œil attentif sur les agissements du lionceau que j’avais à portée de main, je me redressais pour mieux la surplomber de mon regard en déposant le verre -vide- sur la table et l’inviter à me suivre ~

- Je sais que courir ne t’aidera guère dans cet apprentissage, mais il est tellement agréable de te voir suer que j’hésite à ne pas continuer ~

Devrais-je m’arrêter là avant qu’elle ne sorte ses crocs ? Maaah, je ne suis guère de cette idée, mais il était de mon devoir de contenir ne serait-ce qu’un peu … mes envies telles que celles-ci et celles-là ~ Marquant la direction en sortant de la maison, je m’engouffrais dans l’ascenseur, attendant que Kaïla-Chan me rejoigne afin de rejoindre les sous-sols. Laissant le rez-de-chaussée passer devant nos yeux, c’est avec un sourire malicieux que je me retournais vers Kurayami-Chan pour venir lui susurrer quelques mots de ma voix suave ~

- Nous pourrons tout aussi faire autre chose que de nous entraîner ~ Qu’en penses-tu mon cœur ? Huhu ~

Devrais-je prendre ses expressions pour un non ? ~ Maaah, il est prohibé de refuser quoi que ce soit à Dead Master-Sama voyons ~ Sortant de la cage en verre, je m’évadais à présent dans une pièce sombre. Clapant des mains pour activer les capteurs de matérialisations, c’est après quelques secondes qu’une étendue d’un blanc hivernal se dessina sous nos yeux. Aucun mur, pas de sol ni de plafond, un espace à part dirait-on ~ Vous avez tort, ceci est une sorte d’Arène, un prototype de celle créée à Undai. Cet endroit accepte la matérialisation première, ce qui signifie qu’un seconde pourrait faire apparaître ce qu’il désire entre ses murs, mais cet endroit n’est nullement parfait. Après tout, nous sommes toujours en cours d’expérimentation quant à la fiabilité de ce lieu ~

- Kaïla-Chan se souviendrait-elle d’une quelconque conversation concernant cet endroit ? ~ Si tu ne veux guère courir dehors, nous pouvons le faire ici ~

Un dernier sourire moqueur et je pris enfin mon sérieux, accentuant mes déhanchés pour qu’elle puisse parfaitement se rappeler mes courbes avant de me tourner vers elle et poursuivre sur ma lancée. « Ce n’est qu’un prototype pour le moment, vois-tu ces lumières verdâtres, fais y attention. Si l’une d'elles se brise, tout l’espace disparaît. En attendant, que dirais-tu de changer cette expression pour une autre bien plus plaisante ? ~ » Du genre ? Baisons voyons ~ Me rapprochant de sa personne, je me collais à elle pour mieux déposer mes lèvres sur la peau de son cou avec envie. Remontant jusqu’à son oreille alors que mes mains s’attachèrent à ses hanches, je lui murmurais quelques mots avant d’emprisonner ses lèvres dans un doux baiser langoureux, allant chercher sa langue pour l’emporter dans une valse infinie ~ « Tu ne me diras pas non, n’est-ce pas ? Tu aimes ça autant que moi, avoue-le, Kaïla ~ » Huhu, je suis diabolique ~

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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Jan - 23:04

La compagnie de Dead Master n'arrangea rien à mon désarroi de titan. Franchement, je ne comprenais pas pourquoi elle jouait ainsi avec le feu, sachant que nos actions communes étaient prohibées, interdites même à un être supérieur -soi-disant- telle qu'elle. Pourtant, que je fasse des mimiques contrariées, que je proteste à haute voix ou que je grogne de manière menaçante, cela ne l'empêchait aucunement de venir se frotter à moi, telle une chatte en chaleur. Ce n'était pas elle qui venait de dire qu'il serait préférable de ne plus mentionner ce qui s'est passé la nuit dernière ? Que de toute façon, pour le bien de tous, elle m’effacerait tout souvenir concernant cet événement dérangeant ? Si, alors pourquoi jouait-elle avec mes nerfs de la sorte ? Par amusement, sans doute. Énervée, je l'étais. Mais pas vraiment par sa proximité, mais plutôt pat le fait que ce rapprochement dit horrible, ne me bouleversait pas autant que je l'aurais voulu, du moins pas dans le sens que... Et puis vos gueules, sérieusement. Je n'ai pas à expliquer ce que moi-même, je n'arrivais à saisir.

