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 Premier cours ! Premier cours ! <3

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Alice Liddell

Alice Liddell

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MessageSujet: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeSam 13 Avr - 23:30

C'est un grand jour chapelier ! Un grand jour ! Regardes les tous ! Regardes comme ils sont tous beaux et grassouillets ! Regardes comme ils sont englués à nos lèvres et observent le moindre de nos mouvements ! Ne sont-ils pas adorables ? Et celui là, ne serait-il pas mieux encore avec un large sourire rougi ? Oh, non, non, nous avons promis de ne pas toucher aux jolis petits agneaux, alors nous n'y toucherons pas ... Enfin, pas maintenant, ma Reine ~ Il vous faudra un peu de patience, pour trouver cette perle rare que nous intégrerons en nous, parmi nous, celle qui se montrera assez digne de votre pouvoir !

J'observais mes élèves depuis bientôt vingt minutes, trépignant sur place d'excitation. Ils me semblaient curieux, impatients et furent d'autant plus surpris quand je sauta tout d'un coup par dessus mon bureau pour renverser le premier bureau et élève qui rencontra mon chemin, d'un coup de pied puissant. Puis ma voix s'envola follement surexcitée et trépidante :

-La littérature ! La littérature, c'est comme la cervelle ouverte et dégoulinante d'un élève ! N'est-ce-pas cher Chapelier ? Oh oui, oui, oui ! Un crâne mise à nu qui nous dévoile les choses les plus intéressantes ! Un livre, c'est ... C'est ... Qu'est-ce déjà un livre, Monsieur le Chat ? Mais oui, bien sûr ! Un livre c'est ce torchon ou s'ébat un sang humain empli de mots et de souffrances ! Ressentez-vous cette souffrance, mes agneaux ? Quand vos doigts frôlent le papier, comme vous frôler vos parties génitales, jeunes masturbateurs que vous êtes !

J'éclatais de rire et balançais mon couteau de cuisine à travers la pièce, frôlant le visage d'un élève surpris et effrayé à la fois. Le plus craquant de nos élèves, désormais sûr de lui, s'offusqua rapidement de mon geste mais fut interrompu dans ses réclamations quand mon poing s’immisça dans sa bouche trop grande ouverte, brisant sur son passage quelques canines brillantes, lui arrachant un doux gémissement.

-Chu-chu-chut ~ Quand on a un si beau visage, on essaye de la garder entier, petit agneau ~ Tu sais, nous trouvons ça très vilain que tu répandes ton sang partout ... D'ailleurs si nous te laissons faire, bientôt se sera ta semence qui s'émoussera hors de tes choses.

J'éloignais ma main et faisais rapidement apparaître une aiguille qui me permis de coudre ses lèvres gonflés et rougies, les liant brutalement l'une à l'autre alors que mon sourire s'agrandissait de lui-même. N'était-il pas plus joli de la sorte ? Non ? Mais si, mais si ! Je m'écartais de mon élève apeuré et sautais sur mon bureau, méprisant singulièrement la classe de toute ma hauteur.

-Oh, vous, vous n'avez pas grand chose à nous raconter pour l'instant mais je suis sûre qu'à l'avenir vous deviendrez de grands romanciers. Nous en faisons une affaire personnelle ! Regardez votre camarade : Avec tout le sang qu'il a pu cracher, il va pouvoir nous écrire une fabuleuse histoire à jamais douloureuse. Il faut vivre la peur, la sueur, la souffrance et l'amertume, Notre Loir, pour pouvoir en écrire la légende ~


Faisant crisser ma craie blanche sur le tableau, j'écrivais une à une les lettres de mon nom et de la matière que l'on m'avait confiée d'enseigner, il y a à peine quelques jours. Puis je m'applaudissais bruyamment, trop heureuse et fière d'aborder une telle discipline avec de si jolies choses, n'attendant que mon enseignement exceptionnel pour parfaire leur petite vie insignifiante. Je m'élançais vers le bureau d'un élève ténébreux et aboyais à son insu, laissant mes voix se mélanger en un long grésillement :

-Toi, toi, as-tu déjà écris ? As tu déjà convoler avec eux ... Enfin, nous ! Eux, eux ! Dis le nous ! Dis le nous ! Que caches ce front mal dessiné ?

Je le saisissais par le col et le secouait avec insistance, sans sentir le long filet de bave qui s'écoulait du coin de mes lèvres, trahissant mon envie de lui arracher les yeux, de les faire sortir de ses orbites profondes et sombres. Je lui hurlais plusieurs insultes puis le lâchait pour me jeter sur le pupitre d'un autre élève que j'enserrais jusqu'à faire grincer le bois, que je mordais jusqu'à en marquer le brun.

-Nous le savions, ils n'ont pas leur place, ici ! Ils ne nous connaissent pas ! Ils ne savent pas ce que nous sommes, ce que nous pouvons faire ! Ne sont-il pas en terminale ? N'ont-ils jamais appris à souffrir et pleurer ? Nous allons les tuer, tous ! Les tuer ! Les broyer ! Les briser ! Oh, oui ! Brisons les ! NON ! Nous ne pouvons pas ! Oh non, ma Reine ...

Des sanglots incontrôlables me prirent et je me réfugiais rapidement derrière mon bureau pour mieux me balancer d'avant en arrière, en fredonnant.
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeDim 28 Avr - 13:11

J'étais Dieu. J'étais le plus beau, le plus merveilleux et le plus intelligent de tous les êtres peuplant cette planète. Je me disais tout le temps qu'il serait préférable pour mon éminente personne, d'éradiquer toutes ces saletés respirant mon air divin. Mais en même temps, sans serviteurs un Dieu tel que moi s’ennuierait. Comme j'étais le plus puissant être, il me fallait quelques êtres inférieurs pour me servir, me vénérer, et ainsi donc, m'élever au niveau d'une divinité des divinités. J'aimais le pouvoir, j'avais la puissance et tout ce qui s'en suivait, il m'était juste malheureux de constater que personne ne m'égalait. Ce qui m'agaçait par le même fait, c'était cette chauve-souris qui se croyait toute permise parce qu'elle a mis au point un système révolutionnaire. Comme si le monde pourri dont elle faisait partie, avait besoin de ça. Dieu -Moi- donner la puissance et donc le pouvoir à des minables, c'était pathétique. Encore heureux que j'étais là pour relever la barre, sinon, on se croirait dans une école pour des futurs bûcherons. Pitoyable de voir ces choses marcher à mes cotés dans cette académie. Dégoûtant, et moi, j'étais trop beau et bon de l'accepter. Après tout, j'étais un Dieu bon et de ce fait, je me pliais parfois pour que ces êtres puissent atteindre la plante de mes pieds afin de mieux les baisers de leurs bouches ingrates. Horrible. Encore heureux qu'ils nettoyaient par la suite leurs microbes. Oui, mes pauvres petits serviteurs qui voulaient plaire à mes magnifiques yeux d'un bleu pénétrant. Un jour, j'en laisserais certains m'admirer pleinement. Comme à cet instant ? Non, là je prenais plaisir que j'acceptais de ma gracieuse bonté envers la chose qui me le procurait. Un Dieu aimait la luxure, j'étais le plus grand des Dieux.

/!\ Contenu NC-16 /!\

Je surplombais de haut la chose accroupie à mes pieds, assis dans mon siège fraîchement matérialisé dans ma chambre. Un regard impérial, je me félicitais d'avoir une telle emprise sur cette chose accroupie près de moi, se complaisant dans son asservissement à ma grande personne. Je devais avouer qu'elle n'était pas moche, je ne choisissais que les jolies pour me servir, même si elle n'égalerait jamais ma magnificence naturelle. C'était plaisant, un rictus de grandeur s'afficha sur mes lèvres parfaitement dessinées quand je la voyais se tortiller sous mon regard de braise. Elle le voulait, elle voulait me donner cette chose qui pour elle devait égaler les cieux. Après tout, seuls les élus -soi-disant- pouvaient atteindre mon être supérieur. Elle devait se sentir chanceuse d'être là dans ma chambre, à mes pieds tandis que moi, je lui prêtais de l'attention. De l'attention, moi ? Un regard pour qu'elle se sente toute troublée et pour qu'elle m'obéisse d'autant plus, rien d'extravagant sortant de ma gentillesse naturelle. Et c'est parce que j'étais bon, que je lui laissais le plaisir de me soulager.

La laissant se dandiner dans tous les sens en rougissant, à genoux devant moi de son corps tout nu, je claquais de ma langue savoureuse pour lui accorder ma bénédiction. J'étais tellement parfait de partout, que cela me dégoûtait parfois de me laisser souiller par ses choses, mais un Dieu avait besoin des plaisirs, et c'est pour cette raison que je choisissais les moins minables. Posant ma main délicate sur l'accoudoir en velours de mon fauteuil, je me complaisais de sentir cette paume délicate qu'était la mienne toucher mon menton si bien dessiné. Je fermais mes yeux à moitié, sentant la fille à mes pieds ouvrir la braguette de mon pantalon d'uniforme taillé ajustement pour mon corps parfait. Laissant échapper un bruit agacé et empressé sous ses « Oh... Hibari-Sama... Hibari-Sama... ». Je lui manifestais d'un mouvement nonchalant de la main de se dépêcher au lieu de s'extasier sur ma partie du corps tout aussi parfaite que le reste. Sentant mon érection durcir sous sa main chaude qui entamait des mouvements experts des vas et viens, je ne laissais rien paraître sur mon visage de Dieu serin tandis que la fille mouillait rien qu'en me regardant. J'étais tellement irrésistible. Souriant à cette pensée, je la laissais prendre mon phallus en bouche rien que pour que je ne l'entende soupirer et gémir sous le plaisir qu'elle me procurait. Sa langue sur mon membre dressé, je savourais ce moment de luxure si bon pour un Dieu, soupirant d'aisance de temps en temps entre deux enroulements de sa langue. Grognant sous ses gestes, j'attrapais ses cheveux bruns de mes longs doigts désirables pour bouger sa tête à une cadence plus soutenue, plus rapide, plus forte, plus loin. Toujours plus, après tout elle avait à faire à un Dieu, elle devait s'appliquer selon mes désirs.

Mon désir. Je le sentais grandir en moi sous mon membre tendu sucé par cette fille m'étant asservie. Je me déhanchais pour aller toujours plus loin dans sa bouche sous un « Continue. » sans moindre gentillesse sorti de mes lèvres si bellement dessinées. Je laissais mon plaisir s’ouïr quand sa langue vient lécher mon sexe de haut en bas en même temps que sa main le caresse avec des gestes vifs. Je fronce tout de même mes sourcils parfaits quand je sens ses dents mordiller mon membre entre deux prises en bouche pour mieux me sucer par la suite. Non, ça, ce n'était pas bien. Je voulais plus, pauvre créature. C'était bon, mais pas assez pour ma grandeur. Me raidissant, je la repoussais avec force d'une main, tout en déboutonnant ma chemise de l'autre. Me relevant, je narguais son corps nu au sol avant de venir l'attraper par le bras et lui intimer de se coucher sur mon lit.

