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Observant le parc qui l'entourait et la beauté des pétales roses des cerisiers bercés par le vent, Neila découvrait le nouvel établissement où elle allait découvrir l'originalité des cours que lui a promis le rectora de ce dernier. Elle resta cependant bien peu décidée à se consacrer à un quelconque club s'il y en avait. Ses bagages avaient étaient déposées dans sa chambre apparemment, elle s'est présentée au bureau de la direction pour recevoir son emploie du temps et autres formalités suite à son inscription. Pour une raison qui lui était inconnue, les élèves présents dans le parc ne semblait pas très enjoués. Enfin, elle n'était pas le meilleur exemple pour parler de personne enjouée, cependant, elle fut surprise par le calme olympien qui régnait, au point qu'il en devenait presque oppressant. Mais la jeune Neila ne porta pas d'avantage d'attention à cette atmosphère singulière et resta calmement assise sur le rebord d'un renforcement en brique d'arbuste. Elle sortie un livre et se plongea dans sa lecture en attendant l'heure de son premier cours.

Willow profita qu'il n'avait pas encore de cours pour visiter l'établissement. Il découvrit ce magnifique parc avec joie et décida de s'y prélasser. Soudain, il remarqua alors la jeune fille assise contre un rebord en brique et reconnu immédiatement Neila. Elle était finalement arrivée avant lui au final. Il se leva avec difficulté du fait de l'agréable moment qu'il pourrait passer à simplement se reposer sur la verdure, s'épousta et se dirigea vers son amie. C'est alors qu'un abrutis se mit à hurler en parlant de silence et de licorne ce qui énerva quelque peu le jeune homme, mais il n'y fit que peu attention. Il finit par arriver auprès de Neila et lui adressa un doux sourire.

"Tu es arrivée plus tôt que je ne le pensais miss. Tu as fait bon voyage ?"

Willow s'assit à coté de Neila et tenta de contenir son énervement contre le petit brun qui venait de hurler. Il remarqua le livre qu'elle lisait et essaya d'engager la conversation qui avec Neila était souvent difficile à obtenir.

"C'est quel livrere que tu lis ? Il te plait ?"

Elle fut alors surprise par le hurlement d'un débile avant de reprendre sa lecture quelque peu agacée. Elle fut alors de nouveau dérangée mais par une voix familière cette fois ci. C'était Willow qui venait d'arriver au sein de Undai. Depuis le temps qu'elle attendait qu'il arrive, il était finalement là devant elle. Elle fit mine de ne plus lui porter attention en se replongeant dans son livre pour le taquiner au fond. Il s'assit à coté d'elle sans gêne, mais il devait savoir qu'elle ne le repousserait pas de toute manière. Au fond, elle était heureuse que Willow soit là. ça lui faisait une compagnie tolérable au moins. Elle daigna alors à répondre à la question de Willow.

"... C'était tranquille."

Le jeune homme lui demanda alors ce qu'elle lisait et si ça lui plaisait.

"...C'est l'Antéchrist de Nietzsche. Ce n'est pas inintéressant bien que je ne partage pas vraiment son idéologie."

Elle sortit un bento remplis d'omelettes et de beignet à la viande épicée dont elle souleva le couvercle et le tendit à Willow tout en poursuivant sa lecture. C'était comme ça avec Neila, bien que froide et inexpressive au premier abord, elle ne manque pas d'intention à ses amis à ceci près qu'elle en ait quelques uns.

"Tu ne t'es pas attiré d'ennuie jusqu'à maintenant ? Il y a quelques abrutis finis ici, il faut se méfier... Dont ce fanatique des licornes à l'instant.."

Bien que je sois un sadique narrateur dictant la vie de Nozomu, j'évite toujours de lui faire rencontrer des personnes de sexe féminin de peur qu'il tombe amoureux. Non pas par jalousie, ou même pour le faire passer à côté du bonheur, mais bien parce qu'il est évident que Nozomu n'est pas fait ça. Personne n'est fait pour lui, il n'est fait pour personne.

S'il arrive un jour que le Monoguramu se mette à éprouver de l'amour pour une personne et que celle-ci, ne partageant pas ces sentiments, le repousse; la vie lui apparaitrait alors alors comme un livre interminable où tous les jours il souhaiterait en arriver aux dernières pages. C'est triste, mais c'est ce qu'il se produirait s'il goûte à ce poison qu'est l'amour. Une seule goûte de cette boisson le pousserait au suicide un jour.
Vous trouvez que je crache trop sur cette connerie ce "sentiment" ? C'est bien vrai, mais je cherche surtout à protéger celui qui m'appartient. J'existe pour que Nozomu vive. S'il aime, après un sens de l’auto-dérision, nous risquons de lui découvrir un sens de l’auto-pendaison.
C'est pour cela qu'en temps normal, j'aurai éviter que Nozomu s'approche de cette jeune fille assise sur un banc, accompagné d'un jeune homme dont la présence lui importait peu. À vrai dire il n'avait également rien à faire de la demoiselle. Tout ce qui l'intéressait, c'était remplir son estomac qui criait famine, et c'est pour cela qu'il s'approcha.
Recevoir un bento de la part d'une charmante demoiselle est le rêve de beaucoup de garçon, et c'est ainsi que Nozomu gâcha peut-être le rêve du jeune homme accompagnant la demoiselle au bento. Car, du fait qu'il ait besoin de se nourrir incessamment sous peu, le Monoguramu ne se gêna pas pour prendre le déjeuner en question.

"Merci" dit-il en se permettant de prendre le bento.
"Au revoir" dit il en s'en allant, omelette en bouche.

Être chiant est tout un art.

HRP:

Spoiler:

Willow fut surpris de constater que le curieux jeune homme en question se rapprochait d'eux peu à peu. La démarche étrange du garçon suffisait à faire s'interroger Willow sur son état mentale d'autant qu'il se rapprochait de plus en plus sans dire un mot. Pensant qu'il était préférable de l'ignorer dans ce cas, Willow fit mine de détourner le regard et fit semblant d'essayer de lire le livre de Keira en coin. Mais c'est alors que ce curieux jeune homme était vraiment très proche d'eux. Agacé par la situation, d'autant que s'il avait vraiment quelque chose à leur demander, il l'aurait fait depuis un moment, Willow commençait sérieusement à penser qu'il s'agissait d'un élève dérangé mentalement poussé par la pulsion de venir les voir sans raison apparente comme beaucoup de jeune gens en déficit mental.

"Euh... Bonjour. Tu veux quelque chose ?"

C'est alors que l'intéressé s'empara de leur Bento accompagné d'un petit merci suivi d'un au revoir. Perplexe face à cette étrange situation, Willow ne savait pas comment réagir.