- Je sais que courir ne t’aidera guère dans cet apprentissage, mais il est tellement agréable de te voir suer que j’hésite à ne pas continuer ~ 

Ha... ha. Crève en enfer. Roulant des yeux, une grimace significative sur le minois, j'eus un mouvement de recul brusque, en même temps qu'elle se recula à son tour, prenant déjà le chemin vers l'ascenseur. Si elle croyait seulement une seconde que j'allais me remettre à courir pour ses beaux yeux, elle pouvait toujours rêver, et encore, je ne la laisserais pas dormir si elle devait rêver de cela. Saloperie d'enfoirée, elle m'a fait vraiment courir rien que pour le fun. Sérieux, j'allais trancher cette femme un jour, et ce, prochainement espérais-je. Non mais, vous voyez ce qu'elle me fait faire sans moindre fondement ? Surtout qu'on perdait du temps quant à l'entraînement ?! Il faudrait lui remettre les idées en place ouais.

Ouais voilà, c'est ce que je comptais faire en la suivant dans l'ascenseur, prête à retourner à l'étage du dessous et la noyer dans la piscine si elle prétendait m'entraîner avec ses idées farfelues ou qu'elle m'attouchait un peu trop. Trop. Et qu'elle ne fut ma surprise quand nous passâmes le rez-de-chaussée pour descendre encore plus bas, au sous-sol. « Nous pourrons tout aussi faire autre chose que de nous entraîner ~ Qu’en penses-tu mon cœur ? Huhu ~ » Hors de question. Faisant un « non » de la tête avec des grands gestes de négation qui s'en suivent, je grimaçais tout en m'éloignant de sa personne, trop souriante à mon goût, telle un prédatrice en manque. Terrifiant. Assez pour que mes muscles se tendent, ma mâchoire se crispe et que je reste sur mes gardes, les yeux rivés sur son corps élancé, se mouvant avec agilité et grâce dans le petit espace nous étant réservé, jusqu'à ce que la porte de l'ascenseur s'ouvre et qu'elle sorte. Et moi ? Je ne l'ai pas suivi directement, ne voulant rentrer -ou sortir- dans un endroit plongé totalement dans le noir, ne me disant rien qui n’aille. Genre, elle va faire une chasse à l'homme -femme dans mon cas- dans le noir, et comme elle a des yeux de chat, elle verrait tout... Pire que dans les films les plus sadiques. Et c'est aussi par pure mesure de sécurité que je restais dans l'élévateur jusqu'à ce que les lumières s'allument et que ce n'est pas une pièce truffée de pièges à ours qui m'accueille, mais une étendue d'un blanc immaculé, à en perdre la vue.

- Kaïla-Chan se souviendrait-elle d’une quelconque conversation concernant cet endroit ? ~ Si tu ne veux guère courir dehors, nous pouvons le faire ici ~

Courir ? Conversation ? Entrant des les lieux, essayant d'accrocher ma vision à un point concret à part ce blanc qui me tuait, où seule la tache noire représentée par Dead Master semblait attirer mon regard de feu. Quel bordel en soit, faut dire. Soupirant lourdement, je mis mes mains dans les poches de la chemise -fermée- et m'arrêtait en plein milieu -je crois- de la salle blanche. M'oui, Ayame m'a déjà parlé de cet endroit, lieu où il est possible de matérialiser comme dans Undai, comme dans l'Arène de Yume. Concept intéressant et extrêmement pratique, je trouvais. Un endroit parfait pour s'entraîner à maîtriser Insane sans faire sauter tout Undai... En espérant que cette pièce était construite avec des barrières solides. « Ce n’est qu’un prototype pour le moment, vois-tu ces lumières verdâtres, fais y attention. Si l’une d'elles se brise, tout l’espace disparaît. En attendant, que dirais-tu de changer cette expression pour une autre bien plus plaisante ? ~ »  Ah ? Donc, il y avait des failles dans la structure. Bon à savoir. Cherchant les fameuses lumières vertes, je n'ai pas fait attention au rapprochement soudain de Dead Master, à son corps trop près du mien pour que... Attendez une minute, elle a dit quoi à la fin encore ? Heeein ?!