- Applique-toi.

Je ne savais comment elle s'appelait, mais quelle importance tant qu'elle, elle connaissait mon nom. Retirant mon pantalon, la chemise entrouverte toujours posée sur mes épaules, je me collais à son corps nu avant de plonger mon visage dans son cou tandis qu'elle caressait de ses mains mon magnifique dos musclé. Frottant mon phallus dressé contre son antre humide, je me plaisais à la sentir vibrer sous moi, demandant à ce que ma divine personne la pénètre. Un sourire amusé sur le visage, je pris mon membre volumineux et parfait dans ma main et posais le gland à l'entrée chaude et humide de ses lèvres intimes. Caressant ces dernières de cette partie de mon corps sans pour autant la rentrer, je lui intimais le silence tandis que ses jambes écartées n'attendaient que cela. Sourire charmeur sur les lèvres, mon excitation à son comble, je cédais à mon envie de la posséder sans plus de cérémonie, en la pénétrant d'un mouvement sec des hanches jusqu'au bout de mon phallus. J'échappais un râle de contentement avant de commencer mes coups de butoir sans moindre délicatesse, toujours plus vite, toujours plus fort jusqu'à ce que mon plaisir soit à son apogée sous les cris de cette demoiselle sous moi. Attrapant ses cheveux d'une main tandis que l'autre était à coté de sa tête en signe de support, je lui intimais de mon regard brillant ce que j'allais lui faire. « Jouis. » Et comme par magie de mon pouvoir divin, un cri s'échappa d'entre ses lèvres pulpeuses tandis que je donnais un dernier mouvement puissant profondément en elle. Amusant, mais pas encore suffisant. Sentant ses muscles vaginaux se contracter sur mon membre, je savourais cette chaleur l'ayant entourée dans des râles satisfaits. Poursuivant mes va et viens avec une cadence d'enfer, je me raidis soudainement sous la jouissance et me répandis en elle dans un mélange chaud de mon liquide divin et du sien- insignifiant. Satisfait, je me laissais tomber à coté d'elle, quittant son antre chaud sous un soupir.

Fermant les yeux -ces magnifiques billes de saphir- je les rouvris quelques secondes plus tard en affichant une mine -magnifique- sévère sur les traits avant de la gifler d'un geste sec de la paume. Il était hors de question qu'elle m'embrasse, parce que oui, c'est ce qu'elle s'apprêtait à faire. Chose minable et inférieure, elle pensait pouvoir me toucher de son plein gré. Je me relevais ensuite en lui ordonnant de sortir de ma chambre, ce qu'elle fit, s'exécutant presque directement encore à moitié nue, elle sortit de mon lieu de résidence. Ces filles, toutes les mêmes, je les laissais me donner du plaisir selon mes envies, et elles osaient encore venir demander plus de ma si éminente personnalité, pitoyable. Je ne l'ai pas encore dit, mais je ne laissais ces êtres inférieurs m'embrasser et je ne les embrassais que rarement, pour montrer qu'elles n'étaient là que pour mon vouloir, mon plaisir et mes envies. Sans plus, ni moins, d'ailleurs.
/!\ Fin contenu NC-16 /!\


J'étais la perfection même après tout, je n'avais à me justifier tandis que ces misérables créatures m'entourant, devaient m'être asservies. Mais là, je n'avais guère le temps aux détails, j'avais cours de littérature cet après-midi. Cours qui fut suspendu pendant un certain temps par manque de professeur, à croire que cette stupide chauve-souris ne savait plus contraindre quelqu'un pour venir lui servir dans ces murs. Après tout qui voudrait le faire ? Quelqu'un d'aussi minable que cette chienne habillée en noir. Peu importe, ma magnificence devait se faire laver de cette sueur procurée par cette chose qui eut quittée ma chambre. Dégoûtant. C'est ainsi que je passais sous une longue douche bien chaude afin de me débarrasser de tout microbe provenant d'autrui. J'étais dieu, j'étais parfait et je devais le rester tout le temps. Douche prise, mes cheveux soigneusement coiffés, je m'admirais un long instant dans le miroir. Tant de perfection... Magnifique. Le plus malheureux 'était que je gâchais cette dernière en respirant le même air que ces pitoyables êtres qui vivaient à Undai.

Finalement prêt, je sortis de ma chambre, mes affaires de cours dans un sac à pc, et parcourus les couloirs me menant jusqu'au bâtiment principal. Tout ceci avec quelques salutations, quelques paroles agréables, quelques soupirs ennuyés de ma part et -sans oublier- quelques sourires charmeurs. C'est ainsi que j'arrivais devant la porte du conseil me demandant un court instant s'il serait utile d'aider le toutou de la directrice dans les tâches assignés au membre de l'élite. Non. Non, aujourd'hui elle devra se passer de l'aide divine que je pourrais lui apporter. Je n'avais pas envie de me fatiguer pour sa personne insignifiante.

C'est sur ce constat des plus intellectuels, que je me frayais un passage parmi la foule d'étudiants allant en cours, pour me diriger vers ma classe sans plus de cérémonie. Entrant dans la salle pleine à rebord, je m'assis près d'une fenêtre chassant un étudiant qui s'y trouvait. Pourquoi la fenêtre ? Car je pourrais regarder tranquillement dehors pendant qu'un prof quelconque allait enseigner un cours tout aussi pathétique à des minables. Je n'avais plus rien à apprendre, j'étais parfait, je savais tout. Tapotant le banc de mes doigts fins et indiscutablement parfaits, je laissais mon regard se promener sur la salle quand la prof rentra finalement. Une femme. L'air simplet. Voilà qui nous procurera un cours tout aussi naze. Soupirant pour une dernière fois, je laissais le cours débuter en me plongeant déjà dans la contemplation de ce qui se passait dehors. Enfin, jusqu'à ce que ses paroles et -surtout- ses actions fassent dévier ma tête vers elle, pour l'observer.

-La littérature ! La littérature, c'est comme la cervelle ouverte et dégoulinante d'un élève ! N'est-ce-pas cher Chapelier ? Oh oui, oui, oui ! Un crâne mise à nu qui nous dévoile les choses les plus intéressantes ! Un livre, c'est ... C'est ... Qu'est-ce déjà un livre, Monsieur le Chat ? Mais oui, bien sûr ! Un livre c'est ce torchon ou s'ébat un sang humain empli de mots et de souffrances ! Ressentez-vous cette souffrance, mes agneaux ? Quand vos doigts frôlent le papier, comme vous frôler vos parties génitales, jeunes masturbateurs que vous êtes !

Je laissais échapper un ricanement moqueur tout en voyant les quelques étudiants de Terminale prendre des airs mitigés si pas apeurés. De quoi avaient-ils peurs ? Ils étaient en Terminal ou pas ? Mon ricanement s'accentua quand je vis cette même enseignante défigurer un étudiant d'un simple coup de poing. Une folle. Une parfaite folle. Mais je n'en étais pas plus étonné que ça. Après tout, elle était engagée par l'autre chauve-souris, elle ne pouvait pas être tout simplement normale. Mais là, je crois que la dirlo a remportée la palme d'or en engageant une femme qui parlait d'une manière plus que désordonnée sans oublier ses actes violents sans queue ni tête. Amusant ? Déprimant. Même l’enseignement dans ces murs était à déplorer. Et Moi, que faisais-je la de ma si grande personnalité ? Je ne savais pas moi-même. Il serait mieux que je parte avant que ce lieu ne se transforme en n'importe quoi. Je n'avais pas de temps à perdre avec des enfantillages et encore moins avec une folle sortie d'un asile.

Mon regard saphir se porta sur l'assemblée tandis que mon sourire disparaissait avec mon mépris qui grandissait. De quoi avaient-ils peur ? D'une folle. C'était minable, et croire que ces gens devaient être en terminal. Je comprenais -parce que j'étais un Dieu raisonnablement clément- qu'un seul terminal ne pourrait battre une prof aussi disjonctée que celle-ci, mais tout de même, on parlait d'une classe entière là, une classe qui n'osait bouger sous tant d'incompréhension. Après tout, moi-même, je ne pouvais desceller les mouvements de cette femme étrange, que ce soit dans ses paroles n'ayant quasiment rien à voir avec le cours, ou encore de ses actions violentes. Entre parler de littérature abjectement et frapper sur des étudiants au hasard tout en les insultants, il était facile de se perdre. Je restais plutôt contrarié de voir cela, mais je ne bougeais pas pour autant, préparant tout de même une défense quelconque si cette folle voudrait s'en prendre à ma divine personne. Au moins une chose était sûre, je n'allais pas m'ennuyer pendant ce cours de blabla. Amusant.

-Toi, toi, as-tu déjà écris ? As tu déjà convoler avec eux ... Enfin, nous ! Eux, eux ! Dis le nous ! Dis le nous ! Que caches ce front mal dessiné ?

Je fixais avec insistance la face de cette femme -chose- dérangée sans pour autant lui prêter de l'attention véritable. Un clown de cirque mais en gore, en plus Undai. L'apogée de ce qu'on trouvait ici, sous le règne de la chauve-souris. Quand je disais que cette femme n'avait aucune compétence, ce n'était pas pour rien. Engager ce genre d'être pour donner un cours de qualité, était impossible. Si j'étais gérant de cette école, tout serait parfait, autant ces minables que les cours donnés. Mais ce n'était malheureusement pas ma divine personne qui y donnait les ordres absolus. C'est pour cette raison que je m'amusais à regarder ce désastre de folie de mon esprit ouvert de grand Dieu.

-Nous le savions, ils n'ont pas leur place, ici ! Ils ne nous connaissent pas ! Ils ne savent pas ce que nous sommes, ce que nous pouvons faire ! Ne sont-il pas en terminale ? N'ont-ils jamais appris à souffrir et pleurer ? Nous allons les tuer, tous ! Les tuer ! Les broyer ! Les briser ! Oh, oui ! Brisons les ! NON ! Nous ne pouvons pas ! Oh non, ma Reine ...

Entendant ces paroles de mon ouïe aiguisée, je fus mécontent d'entendre de tels dires sortir de la bouche d'une tarée. Tuer. Tuer les terminales de cette classe ? Me tuer ? Bonne blague. Cette soi-disant enseignante n'avait pas sa place dans cette académie, et en bon Dieu je devrais le lui inculquer. Sauf que j'étais trop beau et trop parfait pour venir parler à un être aussi inférieur qu'elle. Que faire ? La laisser déballer ces paroles sans aucun sens ou l'arrêter là, et la congédier d'un bon coup de chaînes. Rire. Oui, rire. Je ris de ma voix cristalline faisant de la sorte tourner quelques regards vers moi. Bande de lâches minables. Ils me dégoûtaient tous autant qu'ils étaient. Je me levais de ma chaise avec toute la grâce dont un Dieu devait faire preuve et me postais près du mur pour mieux voir la folle accroupie derrière son bureau.