- Tu ne me diras pas non, n’est-ce pas ? Tu aimes ça autant que moi, avoue-le, Kaïla ~ 

Et mon corps capta avant mon cerveau, sous un frison pourvu d'un sens profond que je ne voulais réaliser. Je n'eus pas le temps de protester que sa bouche se saisir de la mienne, que ses mains s'enroulèrent avec possessivité autour de mes hanches, que je m'enflamme sous ses mots remplis de sous-entendus. Un gémissement traversa mes lèvres malgré ma volonté, brisée par sa présence dominatrice, par sa prestance hautaine et -tellement- sûre d'elle. Je fondais littéralement dans son toucher, et les souvenirs de la nuit passée poussèrent mon corps à en demander plus, sans que je ne puisse rien faire contre le charme magnétique de ce regard d'un vert profond qui m'étouffait dans son emprise. Et même si j'aurais voulu arrêter tout, maintenant, sur le champ, comment oser défier l'autorité de Dead Master en ne cédant pas à ses demandes, comment la repousser ?

- Ayame, c'est...

Levant les bras, une main vint se perdre au creux de son dos, tandis que l'autre remonta jusqu'à sa chevelure soyeuse où mes doigts se perdirent frivolement, tandis que je répondis au baiser de mon aînée sadique. C'était bon, ce toucher m'embrasait, comme... Yume. Non ! Nous ne pouvions pas, c'était injuste, recommencer une telle erreur serait juste se foutre de la charité. C'était... Rougissant furieusement sous l'afflux d'envie et la honte qui me submergeait de la ressentir, je repoussais la dirlo' d'un mouvement brusque, horrifiée par ce que je m'apprêtais à faire sous son seul sourire. Non mais quelle... ! Les yeux grands ouverts sur sa personne, essoufflée, je ne savais pas trop quoi dire avant de finalement m'exclamer avec toute la conviction du monde :

- Interdit ! Je... Nous ne pouvons plus refaire... cela !

Même si effectivement, je le voulais, terriblement. Du moins, mon corps le désirait, et je pouvais le sentir aisément sous la chaleur de mon bas-ventre, envahissant totalement mes sens. Comme la nuit dernière... Non ! Je n'étais pas comme ça. Jamais je ne trahirais Yume plus que je ne l'ai déjà fait. Je savais pertinemment que c'était mal, et Ayame aussi, devait le savoir. Alors pourquoi continuait-elle à provoquer mes nerfs de la sorte, à me mettre à l'épreuve d'une manière aussi vile ? Matérialisant ma Silver Sword en la pointant sur la directrice, je fronçais les sourcils, me demandant pourquoi la menaçais-je de mon arme. Ah ouais, pour me défendre de ses assauts pervers et autres... Ouais c'est cela, riez encore et je vous tranche tous autant que vous êtes.

- Arrêtez de faire cela... s'il vous plaît. J'ai assez trahi Yume comme ça.

La main enserrant le manche de mon arme était moite, et la situation chargée en stress pour ma part était à son comble tandis que j'appréhendais avec horreur la réaction d'Ayame quant à mes paroles et gestes. Avec un peu de chance, j'arriverais à la trancher et me téléporter loin de là. Et de même, je pourrais dire à dieu à l'entraînement et à l'effacement des souvenirs de nos ébats... souhait que je ne savais pas encore si je le désirais vraiment. Ha... ha. La mort.