-Alice...-Sensei, c'est bien ça ? Il serait préférable que vous quittiez cette classe, nous n'avons pas besoin d'entendre vos fabulations.

Et si ce ne sera pas cette tarée qui quittera ce lieu, ce serai Moi qui m'en irait. Je n'avais du temps à perdre avec ça. Soupirant, les bras croisés sur ma poitrine bien dessinée, aucune expression chaleureuse ne se dégageait de mon être, j'étais juste là, perplexe à la regarder, me demandant quelle serait sa prochaine action. Essayerait-elle de me tuer ? Ce serait encore amusant. Je laissais mon bracelet rouge feu briller tel un joyau, ainsi je serais prêt à contre-attaquer si sa maudite folie voudrait m'atteindre. Et croire que je devais respirer le même air que cette malade mentale.

-La littérature n'est pas férocement écrite par le sang, je suis persuadé que votre vision de cette matière intéresserait plus d'un, mais pas dans cette école. Je pense que vous n'avez pas les qualifications nécessaires pour se trouver ici, il serait préférable que vous alliez voir l'administration pour qu'ils s'occupent de votre cas... avancé.

Je la gratifiais d'un de mes magnifiques sourires et passais mes doigts fins dans mes cheveux. Je n'avais à user de ma salive envers ce pathétique être qui avait déjà sombré dans l'abîme de l’humanité.
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Alice Liddell

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeSam 11 Mai - 14:57

-Alice...-Sensei, c'est bien ça ? Il serait préférable que vous quittiez cette classe, nous n'avons pas besoin d'entendre vos fabulations.

C'était étrange : nous avions la nette impression qu'un individu extérieur s'évertuait à communiquer avec nous mais pas un seul mot s'échappant de ses lèvres de bambin ne semblait vouloir se glisser jusqu'à notre esprit. Seul le rire du Chapelier résonnait nerveusement en notre sein, excité par la pâleur des murs et par l'odeur frais de désinfectant, se rappelant amèrement cette chambre d’hôpital dans laquelle nous avions séjourné plusieurs mois, une aiguille enfoncé dans notre crâne, les mains et les pieds liés au charmant petit lit blanc qui avait fait office de table d'opération durant de longues heures.

-La littérature n'est pas férocement écrite par le sang, je suis persuadé que votre vision de cette matière intéresserait plus d'un, mais pas dans cette école. Je pense que vous n'avez pas les qualifications nécessaires pour se trouver ici, il serait préférable que vous alliez voir l'administration pour qu'ils s'occupent de votre cas... avancé.

Ma langue vint rouler désagréablement sur mon palais alors que je me levais plus faible qu'une feuille morte. Il y avait dans ma tête de délicieux souvenirs de terreur et d'agonie et juste devant moi cette chose masculine méprisante et méprisable qui ne demandait qu'à être remis à sa place. J'entendais notre Lièvre de Mars ricaner agréablement, secoué par une envie malheureuse de désosser ce beau jeune homme ou mieux encore d'y enfoncer notre beau couteau jusqu'à la garde de sorte à ce que plus jamais il ne puisse s'asseoir ou se cambrer. Et finalement, je me décidais : ma main saisit la cravate de son uniforme et lui intima l'ordre de se pencher vers nous pur que je puisse chantonner à son oreille :

-Toi, toi, toi ~ Tu sembles être le genre d'homme à baiser ce qu'il veut où il veut ... N'est-ce pas ? N'est-ce pas !? Que dirais-tu si par derrière je t'enfonçais lentement notre chose ? Si jusqu'à ton estomac j'enfonçais notre bras ? Te serait-il agréable d'être ainsi souillé et humilié ? Te serait-il agréable d'être ainsi blessé devant cette assemblée ?

Ricanant, je relâchais le mâle, laissant apparaître sous notre belle robe bleue une boule exagéremment grosse et tendue sur laquelle je pressa la main de notre interlocuteur, soupirant impunément de satisfaction devant son propriétaire. Nous n'espérions aucunement vexer ce jeune homme mais simplement lui montrer, O combien nous étions bien monté et à quel point nous le trouvions à notre goût. C'est pour cela que bien vite nous le rejetions en arrière, nous appuyant rapidement contre le bois de notre bureau pour mieux contempler la classe horrifiée et curieuse qui s'offrait à notre regard luisant.

-Allons, allons, pourquoi, ne retournerais-tu pas à ta place ? Il est temps de reprendre notre cours ! Le Chapelier est si pressé de vous enseigner ce que personne d'autre n'osera jamais vous enseigner ! Premier ouvrage : Les crimes cannibales avec les témoignages de Jeffrey Dahmer ou le "Cannibale de Milwaukee", un tueur en série américain qui a avoué avoir assassiné dix-sept jeunes hommes et dont les meurtres comportaient des viols, des démembrements, de la nécrophilie et du cannibalisme. L'une des œuvres les plus intéressantes qu'il m'a été donné de lire !

Je faisais apparaître un exemplaire sur chaque table et ignorait le beau jeune homme qui nous avait insupporté quelques minutes plus tôt.
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeLun 19 Aoû - 20:17

J'étais dégoûté au plus haut point, cette chose immonde me toucha, s'imposa à moi comme une tache sur ma cravate, impossible à nettoyer. Seule une pensée s'immortalisa dans mon esprit divin. Lavaer, désinfecter, il faudra encore que j'envoie quelqu'un au pressing pour qu'il se débarrasse de microbes contagieux qui se baladaient sur la main de cette tarée sortie de nulle part. D'un bois peut-être. Ou d'une jungle, vu ses manières disgracieuses de se comporter envers les êtres supérieurs, tel que Moi. J'étais un Dieu parfait, je n'avais à subir les manies d'une folle dégénérée digne de se faire interner. Ou tuer. Oui, il serait mieux éradiquer un cas aussi désespéré que celui-là. Horrible. Je vais vomir si elle s'approche encore plus de moi.

-Toi, toi, toi ~ Tu sembles être le genre d'homme à baiser ce qu'il veut où il veut ... N'est-ce pas ? N'est-ce pas !? Que dirais-tu si par derrière je t'enfonçais lentement notre chose ? Si jusqu'à ton estomac j'enfonçais notre bras ? Te serait-il agréable d'être ainsi souillé et humilié ? Te serait-il agréable d'être ainsi blessé devant cette assemblée ?

De quoi ?! Elle était complètement malade. Comment osait-elle me parler de la sorte ? À Moi,le grand maître de l'univers, l'être le plus magnifique de ce bas monde. Une profonde colère plongea en mon être tout entier, prête à exploser sous la forme de mon pouvoir imbattable. Menacerait-elle le Dieu que j'étais ?! Sans aucun doute possible, elle ne pouvait tout simplement parler de la sorte, qu'elle soit prof ou pas. Cette fichue chauve-souris engage vraiment n'importe quoi dans cette académie. Cela me dégoûtait terriblement. Mon beau visage parfaitement proportionnel se déforma sous un haut le cœur pointant son nez au bout de ma gorge quand ma main vint toucher une chose étrange entre les jambes de cette femme. Si elle voulait que je la tripote, je pouvais encore faire preuve de clémence et de bonté et le lui accorder, rien que pour qu'elle disparaisse. Pour ce qui était de la prendre avec ma grâce parfaite, je ne m'abaisserai pas à ce niveau, si elle voulait baiser, qu'elle se trouve une personne de sa classe sociale ou qu'elle aille se soulager avec un chien quelconque. Moi, Moi je me plaisais avec des belles filles, bonnes à souhait. Et cette prof était loin d'atteindre mes critères déjà bien laxistes. Et ça... Une trans, il était hors de question. Je vais vomir.

-Allons, allons, pourquoi, ne retournerais-tu pas à ta place ? Il est temps de reprendre notre cours ! Le Chapelier est si pressé de vous enseigner ce que personne d'autre n'osera jamais vous enseigner ! Premier ouvrage : Les crimes cannibales avec les témoignages de Jeffrey Dahmer ou le "Cannibale de Milwaukee", un tueur en série américain qui a avoué avoir assassiné dix-sept jeunes hommes et dont les meurtres comportaient des viols, des démembrements, de la nécrophilie et du cannibalisme. L'une des œuvres les plus intéressantes qu'il m'a été donné de lire !

Reprenant ma respiration quand elle me relâcha, j'en restais pas moins furieux de sa prestance. Elle eut osée m'humilier devant toute ma classe. Pauvre petit être insignifiant, il fallait que je la purifie de ma bonté. Non, je n'avais à être clément avec cette chose sans valeur. Je refis ma cravate de mes mains fines et habiles, usant de toute ma volonté pour ne pas lui enfoncer une chaise dans la tête. Dieu ne se salit pas les mains. J'étais déjà assez souillé pour la journée. Regard hautain, je revins à ma place. Non pas pour obéir à sa demande déséquilibrée, mais seulement pour prendre le livre et revenir vers le centre de la pièce, la regardant, horriblement dégoûté que mon magnifique regard doit se heurter à une telle vision.

-Vous donnez l'air d'apprécier les choses décrites dans ces ouvrages. Peut-être que nous pourrions en apprendre davantage en vous les faisant subir ? Qu'en pensez-vous ?

Moi furieux ? En aucun cas, c'est d'une voix suave à souhait que je m'exprimais, digne de Moi. Comme elle était complètement folle, elle serait encore satisfaite qu'on lui arrache les bras, n'est-ce pas ? Je pourrais la satisfaire avec joie dans ce domaine là. Quoi que... Je ne me salirais pas les mains pour, mais certains de mes camarades se plairaient sans doute à ce genre d'action barbare. Jetant le livre sur la table d'un étudiant dans un bruit sec, je croisais les bras sur ma poitrine d'athlète et défiais la prof du regard. Alors, alors ? Et puis, autant que je lui accorde de la bonté et que je démente ses avances.

-Et non ~ Excusez-moi, mais vous n'êtes pas mon genre. Désolé ~

Un sourire espiègle vint se placer sur mes lèvres. J'étais un génie, tellement subtile et beau. Je n'avais du temps à perdre avec des allusions étranges venant de gens tout aussi bizarres. Devrais-je quitter cette pièce tout simplement ? Difficilement concevable vu mon prestige. Je n'allais pas me plier devant ça.
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Alice Liddell

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeSam 24 Aoû - 11:36

-Vous donnez l'air d'apprécier les choses décrites dans ces ouvrages. Peut-être que nous pourrions en apprendre davantage en vous les faisant subir ? Qu'en pensez-vous ?

Oh, entendez-vous cela cher chapelier ? Entendez-vous ? Cet être là, voudrait donc arracher notre chose et la conserver dans un bocal ? Il veut ... Oh oui, il voudrait dans notre tête creuser un trou et y glisser de l'acide comme ce sot de Jeffrey qui espérait obtenir quelques esclaves sexuelles ? Mah, quel étrange individu nous avons là ! Pourquoi ne pas lui lire simplement une partie de cette œuvre ? Après nous aviserons à lui laisser tenter l'expérience sur un de ses camarades puisque nous, nous avons trop de chose à faire et à dire pour se laisser mourir !


-Et non ~ Excusez-moi, mais vous n'êtes pas mon genre. Désolé ~


Je saisis le bouquin pas l'un de ses angles et consulta brièvement les pages au fur et à mesure qu'elles défilaient devant mes yeux, puis mon attention s'arrêta sur une phrase délicieusement romantique que je lu à voix haute soudainement, ignorant la chose qui s'était adressé à nous :

-"Moins de deux mois après ma première victime, je faisais la tournée des bars quand j'ai aperçu ce jeune garçon. Je lui ai proposé, je crois que c'était 50 dollars, pour passer la nuit avec moi. Au petit matin, ma grand mère était sur le point de se lever et je voulais qu'il reste avec moi, aussi je l'ai étranglé. Ensuit j'ai eu un rapport anal avec lui. J'ai caché son cadavre sous une couverture dans la cave. Je l'ai gardé une semaine et, à chaque fois que ma grand mère s'absentait, je m'allongeais près de lui pour me masturber. Puis je l'ai dépecé pour en retirer toute la chair"

Je ricana bruyamment et songea ... Oh oui, osa songer quelques secondes à pénétrer un corps tout juste tiède, tout juste mort et si, oh, surement si tendu ! Le garder près de moi, en étant certaine que même après une longue absence il serait encore là, là où je l'aurais laissé. Et j'imaginais avec une délectation immense sa face déformée de terreur, figée dans une expression de douleur éternelle. J'imaginais la lame pénétrer la peau pour la découper finement et l'ôter comme on détache la chair d'un poisson pour mieux le déguster.

-Je propose ... Oh quelle belle idée ! A ce charmant jeune homme d'en tenter l'expérience sur ... Et bien sur n'importe qui d'entre vous ! Puis de nous en faire un récit, d'entacher une ou deux belles feuilles blanches de ses exquises expérimentations. Voyons ... Qui serait volontaire ? Oui, qui !?


Peut être que cette demoiselle qui semblait particulièrement excitée face à lui, se donnerait la peine de lui offrir son cul ? Où peut être lui, qui remue délicieusement sur sa chaise ? Peut être qu'un grand gaillard serait plus amusant ? N'y a t-il rien de plus ravissant qu'une brute se faisant prendre comme une chèvre ? Oh si ! Il serait beaucoup plus intéressant de voir un petit hétéro se mettre à genoux pour lui !
Mes yeux se posaient tour à tour sur chaque élève avec la gourmandise morbide d'un charognard tournant autour d'un cadavre, puis - déçue de leur manque de motivation - ma voix siffla, se glissant entre mes lèvres pâles et sèches sournoisement :

-Mah ? Aucun volontaire ? Vraiment ? Quelle peine vous nous faites ... Oh quelle peine ! Bien ! Dans ce cas nous allons devoir désigner quelqu'un ... Quel dommage ! Si peu d'initiative ! Quel dommage !

Nous ne mîmes pas longtemps à dégotter notre proie. Il y avait, là bas, au fond de la classe, une frêle chose. Quelque chose de mâle mais si chétif ... Oh, si chétif qu'une fillette d'une petite tape l'aurait mise au sol, face contre terre. Un être trop fragile pour réussir à Undai Gakuen et qu'il aurait été aisé de maltraiter. Notre lévrier avait jeté son dévolu et nous n'éprouvions aucun remord. Après tout, c'était les faibles qui mourraient en premier que ce soit ici ou là bas.

-Toi ! Toi, là ! Oui, toi ! Tu feras parfaitement l'affaire ! Tu à le regard de quelqu'un qui aime se faire mettre !


Je m'approchais de lui rapidement, ne lui laissant pas le temps de s'échapper et l’attrapais par les cheveux pour mieux le traîner au devant de la salle avant de le jeter au pied de ce charmant jeune homme qui aimait de toute évidence se faire remarquer. Puis, entre deux ricanements furieux, j'articulais, mes bras encerclant ma taille maigre :

-Prends le ! Prends le ! Montre nous un peu ce dont est capable un gamin de ton envergure !

Ce n'est qu'un peu perplexe face à son manque de réactivité que je donnais un coup de pied au désigné et le poussais un peu plus vers les pieds de mon élève, écrasant son visage apeuré et implorant contre le sol de mes bottines usées. Je lui offrais un maigre fessier pour son engin et il ne me remerciait à peine, n'y touchait même pas. Que voulait cet homme à la fin ? Lui qui avait tant insisté à se donner en spectacle ?

-Et bien quoi ? Tu n'en veux pas ?
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeDim 25 Aoû - 17:07

J'étais un être supérieur et perspicace, j'étais inébranlable peu importe la situation qui se présentait devant moi et dont il était important de la gérer efficacement. C'est pour cela que je ne fis rien remarquer quand elle prit un bouquin pour en lire un passage des plus morbides, digne d'une série policière avec un meurtre de psychopathe en première ligne, comme moteur de toute l'intrigue. Et dans ces cas là, il fallait trouver l'assassin après s'être épouvanté devant la scène macabre de ce qu'il a commis. Je levais les yeux au ciel, nullement impressionné par le récit qu'elle nous lisait, plutôt outré qu'elle m'ignorait, moi le grand Dieu, roi de cette école de tarés. Je ne comptais toutefois intervenir, laissant cette chose ressemblant à une femme, s'exprimer comme bon lui semblait, je préférais ne pas brusquer un mollusque déjà bien perturbé, dans des contraintes quelconques. J'étais un Dieu bienveillant, je lui donnais la parole sous mon aura de grandeur. Je ne me demandais même pas ce qu'elle comptait nous apprendre de son récit glauque, me disant qu'elle allait changer de sujet après deux minutes, vu son état mental déséquilibré. Un fin soupir d'ennui traversa mes lèvres parfaitement dessinées. J'étais exaspéré, parfois je me demandais à quoi bon aller en cours, si j'étais parfait dans toutes les matières, ne prenant même pas celle-ci comme un nouveau défi. Après tout, tuer, cela me connaît. Je devais maintenir l'ordre et ma réputation, et pour cela, il fallait faire des sacrifices. J'en faisais. Parfois. Pas de manière aussi dégoûtante que celle décrite dans son livre, mais assez spectaculaire pour qu'aucun ne vienne revendiquer ma suprématie.

-Je propose ... Oh quelle belle idée ! A ce charmant jeune homme d'en tenter l'expérience sur ... Et bien sur n'importe qui d'entre vous ! Puis de nous en faire un récit, d'entacher une ou deux belles feuilles blanches de ses exquises expérimentations. Voyons ... Qui serait volontaire ? Oui, qui !?

Un de mes sourcils parfaits se haussa quand sa voix piaillarde résonna à mon ouïe aiguisée. Rien que l'entendre, me donnait la nausée. Que devrais-je retenir de ses mots sans queue ni tête ? Seulement qu'elle voulait montrer ce qui était écrit dans son livre, dans la vraie vie, ici dans sa classe. Et je devrais donc jouer le rôle du meurtrier psychopathe bon à se faire enfermer à triple tour dans un asile à haute surveillance. Quelle idée ~ Le pire, c'est qu'elle donnait l'air de l'envisager sérieusement. Je ne fus pas étonné de n'entendre rien, qui voudrait subir les atrocités de ce calibre, après tout. Pas moi. Ni les faire subir. Je n'avais pas peur d'ôter la vie à un mollusque minable polluant mon air divin. Mais j'étais un Dieu, et je ne me salissais pas les mains avec ce genre de procédé. Un être aussi magnifique que Moi, utilisait autrui pour les taches salissantes. Je surplombais la salle de classe de mon regard majestueux et plein d'autorité. Qui seulement oserait me mettre devant un tel dilemme ? Entre une prof folle et ma fierté ?

- Mah ? Aucun volontaire ? Vraiment ? Quelle peine vous nous faites ... Oh quelle peine ! Bien ! Dans ce cas nous allons devoir désigner quelqu'un ... Quel dommage ! Si peu d'initiative ! Quel dommage !

C'est ce que je pensais. Terminales ou pas, aucun ne se risquerait à subir une mort douloureuse comme celle-ci, encore moins sous le regard d'une prof détraquée, et d'autant plus pas de la main d'un Dieu qui ne l’épargnerait pas. Je n'avais pas mauvaise réputation en général, j'étais une entité au-dessus de tout ça, je ne faisais qu'exercer la loi de la chauve-souris et aussi répondre à certaines de mes lubies sous le signe de mon appartenance au conseil des étudiants. Mais je ne procédais pas d'une manière si peu subtile, j'étais un Dieu aux manières exquises, même pour donner la mort. Je ne me rabaisserai sans doute pas aux envies d'une tarées. Ni personne d'ailleurs.

-Toi ! Toi, là ! Oui, toi ! Tu feras parfaitement l'affaire ! Tu as le regard de quelqu'un qui aime se faire mettre !

Je fis un pas sur le coté quand la furie passa à coté de moi, de sorte que ma sublime silhouette ne se voit guère frôlée par cette chose inférieure. Je fronçais les sourcils quand elle s'en prit à un garçon quelconque dont je ne connaissais guère le nom. Les bras toujours croisés sur mon torse sculpté à la perfection, je vis ce petit être crouler sous une peur immense. Pitoyable. Tellement que je l'aurais bien remis sur le droit chemin en lui infligeant le châtiment divin. Un mollusque parmi d'autres, mais un qui me dégoûtait rien que par son tremblement de terreur et sa manière si peu gracieuse de se faire piétiner par une femme à moitié folle. Minable.

- Prends le ! Prends le ! Montre nous un peu ce dont est capable un gamin de ton envergure ! Et bien quoi ? Tu n'en veux pas ?

M'indignant sous ses mouvements et paroles pour me persuader de prendre cette chose, je grimaçais sous tant d’impertinence. Que croyait-elle au juste ? Non, je n'avais à me poser ces questions, elle était malade, ça s'arrêtait sur ce constat. Était-ce seulement « légal » dans cette école qu'un enseignant maltraite ses étudiants de la sorte ? Je devrais encore aller voir l'autre idiote de directrice pour remettre les points sur les i, lui disant ô combien sa gestion de l'académie était pourrie. Autant qu'elle, en somme. Mais tout de même, engager un professeur n'ayant aucune licence pour enseigner et encore moins les compétences pour ce faire, c'était fort peu judicieux, cela baissait le niveau de cet endroit grandement. Je devrai envisager sérieusement à quitter ce lieu pour mon propre bien, avant que sa réputation ne tombe en dérision. La littérature... Voilà qui ne nous avançait pas beaucoup sur le chemin de la culture générale commune de ce monde pollué de la race humaine.