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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Jan - 23:52

Ce jeu était des plus plaisants, qu’importe comment cela finira étant donné que Kaïla-Chan oubliera tout d’ici peu ~ Pourquoi me contenir si tous torts seront effacés d’ici peu ? Pourquoi retenir cette envie qui vacillait au gré de mes caprices ? Elle-même le désirait, cela se voyait, se sentait, s’amplifiait sous chacune de mes caresses ~ J’en jubilais, sentir un corps étranger se complaire dans mes touchers, caresser une peau qu’on n'a l’habitude de toucher, baiser des lèvres avec un goût différent de celles d’Akiha-Chan, c’était plaisant, terriblement ~ Me serais-je autant amusée avec une autre personne ? Si cela n’avait été Kaïla-Chan, me serais-je permise de tromper Akiha-Chan ? Nullement ~ Toute autres personne pouvaient « prendre sa place » comme elle le craignait tant. Mais Kaïla-Chan … Certainement pas, je ne comptais passer le reste de ma vie avec une tête de mule ayant un don certain pour se mettre dans l’embarras ~ Mais laissons le mental et concentrons-nous sur le physique, ce même physique que je baisais de mes lèvres avec amusement ~

Marquant sa peau sans moindre gêne -marques qui disparaîtrons d’ici deux minutes-, je passais mes mains sur sa peau laiteuse tout en offrant à sa langue une danse langoureuse. M’attardant du bout du pouce sur l’un de ses tétons excités par ma proximité, c’est sourire aux lèvres que je me plaisais à l’entendre gémir, que ce soit mon nom ou autre ~ « Ayame, c'est... » Qu’elle pense à Yume-Chan si ça lui tente, je ne serai guère outrée de baiser une personne pensant à mon enfant ~ Oui, uniquement à mon enfant, si elle se mettait à penser à quelqu’un d’autre, cela me poserait problème, effectivement. Mais après coup, n’aurait-il pas été préférable qu’elle ne pense pas du tout ? Sans doute en vue de ses mouvements. Me faisant carrément repousser, c’est avec un sentiment de frustration extrême que je remontais mon regard sur Kaïla-Chan, criant à ma personne ses ressentis.

- Interdit ! Je... Nous ne pouvons plus refaire... cela !

Refaire ~ Elle ne niait pas au moins. Soupirant en me redressant également, je laissais un sourire sauvage se dessiner sur mes lèvres alors que je me posais devant sa personne, mon visage disant « Sérieusement, donc ? ~ » Alors qu’une rafale d’émotions en tout genre émanait de Kaïla tel une éruption volcanique ~ Croisant ses billes d’un rouge écarlate, je ne pus que lever les bras en faignant l’innocence lorsqu’elle brandit sa Silver Sword dans ma direction, suivies de ses dires si … elle ~

- Arrêtez de faire cela... s'il vous plaît. J'ai assez trahi Yume comme ça.

Quelle insolence, pourquoi se retenir si elle finirait par tout oublier ? Sérieusement, que l’on couche une fois ou deux fois avec la même personne, cela n’aggraverait nullement son cas. Les faits étaient là, elle avait trompé Yume-Chan, ma fille avec ma personne. Sans doute la pire chose qu’elle put faire. Si elle l’avait trompée avec une autre personne tierce, Yume-Chan l’aurait-elle mieux accepté ? Non, car qu’importe, elle n’accepterait jamais … Je redeviendrai juste une traîtresse à ses yeux et Kaïla-Chan une souillure de bas-étage. En terme clair, rien qui nous enchante, ni la jeune femme me faisant face ni ma personne des plus vénérables ~

- Décidément, je ne te comprendrai jamais, Kaïla-Chan ~

Me rapprochant de sa personne sans moindre retenue, je posais mes doigts sur sa Silver Sword tout en faisant disparaître celle-ci alors que je me collais au corps de la détentrice des billes écarlates. Enroulant mes bras autour de son cou tout en posant mes lèvres sur le bout de son nez, je finis par monter jusqu’à son oreille pour mieux attraper son lobe entre mes dents ~ Mordillant légèrement celle-ci tout en ressentant les frissons que je faisais parcourir dans son corps, je chuchotais d’un ton mielleux, ces quelques mots délicieux ~ « Pourquoi te retenir si tu finiras par tout oublier ? ~ Je ne fais qu’amorcer ce que tu désires réellement K-A-ï-L-A ~ ». Me reculant en lui volant un dernier baiser, c’est dans un dernier gloussement que j’ouvris la porte de l’ascenseur, laissant entrer la nouvelle venue ~