- Je veux bien vous décrire ce qu'il en est de ce genre de pratiques en me contentant de regarder. Je ne compte me rabaisser au niveau de cette chose apeurée pour votre bon vouloir. Je décline ~

Je refusais cette idée de ma voix suave qui coulait avec douceur dans l'ouïe de tous mes interlocuteurs. Ça me dégoûtait de voir les visages changer du soulagement de ne pas s'être fait choisi en une sorte de curiosité malsaine et teintée de peur. Bande de minables choses inutiles. Sans même décrire celle qui se trouvait à mes pieds. Méprisant. Et la prof dans tout ça ? Elle avait vraiment l'air d'attendre que je m'exécute. Folie. Trop rabaissant, trop sale. Trop pas pour une éminente majesté telle que Moi. Je claquais ma langue savoureuse sur mon palais, contrarié de cette position de force sans vouloir l'utiliser. Moi qui voulais remettre cette prof à sa place -qui n'était guère dans cette classe- je me voyais contraint de jouer à son jeu au risque de me voir traiter d'ennuyant par mes camarades de classe. Mais quoi qu'on dise de Moi, je ne comptais m'en prendre à un homme... Si c'était une femme, alors là, nous pourrions en discuter, même si la bonté du Dieu que j'étais serait mise à rude épreuve. Mais hors de question que ce soit un homme.

- Mais si ce spectacle vous tient à cœur, je veux bien vous trouver un autre volontaire.

Et sur ce, sans moindre joie dans ma voix grave, j’attrapais par le col un garçon assit à la portée de ma main, et le traînai avec facilité devant les deux personnes « debout » de la pièce. Je le poussais devant la prof et m'assis à sa place, frottant ma main douce contre un mouchoir. Désinfecter... Encore. Je rivais mon regard brillant tel un joyaux sur les trois personnes, mine sérieuse avant de demander ce qu'ils attendaient. La réponse du désigné par ma personne ?

- Hibari-San, c'était toi qu'elle a choisi ! Pas moi !

Un sourire prononcé se dessina sur mon visage tandis que je laissais mon rire cristallin résonner dans la salle de classe. Moi, Moi j'étais un Dieu, je pouvais tout. Matérialisant une chaîne de titane, je vins la planter dans l'épaule du dit garçon avant de reprendre la parole, aucun signe d'amusement ne se peignant sur mes traits parfaits.

- Et Moi, je t'ai choisi, alors sois en honoré et fais le. Je suppose que cela ne vous pose aucun problème, Alice-Sensei ? ~

Je pouvais être charmant à souhait quand je le voulais, même avec les êtres inférieurs à ma personne majestueuse. Dématérialisant la chaîne, je regardais la scène avec une certaine satisfaction, en me demandant vaguement ce que cette folle pensait de mon idée ? Et pour le reste de la classe ? Je n'étais pas là pour les sauver en faisant le sale boulot, qu'ils essayent de me dire quoi que ce soit et je leur laisserai le plaisir de contenir à eux tous seuls, la folie de la femme leur enseignant. Et puis, c'était un désastre pour mes fans de voir leur idole baiser un autre qu'elles ~ Autant éviter, n'est-ce pas ? ~ Oui, j'étais magnifiquement perspicace, un vrai Dieu dans toute sa beauté ~
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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeLun 26 Aoû - 22:02

- Et Moi, je t'ai choisi, alors sois en honoré et fais le. Je suppose que cela ne vous pose aucun problème, Alice-Sensei ? ~

Il était si prétentieux que sa présence nous portait au cœur. A quoi cela pouvait bien servir d'avoir une grande gueule, si il n'était pas capable ensuite de l'assumer ? Il aimait se faire remarquer alors, bien sûr nous lui avions offert une chance d'être au cœur des attentions ... Nous étions déçus de n'avoir pu se régaler de la vision de son corps en violant un autre mais nous pouvions que rire de sa couardise et nous rions de bon cœur.

Voyez-vous ça ... Monsieur refuse ! Avez-vous entendu ? Il refuse, refuse, refuse ... C'est à en mourir de rire ! Non, non, ne riez pas, Lévrier de Mars ! C'est grave ! Grave, extrêmement grave ! Est-il seulement permis qu'un étudiant nous désobéisse de la sorte ? Et ... Présomptueux ? Mais aussi affoler qu'une fillette de quatre ans face à un devoir des plus simples ? Mais qui est-il ? Qui est-il ce misérable animal ? Nous devons le broyer ! Lui mixer les doigts en bouillie et les lui faire déguster. Hum ! Délicieuse chose que cela serait ! Mais, mais nous ne pouvons pas ! Pas déjà ... Nous sommes cléments, cléments !


J'ordonnais d'un vague geste de la main au troisième étudiant de reprendre sagement sa place alors que je rejoignait mon bureau en ricanant à cœur joie. Puis je me retournais vers mon interlocuteur et - posant une main devant mes lèvres rieuses - je lui lançais méprisante :

-Tu n'es pas aussi bien monté que tu prétends l'être ... Oh, tant de couards et si peu d'audacieux ! Ces gamins boutonneux vont de mal en pis, n'est-ce pas cher chapelier ? Nous nous souvenons encore de cette belle époque pendant laquelle - nous étions nous-même étudiants - nous prenions la peine de nous plier devant nos professeurs et réalisions les actes les plus barbares, les plus cruels envers nos camarades les plus faibles. Et aujourd'hui ? Qu'avons-nous ? Des insectes prétentieux, incapables d’exécuter un ordre des plus banals. Mah, c'est une véritable catastrophe. Bien ... Puisque ce lâche se montre inutile, je m'en vais trouvé une personne plus ... Coopérative ! Oui, c'est cela : Plus coopérative !

Et déjà je désignais un autre de ces incapables du doigt, ne me souciant plus guère de ce qu'il pouvait être, tout tremblant qu'il était. Ce dernier accouru quasiment quand - après quelques hésitations - je lui balançais un couteau qui effleura sa face blafarde et que ma voix grasse et haineuse ne résonna dans la pièce, lui hurlant de se dépêcher.

-Bien, bien, bien ! Applaudissez ce courageux jeune homme ! Oh, enfin ! Enfin, quelqu'un de brave et d'obéissant ! Je vous en prie jeune homme : Montrez nous ce que vous pouvez faire et peut être, peut être seulement après, je penserais à ne pas vous vider de votre sang ~


Puis je m'installais sur mon bureau, une tasse de thé vide dans la main, n'ayant plus qu'à jouir d'un spectacle maladroit mais si charmant. Le gaillard costaud mais intimidé ne cessa de me prier du regard, ne semblant pas vraiment empresser de s'executer mais ne cédant point, les gémissements se firent rapidement entendre alors que le plus misérable des insectes se faisait plaquer au sol violemment par son congénère. Il y eu un bref craquement de tissu, un tintement de métal lorsque le dominant se détacha de sa ceinture de métal et déchira l'uniforme de l'autre, le maintenant toujours au sol d'une poigne puissante. Puis il releva les yeux vers moi une nouvelle fois et m'implora d'un regard trop apeuré et compatissant. Je ne lui tendis qu'un sourire cruel et l'incita à continuer, agitant à la lumière la lame de mon couteau tout juste re-matérialisé.

-Je vous en supplie, ne faites pas ça ! Ne faites pas ça !

Pourquoi nous interrompait-il encore ? Cela ne faisait qu'aggraver sa situation de binoclard misérable et faible. C'était un sacrifice nécessaire ! Nécessaire ! Pourquoi ne voulait-il pas comprendre ?
Je sautais de mon siège improvisé et jeter mon pied contre la face pleurnicharde de cet être chétif, réclamant notre pitié. Il pleurnichait beaucoup trop, ce qui déplaisait grandement à notre douce Reine et nous savions tous qu'il ne valait mieux pas qu'elle se mette en colère, n'est-ce pas ? ... Alors nous nous penchions vers la créature larmoyante pour lui siffler à l'oreille, presque tendrement :

-Ha ha , misérable ! Misérable ! Puisque tu tiens tellement à ton cul, tu n'as qu'à te débattre un peu plus ... Peu m'importe que ce soit toi ou l'autre qui offre sa croupe, tant que l'un de vous deux périsse des mains de l'autre ~

Nous ne savions pas pourquoi mais nos paroles lui firent l'effet d'une gifle. La peur et l'adrénaline parlèrent à sa place, manipulèrent son corps. Il projeta son assaillant en arrière de toute ses forces, l'abattit rudement d'un coup de poing au sol et l'y plaqua de son petit corps frêle. Puis, il baissa directement son caleçon, soulevant une nuée d'exclamations et d'indignations et brisa son camarade de colère, le pénétrant violemment comme un vulgaire animal. Il savait pertinemment qu'il n'avait aucun autre choix et profitait encore de l'effet de surprise pour le détruire le plus rapidement possible, s'étonnant lui-même à chacun de ses gestes.

Mon rire fou transperça la pièce alors que les doigts maigres de mon étudiant se resserraient sur la gorge musclée de sa victime, peinant à l'étrangler. Il entravait son souffle de ses mains comme il le pouvait, le baisant violemment de furieux coups de reins mais se fatiguait de seconde en seconde sous les assauts révoltés de sa proie. Finalement - après une lutte longue et une douloureuse suffocation - d'une dernière secousse, le corps meurtri s'écrasa sous son poids, sans vie, laissant la salle se taire dans un silence de mort.

Il était toujours satisfaisant de voir un petit être lutter pour sa survie, de le contempler prendre l'ascendant sur un grand gaillard par instinct de survie. Mais maintenant, tout était redevenu ennuyeux et les têtes d'enterrements que laissaient paraître mes élèves, me laissaient d'une indifférence totale. Qu'allions-nous faire maintenant ? Pouvions nous laisser vivre un élève qui en tuait un autre en dehors de l'arène ? Certainement pas ... Certainement pas, cher chapelier.

-Grandiose ! Grandiose ! Maintenant si tu voulais bien nous faire part de tes impressions avant que je ne te brise ta jolie nuque, mon garçon ? Était-ce excitant ? Oh oui, je le vois à ta chose ! Ça l'était ! Oui, oui ! Qu' as tu ressenti ? De la puissance ? De la honte ? Voudrais tu mourir maintenant ? Voudrais-tu recommencer ?