Ne l’aviez-vous donc guère sentie ? Fouler le seuil de mon portail, laisser glisser ses pieds sur mes cailloux du parterre, entrer dans l’ascenseur pour mieux venir jusqu’à ma personne, étrangement accompagnée de deux boites significatives d’où un doux parfum de graisses émanaient ~ Affichant un sourire charmeur à l’encontre de Miri-Chan, c’est dans un mouvement des plus prédateurs que je relevais son menton du bout de mes doigts pour mieux baiser ses lèvres avec envie ~ Baiser que je ne reçus guère en retour, seul un clin d’œil suggestif me répondit suivi de paroles qui me firent sourire jaune dans mon coin ~

- Et puis-je savoir ce que tu déclenches avec tant d’envie chez Kaïla-Chan, Ayame ? ~

Huhu, mais l’envie justement ~ Haussant les épaules tout en me rapprochant du petit groupe, je matérialisais une table ainsi que trois chaises, me posant sur l’une d’entre-elles tout en croisant les jambes. Remontant mon regard jusqu’aux boites pour voir ce qui se trouvait dedans, c’est dans un dernier mouvement de la main que je fis apparaître la bouteille de soda devant se trouver dans le frigo, sur la table créée récemment. M’apprêtant déjà à me servir, ce fut une main capricieuse qui me bloqua suivie de paroles en disant long sur la suite de la conversation ~

- J’attends, ce n’est certainement pas l’un de tes sourires pervers qui m’aidera à trouver une réponse, en vue de la tête que Kaïla-Chan tire, je désire savoir ce qu’il se passe.

Silence plat ? Huhu, exactement ~ « Ayame. » Levant le regard, un nouveau sourire naquit sur mes lèvres suivi d’un « Oui ? ~ » Quémandeur alors que le visage de Miri-Chan n’exprimait rien de plus qu’un calme intergalactique ~ Pire qu’une poupée de cire, passons ~ Kaïla-Chan me soulagerait-elle de cette tâche ? ~

- Je ne suis que le déclencheur, demande donc à la source mon cœur ~

Lance-toi donc, Kaïla-Chan, montre-moi à quel point tu décrieras ce sujet désastreux devant Miri-Chan, dis-toi qu’il s’agit de Yume-Chan ~ Monstrueuse ? Oui, je l’étais ~
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Kaïla Kurayami
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MessageSujet: Re: Part One : Kagoshima, la vengeance.    Part One : Kagoshima, la vengeance.  - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Jan - 1:17

Stressée suffisamment pour limite vouloir m'enfuir de la pièce, je suivais chaque mouvement de la dirlo', chacune de ses mimiques que j'analysais point par point, prête à lui enfoncer ma lame en plein ventre, sans pitié, pour mieux tourner dedans si cela ne suffirait pas à la neutraliser. Dead Master était un monstre, et détestait qu'on lui refuse quoi que ce soit, à ce que j'ai pu entendre selon les rumeurs et le vécu que j'eus à Undai. C'était évident que je ne me risquerais pas à baisser ma garde après lui avoir crier haut et fort mon refus quant à ses agissements pervers et inappropriés. Et dites ce que vous voulez bande de cons, j'avais ma fierté, et même en sachant comment elle était, je n'allais pas céder à ses demandes, surtout s'il s'agissait de mon corps. Faut pas croire non plus... Peu importe si j'apprécierais qu'elle me touche ou non ! C'est bon, je ne dis plus rien, allez tous mourir. Et prenez cette femme terrible avec vous !