Et je m'excitais autour de ce jeune homme effaré et silencieux, le sexe toujours à nu et pendant, souffrant de cette attente interminable qu'il m'adressait. Alors, à bout de patience, je me penchais vers cette créature quasi-morte et lui murmurait avant de lui trancher la tête de mon long couteau de cuisine :

-Nous comprenons, nous comprenons ~


Puis plus rien, les deux corps restèrent inertes et je me contentais de lécher mon instrument tranchant du bout de ma langue, les yeux révulsés dans une attitude de satisfaction ultime.
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Yomi Tsuchimiya

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeMar 3 Sep - 22:45

Savez-vous Ô comment faire pour me frustrer dès le réveil ? Héhé, laissez moi le temps de vous l’expliquer, de vous le faire savoir à coups de hache s’il le faut. Et bien commençons par une semaine pourrie, parce que oui, moi l’être supérieur à ce monde avait été déçu de l’humanité une fois de plus. Malgré mes vaines tentatives à me trouver des sacrifices pour notre chère Directrice, je ne pus que lui apporter deux têtes ce vendredi matin. Deux, uniquement. Alors qu'en temps normal, ne me trimbalais-je pas avec au moins cinq d’entre elles ?! De ce fait, comment se fait-il que j’en aie si peu ? Tout cela se résume à une seule appellation, « Alien ». Parce que oui, depuis un peu plus d’un mois, ma vie de souveraine légitime d’Undai s’avère être compliquée par une femme, vieille, chiante et extrêmement … puissante malgré moi. Bien que je l’eusse mise au rang d’esclave, celle-ci n’a l’air d’avoir l’intelligence pour comprendre ce mot correctement … après tout, que voulez-vous, si on demande à un esclave de réfléchir, celui-ci n’en serait plus un ! Mais passons ce fait, parlons plutôt des autres, de ceux de cette horrible semaine.

Lundi. Premier jour des cours, me levant sans plus tarder, c’est à ma plus grande surprise que je me retrouvais nue avec une chose pendouillant sur mon corps céleste. Premièrement étonnée, ce fut de la peur qui se lit sur mon visage en ne voyant rien autour de moi. Parce que oui, comme toute personne normale, quand on sent quelque chose mais qu’on ne le voit pas sur soi, ça fait peur. Après cinq bonne minutes de stress intense, c’est Miri -dit l’Alien- que j’aperçus enfin sur mon corps … cette garce ne savait décidément pas où se laisser traîner ! Après maintes engueulades avec sa personne -je criais, elle souriait- je finis par aller en cours. En retard, cela va de soit. Qui dit être en retard, dit ne pas avoir eu le temps de voir Yume-Sama dès le matin ! Lundi de merde.

Mardi. Deuxième jours des cours, oui, on l’avait capté pauvre con. Rien de spécial ne s’est vraiment passé à dire vrai … Soit. Allons à Mercredi donc.

Mercredi … Ouais c’est le troisième jour ! Enculé. Hum. Là, ce fut la catastrophe, voulant user de ce jour bénit pour trouver une victime, c’est malgré mes tentatives que je me retrouvais bloquée par d’autres occupations. Non pas intellectuelles malgré moi, mais bien … relationnelles. Me retrouvant sur une chaise, clouée par de la matérialisation, je reçus l’ordre de mon esclave de ne pas bouger et de l’écouter … Amusant n’est-ce pas ? Tellement que je crois lui avoir craché au visage … deux fois au moins. Passant donc mon temps libre dans une pièce avec sa personne trop … pas présente, ce fut l’enfer. Mercredi, je crus mourir.

Vendredi. Et Jeudi ? Ta gueule. Vendredi donc … Et bien c’est aujourd’hui. Et en ce aujourd’hui triste, je me suis retrouvée seule dans la salle du conseil, Yume-Sama absente, Kaïla-Chan partie je ne sais où, Miri … Je veux même pas savoir et l’autre folle était avec sa pute … En terme clair, j’étais seule. Les autres membres ? Héhé, tellement stupides qu’ils doivent encore s’instruire … Si tout le monde avait mon intelligence, le monde serait meilleur ~ Mais passons, concentrons-nous sur aujourd’hui … Une fois de plus, je n’eus le plaisir de voir Yume-Sama. Mon cœur désolé ne pouvait résister un instant de plus sans sa présence ! Ô seigneur … accordez moi sa personne pour que je … Héhé ~ Dérivant dans mes pensées, je m’affalais sur mon banc, réfléchissant, savourant la moindre des pensées que je pouvais avoir à l’égard de notre chère gardienne, de cette femme si magnifique si grande en amour, en puissance … Black Rock Shooter ~ Dieu, je lui accorderai ma personne volontiers, seule elle pourra me prendre ma première fois ~ Le premier qui dit que je peux encore attendre longtemps, je le décapite ~

Shootant justement dans le sac contenant les têtes pour Dead Master, je laissais mon regard se perdre sur le tissus ensanglanté … devrais-je les lui apporter maintenant ? Pour la retrouver la gueule entre les jambes de l’autre conne ? Non merci. Me levant de mon siège dans un long soupir, je poussais du pied le sac dans un coin avant de sortir du local … une occupation. Prenant le sachet de Pocky que j’avais en main, j’enfournais dans ma bouche divine l’un d’entre-eux, laissant mes sens s’émerveiller sur le chocolat fondant ~ Gloussant sous mon contentement, j’empruntais les marches pour rejoindre les étages supérieurs, traversant les couloirs en jetant des coup d’œil dans les classes, je m’arrêtais devant celle d’où des cris échauffés traversaient le pauvre bois les coupant du couloir. Me posant devant les fenêtres donnant sur la classe, je regardais avec attention ce qu’il se passait à l’intérieur ~ Héhé, voilà une chose peu commune, un mec qui en encule un autre avant de se faire trancher la gorge … Elle aurait pu lui trancher la queue non ? Héhé ~

-Nous comprenons, nous comprenons ~

Entrant dans la classe sous ses paroles, je me penchais respectueusement vers l’enseignante, courbant mon corps si gracieux tout en affichant un sourire radieux … Oui, je sais faire autre chose que tirer la gueule ou faire celle de la psychopathe ~ Gloussant légèrement en applaudissant, je me tournais vers l’assemblée, avant de laisser ma douce voix macabre résonner dans la pièce, les interrompais-je ? Héhé, que des bêtises dites-vous là ~

- Héhé … Voilà des occupations intéressantes, me permettez-vous d’être spectatrice de votre scène, Sensei ? ~

Déviant le regard dans sa direction, je lui adressais un long sourire avant de repérer un banc au milieu de la salle, non loin d’Hibari-San que je perçus dans mon sillage. Prenant place autour de celui-ci, je matérialisais un bouclier invisible … Ne sait-on jamais que je sois prise comme cible ~ Large sourire aux lèvres, je saluais l’homme à côté duquel je me posais, posant mes bras sur la table, croisant les jambes en le dévorant des yeux, je contemplais son visage … Un sacrifice parfait, si beau, si correct pour être donné à ma chère tante ~

- Tu aurais dû me prévenir que tes cours étaient si plaisants, moi qui crus un instant que tu étais mou du cerveau ~ Mais passons, ton savoir ne m’intéresse guère, qui est donc cette charmante demoiselle léchant son couteau ensanglanté ? ~

Une pute ? Une nouvelle de Deady ? Sa maîtresse Sado-Maso ? Ou peut être celle de la pute de la directrice ? Héhé, ne serait-ce pas amusant ? Voici donc la pute de la pute de l’autre pute ~ Dieu, que j’excelle en poésie ~


HRP: Je me permet de me joindre à vous, si cela vous dérange, allez vous faire *** ~
HRP2 : Ma couleur ~ 036B7E ~
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeMer 4 Sep - 21:41

J'étais amusé de la situation, je n'avais aucune autre occupation que de regarder ce qui se passait dans cette classe de minables. Fier comme d'habitude, je regardais les deux misérables êtres de mes magnifiques pupilles bleutées. Je n'avais à me poser de questions sur ce qui se passait et ce qui allait se passer, ma perspicacité dépassait les limites du raisonnable et c'est avec aisance que je constatais l'abandon de la prof à s'acharner sur moi. J'étais tellement magnifique, quand j'ordonnais quelque chose, ça devait se passer exactement comme je le voulais. Je n'étais en rien peiné pour les deux imbéciles peureux vautrés devant la dénommée Alice. J'étais fort embêté par cette perte de temps en premier lieu, je n'aimais guère que les choses tournent autrement que je ne le veuille. Par exemple, ce cours était dérisoire, entre la bestialité et l'esprit détraqué d'une folle, ça en devenait presque ennuyant. Mais ce n'était encore rien, je m'assis tranquillement en plein milieu de la classe, là où ma place se trouvait, et je regardais tel un Dieu le prochain mouvement de cette femme folle.

Mon calme fut digne d'être classé comme légendaire quand Alice éclata de rire en indiquant aux autres à quel point j'étais trop supérieur pour m'abaisser à des actes salissants. Oui, je me rappellerai de son prénom, lui donnant ce privilège par simple courtoisie, pour la récompenser de m'avoir divertis dans un simple cours de littérature. Même si c'était un être inférieur, je lui reconnaissais son sens aiguisé d'animation. Je souris montrant mon magnifique visage s'illuminer. Ça m'amusait depuis qu'elle donna son dévolu sur un autre étudiant, plus costaud que la victime. Mon dos parfaitement sculpté contre le bois rustique de la chaise, bras croisés, je fixais la scène sans émotions. Il était fort plaisant de voir deux êtres plus minables l'un que l'autre se faire du mal de la sorte, cela prouvait à quel point ils étaient inutiles à ce monde, se faire commander par une détraquée, quelle stupidité. Si je n'étais pas un Dieu ne pouvant se laisser aller, je pleurerais sur leur connerie. À la place de ça, j'arquais mes sourcils avec dégoût tandis que le costaud se fit prendre par l'autre mauviette. Désespérant, ces mollusques ne savaient même pas se comporter comme leur grade le leur demandait. Quelle idée d'être musclé de partout et frimeur si il ne savait pas se défendre contre une chose ayant la moitié de sa taille. Pitoyable. Un soupir doux sortit d'entre mes lèvres désirables, les gémissements s'arrêtèrent et je maudis une fois de plus cette race débile qui osait respirer le même air que Moi. C'était désolant, tellement que je penchais ma tête délicatement dans un signe de résiliation quand le professeur trancha la gorge de l'imbécile faiblard qui eut enculé le musclé. Il n'y avait plus rien à faire, la mort était le seul destin possible pour ces choses. Rien que pour cette raison j'acceptais de rester dans cette classe, si Alice voulait nettoyer l’endroit de la vermine, j'étais partant pour observer ça avec satisfaction. À la fin, elle sera victime des survivants quoi qu'il en soit, et à cet instant aussi, je poserais mes yeux divins sur la scène sans broncher.