- Décidément, je ne te comprendrai jamais, Kaïla-Chan ~ 

Moi non plus, moi non plus. À croire que les essais de suicides étaient mon passe-temps favori, autant qu'ouvrir la bouche pour mieux exprimer mes sentiments, afin -bien évidement- de me foutre dans des emmerdes digne de ce nom, et finir dans une situation impossible telle que celle-là. Le pire dans cette histoire, c'était sans doute le fait que je savais pertinemment dans quoi je tombais, qu'il serait peut-être préférable que je la laisse jouer avec ma personne... Peut-être. Mais rien que penser à Yume, à cet être cher à mon cœur, je ne pouvais tout simplement fermer les yeux et croire que tout ceci n'était qu'une plaisanterie, un événement qui ne changerait rien à notre avenir. C'était complètement faux. Je penchais davantage pour que la main de Dead Master me tue, plutôt que me fasse des choses dites sexuelles. Ouais, la résolution y était, il manquait juste la force... Puissante de volonté qui avait du mal à surgir quand Ayame s'approcha de ma personne comme si de rien était, comme si je ne représentais aucune menace à ses yeux. C'était normal en même temps... Pour cette femme diabolique et sans scrupules, je n'étais qu'un jouet avec lequel elle se divertissait. Insupportable.

- Pourquoi te retenir si tu finiras par tout oublier ? ~ Je ne fais qu’amorcer ce que tu désires réellement K-A-ï-L-A ~ 

Tout oublier... Justement, je n'étais pas certaine de vouloir effacer ce que j'ai commis la nuit passée, je ne voulais pas qu'Ayame me lance ses sourires énigmatiques comme si elle était au courant de quelque chose qui me ferait couler, sans que je ne sache de quoi il s'agissait. Je ne désirais pas me nettoyer de mes erreurs avec tant de facilité. Parce que rien n'était pire que le déni, je devais assumer ce que j'ai fait... Je crois. En même temps, rester avec Yume était ma priorité, je ne désirais en aucun cas qu'une seule erreur brise notre lien, celui qu'on a tant modelé pour qu'il fonctionne. Mais avais-je seulement une chance qu'elle me pardonne si je lui disais toute la vérité ? Ou, de l'autre coté, arriverais-je à lui cacher ce malheureux accident en cours de route ? Je n'en savais rien, je désirais attendre encore un peu, le temps de voir comment je réagirais face à son regard bleu, avant de dire que tout pouvait disparaître de ma mémoire. Et ces pensées me pesaient assez fort pour que je n'accepte pas de coucher avec Ayame... Parce que si finalement, l'oubli n'était pas ce que je désirerais, alors j'aurais un crime de plus sur la conscience. C'était d'autant plus dangereux.

Soupirant lourdement quand Dead Master finit par me lâcher la grippe et se dirigea vers l'ascenseur, je secouais la tête pour que le rouge sur mes joues parte en même temps que les portes s'ouvrirent, laissant passer... Personne. Quoi ?! Elle s'est lassée de jouer après mon refus, et maintenant elle abandonne l'entraînement ? Non mais sérieusement ?! Limite on dirait qu'elle m'a amené à Tokyo pour me baiser... Non, il fallait que je chasse ces idées de ma tête avant de me barrer en criant à l'injustice dans les prochaines secondes. Non, je devais serrer les dents et supporter sa personne perverse, et ce dans un but bien précis. Après tout, elle était la seule à pouvoir m'apprendre à contrôler Insane. Pour Yume, pour nous, je devais y parvenir.

- Et puis-je savoir ce que tu déclenches avec tant d’envie chez Kaïla-Chan, Ayame ? ~ 

Sursautant en reconnaissant la voix qui détonna dans la pièce blanche, je tournais sur moi-même et entrouvris légèrement la bouche quand la silhouette de Miri se dessina sous mes yeux. C'était donc pour cela que la directrice s'arrêta dans... Vous voyez. Soulagée de voir une personne censée dans les alentours, je haussais les épaules en signe de désintérêt, niant toute implication de ma personne avec celle de la femme aux yeux verts. Autant ne pas éveiller la curiosité de Miri plus que de raison, elle était connue à chercher l'aiguille dans la motte de foin, et je n'avais aucunement envie qu'elle apprenne quoi que ce soit, sur ce qui est arrivé la nuit passée dans les draps du lit d'en haut. Suivant le petit groupe après avoir salué la femme fantôme de la tête, je m'installais à une des chaises fraîchement matérialisées. Les pizzas. Voilà que la fin se réveillait dans mon estomac des plus retournés par tant d'émotions néfastes. Bon, la pepperoni pour moi !