- Nous comprenons, nous comprenons ~

Je joints mes belles mains douces sur le banc devant moi. Je considérais le spectacle terminé. Il n'y avait plus rien à voir à part des mollusques se trémoussant sur leurs sièges en espérant que la prof ne les interrogera pas, ne leur demandera pas d'être les suivants destinés droit pour la morgue. J'en rirais si je ne tenais pas tant à ne pas gaspiller ma voix cristalline pour les oreilles de ces vaux-riens. Bien, Moi le Dieu déclare qu'il est inutile de se préoccuper des deux corps morts, comme s'il s'agissait d'un grand drame. Parce que oui, les étudiants de cette classe se comportaient misérablement, j'aurais pu croire -de mon intelligence grandiose- qu'ils n'avaient jamais tué pour être dans un tel état. Ce qui était faux, raison pour laquelle ça dérangeait ma majestueuse entité encore plus. Pathétique ~

- Héhé … Voilà des occupations intéressantes, me permettez-vous d’être spectatrice de votre scène, Sensei ? ~

Je daignais lever mes yeux par dessus mes magnifiques cils sombres sur la silhouette se dessinant dans la classe. J'étais tellement bon que j'eus la décence de ne pas la traiter d'intrus. En même temps, elle apportait avec elle une once de dignité soutenant son amusement à ce tableau de peureux. Tsuchimiya. Elle avait le grand plaisir de savoir que je me rappelais de son nom. La raison ? Elle était membre du conseil des étudiants comme Moi. Un être parmi d'autres follement concentrée sur le cadavre de présidente. Je ne savais comment quelqu'un pouvait vénérer à tel point la chienne de la chauve-souris. C'était un mystère pour le Dieu que j'étais. Mais ceci n'était pas important pour le moment. Je me devais de la chasse de cette classe, n'est-ce pas ? C'était mon territoire, mon prof, et mon divertissement. Elle n'avait rien à faire ici. Quoi que... Ce serait toujours intéressant de voir un membre du conseil telle qu'elle se faire dégrader sous le regard des autres. Non... J'avais des projets bien plus grands pour elle. Cette fille pourrait s'avérer utile pour éradiquer la soi-disant enseignante, de la surface de cette terre.

- Tu aurais dû me prévenir que tes cours étaient si plaisants, moi qui crus un instant que tu étais mou du cerveau ~ Mais passons, ton savoir ne m’intéresse guère, qui est donc cette charmante demoiselle léchant son couteau ensanglanté ? ~

Mes lèvres douces s'arquèrent dans un sourire prononcé tandis que je laissais l'importune prendre place à mes cotés. Je n'étais pas dégoûté de la voir ici. Je n'avais pas vraiment d'opinion sur sa présence, si elle voulait risquer sa vie, ce serait amusant d'en être témoin. Riant pour seule réponse à ses paroles exécrables, je laissais ce magnifique son se rependre dans la pièce. J'étais vraiment trop gentil ~ Je me redressais doucement sur la chaise accueillant mon magnifique corps, je tournais mes saphirs d'une beauté insupportable vers la fille ayant fait irruption dans ma classe, et lui envoyais un sourire charmeur. J'avais que faire de ses dires, mais autant lui donner plaisir de m'écouter.

- Pourquoi le ferais-je ? ~ Tu n'as pas à être ici, ne passes-tu pas ton temps à suivre Kuroi ? Ou alors, elle t'a envoyé balader et tu te rabats à roder dans les couloirs sans but ? ~

Je n'étais pas mesquin, je rendais ce qu'on me donnait, digne de moi et de ma générosité. Je lui envoyais un clin d’œil amusé. Je me décidais d'arrêter le jeu de moquerie sur cette petite note amusée, passant à quelque chose de plus intéressant que me disputer avec cette fille. Qu'avions-nous là de plus digne d'attention ? ~ Alice. Et son cours. J'étais sûr que Yomi saurait voir la beauté de la situation de mon point de vue. Non que je la considère mieux que les minables de cette école, mais je savais reconnaître l’intérêt qu'elle portait à la scène. Je fis un geste gracieux de la main qui en ferait pâlir plus d'un, sous l'agilité et la beauté de mon mouvement. Je laissais couler ma voix suave en envoûtante dans la salle de classe.

- Tsuchimiya-San ~ Je te présente Alice-Sensei, la nouvelle prof spécialement engagée par Dead Master. Connaissant les aptitudes de cette femme, je te laisse juger du choix de ses subordonnés ~ D'ailleurs... Si tu veux participer à une des présentations de livres que nous étudions, je me plairais à regarder ça.

Je déposais mon coude sur la table et posais ma tête au creux de ma main, transperçant Yomi de mon magnifique regard charmeur, un sourire tout aussi beau aux lèvres. J'étais parfait, un vrai Dieu dans toute sa splendeur. J'avais l'habitude de voir Tsuchimiya dans le conseil, mais à part nous regarder de haut, nous n'avions guère le temps ni l'envie de nous parler. Autant faire cela, utilisant le temps du cours pour une conversation, de toute façon, nous n'avions rien de mieux à faire ~ Donnant un semblant d'importance à la prof, je détournais mes yeux saphirs de la jeune terminale pour les plonger sur la femme nous faisant face. Quel cas ~ Je pourrais presque dire que ça me plaisait d'être resté en terminale rien que pour assister à ce genre de distraction.

- Sauf si tu veux te rendre utile ~ Il y a deux dossiers à classer, Yomi-San ~

Je baissais les yeux sur les deux choses étendues au sol. Pitoyable. Je n'étais d'humeur à rédiger un rapport sur leur mort, c'était tellement rabaissant que seulement user de mes mains pour ce faire, était inconcevable pour le Dieu que j'étais. Et comme Yomi a participé à la scène, elle pouvait le faire tout aussi bien que moi. Peut-être pas aussi bien que moi finalement, après tout j'étais l'unique et le plus parfait des êtres sur cette planète, mais pour l'importance -à mes yeux, minime- de cette tache, elle conviendrait parfaitement.
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Alice Liddell

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeMar 22 Oct - 19:24

Quelle jolie enfant ~ Mais que venait-elle faire dans notre classe ? Voulait-elle participer ? Où s'était-elle simplement perdue ? D'après ce qu'elle pouvait bien nous dire, elle était simplement l'une de nos coquines amies qui se régalent sans cesse de la douleur des autres. Alors oui, elle pouvait entrer et s'installer ! Il n'y avait pas plus bel endroit pour elle qu'ici, cette salle de fous. Nous la contemplions gaiement se frayer un chemin parmi les bureaux et les élèves et constations avec joie son amitié pour ce peureux élève qui aimait tant à se faire remarquer. D'où ces jeunes gens se connaissaient-ils ? Mah, ce n'était pas si important que ça et voilà qu'ils bavardent encore pour un oui et un non. Ces charmants étudiants ne connaissent-ils donc pas le respect et le silence ? Je m'en vais leur coudre la bouche puisque la tentation est trop forte. D'un mouvement de doigt je faisais donc apparaître sur leurs lèvres un épais zip que je tirer vers la droite de sorte à leur coupé le sifflet.

-Allons, allons, ne dérangez pas plus le cours ... Nous pouvons nous présentez nous même, si vous le voulez bien ... Nous sommes, Alice ! Liddell Alice ! Professeur de littérature, responsable du club de thé des petits coquins. Nous sommes à votre service, nous sommes votre et notre, ici et là bas ~

Nous nous frottions les mains de satisfaction et marchant sur les corps putrides et souillés de nos anciens élèves, nous dirigions vers notre bureau pour mieux y grimper, de sorte à nous faire remarquer. Nous y étions donc debout, survolant de notre regard fabuleux l'assemblée et nous y trépignions allègrement, excitée par cette attention qui nous étais désormais portée. Oh, diable, il ne manquait plus que quelques invités de marque : la pute blonde et sa rivale discordieuse pour que notre bonheur ne se trouve à son comble. Si seulement elles avaient pu être présentes parmi eux ... Quelle tristesse ! Mah, promis, nous irons nous rattraper un autre jour, la belle affaire ~

-Reprenons, reprenons ... Sachez qu'Undai Gakuen ne sera jamais l'un de ces établissements à vomir que l'on peut retrouver là bas, là bas, au dehors ! Ici, nous sommes ... Oui, nous sommes dans un endroit hautement plus important ! Nous sommes là où la mort, la mort ... Là, où elle s'établit son riche domaine. Vous êtes là, ou nous voulions que vous soyez ... N'est-ce pas, monsieur le chat ? Ils sont là pour être recruté ou éliminé par notre Grande Dame en noir, oui, oui !


Leur vie se trouvait entre nos mains, à nous. Chers collègues et nous avions le droit sur leur existence, si bien que leur réussite scolaire dépendait bien plus du hasard que de leurs capacités à se démarquer du lot. Aussi était-il normal de bien leur expliquer qu'il n'était rien. Sousei ne nous aurait certainement pas contredit ... Peut être Akiha aurait-elle défendu ces putains bornées mais elle aurait finit par acquiescer puisque telle est notre réalité ! Ils ne sont plus rien dès lors que nous l'aurons décidé. D'ailleurs, nous devrions leur en prouver la véracité, cher chapelier ! Occupons-nous de quelques uns d'entre eux et plus particulièrement de ce mâle prétentieux et laid. Nous nous élancions vers ce fougueux animal qui avait interrompu mon cours et lui brisait la nuque d'un simple coup de coude, lui écrasant la face contre le bois de son bureau. Allait-il en pâtir ou réussirait-il à s'en sortir ? Pour le savoir nous relevions simplement son visage vers le notre en agrippant ses soyeuses mèches de fillette.

-Alors, alors ? Es-tu encore là où nous aurions voulu que tu sois ?
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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeVen 25 Oct - 20:58

Il n’y avait rien à dire, toute mon attention était attirée vers cette chose bondissante aux allures des plus alléchantes ~ Mais regardez moi donc cet amas de sac d’os qui tantôt vient courir pour mieux s’arrêter en plein chemin ! Mais qu’elle est mignonne ~ Quand pourrais-je donc décapiter sa petite tête brune pour l’offrir avec amour à ma chère tante ? Héhé, j’en étais impatience, allant même jusqu’à placer cette enseignante dégantée en haut de ma liste de têtes tranchées pour la semaine ~ Bon, réfléchissons plutôt à comment se l’approprier, comment faire pour que cette charmante folle vienne à tomber dans mes filets ~ Mon esclave m’aiderait-il ? En parlant de celui-ci, il parla, joie, il n’avait guère perdu de cette faculté ~

- Pourquoi le ferais-je ? ~ Tu n'as pas à être ici, ne passes-tu pas ton temps à suivre Kuroi ? Ou alors, elle t'a envoyé balader et tu te rabats à roder dans les couloirs sans but ? ~

Finalement, j’aurais mieux fait de lui couper la langue. Soupirant en roulant des yeux suite à ses paroles désagréables, je me demandais si finalement, ce n’était pas lui que je devrais donner en offrande à Dead Master. Non, je voulais garder son mignon petit minois encore un peu sur ses épaules, ne serait-ce qu’assez pour venir me foutre encore et toujours de sa gueule de chimpanzé aux grands airs ~ Souriant jaune à ses dires, je déviais le regard de sa personne, ne lui accordant guère la chance de recevoir ne serait-ce qu’un faux sourire de ma part. Mais il était persistant, tellement qu’il ne se limita pas à ses feintes insultes, continuant à s’embourber dans sa merde tel un chien abandonné remuant les détritus pour se nourrir. Pitoyable ~

- Tsuchimiya-San ~ Je te présente Alice-Sensei, la nouvelle prof spécialement engagée par Dead Master. Connaissant les aptitudes de cette femme, je te laisse juger du choix de ses subordonnés ~ D'ailleurs... Si tu veux participer à une des présentations de livres que nous étudions, je me plairais à regarder ça. Sauf si tu veux te rendre utile ~ Il y a deux dossiers à classer, Yomi-San ~

J’allais le trancher, lui et son égocentrisme à la noix. Reposant mon regard divin sur sa minable personne, je le regardais de haut, lui montrant Ô combien il était inférieur devant ma grandeur. Pauvre con. Et dire qu’un court instant je crus pouvoir sympathiser avec, les rêves humains sont tellement beaux quand on ne gratte pas la terre pour découvrir la merde se trouvant en dessous. Soupirant en lui répondant avec nonchalance que je ne comptais faire son travail, je soulignais le tout en justifiant que seul les esclaves de son rang devaient s’y atteler ~ Sa réponse ? Elle n’arriva guère. Non, Alice-Sensei préféra nous interrompre en hurlant de sa voix terriblement stridente ces quelques dires désagréables.

-Allons, allons, ne dérangez pas plus le cours ... Nous pouvons nous présentez nous même, si vous le voulez bien ... Nous sommes, Alice ! Liddell Alice ! Professeur de littérature, responsable du club de thé des petits coquins. Nous sommes à votre service, nous sommes votre et notre, ici et là bas ~

Dématérialisant ce qui cousait mes lèvres, je rivais mon regard sur la chose grimpée sur son bureau … Sérieusement ? Héhé, Dead Master aurait-elle touché le fond à ce point pour engager des êtres comme … ça ? Dieu, pauvre femme, il fallait vraiment qu’elle prenne sa retraite. Oui, lorsque je serai directrice, je châtierai les êtres aussi bruyants que cette fameuse Alice-Sensei, je noierai quiconque s’opposerait à mes vouloirs, je tuerai enfants et familles pour que la stupidité des humains ne vienne pourrir mon univers, la terre.

-Reprenons, reprenons ... Sachez qu'Undai Gakuen ne sera jamais l'un de ces établissements à vomir que l'on peut retrouver là bas, là bas, au dehors ! Ici, nous sommes ... Oui, nous sommes dans un endroit hautement plus important ! Nous sommes là où la mort, la mort ... Là, où elle s'établit son riche domaine. Vous êtes là, ou nous voulions que vous soyez ... N'est-ce pas, monsieur le chat ? Ils sont là pour être recruté ou éliminé par notre Grande Dame en noir, oui, oui !

Il fallait l’admettre, elle parlait beaucoup. Mais je crains que peu d’entre nous puissent comprendre ses paroles dénuées de sens. A qui parlait-elle ? Avait-elle attitré des surnoms aussi cons à ses élèves ? Pauvre folle, il fallait qu’on la soigne ~ Je me ferai un plaisir de dévorer son cerveau à pleines dents, Ranguren en frémissait d’ailleurs d’envie ~ Miam héhé ~ Mais mon repas devra attendre, non, regardons plutôt ce que nous avons là. Et cela se marqua quand Hibari se fit briser la nuque pour finir la face écrasée contre le bois de son bureau. Pauvre chose, abîmer un si joli visage, n’avait-elle pas honte ? Mais qu’importe, je ne comptais rien faire pour l’aider non plus ~ « Alors, alors ? Es-tu encore là où nous aurions voulu que tu sois ? ». Ne pouvant me permettre de rire devant cette scène des plus grotesques, je tournais légèrement ma chaise en posant ma main sur mes lèvres, gloussant délicatement pour finir par éclater de rire. Non mais sérieusement, si on m’avait dit que les cours étaient si drôles ~ Mais arrêtons-nous en là, et intervenons tout de même ne serait-ce que par étique vis-à-vis de ce joli visage ~

Posant ma main sur celle d’Alice-Sensei, je lui offrais un regard doux avant de lui demander, avec tendresse et compréhension vis-à-vis de sa folie de lâcher prise, de laisser cette pauvre chose aussi minable qu’elle soit et qu’elle s’occupe d’autres personnes, encore plus médiocres qu’Ishinose-Kun ~ Si cela était possible du moins, héhé, plus minable que lui, cela existait-il ? ~

- Alice-Sensei ~ N’abîmez pas un si joli minois, choisissez plutôt une autre victime ~ Par exemple … Ce mâle, là-bas, celui qui se bidonne comme un porc devant vos gestes. Dead Master-Sama, ma chère tante, n’aime guère les personnes grossières, pourquoi ne pas vous en prendre à lui ? Cela lui ferait tellement plaisir ~

Que disais-je là ? Rien du tout, à part lui demander de tuer une autre personne que je ne savais saquer dans cette classe ~ Et pourquoi n’aimais-je pas le petit gros ? Parce qu’il était petit et gros, bien évidemment ~ « Mon pauvre chéri, veux-tu aller à l’infirmerie ? ~ Héhé ~ ». Oui, ces paroles moqueuses étaient pour Hibari, s’il me répondait positivement ? Je l’enverrai paître, bien entendu. Mais je ne devais pas me leurrer, j’entendais déjà «  silence, femelle » traverser ses lèvres ~ Héhé.
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Hibari Ishinose

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MessageSujet: Re: Premier cours ! Premier cours ! <3   Premier cours ! Premier cours ! <3 Icon_minitimeDim 24 Nov - 22:38

J'étais le Dieu de la perfection, rien ni personne ne pouvait me battre, me surpasser, j'étais l'être suprême, le maître de tout ce qui m'entourait. J'accordais une infime partie de mon attention divine à ces choses dégoûtantes qui rompaient dans cette classe insalubre. Quelle idée de laisser un Dieu tel que Moi subir de telles conditions de vie. Disgracieux. Encore plus quand mon ouïe dut s'adapter aux sons criards du mollusque se prenant pour une enseignante, non mais, j'aurais vu de tout dans cette école pourrie. Je roulais de mes magnifiques billes saphirs, je croisais mes bras musclés sur mon torse de rêve, une mine tirée dans la contrariété sous la vision de ce qui se déroulait devant Moi et ignorais royalement Tsuchimiya. Qu'était-ce donc ce microbe qui osait m'adresser la parole de la sorte ? Rien qu'un divertissement que je me plairais à tuer dans un jour de bonté, nettoyant ainsi la terre de sa présence nauséabonde. Mais laissons cette pauvre fille de peur qu'elle ne se croie trop importante. Il y avait pire qu'elle, et ce pire ce résumait à Alice. Pitoyablement énervant.

- Allons, allons, ne dérangez pas plus le cours ... Nous pouvons nous présentez nous même, si vous le voulez bien ... Nous sommes, Alice ! Liddell Alice ! Professeur de littérature, responsable du club de thé des petits coquins. Nous sommes à votre service, nous sommes votre et notre, ici et là bas ~

Pour la suite de ses paroles, je ne faisais plus attention. Non que je sois inattentif, mais sur le coup, je ne supportais plus sa connerie, ses cris inutiles et ses actions déplacées. Et l'une d'elle fut de me coudre les lèvres. D'abord étonné de sentir une vive douleur au niveau de ma bouche divine, je fronçais mes sourcils parfaits et me débarrassais des fils, reconstruisant mon beau visage instantanément. Je devais être présentable et magnifique à tout moment ~ Cela dit, j'étais furieux, et je comptais abattre ma divine fureur sur cette chose qui... arriva sur Moi, me toucha de sa main sale et me brisa la nuque. Enfin, briser était un mot que Dieu ne connaissait guère, après tout j'étais l'être le plus doué, et donc, il était normal que je me défende avec agilité contre son attaque des plus grotesques.

- Alors, alors ? Es-tu encore là où nous aurions voulu que tu sois ?

Je fulminais littéralement de rage, mais en tant que Dieu respectable, je ne comptais user de la colère pour vociférer inutilement contre cette chose que j'allais tuer dans les secondes à venir. Oui, j'étais merveilleusement posé, tellement que je ne comptais me décomposer pour ce manque de respect abjecte. Non ~ De toute façon sa punition sera terrible, terrible, mais délicatement exécutée pour que mon image reste toujours parfaite aux yeux des autres minables de cette classe. D'ailleurs parlant de minables, je fusillais une certaine Yomi qui se moquait littéralement de la position dans laquelle je me retrouvais. Elle aussi, elle subirait la colère divine de ma main gracieuse.

- Mon pauvre chéri, veux-tu aller à l’infirmerie ? ~ Héhé ~

Et ce furent des paroles en trop. Écœuré, je me dégageais d'un mouvement sec de la poigne de la femme m'ayant tirée par mes mèches soyeuses. Laver, il était temps que je me désinfecte de cette poisseuse impression de saleté que la folle eut apporté avec sa proximité. Cette fois-ci en colère, j'envoyais des chaînes à toute volée sur ladite prof sans m'encombrer du fait qu'elle se fasse transpercer ou non, j'avais en horreur d'utiliser mon pouvoir divin pour des moins que rien. Ceci fait, je fusillais Yomi, lui accordant ainsi un de mes beaux regards cruels et froids. Je ne comptais lui donner le privilège de se moquer impunément de ma personne, de son niveau de vaut-rien, elle n'avait le droit de quoi que ce soit, à part peut-être me vénérer, et encore, si je le lui accordais de ma gentillesse divine.

- Tu as l'air ridicule de t'exciter pour si peu, pire qu'une autiste. Mais passons, ta stupidité M'importe peu. Si ton désir est de rester en compagnie d'une malade mentale, libre à toi. Moi, je me passerai de... ça.

Je lançais un regard méprisant à l'assemblée et me levais avec toute la grâce et fierté du monde. Que dis-je, de l'univers. Regard hautain sur l'enseignante, je la jugeais de mes magnifiques billes charmantes et décrétais que je ne m'abaisserais pas à son niveau, ainsi qu'il serait désagréable pour un gentleman de mon rang de frapper les handicapés. « En espérant ne plus vous revoir, Alice-Sensei ~ » Ceci dit avec ma voix de velours, je quittais la classe sans accorder un autre de mes regards flamboyant à qui que ce soit. Dieu se devait d'être parfait en toutes circonstances, j'étais LE Dieu ~ à présent, je devais me désinfecter à tout prix, on ne sait jamais si la connerie est transmissible par le toucher. Dieu... Moi.

Fin pour Moi ^^
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