- J’attends, ce n’est certainement pas l’un de tes sourires pervers qui m’aidera à trouver une réponse, en vue de la tête que Kaïla-Chan tire, je désire savoir ce qu’il se passe. 

Heu... Ce n'est pas parce que j'évite de croiser le regard de la directrice, ou que je suis blanche comme la mort quand le regard inquisiteur et noir de Miri se pose sur nous deux, qu'il faut déjà penser à des choses étranges hein ! N'est-ce pas ?! Et puis fermez-la, je n'ai qu'à faire comme si de rien était et... Et merde. Parce que ouais, la probabilité qu'Ayame fasse n'importe quoi et dise quelque chose qui pousserait la femme invisible à insister. Je mange et je me tais ? Ouais, bon deal. Avec un peu de chance, Dead Master tiendra sa langue. D'ailleurs, je lui lançais un regard noir afin de lui faire comprendre que j'allais la trucider si elle dévoile ce détail de notre séjour en ce lieu.

- Je ne suis que le déclencheur, demande donc à la source mon cœur ~ 

Avalant de travers le morceau de pizza que j'eus consommé, j'ouvris grands les yeux en les rivant avec horreur sur la directrice, affichant toujours son éternel sourire. Salope. Souriant jaune, j'essayais la tactique du silence, chose difficile quand vous sentez le regard des abysses posé sur vous. Je vous jure, Miri quand elle veut paraître oppressante, elle sait le faire même handicapée par son invisibilité légendaire. Soupirant lourdement après quelques secondes d'attente insupportable, je balbutiais quelques paroles sans vraiment savoir ce que je pourrais dire. Lui mentir ou non ? Qu'attendait cette fichue enfoirée de dirlo' au juste ?! Merde.

- Je... Il ne s'est rien passé... C'est l'entraînement, ouais. L'est pas évident.

Me raclant la gorge, l'air terriblement mal à l'aise, je me redressais soudainement, prête à dire au revoir au monde, laissant les deux femmes en plan. Mais j'ai vite changé d'avis quand la tête me tourna soudainement, sans que je ne puisse rien faire contre cette « attaque » terrassant toute envie de fuir. Miri et son pouvoir, d'un seul regard, elle m'a épuisé. Assez pour que je me rassis de suite, posant les mains sagement sur mes genoux, le regard plongé dans le vide. J'étais mal barrée là, moi qui comptais sur cette femme Alien pour me sauver des assauts d'Ayame, maintenant je me demandais si je n'aurais pas préféré subir le courroux de la dirlo' plutôt que le visage neutre de son bras droit. Putain, dans quelle merde je me suis encore fourrée ?! Ha... Ha.

- Hum... C'est que... C'est sa faute ! Elle m'a violé !

Pointant un doigt blâmable sur la prétendue violeuse, je pâlis instantanément en ajoutant un « N'est-ce pas ? » peu convaincu. Bon... La prochaine fois, je la ferme pour de vrai. Baissant la main, je me décomposais littéralement sous l'atmosphère étouffante dont se chargea la pièce blanche. Tiens... Je n'avais même plus faim à présent. Et maintenant ? Je n'avais pas de compte à rendre à Miri non plus... Pourtant, j'avais l'impression -désagréable que cela puisse l'être- que je n'avais plus d'autre choix. Vu qu'aucune aide ne viendrait de chez Ayame... Saloperie, tout était vraiment de sa faute ! C'est dans un murmure que j'essayais tant bien que mal de m'expliquer, sans oser regarder aucune des deux femmes, préférant de loin focaliser mon regard de feu sur une des lumières vertes maintenant la matérialisation dans cet endroit.

- Nous avons commis une terrible erreur... la nuit passée. Écoutez Miri-San, cela ne doit pas sortir d'ici en tout cas... Et puis... voilà.

Haha... Je peux aller me suicider maintenant ? Oui... Sans doute. Relevant le regard vers Dead Master, je lui jetais un regard noir, lui intimant de dire quelque chose. À ce que je sache, elle était tout autant concernée !
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